Table des matières
- Le Chien de Pavlov, Bordeaux
- Mémoire/Conditionnements
- Conditionnement et système nerveux
- Conditionnement répondant
- Conditionnement opérant
- Conclusion
- Quel est le conditionnement classique en psychologie ?
- Qu’est ce que c’est le conditionnement classique ?
- Comment fonctionne le conditionnement classique : principes de base
- Principes clés du conditionnement classique
- Conditionnement classique et publicité
- Apprentissage du chien par le conditionnement classique
- Pavlov, la cloche et le chien
- En pratique : comment utiliser le conditonnement classique dans l’éducation canine ?
- Conditionnement classique et conditionnement opérant
- Le conditionnement classique
- a)Stimulus neutre et réponse neutre
- b) Stimulus conditionnel et réponse conditionnelle
- Définition du conditionnement opérant
- Le conditionnement opérant et la boite de Skinner
- L’expérience des chiens de Pavlov: présentation par » Le coup de Phil’ «
- Par temps clair
- Le béhaviorisme classique
- Le conditionnement classique
- Processus du conditionnement classique mis en évidence par Pavlov
- Acquisition
- Extinction
- Restauration spontanée
- Généralisation
- Discrimination
- L’importance de la contingence
- L’importance du caractère informatif
- Applications
- Bibliographie
- Conditionnement opérant (Skinner) – Enseignement programmé
- 1 Conditionnement opérant
- 2 Reforcement et punition
- 3 Les différents types de conditionnement opérant
- 4 Les renforçateurs
- 5 Expérience
- 6 Et l’être humain ?
- 7 L’enseignement programmé
Le Chien de Pavlov, Bordeaux
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Ce conditionnement associatif est très présent dans nos vies. Il constitue une première explication de l’effet Placebo.
Selon cette hypothèse, le cerveau associe, lors de la consommation d’un vrai médicament, le geste » prendre une pilule » à la conséquence » aller mieux « .
Une fois que l’association est faite, répéter le geste » prendre une pilule » (même s’il s’agit d’un placebo) déclenche une véritable réaction physiologique de mieux-être.
Le cerveau produit donc de façon automatisée, la réponse » aller mieux » à la suite du stimulus » prendre une pilule « .
Bykov, ancien élève de Pavlov à l’Institut de Leningrad a quant à lui été jusqu’à inverser les réactions physiologiques au froid et au chaud. Il est ainsi réussi à produire, par conditionnement, une vasoconstriction cutanée à la chaleur alors que cette réduction du calibre des vaisseaux est normalement une réaction au froid.
Etendue à la notion de Placebo, cette expérience permet de supposer que les conséquences du conditionnement sur le patient ne sont pas simplement subjectives mais réellement physiologiques !
Cependant, cette théorie du conditionnement a ses limites : en effet, lorsqu’un sujet prend un placebo pour soulager une douleur, il a très bien pu ne pas encore être confronté à ce type de douleur, ni au médicament associé à son traitement.
Mémoire/Conditionnements
Conditionnement et système nerveux
Ce conditionnement peut prendre deux formes :
- un conditionnement moteur ;
- et un conditionnement émotionnel.
Par conditionnement moteur, on veut dire que l’animal ou l’humain qui subit un conditionnement apprend à réagir à un stimulus conditionnel en effectuant un mouvement donné. Par conditionnement émotionnel, on veut dire que le comportement mis en œuvre dans le conditionnement sera une réaction émotionnelle : une réaction de peur, par exemple. Ces deux types de conditionnement peuvent avoir lieu en même temps. Pour l’illustrer, prenons des expériences effectuées sur des rats (ou d’autres animaux). Dans celles-ci, les rats étaient placés dans une cage, dont le sol était électrifié. Les rats recevaient des chocs électriques bénins de temps à autre. A chaque choc, les rats s’immobilisent par réflexe. Les expériences consistaient à conditionner des flashs lumineux avec la décharge électrique. A la suite de ce conditionnement, les rats s’immobilisent à chaque flash, même si celui-ci n’est pas accompagné ni suivi de décharge électrique, comme prévu. Dans cette expérience, le stimulus inconditionnel est un choc électrique, qui est conditionné aussi bien avec une sensation de peur, ainsi qu’avec une réponse d’évitement du choc électrique.
On peut se demander comment les espèces vertébrées gèrent le conditionnement, et comment le cerveau fait pour former associations et expectations. A ce petit jeu, on trouve évidemment une différence entre le conditionnement moteur, et le conditionnement émotionnel. Mais d’autres formes plus simples de conditionnement sont possible chez les espèces non-vertébrées.
Conditionnement moteur
Le cas le plus simple de conditionnement chez les invertébrés est un exemple qui devrait vous dire quelque chose : l’aplysie ! En effet, le réflexe de vidange du siphon, vu il y a quelques chapitres, peut être conditionné assez simplement : on peut associer le toucher de la queue avec une vidange du siphon. Les expériences faites par Squire et Kandel montrent que le mécanisme utilisé pour expliquer la sensibilisation ressemble fortement à celui qui permet d’expliquer le conditionnement classique. Le neurotransmetteur Glutamate qui est impliqué, en plus de la sérotonine. Quoiqu’il en soit, ces mécanismes vont créer de nouvelles synapses entre le neurone sensoriel et l’interneurone, ces synapses servant d’association entre neurones sensoriels et neurones moteurs/interneurones.
Chez les vertébrés, les mécanismes du conditionnement semble fortement varier suivant les stimulus à associer. Mais une observation semble mettre tout le monde d’accord : les conditionnements ont lieu dans le cerveau. Un animal décérébré ne peut pas apprendre par conditionnement, alors que certains réflexes sont toujours présents. Les expériences sur le sujet font conditionner un flash lumineux à un réflexe de clignement des paupières. Le stimulus inconditionnel utilisé est souvent un petit jet d’air non-douloureux envoyé sur l’œil. Ce conditionnement est particulièrement bien conservé chez presque toutes les espèces de vertébrés. Ces recherches disent qu’un grand nombre de circuits neuronaux sont impliqués dans ce conditionnement. De manière générale, le cervelet semble être l’endroit où se situe ce conditionnement. Par exemple, les patients chez qui le cervelet est endommagé ne peuvent ainsi pas apprendre ce conditionnement.
Conditionnement émotionnel
Pour le conditionnement émotionnel, il semblerait que ces théories à double processus soient vraies chez les vertébrés, et notamment les humains. La prise en charge des émotions comme la peur est en grande partie gérée par l’amygdale cérébrale, une structure neuronale située plus ou moins au centre du cerveau. Les stimulus sensoriels sont envoyés à l’amygdale par deux voies : une voie directe, qui ne fait pas intervenir la conscience, et une voie indirecte consciente, qui passe par le cortex cérébral. En somme, pour la peur, on a bien une voie chargée de la formation d’associations, et une autre chargée de former des prédictions sur la base de connaissances antérieures.
Ce conditionnement émotionnel est purement implicite, et implique une structure cérébrale nommée l’amygdale. Pour le prouver, on peut mentionner une expérience faite par le neurologue Damasio. Celui-ci a pris des patients amnésiques, qui avaient des lésions à l’hippocampe, qui étaient incapables de former des souvenirs ou de mémoriser des faits. Ils étaient notamment incapables de mémoriser les visages, et oublient les personnes qu’ils rencontrent : ils peuvent avoir vu des centaines de fois une personne et avoir longuement parlé avec eux, tout se passe comme s’ils rencontraient un inconnu. L’expérience était très simple. Le patient était ainsi traité durant quelques semaines par deux infirmiers : le premier avait reçu pour consigne d’être légèrement méchant avec le patient, tandis que l’autre devait avoir un comportement agréable. A la fin de la semaine, on montrait une photographie des deux infirmiers au cobaye. Celui-ci avait bien sûr oublié les infirmiers et prétendait le les avoir jamais vus quand on leur présentait la photographie. Mais quand on leur demandait lequel des deux infirmier semblait le plus sympathique, 90 % des cobayes prenaient l’infirmier gentil : on est bien loin des 50 % qu’auraient donné un oubli.
Conditionnement répondant
Le conditionnement répondant (ou pavlovien / classique / associatif / physiologique / de type I) , élaboré par Pavlov, est le processus par lequel le chien acquière des réflexes comportementaux. Un réflexe est une réponse involontaire ou automatique qui échappe à la volonté de l’individu.
Cela peut se traduire par la phrase » Le sujet réagit à la suite de … «
Conditionnement opérant
Le conditionnement opérant (ou skinnérien / instrumental / de type II), élaboré par Skinner, forme une association entre une réponse (un comportement) et un stimulus (une conséquence).
Cela peut se traduire par la phrase » Le sujet agit afin de … «
En clicker training c’est le conditionnement opérant qui est utilisé, le chien recherche le bon comportement pour être récompensé. Ce type de conditionnement est à la base de l’apprentissage via des essais et des erreurs.
Le conditionnement se distingue sous quatre formes.
Conclusion
Lors de ces deux types de renforcement, le chien est soit :
- actif > conditionnement opérant > le chien agit
- passif > conditionnement répondant > le chien répond
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Quand on pense à l’apprentissage, on s’imagine souvent des élèves dans une classe ou un amphithéâtre, livres ouverts sur leurs bureaux, qui écoutent attentivement un professeur à l’avant de la salle. Mais en psychologie, l’apprentissage à un autre sens. Pour les psychologues, l’apprentissage est un changement de comportement à long terme basé sur l’expérience. Il y a deux formes principales d’apprentissage le conditionnement classique, et le conditionnement opérant, ou instrumental. Parlons tout d’abord du conditionnement classique. Dans les années 1890, Ivan Pavlov, un physiologiste russe a mené des expériences célèbres sur les chiens. Il a montré de la nourriture à des chiens en faisant sonner une cloche en même temps. Après quelques temps, les chiens associaient la cloche avec la nourriture. Ils ont appris que lorsqu’ils entendaient la cloche, ils allaient être nourris. À terme, le son de la cloche a suffit à faire saliver les chiens. Ils ont appris à s’attendre à être nourris au son d’une cloche. Dans des conditions normales, un chien salive à la vue et à l’odeur de la nourriture. On appelle la nourriture un stimulus inconditionel, et la salivation la réponse inconditionnelle. Personne n’apprend à un chien à saliver à cause d’un steak. Cependant, lorsqu’on associe un stimulus inconditionnel comme la nourriture avec quelque chose qui était auparavant neutre, comme le son d’une cloche, le stimulus neutre devient un stimulus conditionnel. C’est ainsi que l’on a découvert le conditionnement classique. On voit comment ça marche pour les animaux, mais comment est-ce-que ça marche avec les hommes ? Exactement de la même façon. Supposons qu’un jour vous alliez chez le docteur pour vous faire vacciner. Elle dit, » Ne vous inquiétez pas, ça ne fait pas mal. » et vous fait ensuite la piqûre la plus douloureuse de votre vie. Quelques semaines après, vous allez chez le dentiste pour une visite de contrôle. Il met un miroir dans votre bouche pour examiner vos dents, et dit, » Ne vous inquiétez pas, ça ne fait pas mal. » Même si vous savez que le miroir ne va pas faire mal, vous sautez de votre chaise et sortez de la salle en courant. Quand vous êtes allé vous faire vacciner, les mots » Ça ne fait pas mal » sont devenus un stimulus conditionnel quand ils se sont associés à la douleur de la piqûre, le stimulus inconditionnel, suivi de votre réponse conditionnelle de déguerpir de là. Le conditionnement classique en action. Le conditionnement opérant explique comment des conséquences entraînent des changements de comportement volontaire. Comment est-ce-que ça marche ? Il y deux éléments principaux dans le conditionnement opérant : renforcement et punition. Les renforçateurs font que vous aurez plus tendance à refaire quelque chose, alors que les punitions ont l’effet inverse. Le renforcement et la punition peuvent être positifs ou négatifs, mais ça ne veut pas dire bon ou mauvais. Positif signifie l’ajout d’un stimulus, comme avoir un dessert après avoir fini ses légumes, et négatif la suppression d’un stimulus, comme une soirée sans devoirs parce qu’on a réussi un examen. Regardons un exemple du conditionnement opérant : après un repas en famille, vous débarrassez et faites la vaisselle. Quand vous avez fini, votre mère vous prend dans ses bras et dit, » Merci de m’avoir aidé. » Dans ce cas, la réponse de votre mère est un renforcement positif qui fait que vous aurez tendance à répéter la réponse opérante, qui est de débarrasser et de faire la vaisselle. Le conditionnement opérant est partout dans la vie quotidienne. Il n’y a pas beaucoup de choses que nous faisons qui n’ont pas été influencées à un moment donné par le conditionnement opérant. On retrouve même le conditionnement opérant dans des situations extraordinaires. Des scientifiques ont montré le pouvoir du conditionnement opérant en apprenant à des pigeons à être des amateurs d’art. En utilisant de la nourriture comme renforçateur positif, les scientifiques ont appris aux pigeons à choisir des peintures de Monet plutôt que celles de Picasso. Quand on leur a montré des peintures d’autres artistes, les scientifiques ont remarqué une généralisation du stimulus car les pigeons choisissaient les impressionnistes plutôt que les cubistes. Peut-être qu’un jour ils arriveront à conditionner les pigeons pour qu’ils puissent peindre leurs propres œuvres d’art.
Quel est le conditionnement classique en psychologie ?
Le conditionnement classique est un type d’apprentissage qui a eu une grande influence sur le comportement.Il s’agit en effet d’une approche systématique en psychologie apparue au XIXe siècle qui suppose que de nombreux comportements sont le produit d’une association. Des réflexes produits par une réponse conditionnée à certains stimuli. Cette association est aussi une conséquence de l’histoire de cette personne.
Le physiologiste russe Ivan Pavlov, avec John B. Watson, est le plus grand représentant du conditionnement classique, l’un des processus clés du behaviorisme, avec le conditionnement opérant ou instrumental.
Qu’est ce que c’est le conditionnement classique ?
Le comportementalisme se base sur l’hypothèse que tout apprentissage se fait par le biais d’interactions avec l’environnement, qui façonne le comportement (enseigne). Dans le cadre du conditionnement classique, le processus d’apprentissage se produit donc par l’association d’un stimulus initial (par exemple, l’odeur des aliments) qui provoque une réponse inconditionnée régulière et mesurable (par exemple, la salivation) dans l’organisme, avec un événement neutre (par exemple, un bruit) qui n’a pas provoqué de réponse (salivation) avant le conditionnement.
Après plusieurs présentations consécutives de caractère spatio-temporel, l’événement neutre acquiert les fonctions du stimulus initial, provoquant la même réponse que cela. De cette façon, un bruit pourrait finir par produire de la salivation.
Il est d’autre part important de garder à l’esprit que le conditionnement classique consiste à placer un signal neutre avant un réflexe naturel. Dans l’expérience classique de Pavlov avec des chiens, le signal neutre était le son d’un ton et le réflexe naturel était la salivation en réponse à la nourriture. En associant le stimulus neutre au stimulus environnemental (présentation des aliments), le son du ton (stimulus conditionné) pourrait produire la réponse de salivation.
Comment fonctionne le conditionnement classique : principes de base
Le conditionnement classique consiste à former une association entre deux stimuli qu’entraînent une réponse apprise. Il y a trois phases de base qui apparaissent dans ce processus :
Phase 1 : avant le conditionnement
La première partie du processus de conditionnement classique nécessite un stimulus (nous l’appellerons inconditionné) qui déclenchera automatiquement une réponse. Par exemple, en suivant l’exemple présenté ci-dessus, la salivation en réponse à l’odeur de nourriture est un stimulus naturel.
Au cours de cette phase du processus, le stimulus non conditionné entraînera une réponse non conditionnée. Par exemple, la présentation d’aliments (stimulus non conditionné) déclenche naturellement et automatiquement une réponse de salivation (réponse inconditionnelle).
Il y a aussi un stimulus neutre qui n’a toujours aucun effet. Lorsque ce stimulus neutre correspond au stimulus inconditionnel, c’est alors que l’évocation d’une réponse apparaîtra.
Donc, le stimulus inconditionnel est celui qui déclenche une réponse de manière inconditionnelle, naturelle et automatique. Par exemple, percevoir l’odeur d’un aliment qui plaît beaucoup peut déclencher la faim. Ici, l’odeur de la nourriture est le stimulus inconditionnel.
La réponse non conditionnée est la réponse non apprise qui se produit naturellement en réponse au stimulus non conditionné. C’est-à-dire que la sensation de faim en réponse à l’odeur de nourriture est la réponse inconditionnelle.
Phase 2 : pendant le conditionnement
Au cours de la seconde phase du processus de conditionnement classique, le stimulus précédemment neutre s’associe de manière répétée au stimulus non conditionné. À la suite de cet appariement, une association se forme entre le stimulus précédemment neutre et le stimulus inconditionnel. De cette manière, le stimulus auparavant neutre est appelé stimulus conditionné. Le sujet a maintenant été conditionné pour répondre à ce stimulus.
Le stimulus conditionné, après avoir été associé au stimulus non conditionné, déclenche une réponse conditionnée. Donc, si en même temps que nous sentons un aliment que nous aimons, nous entendons un sifflement, et que cela se produit plusieurs fois, finalement le sifflet provoquera la réponse conditionnée. Dans ce cas, le sifflement est le stimulus conditionné.
Phase 3 : après conditionnement
Une fois que l’association entre le stimulus inconditionné et le stimulus conditionné a été faite, la présentation du stimulus conditionné ne provoquera pas de réponse. Et ce même sans la présentation du stimulus inconditionné.
La réponse résultante est connue sous le nom de réponse conditionnée. La réponse conditionnée est la réponse apprise au stimulus précédemment neutre. Dans l’exemple précédent, la réponse conditionnée serait d’avoir faim en entendant le sifflet.
Principes clés du conditionnement classique
Les comportementalistes ont décrit une série de phénomènes différents associés au conditionnement classique. Certains de ces éléments impliquent l’établissement initial de la réponse, tandis que d’autres décrivent la disparition d’une réponse. Ces éléments sont importants pour comprendre le processus de conditionnement classique.
L’acquisition est la phase initiale d’apprentissage lorsqu’une réponse s’établit et se renforce progressivement. Au cours de la phase d’acquisition du conditionnement classique, un stimulus neutre s’associe de manière répétée à un stimulus non conditionné.
Rappelez-vous que le stimulus non conditionné est quelque chose qui, de manière naturelle et automatique, déclenche une réponse sans aucun apprentissage. Une fois l’association établie, le sujet commence à émettre un comportement en réponse au stimulus précédemment neutre, qui est maintenant connu sous le nom de stimulus conditionné. À ce stade, la réponse a été acquise.
L’extinction se produit lorsque l’apparition d’une réponse conditionnée diminue ou disparaît. Dans le conditionnement classique, cela se produit lorsqu’un stimulus conditionné ne s’associe plus à un stimulus non conditionné.
Cependant, parfois, une réponse apprise peut refaire surface soudainement. Même après une période d’extinction. La récupération spontanée est la réapparition de la réponse conditionnée après une période de repos ou une période de réponse diminuée. Si le stimulus conditionné et le stimulus inconditionné ne sont plus associés, l‘extinction se produira très rapidement après une guérison spontanée.
La généralisation du stimulus est la tendance du stimulus conditionné à évoquer des réponses similaires une fois la réponse conditionnée. Dans la fameuse expérience de Petit Albert, John B. Watson a conditionné un jeune enfant à craindre un rat blanc. L’enfant a démontré une généralisation du stimulus en ayant également peur face à d’autres objets blancs flous.
La discrimination consiste en la capacité à faire la différence entre un stimulus conditionné et d’autres stimuli non associés à un stimulus inconditionnel. Ainsi, lorsque le sujet est capable de distinguer deux stimuli, il ne répond que lorsque le stimulus conditionné est présent.
Les cinq principes clés du conditionnement classique sont l’acquisition. L’extinction. La récupération spontanée.La généralisation du stimulus. Et la discrimination du stimulus.
Conditionnement classique et publicité
Nous pouvons actuellement trouver de nombreux exemples clairs d’application de la théorie du conditionnement classique. L’un d’eux, d’une grande importance, est la publicité. En effet, la publicité utilise le conditionnement classique comme tactique pour obtenir une réponse.
La publicité dans les jeux télévisés est l’un des nombreux exemples. Grâce à l’environnement stimulant et positif d’un jeu télévisé, le spectateur peut effectivement commencer à générer une réponse intéressante à l’annonce en raison de son association avec l’environnement.
Apprentissage du chien par le conditionnement classique
Il est important, pour bien maîtriser les différentes techniques d’apprentissage, de comprendre comment le cerveau du chien fonctionne.
Il existe plusieurs formes d’apprentissage :
- Les apprentissages non associatifs : apprentissage latent, habituation, sensibilisation.
- Les apprentissages associatifs : l’apprentissage par essai erreur, le conditionnement classique et le conditionnement opérant
Les apprentissages associatifs utilisent la mémoire associative du chien : il est capable de lier des évènements et de créer des liens.
Le conditionnement est une technique d’apprentissage qui marque les débuts d’une discipline d’éthologie qui étudie le comportement en interaction avec l’environnement, en utilisant la méthode scientifique, le Behaviorisme (ou comportementalisme, traduit grossièrement, à défaut d’avoir un terme français). Elle a été décrite par Ivan Pavlov, physiologiste à la fin du 19ème, au cours d’une célèbre expérience mettant en scène ses chiens, la cloche de Pavlov.
Pavlov, la cloche et le chien
Le principe du conditionnement classique est d’associer un comportement que le chien produit naturellement (de manière inconditonnelle) à un stimulus neutre, comme un ordre. A terme, le chien produit ce comportement complètement en dehors de son contexte habituel, juste avec le stimulus neutre, dit conditionnel.
Pavlov avait remarqué que ses chiens salivent chaque fois qu’il leur donne de la nourriture. Il utilise alors une cloche, pour produire un son (le stimulus neutre, dit conditionnel) et associer la salivation à ce son. Comme on dévie un comportement inconditionnel vers une réponse conditionnée, il a nommé ce processus le conditonnenement (ou réflexe de Pavlov).
L’enchaînement dans l’expérience de la cloche de Pavlov se fait en trois temps :
- l’opérateur montre de la nourriture (stimulus inconditionnel) au chien. Le chien répond par la salivation (réponse inconditionnelle). Il n’y a pas d’apprentissage, c’est la réponse innée du chien.
- puis l’opérateur fait entendre le tintement d’une cloche au chien (stimulus conditionnel), et lui propose ensuite la nourriture pendant quelques secondes. Le chien salive et l’association se créer.
- enfin, il lui fait entendre le son de la cloche sans lui proposer la nourriture. Le chien répond par la salivation : la réponse est devenue conditionnée.
On constate qu’au bout d’un certain temps, le fait de faire sonner la cloche entraîne directement la salivation, avant même que la nourriture ne soit donné au chien. A terme, on peut même supprimer le stimulus inconditionnel (la nourriture), on obiendra une réponse conditionnée du chien avec la salivation juste avec la cloche.
En pratique : comment utiliser le conditonnement classique dans l’éducation canine ?
Il est facile de créer des associations dont on a besoin avec le chien, car il est très attentif à son environnement et en particlier ses humains, et capables de réaliser de nombreux apprentissages.
Le conditionnement est plus efficace si le stimulus conditionnel (dans ce cas, le tintement de la cloche) précède de quelques secondes le stimulus inconditionnel, à savoir la présentation de la nourriture. C’est très important de maîtriser cet aspect là : la syncronicité est essentielle pour que le chien utilise sa mémoire associative, on observe qu’au bout de quelques secondes à peine, le chien ne fait plus le lien entre deux évènement (et notamment si on veut lier un ordre et un comportement).
Voici un exemple de conditionnement classique : un chien se présente chaque jour avec ponctualité devant son maître aux premiers coups de midi en réclamant son repas : le son du carillon représente le stimulus neutre qui induit le réflexe conditionné, c’est-à-dire la demande de nourriture. Le chien associe alors ce son aux repas ; il peut aussi attendre systématiquement la gamelle à l’endroit où on la pose. Il suffit de quelques expériences (une ou deux) pour fixer dans l’esprit du chien la situation qui lui a fait éprouver du plaisir ou même de la douleur et la réponse conditionnée qui en découle.
La majorité des conditionnements qui vont permettre au chien de réaliser des apprentissages sont des choses dont on ne prend pas toujours conscience justement. Typiquement, dans un environnement humain, un chien qui s’adapte et qui modifie son comportement naturel pour prendre une nouvelle habitude le fait souvent par conditonnement. Par exemple, le chien qui prend la voiture pour partir en promenade systématiquement finira par monter dans la voiture tout seul dès qu’il part en promenade (même quand ce n’est pas nécessaire).
Si une réponse en présence d’un stimulus conditionnel (comme un ordre) est suivi d’un évènement gratifiant, alors on est dans un processus de conditionnement opérant : ce sont la plupart des techniques d’éducation canine, comme le cliker-training par exemple.
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
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Conditionnement classique et conditionnement opérant
Le conditionnement est au centre des théories comportementales. Il existe deux types de conditionnement : le conditionnement classique et le conditionnement opérant.
Le conditionnement classique
Le conditionnement classique (aussi appelé conditionnement répondant) a été introduit par I.Pavlov. Il provient de l’association entre des stimuli (c’est-à-dire des phénomènes issus de l’environnement qui vont stimuler l’organisme) et les réactions automatiques de l’organisme (ce point est important). Pour Pavlov, l’ensemble des comportements complexes pouvaient être réduits à des chaînes de comportements conditionnés.
Voici les différentes étapes du conditionnement:
a)Stimulus neutre et réponse neutre
- Dans un premier temps, nous avons la situation suivante:
SN + SI –> RI
Le stimulus neutre (SN), qui ne déclenche aucune réponse ou une réponse neutre (RN), est associé au stimulus inconditionnel (SI) -survenu au hasard, sans apprentissage – qui déclenche une réponse inconditionnelle (RI) . Elle se manifeste de façon automatique sous forme d’émotion (par exemple, pleurer quand on nous tape sur le pied) ou de réflexe (saliver quand on voit un éclair au chocolat). Le stimulus neutre est également présent (par exemple un bruit de cloche dix secondes avant l’arrivée de l’éclair au chocolat) sans que le sujet ne fasse d’abord de lien entre le SN et le SI.
b) Stimulus conditionnel et réponse conditionnelle
- Après cette première séquence (qui nécessite parfois d’être répétée plusieurs fois), un conditionnement s’est mis en place et l’on peut établir le schéma suivant:
SC –> RC
Le stimulus conditionnel (SC) qui est à l’origine le stimulus neutre (SN), déclenche la même réponse que le stimulus inconditionnel (maintenant, quand j’entends un bruit de cloche, je salive car je pense à l’éclair au chocolat que j’associe, par habitude, au bruit de la cloche). On parle alors de réponse conditionnelle (RC) pour décrire cette réponse associée à un stimulus conditionnel.
Le célèbre » chien de Pavlov » a été l’un des premiers participant canin aux expériences sur le stimulus conditionnel. Pavlol, scientifique du début du XXe siècle, effectuait des recherches sur la salivation des chiens. Il remarqua qu’un chien qui revenait dans le laboratoire de recherches après plusieurs fois, se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse. Le chien salivait à voir simplement la pièce ou le plat dans lequel on mettait la nourriture. Pavlov donna à ce phénomène le nom de réflexe conditionnel.
Par la suite, Pavlov présenta de la nourriture à un autre chien. Pour reprendre les termes précédents, le SI était la nourriture qui provoquait toujours la salivation du chien (RI). Mais cette fois, le chercheur commença à faire sonner une cloche (SN) chaque fois qu’il se préparait à lui servir son repas. Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RC) dès qu’il entendait la cloche (SC) et ce, même s’il ne lui apportait pas la nourriture.
Plus tard, Pavlov complexifia encore son expérience et son chien finit par être vraiment trop stressé et plus très opérationnel (mais c’est une autre histoire).
Définition du conditionnement opérant
Quelques dizaines d’années après, le concept de conditionnement fut modifié par Skinner qui inventa la notion de conditionnement opérant par opposition au conditionnement classique de type pavlovien, que nous venons de décrire. La différence tient dans ce que le conditionnement n’est plus lié chez Skinner à des réponses réflexes de l’organisme mais à l’influence de l’environnement, qui renforce positivement ou négativement le conditionnement. Par exemple, si un rat découvre, par hasard, qu’en actionnant un levier il obtient de la nourriture, il cherchera à actionner à nouveau le levier (et finira obèse mais je sens que je m’égare). Cette nouvelle description du conditionnement, plus subtile, constitue un modèle de description des apprentissages.
Le conditionnement opérant et la boite de Skinner
La boite de Skinner, dont une version légèrement modifiée est décrite dans la vidéo ci-dessous, permet de mettre en évidence le conditionnement opérant. Je vous incite d’ailleurs fortement à la visionner car elle permet de bien comprendre la spécificité du conditionnement opérant. L’expérimentateur va apprendre au rat différentes tâches: D’abord (1) appuyer un levier pour avoir de la nourriture. Puis (2) pousser une manette et appuyer sur un levier. Enfin (3), mettre une bille dans un cercle, pousser la manette et appuyer sur le levier.
L’expérience des chiens de Pavlov: présentation par » Le coup de Phil’ «
Le youtuber Cyrus North a réalisé une présentation des expériences de Pavlov sur ses chiens. Il expose plus généralement les théories sur le conditionnement.
Le style est très rapide et nerveux et plaira d’abord aux étudiants mais le résultat final est bien fichu et expose bien les mécanismes du conditionnement.
Retour au dossier sur le comportementalisme
Article réalisé par Vincent Joly
Psychologue à Paris XX
Conditionnement classique et conditionnement opérant
Par temps clair
Dominant la psychologie du début des années 1910 jusqu’au début des années 80, le béhaviorisme propose une conception de l’apprentissage qui englobe tous les organismes vivants. Les sciences cognitives ont depuis pris le relais depuis comme paradigme dominant.
Cependant, certains concepts propres au béhaviorisme, comme le renforcement, irriguent encore, dans leurs développements ultérieurs, d’autres approches comme celles de l’analyse appliquée du comportement ou du soutien au comportement positif.
(photographie : Paloma Dooley)
Un premier passage en revue de certains concepts liés au conditionnement classique avant un article ultérieur sur le conditionnement opérant.
Le béhaviorisme classique
John B. Watson (1878 -1958) est reconnu comme le fondateur du béhaviorisme, qu’il définissait comme une science objective fondée exclusivement sur l’étude empirique du comportement.
Le béhaviorisme émerge à l’origine comme une réaction à une psychologie trop introspective (dont la psychanalyse est une des formes) dont les dispositifs expérimentaux ne permettent pas de reproduire les résultats de la recherche ni de les vérifier.
Watson défend un béhaviorisme classique de type stimulus-réponse (S-R). Il prend en compte des manifestations visibles, observables et en principe mesurables d’un organisme vivant par opposition à des manifestations invisibles comme l’esprit ou la conscience, ou à des mécanismes cachés comme la compréhension ou la motivation, qui selon Watson n’existent tout simplement pas et n’ont donc aucun intérêt scientifique.
Watson soutient qu’il est parfaitement possible de constituer une psychologie indépendante de toute considération neurophysiologique.
Watson ne reconnaît pas non plus de frontière entre l’humain et l’animal. Les raffinements et la complexité du comportement humain s’inscrivent comme une partie d’un tout décrit par le béhaviorisme.
La nature humaine est vue comme passive et plastique : elle s’adapte aux contraintes environnementales que le milieu extérieur exerce sur elle. Elle est conditionnée par l’expérience, la répétition et l’habitude.
Le béhaviorisme classique s’intéresse à tout ce qui entre dans la boîte noire que constitue le système nerveux et à tout ce qui en sort, sans se soucier de ce qui se passe à l’intérieur.
Le conditionnement classique et le conditionnement opérant sont deux formes particulières d’apprentissage successivement décrites par le béhaviorisme. L’habituation est une troisième forme basique voisine de ces conditionnements. Chacun de ces types représente une façon différente dont les organismes acquièrent et utilisent des informations relatives à leur environnement.
La conditionnement classique ou opérant et l’habituation correspondent à la définition de l’apprentissage comme étant :
- Un changement du comportement : visible ou potentiel car tout ce qui est appris ne se traduit pas forcément dans le comportement. Il y a une distinction importante entre la performance (ce que l’animal ou l’humain fait) et l’apprentissage (ce que l’animal ou l’humain sait)
- Relativement constant : ce qui est appris peut s’amenuiser et s’oublier peu à peu s’il n’est pas rappelé
- Fondé sur l’expérience : la répétition permet la mise en place d’une acquisition si les capacités le permettent.
Le conditionnement classique
Ivan Pavlov (1849-1936), un physiologiste russe développe sa théorie du conditionnement autour de la notion de réflexe :
Un réflexe inné est une réponse non apprise, suscitée automatiquement par des stimuli spécifiques et présentant une pertinence sur le plan biologique pour un organisme donné.
Le conditionnement classique correspond à la situation ou un organisme apprend à produire une réponse physiologique lorsqu’un événement environnemental est associé à un autre. Il décrit le fait qu’un organisme acquiert une nouvelle association entre deux stimuli, un stimulus qui auparavant ne suscitait pas la réponse et un qui naturellement la suscitait.
Processus du conditionnement classique mis en évidence par Pavlov
(source : ©howstuffworks.com)
Étape 1 : Pavlov présente de la nourriture au chien et constate que cette nourriture fait baver le chien lorsqu’il a faim, ce qui correspond à un réflexe.
Il s’agit d’une réponse physiologique, d’un réflexe automatique déclenché par un stimulus inconditionnel (SI).
Le stimulus inconditionnel (SI) déclenche automatiquement le comportement réflexe. Le comportement déclenché par le stimulus inconditionnel est appelé réponse inconditionnelle (RI).
Le réflexe inconditionnel (RI) renvoie à la réaction suscitée automatiquement chez un organisme par un stimulus inconditionnel. Ces manifestations sont des réponses physiologiques spontanées qui s’avèrent biologiquement importantes.
Étape 2 : S’il fait entendre un son de cloche au chien et remarque qu’il ne se passe rien, celui-ci ne salive pas.
L’absence de réponse correspond à un stimulus neutre (SN).
Étape 3 : Ensuite, à de nombreuse reprises (phase de conditionnement) il apporte la nourriture (stimulus inconditionnel) en faisant en même temps sonner une cloche (on parle alors de stimulus conditionnel) et constate la salivation du chien.
Il y a association entre un stimulus inconditionnel (SI) et un stimulus neutre (SN) qui va se transformer en stimulus conditionnel (SC).
Étape 4 : Après le conditionnement, il constate que le seul son de cloche (stimulus conditionnel) entraîne une salivation de l’animal (réponse conditionnelle). Il y a donc bien eu un conditionnement, un apprentissage du son de la cloche que le chien associe à la nourriture.
Le réflexe conditionnel (RC) est une réponse à un stimulus habituellement neutre mais qui à la suite d’un épisode de conditionnement qui représente un apprentissage, provoque une réponse conditionnée équivalente à celle du réflexe inconditionnel.
Le conditionnement classique est donc un procédé au cours duquel on associe un stimulus neutre à un stimulus inconditionnel jusqu’à ce que le premier, utilisé seul, provoque la même réaction.
Acquisition
La nature fournit les connections SI-RI mais l’apprentissage produit par le conditionnement classique crée la connexion SC-RC.
Le stimulus conditionnel acquiert le pouvoir d’influencer le comportement qui était initialement limité au stimulus conditionnel.
La création par apprentissage d’une connexion SC-RC correspond à une acquisition. Le lien apparaît et s’intensifie au fur et à mesure des essais répétés.
Le conditionnement classique est généralement plus efficace lorsque le stimulus conditionnel (SC) précède le stimulus inconditionnel (SI) avec un court intervalle entre les deux. On parle de conditionnement retardé.
On explique cette efficacité car le stimulus conditionnel dans ce cas ne prédit pas le début du stimulus inconditionnel. Il n’a pas de valeur en termes de prédictibilité ou de contingence.
Le conditionnement est généralement pauvre avec une procédure simultanée et très pauvre avec une procédure rétroactive ou le stimulus inconditionnel précède le stimulus conditionnel qui se présente une fois le premier disparu.
Extinction
Lorsque le stimulus conditionnel ne prédit plus le stimulus inconditionnel, la réponse conditionnée, qui n’est plus entretenue, va avec le temps, s’amenuiser jusqu’à disparaître.
C’est à dire que si on actionne la cloche sans apporter de nourriture au chien, rapidement il cessera de saliver.
Ce procédé correspond à l’extinction. La réponse conditionnelle (RC) peut ainsi diminuer et disparaître lorsque le stimulus conditionnel (SC) est présenté trop souvent sans le stimulus inconditionnel (SI).
Les réponses conditionnelles ne sont donc pas nécessairement un aspect permanent du répertoire comportemental de l’organisme.
Restauration spontanée
Cependant, la réponse conditionnée réapparaître sous forme affaiblie lorsque le stimulus conditionnel sera présenté seul à nouveau après l’extinction.
Lorsqu’il y a eu extinction si après quelque temps on utilise à nouveau la cloche, le chien salivera faiblement mais salivera quand même.
Lorsque l’association initiale est reprise, après extinction, la réponse conditionnée devient rapidement plus forte.
Ce ré-apprentissage montre l’existence d’une sauvegarde. L’extinction ne fait qu’affaiblir la performance, elle n’a pas effacé l’apprentissage initial.
Généralisation
De manière générale, une fois qu’une réponse conditionné est liée à un stimulus conditionnel, d’autres stimuli proches de celui-ci peuvent également déclencher la réponse.
Par exemple, un enfant qui a été mordu par un gros chien va probablement ressentir de la peur également face à un chien plus petit.
La réponse conditionnelle (RC) est non seulement obtenue avec un stimulus précis, mais avec des éléments qui ont une certaine ressemblance avec ce stimulus conditionnel (SC). Plus le nouveau stimulus est proche du stimulus conditionnel initial, plus forte sera la réponse.
Discrimination
La réponse conditionnelle (RC) est obtenue dans une situation avec des stimuli bien spécifiques et ne l’est pas dans d’autres semblables car elle peut devenir sinon contre-productive et épuiser l’organisme, par exemple s’il s’agit de fuir et qu’il fuit à même dans des situations anodines.
La discrimination d’un stimulus est le processus au cours duquel un organisme apprend à répondre différemment à des stimuli qui se distinguent du stimulus conditionnel.
Pour qu’un organisme vive de façon optimale dans un environnement, les processus de généralisation et de discrimination doivent s’équilibrer. Le conditionnement classique offre un mécanisme qui permet aux créatures de réagir efficacement à la structure de leur environnement.
L’importance de la contingence
Depuis Pavlov, d’autres recherches ont affiné ses résultats : il a été établi qu’en plus d’être contigu, proche dans le temps du stimulus inconditionnel, le stimulus conditionnel doit aussi annoncer de façon fiable l’arrivée du stimulus inconditionnel afin que le conditionnement classique puisse se faire.
L’importance du caractère informatif
D’autre recherches ont également montré que si l’on accompagne le stimulus conditionnel d’un autre stimulus neutre en parallèle à celui-ci, l’apprentissage ne se fait pas car le nouveau stimulus n’apporte pas d’information supplémentaire. Le conditionnement ne se fait que dans la mesure où le stimulus conditionnel apporte une information utile.
Cette information doit être saillante et perceptible. Plus un stimulus est intense, et plus il contraste avec les autres stimulus et plus facilement il sera remarqué.
Pour générer un bon conditionnement, il faut présenter un stimulus fort et inédit dans une situation familière, soit un stimulus fort et familier dans un contexte inédit.
Un stimulus neutre ne deviendra un stimulus conditionnel efficace que s’il est à la fois convenablement valeur de prédiction et d’information.
Applications
Le conditionnement classique se retrouve beaucoup dans les situations de dégoût alimentaire ou de peur liée au danger et sa réponse l’emporte sur le fait de savoir consciemment que le stimulus ne présente pas de réel danger.
Les réponses du conditionnement classique ne sont pas construites sur une pensée consciente et elles sont difficiles à éliminer par un raisonnement conscient. Leur extinction pour tout ce qui est liée à la peur n’est pas aisée.
Ainsi, un seul événement traumatisant peut conditionner à répondre par de fortes réactions physiques, émotionnelles et cognitives peut-être toute la vie durant.
Les réponses positives liées à la joue à l’excitation s’expliquent aussi par un conditionnement classique et cette approche est surexploitée dans le domaine publicitaire. Le but est d’associer un produit (stimulus neutre) à un stimulus inconditionnel dans le secret espoir de le rendre conditionnel.
Bibliographie
Gerrig & Zimbardo. Psychologie 18ème édition. Pearson. 2013, p 134-145
Jean-François Desbiens, Le béhaviorisme et l’approche scientifique de l’enseignement, in Clermont Gauthier & Maurice Tardif, La Pédagogie (4ème Edition), Chenelière Education, 2017, pp 195-199
Qu’est-ce que le conditionnement répondant?
Le conditionnement répondant est l’apprentissage se faisant par une association répétitive entre un stimulus neutre (SN) et un stimulus inconditionnel (SI).
Tout débute par une réponse innée, pratiquement comme un réflexe et provoquée par l’environnement. Nous appelons cet environnement le stimulus inconditionnel; il est inévitable et provoque une réponse inconditionnelle (RI), soit un réflexe ou une action automatique.
SI –> RI
Par exemple, lorsqu’une personne a froid, elle frissonne. Ici, le stimulus inconditionnel serait le froid et la réponse inconditionnelle serait le frisson.
L’apprentissage
Un individu qui change de comportement a fait une association de deux stimulus. Lorsqu’un stimulus neutre, c’est-à-dire qui ne provoque aucune réaction automatique, est associé à un stimulus inconditionnel, un apprentissage est créé.
Voici quelques exemples de stimulus neutres :
- Voir quelqu’un se gratter
- Entendre quelqu’un marcher
- Regarder un film
- Voir quelqu’un danser
Pour que l’on puisse observer un apprentissage, il faut absolument que le stimulus neutre ait été associé à un stimulus inconditionnel, que les deux stimuli soient dans le même environnement et que l’association se fasse à l’intérieur d’un certain laps de temps.
Ici nous pourrions associer le fait de voir de la neige avec la sensation du froid. Chaque fois qu’une personne voit de la neige, elle a froid. Plus l’association sera répétée, plus l’apprentissage s’établira. Ainsi, lorsque que cette personne verra de la neige, elle frissonnera.
SN + SI –> RI
l’association neige + froid provoque les frissons
SN –> RI
(Le stimulus neutre provoque la réponse inconditionnelle)
Neige –> frissons
Conditionnement d’ordre supérieure
Après l’apprentissage et donc, l’association, le stimulus neutre devient le stimulus conditionnel et la réponse inconditionnelle devient la réponse conditionnelle. Cette opération est appelée « Conditionnement d’ordre supérieure ».
SN –> RI = SC –> RC
Ivan Pavlov : Les chiens de Pavlov.
Conditionnement opérant (Skinner) – Enseignement programmé
1 Conditionnement opérant
La contribution théorique majeure de B.F. Skinner (1904-1990) à la psychologie est le concept de conditionnement opérant, qu’il distingue du conditionnement classique pavlovien ou conditionnement répondant (terme qu’il invente lui-même). Une classe de comportement constitue un opérant si la probabilité d’apparition de ces réponses est modulable par la manipulation des contingences de renforcement. En clair, on dira qu’une action est conditionnée de manière opérante quand sa fréquence augmente dans le comportement d’un organisme du fait de ses conséquences positives pour l’organisme. Dans le conditionnement classique un stimulus entraîne une réponse, dans le conditionnement opérant, on renforce une réponse par la manipulation des contingences.
2 Reforcement et punition
L’apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Ces termes doivent être pris dans le sens précis du conditionnement opérant :
- Renforcement : Conséquence d’un comportement qui rend plus probable que le comportement soit reproduit de nouveau.
- Punition : Conséquence d’un comportement qui rend moins probable que le comportement soit reproduit de nouveau.
Un renforcement ou une punition peut être soit :
- Positif : Par l’ajout d’un stimulus agissant sur l’organisme.
- Négatif : Par le retrait d’un stimulus agissant sur l’organisme.
3 Les différents types de conditionnement opérant
Ainsi, il existe 4 types de conditionnement opérant :
- Renforcement positif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à augmenter suite à l’ajout d’un stimulus appétitif contingent à la réponse. Ex: Ajout d’une récompense, félicitations…
- Renforcement négatif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à augmenter suite au retrait d’un stimulus aversif contingent à la réponse. Ex: Retrait d’une obligation, d’une douleur…
- Punition positive : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à diminuer suite à l’ajout d’un stimulus aversif ou conséquence aversive contingente au comportement cible. Ex: Ajout d’une obligation, d’une douleur…
- Punition négative : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d’apparition d’un comportement tend à diminuer suite au retrait d’un stimulus appétitif. Ex: Retrait d’un privilège, d’un droit…
4 Les renforçateurs
Il existe 2 sortes de renforçateurs (éléments de renforcement) :
- Renforçateur primaire : Le renforçateur répond directement à un besoin essentiel de l’individu. Ex: Nourriture… On peut le comparer au stimulus inconditionnel de Pavlov (même si, là, il a un rôle a posteriori
- Renforçateur secondaire : Le renforçateur est un renforçateur par un certain apprentissage fait au préalable. Ex: Jouet, argent…
4.1 Schéma du conditionnement opérant
5 Expérience
Le paradigme expérimental du conditionnement opérant est le suivant : Un animal affamé est placé dans un cage pourvue de deux mécanismes : un dispositif réponse pouvant être actionné par l’animal et un réceptacle destinée à recevoir une quantité déterminée de nourriture ou de liquide. Sur la base des réponses d’exploration du milieu présentées par l’animal, l’expérimentateur amène progressivement une unité de comportement sous le contrôle du renforcement. En d’autres termes, la réponse choisie par , l’expérimentateur, actionner le dispositif réponse, est suivi de l’octroi d’un peu de nourriture. Comme chez Thorndike, le hasard est un élément déterminant de la résolution de problème. En effet, le dispositif est actionné par hasard par l’animal. On verra ensuite l’animal répéter la réponse dont la probabilité d’apparition atteindra un niveau stable aussi longtemps qu’elle sera suivie d’un renforcement. L’unité de comportement ainsi installée, ou réponse opérante, est fonctionnellement reliée à ses conséquences, ou renforcement. Dans le paradigme expérimental du conditionnement opérant, il n’existe aucune relation de cause à effet entre la réponse et le renforcement avant le conditionnement, contrairement au conditionnement pavlovien. En effet, dans les expériences de Pavlov, stimulus inconditonnel (nourriture) et réponse inconditionnelle (salivation) sont liés avant le conditionnement. Ce n’est que par la suite qu’un lien artificiel va être créé en superposant un stimulus neutre au stimulus inconditionnel. En outre, dans le conditionnement pavlovien, l’organisme subit la réponse. Dans le conditionnement skinnerien, il agit sur son milieu, et obtient son renforcement grâce à son action. En d’autre termes une réponse de type classique ou pavlovien est contrôlée par les événements qui la précèdent ; une réponse de type opérant est contrôlée par ses conséquences.
vidéo de l’expérience de skinner
6 Et l’être humain ?
La théorie du conditionnement opérant de Skinner nous permet d’établir un lien direct entre béhaviorisme et pédagogie. Les autres théoriciens (Pavlov, Watson) s’étaient intéressés jusque-là aux mécanismes d’apprentissages, tant humains qu’animaux, mais n’en avaient pas tiré d’application concrète à destination de l’enseignement. Skinner, nous le verrons, tirera des applications pédagogiques de ses théories. Mais commençons d’abord par examiner ce que signifie l’apprentissage pour ce dernier.
Pour Skinner, l’efficacité de l’apprentissage est liée à six principes :
- le principe de la participation active : le sujet doit construire sa réponse et non la choisir ;
- le principe des petites étapes : il faut fragmenter la difficulté pour que même les plus faibles puissent répondre ;
- le principe de progression graduée ;
- le principe de l’allure personnelle : chacun doit pouvoir avancer à son rythme ;
- le principe des réponses correctes : trop d’échecs découragent les élèves, il faut les guider.
7 L’enseignement programmé
Skinner critique l’enseignement classique. Ses travaux en psychologie du comportement soulèvent l’importance d’un renforcement pour l’apprentissage. Pour lui, ce renforcement est fondamental et doit être immédiat, or, dans les classes habituelles, le délai est très long, trop long. De plus, pour lui, le renforcement ne s’intègre pas dans une suite logique d’activités qui permettrait à l’élève d’apprendre un comportement complexe. Enfin, les renforcements sont trop rares, ceci étant lié essentiellement au fait que de nombreux élèves dépendent d’un même enseignant. Il propose donc de réformer cette école, en partant des résultats du conditionnement opérant, en tant que théorie du contrôle des mécanismes d’apprentissage. Il envisage ainsi la création d’une technologie scientifique de l’enseignement qui utilise l’enseignement programmé, susceptible d’être dispensé par une machine à enseigner. La machine à enseigner de Skinner est une boîte parallélépipédique dans laquelle se trouve un rouleau de papier. L’élève commande le déroulement de la bande par la molette se trouvant sur le devant. Les questions apparaissent ainsi une par une ouverture dans la fenêtre. L’élève inscrit sa réponse sur un espace blanc réservé à cet effet, puis tourne la molette. Ceci lui permet de voir la réponse. Il compare ainsi son résultat à la réponse fournie et, si elle est juste, il actionne un levier qui, par perforation de la feuille de programmation, enregistre les bonnes réponses. Puis, il passe à la question suivante. Dans la machine de Skinner, l’enseignement est apporté par la correction immédiate. Mais il s’agit avant tout de machines d’auto-évaluation et non de support de connaissances au sens où nous l’entendons habituellement. La machine propose en outre un enseignement linéaire, en aucun cas la réponse de l’élève ne peut influencer le choix de la question suivante. Pour Skinner (1968), » l’élève doit composer lui-même sa réponse, plutôt que de la choisir parmi plusieurs possibilités, comme c’est le cas dans les dispositifs à choix multiples « . En effet, il pense que le Q.C.M entraîne des erreurs que l’élève n’aurait jamais commises sans cette suggestion. De plus, dans la machine de Skinner c’est l’élève qui s’auto-corrige en comparant sa réponse à celle du programme. Enfin, dans ces machines, bien que Skinner prône le renforcement, il juge qu’un renforcement extérieur n’est pas nécessaire car les renforcements intrinsèques de la réussite et du progrès sont suffisants et inépuisables.
Vidéo sur la machine à apprendre