Table des matières
- Payer ou euthanasier ?
- Les 20 aliments les plus toxiques pour les chiens et les chats
- 1. Les médicaments humains
- 2. Les produits ménagers et pesticides toxiques
- 3. Les méthylxanthines
- 4. Le xylitol
- 5. Les organosulfoxydes
- 6. L’Aloe Vera
- 7. Les plantes du jardin
- 8. Les alcools
- 9. La nicotine et le tabac
- 10. Les phtalates
- Chiens et chats : attention aux aliments toxiques
- Mettre à mort sans souffrances – connaissances requises
- Quels sont les principaux dangers pour mon chat?
- Votre domicile contient des dizaines de produits dangereux pour votre animal
- Les médicaments toxiques ou dangereux
- Les produits d’entretien
- Les dangers de l’extérieur
- Que faire en cas d’urgence ?
Payer ou euthanasier ?
Pas de honte
La clinique de Michel Gosselin traite 25 000 cas par an, dont plusieurs euthanasies pour des propriétaires qui refusent, dans ces circonstances, d’aller voir leur vétérinaire habituel.
« Certains ont honte, d’autres ont peur de la réaction de leur vétérinaire. Ils ne devraient pas. Offrir une mort digne n’est pas cruel. Ce qui l’est, c’est de laisser souffrir son animal », dit-il.
ce qu’ils ont dit
Notre sondage maison a donné lieu à plusieurs témoignages émouvants, utiles ou distrayants. En voici quelques-uns. Payer une fois, pas deux
J’ai payé 1000 $ pour mon chihuahua qui avait une déformation cervicale. Quelques mois plus tard, il se brise la patte. Ça m’aurait coûté 2000 $ et le résultat n’était pas certain. J’ai donc investi dans l’euthanasie.
— Kassandra sans-cœur
Je suis une sans-cœur. Je n’investirais pas plus de 200 $ pour un chat. Nous en sommes à notre cinquième chat en 10 ans et mes enfants ne se sont pas ennuyés longtemps dès qu’on en a acheté un autre.
— Sophie Grosses mensualités
Je paie 168 $ par mois pour les allergies de mon carlin. Mon chien me coûte le prix d’un méchant beau voyage, mais il m’apporte beaucoup dans ma vie. Plus que plusieurs de mes amis.
— Julie bigger is better
J’investirais un maximum de 700 $ pour un chien, 500 $ pour un chat et 3,99 $ pour un hamster.
— Éric généreuse, mais pas folle
En haut de 2000 $, ça commence à faire cher. Mais tout dépend de l’âge qu’aurait mon chat, et surtout des chances de réussite du traitement.
— Marie Plus c’est vieux,
moins c’est cher
Le montant que je serais prêt à payer baisse selon les années qu’il lui reste à vivre. Un genre d’amortissement sur l’âge de mon chien.
— Éric Un débat animé
Ta question a provoqué toute une discussion chez nous! Finalement, la famille s’est entendue sur un maximum de 2000 $, si les pronostics de réhabilitation sont bons.
— Catherine entre chien et chat
Je pourrais euthanasier mon chat moi-même et l’enterrer dans le jardin du voisin. Mais pour ce qui est du chien, je serais prêt à dépenser des milliers de dollars.
— Stéphane
Vous l’adorez, votre minou! Il est sage et fin et ne ferait pas de mal à une mouche, encore moins à un jardin. Mais le @*&#! chat du voisin aime bien votre jardin et l’utilise comme litière. Et votre autre voisin nourrit les félins errants et les attire par dizaines dans le voisinage. Que faire alors?
Heureusement, il y a plusieurs trucs que vous pouvez utiliser pour éloigner les chats d’un jardin. En voici plusieurs.
- Tenez l’emplacement très humide par des arrosages répétés: les chats détestent avoir les pattes humides.
- Mettez un grillage à poule sur le sol. Les chats ne pourront plus gratter le sol… mais les plantes peuvent pousser à travers le grillage.
- Les paillis plutôt rugueux ou même piquants, comme les paillis d’écorce, des cocottes de conifère brisées, des branches d’épinette, des retailles de rosier, des pierres, etc. tiendront aussi les chats au loin.
- Déposez des poils de chien sur l’emplacement (minou en sera très choqué). Si vous n’avez pas de pitou, demandez du poil dans un salon de toilettage.
- Appliquez des pelures d’agrumes au sol. Les minous n’aiment pas leur odeur.
- Piquez des bâtonnets à café, des brochettes de bambou ou des fourchettes de plastique (dents vers le haut) au 20 cm environ dans le sol de sa litière préférée. Il ne pourrait pas négocier une telle barrière.
Le coléus canin (Plectranthus caninus) n’éloignera pas les chats.
- Certaines plantes ont la réputation de repousser les chats. C’est notamment le cas de la rue (Ruta graveolens), la lavande (Lavandula spp.), la menthe pouliot (Mentha pulegium), l’absinthe (Artemisia absinthium), le thym citronné (Thymus x citriodorus), la mélisse (Melissa officinalis) et le coléus canin (Coleus canina, maintenant Plectranthus canina, vendu sous les noms comme Scaredy Cat™, Piss-off Plant™, Dog’s Gone™ ou Bunnies Gone™. Par contre, certains chats semblent indifférents aux odeurs et ne se laisseront pas déranger par les plantes répulsives. J’ai personnellement essayer le coléus canin sans le moindre succès.
- Utilisez un répulsif commercial, ce qui peut être de l’urine de coyote ou d’un autre prédateur, des œufs pourris ou un mélange de différents produits. On peut les vaporiser sur le sol ou sur des plantes ou structures environnantes. Il faut répéter la pulvérisation à une certaine fréquence qui varie selon le produit (lisez le mode d’emploi) et après chaque pluie. Il faut parfois essayer plusieurs répulsifs avant d’en trouver un qui fonctionne bien.
- Clôturez le jardin. C’est une solution coûteuse, mais pour protéger tout un jardin, parfois presque nécessaire. La clôture devrait être grillagée et mesurer aux moins 2 m de hauteur, en plus d’être enterrée à la base (les chats n’hésiteront pas à creuser pour avoir accès à leur jardin préféré). Utilisez des supports de métal ou tout autre matériau sauf tel bois (sur lesquels un chat bien déterminé peut monter). Une clôture électrifiée est une autre possibilité.
- Installez un dispositif à ultrasons. Habituellement, cela fonctionne au début et certains chats abandonneront complètement le secteur, mais la plupart des félins finiront par s’y habituer assez rapidement.
L’arroseur Scarecrow de Contech est conçu pour repousser les animaux.
- Utilisez un arroseur muni d’un détecteur de mouvement. Vous le branchez à un boyau d’arrosage et vous le dirigez sur la partie du jardin en question. La prochaine fois que le chat passera, il se fera arroser. C’est une expérience inoubliable (pour lui) et totalement efficace, mais l’appareil est coûteux (environ 60$ chez Canadian Tire).
Méthodes à éviter
Les boules à mites n’ont pas leur place dans le jardin.
Parmi des méthodes pour éloigner les chats du jardin qui sont déconseillées, il y a l’application de boules à mites, car elles contiennent de la naphtaline, un produit toxique. Certains chats, loin d’être repoussés, les croquent et se rendent malades. Certains en meurent. Aussi, les enfants risquent de les prendre pour des bonbons.
C’est la même chose pour les feuilles d’assouplissant, parfois recommandées pour éloigner les chats. Certains chats les mâchouillent ou jouent avec et se rendent malades.
Un autre produit qui est sensé repousser les chats, mais qui peut les empoisonner est l’ammoniaque. De toute façon, plusieurs chats sont attirés par l’ammoniaque plutôt que repoussés.
Saupoudrer de la poivre de cayenne au sol dans un effort pour éloigner les chats est non seulement inefficace (les chats ne sentent pas la poivre et ne découvre sa présence qu’après avoir été dans le jardin), c’est carrément méchant. Quand le chat remarque ce produit sur ses pattes, il se lèche et souffre alors le martyr. La souffrance est pire encore s’il en met dans les yeux. Combien de chats finissent à la vétérinaire suite à suite d’un contact avec ce produit?
Enfin, parfois on entend dire qu’une application de marc de café au sol éloignera les chats, mais en fait la plupart des chats sont indifférents au marc de café alors qu’il attire carrément d’autres au jardin. La place du marc de café est dans le composteur, tout simplement.
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Les 20 aliments les plus toxiques pour les chiens et les chats
1. Les médicaments humains
La première cause d’empoisonnement du chien et du chat recensée par les études de morbidité et de mortalité des vétérinaires reste la négligence humaine. En tête des substances laissées à portée de gueule : les médicaments.
Parmi les médicaments les plus dangereux pour le chien et le chat : le paracétamol, l’aspirine et l’ibuprofène. Autant dire ceux qui se trouvent dans toutes les armoires à pharmacie ! Le paracétamol n’est pas dégradable par le foie du chien et du chat par absence du cytochrome nécessaire à sa fraction (une enzyme). Il s’accumule donc dans le foie et le sang, jusqu’à l’intoxication. De même, l’ibuprofène et l’aspirine ne sont pas non plus dégradables, mais font risquer en outre des hémorragies par leur action inhibitrice de l’agrégation des plaquettes.
Comme pour les enfants, rangez vos médicaments dans une armoire en hauteur, et qui se ferme si possible à clé.
2. Les produits ménagers et pesticides toxiques
Encore un empoisonnement courant des chiens et chats, et qui est facilement évitable. Certains produits d’usage courant attirent notamment les chiens par leur goût sucré : produits contre les limaces, anti-fourmis, liquide vaisselle avec arômes artificiels, etc
De plus, attention aux insecticides : anti-puces, anti-tiques et anti-moustiques ! S’ils sont normalement étudiés pour l’application sur animal vivant, il est fortement contre-indiqué d’en cumuler plusieurs. La surdose de pesticide est vite arrivée !
De même, n’utilisez jamais un insecticide pour chien sur un chat ! Certains pesticides pour chiens comportent des permethrines, mortelles lorsqu’appliquées sur le chat. 20% des chats exposés aux perméthrines n’en réchappent pas, et les convulsions consécutives à la destruction de leurs nerfs laissent des séquelles chez nombre de survivants.
Gardez donc aussi tous ces produits loin de vos animaux, bien à l’abri.
3. Les méthylxanthines
Le poison le plus létal pour les chiens et chats est un délice pour nombre d’entre nous. Les méthylxanthines regroupent entre autres la théobromine, la théine, la caféine et la théophylline. Bref, les substances actives que l’on retrouve dans le chocolat, le thé, le café et le cacao. Mais les chiens et chats n’en mangeraient pas spontanément s’ils n’étaient pas aussi sucrés : l’appétence gustative des chats et chiens pour les glucides les trompe quant au fait que ces substances sont toxiques.
Tout comme pour le paracétamol, les méthylxanthines s’accumulent dans le foie, avec une dégradation bien plus lente que chez l’humain. Cette dégradation conduit le foie à déborder de toxines, ce qui influe sur le rythme cardiaque et conduit à l’arythmie, à la tachycardie et aux palpitations.
Le placard en hauteur est une bonne solution. Le chocolat noir, le café et le thé nature sont quant à eux trop amers pour attirer naturellement un carnivore : manger vous-même moins sucré peut donc sauver votre chien ou votre chat !
4. Le xylitol
Utilisé en tant qu’édulcorant, le xylitol est l’un des poisons pour chiens et chats les plus méconnus. Il provient de l’écorce de bouleau, tout aussi toxique au naturel pour les canidés. Nombre de produits du quotidien en contiennent pour ses qualités de faux-sucre : chewing-gums, bonbons, dentifrice, bains de bouche, etc
Le xylitol est surtout toxique pour le chien. Il est assimilé à très grande vitesse par l’organisme, ce qui conduit ce dernier à compenser. L’organisme du chien croit à un apport massif en glucides, alors que le xylitol n’a pas la même valeur glucidique. Le pancréas, trompé, sécrète donc trop d’insuline, ce qui conduit le chien à une hypoglycémie sévère.
L’empoisonnement au xylitol est un empoisonnement-éclair : il suffit de 10 à 60 minutes pour arriver à la mort. Seule solution : un apport de glucides massif pour faire sortir le chien de l’hypoglycémie. De l’eau fortement sucrée est donc dans ce cas le seul moyen de sauver votre chien. Qui aurait cru que les glucides pouvaient sauver des chiens…
5. Les organosulfoxydes
Les organosulfoxydes se trouvent dans toutes les plantes de la famille Allium : l’ail, l’oignon, le fenouil, la ciboulette, la cive, la cébette et le poireau en font notamment partie. Sous l’action des organosulfoxydes, les cellules du carnivore se mettent à s’oxyder à vitesse accélérée, causant un choc toxique.
Le problème de l’intoxication à l’ail et autres, c’est qu’il faut parfois plusieurs jours avant de la détecter. Les vomissements, diarrhées et coloration brune des urines sont des symptômes d’un processus d’intoxication lent.
6. L’Aloe Vera
L’Aloe Vera est souvent considéré comme une panacée en cosmétique. Son sérum hydrate, agit contre les brûlures, les maux d’estomac, les ulcérations internes et externes, etc. A tel point qu’un nombre grandissant de gens en possède dans la salle de bain. Il suffit d’en couper une feuille de temps à autre pour en recueillir le cœur, empli de bienfaits.
Le problème, c’est que votre chien ou votre chat supporte mal les principes actifs de l’Aloe Vera. Les saponines de l’aloès provoquent diarrhées, vomissements, perte d’appétit, irritation de contact, voire tremblements et convulsions. Et qu’en plus, la sève d’Aloe Vera, très sucrée, les attire !
Ainsi, évitez simplement d’avoir cette plante chez vous.
7. Les plantes du jardin
Les carnivores domestiques peuvent être incommodés par un nombre incroyable de plantes courantes dans les jardins ou sur les balcons. Géranium, bégonias, azalée, cyclamen et œillets sont les annuelles estivales les plus toxiques. Mais les bulbeuses sont aussi concernées : lys, anémone et jacinthe, par exemple. Ainsi que les plantes à rhizome, comme le muguet. Cette intolérance concerne également quelques arbres à fleurs, comme le laurier-rose, le lilas ou le jasmin. Et si vous pensiez être tranquille après l’été, apprenez que le chrysanthème fait partie des plantes toxiques : gare aux félins qui vaquent dans les cimetières en période de Toussaint. Enfin, si vous croyez être tranquille à Noël, les chiens et chats ne supportent pas non plus le houx, le gui, le poinsettia et la rose de Noël.
Heureusement, il n’y a pas de quoi décourager du jardin. Chez toutes ces plantes, c’est la sève qui pose problème. Évitez donc de faire sortir vos animaux trop vite après la taille de vos haies et parterres.
8. Les alcools
On ne trouve pas d’alcool que dans les boissons alcoolisées, que peu de chiens ou de chats apprécient de toute manière. On en trouve dans le parfum, les colorants, les encres, etc. L’intoxication à l’éthanol peut aussi provenir de la fermentation dans l’estomac de pâte à pain crue, ou de pommes qui fermentent sous l’arbre à la fin d’un automne clément et qui sont avalées à l’insu du maître. La pâte à pain crue n’est pas dangereuse que par l’éthanol qu’elle contient : hautement fermentescible, elle fait gonfler l’estomac du chien, pouvant provoquer sa torsion.
L’éthanol n’est pas le seul alcool toxique pour les chiens et chats. L’éthylène glycol est aussi un alcool, trouvé quant à lui dans l’antigel. Ce type de produit, à l’odeur sucrée, attire souvent les chiens. De même, le propylène glycol, contenu dans le liquide à cigarette électronique, est nocif pour l’animal. Son ingestion est fréquente, car conditionnée par les arômes artificiels de ces liquides.
Gardez toutes ces substances hors de portée de vos animaux, et en cas d’intoxication, foncez chez le vétérinaire : la vie ou la mort de votre animal est une question de minutes.
9. La nicotine et le tabac
On ne trouve pas de nicotine que dans les cigarettes. Les liquides pour cigarette électronique en contiennent par exemple, ainsi que du propylène glycol, tous deux toxiques. Mais le tabac est surtout une plante, qui peut pousser dans les jardins et les champs en France.
Les autorités dénombrent une cinquantaine d’intoxications chaque année provenant de l’une de ces sources chez les animaux de compagnie.
10. Les phtalates
Très présents dans les plastiques des jouets et des gamelles, il s’agit des substances toxiques qui peuvent aussi bien empoisonner immédiatement (dans les détergents, peintures et vernis par exemple) que sur le long terme à petite dose. Vous les connaissez mieux sous le nom de perturbateurs endocriniens, comme le bisphénol A.
De nombreux contenants à base de plastique contiennent des perturbateurs endocriniens. Les conteneurs à croquettes en PVC, certains sachets ou certaines pelles à croquettes en plastique contaminent de phtalates vos aliments. Leur usage est limité en Europe, mais ce n’est pas le cas outre-Atlantique, et ils sont très utilisés en sachetterie aux États-Unis ainsi qu’au Canada. Bien entendu, vous n’en trouverez jamais chez Atavik ?
Les phtalates sont hautement toxiques à forte dose, et provoquent des dégénérescences cellulaires lorsqu’exposés sur le long terme : cancer, maladies d’Alzheimer et de Parkinson, etc.
Chiens et chats : attention aux aliments toxiques
De nombreux aliments que nous consommons tout au long de l’année et, pour certains d’entre eux, plus particulièrement en période de fêtes, sont toxiques pour les chiens et les chats. Parfois, une » simple » petite quantité suffit à les rendre malades plus ou moins sévèrement. Voici la liste noire.
Partant parfois d’un bon sentiment, on pense faire plaisir à notre chien ou notre chat en lui donnant un petit morceau de ci ou de ça ! Parfois, une toute petite quantité peut être très toxique, car leur organisme ne réagit pas du tout comme le nôtre. Certains aliments sont même totalement à proscrire.
En voici une liste la plus exhaustive possible… et qui reste valable tout au long de l’année. N’oubliez pas que le chien ou le chat n’a pas besoin d’avoir une nourriture chaque jour nouvelle pour être heureux ni pour être en pleine forme. Si vous souhaitez lui faire un » petit plaisir « , optez alors pour les friandises spécialement étudiées pour eux. Attention danger !
Chocolat
C’est tout particulièrement le chocolat noir – poudre de cacao, chocolat à cuire, etc. – (à la différence du chocolat au lait) qui est le plus toxique. Il renferme de la théobromine, qui peut avoir de lourds effets sur le cœur notamment (augmentation du rythme cardiaque). L’animal peut alors être excité, voire hyperactif, mais d’autres symptômes surviennent aussi après quelques heures : vomissements, diarrhée… 50 g de chocolat peuvent tuer un chien de 5 kg ou moins.
Ail, oignon, échalote
De 5 à 10 grammes d’oignon frais par kilo de poids (par exemple 30 g pour un chat ou un petit chien) peuvent représenter un danger. Les toxines agissent sur les globules rouges (anémie puis jaunisse). Les symptômes se déclarent généralement 1 à 3 jours après l’ingestion.
L’intoxication à l’ail (cru ou cuit), oignon ou échalotte peut résulter, soit de l’ingestion de grandes quantités, soit de l’ingestion répétée de petites quantités. Vomissements, diarrhée, augmentation du rythme cardiaque, perte d’appétit, fièvre, faiblesse, urine de couleur foncée sont quelques-uns des symptômes. L’ail semble être moins toxique que les oignons, bien qu’il renferme du thiosulfate, une substance également toxique.
Avocat
Il contient un toxique appelé persine responsable du changement du métabolisme et empêchant les protéines d’être ingérées ou absorbées par le corps. Des problèmes cardiaques ou pulmonaires peuvent survenir.
Noyaux ou pépins
Ceux de certains fruits (raisins, pommes, abricots, cerises, pêches, poires…) renferment du glycoside cyanogénique pouvant être la cause d’un empoisonnement. Vomissements, diarrhées, tachycardie, etc. sont quelques-uns des symptômes évocateurs de cette intoxication. Ne laissez pas non plus votre compagnon jouer avec ces noyaux !
Raisins secs
Ils peuvent occasionner des problèmes rénaux.
Foie
En petite quantité, il n’est pas dangereux mais distribué dans de plus larges proportions, il peut entraîner une hypervitaminose A. Les symptômes sot généralement une déformation des os, parfois une croissance excessive des os sur les épaules et la colonne vertébrale, mais aussi perte d’appétit et de poids.
Poisson cru
Il détruit les vitamines B1 et n’est donc pas conseillé.
Noix
Les noix sont indigestes car riches en phosphore. La plus nocive reste la noix de macadamia. Une petite quantité ingérée peut entrainer fièvre, faiblesse ou augmentation du rythme cardiaque. La noix de muscade est pour sa part responsable d’hallucinations si elle est ingérée en grande quantité.
Blanc d’œuf
Il contient de l’avidine. Cette protéine est responsable de la destruction de la vitamine B8 (biotine), utile au métabolisme des protéines et des graisses.
Produits laitiers
Si tous les animaux ne réagissent pas de la même manière, certains sont davantage sensibles aux produits laitiers car ils ne disposent pas de l’enzyme permettant la digestion du lactose. En cas d’intolérance, cela peut provoquer flatulences et diarrhées.
Fromage et yaourt sont mieux tolérés, car ils contiennent moins de lactose ; les produits laitiers fermentés ne sont pas dangereux, mais leur distribution n’est pas recommandée pour autant.
Thé et café
La caféine est toxique. La valeur de 8 cuillères à café de café suffit à empoisonner un chat ou un petit chien. Les symptômes de l’empoisonnement à la caféine sont variés : hyperactivité, diarrhée, vomissements, tremblements musculaires, fièvre, convulsions. Attention aussi aux boissons contenant de la caféine comme certains sodas.
Bonbons
Ceux sans sucre et qui contiennent généralement du xylitol sont toxiques. Celui-ci peut être nocif pour le foie.
Pain
La pâte à pain est dangereuse, car elle peut lever dans l’estomac de l’animal. Le pain rassis l’est moins, mais pas vraiment conseillé de toutes les façons.
Champignons
C’est surtout lors des promenades avec le chien (ou bien le chat dans le jardin) qu’il faut être prudent. Comme chez l’Homme, il y a risque d’empoisonnement avec les champignons.
Aliments périmés ou avariés
La moisissure contient certaines substances toxines comme la pénicilline ou des mycotoxines trémorgènes (neurotoxiques). Le bac à compost que l’on place dans le jardin généralement ne doit pas être accessible par l’animal.
Alcool et tabac
L’alcool, même en petite quantité, est néfaste pour les chiens et les chats. Le tabagisme passif existe aussi pour eux. Quand le tabac est » avalé » ou mâché, il peut aussi y avoir risque d’intoxication à la nicotine. Que ce soit sous forme de cigarettes, mégots, patchs ou gomme à mâcher, voire désormais des recharge pour e-cigarette (cigarette électronique).
Attention à l’antigel
L’antigel attire les chiens et les chats car il a un goût sucré. L’ingestion d’une petite quantité peut être fatale et cela constitue une urgence vétérinaire. 16 ml suffisent à empoisonner un chat, par exemple.
Il faut agir rapidement afin que l’éthylène glycol contenu dans ce produit ne puisse pas agir. Les premiers symptômes peuvent apparaître une trentaine de minutes environ après l’ingestion : vomissements, faiblesse, perte d’équilibre, tremblements, soif excessive, urination fréquente.
Si une accalmie de son état peut être noté – donc voire passer inaperçu -, cela ne signifie pas que les reins ne soient pas atteints. Un à deux jours plus tard, l’état de santé du chien ou du chat peut donc se détériorer. La raison pour laquelle, quand on s’en aperçoit, il est important de conduire l’animal chez le vétérinaire.
Pensez à mettre l’antigel hors de portée de vos compagnons, tout comme tous les produits ménagers en règle générale, également ceux pour le jardinage (pesticides, rodenticides). Ces derniers peuvent contenir de la warfarine. Il s’agit d’un puissant anticoagulant dont les effets peuvent apparaître seulement 3 ou 5 jours après l’ingestion.
Les dangers des fêtes de fin d’années
Certains décors utilisés pour les fêtes de fin d’années (guirlandes, etc.) peuvent constituer des dangers ; voir notre article publié à ce sujet. De même, certaines plantes sont nocives. C’est le cas du poinsettia (aussi appelé étoile de Noël), du gui, du houxet de l’if (sorte de pin dont on se sert pour fabriquer les couronnes de l’Avent).
Plusieurs symptômes peuvent apparaître selon la plante ingérée : vomissements, diarrhées, réactions cutanées, écoulement au niveau des yeux, salivation, perte d’équilibre, etc. dans tous les cas, l’intoxication est une urgence vétérinaire et il convient de consulter sans attendre.
La nature produit certains des poisons les plus dangereux qui soient pour l’Homme. Mais quels sont les plus mortels et où les trouve-t-on ? Découvrez la réponse dans ce top 5.
La nature recèle bien des surprises et pas que des bonnes. Parmi les mauvaises, on trouve ainsi notamment les poisons les plus puissants du monde. En matière de défense, la nature a en effet été particulièrement inspirée. Alors que certaines espèces optent pour des armes physiques contre leurs prédateurs ou concurrents, d’autres préfèrent un moyen plus subtile.
Ces espèces fabriquent ainsi des substances hautement toxiques même à petite dose. Un poison peut revêtir des formes variées et agir à différents niveaux mais le résultat est souvent le même : la mort du spécimen qui y est exposé. Alors quels sont les poisons naturels les plus puissants au monde ? Petit tour d’horizon de ces substances qui ne pardonnent pas.
5 – Les amatoxines
Ces composés toxiques sont présents chez plusieurs espèces de champignons vénéneux parmi lesquelles l’Amanite phalloïde et l’Amanite vireuse. Ces deux dernières produisent d’ailleurs les amatoxines les plus mortelles qui soit. Il suffit respectivement de 0,1 et de 0,2 milligramme par kilogramme pour tuer le spécimen exposé, soit environ 7 milligrammes pour un homme moyen. Le mode d’action de ces toxines ? Cibler et détruire les cellules du foie et des reins. Mais ce qui fait leur dangerosité, c’est surtout que les symptômes n’apparaissent qu’entre 6 et 24 heures après l’ingestion.
4 – La strychnine
Cette substance toxique est contenue dans la noix vomique, fruit du Strychnos nux-vomica. Quelque 2 milligrammes par kilogramme peuvent suffire pour que le poison soit fatal à celui qui l’ingère. La strychnine bloque les agents chimiques contrôlant les signaux nerveux transmis aux muscles entraînant ainsi d’intenses convulsions jusqu’à provoquer la mort. Une mort assez expéditive d’ailleurs, puisqu’il ne faut à la strychnine qu’une trentaine de minutes pour agir.
3 – La ricine
Cette toxine mortelle est contenue dans les graines des plants de ricin. Originaires d’Afrique Centrale, ces derniers se sont répandus un peu partout dans le monde, là où le climat le permettait. La substance agit en s’attaquant à l’ARN et en bloquant la synthèse des protéines dans les cellules, ce qui conduit à leur mort. Une simple molécule de ricine est ainsi capable de détruire 1.500 ribosomes, les structures qui synthétisent les protéines, par minute. Moins d’un milligramme par kilogramme peut suffire à tuer un Homme en quelques jours.
2 – Le cyanure
Les cyanures sont l’un des poisons les plus rapides au monde. Ils peuvent être produits par des bactéries, des algues mais aussi des plantes. Ils sont ainsi présents dans les noyaux de certains fruits, dans les pépins de pomme et les amandes. Le cyanure agit en se fixant sur les atomes de fer contenus dans l’hémoglobine et une enzyme appelée cytochrome oxydase. Il interfère ainsi dans l’utilisation du dioxygène, créant des problèmes respiratoires. Il suffit d’une dose de quelque 6 milligrammes par kilogramme pour que celui-ci soit mortel. Prise à haute dose, la vitamine B12 permet d’évacuer le cyanure de l’organisme infecté.
1 – La toxine botulique
La toxine botulique est le poison naturel le plus mortel au monde. Elle est produite par la bactérie Clostridium Botulinum qui se développe notamment dans des environnements peu oxygénés. La substance bactérienne provoque ce qu’on appelle le botulisme, et agit en bloquant les neurotransmetteurs qui contrôlent la contraction des muscles provoquant ainsi une paralysie. La toxine botulique est extrêmement dangereuse puisqu’il suffit d’un millionième de gramme seulement pour qu’elle soit mortelle. Dès lors, une tasse de thé pouvant contenir quelque 500 grammes de toxine botulique serait en mesure de tuer l’Humanité toute entière.
Et les autres…
Cette liste n’est toutefois pas exhaustive, car le venin de certains animaux, tels que les grenouilles ou serpents, pourraient assurément rejoindre le top de ces poisons à éviter coûte que coûte.
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Mettre à mort sans souffrances – connaissances requises
En vertu de l’ordonnance sur la protection des animaux, les animaux malades, chétifs ou blessés doivent être soignés d’une manière adaptée à leur état ou être mis à mort. Cette disposition repose sur le principe selon lequel il est inacceptable d’infliger des douleurs et des souffrances à un animal de manière injustifiée. Il faut donc impérativement se demander s’il est légitime d’exercer une contrainte sur l’animal en lui prodiguant des soins et des traitements. Lorsque ces traitements impliquent de la douleur ou une limitation significative et durable de la liberté de mouvement, il peut s’avérer préférable de mettre à mort l’animal.
Les propriétaires de chiens, de chats ou de chevaux blessés ou malades sont souvent confrontés à ce dilemme. En revanche, dans les exploitations agricoles, qui sont soumises à un impératif de rentabilité, l’option thérapeutique est rarement envisagée pour les poules blessées ou les cochons malades. Dans ces cas de figure, il est d’usage de mettre à mort immédiatement les animaux concernés afin d’abréger leurs souffrances.
Qu’est-ce qu’une mise à mort correcte ?
L’ordonnance sur la protection des animaux définit un certain nombre de critères pour une mise à mort correcte. Les compétences de la personne chargée de la mise à mort sont à cet égard primordiales. Celle-ci doit ménager l’animal et appliquer avec assurance la méthode de mise à mort adaptée avec assurance. Il faut en outre qu’elle ait l’habitude de mettre à mort des animaux et possède ainsi l’expérience pratique requise. Dans l’ordonnance sur la protection des animaux, ces compétences sont englobées par la notion de » personne compétente « .
Une méthode de mise à mort conforme à la protection des animaux conduit infailliblement à la mort de l’animal, sans douleur ni anxiété. Pour que ces conditions soient remplies, il faut d’abord que l’animal perde conscience. En cas d’euthanasie, le vétérinaire a pour cela recours à des médicaments. Si l’euthanasie est impossible, il convient d’étourdir l’animal d’une autre manière. En fonction de l’espèce et de la taille de l’animal, un coup ciblé sur la tête ou l’utilisation d’une tige perforante peuvent être considérés comme des méthodes d’étourdissement correctes. Cependant, étant donné que l’étourdissement ne conduit pas infailliblement, à lui seul, à la mort de l’animal, il est nécessaire de mettre en œuvre dans la foulée une mesure qui empêche celui-ci de se réveiller. C’est pourquoi les fiches thématiques de l’OSAV sur la mise à mort correcte préconisent dans la plupart des cas une saignée immédiate, telle qu’elle est recommandée lors de l’abattage.
L’animal doit être surveillé jusqu’à ce que la mort survienne. La constatation de la mort fait également partie des connaissances que doit nécessairement posséder une personne compétente.
Quelles sont les méthodes de mise à mort interdites ?
Il est interdit de mettre à mort des animaux de façon cruelle ou par malice. Les méthodes qui causent à l’animal de la douleur et de l’anxiété, par exemple lorsque l’étourdissement n’est pas immédiat, sont considérées comme cruelles. Il est ainsi interdit de noyer, d’étouffer ou de congeler des animaux, mais aussi de les plonger dans l’eau bouillante, une pratique courante jusqu’à présent dans le cas des homards et d’autres crustacés.
La décapitation ou la dislocation cervicale sans étourdissement préalable ne sont pas non plus conformes à la protection des animaux. Il est également prohibé de frapper les animaux sur la tête ou de les projeter au sol : dans le cas de la décapitation, les animaux sont saignés alors qu’ils sont toujours conscients, tandis qu’avec les autres méthodes, leur étourdissement risque d’être retardé. Cela contrevient aux dispositions légales régissant la mise à mort correcte.
Les animaux peuvent-ils être abattus par arme à feu ?
Dans la mesure où elle permet d’étourdir et de tuer simultanément l’animal, une balle tirée dans le cerveau constitue en principe une méthode de mise à mort conforme à la protection des animaux. Ainsi, quiconque dispose de l’autorisation requise, conformément à la loi sur les armes, et de la formation adéquate peut abattre par arme à feu un animal malade ou blessé.
Quelles sont les exigences à respecter pour mettre à mort un animal ?
Les animaux doivent, dans la mesure du possible, être mis à mort par des professionnels qualifiés, c’est-à-dire par des vétérinaires ou des bouchers. Les méthodes de mise à mort considérées comme optimales sont l’euthanasie médicamenteuse et, pour les animaux de rente, un étourdissement professionnel associé à une saignée par sectionnement des carotides.
On peut raisonnablement penser que la plupart des propriétaires d’animaux de compagnie ne possèdent pas les compétences ni l’expérience nécessaires pour procéder à la mise à mort des animaux malades ou blessés. Il est donc indispensable de confier ces animaux à un vétérinaire pour une euthanasie.
Intoxication du chat et empoisonnement du chat sont les dangers les plus courants. À la maison ou dans le jardin, un accident peut vite arriver à votre chat, Apprennez à connaître les risques pour mieux les prévenir.
Quels sont les principaux dangers pour mon chat?
Accident du chat: les dangers à l’intérieur de la maison
- Attention aux produits d’entretien. En général corrosifs, ils sont à l’origine d’intoxications qui peuvent être mortelles. Parmi ces produits dangereux pour le chat, on peut citer l’eau de javel, la soude caustique (débouche-évier), certaines lessives, le liquide vaisselle…
- Les plantes d’intérieur souvent irritantes peuvent représenter un danger et provoquer de sévères gastro-entérites. Parmi ces plantes, on trouve le dieffenbachia, le pommier d’amour, le yucca, le gui….
- Soyez vigilant avec les produits présents dans le garage tels que les dérivés du pétrole (huile de vidange par exemple), l’antigel pour la voiture, le white spirit ou les batteries. Ils représentent de réels dangers pour votre chat.
Empoisonnement du chat: les dangers du jardin
- Certaines plantes peuvent s’avérer toxiques pour votre chat. C’est le cas du ricin, de l’if, du muguet, du lupin, du laurier rose, etc… sans oublier les champignons.
- Les produits phytosanitaires utilisés pour le jardin peuvent provoquer des intoxications souvent graves. Vous pouvez vérifier les risques en vous reportant aux symboles présents sur l’emballage.
- Au jardin, les produits toxiques pour le chat les plus courants sont les raticides et souricides, les désherbants, les insecticides, les taupicides, les anti-limaces.
- Pensez aussi aux animaux venimeux qui peuvent également se trouver dans votre jardin, comme les chenilles processionnaires, les guêpes, les crapauds sans oublier les vipères.
Intoxication du chat: les dangers que l’on ne soupçonne pas
Tous les médicaments peuvent être dangereux pour votre chat. N’en laissez jamais traîner sur une table et ne lui en donnez jamais en automédication car cela pourrait provoquer des intoxications graves.
Parmi les médicaments les plus toxiques pour le chat figurent les neuroleptiques (somnifères, antidépresseurs…), les anti-inflammatoires (aspirine, ibuprofène…), et les médicaments pour le cœur. Attention : le paracétamol est un poison mortel pour le chat.
Intoxication, empoisonnement: que faire si votre chat a ingéré une substance toxique par accident ?
Pour la sécurité et la santé de votre chat, ne lui donnez jamais de médicaments humains sans accord de votre vétérinaire.
- Si votre animal présente des troubles, appelez votre vétérinaire ; il peut s’agir d’une urgence.
- Sachez décrire la situation à votre vétérinaire : quel produit a été ingéré, en quelle quantité, quand est-ce arrivé… Tous ces éléments sont autant de détails importants pour votre vétérinaire.
- Apportez l’emballage du produit ingéré : de nombreux détails (composition, risques éventuels) y sont inscrits et sont précieux pour votre vétérinaire.
Et si vous souhaitez obtenir des renseignements sur le risque toxique, vous pouvez appeler le Centre Antipoison Animal.
Votre domicile contient des dizaines de produits dangereux pour votre animal
Le domicile contient de nombreux éléments potentiellement dangereux pour un animal : de la nourriture, des produits ménagers, des objets ou des mécanismes qu’il ne comprend pas. Toutefois, il peut s’adapter et être éduqué pour limiter ces risques. Il est important que, de votre côté, vous preniez quelques précautions.
Les animaux ne sont pas de » petites personnes « . Ils ne réagissent pas de la même manière au monde qui les entoure, et leur organisme ne répond pas non plus de la même façon aux produits et aux aliments ingérés. Un aliment qui est bon pour nous peut être potentiellement mortel pour eux. Et un produit, qu’il ne nous viendrait pas à l’idée de boire ou manger, peut attiser leur curiosité et être avalé.
Chocolat et animaux de compagnie
Le chocolat est un aliment typiquement toxique pour les animaux alors que c’est une gourmandise pour l’homme. Tous les chocolats ne sont pas hautement toxiques pour les chiens et les chats, il s’agit en réalité d’un composé (la théobromine) qu’il contient qui est toxique. A retenir : le chocolat noir est plus à risque que les autres.
Les symptômes d’intoxication au chocolat sont des vomissements, une augmentation de la prise de boisson et des urines, une hyperactivité et, dans les cas les plus graves, des tremblements et des convulsions.
Les autres aliments toxiques ou dangereux pour votre animal de compagnie
En règle générale, il vaut mieux ne pas donner de nourriture destinée à l’alimentation humaine aux animaux. Même si tous les aliments ne sont pas toxiques à proprement parler, ils peuvent provoquer un déséquilibre dans la digestion et causer des vomissements et des diarrhées.
Certains d’entre eux sont tout de même à connaître car ils possèdent une réelle toxicité :
- Les champignons fatals pour chien et chat : les champignons, quelle que soit leurs provenances, contiennent des toxines qui peuvent avoir plusieurs effets néfastes sur votre compagnon et conduire à son décès.
- Avocat préjudiciable pour chien et chat : il entraîne une inflammation du pancréas. L’ingestion du noyau par votre animal peut provoquer une occlusion intestinale.
- Le raisin préjudiciable pour chien et chat : il provoque des dérangements intestinaux et des dommages sur les reins. Sur un chien de petite taille, il y a un risque d’étouffement.
- Les noix et noisettes, nocives pour chien et chat.
- Les noix de macadamia très dangereuses pour chien et chat : en effet les noix de macadamia contiennent une toxine qui attaque le système digestif, nerveux, et les os de votre animal préféré. Peuvent s’en suivre toutes sortes de complications comme des diarrhées, des problèmes respiratoires ou des risques d’étouffement.
- La ciboulette, l’oignon et l’ail, fatals pour chien et chat : ces aliments altèrent les globules rouges – s’en suivent toutes sortes de complications graves (anémie, tachycardie, etc.) pouvant entrainer la mort.
- Le xylitol nocif pour chien et chat : cet adoucissant sans sucre se retrouve dans beaucoup de produit dénommés » sans sucre « , comme les bonbons ou les chewing-gums, pâtisseries ou bonbons.
- La nourriture sucrée à éviter chez le chat : donner de la nourriture sucrée à chat conduit à de l’obésité, du diabète, des problèmes dentaires –éviter absolument d’en donner à votre chat.
- Le café et le thé nuisibles pour chien et chat : en effet il conduit à une accélération du rythme cardiaque, pouvant provoquer des palpitations voir même une crise cardiaque chez votre animal.
- Le lait néfaste pour chien et chat : le lait provoque des problèmes intestinaux, , vomissements, diarrhées.
- Le fromage très dangereux pour chien et chat : cet aliment si apprécié des humains peut être fatal pour votre compagnon ; dans une moindre mesure il peut entraîner une inflammation du pancréas.
- Les os cuits très dangereux pour chien et chat : le problème est d’abord » mécanique » – de petits morceaux d’os cassés sont susceptibles de cisailler les intestins ou se retrouver coincés dans la gorge
- Les viandes grasses nocives pour chien et chat : ce type d’aliment riche en lipides peut provoquer des pancréatites.
- Le foie dangereux pour le chien : le foie peut causer une intoxication ; à terme son ingestion peut détruire les muscles et les os du chien.
- Le gras préjudiciable pour chien et chat : en quantités importantes, l’absorption de gras provoque des inflammations du pancréas ; son absorption peut s’avérer fatale si elle n’est pas soignée. Le premier symptôme est un ventre douloureux ; l’animal se montrant très sédentaire.
- Le thon nocif pour chien et chat : il occasionne des dommage sur les reins et peut engendrer des troubles cardiaques.
- Le poisson cru nocif pour le chien : du fait de certaines carences en vitamine il peut occasionner une perte de poids. S’il est donné à forte doses, il peut conduire à une issue fatale.
- oignons et l’ail nocifs pour chien et chat : la consommation de ces aliments par un chien ou un chat peut générer des vomissements puis à terme de l’anémie, de la tachycardie, et entrainer la mort de l’animal.
- La pomme de terre crue nocive pour chien et chat : consommée crue, elle est très dangereuse pour l’appareil urinaire du chien et du chat, en raison d’une forte présence d’oxalate de calcium. Toutefois, consommée cuit, ce légume est riche en nutriments, et peut être consommé par vos animaux.
- Les marrons déconseillés pour chat : ils provoquent diarrhées et vomissements chez les félidés.
- Les châtaignes dangereuses pour chat : elles provoquent des ballonnements
- Le sel très dangereux pour chien et chat ; Ingéré en grande quantité, il peut engendrer un des convulsions, des paralysies, le coma ou des dysfonctionnements cardiaques.
- La levure nocive pour chien et chat, présente dans la pâte à tarte crue : La levure tend à gonfler l’estomac de votre animal et provoque des ballonnements importants. Dans les cas extrêmes, elle peut percer l’estomac ou l’intestin.
Les médicaments toxiques ou dangereux
Ne donnez jamais de médicament à usage humain à votre animal, sans en avoir parlé auparavant à votre vétérinaire, et ne laissez pas vos médicaments à portée de son museau. Par exemple, l’aspirine ou le paracétamol sont deux types de médicament toxiques pour lui.
Pourquoi le paracétamol est mortel pour les chiens et pour les chats ?
L’humain possède une enzyme dans le foie qui permet la dégradation du paracétamol dans le corps, le rendant efficace. Le chien et à plus forte raison le chat, sont peu pourvus avec cette enzyme. Ingéré, le paracétamol va s’accumuler dans le foie, détruisant progressivement cet organe vital de votre compagnon. Le paracétamol modifie également l’hémoglobine dans le sang, ce qui conduit à une impossibilité, pour le sang, de transporter convenablement l’oxygène.
Pourquoi l’aspirine est toxique et mortelle chez le chien et le chat ?
L’aspirine et l’ibuprofène sont des molécules que l’on utilise comme anti-inflammatoires, sources d’intoxications chez les chiens et les chats. Sur ces animaux, l’aspirine et l’ibuprofène entrainent des disfonctionnements graves et nuisent à certaines fonctions de base, comme la protection de l’estomac, de l’intestin, bloquant même la circulation du sang (reins et plaquettes) et la coagulation du sang dans le corps.
Tout comme le paracétamol, le chat est plus fragile que le chien lors de l’absorption d’aspirine.
Les produits d’entretien
Les indications qui avertissent de la toxicité des produits valent également pour les animaux. Rangez donc systématiquement ces produits de manière à être hors de leur portée dans un placard ou une pièce sûre que votre animal ne pourra pas ouvrir d’un coup de patte.
Produits d’entretien non toxiques pour l’animal
On peut se procurer facilement une longue liste de produits non toxiques pour vos animaux de compagnie, souvent fabriqués à partir de plantes (mais pas que), pour des utilisations très diverses (nettoyage, insecticides, etc.). En voici quelques exemples : huiles essentielles, bicarbonate de soude, vinaigre d’alcool, savon noir concentré, cristaux de soude, paillettes de savon de Marseille, etc.
De la même façon, en remplacement de produits insecticides dangereux et polluants, il est possible d’en utiliser certains bio qui dissuaderont les insectes de s’approcher de votre foyer ; on peut citer par exemple, le géranium, le bicarbonate, la lavande, menthe, etc.
Les dangers de l’extérieur
Si vous possédez un garage ou un jardin, vous avez peut-être l’un des produits suivants :
- Plantes d’extérieur : certaines plantes d’extérieur sont très toxiques pour les animaux, évitez donc celles qui pourraient mettre en péril la vie de votre compagnon.
- Insecticides, raticides, limacicides : ces produits sont généralement très puissants et également très attractifs pour les animaux de compagnie (chiens et chats en particulier). Soyez très attentif lorsque vous les utilisez et rangez-les hors de leur portée.
- Produits de jardin : les fertilisants et les désherbants sont également potentiellement très dangereux pour votre animal, lisez bien la notice avant l’emploi et protégez vos compagnons en rangeant ceux-ci hors de leur portée.
- Les produits de voiture : L’huile de moteur, le liquide de frein ou encore l’antigel sont des produits nocifs pour votre chien ou votre chat. L’antigel, en particulier, a un gout sucré qui attire beaucoup les animaux de compagnie. Fermez-les bien après utilisation et rangez-les hors de leur portée.
Que faire en cas d’urgence ?
Si vous voyez que votre animal a ingéré quelque chose qu’il n’aurait pas dû, appelez immédiatement votre vétérinaire ou un centre antipoison.
- contactez votre vétérinaire
- contacter le CAPA OUEST (centre antipoison animal), basé à Nantes, accessible 24h/24 au 02 40 68 77 40. Précisez ce que votre animal a mangé (précisément), à quel moment, la quantité ingérée, le poids de votre animal.
Lors de cet appel, on vous précisera s’il faut emmener votre animal aux urgences vétérinaires.
Il est toujours préférable de s’inquiéter pour » peu « , plutôt que de laisser passer quelque chose d’important et mettre en danger la vie de votre animal.
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Dans votre pharmacie
Les chiens et les chats ne sont pas des petits humains. Leur métabolisme diffère grandement du nôtre. C’est pourquoi plusieurs médicaments humains sont toxiques pour les animaux. L’acétaminophène que l’on retrouve dans le Tylenol® peut rapidement engendrer des dommages au foie et aux cellules sanguines. Ce médicament ne devrait jamais être donné à un chien ou un chat, même à faible dose. Les anti-inflammatoires humains tels qu’Aspirine®, Motrin®, Advil® et Naproxen® peuvent causer des troubles digestifs sévères, de l’anémie, une défaillance rénale et de la douleur abdominale lorsqu’absorbés en trop grande quantité. Ne les utilisez jamais sans l’accord de votre médecin vétérinaire. Les médicaments décongestionnants comme la pseudoéphédrine (Advil rhume et sinus®, NyQuil®, Sudafed®…) peuvent engendrer le décès de l’animal en causant des troubles cardiaques. Enfin, les médicaments antidépresseurs représentent une source fréquente d’intoxication chez les animaux. De fortes doses peuvent produire de la sédation, des vomissements, des convulsions et des douleurs abdominales. Gardez vos médicaments dans un endroit inaccessible pour votre animal.
Dans votre jardin
De nombreuses plantes peuvent être toxiques pour votre animal. Bien que la majorité des plantes toxiques puisse causer de simples irritations digestives, certaines peuvent être beaucoup plus dommageables. L’ingestion de n’importe quelle portion de l’arbuste laurier peut causer des troubles cardiaques mortels. L’animal intoxiqué présentera des nausées, des troubles du rythme cardiaque, des convulsions et la mort. Si votre animal avale des pétales ou des feuilles d’un lis de Pâques ou d’une hémérocalle, des dépôts de calcium peuvent se former sur ses reins entrainant une défaillance rénale souvent mortelle. Évitez de semer des plantes toxiques dans votre jardin. Parmi les plus connues, on retrouve : l’amaryllis, le crocus, l’azalée, le dieffenbachia, la calla, le chrysanthème, le cyclamen, le dracena, le poinsettia, le ficus, le buis, l’iris, la jonquille et le lupin. Enfin, certains champignons peuvent causer une défaillance du foie et le décès subit de l’animal intoxiqué. Si vous surprenez votre animal alors qu’il ingère une plante potentiellement toxique, communiquez immédiatement avec votre médecin vétérinaire. Il serait utile d’apporter une photo de la plante pour faciliter son identification et instaurer le meilleur traitement rapidement.
Dans votre cuisine
Les raisins frais ou secs peuvent causer une défaillance rénale s’ils sont ingérés par votre animal. Le médecin vétérinaire pourrait vous recommander de faire vomir votre chien si l’incident est récent. Le chocolat et le café peuvent provoquer des troubles d’hyperexcitation, une fréquence cardiaque augmentée et des arythmies cardiaques sévères. Le chocolat noir est le plus toxique, tandis que le chocolat blanc ne devrait causer que de la diarrhée chez l’animal glouton. Les animaux intoxiqués au chocolat et au café doivent être rapidement évalués par un médecin vétérinaire.
Le xylitol est un agent sucrant que l’on trouve dans les gommes à mâcher, les poudings et certaines multivitamines. Son ingestion peut provoquer une baisse du taux de sucre sanguin. L’animal intoxiqué sera faible et nauséeux. Une intoxication sévère peut entraîner une défaillance du foie et la mort.
Dans votre garage
Le liquide antigel utilisé dans les moteurs est très attrayant pour votre animal. Son goût légèrement sucré camoufle bien son potentiel hautement toxique. Après ingestion, l’animal démontrera des signes d’incoordination. Puis, l’antigel causera la formation de cristaux dans ses reins. L’animal deviendra faible, nauséeux, sa soif et sa production d’urine augmenteront. La défaillance rénale causera finalement la mort.
Le poison à rat entraîne la mort du petit rongeur en empêchant la coagulation de son sang. Des hémorragies multiples finissent par affaiblir et tuer la souris intoxiquée. Même si votre animal est plus gros, le poison à rat est très toxique pour lui. Les symptômes liés à l’intoxication prennent plusieurs jours à se manifester. Lorsque l’animal démontre de la faiblesse, des ecchymoses multiples et une respiration rapide, il est souvent trop tard pour agir. L’intoxication au poison à rat se traite généralement bien si elle est considérée rapidement. Par précaution, n’utilisez jamais de poison à rat dans un endroit qui pourrait être visité par un chien ou un chat.
La rapidité d’action et l’identification exacte du produit à l’aide de son emballage sont les clés du succès dans le traitement de plusieurs intoxications chez le chien et le chat. Si vous suspectez que votre animal a ingéré un des produits mentionnés dans cette chronique ou tout autre produit toxique, communiquez rapidement avec votre médecin vétérinaire. Aucune intoxication ne devrait être prise à la légère. Votre équipe vétérinaire saura vous conseiller.