Table des matières
- Quels sont les signes à surveiller chez le chat malade ?
- L’appétit
- Le poids
- Le transit intestinal : selles et vomissements
- La consommation d’eau et l’évacuation des urines
- La respiration
- Le comportement
- La température
- Le pelage
- Le squelette
- La bouche
- Les yeux et les oreilles
- Pour prendre soin de votre chat
- Comment reconnaître que mon chat est malade ?
- Les symptômes d’un chat malade
- Les maladies de chat les plus courantes
- Comment savoir si mon chat est malade ?
- Les premiers signes anormaux : Observez le comportement du chat
- L’apparition des symptômes plus perceptibles
- En conclusion…
Quels sont les signes à surveiller chez le chat malade ?
Il existe de nombreux signaux d’alerte, pas toujours évidents à percevoir, qui peuvent être le signe d’un début de maladie chez le chat. Le chat malade reste un animal rustique, qui exprime assez peu la souffrance : ainsi, détecter un problème chez lui peut demander une attention toute particulière. Voici une liste des principaux signes cliniques qui doivent vous alerter.
Le chat est un animal indépendant, qui ne communique pas quand il souffre. Vous n’entendrez pas votre chat se plaindre s’il a mal, et vous le verrez essayer de respecter ses petites habitudes, même quand son état le rend faible et fragile. Ainsi, il faut être vigilant, et faire preuve d’empathie : surveiller son chat en tenant compte de ses besoins, et vérifier le moindre doute face à un signe clinique.
Il y a beaucoup de signes à surveiller, et cette liste de signes à surveiller chez le chat malade n’est pas exhaustive : la santé est un équilibre complexe.
» La médecine a fait tellement de progrès que plus personne n’est en bonne santé. » (Aldous Huxley)
L’appétit
C’est l’un des premiers signes à surveiller, pour beaucoup d’espèces, souvent celui qui détermine entre une situation que l’animal compense, et un cas qui commence à décompenser, devenir grave.
Le chat a un régime alimentaire qui lui impose des repas réguliers, et il ne supporte pas longtemps l’anorexie, c’est-à-dire la perte totale d’appétit. Au bout de seulement 48h sans manger, quelle que soit la cause initiale, son foie réagit en plus à l’absence de repas, et développe des lésions secondaires (lipidose hépatique).
C’est donc un signe pour lequel il faut réagir immédiatement : l’alimentation est sensible chez le chat. Appelez à minima votre vétérinaire pour en discuter avec lui, ou prenez directement un rendez-vous si votre chat arrête brutalement de manger sans raison apparente.
Il faut toujours vérifier la bonne prise alimentaire du chat : pesez les quantités données chaque jour, et vérifier les restes. En effet, la perte d’appétit n’est pas forcément brutale, ou flagrante. Cela peut être une diminution progressive et lente, entrainant une perte de poids, mais avec un animal qui réclame quand même à manger. Parfois, ils ne mangent que si on les stimule un peu… dans ces cas, on parle alors de dysorexie (appétit diminué).
Le chat est un animal qui passe beaucoup de temps à rechercher sa nourriture, il réclame donc souvent sa pitance. Un changement de comportement alimentaire, que ce soit en hypo ou en hyper, est souvent la conséquence d’une dysharmonie, qu’elle soit d’origine biologique ou comportementale. Apprenez à connaître les variations alimentaires de votre chat, et discutez-en avec votre vétérinaire.
Le poids
Le poids est également un critère important à surveiller. Naturellement, ce n’est pas un paramètre qui va se modifier rapidement. Mais c’est parfois le seul signe visible d’une maladie qui évolue (comme c’est souvent le cas avec le chat pour les maladies rénales, par exemple).
On constate en effet un chat qui garde un appétit et un comportement normal, sans vraiment présenter le moindre symptôme flagrant, mais qui perd du poids, mois après mois.
La solution consiste donc à peser régulièrement son chat (une fois par semaine, ou une fois par mois), et de noter le poids dans son carnet, afin de tenir à jour sa courbe de poids. Si vous observez alors une baisse progressive, alors cela peut être un motif de consultation.
Et tenez compte du faible poids du chat ! Une baisse de 400g, cela paraît peu, mais sur un animal de 4kg, c’est 10% de son poids ! C’est comme si un humain perdait 8-10kg d’un coup !
Le transit intestinal : selles et vomissements
C’est un motif de consultation très fréquent car très visible chez le chat malade : on voit facilement les traces dans la litière, ou ailleurs, un chat malade n’ayant pas toujours le temps d’atteindre sa litière.
Il y a de très nombreuses affections qui provoquent des symptômes digestifs, du bénin (la pelote de poils qui fait vomir) au très grave (cancers, maladies métaboliques, infections…). Il ne donc pas prendre ce genre de signes cliniques à la légère !
Cela peut évoluer très lentement, sans vraiment engager la survie de l’animal (comme pour les allergies, certains troubles neurologiques,…) comme être le signe discret d’une maladie grave qui s’installe (comme une tumeur ou une défaillance organique). Il ne faut donc pas hésiter à lever le moindre doute, de la même façon, auprès d’un vétérinaire.
La consommation d’eau et l’évacuation des urines
Le métabolisme de l’eau est très particulier chez le chat. Animal issu d’un environnement aride, il boit naturellement assez peu et concentre les urines. Il prend une grande part d’eau dans sa nourriture solide, qui telle une souris (ou ses autres proies), avoisine les 70% d’eau. Ainsi, le moindre changement au niveau des mictions est un signe clinique, en particulier :
- la fréquence des mictions : le chat peut uriner plus souvent en petite quantité
- la quantité d’urine : le chat urine plus ou moins que d’habitude
- la présence d’une coloration anormale (sang,…)
Pour ce qui est de la prise de boisson, on considère qu’un chat doit prendre entre 200 et 350mL d’eau par jour : on considère une prise de boisson anormale à partir du double. Ce n’est pas facile à estimer, n’hésitez pas à mesurer la quantité d’eau que vous versez un jour, et ce qui reste au remplissage suivant, pour la mesurer.
Non, le lait n’est pas une boisson, mais un aliment pour bébé, dans la nature ! Cependant, quelques gouttes de lait dans un bol d’eau peuvent aromatiser la boisson et inciter un chat à boire sans perturber sa digestion.
La respiration
C’est un motif de consultation pour lequel il peut y avoir rapidement urgence, c’est-à-dire qu’un animal en détresse respiratoire peut avoir un pronostic très engagé en l’absence d’intervention ! Cela dépend naturellement des causes potentielles de cette détresse.
Un signe respiratoire doit souvent être exploré en clinique vétérinaire, à l’aide d’examens complémentaires. Que ce soit un bruit anormal, comme des sifflements ou crépitements à chaque mouvement respiratoire, ou un rythme respiratoire trop élevé, seule une auscultation et un examen approfondi vous permettra de traiter la bonne cause.
Dans les situations urgentes, une mise sous oxygène peut être nécessaire pour gérer la crise. Donc la première chose à faire en cas de signes respiratoires est d’appeler son vétérinaire en lui signalant une respiration anormale, et le laisser déterminer avec ses questions le niveau d’urgence.
Le comportement
Un chat malade ne manifestera pas toujours une faiblesse de manière évidente. Il peut compenser sa maladie et ne rien changer dans ses habitudes. A l’inverse, certaines maladies vont avoir un impact sur son comportement. Ce qui doit nous alerter, c’est un changement de comportement inhabituel.
En premier lieu, on évoquera l’apathie, ou la faiblesse : c’est une situation où l’animal semble moins actif, avec moins d’énergie, et de nombreuses maladies provoquent cet état. Vous pouvez l’observer en train de fuir le contact ou se cacher pour se reposer.
Il y a également des comportements liés à certaines maladies, comme la malpropreté avec les affections urinaires du chat, les troubles neurologiques ou orthopédiques, etc…
Il faut donc être vigilant : des changements d’habitude ou des comportements anormaux doivent vous alerter, et n’hésitez pas à poser la question à un professionnel qui pourra à minima vous dire s’il y a lieu de s’inquiéter.
La température
La prise de la température corporelle est l’un des examens que pratique le vétérinaire lors d’une consultation. Chez le chat, la température normale se situe entre 38 et 39°.
Mais ce n’est pas un examen facile à interpréter : cela peut être le signe d’une maladie, mais la température du chat peut aussi simplement monter à cause du stress de la manipulation. De plus, un animal malade ne sera pas forcément en hyperthermie. Il faut donc se méfier, et laisser l’interprétation d’une température au vétérinaire.
Mais c’est un examen que vous pouvez réaliser avec un simple thermomètre à embout flexible. Il faut lubrifier le bout du thermomètre et l’insérer délicatement dans l’anus, en faisant attention à maintenir l’embout flexible sur la muqueuse du rectum, afin de prendre la température réelle du chat et pas de ses selles. Notez ensuite la température dans son carnet, avec le jour et l’heure, cela servira au vétérinaire lors de l’examen.
Une température anormalement élevée ou basse doit alors vous alerter, mais ne donnez pas trop rapidement une conclusion si vous obtenez une température normale. Si d’autres signes vous inquiètent par ailleurs, alors il faut quand même appeler le vétérinaire.
Attention à ne pas vous fier à la température de la truffe, ou d’autres muqueuses : elles peuvent être différentes de la température interne ; ce signe n’est pas très fiable et il vaut mieux l’éviter.
Le pelage
La dermatologie nous offre de nombreux motifs de consultation, car il s’agit aussi de symptômes assez visibles, en général. On trouve principalement les chats qui se grattent, et les chats qui présentent des lésions sur la peau (plaies, perte de poils, boutons, tumeurs, rougeurs…).
Naturellement, il existe de nombreuses causes potentielles d’une maladie de la peau : trauma, parasite ou infection, maladie métabolique, allergie, désordre alimentaire, problème de comportement, anomalie congénitale…
C’est la raison pour laquelle, à moins d’être 100% sûr de son geste, il faut éviter l’automédication du chat malade, très fréquente pour soigner des petites affections dermatologiques. Beaucoup de lésions peuvent être bénignes, et ne pas nécessiter beaucoup de soins, mais une simple écharde abandonnée quelques jours peut provoquer des abcès, difficiles à détecter chez le chat.
Il est fréquent de confondre les lésions, et le traitement peut être très différent suivant la cause. Le bon geste au bon moment permet d’éviter les prises en charge longues et pénibles. Il est fréquent de voir en consultation des animaux avec un problème qui dure depuis quelques temps, et les propriétaires pensaient que » ça passerait tout seul « . Sauf que le problème a entre-temps empiré, et les soins à prodiguer pour le résoudre sont désormais beaucoup plus importants.
Par exemple, un chat qui a des ulcères dans la gueule, va diminuer son comportement de toilettage et avoir un poil plus terne : ce signe peut être important pour orienter un examen complémentaire. Demandez conseil à votre vétérinaire !
Le squelette
Une affection orthopédique peut être brutale, suite à un traumatisme ou un choc, ou être très progressive, comme c’est le cas en vieillissant avec l’arthrose. On peut donc avoir de très nombreux cas de figure, plus ou moins graves, et s’étalant plus ou moins dans le temps.
Par contre, l’absence de plainte n’est absolument pas un moyen de déterminer si l’animal souffre ou non. Si vous voyez un chat boiter, même très discrètement, c’est qu’il y a une gêne voire une douleur.
En effet, l’animal ne se plaint pas toujours quand il a mal. Il se contente juste d’adapter ses habitudes pour minimiser la douleur. En cas de boiterie par exemple, un escalier ou la descente d’un meuble deviennent pour un chat de véritables obstacles. Certains chats les éviteront alors : c’est parfois le seul signe d’une douleur orthopédique.
La bouche
Ce n’est pas un endroit facile à examiner chez le chat. Autant un chien s’habitue facilement à ce genre de manipulation, autant cela reste délicat avec le chat, qui ne supporte que très mal la contrainte.
Mais la gueule reste important à surveiller : il faut regarder l’état des dents et du tartre (visible à la coloration maronnâtre que prennent peu à peu les dents quand il se dépose), et des gencives (anormale si elles prennent une coloration rouge au contact avec les dents).
Voici une belle jeune dentition de chat : dents blanches, gencives saines !
A l’inverse, voici une gueule avec du tartre, et surtout une dent cariée, avec une gencive très inflammée. Notez que cela se voit plus facilement si la gencive est rose, et pas noire…
Les yeux et les oreilles
Ces deux parties anatomiques sont fragiles, et peuvent facilement être la localisation d’un problème focal. Il peut encore y avoir des affections brutales, ou chroniques : il faut surveiller régulièrement l’aspect sain de la tête.
Dans les oreilles, la peau doit être de couleur normale (pas de rougeur), et il ne doit pas y avoir trop de dépôt cérumineux. Si le chat se gratte, penche la tête, ou ne supporte pas qu’on approche de cette région, il faut consulter, car seul un vétérinaire dispose de l’outil adapté pour observer le conduit : l’otoscope.
Pour les yeux du chat, le diagnostic est encore plus subtil : la majorité des motifs de consultation ophtalmologiques sont l’œil rouge, le voile dans l’œil, ou l’œil fermé. Ces signes doivent immédiatement déclencher une consultation, car les affections bégnines ou urgentes peuvent se ressembler.
Au final, retenez ces quelques principes :
- Un changement d’habitude chez ce petit animal ritualisé est important.
- Le chat est un animal rustique, indépendant, qui ne se plaint pas : n’attendez pas qu’il souffre plus pour intervenir.
- Explorez vos doutes auprès des professionnels de la santé. Prendre en charge les situations urgentes, ou vous rassurer : cela fait partie du travail du thérapeute.
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
Pour prendre soin de votre chat
Détecter si un chat est malade n’est pas forcément simple. Il est cependant possible d’anticiper certains problèmes, notamment ceux qui sont liés aux parasites comme les puces, les tiques ou les vers : en traitant votre animal de compagnie régulièrement, vous lui évitez ce genre de soucis qui ont tendance à compliquer la vie du félin, et la vôtre, par extension ! C’est pourquoi vous équiper de sprays anti-puces et anti-tiques et de traitement vermifuge est une bonne idée. Vous pouvez également donner des compléments alimentaires à votre chat, pour renforcer sa bonne santé. Notre sélection vous aide à faire votre choix.
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Comment reconnaître que mon chat est malade ?
Quelques fois, votre chat peut avoir un comportement étrange : il se salit le derrière en permanence, il ne va plus à sa litière, ou il ne veut plus manger. C’est peut-être le signe d’une maladie qu’il couve depuis quelques jours. Mais comment contrôler la santé d’un chat ? Quels signes sont révélateurs ? Suivez notre guide pour connaître les maladies les plus courantes chez les chats.
Les symptômes d’un chat malade
Il y a des signes qui ne trompent pas pour constater que votre chat ne se sent pas bien ou est malade. Vérifiez d’abord ses dents pour voir s’il y a une inflammation, surtout s’il ne mange plus beaucoup ou s’il se comporte bizarrement.
D’autres signes indiquent qu’un chat ne se sent pas bien : il miaule plus qu’à l’accoutumée, ne fait plus ses besoins dans la litière, il montre une perte ou un gain de poids rapide. On peut aussi examiner s’il a le nez qui coule, s’il a de la fièvre ou s’il semble fatigué et peu joueur.
Les maladies de chat les plus courantes
- Le virus de la leucémie féline : c’est un rétrovirus qui attaque le système immunitaire du chat. Ce virus est transmissible entre chats et mortel, et les symptômes sont difficiles à repérer avant qu’il soit trop tard. Heureusement, il existe un vaccin contre la leucose féline.
- Le calicivirus félin : c’est une infection respiratoire, très virale, et sans remède spécifique. Les symptômes sont la fièvre, le nez coulant, la conjonctivite. Un vaccin existe mais ne garantit pas à 100% la protection. Ce virus n’est pas dangereux si le chat a plus de 3 ans.
- Le diabète félin : tout comme les humains, les félins peuvent avoir du diabète et manquer d’insuline. La conséquence : une montée du niveau de sucre qui peut amener des problèmes de santé. Les signes du diabète sont : une soif accentuée, hyperactivité urinaire, et une prise de poids. Le traitement est simplement une thérapie à l’insuline.
- Le ténia ou ver du coeur : Ces vers sont un risque pour l’animal mais aussi l’homme. Le ténia peut être transmis par des lapins, oiseaux ou rongeurs, à travers leurs excréments. Le signe évident que votre chat est concerné : des traces blanches dans ses excréments. C’est une contamination à traiter d’urgence car le ver se reproduit et se transmet rapidement.
Pour terminer, les 3 conseils à suivre pour éviter ces maladies sont de garder votre chat à la maison, de le vacciner et de le faire stériliser. La majorité des maladies graves des chats viennent de contamination en extérieur par des chats sauvages et non vaccinés.
Comment savoir si mon chat est malade ?
Pour savoir si votre chat adulte est malade, vous pouvez être tenté de croire qu’il suffit de vous rendre chez le vétérinaire et le tour est joué. Pourtant, ce n’est pas aussi simple que ça. En effet, au tout début de la maladie, le chat a généralement des symptômes discrets que le vétérinaire ne peut détecter, vu qu’ils sont généralement liés à son comportement.
Donc seule une personne vivant avec un chat et le connaissant bien est en mesure de d’apporter les informations essentielles au vétérinaire si l’animal se porte mal. En gros, prenant le temps d’observer quotidiennement votre chat, vous pouvez facilement savoir s’il se porte comme un charme ou pas.
Dans la suite, vous trouverez tous les signes qui montrent que minou va mal.
Les premiers signes anormaux : Observez le comportement du chat
Les premiers signes qui montrent qu’un chat adulte ou chaton est malade sont souvent peu perceptibles, et généralement seul le maître de l’animal peut les détecter.
Son comportement est inhabituel
Si votre chat est habituellement joueur et particulièrement très actif, et que du jour au lendemain il devient amorphe, s’isole, ceci doit vous alerter.
De la même manière que si vous observez des miaulements peu habituels, une agressivité anormale avec morsure, bref un changement brusque du comportement de votre boule de poils, il s’agit d’un des premiers signes vous alertant qu’il y a un problème.
Ses habitudes alimentaires sont différentes
Si vous observez un changement dans les habitudes alimentaires de votre petit félin, ceci est souvent le signe qu’il souffre d’une maladie. En effet, si votre chat se met soudainement du jour au lendemain à manger beaucoup plus qu’il en a l’habitude, ou alors au contraire mange beaucoup moins (ou carrément plus du tout), ou si vous apercevez les premiers signes de déshydratation, prenez cela très au sérieux.
Son apparence a changé
Si votre matou est souffrant, il se peut que vous remarquiez un changement brusque d’apparence, lié à son pelage ou à son poids. En effet, un chat malade cesse souvent de s’auto-toiletter par le léchage, ce qui a un impact direct sur l’état de sa peau et par ricochet l’aspect de son pelage.
Ainsi, des poils secs, emmêlés, huileux, brefs, peu habituels, sont généralement le signe d’une pathologie. De plus, vous pouvez aussi remarquer un amaigrissement prononcé ou alors une prise de poids excessive.
Sa température est anormale
La température normale d’un chat en bonne santé est comprise entre 38 et 39°C. Donc si vous suspectez que votre chat est malade et souhaitez avoir un signe de plus, faites une prise de température rectale de votre petite bête. Si sa température est inférieure à 37,5° C ou alors est supérieure à 40° C, il est évident que votre chat ne va pas bien. Vous devrez dans ce cas vous rendre immédiatement chez un vétérinaire.
L’apparition des symptômes plus perceptibles
En plus des premiers signes décrits précédemment, qui sont souvent peu perceptibles si vous ne prêtez pas attention, il existe aussi de nombreux signes plus visibles qui montrent que votre petit félin est malade. Il s’agit notamment de troubles digestifs, respiratoires, moteurs, …
Troubles digestifs
Si votre chat vomit fréquemment, souffre de diarrhées ou a des excréments à l’aspect peu habituel, il est évident qu’il souffre de troubles gastro-intestinaux. Ceci peut être dû à une infestation de vers parasites, ou alors à un empoisonnement suite à l’ingestion d’un produit toxique.
Troubles respiratoires
Si vous observez chez minou des symptômes comme le nez qui coule, des éternuements, une toux, des sifflements ou ronflements, …, il est évident que votre matou souffre d’une affection respiratoire. Il peut s’agir d’une allergie, de l’asthme félin, ou même de la redoutable maladie extrêmement contagieuse nommée coryza (sauf si votre chat est vacciné contre cette maladie).
Troubles musculo-squelettiques
Si vous remarquez que votre chat a une démarche inhabituelle, boite, a des difficultés à sauter et même à se déplacer, il est possible qu’il soit blessé ou souffre d’une fracture. Ceci fait souvent suite à une bagarre avec ses congénères ou d’autres animaux, une piqure d’insecte, ou même un abcès. Dans tous les cas, ces signes montrent qu’il est urgent d’aller consulter un vétérinaire.
Dysfonctionnement du système urinaire
Si votre chat se met à miauler et fait des aller et retour à sa litière, vérifiez s’il réussit à uriner. S’il n’y arrive plus, cela signifie qu’il souffre d’une obstruction urinaire. Ceci est généralement dû à une cystite ou alors à des calculs urinaires. Dans tous les cas vous devrez consulter un vétérinaire de toute urgence, car le pronostic vital de votre matou est engagé.
En conclusion…
Si vous observez un comportement, une apparence ou toute autre chose inhabituelle sur votre petit félin, il est possible qu’il soit malade. Il vous est donc vivement conseillé de consulter un vétérinaire le plus rapidement possible dès la découverte de ces anomalies.
Profitez des moments de soins habituels pour inspecter votre chat, on pensera notamment au moment où vous prenez soin du nez ou lorsque vous prenez soin des oreilles du chat.
Comme on dit souvent : » mieux vaut prévenir que guérir « . En d’autres termes, il est préférable de prévenir les maladies que d’attendre qu’elles se manifestent pour les combattre.
Ainsi, il vous est recommandé de consulter régulièrement un professionnel de la santé féline pour un bilan de santé de votre animal. Pensez également à vermifuger régulièrement votre chat, à le traiter contre les parasites externes (puces, tiques, poux) et bien entendu de le faire vacciner.