Si j’avais dû toucher 1€ à chaque fois que j’ai entendu ce discours, je serais riche à l’heure actuelle ! Riche … mais complètement blasée parce que sachez que cela est totalement faux !
Lorsque vous rentrez chez vous, votre chien adopte une attitude » coupable « , il a une posture assez basse, les oreilles baissées, la queue entre les pattes, il détourne le regard, plisse les yeux et se réfugie dans un coin : ah mais c’est évident, il avoue sa bêtise ! … En fait non, pas du tout ! Tous ces signaux que vous envoie votre chien, sont en réalité des signaux d’apaisement qu’il vous transmet pour détendre la situation et donc éviter un conflit, une sanction.
Si l’on part du principe que le chien vit dans l’instant présent (ce qui est le cas), il est complètement incohérent de se dire qu’un chien peut se souvenir de l’acte qui a engendré la colère actuelle de son humain.
Je parle bien d’un acte et non d’une bêtise (même si je vais utiliser ce terme souvent dans cet article pour que ce soit plus simple) car le mot » bêtise » n’existe tout simplement pas chez nos amis canidés. Un chien va agir en fonction de son état (ennui, excitation, frustration, anxiété, etc.) ! Il ne va pas faire une bêtise pour se venger ou pour montrer sa jalousie ou encore sa rancune : ce sont des émotions tout simplement trop complexes intellectuellement pour le chien. Oui nos chiens sont intelligents, mais désolée … pas à ce point.
Par ailleurs, bien entendu, si vous prenez votre chien sur le fait, il est évident que votre chien associera son action immédiate avec votre sanction (verbale, et non physique évidemment). En revanche, si vous trouvez la bêtise après coup et que vous grondez votre chien, cela peut même devenir très problématique et nous allons voir pourquoi juste ici !
Table des matières
- Pourquoi avez-vous l’impression que votre chien sait qu’il a fait une bêtise ?
- Pourquoi ne faut-il pas gronder son chien après coup ?
- Des expériences prouvent que les chiens ne savent pas qu’ils ont fait une bêtise
- En résumé :
- Punir son chien : Les bons réflexes pour le punir efficacement
- Interdit ou autorisé : votre chien s’en fiche
- Qu’est-ce qui marche ?
- Pourquoi c’est si difficile de ne pas s’opposer ?
- La punition : quand et comment punir son chien ?
- Comment punir un chiot / chien de manière juste quand il fait des bêtises ?
- Comment sanctionner son chien : le schéma idéal
- Les sanctions possibles
- Un élément souvent oublié dans le processus d’éducation
- L’anticipation pour éviter la sanction
- Le QUIZZ du Jour – Parlez-vous chien ?
- Pour résumer
- Derniers mots et recommandations importantes
- Eduquer un chiot: les bons gestes
- Porter un chiot :
- L’appel :
- Comment punir un chien ?
- Ne frappez jamais votre chien
- Pourquoi ne faut-il pas frapper son chien?
- Eduquez-le avec amour: ne frappez jamais votre chien
- Gardez à l’esprit que votre chien est un chien et qu’il agit comme tel
- Comment punir son chien ?
- Comment punir correctement ?
- Le chien a-t-il bien compris ?
- Comment le maître doit se comporter
- Pour un bon comportement de votre chien
- Punir son chien
- Quand punir son chien ?
- Bien punir son chien : les choses à faire et ne pas faire
- En résumé
- Punir efficacement son chien
- Dissocier le bien du mal
- L’importance de la punition
- Qu’est-ce qu’une punition juste ?
- Les différents types de punition
- Quand faut-il punir son chien ?
- Utilisez la punition à bon escient
Pourquoi avez-vous l’impression que votre chien sait qu’il a fait une bêtise ?
S’il arrive que votre chien soit complètement terrorisé lorsque vous rentrez, sachez que ce n’est absolument pas parce qu’il sait qu’il a fait une bêtise, c’est parce qu’il sait qu’à coup sûr, vous allez rentrer et le gronder, parce que c’est ce que vous faites systématiquement. Pourquoi est-ce que vous le faites systématiquement ? Et bien parce qu’à chaque fois que vous rentrez chez vous, votre chien a fait une bêtise en votre absence.
Alors j’ai une seule question à vous soumettre et à laquelle vous devez répondre : est-ce que la méthode que vous employez, à savoir gronder votre chien à chacun de vos retours fonctionne ? Est-ce que votre chien a compris qu’il devait arrêter de faire des bêtises ? Alors ne réfléchissez pas trop longtemps car j’ai la réponse : NON !
Votre chien ne comprend pas pourquoi vous le grondez, en revanche, il sait que c’est systématique. C’est donc pour cette raison qu’il a une attitude très effacée, en retrait ou encore de peur, lorsque vous rentrez.
Vous voyez cela comme une signe » d’intelligence » mais c’est finalement le symptôme d’une mauvaise cohérence et justesse dans votre attitude.
Pourquoi ne faut-il pas gronder son chien après coup ?
Comme je le disais précédemment, le chien est un animal qui vit dans l’instant présent mais qui est tout de même réceptif à la répétition d’une même attitude. En clair, cela veut dire que votre chien ne comprendra pas pourquoi il est sanctionné d’une bêtise faite plusieurs heures avant mais il comprendra que votre attitude est toujours la même lorsque vous rentrez chez vous.
Gronder son chien après coup c’est donc exprimer à son chien une incohérence et une instabilité. Cela peut même finir par engendrer de grosses lacunes dans la relation que vous entretenez avec votre toutou.
Vous devez donc toujours respecter la règle du » pas vu, pas pris « , que ce soit pour les malpropretés ou les destructions. Je sais bien que c’est parfois difficile de contenir son agacement face à des bêtises qui peuvent parfois être très désagréables, mais prenez sur vous et faites plutôt en sorte de comprendre la cause de ces bêtises pour régler le problème davantage en profondeur.
Des expériences prouvent que les chiens ne savent pas qu’ils ont fait une bêtise
Sur internet, chez notre cher ami Youtube, vous trouverez de nombreuses vidéos que des chercheurs (ou même des particuliers) ont réalisées pour faire le lien entre la bêtise et le « regard coupable » du chien lors du retour de son maître.
Et il s’avère que, que le chien soit coupable ou non, il adopte exactement la même attitude, avec les mêmes signaux d’apaisement (léchages de truffe, bâillements, yeux plissés, dos rond, queue entre les pattes, etc.).
Et pourquoi le chien adopte-t-il la même attitude ? Car son humain le gronde systématiquement, à chaque retour, sans d’ailleurs chercher à comprendre s’il y a réellement eu une bêtise ou pas, ni si la bêtise a été faite par ce chien en question d’ailleurs.
En résumé :
Votre chien ne devrait pas avoir peur de vous lorsque vous rentrez à la maison. Et si vous pensez que votre chien sait qu’il a fait une bêtise, c’est qu’il a associé votre retour à quelque chose de négatif. C’est triste non ?
Personnellement, je préfère que mon chien soit content que je rentre et que je m’occupe de lui plutôt qu’il ait peur de mes éventuelles réactions d’énervement et d’agacement.
- Respectez la règle du » pas vu, pas pris «
- S’il y a une bêtise, ne nettoyez/rangez pas devant votre chien.
- Sanctionnez (verbalement) votre chien uniquement si vous le prenez sur le fait.
- Lorsque vous rentrez chez vous : ignorez complètement votre chien (ne le regardez pas, ne le touchez pas et ne lui parlez pas).
- Trouvez la cause des malpropretés ou destructions de votre chien et réglez le problème en profondeur.
- Ne persévérez pas dans une attitude qui n’engendre pas de progression dans l’éducation et le comportement de votre chien. Ce qui ne fonctionne pas ne doit pas être réitéré !
- Apprenez à lire et comprendre les signaux d’apaisement de votre chien.
- Ayez toujours une attitude cohérente et juste envers lui.
- Ne prêtez pas de sentiments humains à votre chien : la culpabilité, la vengeance : il ne connait pas !
Punir son chien : Les bons réflexes pour le punir efficacement
Punir son chien ! On aurait tous aimer pouvoir compter sur son chien, et se contenter de l’éduquer à coups de friandises et de câlins, mais ce serait se voiler la face. Un chien est instinctif, et certains comportements qui pourraient sembler normaux pour lui pourraient être inadmissibles pour vous. Dès lors, il est important de lui faire comprendre ses erreurs. Contrairement à un chat, un chien comprend votre punition. Attention cependant, il est important de le préciser immédiatement : les coups physiques et l’intimidation vocale ne seront jamais de bons moyens ! Votre chien ne comprend pas vos mots, il comprend votre intention. Ne traumatisez pas votre animal.
Comprendre votre chien
Avant toute chose, essayez de comprendre les actions de votre chien. Pourquoi a t-il fait quelque chose de mal ? Recherche t-il votre attention, qu’elle soit bonne ou mauvaise ? Est- ce qu’il ne faisait que jouer ? Si vous arrivez à comprendre pourquoi votre chien a fait ce qu’il a fait, vous pourrez le punir en conséquence. Votre punition a un unique but : lui faire changer de comportement. Peut-être que son comportement est lié à un problème d’alimentation, ou à un manque d’exercice.
C’est une question très importante, et que vous devrez garder en tête constamment. Votre chien est en train de déchirer votre coussin, vous le prenez sur le fait, et vous le grondez. Il va très vite faire le lien entre les deux actions. Prenez le même scénario, sauf que cette fois-ci, vous découvrez le méfait quelques minutes plus tard. Vous le grondez. Il est fort possible que le chien fasse le lien entre le coussin et votre réaction. Mais c’est dans le cas où il ressentirait de la honte et saurait qu’il a fait quelque chose de mal. Vous prenez un risque. Si vous le grondez et qu’il ne comprend pas pourquoi, il sera juste mécontent de votre réaction. Grondez donc votre chien lorsque vous le surprenez sur le fait, sa compréhension en sera renforcée.
L’action par l’inaction
Si vous constatez que votre chien agit mal afin d’avoir votre attention, le meilleur moyen de le punir sera de ne pas lui en donner. Si vous êtes constamment sur le dos de votre chien lorsqu’il fait une bêtise, vous pourriez l’inciter à en faire. Vous lui donnez de l’attention lorsqu’il détruit vos coussins, pourquoi arrêterait-il ? Vous allez lui faire des câlins dès qu’il se met à aboyer ou à pleurer ? Pourquoi arrêterait-il ? Afin de briser ces cercles vicieux, ne lui donnez pas d’attention pendant ses bêtises.
Cela est facile à dire mais doit-on alors le laisser manger les coussins ? Non, vous allez devoir attirer son attention, sans lui en donner. Faites un gros bruit dans la cuisine par exemple. Laissez tomber quelque chose. Le bruit va le faire réagir, et il va arrêter ce qu’il était en train de faire.
Créer un environnement favorable pour punir son chien
Vous laissez traîner vos chaussettes partout et votre chien trouve un malin plaisir à les mâchouiller ? Vilain chien ! Ou vilain maître ? Le meilleur moyen d’éviter que votre chien ne fasse de bêtises, c’est de ne pas lui en donner l’opportunité. Donnez-lui des jouets et écartez toute tentation de son museau. Si vous le voyez jouer avec un objet qu’il ne devrait pas toucher, arrachez-lui des pattes et cachez-le. Il finira par perdre son intérêt et ira jouer ailleurs. Encore une fois : ne frappez pas votre chien ! Il vaut mieux lancer un » non ! » ferme qui se fera comprendre immédiatement. Vous risquez d’entacher votre relation, et si vous devez répéter les coups, c’est bien qu’ils ne fonctionnent pas !
Récompenser votre chien…
… en temps et en heure ! Si vous entraînez votre chien à lier ses actions à une friandise, il apprendra vite quelles actions sont bénéfiques. Il s’assoit lorsque vous dites » assis ! « , donnez-lui une friandise. C’est une technique connue, qu’il faut utiliser tout le temps. Il saura alors qu’une bonne action lui reviendra sous forme alimentaire. Dès lors que vous lui direz » non ! » et ne lui donnez pas de friandise, il comprendra qu’il a fait une erreur et essayera de faire quelque chose pour se racheter, et surtout avoir une friandise. Vous devez créer une relation de confiance.
La punition sera donc principalement verbale. Sans en abuser et essayer d’intimider votre chien, un simple » non ! » ferme lui fera comprendre ses erreurs. Si vous finissez par créer un environnement sain, vous n’aurez même plus à le punir. Dans le plus grave des cas, vous pourrez toujours le mettre au coin et ne plus le regarder. Le fait que vous ne lui prêtez aucune attention sera un vrai calvaire !
Interdit ou autorisé : votre chien s’en fiche
Qu’est-ce qui marche ?
Interdire et gronder son chien, ça ne marche pas. Le chien s’en fiche de savoir ce qui est autorisé ou interdit. Ce qui marche, c’est de comprendre quel est son intérêt à faire ceci ou cela.
Soit vous êtes d’accord avec cet intérêt, et le problème, c’est la façon dont il veut y parvenir (ex : je veux bien qu’on traverse la rue mais pas en tirant sur la laisse !).
Soit vous n’êtes pas d’accord et le problème, c’est l’intérêt en lui-même (ex : que tu les déchires en miettes ou en lambeaux, je ne veux pas que tu détruises mes chaussures).
Je ne vous dis pas que le chien est un débile incapable de comprendre que vous n’êtes pas d’accord et que vous n’êtes pas content.
Je dis que ce n’est pas dans son intérêt.
Suivez ce raisonnement :
- Nos chiens n’ont pas naturellement les mêmes intérêts que nous, la majeure partie du temps. Vous serez d’accord avec ça. Nos chiens ne comprennent pas ce qui nous importe. Prenons ce qui est citoyen, sécurisé, poli ou sociable d’après nous, comme ne pas sauter sur tout le monde dans la rue, ne pas grogner sur le bébé ou ne pas courir après les voitures : c’est très important pour nous et pas pour nos chiens.
- C’est à nous de comprendre, trouver et satisfaire l’intérêt de l’animal d’une façon qui nous convient mieux (arrête de tirer et tu pourras traverser la rue !) ou bien lui proposer un tout nouvel intérêt si nécessaire -oui, ceci est plus difficile car il faut commencer par lui montrer que le but à atteindre n’en vaut pas la peine (je vais faire en sorte que tu n’aies plus aucun intérêt à passer tes nerfs sur mes chaussures). Ce n’est pas à l’animal de comprendre, trouver et satisfaire nos intérêts.
- Si vous comprenez le point précédent, mais que vous ne parvenez pas à l’ intégrer et à l’appliquer au quotidien : rayez dominant et dominé de votre vocabulaire. Quand vous parvenez à » satisfaire l’intérêt » de votre chien, vous ne vous faites pas » dominer « . Dominer ou être dominé, votre chien s’en fiche encore plus que tout le reste. Si c’est dans notre intérêt de traverser la rue calmement (pour la sécurité), l’intérêt du chien est de vite rejoindre l’endroit où il veut aller. Il a de nombreux intérêts votre chien, cela ne se borne pas à » faire la loi » ou vous » contredire « . Le but du jeu consiste à trouver un genre de terrain d’entente pas de savoir qui décide.
- Vous, humain, vous décidez. Vous décidez la plupart du temps parce que vous savez ce qui est plus sûr, plus citoyen, plus sociable, plus agréable pour tout le monde y compris pour votre chien.
- Quand votre chien n’est pas d’accord avec ce que vous décidez, vous devez trouver quel est son intérêt pour qu’il fasse ce qui vous convient en étant heureux de le faire.
Au lieu d’être obligé/forcé de le faire ce qui vous donne un chien qui n’est pas fiable et qui peut développer de l’agressivité.
Votre chien, contrairement à une personne, n’a aucun intérêt à savoir que vous n’êtes pas d’accord ou pas content.
Son intérêt à lui, c’est de savoir ce qui vous fait plaisir.
Pourquoi c’est si difficile de ne pas s’opposer ?
La réponse à cette question mériterait une encyclopédie en 15 volumes mais on va la faire courte.
Entre humains, il y a une infinité de façons d’exprimer notre désaccord. Il semble naturel de s’opposer quand on n’est pas d’accord. Généralement, ne pas s’opposer signifie qu’on accepte.
Votre mari/femme change de chaîne alors que vous étiez en train de regarder un film. Vous ne dites rien : vous acceptez implicitement de ne pas voir la fin du film. En outre, vous avez de nombreuses options pour manifester votre désaccord. De » attends s’il te plaît, il ne reste que 5 minutes avant la fin » à » non mais ho ! « , il y a des milliers et des milliers d’options.
Avec le chien, vous n’avez que très peu d’options. C’est pourquoi, si vous entrez dans ce schéma, il y a de fortes chances que cela dégénère. Vous n’allez pas dire à votre chien qui veut traverser la rue en tirant sur la laisse » attends, il ne reste que deux voitures à droite et une voiture à gauche « . Si vous vous opposez, vous lui direz plutôt » non mais ho ! « .
Avec le chien, ne pas s’opposer ne signifie pas que vous acceptez. Cela signifie que vous sortez du schéma réflexe provoque réflexe (je crie sur mon chien –> il baisse la tête). Vous en sortez pour entrer dans un schéma plus efficace : apprendre. Plus efficace et aussi plus exigeant. Il ne suffit plus de dire non ou de gronder son chien.
Cela demande d’entrer un peu dans le monde du chien.
Non seulement ce n’est pas facile pour nous humains, de ne pas nous opposer quand nous ne sommes pas d’accord mais en plus, il faut :
- s’ intéresser au chien et sa façon de s’exprimer
- anticiper plus souvent
- observer ce qui se passe
- modifier, parfois, certaines de nos propres habitudes
- etc.
S’opposer est bien plus simple.
Et depuis le temps qu’on nous rabâche que le chien ne peut vouloir que deux choses, dominer ou pas, ça paraît tellement logique.
Pourtant, quand il n’est plus question de réflexes, votre chien apprend des comportements. Quand c’est réglé, c’est réglé !
- cela ne recommence pas le lendemain, la semaine d’après, trois mois plus tard…
- cela ne se manifeste pas sous une autre forme…
- cela ne revient pas avec de l’agressivité…
Si vous vous contentez d’interdire et de gronder quand l’interdiction n’a pas été respectée, vous le faites tout le temps. Certains le font même jusqu’à ce que leur chien soit assez vieux pour ne plus avoir la force de sauter, courir pour aboyer, tirer en laisse etc. Si vous comprenez un peu mieux comment le chien fonctionne, vous obtenez des comportements durables sans faire lui peur et en plus, quand vous faites ça, vous renforcez le lien qui vous unit à votre chien au lieu de le dégrader.
La punition : quand et comment punir son chien ?
Vous allez sûrement répondre que c’est pour le corriger, et c’est bien vrai. Mais la punition chez le chien va au-delà de cette notion de correction. Il faut tout d’abord être conscient que le chien a certains comportements naturels qu’il peut être difficile pour un propriétaire d’accepter. C’est le cas par exemple quand le chien fait des trous dans le jardin, quand il est joyeux et qu’il saute partout, ou encore lorsqu’il se met à déchiqueter un tuyau, un coussin ou un tapis. Ce que vous souhaitez qu’il apprenne n’est pas inné chez lui : il vous faudra le lui enseigner.
La punition est un des moyens efficaces pour y parvenir, et fait partie intégrante de tout programme d’éducation canine. Cependant, plus la motivation du chien à réaliser l’action entraînant la sanction est grande (par exemple, courir après un chat, chaparder de la nourriture…), moins la punition aura d’effets. Elle doit tout de même être exceptionnelle, sous peine de voir la relation maître-chien déteriorée et l’anxiété de l’animal s’accroître.
Une première raison de punir son chien peut être de chercher à éradiquer définitivement un comportement gênant. Par exemple, vous pouvez le punir pour qu’il arrête définitivement de creuser dans le jardin.
Un second cas de figure est de punir son chien pour qu’il ne fasse pas une chose en compagnie de tel ou tel individu, tout en le lui permettant quand il est avec ses amis ou d’autres personnes.
Enfin, un dernier cas de figure est de faire comprendre au chien qu’un comportement donné est autorisé uniquement dans telle ou telle circonstance. Dans ce cas, le comportement peut être admis, mais sous condition. Par exemple, vous pouvez passer par une punition pour qu’il ne saute pas quand il n’est pas encore l’heure de jouer. Dans cet exemple, il peut sauter, mais uniquement quand il joue. Cela dit, dans ce genre de situation, le renforcement peut être plus approprié que la punition.
Comment punir un chiot / chien de manière juste quand il fait des bêtises ?
Votre chien fait bêtises sur bêtises et vous ne savez pas comment lui faire comprendre que ce n’est pas ce que vous attendez ? Comment » punir » son chien : est-ce utile ? Comment faire pour que la punition soit juste, cohérente et efficace ? C’est ce que nous allons voir !
Tout d’abord il est important de comprendre comment le chien apprend pour savoir comment lui apprendre quel comportement est OK et quel comportement ne l’est pas.
Le chien apprend par conditionnement opérant. C’est à dire que si une action est suivie d’une récompense, il la réitéra. En revanche, si une action entraîne une sanction (quelque chose de désagréable pour le chien), il cherchera à éviter ce comportement.
Le but de l’apprentissage n’est pas de faire en sorte que le chien soit en permanence dans de l’évitement ! Non, bien au contraire, le but est qu’il comprenne quelle attitude lui permet d’obtenir satisfaction.
Sommaire
Comment sanctionner son chien : le schéma idéal
Pour se faire, il est important que les sanctions ne soient pas traumatisantes pour le chien, qu’elles soient simplement justes et cohérentes pour lui. Et pour qu’il en soit ainsi, il est indispensable de toujours faire suivre une punition d’une récompense pour que l’association suivante soit claire pour votre chien :
- > Action A = Conséquence désagréable
- > Action B = Conséquence agréable
- > Répétition de l’action B
- > Diminution puis suppression de l’action A
Pour bien comprendre, voici le schéma à suivre lorsque vous souhaitez punir votre chien à la suite d’un mauvais comportement :
La sanction
- La sanction ne doit pas être violente, elle doit être juste et cohérente en fonction du mauvais comportement de votre chien. Ne tapez jamais votre chien, ça aurait pour unique effet que votre chien vous craigne et n’ait plus confiance en vous.
- La sanction doit être systématique ! Prenons l’exemple du saut (que ce soit sur vous ou sur vos invités), si parfois lorsque votre chien vous saute dessus il obtient satisfaction (vous en rigolez, vous le caressez pour lui dire bonjour, etc.) alors que parfois vous le grondez (parce qu’il est sale et que vous êtes en tenue de travail par exemple)… Et bien votre chien ne vous considérera pas comme un être de référence très fiable. Et il réitérera dans tous les cas le comportement de sauter » au cas où » il tombe sur un jour où vous êtes sympa !
Ainsi, si vous interdisez un comportement, interdisez-le de manière systématique et ne soyez pas dans une relation conflictuelle et violente avec votre chien. Vous remarquerez d’ailleurs très certainement que cette attitude ne permet pas, en générale, de résoudre le problème. Cela impact simplement la relation que vous entretenez avec votre chien, et pas dans le bon sens.
L’arrêt de la sanction
La sanction ne doit pas durer trop longtemps au risque de » perdre » l’efficacité de celle-ci. En effet, sachez qu’un chien met en moyenne 10minutes pour passer à autre chose. Ainsi, si la punition dure trop longtemps (plus de 10 minutes), votre chien ne saura même plus pourquoi il est sanctionné.
Cela lui paraitra alors injuste et votre relation n’en sera qu’affaiblie. Ne faites donc pas trop durer la punition. Nous verrons ensuite les différentes forme de » punitions » mais par exemple si vous isolez votre chien, faites le pendant 5 minutes, pas plus.
La récompense
Il faudra toujours faire suivre une sanction de quelque chose de positif pour que le chien comprenne ce qu’il a le droit de faire et ce qu’il n’a pas le droit de faire. Et qu’il comprenne ainsi quelle attitude, quelle action lui permet d’obtenir vraiment ce qu’il souhaite.
Reprenons l’exemple du saut : votre chien vous saute dessus, vous l’envoyez au panier pour lui signifier un retour au calme (nous verrons cela par la suite) et lorsqu’il s’est exécuté, vous l’appelez pour le caresser (ce qu’il voulait à la base lors de sa prise de contact). Ainsi, votre chien comprend que sauter ne lui permet pas d’obtenir ce qu’il souhaite, en revanche, un retour au calme et une prise de contact à l’initiative du maître : ça c’est OK.
Vous l’aurez compris, la principale des » sanctions » sera de rediriger le chien vers un comportement qui lui permettra ensuite d’obtenir satisfaction.
Les sanctions possibles
- Ignorer son chien (ne pas le regarder, ne pas lui parler, ne pas le toucher)
Cette sanction est à mettre en place lorsque votre chien vous réclame de l’attention de manière très insistante. Si vous lui répondez, ne serait-ce que pour le gronder, votre chien verra cela comme une réponse à sa demande d’attention, même si vous considérez ceci comme une sanction, cela n’en sera pas une pour votre chien.
Pour bien respecter les trois points afin de réussir à ignorer son chien (ne pas le regarder, ne pas lui parler et ne pas le toucher), il suffit de lui tourner le dos et/ou de changer de pièce.
- L’envoyer au panier
Si le fait de l’ignorer ne suffit pas et qu’il persiste dans son mauvais comportement, vous pouvez lui indiquer » au panier » (il faudra, bien entendu, que l’indication » au panier » soit acquise en amont, et ce de manière systématique).
Le panier, sans être associé à une sanction, sera davantage perçu comme une zone de retour au calme. Nous l’avons vu précédemment, votre chien doit comprendre que c’est au maître de décider et d’être à l’initiative, notamment des contacts.
Ainsi, envoyer votre chien au panier vous permettra de reprendre le contrôle de la situation en ayant permis à votre chien de se poser et donc de se calmer avant de pouvoir obtenir ce qu’il souhaitait, lorsque vous l’aurez décidé.
- Isoler son chien dans une autre pièce
Le chien étant un animal social, l’isolement pourrait bien être la pire des sanctions pour lui. Toutefois, pour que ceci soit réellement vécu comme une sanction (c’est à dire une conséquence négative faisant suite à un comportement qu’il ne voudra donc pas réitérer par la suite), il ne faut pas que l’endroit de l’isolement soit riche en stimulation.
Souvent, on entend » il ne m’écoutait pas alors je l’ai mis dehors tout seul « … Et bien être dehors dans le jardin, rempli d’odeurs et d’une multitude de façon de jouer et de se dépenser, ceci n’est pas ce qu’on appelle une sanction.
Ainsi, si vous souhaitez isoler votre chien, choisissez un endroit neutre, voire pauvre en stimulations pour que votre chien comprenne que le comportement qu’il a adopté engendre un isolement social (les toilettes ou le garage par exemples).
N’oubliez pas cependant que la sanction ne doit pas durer trop longtemps : 5 minutes pourront suffire à ce que votre chien comprenne qu’il n’a pas bien agit.
Par ailleurs ne libérez pas votre chien si ce dernier gratte à la porte ou aboie. Il comprendrez alors que cette attitude lui permet d’obtenir satisfaction et ce ne serait alors pas très cohérent, vous en conviendrez.
Enfin, lorsque vous ouvrez à votre chien, ne continuez pas à le gronder mais ne lui faites pas non plus une grande fête : ignorez-le simplement et vaquez à vos occupations.
- Contrariété verbale/sonore
Un simple » héhé » ferme peut également suffire pour les chiens assez sensibles. Toutefois, il faudra veiller à bien distinguer les intonations de votre voix. » Héhé » ferme lorsqu’il adopte le comportement non souhaité (ou qu’il a l’intention de le faire, nous verrons par la suite comment anticiper) et un » Ouiiii » très aigüe lorsqu’il renonce à son action.
Le » non « , malgré qu’il soit un peu la résultante d’un réflexe en tant que maitre, ne doit pas faire partie de votre vocabulaire canin trop souvent car ce mot fini tout simplement par ne plus avoir d’impact.
Puis, que l’on utilise le » non » ou le » héhé « , il faudra toujours, et ce de manière systématique, indiquer au chien ce que l’on veut qu’il fasse à la place. En effet, il ne suffit pas de sanctionner son chien, il faut lui faire comprendre ce que l’on attend de lui.
Par ailleurs, connaissez-vous le » Pet Corrector « . C’est un petit aérosol qui émet un gaz indolore et inodore pour le chien mais qui va venir le surprendre et donc le stopper dans son comportement. Il est souvent utilisé pour prévenir les mauvais comportements et/ou les intentions de faire, comme le vol de nourriture par exemple.
- Ne pas lui permettre d’obtenir satisfaction
Cela résume un peu tout ce que l’on vient de détailler précédemment. En clair, votre chien doit comprendre que le comportement qu’il adopte pour obtenir satisfaction n’est pas le bon. A vous de faire en sorte qu’il comprenne quel comportement lui permet d’obtenir.
Par exemple, votre chien aboie et gratte à la porte pour sortir dans le jardin, commencez par l’ignorer (pour qu’il comprenne que ce comportement ne permet pas d’obtenir votre attention. Si cela ne suffit pas, envoyez le au panier pour qu’il comprenne qu’un retour au calme est nécessaire.
Puis, invitez-le à sortir en lui demandant tout d’abord de s’asseoir par exemple avant de pouvoir sortir. Ainsi, il comprendra qu’une attitude calme lui permet d’obtenir ce qu’il souhaitait à la base et non celle qui consister à gratter et aboyer.
Un élément souvent oublié dans le processus d’éducation
Éduquer son animal c’est bien, mais il faut aussi impérativement penser à protéger son chien contre les aléas de la vie.
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L’anticipation pour éviter la sanction
La meilleure des solutions reste bien entendu la prévention ! Il sera toujours plus simple de stopper un chien dans une intention de faire plutôt que dans une action déjà en cours.
Pour se faire, il faudra bien observer le chien, répondre à tous ses besoins pour qu’il n’ait pas à quémander quoique ce soit et surtout avoir une attitude juste et cohérente pour que le chien comprenne que c’est au maître de décider et d’être à l’initiative de tous ses faits et gestes.
Cela peut paraitre stricte et pourtant cela rassurera le chien et le mettra dans des conditions sereines car il saura qu’il pourra avoir une confiance aveugle en son maître.
Le QUIZZ du Jour – Parlez-vous chien ?
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Pour résumer
Ce qu’il ne faut surtout pas faire :
- Taper son chien, avec une attitude violente envers lui
- Ne faire que le punir sans jamais renforcer les bons comportements
- Faire durer une sanction trop longtemps
- Interdire sans donner d’indication de détournement (au panier, assis, couché, tu descends, tu laisses, tu lâches, etc.)
L’attitude à adopter :
- Etre cohérent
- Sanctionner systématiquement un comportement non souhaité
- Etre juste, ne pas sanctionner sans raison
- Toujours chercher à comprendre ce qu’amène le chien a adopter tel ou tel comprendre pour pouvoir trouver une solution adaptée et efficace
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Article rédigé par Clémentine, de Nature de Chien.
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Derniers mots et recommandations importantes
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Eduquer un chiot: les bons gestes
Les caresses :
Pour faire plaisir au chien, les caresses derrière les oreilles, à la gorge, sous le cou, au ventre, sur les flancs et les cuisses sont très appréciées.
Passer la main sur le crâne, le cou et le garrot (partie au-dessus de l’épaule) est un geste de dominance.
Un chiot qui veut affirmer son autorité en grondant quand on le carresse doit être réprimandé, en le secouant par la peau du cou.
Le chien doit rester à sa place dans la hiérarchie du groupe familial.
Porter un chiot :
Evitez de prendre votre chiot à tous moments et n’importe comment. Un jeune chien doit beaucoup dormir aussi ne le dérangez pas sans cesse. S’il est disposé à jouer, vous pouvez le saisir mais sans l’attraper par les pattes, il est très fragile et vous risqueriez de lui faire mal!
Pour le porter, passez un bras entre les 2 pattes avant du chiot et, avec l’autre bras, maintenez son corps contre vous. Ainsi il se sent en sécurité; car un chiot déteste sentir le vide au-dessous lui et s’il se débat vous allez le blesser.
En revanche, on peut prendre un chiot ou de petite taille par la peau du cou sans qu’il en souffre. C’est le mode de transport adopté par les chiennes.
Lui apprendre la propreté :
L’éducation du chiot commence dès sa naissance, avec le sevrage : sa mère cesse l’allaitement et lui apprend à garder propre son nid. L’apprentissage de la propreté doit se faire ensuite dans l’environnement humain.
Sortez-le fréquemment et régulièrement (surtout après les repas) afin d’éviter que votre chiot ne s’oublie n’importe où.
Normalement, un chiot ne souille pas sa couche, à moins qu’il ne soit malade. La punition n’accélère pas l’apprentissage de la propreté. S’il s’est égaré, rien ne sert de lui mettre le nez dedans, le chiot ne comprend pas ce geste. Pour le réprimander, secouez-le par la peau du cou et grondez-le d’une voix ferme.
Armez-vous de patience et s’il persiste à souiller votre tapis, vous pouvez essayer d’utiliser des vieux journeaux en les disposant de façon à ce qu’il se rapprochent progressivement de l’extérieur. Veillez à ne pas trop prolonger ce stade de l’apprentissage car votre chiot pourrait s’imaginer qu’il doit faire ses besoins exclusivement sur des journaux!
Quand il a enfin compris qu’il devait se soulager dehors, il faut ensuite lui apprendre à utiliser les caniveaux et les aires destinées aux chiens. Pour cela, il va falloir lui faire accepter le port de la laisse…
L’usage de la laisse :
Tout comme la propreté, la laisse s’apprend le plus rapidement possible, dès le plus jeune âge. Si le chiot tente de dépasser son maître, ce dernier doit faire demi-tour afin qu’ il ne prenne pas l’habitude de le tracter plus tard. Ne tirez jamais la laisse et ne le frappez en aucun cas.
La longueur doit être proportionnelle à la taille du chien : pas trop longue pour qu’il reste près de son maître. C’est la meilleure habitude à opter. La laisse à enrouleur n’est pas idéale pour la promenade : le chien prend la manie de renifler partout et n’en fait qu’à sa tête! De plus, en ville cela peut être gênant (passants…) et même dangeureux s’il décide d’aller sur la route, et à la campagne il n’est pas indispensable d’attacher votre compagnon, qui a aussi besoin de gambader et de se dégourdir les pattes!
Les dégâts :
Ne laissez pas votre chiot trop longtemps seul à la maison : par sa solitude il risquerait de détériorer votre environnement. Votre abscence, courte ou prolongée, lui pèse énormément.
Au moment de votre départ, votre chiot peut tenter de vous attendrir par ses gémissements et son regard attristé. Afin d’éviter ce genre de séparation et la suite des évènements (aboiements et quatre cents coups dans la maison), essayez de partir en douce, sans vous préparer devant lui et sans calîns montrant que vous allez le quitter.
Quelques minutes suffisent à changer son comportement : le chien n’a pas la notion du temps, et que vous partiez un quart d’heure ou trois heures, son attitude sera identique. Quittez-le d’un air détaché comme si de rien n’était, de façon à ce qu’il ne se rende compte de rien.
Le silence renforçant la solitude, vous pouvez laisser un bruit de fond (musique, télévision…) qui mettra de l’ambiance pendant votre abscence.
Il est inutile de punir votre chiot pour une faute qu’il a commise durant votre abscence. Il ne fera pas la relation entre la punition et la faute à cause du temps écoulé, mais associera la réprimande au retour du maître. L’air honteux dans son regard, comme pour se faire pardonner, n’est en réalité qu’un acte de soumission. Mieux vaut adopter une attitude positive et rentrer de bonne humeur sans chercher des yeux d’éventuels dégâts : le maître doit être celui par arrivent le bien-être et la sécurité. Soyez tolérants et pensez qu’un chien n’a pas la même notion des valeurs qu’un humain. Le plus raisonnable est d’enlever tous les objets précieux se trouvant à sa portée!
L’appel :
L’appel de son nom doit correspondre à un ordre sympathique. Si le chien est de race, un prénom officiel apparaît sur son certificat de naissance. Un nom de chien doit être court (deux syllabes maximum) et « claquer », sonner sec. Evitez un nom trop compliqué ou ridicule, pensez que vous devrez l’appeler en public !
Invitez votre chiot à venir vers vous dans l’intention d’obéir. Inutile de crier, le chien a une ouïe très fine. Pour attirer son attention, son som doit suffire : rien ne sert de lui faire un discours qu’il ne comprendrait pas.
Choisissez plutôt les moments où il est disponible pour le familiariser avec ce mot. Evitez de lui donner un ordre lorsqu’il joue ou bien sûr quand il mange. Les capacités d’attention d’un chiot sont limitées, aussi ne l’appelez pas 100 fois par jour.
Vous pouvez commencer par associer l’appel avec la distribution de nourriture. Le repas est le meilleur moment pour le voir rappliquer!
Utilisez aussi les moments où il se retrouve tout seul : lorsqu’il est absorbé à jouer et que tout à coup il se rend compte qu’il n’y a plus personne autour de lui, remarquez combien il s’affole et rejoint en vitesse ses compagnons de jeu ou d’autres personnes présentes dans le coin. Les chiots sont très sociables, ils détestent la solitude. C’est pourquoi ils nécessitent d’autant plus d’attention!
Le chien est réceptif au langage gestuel : il est sensible à toute indication venant du corps, même aux expressions du regard.
Lorsque vous attirez son attention, accompagnez l’ordre de son nom. Un chien réagit d’avantage à l’intonation qu’aux mots, bien qu’il ait la capacité d’acquérir petit à petit du vocabulaire :
« assis » : les premières fois, montrez-lui en même temps l’attitude corporelle correspondant au mot. Non pas en vous asseyant en démonstration sur l’arrière-train , mais en lui appuyant sur le bas des reins en maintenant de l’autre main sa tête en hauteur afin qu’il comprenne. Lorsqu’il est assis, félicitez-le en mentionnant son nom et dites « c’est bien! », ou « brave toutou! » par exemple, et carressez-le : la main de son maître est la meilleure communication, et une caresse est la plus douce récompense.
« couché » : utilisez la même technique. Cette fois, retirez ses pattes-avant en l’asseyant pour obtenir la bonne posture. Profitez des instants où il se couche naturellement pour lui dire l’ordre correspondant afin qu’il assimile rapidement le lien entre le mot « couché » et l’attitude corporelle correspondante. N’oubliez pas de le féliciter et le récompenser, tout en l’appelant par son nom.
« non » : correspond à une interdiction, il doit être catégorique et prononcé d’une voix ferme
Le jeu et l’activité :
Les chiots adorent mordiller ou mâchouiller tout ce qui leur passe sous la truffe. Il faut lui apprendre à ne pas toucher à tout. Achetez-lui ses propres jouets (os, balles en caoutchouc…) de taille suffisamment grosse afin qu’il ne s’étrangle pas en les avalant.
Le chien est très actif, et il doit se dépenser quotidiennement pour être heureux. Ses promenades ne doivent pas se limiter à de simples sorties pipi rapides. Vous pouvez marcher des heures avec votre chien, vous remarquerez qu’il a toujours quelques gouttes en réserve à expédier au pied d’un arbre ou sur une touffe d’herbe! Ne vous contentez donc pas du premier filet urinaire pour rentrer! Donnez-lui le temps d’apprécier ses promenades, et sortez-le plusieurs fois dans la journée.
Un chien a besoin d’une réelle activité physique.
Il aime également se trouver associé aux sorties de ses maîtres (prendre la voiture, faire les courses,etc.).
Punir un chien ou un chiot est normal quand une bêtise a été produite et les occasions ne manquent pas, mais attention aux gestes et comportements que vous adoptez à son égard.
Comme je dis toujours, un chien se casse comme du verre et c’est pour cette raison qu’il faut avoir les bonnes réactions…
Dans cet article, je vais vous livrer quelques conseils pour punir son chien intelligemment. Un mauvais mécontentement sur son chien peut déclencher des conséquences dévastatrices.
Certaines personnes préfèrent la violence, force… pour se faire comprendre et entendre mais ils oublient que la logique humaine n’est pas la logique chien.
Un comportement hostile à l’égard de votre boule de poils ne sera nullement efficace !
Comment punir un chien ?
Punir son chien : le bon timing
Il est important de punir son chien dans un bon timing même si cela n’est pas évident parfois. Il ne faut surtout pas que la punition soit injuste. Malheureusement certains maîtres réprimandent tardivement le chien, parfois plusieurs heures après le comportement indésirable. Voici un exemple de ce qu’il faut jamais faire :
« Je rentre du travail et j’aperçois un gros caca sur le beau carrelage de mon salon, je prends mon chien par la peau du cou et je lui mets la gueule dans sa merde pour qu’il comprend bien que c’est mal ! »
malheureusement en procédant ainsi, votre chien ne comprendra pas pourquoi vous le grondez. Il associera la punition au retour du maître et se cachera à chaque fois que vous franchirez la porte de votre maison, même s’il n’a rien fait de mal.
La punition doit être produite dans l’instant même chez le chien car il vit au présent et c’est de cette manière qu’il comprendra la bêtise.
Punir son chien : les bons gestes
Des mauvais gestes sur le chien comme donner des coups de pied, la main qui tape, le papier journal roulé pour taper, prendre la laisse pour le fouetter, crier sur son chien sévèrement et j’en passe ne sert vraiment à rien, cela est une perte de temps au risque de le rendre craintif voir agressif.
Se mettre en colère en produisant des mauvais gestes sur son chien peut endommager le lien de confiance entre lui et vous.
La punition physique sur le chien ne donne jamais de bons résultats et en plus vous risquez de faire apparaître un comportement agressif chez l’animal. Un maître hostile peut provoquer plusieurs dommages :
- peur
- agressivité
- douleur
- anxiété
- possibilité de dommage physique
- fabriquer des troubles du comportement chez le chien
En règle générale, les propriétaires violents n’expriment jamais de remords quand ils punissent leurs chiens, ne ressemblez pas à ces gens là. Ils sont persuadés que la punition corporelle est la seule véritablement efficace.
Sachez qu’un geste mal porté sur le chien peut provoquer une douleur intense mais pas seulement car parfois il arrive que l’animal peut être atteint d’une blessure interne, externe…
Votre devoir est de faire comprendre à votre chien ce qui est interdit et autorisé. Faites passer le message au reste de la famille. Ne faites pas les choses à moitié, par exemple :
soit vous interdisez l’accès sur le canapé ou soit vous autorisez pleinement ! Vous comprenez le principe ?
Malheureusement, dans les foyers, on rencontre une grande contradiction entre les membres de la famille. Vous avez le père Dupont qui va autoriser le chien à monté sur le fauteuil et 5 minutes après la mère Dupont qui interdit l’accès, conclusion, on se trouve avec un pauvre chien complètement perturbé.
Cohérence = Résultat c’est comme cela que ça fonctionne.
Il y a suffisamment d’alternatives positives sur le blog pour savoir gérer la situation.
Ne frappez jamais votre chien
» La violence engendre la violence « . Ce proverbe très connu est applicable à beaucoup de situations rencontrées dans la vie. C’est pour cela qu’il est préférable de ne pas prêter attention à ceux qui vous conseillent de mettre en place des punitions physiques pour éduquer votre chien. Ne frappez jamais votre chien. Un bon traitement, l’amour et la patience sont les meilleurs outils de la cohabitation. Ce problème touche les hommes tout comme les animaux domestiques.
Pourquoi ne faut-il pas frapper son chien?
Un chien qui a l’habitude de recevoir des coups devient fuyant et peureux. C’est-à-dire, tout le contraire de ce que l’on a tendance à rechercher chez un animal domestique, n’est-ce-pas? De plus, un chien craintif à l’égard de son maître ne sera jamais capable d’assimiler un ordre correctement ou de deviner ce que l’on attend de lui.
De plus, gardez à l’esprit que les chiens sont très sensibles et perçoivent clairement la colère. De ce fait, il ne faut jamais frapper votre chien. Si vous le faites, vous vous retrouverez face à ce genre de situations:
- Votre chien va fuir dès que vous essaierez de le punir.
- Il vous fera face et tentera de vous agresser.
- Il exprimera sa frustration et son anxiété ressentie par rapport à la situation de diverses façons: miction à des endroits inattendus, il brisera des objets, il se lèchera compulsivement certaines parties du corps, etc.
Si cela vous arrive, la solution n’est pas d’augmenter les punitions, bien évidemment, mais plutôt de chercher une autre manière de lui enseigner comment se comporter. De ce fait, petit à petit, vos problèmes se résoudront d’eux-mêmes. Néanmoins, si quelques-uns persistent, vous pouvez toujours vous adresser à un professionnel. Cependant, assurez-vous que ce soit quelqu’un de sérieux et de responsable.
Si vous prenez la décision d’adopter un chien, une de vos principales responsabilités sera de l’éduquer. Le dressage devra être fait avec amour, patience et respect. Il ne faudra jamais frapper votre chien.
Eduquez-le avec amour: ne frappez jamais votre chien
Sans aucun doute, la meilleure façon d’éduquer un chien est avec amour. L’affection devra se traduire par de la patience, de la persistance et un bon traitement. Si vous utilisez la méthode du renforcement positif , il est certain que vous obtiendrez de meilleurs résultats qu’avec un dressage ayant recourt à la maltraitance, en plus, n’oubliez pas que ce dernier est puni par la loi.
Cependant, que faire afin d’apprendre à votre chien les règles basiques de conduite? Pour résumer, il faut récompenser ses bons comportements et ignorer ses bêtises. Afin de le féliciter, vous pouvez:
- Lui donner une de ces friandises préférées.
- Le caresser.
- Lui exprimer votre satisfaction pour sa bonne conduite de manière affectueuse et lui montrer que vous êtes fier de lui.
Gardez à l’esprit que votre chien est un chien et qu’il agit comme tel
Si vous avez pris la décision de partager votre vie et votre logement avec un chien, il est bon de garder en mémoire certains détails:
- Votre animal ne fait pas les choses exprès ou dans le but de vous énerver. Ce que vous considérez, en tant qu’humain, comme un mauvais comportement est souvent un comportement tout à fait normal du point de vue de votre chien. C’est pour cette raison que vous devez l’éduquer avec patience afin de cohabiter harmonieusement.
- Il ne sert à rien de défier un chien pour quelque chose qu’il a fait. Les réprimandes fonctionnent uniquement s’il est pris en flagrant délit. Sinon, il ne comprendra pas le motif de votre colère et cela ne fera que le rendre plus confus.
- Si la mauvaise conduite de votre chien persiste, vous pouvez avoir la certitude qu’il y a toujours un motif caché derrière. Vous devez en trouver la cause pour corriger le problème. Sachez que les châtiments ne font qu’envenimer les choses.
Respect, patience et amour sont les mots d’ordre pour cohabiter sans problèmes avec votre animal domestique
N’oubliez pas que si vous choisissez d’avoir un animal domestique, vous êtes dans le devoir de prendre soin de lui peu importe les circonstances. Dans la liste des devoirs envers votre chien, le traiter avec respect est définitivement en tête de liste.
Nous avons commencé cet article avec une citation sur la violence. Nous en utiliserons une autre pour le terminer. » On récolte ce que l’on sème « . Ainsi, si vous traitez votre animal domestique avec amour, il vous le rendra. En revanche, si vous le frappez, vous aurez dans votre maison un animal effrayé ou agressif. Est-ce le but recherché? Probablement pas.
Gardez à l’esprit que votre chien est un être vivant et qu’en tant que tel, il mérite d’être traité avec beaucoup de respect. Gâtez votre chien et armez-vous de patience. Il vous le rendra en mille. De cela, vous ne devriez pas en douter.
Comment punir son chien ?
Il faut également reconnaitre et récompenser les conduites appropriées : par anticipation, on peut renforcer un comportement souhaitable avant la production du comportement gênant. On peut en effet détourner l’attention de l’animal tant qu’il se comporte encore correctement. Cela consiste simplement à montrer la bonne voie, plutôt qu’interdire la mauvaise.
Comment punir correctement ?
Concrètement, l’ajout d’un désagrément est à éviter : par exemple, une correction coercitive provoquant douleur, jouer sur la peur… même forcer une position est une contrainte punitive.
Par contre, le retrait d’une récompense, comme quand le chien ne s’execute pas suite à un ordre, ou le retrait de la récompense quand le comportement est inapproprié, ça génère une frustration légère mais ça reste une méthode non coercitive.
La condition indispensable est une application immédiate : une seconde maximum après l’éxécution de la bétise. Il faut doser l’intensité de la punition, de façon adaptée, jusqu’à cessation du comportement inapproprié, puis stopper immédiatement lorsque le comportement inapproprié s’arrête.
Le chien a en effet une mémoire associative, ce qui signifie qu’il associe la punition à ce qui est en train de se dérouler, dans l’instant présent. Si l’évènement punit est dans le passé, même de quelques instants, le chien aura du mal à comprendre la punition et on risque d’empirer la situation (peur, stress, résignation acquise, etc…).
C’est l’erreur malheureusement la plus fréquente, le maître reconnait le fameux « air coupable » du chien comme la preuve que le chien sait, moralement, qu’il a mal fait. En réalité, on sait aujourd’hui que le chien identifie et réagit à la personne en colère, mais aucunement parce qu’il a conscience d’avoir fait une bétise. Et il est doué pour identifier nos signaux de colère avant même qu’on s’en rende compte. Par exemple, le fait d’anticiper la bétise nous donne une attitude assertive en rentrant (« Bon, qu’est-ce que t’as encore fait aujourd’hui ? »), et le chien prend immédiatement les postures d’apaisement, qu’il ait fait une bétise ou non.
Le fameux « air coupable » : oreilles basses, regard et tête détournée. En réalité, rien à voir avec une notion de culpabilité, ce comportement vise à diminuer l’agressivité de l’autre, c’est tout.
Le chien a-t-il bien compris ?
Assurez-vous que votre chien a bien compris le message. Pour ça, je prend souvent l’exemple de quelqu’un qu’on sait être en colère, en le voyant à travers une vitre, sans l’entendre, rien qu’à sa gestuelle et sa posture. Ces éléments sont également des messages que le chien comprend mieux que nos mots, et ça suffit souvent à se faire comprendre.
Si vous observez un changement de comportement de votre chien, avec une attitude d’apaisement, alors la punition est terminée, pas la peine d’en rajouter. Il faut vraiment jouer sur nos émotions pour passer d’un mode « colérique » à un mode bienveillant, à la seconde exacte ou le chien prend l’attitude qu’on attend de lui.
Personnellement, je joue beaucoup sur la tonalité de la voix, et avec le chien, animal au combien sensible à nos émotions, le simple fait de dire un « NON » sur un ton strict suffit largement à stopper la plupart des chiens dans leur actions. Reste ensuite à profiter de l’air surpris qu’il prend généralement pour lui donner un ordre que je vais renforcer par la suite. Comme ça, j’invite le chien à ne plus produire ce comportement indésirable, et je lui montre ce que j’attends de lui derrière. Les dresseurs de fauves témoignent souvent de l’utilisation de plusieurs langues pour jouer sur la tonalité de la voix : l’allemand sert à la réprimande (« Nein ! »), et l’anglais et le français, plus douces, à récompenser (« Good », « Alright »).
Il y a bien sûr des cas de chiens peu à l’écoute du maître, incapable de se concentrer, sur qui l’intervention physique peut être nécessaire. Cela est donc être réservé à certains tempéraments, certains contextes, très particuliers. Il ne faut jamais que la réprimande physique servent à supprimer un comportement indésirable, vous risquez de créer de mauvaises associations, surtout si vous l’exprimez dans un moment de colère.
Éventuellement, on peut l’envisager comme un léger « traumatisme », qu’on donne volontairement au chien pour le protéger d’un danger. Le cas du chien qui cours vers la route, et qui prend un coup de laisse pour s’arrêter, est un bon exemple de réprimande physique abordable, à supposer que le simple fait de vous voir hurler et paniquer n’ait pas suffit à capter son attention. Dans tous les cas, il convient d’orienter immédiatement le chien vers un bon comportement (« assis » au bord de la route, dans notre exemple) pour le récompenser et lui montrer la bonne voie. C’est très important que la route de la réprimande soit toujours accompagnée par la voie de la récompense, pas loin : concrètement, avant de tirer sur la laisse, il convient d’avertir le chien avec un ordre.
Comment le maître doit se comporter
Soyez toujours calme. La nervosité amplifiera la punition à tort. Si vos émotions parlent plus que votre raison, vous risquez de punir trop fort, et trop longtemps, ce qui rendra votre chien stressé, anxieux, voir résigné.
Evitez les outils type journaux, ou autre accessoire pour une réprimande physique. Si votre chien réagit à votre voix, pas la peine d’en faire plus.
Ne montrez jamais de rancune ; c’est une règle universelle ! Punition imédiate, récompense inconditionnelle, les deux rêgles de la stratégie « donnant-donnant » : elle est particulièrement efficace avec la mémoire associative du chien.
Soyez bienveillant : la patience est une règle d’or, et l’éducation d’un chien peut prendre du temps. N’oubliez pas qu’on demande à un être vivant d’être propre à 4 mois (mais il en est capable, c’est ça le pire), n’oubliez pas de quoi nous sommes capables nous à 4 mois !
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
Pour un bon comportement de votre chien
Devoir punir son chien n’est jamais agréable, en particulier lorsque son mauvais comportement est associé à un manquement de son maître ! Alors, plutôt que d’avoir à le punir, mieux vaut lui apprendre le plus tôt et le plus positivement possible la manière dont il doit se comporter. Pour vous aider dans cette mission, vous pouvez acquérir de nombreux objets et accessoires adaptés, comme un sifflet de dressage, des tapis éducateurs pour l’apprentissage de la propreté, des toilettes pour chien, un ensemble de dressage… le choix ne manque pas et il est toujours adapté à la situation. N’hésitez pas à découvrir notre sélection de produits !
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Punir son chien
La punition fait partie des méthodes possibles corriger le comportement de son chien. Pour réprimander ou modifier le comportement de votre chien qui fait des bêtises : la punition demeure un mal nécessaire. Mais alors, comment punir intelligemment ? La punition peut-elle avoir des conséquences néfastes sur le long terme ?
Pour faire comprendre à votre chien qu’il a fait quelque chose de mal, la punition doit être donnée dans un bon timing, avec tact et pédagogie et non pas avec violence gratuite. Voici quelques conseils importants pour bien punir votre chien. La punition ne doit pas être donnée au hasard à votre chien.
Il devra toujours comprendre pourquoi il a fauté de sorte qu’il ne recommence pas. Evitez de lui donner de mauvaises raisons, car votre punition pourrait se montrer contreproductive et ainsi produire l’effet inverse. Une bonne punition est donnée au bon moment.
Quand punir son chien ?
Il n’est pas toujours évident de punir son chien dans le bon timing. Réprimander votre chien trop tardivement, plusieurs heures (ou plus de 20 minutes) après le comportement indésirable, peut provoquer un sentiment d’injustice chez lui. Le chien ne se souvient absolument pas de ce qu’il a fait auparavant, il vit dans l’instant.
Assurez-vous de le prendre sur le fait et ne le réprimez jamais à tort. Par exemple, un aboiement excessif peut être provoqué par une personne énervant volontairement votre chien ou la présence d’un chat ou d’un insecte.
Autre exemple à ne pas imiter : lorsque vous rentrez chez vous après une absence de plusieurs heures, vous apercevez que votre chien resté au domicile s’est soulagé et a fait pipi sur le sol de votre maison. Résultat : vous le punissez, haussez le ton, vous le confrontez à sa « bêtise ». Malheureusement, il a oublié qu’il est responsable de cet acte. Au contraire, il va associer votre retour, comme une punition et risque de prendre peur à chaque fois que vous franchirez votre porte d’entrée.
Bien punir son chien : les choses à faire et ne pas faire
Les mauvaises méthodes…
Les gestes violents comme les coups de pied ou les gifles sont des méthodes interdites et à oublier. Les sévices physiques peuvent, rendre votre chien craintif, voire agressif, et briser le lien de confiance entre vous et lui et surtout causer des blessures physiques graves (fractures, douleurs intenses, saignements).
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Eviter les accessoires tels que colliers étrangleurs peuvent endommager la trachée et bon nombre d’autres pathologies peuvent apparaître. Même chose pour les colliers électriques lorsqu’il aboie un peu trop à votre goût. Ces derniers émettent souvent un bip sonore avant d’envoyer la décharge. Sur le long terme, ce bip peut troubler le comportement du chien qui va prendre peur dès qu’il entend un téléphone sonné, un réveil ou encore la minuterie du micro-ondes.
La seule technique avec la main qui divise est celle de le prendre par la peau du cou. Cette méthode est cependant déconseillée même si certains pensent qu’elle rappelle au chien, la façon dont sa mère pouvait parfois le prendre par le cou lorsqu’il était chiot.
Les bonnes méthodes…
En tout état de cause, la punition doit rester un acte exceptionnel et pédagogique. Votre chien doit savoir différencier le bien et le mal autrement dit l’interdit et l’autorisé.
Pour cela :
- Soyez cohérent : tous les membres de la famille doivent comme vous appliquer au chien les mêmes règles. L’accès au canapé ou dans votre chambre doit être interdit ou autorisé par tous. Dans le cas contraire, votre chien risque d’être complètement perdu.
- Soyez ferme, mais non violent : pour modifier son comportement, la punition doit être donnée automatiquement et à chaque fois que le comportement non souhaité se manifeste. Évitez de frapper votre chien avec votre main, auquel cas chacune de vos approches pour une caresse risque de l’apeurer.
Se désintéresser complètement de votre compagnon peut aussi être vécu comme une punition par votre chien. Le chien demeure un animal intelligent et très affectueux, il n’aimera pas si son maître ne s’occupe plus de lui. En l’isolant, il comprendra qu’il a fait quelque chose de mal et qui ne vous a pas plu.
A lire aussi : « Comment empêcher son chien de manger tout ce qui traîne »
Vous pouvez également lui retirer la récompense lorsque votre chien a un comportement nons souhaité. La frustration engendrée par cette perte de la récompense devrait, à la longue, lui faire comprendre ce qu’il doit faire pour de nouveau profiter d’une friandise.
En résumé
Une bonne punition se fait :
- Avec cohérence
- Avec fermeté
- Dans le bon timing
- Sans violence physique
Vous devez proscrire à tout prix :
- L’acharnement physique
- Les colliers étrangleurs et électriques
- Les remords directs et les punitions prolongées
Punir efficacement son chien
Le 2013-12-03 PAR Anva – 5☆ (427 votes)
Dresser son chien, c’est savoir le contrôler, le diriger, et le punir en cas de nécessité. La punition ne doit pas être prise comme un acte cruel envers le chien, c’est une sanction négative qui permet de faire comprendre à l’animal qu’il a dépassé les bornes. C’est une manière de montrer que ses actes ne sont pas acceptables pour nous et que ce qu’il a fait n’est pas bien ou ne correspond pas à ce que l’on attend de lui. Mais pour qu’une punition soit efficace, elle doit être juste et équitable. Alors comment faire pour bien punir son chien ?
Dissocier le bien du mal
Lorsque le chien naît, il ne sait pas encore ce qui est bien, ce qui est mal. Il ne sait pas ce qui est acceptable ou pas, il ne sait pas comment communiquer, ni les postures et le comportement qu’il devra adopter. C’est à partir des premières minutes de vie puis tout au long de son existence qu’il apprendra à dissocier la notion du bien et du mal, avec notamment sa famille, ses congénères ainsi que les facteurs naturels et environnementaux.
Un chien qui suit un processus normal vivra les deux / trois premiers mois avec sa mère. C’est elle et ses frères et sœurs qui vont lui apprendre une partie du langage canin, l’hygiène (faire en dehors de la nichée), la notion de rang et la morsure inhibée. Si l’on prend la peine d’observer une mère avec ses petits, on constatera que lorsque tout va bien, elle ne dit rien mais dans le cas contraire, elle les reprend, les replace, les grogne, les met en position de soumission et en derniers recourt les mord plus ou moins fort. Tout ceci ne ce sont que des séries d’apprentissage qui vont faire comprendre au chien la notion du bien et du mal. Ce qui est mal sera corrigé et sanctionné négativement, avec une intensité en corrélation logique avec le mal en question. C’est-à-dire que plus la bêtise sera non acceptable, plus la sanction sera sévère.
Savoir punir un chien est aussi important que son éducation, sinon plus. C’est la punition qui dictera les limites à ne pas franchir. C’est aussi la punition qui fera comprendre au chien la différence entre le bien et le mal. Attention, on entre dans un concept assez délicat que nous détaillerons pas ici. Bien entendu, nous partons du principe que le maître apprend à son chien uniquement ce qui est bien et nous laissons » de côté » la notion de bien et mal interne au chien. Nous ne parlerons ici que du bien et du mal lié à l’apprentissage, à l’expérience, à l’éducation du chien. En d’autre terme, un chien sanctionné pour avoir fait pipi dans la maison comprendra que c’est mal, s’il est récompensé pour le même acte à l’extérieur, il comprendra que c’est bien. Par ailleurs c’est l’association de la réaction du maître ou de l’environnement au moment de l’acte qui établira s’il s’agit de quelque chose de bien ou de mal. La aussi, plus la sanction négative est intense, plus elle sera considéré comme malsaine, et vice versa.
L’importance de la punition
Donner une punition juste au bon moment ne doit pas être vu comme de la méchanceté, au contraire, cela permet d’instaurer un certain équilibre, une relation de confiance, une harmonie entre le maître et son chien, entre le chien et son environnement. Parce qu’avec la punition on apprend au chien à comprendre ce que l’on attend de lui. Bien entendu, le maître devra également apprendre à se remettre en question, et prendre du recul si jamais ses méthodes ne fonctionne pas, mais dans l’ensemble savoir sanctionner de manière juste au bon moment améliore la communication entre le maître et son chien.
Passez à côté de la punition pourrait entraîner ce que l’on appelle des » troubles du comportement « . Parmi eux, on y trouvera principalement des chiens qui deviennent agressifs, des chiens qui aboient trop ou encore des chiens qui font leur loi à la maison jusqu’à décider de qui peut rentrer ou qui peut s’asseoir sur le canapé. Associez l’absence de punition à un comportement anthropomorphique et vous aurez gagné le grelot du chien insupportable voir ingérable !
Bien sûr, il convient de ne pas choisir n’importe quel type de punition à n’importe quel moment. Lorsqu’une punition tombe, elle doit être justifié, et équitable. Il n’est pas question de faire du mal à un chien en l’assommant de coup de bâton simplement parce que celui-ci à fait un pas de trop. Par ailleurs, comme dans la nature, lorsque la situation et le contexte le permet, avant de punir il faut prendre le temps de prévenir. Un chien grogne avant de mordre. Le maître à sa manière devra grogner avant de mordre.
La punition définie les limites à ne pas franchir et permet le respect des règles qui elles-même instaurent une équilibre au sein de la famille. Photo Big Skinny Boy
Qu’est-ce qu’une punition juste ?
Une punition est juste lorsqu’elle est méritée. Avant de punir votre chien demandez-vous si la punition est justifié et posez-vous notamment les questions suivante :
- Avez-vous été clair ? L’ordre employé est-il court et simple? N’est-il pas trahis ou compromis par un geste involontaire ou une expression du visage qui le contredirait? Exemple: Un chien ne comprendrais pas son maître qui lui dirait » Ne va pas la-bas « , en montrant du doigt le lieu en question. Dans sa tête, la main pointant le lieu lui indique justement d’y aller, et l’ordre est tout bonnement incompréhensible. L’ordre employé doit être court (2 mots maximum pour un ordre – les ordres peuvent être cumulé), clair, précis et directif. Tel que « Non ! » et » Viens ici ! » au lieu de « Ne va pas la-bas ! »
- L’ordre est-il à la porté du chien? Est-ce que le chien peut techniquement faire ce que je lui demande de faire? N’est-il pas trop jeune, trop vieux? Ou n’est-il pas gêné morphologiquement parlant pour exécuter l’ordre demandé? Exemple: il n’est pas possible de demander à un chiot de 2 mois de sauté dans un cerceau élevé à 1m50.
- L’ordre est-il cohérent ? Un chien ne comprend pas un ordre s’il n’a jamais le même sens, ou si l’interdiction ou l’autorisation varie d’un jour sur l’autre. Par exemple : Il n’est pas possible de faire comprendre à un chien de ne pas monter sur le canapé si un jour c’est oui et le lendemain c’est non. Lorsqu’une interdiction est donnée elle doit être valable tout le temps. En revanche, les chiens sont tout à fait apte à comprendre qu’il peuvent monter sur le canapé de la maison mais pas celui du voisin. Au voisin d’apprendre au chien que chez lui c’est non.
- L’ordre est-il connu par le chien ? Pourquoi punir un chien qui n’exécute pas un ordre qu’il ne connaît pas? Il convient donc de s’assurer que le chien connaît bel et bien l’ordre qui lui ai donné, dans le cas contraire c’est le moment d’en profiter pour lui apprendre l’art et la manière d’exécuter ce que vous attendiez de lui.
- Ne s’agit-il pas d’un trouble du comportement ? Si le mauvais comportement revient en permanence vous pouvez vous dire que vous êtes face à un trouble du comportement. Exemple: dès que le chien entends la sonnerie il s’excite, vous saute dessus, aboie ou court dans tous les sens. Pour corriger ce problème, la punition est valable les premières fois. Mal appliqué, mal dosé, elle renforce ce mauvais comportement qui devient alors un trouble du comportement. Pour venir en venir à bout il faut rééduquer le chien. En l’occurrence ici il suffit d’ignorer le chien et faire sonner la sonnette plusieurs fois par jours par une tiers personnes sans aucune réaction de votre part. Le chien finira par comprendre et s’arrêtera de lui-même.
Les différents types de punition
Appliquer une punition c’est une chose. Appliquer la bonne punition c’en est une autre. En effet, en fonction de l’âge du chien, de la situation, des antécédents, la punition ne sera jamais la même. Notons par ailleurs, que la punition sur deux chiens dans un même contexte varie également d’un chien à un autre selon leur tempérament et surtout leur sensibilité. Certains chiens ne supportent pas la violence et pourraient devenir agressif, d’autres le vivent tellement mal qu’ils en deviendraient dépressif. Punir un chien efficacement, c’est être juste ET équitable. Pour cela, il existe plusieurs degrés de punition qu’il vous conviendra d’adapter. A vous de vous montrer raisonnable et d’appliquer celle qui correspond au mieux :
- L’ignorance : elle est généralement la plus efficace et la plus utilisée. Sans violence, elle se se suffit à elle-même pour faire comprendre ce qu’il a fait n’est pas bien. Le chien est constamment en proie d’interactivité avec son maître. Ignorer un chien qui aboie pour attirer votre attention est plus efficace que de lui gronder dessus. C’est d’ailleurs, la réaction la plus recommandé puisqu’elle permet au maître de ne pas entrer dans le jeu du chien et de garder le contrôle. C’est aussi la méthode de punition la plus utilisé pour les chiots. Lorsque les chiens sont jeune, ils sont sans arrêt en train de découvrir, d’apprendre, et de capter l’attention de son maître. L’ignorance est un bon moyen pour lui faire comprendre que ce qu’il fait ne vous intéresse pas et ne vous plait pas.
- Le désintéressement : utilisé surtout sur les chiots, mais parfois au cours de sa vie, elle consiste à faire changer volontairement les idées du chien. Par exemple, il se met subitement à creuser devant vous, il est à fond dans son trou jusqu’à oublier votre présence. Le réprimander et lui donner une tape pourrait le stopper net, mais s’il est jeune préféré plutôt une punition « positive » en orientant les esprits du chiots vers une autre activité. Dans ce cas précis, appelez-le au moyen d’un jouet couinant ou autre chose pour l’attirer à vous et occupez le à une autre activité. Chez un chiot, tout comportement qui ne peut pas être terminé sera oublié. En d’autres termes si le chiot ne peut jamais finir son trou il ne cherchera plus à faire de trou. Mais là encore, le tempérament du chiot entre en compte et parfois la punition doit être plus sévère.
- La réprimande : Elle passe par l’intonation de la voix. Il y a celle enjoué pour s’amuser et celle sèche, autoritaire et grave pour réprimander son chien. Exemple : vous êtes en train de jouer à la balle avec votre chien, il vous attrape et vous mort la main. Son acte n’est pas intentionnelle, mais il doit être repris pour lui faire comprendre que c’est mal. Un » Non ! » sec s’impose. Puis reprenez le jeu, s’il recommence, un » Non ! » plus intense sera nécessaire suivit de l’ignorance et pas conséquent l’arrêt du jeu.
- La punition à distance : La punition a distance est également un bon moyen pour faire comprendre à son chien que ce qu’il fait n’est pas bien. Elle donne une dimension plus grande au maître dans l’esprit du chien; C’est à dire que soit il sait que vous êtes à l’origine de la punition à la distance et va comprendre que même de loin il est » rattrapable « , soit il ne sait pas et va se dire que son environnement est contre lui. Elle inclue également la notion de peur. Exemple : Vous interdisez à votre chien de monter sur le canapé. En votre présence pas de problème il comprend. Mais malin comme tout il profite de votre absence pour s’installer bien confortablement. Sauf que vous êtes dans le couloir à guetter par l’entrebâillement de la porte. Au moment ou monte sur le canapé vous faites un gros bruit avec deux couvercle en métal…Vous verrez l’allure à laquelle il va détaller. Le tout sans vous montrer. Il prendra peur et l’assimilera à une punition. Autre exemple, vous appelez votre chien au pied, il court à vive allure sauf qu’il ne s’arrête pas et trace devant vous. Vous lancez alors un trousseau de clef sur ses fesses accompagné de l’ordre, rudement efficace, le chien s’arrêtera. Attention toutefois au trousseau de clef, surtout si vous ne savez pas visé, un seul mauvais coup pourrait gravement le blesser (crever un œil).
- Isoler le chien : Cette punition sert principalement à canaliser les chiens trop nerveux. Toutefois pour être efficace il convient d’isoler le chien dans une pièce où il n’a pas l’habitude d’aller, sinon il n’y a aucun intérêt. Exemple : Vous recevez du monde, il refuse de se calmer, vous l’enfermer alors dix minute dans un pièce voisine, puis vous retournerez le chercher.
- La soumission forcé : En cas de bêtise grave portant atteinte au maître, la soumission forcé peut être pratiqué. Mais elle ne doit l’être que si vous êtes sur de vous. Une soumissions forcé peut dégénérer en agression voir en morsure. Vous devez impérativement rester maître de la situation et être certain qu’elle est justifié. La soumission forcé se pratique de deux façons différentes, la première et la plus souple consiste à prendre le chien par la peau du cou (comme la mère) et lui coucher le côté de la tête sur le sol. La deuxième beaucoup plus impressionnant après réflexion ne sera pas divulguée. En effet, DistribEco vous aide à comprendre, contrôler et maîtriser votre chien. Si vous en venez à ce derniers point nous vous conseillons vivement de prendre contacte avec un comportementaliste car vous vous situez dans un contexte de rapport de force qui peut très vite dégénérer et avoir de graves conséquences.
Il est possible de renforcer une punition, en la cumulant avec une autre, comme la réprimande associé à l’ignorance. Mais vous pouvez également y inclure des gestes (ex: pointer du doigt son pied pour le » Pied »), du bruitage (taper du pied) ou adopter une posture imposante et impressionnante ( droit comme un piquet, buste relevé et gonflé). Dans tout les cas, faites bien attention à l’intensité de la punition qui doit etre en rapport avec l’action non désiré commis ainsi qu’à la sensibilité et à l’âge du chien.
La punition d’un chien doit toujours être juste et équitable. Trop forte elle entraîne l’agressivité et la crainte, trop faible elle développe les troubles du comportement et les chiens qui se prenne pour des chefs. Photo me’nthedogs
Quand faut-il punir son chien ?
Lorsque le chien fait quelque chose qui ne vous plaît pas, il faut savoir le punir au bon moment, c’est à dire à l’instant même où il fait la bêtise, ni avant, ni après. Pour comprendre voici un exemple basé sur un cours d’éducation. Lorsque l’on apprend un chien à ne pas tirer en laisse, on le récompense au moment ou il fait bien. Le fait de récompenser l’animal lui montre que ce qu’il a fait est bien. En effet il a associe la friandise à une note positive, et va donc assimiler son action à la friandise. » Si je fais ça quand il me demande ça alors j’ai ça » . Ce qui est valable pour le côté positif est valable pour le côté négatif. Si le chien tire en laisse, un coup sec le ramène à mon maître (ou une autre méthode). Cet événement est associé à une note négative et sera perçut par le chien comme quelque chose qu’il ne faut pas faire. Il associera le fait de tirer en laisse à ce qui ne vous plaît pas et comprendra que ce n’est pas le comportement que vous attendez de lui.
Pour la punition c’est pareil. Lorsque le chien fait quelque chose qui ne vous convient pas, une note négative à l’instant T du comportement lui fera comprendre que ce qu’il fait n’est pas bien ou du moins n’est pas acceptable pour son maître. Toutefois pour que cela soit bien pris en compte par l’animal, il convient de réagir chaque fois que le dit-comportement apparaît. Car si vous laissez passer volontairement à d’autres moment, soit par fatigue, par lassitude ou autre chose alors le chien ne comprendra pas et le prendra comme un acte acceptable – ce qui n’est pas le cas, et recommencera.
Utilisez la punition à bon escient
Attention, la punition doit toujours être juste et équitable. Si vous utilisez la punition à mauvais escient vous prenez le risque d’abord de perdre la confiance de votre chien, et donc la relation fusionnelle qui vous lie, mais aussi de développer un chien plus craintif ou plus agressif. Ces derniers cas ne sont pas à prendre à la légère puisque le chien peut être amené à se rebeller et à mordre sans prévenir lors d’une prochaine punition.
Veillez également à bien doser votre punition en fonction de l’acte, si une punition trop sévère peut développer l’agressivité ou la crainte du chien, à l’inverse une punition trop faible ou absente développera ce que l’on appelle un trouble du comportement. Puisque finalement le chien ne vous comprendra pas et continuera à faire ce qui ne vous semble pas acceptable. C’est souvent le cas pour les chiens qui sont géré par des personnes qui sont trop fragile, ou qui n’ont aucune connaissance. Ces dernières s’imagine qu’il suffit d’être gentil avec le chien pour qu’il fasse tout ce qu’on lui demande. Pourtant il y a des moments où la punition est nécessaire et doit être à la hauteur de ses actes. Punir un chien n’est pas de la maltraitance, c’est avoir le contrôle sur lui, c’est apprendre à le connaître et à se faire connaître. C’est instaurer une relation harmonieuse et une communication simple basé sur des règles que vous aurez fixé. Il n’y a donc pas de mal à punir un chien tant qu’elle est juste et équitable !