Table des matières
- Dormir avec son chat
- Dormir avec son chat : atouts
- Refus de dormir avec son chat
- Pourquoi mon chat me réveille t’il la nuit ?
- Quelles sont les solutions possibles ?
- Le regard du chaton
- Rendre les choses sécurisantes
- Sa nourriture
- Thérapie par les phéromones
- Sa première journée et ses premières nuits
- Ses premières nuits
- Avant l’arrivée du chaton
- 1. Préparez ses lieux de vie
- 2. Sécurisez les lieux
- 3. Libérez-le tout en douceur
- 4. Laissez-le explorer son nouvel environnement
- 5. Présentez-le aux membres de la famille (humains et animaux)
- 6. La première nuit à la maison
- Manifestations du stress
- Causes du stress
- Maladies liées au stress
- Que faire ?
- Sommeil : trop dormir est aussi dangereux pour la santé cardiaque
- Prévenir les risques en dépistant les troubles du sommeil
Dormir avec son chat
Être propriétaire d’un animal de compagnie entraîne des engagements, des responsabilités et des choix à faire. Certains choix sont simples, d’autres un peu moins. Faut-il dormir avec son chat ? On fait le point tout de suite !
Dormir avec son chat : atouts
Qu’ils soient jeunes adultes, célibataires, ou installés en famille, les propriétaires de chat se divisent en deux groupes :
- ceux qui leur laissent l’accès à la chambre la nuit ;
- ceux qui préfèrent fermer la porte.
Dormir avec son chat implique des avantages et des inconvénients.
Les avantages de partager son lit avec un chat
Le contact avec un chat entraîne une régulation du stress, de l’anxiété, les battements cardiaques se calment. Le ronronnement fait aussi partie des anti-stress ! La ronronthérapie existe réellement, elle est utilisée pour combattre l’anxiété.
Avoir son chat blotti contre soi, ça tient chaud, c’est doux. Certains chats se calent totalement sur votre rythme de sommeil et une fois que vous êtes couchés, ils s’installent et ne bougent plus jusqu’à votre réveil.
Enfin, tout cela renforce les liens que vous avez créé avec lui. Il est rassuré auprès de vous et vous êtes bien tous les deux ensemble.
Les inconvénients d’avoir un chat dans son lit
Il est évident que pour les personnes allergiques ou celles qui sont dérangées par les poils de chat, il n’est pas du tout conseillé de le faire entrer dans la chambre à coucher, car quand un chat dort sur votre lit, il y laisse des poils.
Les chats n’ont pas le même rythme que nous et sont parfois très actifs la nuit. Ils jouent, vous attrapent les doigts de pied, font leur toilette, miaulent pour manger à 5 heures du matin…
Partager son lit avec son félin, cela peut aussi entraîner des problèmes de place. Certains chats sont plutôt envahissants, changent de place plusieurs fois dans la nuit, viennent sur votre oreiller (quand ils ne se couchent pas sur votre tête !), ou prennent toute la place dans le lit.
Il ne faut pas oublier non plus le risque de zoonoses (les maladies transmissibles à l’homme), comme :
- la transmission de parasites digestifs ;
- la maladie des griffes du chat ;
- la toxoplasmose, etc.
Cependant, ces maladies peuvent se transmettre, que l’on dorme avec son chat ou non.
Refus de dormir avec son chat
Il est facile de dire que le plus simple serait de ne jamais commencer, mais dans les faits, ce n’est pas toujours possible. Dans tous les cas, voici quelques conseils pour éviter que votre chat ne vienne dormir dans votre chambre.
- Il ne faut jamais s’énerver et s’agacer sur son chat s’il est réveillé la nuit, vous embête, miaule ou gratte sous la porte ;
- Vous devez rester le plus impassible possible et prendre votre mal en patience. S’il ne vous entend pas vous lever ou lui parler, il devrait finir par comprendre que ses appels ne vous feront pas plus réagir ;
- Par contre, il est nécessaire, voire obligatoire de penser à pourvoir à tous ses besoins avant de vous coucher :
- gamelle d’eau et de nourriture à disposition ;
- litière propre ;
- couchages moelleux ;
- arbre à chat ou jeux pour s’occuper s’il ne dort pas.
- Les chats aiment les couchages en hauteur. Si vous en avez la possibilité, installez-lui une couverture douce sur le haut d’une armoire accessible, et rajoutez une bouillotte, c’est une bonne astuce car les chats apprécient beaucoup la tiédeur qu’elles apportent.
En conclusion, il vaut mieux d’abord interdire l’accès à la chambre, le temps de voir le caractère de votre chat et comment il se comporte la nuit, pour décider ensuite si vous revenez sur votre décision en le laissant vous rejoindre la nuit.
Il est bien plus facile de faire ça plutôt que de commencer par l’accueillir dans la chambre pour ensuite lui dire non. C’est là que vous risquez d’entendre de longs miaulements plaintifs et des griffures sous la porte.
Bon nombre de propriétaires ont déjà été réveillés la nuit par leurs chats. Certains sont très actifs, d’autres miaulent ou sautent aux portes…Cela peut vite devenir fatigant s’ils réveillent leurs propriétaires toutes les nuits ! Nous vous proposons d’en savoir plus sur les causes possibles et sur les solutions qui existent.
Pourquoi mon chat me réveille t’il la nuit ?
Activité nocturne
Il faut avant tout savoir que le rythme de vie des chats est fait d’une alternance de moments de jeux où ils sont très actifs et réceptifs à leur entourage et de moments de repos où ils vont dormir profondément.
Un chat dort plus de 80% du temps et il joue pendant le reste de la journée et il arrive souvent que les moments d’activité surviennent pendant la nuit. Cela est notamment fréquent lorsque les chats sont seuls pendant la journée en appartement. Ils passent ce temps seul à dormir et attendent le retour de leurs propriétaires pour jouer et s’activer.
Il est très rare qu’un chat souffre d’insomnie ou ait des problèmes de sommeil. La plupart du temps, cette activité nocturne est due à un manque d’activité pendant la journée. Il existe par ailleurs certains troubles du comportement qui peuvent conduire à une hyperactivité chez le chat, à des troubles du sommeil, etc…Il existe aussi des troubles liés au vieillissement chez les chats âgés qui peuvent conduire à des troubles du sommeil.
Miaulements nocturnes
Les miaulements sont un moyen d’expression chez le chat. Un chat qui miaule peut demander plusieurs choses à son propriétaire : sortir, jouer avec lui, à manger, accéder à sa litière, etc…
Les miaulements peuvent avoir différentes intonations et ils peuvent aussi exprimer une anxiété, une douleur, etc… N’hésitez pas à lire notre fiche conseil sur les miaulements du chat pour en savoir plus sur leur signification.
Quelles sont les solutions possibles ?
Il est tout d’abord conseillé de bien stimuler les chats pendant la journée pour qu’ils soient fatigués et qu’ils dorment durant la nuit. Il est important de bien jouer avec eux le soir, surtout s’ils sont seuls la journée. Il est aussi possible d’augmenter leur activité au cours de la journée en distribuant leurs croquettes dans un distributeur d’aliment comme le pipolino par exemple. Les chats auront des croquettes à disposition pendant une bonne partie de la journée car ils ne pourront pas manger leurs croquettes directement, comme dans une gamelle. Il est aussi possible de leur parler pendant la journée grâce à des caméras interactives, les faire jouer à distance avec des lasers, etc…N’hésitez pas à consulter notre fiche conseil » Quel jouet pour mon chat ? » pour en savoir plus sur les jouets qui existent pour les chats.
Pour les chats qui sautent sur les poignées des portes, il est possible d’installer le spray Ssscat Petsafe qui les dissuadera de s’en approcher. En effet, ce spray va détecter les chats dans un rayon d’un mètre et émettre un jet aérosol qui les éloignera. Ce spray est totalement sans danger pour les chats.
Il est dans tous les cas recommandé de ne pas répondre aux sollicitations des chats pour ne pas renforcer leur comportement.
Il faut aussi veiller à ce qu’ils aient accès à leurs litières pendant la nuit, à leurs croquettes, etc… pour éviter qu’ils ne vous dérangent à cause de cela.
Par contre, si vos chats sont âgés (plus de 12 ans) ou si vous observez d’autres anomalies (agressivité, anxiété, miaulements forts ou saccadés, etc…), alors nous vous conseillons de consulter un vétérinaire. Il pourra vérifier qu’ils ne souffrent pas d’un problème de santé ou de comportement et si besoin mettre en place un traitement adapté.
Apporter un nouveau chaton à la maison est super excitant pour vous mais qu’en est-il pour le chaton ? Ce joli petit chat a laissé derrière lui tout ce qui lui était familier et s’est aventurée dans un monde qui a l’air effrayant , des bruits et des odeurs différentes de tout ce qu’il a connu dans sa courte vie jusqu’à présent.
Votre nouveau chaton va adorer sa maison mais cette première nuit va lui sembler étrange et effrayant. Aidez-la à s’installer rapidement pour que tout se passe dans les meilleures conditions possibles.
Le regard du chaton
Jusqu’à présent, le chaton a eu la chaleur et la sécurité de sa mère et de ses frères et sœurs, et il a grandi en sachant où se trouvent sa nourriture, son eau et ses toilettes. Un chaton ne peut pas quitter sa mère avant l’âge de 8 semaines, ce qui équivaut à un enfant de quatre ans qui quitte la maison.
Lorsqu’un chaton de 8 à 12 semaines va dans une nouvelle maison, rien n’est familier et son comportement par défaut lorsqu’il est inquiet est de se cacher. C’est une stratégie d’adaptation. Maintenant, tous les chatons sont différents, certains sont timides tandis que d’autres sont audacieux, mais il a besoin de pouvoir se cacher pour se sentir en sécurité. Si il voit que ce nouveau monde est sûr, il s’aventurera. Si il décide que c’est bruyant et dangereux, il restera caché en toute sécurité et mettra plus de temps à s’installer.
En bref, évitez d’accabler votre chaton la première nuit et il s’installera plus rapidement à long terme.
Rendre les choses sécurisantes
Cela commence avant de ramener le chaton à la maison en aménageant une pièce comme sanctuaire. Avant le grand jour, parlez à l’éleveur de la nourriture que le chaton mange et du type de litière avec lequel il est à l’aise. De plus, arrangez-vous pour ramasser une couverture qui sent l’odeur de sa mère, afin qu’elle soit rassurée et qu’elle puisse se blottir.
Donnez au chaton une couverture qui sent l’odeur de la mère pour dormir. Vous pouvez aussi planifier à l’avance et donner à l’éleveur un vieux T-shirt pour que le chaton puisse se reposer pendant qu’il est encore avec la portée. Cela mêle les odeurs de l’ancien et du nouveau, par le biais d’une introduction de parfum.
Sa nourriture
Ne changez pas son régime alimentaire tout de suite, mais offrez-lui la nourriture qu’il a mangé chez les éleveurs ou au refuge. Non seulement cela lui est familier, mais cela permet d’éviter les maux d’estomac dus à un changement soudain de nourriture. Après quelques jours, lorsque le chaton est bien installé, c’est le moment de faire des ajustements alimentaires mais progressivement
Thérapie par les phéromones
Branchez un diffuseur dans la chambre du chaton. Les chats trouvent extrêmement rassurante les phéromones pour la plupart et cela permet au chaton stressé de se détendre.
Sa première journée et ses premières nuits
Vous allez lui consacrer du temps
Allez le chercher la veille d’un week-end pour pouvoir passer de longs moments avec lui.
Il en a besoin pour s’adapter à sa nouvelle famille.
Un accueil sans fanfare
L’arrivée dans son nouveau foyer doit se faire dans le calme, dans une pièce sécurisante. Demandez aux enfants de ne pas crier et de ne pas trop le solliciter.
S’il se cache, laissez-lui le temps de s’adapter et ne le forcez pas à sortir de sous le canapé.
Astuce
Patience, caresses et sérénité sont les maîtres mots de l’arrivée d’un chaton dans votre foyer. Les diffuseurs de phéromones (hormones apaisantes) facilitent l’acclimatation et aident à lutter contre le stress.
Ses premières nuits
Première nuit, première épreuve : dormir seul…
Egaré dans cette maison soudainement si calme, votre chaton peut miauler et chercher une présence humaine, gratter à la porte de votre chambre, tenter d’escalader votre lit…
Peut-il dormir sur le lit ?
Le chat a plusieurs lieux de couchage qui varient dans la journée, au gré de ses envies. Son choix se porte de préférence sur des endroits moelleux et confortables, en hauteur et près d’une source de chaleur.
Les premiers temps, votre chaton chercher à dormir à vos côtés car votre compagnie le rassure. Vous pouvez l’accepter sur votre lit si vous le souhaitez (et s’il est vermifugé !). Sinon, installez-lui un nid bien douillet et chaud, de préférence semi-fermé, pas trop loin de vous !
Pourquoi dort-il autant dans la journée ?
Le chat domestique est un des plus gros dormeurs qui existent sur terre.
Adulte, il dort en moyenne 14h par jour. Le chaton, lui, a besoin d’au moins 20h de sommeil ! Car, comme chez l’enfant, les rêves favorisent le bon développement cérébral, la mémorisation, l’apprentissage et la synthèse de l’hormone de croissance.
C’est pourquoi il ne faut pas déranger un chaton qui dort.
Les enfants sont toujours tentés de dormir avec leur petit protégé. Mais le chaton peut transmettre des vers intestinaux dont certains sont dangereux pour les enfants. N’oubliez pas de leur apprendre à se laver les mains après avoir touché le chaton et à ne pas partager leur assiette avec lui. Et vermifuger régulièrement votre nouveau compagnon.
Avant l’arrivée du chaton
Ça y est, c’est le grand jour ! Vous allez enfin accueillir à la maison le petit chaton dont vous rêvez depuis des semaines. Pour que le processus d’adoption et d’acclimatation à votre foyer se passe bien, il est important de respecter les étapes suivantes le jour de l’arrivée de la boule de poils tant attendue.
Sommaire
1. Préparez ses lieux de vie
Pour que votre chaton puisse s’adapter dès son arrivée à son nouvel environnement, son espace de vie doit être prêt. Ses futurs points de repère dans cette nouvelle maison qui est la vôtre sont d’une importance capitale pour le petit félin.
Lorsqu’il arrivera, il devra immédiatement s’approprier son environnement afin qu’il se sente bien. Il est donc conseillé d’opter pour des espaces de vie définitifs afin de ne pas le perturber par la suite. Choisissez donc avec minutie les lieux où vous souhaitez l’installer.
Les espaces de vie à préparer sont au nombre de 4 :
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Un lieu de repos
Le premier espace que vous devez lui dédier dans votre maison est un coin dodo. Un chaton, ça dort énormément. Il aura donc besoin d’un endroit confortable et calme où il pourra se reposer à volonté.
L’idéal est de choisir un espace éloigné des lieux de passage ainsi que de sa litière. N’hésitez pas à aménager l’espace en choisissant des coussins bien moelleux ou des couvertures toutes douces.
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Un lieu de propreté
Il sera nécessaire d’apprendre à votre chaton la propreté. Pour cela, facilitez les choses en disposant sa litière dans un endroit calme et aéré de la maison. Lorsqu’il devra faire ses besoins, il se dirigera plus volontiers vers sa litière s’il s’y sent bien. La meilleure chose à faire est de la placer dans un lieu éloigné de ses gamelles de nourriture (vous pourriez manger à côté de vos toilettes, vous ?).
Pour qu’un chaton apprenne rapidement à faire dans sa litière, il est également recommandé de la nettoyer intégralement au moins une fois par semaine (bac en plastique + changement du sable). En revanche, il est nécessaire d’enlever les selles ainsi que les endroits de sable souillés par l’urine tous les jours afin que la litière soit toujours propre et que le chaton ait envie d’y retourner.
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Un lieu dédié à la nourriture
L’espace repas doit être facilement identifiable pour le chaton. La plupart du temps, les propriétaires de chats l’installent dans la cuisine. L’idéal est de choisir un lieu pratique pour vous et facile d’accès pour le petit félin.
Vous pouvez anticiper son premier repas et d’ores et déjà disposer deux gamelles : l’une contenant des croquettes et l’autre contenant de l’eau. La gamelle d’eau doit être changée au minimum une fois par jour afin que le chaton ait toujours accès à de l’eau fraîche.
-
Un lieu dédié au jeu
La plupart des chatons sont généralement très joueurs. Si un petit espace est aménagé dans la maison pour que le bébé chat puisse jouer et grimper à volonté, il n’en sera que plus heureux.
Installez par exemple un arbre à chat ou fabriquez un parcours de jeu. Vous pouvez également disposer quelques jouets dans la pièce.
2. Sécurisez les lieux
Très curieux, les chatons adorent partir explorer les alentours ou à l’inverse se cacher dans le plus petit trou qu’ils pourront trouver. Attention donc à bien sécuriser tous les espaces dans lesquels votre chaton vivra. Pour cela, assurez-vous que chaque coin est dénué de danger pour le petit chat. Un chaton aime jouer avec tout ce qui lui passe sous la patte, il est donc nécessaire d’être très prudent.
Commencez par fermer toutes les fenêtres et issues possibles afin d’éviter qu’il ne s’échappe ou tombe involontairement. Bloquez tous les coins où il pourrait rester coincé (derrière un meuble, sous un meuble…). Assurez-vous également que les plantes que vous avez à votre domicile ne sont pas toxiques pour lui. Enfin, protégez les fils électriques qui dépassent ou tout autre objet ou installation potentiellement dangereuse.
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3. Libérez-le tout en douceur
Votre tout nouveau compagnon est enfin arrivé. Il attend sagement dans sa caisse de transport que vous aviez achetée au préalable et dans laquelle vous l’avez mis le temps du trajet jusqu’à chez vous. C’est désormais le moment de lui faire découvrir sa nouvelle maison.
Pour cela, faites preuve d’une extrême douceur. Après avoir posé la caisse dans le lieu que vous souhaitez qu’il découvre en premier (la cuisine peut être un bon choix afin qu’il sache de suite où s’hydrater et se nourrir), ouvrez la porte et éloignez-vous de quelques pas. Certains chatons sortent tout de suite de leur caisse, d’autres sont trop apeurés et préfèrent se pelotonner tout au fond, en sécurité. Dans les deux cas, laissez-le faire.
4. Laissez-le explorer son nouvel environnement
Une fois le chaton sorti de sa caisse, montrez-lui immédiatement où se trouvent l’eau et la nourriture. Faites de même avec sa litière en grattant le sable avec vos doigts pour qu’il en comprenne l’utilité. Ne fermez surtout pas la porte de sa caisse, cette dernière pourra lui servir de refuge s’il se sent inquiet.
Pour le mettre à l’aise lors de l’exploration des différentes pièces de votre foyer, ne soyez pas trop intrusif. Laissez-le évoluer librement tout en vous tenant à une certaine distance. Vous pouvez essayer de jouer avec lui pour le détendre, mais ne le couvrez pas de bisous et de caresses tout de suite.
Si votre chaton est trop apeuré, allez-y progressivement. Laissez-le d’abord explorer une pièce fermée. Puis, une fois que vous voyez qu’il s’y sent en sécurité, donnez-lui accès à une autre pièce. Et ainsi de suite. Mais surtout, ne le forcez jamais à aller dans une pièce. Quand il en aura envie, il ira, ne vous inquiétez pas. N’oubliez pas que patience et douceur sont les maîtres mots lorsque l’on adopte un chaton.
5. Présentez-le aux membres de la famille (humains et animaux)
Cette étape est très importante pour le bon déroulement de la suite des événements. En effet, le chaton que vous accueillez chez vous va devoir vivre avec des personnes et des animaux ayant déjà leurs petites habitudes. Il est donc primordial qu’ils fassent rapidement connaissance.
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Les humains
En ce qui concerne la présentation aux humains, elle doit se faire tout en douceur. Prévenez les membres de votre famille, notamment les enfants, du bon comportement à adopter. Il faut absolument éviter le bruit, les cris ou encore les gestes brusques lors de la première rencontre.
Lors de la présentation, parlez au chaton sur un ton calme et régulier afin de le rassurer. Cela permet de mettre le chaton en confiance et de poser les premières bases de son développement et de sa relation avec vous. Votre voix et votre présence constituent également un premier point de repère pour lui. Ne le laissez donc pas seul avec les autres membres de votre foyer.
-
Les animaux
La présentation aux autres animaux de la maison est une étape stressante pour tout le monde, mais nécessaire. En effet, vos fidèles amis à quatre pattes peuvent ressentir une certaine tension quant à l’arrivée d’un nouveau venu qui va perturber toute l’organisation du foyer.
Une fois toutes les étapes précédentes réalisées, l’idéal est de réunir vos animaux et votre petit chaton dans une pièce fermée. Une pièce avec un espace en hauteur où votre chaton pourra se réfugier en cas de frayeur est recommandée. Asseyez-vous dans un coin de la pièce et laissez-les faire.
Que ce soit avec un chat ou avec un chien, la rencontre peut être un peu tendue. Les animaux auront naturellement une certaine méfiance les uns envers les autres, mais cela est normal. Il faut leur laisser le temps de faire connaissance et de s’apprivoiser.
Une fois que les grognements, les crachats ou toute autre forme d’agressivité auront disparu, vous pouvez les faire sortir de la pièce. La première prise de contact étant passée, vous pouvez les laisser évoluer ensemble dans la maison.
6. La première nuit à la maison
La première nuit d’un chaton dans son nouveau foyer peut être terrible pour lui. N’oublions pas que c’est un bébé chat qui vient d’être retiré à sa mère et à sa famille d’origine. Il a donc toutes les raisons d’être perturbé, voire complètement terrorisé.
Pour que les choses se passent au mieux, installez-le dans la pièce que vous lui avez préparée au préalable. Détendez-le un peu en lui prodiguant quelques caresses et en jouant avec lui, puis quittez la pièce et fermez la porte derrière vous. Le fait de se sentir dans un espace clos et réduit peut contribuer à le sécuriser.
Surtout, ne cédez pas à la tentation de le faire dormir dans votre lit, même si ses miaulements vous déchirent le cœur. Il doit comprendre que sa place est dans son dodo à lui, cela vous évitera plus tard bien des soucis.
À noter qu’un chaton peut mettre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour s’adapter à sa nouvelle famille. Pas de panique donc ! Faites preuve de patience et de douceur et laissez faire le temps.
De nos jours, le stress est devenu un problème de la vie moderne reconnu chez l’homme. Chez le chat, des changements dans l’environnement, dans la routine quotidienne, des odeurs étranges, des bruits stridents, une litière souillée, l’absence de certains membres de la famille ou l’arrivée d’un enfant ou d’un nouvel animal sont autant de sources de stress.
Le stress correspond aux changements psychologiques et corporels survenant chez un animal face à une agression potentielle. Son cœur va battre plus vite, ses pupilles vont se dilater, son poil se hérisser. L’animal sera ainsi prêt à se battre ou à fuir.
Chez un chat sauvage, cette réaction peut lui sauver la vie. Chez un chat d’appartement, par contre, la fuite n’est pas toujours possible. Dans le cas de l’adoption d’un nouvel animal, par exemple, le chat ne pourra pas vraiment l’éviter, s’ils ne s’entendent pas au départ.
S’il ne peut éviter une source de stress, un chat va devenir anxieux, ce qui peut poser un certain nombre de problèmes de santé ou de comportement.
Manifestations du stress
Les chats expriment le stress différemment selon leur personnalité. Chez un chat extraverti, qui devient soudainement nerveux, on suppose assez facilement que quelque chose le stresse. Par contre on ne pense pas forcement à l’anxiété chez un chat timide qui reste immobile pendant de longs moments.
Les manifestations fréquentes du stress chez le chat sont : malpropreté, marquage urinaire, léchage excessif et automutilation, reste immobile ou caché, agression (contre l’homme ou d’autres animaux), miaulements plus fréquents, perte d’appétit ou au contraire augmentation d’appétit, état de vigilance permanent.
Tous ces symptômes peuvent aussi apparaître en cas de maladie. Mieux vaut donc consulter un vétérinaire rapidement pour écarter un problème de santé.
Causes du stress
Elles sont nombreuses mais on peut noter l’anxiété liée à la cohabitation entre chat, au territoire restreint, à un changement de territoire, au mode de distribution alimentaire. Certains chats sont d’un naturel anxieux et le moindre changement d’habitude les perturbent.
Bon à savoir : les chats aiment faire 15 à 20 petits repas par 24 heures. Leur donner seulement un ou deux repas est source de stress car ils ont peur de manquer. Ils mangent donc très vite leur ration et réclament de nouveau. Très souvent, les propriétaires croyant que leur chat a faim, donne de nouveau à manger. Le chat devient donc rapidement gros voire obèse. C’est pourquoi il est conseillé de fractionner au maximum la ration journalière de votre chat et de l’habituer (dès tout petit si possible) à gérer lui-même sa ration de croquettes dans la journée (et la nuit).
Maladies liées au stress
La vessie est l’organe cible du stress chez le chat. La malpropreté sera donc un des premiers symptômes de l’anxiété. Le stress participe ainsi au développement d’affections urinaires, comme la cystite interstitielle chronique.
Un stress chronique est aussi à l’origine d’une production élevée, continue de cortisol par l’organisme. Le cortisol entraîne entre autres une diminution des défenses immunitaires et rend donc l’organisme plus sensible aux maladies infectieuses.
Le conseil de l’expert TVM :
Alphazium est un complément alimentaire conçu pour aider votre chat à se détendre. Sa composition unique en alpha-lactalbumine et en magnésium lui confère un effet » bien-être » multiple :
- L’alpha-lactalbumine est une protéine riche en tryptophane (acide aminé essentiel précurseur de la sérotonine), issue du lait qui est connu pour ses propriétés apaisantes.
- Le magnésium est quant à lui un oligo-élément indispensable à l’alimentation. Des carences en magnésium peuvent se traduire notamment par du stress ou des états anxieux.
Il est recommandé d’utiliser Alphazium lors de certaines situations pouvant impacter le bien-être de votre chat : déménagements, transports, voyages, arrivée d’une nouvelle personne ou d’un nouvel animal… ou lors de manifestations comportementales indésirables lors de ces situations (miaulements fréquents, léchage excessif, réaction de peur et de défense, inhibition, malpropreté…).
N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.
Que faire ?
Si votre chat présente certains de ses symptômes, la première chose à faire est de consulter un vétérinaire pour s’assurer qu’il n’est pas malade. Si votre chat est en bonne santé, une origine comportementale sera fortement suspectée.
Avec l’aide de votre vétérinaire, assisté si nécessaire par un vétérinaire comportementaliste, vous pourrez rechercher les causes de l’anxiété de votre chat et mettre en place des mesures ou des traitements pour la diminuer.
Des produits comme des compléments alimentaires contre l’anxiété ou des phéromones apaisantes peuvent être intéressants dans ce cadre.
Comme nous le disions précédemment, le stress peut être favorisé par le mode de distribution alimentaire. Comme les chats aiment manger peu 15 à 20 repas par 24 heures, nous conseillons de laisser la ration journalière de votre chat à sa disposition en permanence. Au départ, vous pouvez vous aider d’un distributeur automatique de croquettes ou encore du Pipolino qui doit être actionné par le chat.
Il existe par ailleurs des traitements médicamenteux, que votre vétérinaire pourra prescrire s’il juge que la situation le nécessite.
Des études récentes ont par ailleurs montré qu’en cas de cystite interstitielle chronique, des modifications de l’environnement pouvaient apporter une réelle amélioration, en diminuant la fréquence des récidives. Les conseils donnés étaient :
- d’éviter de punir le chat,
- de lui donner un aliment premium sous forme de pâtée,
- d’augmenter sa consommation d’eau (fontaine à eau par exemple),
- de changer la litière pour une litière agglomérante non parfumée,
- de mettre à disposition des lieux où grimper et des lieux d’observation ou de repos en hauteur (arbre à chat…),
- de mettre à disposition des griffoirs,
- de laisser la télévision ou la radio allumée en l’absence des propriétaires,
- de passer plus de temps à s’occuper de son chat et à jouer avec lui,
- d’essayer de comprendre et de diminuer les conflits entre les chats si on en a plusieurs.
Ces changements doivent être faits l’un après l’autre, progressivement pour laisser le chat s’adapter. Ils participent au bien-être de nos félins de compagnie. Il serait donc intéressant de les mettre en place préventivement chez tout chat anxieux.
Sommeil : trop dormir est aussi dangereux pour la santé cardiaque
Le sommeil étant indispensable à une bonne récupération des capacités physiques et psychiques, il est associé à une bonne santé. Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, il n’existe pas de » bonne durée » pour une nuit car il s’agit d’une notion individuelle, liée à des aspects génétiques. Reste que la durée moyenne de sommeil d’un adulte est de 8h00, même si certains petits dormeurs se contentent de 6h alors que les “gros dormeurs” ont besoin de 9 à 10 heures de sommeil. Dans une récente étude, des chercheurs de la Keele University déconseillent de dormir plus de 8 heures par nuit en raison d’un risque cardiovasculaire supérieur par rapport aux personnes qui dorment autour de sept heures par nuit.
Mais ce sont surtout les personnes qui dorment plus de dix heures par nuit qui sont concernées, car les chercheurs affirment que ces derniers sont exposés à un risque cardiovasculaire 30% plus accru par rapport aux personnes qui dorment environ sept heures par nuit. L’étude, publiée dans le Journal of American Heart Association, a examiné le lien entre temps de sommeil autodéclaré, maladies cardiovasculaires et mortalité chez plus de trois millions de participants. Leurs recherches ont montré qu’une durée de sommeil de dix heures est liée à un risque accru de mortalité par accident vasculaire cérébral (AVC) de 56% et à un risque accru de mortalité par maladie cardiovasculaire de 49%.
Prévenir les risques en dépistant les troubles du sommeil
A l’inverse, l’étude a également révélé que la mauvaise qualité du sommeil était associée à une augmentation de 44% des maladies coronariennes. Selon les chercheurs, cette étude a un impact important en termes de santé publique, car les médecins devraient davantage questionner les patients sur leur durée et qualité de sommeil pendant les consultations. » Si des habitudes de sommeil excessives sont observées, en particulier des durées de huit heures ou plus, les cliniciens devraient envisager de rechercher des facteurs de risque cardiovasculaires indésirables et l’apnée obstructive du sommeil, un grave trouble du sommeil. « , explique le chercheur principal le Dr Chun Shing Kwok.
Celui-ci ajoute : » le message important est que le sommeil anormal est un marqueur de risque cardiovasculaire élevé et qu’il faut examiner plus en détail la durée et la qualité du sommeil lors des consultations avec les patients. » L’étude précise que plusieurs éléments peuvent expliquer cette tendance chez les personnes concernées, liés à des influences culturelles, sociales, psychologiques, comportementales, physiopathologiques et environnementales sur leur sommeil. Les chercheurs citent par exemple la nécessité de s’occuper des enfants ou d’un membre de la famille tout au long de la nuit, des heures de travail irrégulières ou décalées ou encore des maladies physiques ou mentales.
» Cette recherche a commencé parce que voulions savoir s’il était plus dangereux de dormir en dessous ou au-delà de la durée de sommeil recommandée de sept à huit heures. Nous voulions en outre savoir comment l’écart différentiel par rapport à la durée du sommeil recommandée modifiait le risque de mortalité et le risque cardiovasculaire. « , conclut le Pr Chun Shing Kwok. A noter que réduire trop souvent son temps de sommeil par rapport à ses besoins peut aussi avoir de sévères conséquences. L’INSV indique ainsi que l’impact sur la qualité de vie est notable avec, outre une fatigue plus accrue, un manque d’attention, une irritabilité, une nervosité ainsi qu’une somnolence plus importante.
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L’étude menée par un groupe de recherche américano-australien a mis en évidence une augmentation de la durée quotidienne de sommeil chez les personnes qui développent par la suite une démence comme la maladie d’Alzheimer. Selon ces auteurs, un tel changement pourrait constituer un marqueur d’une neurodégénérescence en train de se développer et qui affecterait principalement les fonctions cognitives.
Tout le monde est d’accord là-dessus : un bon sommeil est le signe d’une bonne santé. Ces moments passés allongés (le plus souvent) à ne » rien faire » sont indispensables pour le bon fonctionnement du cerveau qui va ainsi régénérer son métabolisme, consolider les informations captées pendant la journée, associer ces informations avec d’autres, plus anciennes, faire le tri… Bref, qui dort, fait du bien à son cerveau ! Oui, mais pas trop quand même !
On sait depuis longtemps qu’une désorganisation du sommeil est souvent associée à certaines formes de dépression et, plus récemment, à la maladie de Parkinson. Chez certains patients, ce sommeil perturbé apparaît comme un » prodrome « , un signe avant-coureur des symptômes cliniques de la maladie. Mais quand on dort bien, et surtout plus longtemps que d’habitude, on pourrait penser que tout va bien… Pas si sûr !
L’étude réalisée chez plus de 2000 personnes d’environ 70 ans sur une période de 13 ans par des cliniciens et des chercheurs de Boston aux Etats-Unis et de Swinburne en Australie, montre qu’une augmentation de la durée de sommeil est fortement associée au développement d’une démence. Ce groupe de recherche a utilisé des données collectées dans le cadre d’un projet plus vaste dans l’état du Massachussets, sur des personnes suivies depuis les années 70 et jusqu’au début des années 2000, couvrant ainsi deux générations. Ces personnes devaient indiquer régulièrement leur durée de sommeil dans le questionnaire qui leur était adressé. De plus, elles ont passé des tests psycho-cognitifs et des IRM afin d’évaluer l’évolution de leurs capacités cognitives et de leur volume cérébral.
Dans ce groupe de personnes, environ 10% ont développé une démence au cours de la période de suivi, pour la plupart une maladie d’Alzheimer. Chez ces quelques 230 patients, la durée de sommeil est nettement plus longue, au-delà de 9h par nuit, par comparaison à ceux qui n’ont pas développé la maladie. Mais c’est surtout un changement dans les habitudes de sommeil qui est associé au développement d’une démence. Ainsi, c’est une augmentation progressive du sommeil qui est observé chez ces personnes, alors qu’une durée longue de sommeil chez ceux qui sont des » gros dormeurs » depuis toujours, n’est pas associée à un risque particulier de développer une démence. De même, la présence d’autres maladies (hypertension artérielle, diabètes, dépression) ne semblent pas interférer avec cette augmentation du temps de sommeil (1).
Quelques études précédentes avaient proposé cette hypothèse, mais c’est la première fois qu’une association aussi forte entre augmentation du sommeil et émergence d’une démence est montrée sur une population aussi importante et de façon aussi rigoureuse. Il n’est pas facile à l’heure actuelle d’expliquer cette association. La neurodégénérescence qui accompagne les démences et les troubles de la cognition peut affecter des neurones situés dans les circuits qui régulent le sommeil, les rythmes circadiens et/ou la production de mélatonine, cette hormone qui nous sert en quelque sorte d’horloge interne. De même, on peut faire l’hypothèse que l’excès de sommeil serait une réponse adaptative pour favoriser le » nettoyage » par notre cerveau de molécules telles que les béta-amyloïdes, dont l’accumulation est associée aux démences. Tout ceci reste encore à démontrer, avec l’utilisation de modèles animaux. Cette étude propose néanmoins un marqueur physiologique, relativement facile à mesurer, du développement d’une démence et pourra sans doute dans l’avenir permettre la prise en charge des patients de façon plus précoce.
Bon, ben je vais me coucher…
>> Notes
(1) Les patients atteints de lésions cérébrales (AVC, trauma) n’ont pas été inclus dans l’étude.
Pour lire l’article original : Westwood AJ, Beiser A, Jain N, Himali JJ, DeCarli C, Auerbach SH, Pase MP, Seshadri S (2017) Prolonged sleep duration as a marker of early neurodegeneration predicting incident dementia. Neurology 88:1172–1179.