Table des matières
- Le test de Campbell
- Conditions de réalisation
- Description des tests
- Résultat des tests
- Faire confiance à l’éleveur de votre chiot
- La visite des chiots pour faire un bon choix
- Test de santé à effectuer pour choisir son chiot
- Les questions à se poser pour choisir le bon chiot
- Pour conclure sur le choix d’un chiot dans une portée
- Les critères de santé
- Les critères de comportement
- Comment choisir son chiot au sein d’une portée
- Test de Campbell
- Ver también
- El test de Campbell para evaluar el carácter de los cachorros
Le test de Campbell
Mis au point par le Dr W.E. Campbell en 1973, ce test a été développé pour déceler les prédispositions dans le caractère d’un chiot, permettant ainsi de sélectionner l’animal qui correspond le mieux à votre personnalité ou à l’utilisation que vous souhaitez en faire. Ils ne sauraient cependant être interprétés comme une vérité scientifique. Ils permettent seulement de déterminer les tendances caractérielles du chiot.
Le test de Campbell a depuis longtemps montré ses limites et les avancées de la recherche ont mis à mal ses résultats. Néanmoins il fait partie de l’histoire de l’éducation canine et nous tenons donc à vous informer sur son contenu.
Conditions de réalisation
- Les chiots doivent être testés au cours de leur septième semaine.
- L’examinateur (idéalement le futur propriétaire) amène le chiot, lui-même et seul dans une zone calme et isolée.
- Le lieu des tests devra être sans distractions possibles pour le chiot.
- Les chiots ne doivent pas être coutumiers de cet endroit.
- L’endroit sera éventuellement nettoyé entre le passage de chaque chiot (s’ils urinent par exemple).
- Les tests sont pratiqués une seule fois sur chaque chiot, sans préparation, avec douceur, mais d’une façon neutre, sans encouragement ni louange. Ne tenez pas compte du fait que le chiot puisse uriner ou déféquer.
- Pour chacun des cinq volets du test, le « testeur » devra s’attacher à observer attentivement l’attitude du chiot et notamment son port de queue.
- La grille d’évaluation décrit pour chacun des exercices les attitudes possibles du chiot. Entourez la lettre correspondant le mieux à celle du chiot et une fois le test terminé, reportez-vous à l’interprétation des résultats.
Description des tests
Révélateur du degré d’adaptation sociale, de confiance et d’indépendance du chiot.
Entrez dans le lieu choisi et couchez doucement le chiot au milieu. Eloignez-vous de quelques mètres dans le sens opposé à celui par lequel vous êtes entré. Agenouillez-vous et attirez le chiot en frappant doucement dans les mains. Observez si le chiot vient vers vous (la queue est-elle haute ou basse) ou s’il ne bouge pas.
Notez le résultat en fonction des cas suivants:
A : Vient promptement, queue haute, en sautillant et en mordant les mains
B : Vient promptement, queue haute en piaffant vers les mains
C : Vient promptement, queue basse
D : Vient en hésitant, queue basse
E : Ne vient pas
Aptitude à suivre le maître :
Révélateur de l’aptitude à la suite. Une absence de suite révèle un caractère très indépendant.
Commencez le test debout près du chiot. Eloignez-vous en marchant normalement tout en surveillant sa réaction. Son aptitude à suivre facilement ou non se révélera.
Assurez-vous qu’il vous a bien vu démarrer.
Notez le résultat en fonction des cas suivants:
A : Suit promptement, queue haute en essayant de mordiller les pieds
B : Suit promptement, queue haute
C : Suit promptement, queue basse
D : Suit en hésitant, queue basse
E : Ne suit pas, ou à distance
Test de contrainte :
Révélateur du degré d’acceptation d’une domination physique.
Couchez le chiot au sol et roulez-le gentiment sur le dos. Tenez-le ainsi d’une main sur la poitrine pendant 30 secondes. Ses réactions de défense ou d’acceptation traduisent sa tendance à accepter une domination physique ou sociale.
Notez le résultat en fonction des cas suivants:
A : Lutte vigoureusement, se débat et mord
B : Lutte vigoureusement et se débat
C : Lutte un moment puis abandonne
D : Ne lutte pas, lèche les mains
Révélateur du degré d’acceptation d’une domination sociale.
Couchez le chiot et caressez le doucement depuis le haut du crâne en descendant le long du cou et du dos. Son attitude sous la caresse indique son acceptation ou son refus de votre dominance sociale. Un dominant essaiera de sauter de côté ou même de mordre et de gronder. Le chiot indépendant se contente de s’écarter.
Insistez jusqu’à ce que le comportement soit net.
Notez le résultat en fonction des cas suivants:
A : Bondit, griffe, piaffe, mord, gronde
B : Bondit, piaffe
C : Se tortille, lèche les mains
D : Se roule, lèche les mains
E : S’éloigne et ne bronche pas
Test de dignité :
Révélateur du degré d’acceptation de votre dominance.
Soulevez le chiot par le ventre, les deux mains entrelacées, paumes vers vous. Le tenir ainsi 30 secondes. Le chiot n’a plus aucun contrôle, il est à la merci de l’expérimentateur. Ses réactions indiquent s’il accepte ou non votre dominance. Reposez-le ensuite à terre doucement et ramenez-le près de sa mère.
Notez le résultat en fonction des cas suivants:
A : Se débat férocement, mord, gronde, pleure
B : Se débat beaucoup, pleure
C : Se débat, se calme, lèche
D : Ne lutte pas, lèche
Résultat des tests
Dans tous les cas n’oubliez pas que les tests de Campbell ne sauraient vous éclairer totalement sur la personnalité du chiot que vous avez devant vous.
2 A ou plus, avec des B par ailleurs :
Le chiot a tendance à réagir de façon dominante et agressive. Il peut mordre si on le manipule sèchement.
A déconseiller là où il y a des bébés ou des personnes âgées.
A placer dans un foyer calme et doux.
Avec un peu de dressage, ces chiots feront d’excellents chiens de garde ou de défense.
A éduquer avec gentillesse et patience. 3 B ou plus
Tendance à la domination loyale, à la compétition. Forte aptitude au dressage.
Ces chiens feront d’excellents compagnons.
Prudence si vous avez de jeunes enfants.
3 C ou plus
Chiots équilibrés, très adaptables. Parfaits pour toute la famille, les enfants et les personnes âgées.
2 D ou plus avec un E ou plus
Chiots manifestant une certaine soumission. Ils devront être entourés d’affection et de soins pour prendre confiance en eux-mêmes. Ils ont un gros besoin de compliments. Normalement doux avec les enfants, ils ne mordent que s’ils sont maltraités ou pour se défendre.
2 D ou plus, avec E en section dominance sociale
Chiots très indépendants, difficiles à sociabiliser sans un dressage spécifique.
S’il y a des A ou des B en plus, ils peuvent attaquer par peur, stress, notamment si on les punit.
S’il y a en plus C ou D, ils deviendront timides ou peureux au plus léger traumatisme.
Ces chiots réagissent en général assez mal aux enfants.
Mélange de notes A et E (bonnes et mauvaises)
Ces résultats illogiques peuvent indiquer que les tests ont été pollués par un évènement extérieur ou par une attitude inappropriée de votre part. Mieux vaut alors recommencer le test ailleurs.
Des résultats identiques indiquent un comportement non prévisible, instable et qui peut se révéler inquiétant.
Cependant, certains éleveurs font appel à des éducateurs canins qui ont de l’expérience dans l’évaluation de portée. Une bonne évaluation se fera dans un environnement inconnu des chiots, mais dans une ambiance rassurante, et les limites de chaque chiot seront respectées afin que l’expérience soit positive. Après avoir évalué chaque chiot de façon individuelle, l’évaluateur écrit un rapport dans lequel se retrouvent ses recommandations concernant le choix de la famille selon les caractéristiques observées chez le chiot.
Malgré l’expérience et le professionnalisme de l’évaluateur, ces évaluations demeurent subjectives; elles ne font qu’apporter un regard extérieur afin d’aider l’éleveur à faire ses choix définitifs quant au placement des chiots.
Faire confiance à l’éleveur de votre chiot
L’éleveur consciencieux passe beaucoup de temps avec les chiots, et les regarde grandir depuis leur premier jour. Il fait de son mieux pour les exposer graduellement à un grand nombre de stimuli, et voit leurs réactions, leur progression, leurs forces et leurs défis. Il peut utiliser différentes techniques ou programmes pour veiller à leur développement optimal, comme la stimulation neurologique précoce (Early Neurological Stimulation), le Puppy Culture ou le programme Early Scent Stimulation.
Il offre aux chiots un environnement enrichissant les préparant à bien vivre les différents évènements qui se présenteront à eux, que ce soit par des sons, des textures, des modules de jeux et de découvertes, des interactions avec différentes personnes et d’autres animaux. Il a l’expérience de plusieurs portées auparavant qu’il a vu naître, grandir et évoluer au sein de leur famille. L’éleveur, plus que quiconque, voit le développement du tempérament des chiots au quotidien. Il est le mieux placé pour savoir comment chaque chiot risque de prendre de la maturité et ainsi choisir le meilleur chiot pour chaque famille. Faites confiance à ses recommandations!
La visite des chiots pour faire un bon choix
Avant que les chiots quittent pour leur nouvelle famille, vous pourriez être invité à aller les visiter. Tentez de garder la tête froide, et ne succombez pas nécessairement au premier chiot qui vient vous voir. À moins que ce soit ce que vous cherchez et que vous ayez l’expérience requise, le chiot le plus entreprenant pourrait aussi être celui le plus demandant.
N’oubliez pas que lors de votre visite, le chiot le plus calme peut avoir dormi toute la matinée et être particulièrement éveillé à ce moment, et le plus énergique peut être endormi après s’être pleinement dépensé.
Test de santé à effectuer pour choisir son chiot
Observer attentivement l’apparence physique de votre futur ami canin pourrait vous épargner des centaines de dollars en frais vétérinaires.
Surveillez ses yeux :
La présence d’un liquide jaunâtre ou de croûtes peuvent être le signe d’une infection ou de la toux de chenil. De plus, prenez la peine de tester sa vue en faisant rouler une balle ou tout autre objet susceptible d’attirer son attention.
Surveillez ses oreilles :
Des oreilles rouges, sales ou gonflées peuvent être le signe d’une otite. De plus, si les oreilles du chiot contiennent énormément de saletés, il est possible qu’elles soient parasitées par des mites. C’est le bon moment pour tester l’audition du chiot en tapant des mains et en observant ses réactions.
Surveillez sa peau et son pelage :
Le poil du chiot doit être lustré, épais et absent de mauvaises odeurs. Observez attentivement la présence de parasites, de plaies, de rougeurs et de croûtes.
Surveillez son abdomen :
Bien qu’il soit normal qu’un chiot ait un ventre légèrement gonflé, cela peut aussi être le signe de parasites intestinaux. La présence de diarrhée et de saletés près de la région péri-anale vous permettront de confirmer vos doutes.
Surveillez son comportement :
Un chiot trop effacé, qui démontre des signes de fatigue (alors que les autres chiots de la portée sont tous éveillés) ou qui se déplace avec difficulté pourrait être malade. Dites-vous que la maladie dont souffre ce chiot pourrait être transmise au reste de la portée.
Les questions à se poser pour choisir le bon chiot
Observez comment chaque chiot de la portée joue :
- Est-ce que le chiot mordille et saute beaucoup?
- Est-ce que son excitation monte de façon excessive?
- Se calme-t-il facilement?
- Est-ce qu’il reste en retrait ou fonce sur vous?
- Est-il celui qui semble tempérer les autres?
- Est-ce qu’il secoue ses jouets de façon énergique?
- Est-ce qu’il a tendance à poursuivre tout ce qui bouge, incluant vos pieds?
Comment chaque chiot réagit à une peur, à une frustration, à un défi? Quels sont les chiots les plus intéressés envers les humains et les plus indépendants? Partagez vos observations avec l’éleveur, et demandez-lui son avis sur ce que vous voyez; il sera à même de pouvoir confirmer ou infirmer ce que vous avez constaté et vous expliquer son point de vue.
Si l’éleveur vous propose un chiot en particulier, ou le choix entre certains chiots, questionnez-le sur ses motivations par rapport à votre situation. Si vous aviez arrêté votre choix sur un sexe en particulier et que l’éleveur vous propose un chiot du sexe opposé, prenez le temps de réfléchir à la question. S’il existe des tendances très généralistes chez les chiens mâles et chez les chiens femelles, le tempérament individuel prime toujours.
Pour conclure sur le choix d’un chiot dans une portée
Dernier conseil important, soyez honnête envers vous-même et envers l’éleveur. Si vous songez depuis des années à vous mettre au jogging sans jamais l’avoir fait, ce n’est pas l’arrivée d’un chiot qui fera de vous soudainement un grand sportif. Reconnaissez vos forces et vos limites comme futur adoptant, et faites-en part ouvertement à votre éleveur, au risque d’avoir peur de mal paraître. Il appréciera votre franchise, et pourra vous aider à choisir LE chiot qui vous convient vraiment.
Un chien pourrait rapidement s’ennuyer si votre mode de vie n’est pas adapté pour lui! Et qui dit chien qui s’ennuie, dit chien qui trouve comment s’occuper! Cela pourrait ne pas vous plaire! 😉
Article rédigé par Caroline Landry, éducatrice canine & évaluatrice de portées de chiots
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Afin de sélectionner votre chiot au sein d’une portée, pensez à effectuer une visite chez l’éleveur lorsque les petits ont 5 à 6 semaines. Vous pourrez ainsi observer la portée au complet et faire votre choix.
Sommaire:
Puis vous retournerez chercher votre futur compagnon lorsqu’il aura 3 mois et qu’il sera prêt à quitter sa mère. Lors de la visite intermédiaire où vous allez choisir votre chiot, essayez, dans la mesure de vos moyens, de vous assurer que les chiots sont en bonne santé. Prenez les chiots un par un et examinez-les de manière approfondie.
Les critères de santé
- Les déplacements : un chiot sain ne boîte pas. Lorsqu’il est éveillé, il doit être vif et joueur (l’isolation et la prostration dans un coin sont peut-être les signes d’un animal malade ou dépressif). Accroupissez-vous et appelez les chiots, ils doivent venir vers vous par curiosité.
- Les yeux doivent être secs et propres, sans croûtes ou pus, sans rougeur ni traînée de larmes.
- Les oreilles : l’intérieur doit être bien propre, sans croûte, saletés, ni odeur nauséabonde. Attention à la gale d’oreilles très fréquente dans les élevages.
- Le nez doit être humide et frais et ne doit pas couler.
- La vue et l’audition : vérifiez que votre futur compagnon suit des yeux votre main ou un jouet en mouvement et qu’il réagit au claquement des doigts.
- La peau en général : le poil doit être fourni et luisant, sans croûtes, pellicules ou boutons. Attardez-vous sur la peau du ventre, sans rougeurs ni plaies, principalement au niveau de l’ombilic : si vous sentez une masse molle qui dépasse du nombril, cela peut être dû à une hernie ombilicale (petit orifice dans les muscles du ventre qui ne s’est pas fermé à la naissance et qui nécessitera peut être une intervention chirurgicale).
Si vous souhaitez plus tard faire confirmer votre chien (c’est à dire le faire passer devant un jury qui déterminera s’il est bien conforme aux critères de sa race), assurez vous à l’achat de deux éléments qui sont rédhibitoires :
- Le prognathisme : la mâchoire inférieure est légèrement plus longue que la mâchoire supérieure, les incisives inférieures sont placées avant les incisives supérieures. Cela entraîne la non confirmation du chien.
- La cryptorchidie chez le mâle : un seul testicule est palpable, le deuxième est resté » coincé » plus haut dans l’abdomen. Parfois le deuxième testicule descend plus tard, mais si votre désir est d’avoir un chien d’exposition, il vaut mieux s’abstenir.
Les critères de comportement
A partir de 5 semaines, les chiots commencent à s’éveiller, à jouer et à acquérir progressivement leur caractère adulte.
Le conseil de l’expert Royal Canin : une bonne observation
» Posez des questions à l’éleveur sur l’attitude du chien en présence d’enfants ou d’autres animaux, comment il réagit au bruit, à la circulation, etc. Essayez aussi de savoir comment le chiot se comporte quand il est isolé : s’il s’agit d’un animal anxieux qui ne supporte pas la solitude, ne le prenez que si vous êtes sûr de pouvoir le garder tout le temps avec vous.
Pour en savoir plus sur le chiot que vous envisagez d’adopter, tâchez de l’observer hors de la présence du reste de la portée. Si l’éleveur accepte, demandez à le sortir, marchez et jouez avec lui, soyez attentif à ses réactions… Votre décision vous engage pour longtemps : soyez sûr de bien vous entendre avec ce chiot avant de l’adopter ! «
Regardez comment votre chiot interagit avec ses frères et soeurs, les autres animaux, les enfants, les adultes… Cela sera une source d’informations importantes sur son caractère ! Vous pourrez ainsi savoir si votre chiot est plutôt de nature calme, joueur, ou très vif ! Les chiots d’une même portée ont souvent des caractères très différents.
Renseignez-vous également auprès de l’éleveur pour savoir quels sont les besoins de votre chien propres à sa race. Un border collie n’aura pas les mêmes besoins qu’un bouledogue français par exemple.
Comment choisir son chiot au sein d’une portée
Au sein d’une portée, il peut être tentant de choisir un chiot apparemment plus chétif, dont la maladie ou l’apathie peuvent faire fondre le cœur de plus d’un acquéreur. Cependant, si l’acquisition d’un chiot à la santé fragile représente souvent une opportunité financière intéressante à court terme, car son prix sera souvent ajusté en conséquence, ce n’est pas forcément un bon calcul sur la durée. En effet, les éventuels frais vétérinaires ultérieurs peuvent faire exploser le budget annuel du chien, même si souscrire une assurance santé pour le chien permet de se prémunir contre les coups durs.
En outre, si vous désirez adopter voire sauver un chiot malade, vous devee penser à toute la douleur et aux responsabilités que vous aurez à supporter.
En tout état de cause, le futur état de santé du chiot dépend en grande partie de ses parents, car un chiot hérite de la plupart des traits et des caractéristiques de ses géniteurs. Si ces derniers sont atteints de maladies canines héréditaires ou congénitales comme la dysplasie de la hanche, il y a de fortes chances qu’il hérite également de ce problème de santé. C’est pourquoi vous devez exiger de connaître les antécédents des parents (voire des grands-parents) du chiot que vous envisagez d’acquérir.
Par ailleurs, lorsque vous êtes en contact avec le chiot, différents indices peuvent vous aider à évaluer son état de santé :
- Les yeux
Ils doivent avoir une belle apparence, être secs et propres, mais aussi dépourvus de rougeurs, de croûtes, de pus, de larmes, etc. En effet, de tels défauts peuvent indiquer la présence d’infections graves telles que la toux du chenil. Par ailleurs, vérifiez les réflexes visuels du chiot, en utilisant par exemple des jouets pour chien afin d’attirer son attention.
- Les oreilles
Les oreilles du chien doivent être propres, dépourvues de croûtes, de rougeurs et/ou d’odeurs désagréables. En effet, ces signes peuvent refléter une maladie, telle qu’une otite canine ou la gale des oreilles du chien, très présente dans les élevages de chiens, ou encore trahir la présence de parasites. Prenez également le temps de vérifier l’audition du chiot, en le sollicitant par des appels ou des claquements de mains.
- Le nez
Il doit être propre, humidifié, et dépourvu de tout écoulement.
- Le pelage et la peau
Le poil du chien doit avoir un aspect propre, homogène, lustré, épais, et être dépourvu de mauvaises odeurs. Il doit être exempt de pustules, de pellicules, de rougeurs ou de plaies. Attardez-vous en particulier sur la zone ventrale du chiot : elle doit être dépourvue de toute masse palpable au toucher. En effet, le cas échéant, il pourrait s’agir d’une hernie ombilicale, qu’il serait nécessaire de traiter chirurgicalement.
- L’appareil locomoteur
Assurez-vous que le chiot se déplace de façon normale, sans boiterie. Les os et les muscles du chiot doivent avoir une apparence harmonieuse, sans malformations.
Test de Campbell
El test de Campbell en cachorros para averiguar el carácter del perro adulto.
El denominado “test de Campbell” es una prueba que se realiza a los cachorros para determinar cómo será su carácter de adulto. Evidentemente su fiabilidad no es del cien por cien, pero aporta unos datos bastante fiables y por ello es el más popular y utilizado en todo el mundo. A qué edad se realiza, y dónde Normalmente la edad idónea no será inferior a 7 semanas de edad, ni superior a 9. El lugar idóneo debe ser aquel en el que el cachorro no tenga estímulos que interfieran sus reacciones naturales. Lo mejor sería una habitación en la que sólo estuviera el examinador y el cachorro. No debe haber nada que “despiste” al cachorro, ni otros perros, ni el criador, ni nada que le sea familiar ni lo contrario (que lo atemorice). Es un test muy sencillo, pero que puede dar lugar a malinterpretaciones si no se realiza adecuadamente Se basa en 5 pruebas, que son: 1. Atracción hacia el hombre. Nos situamos frente al cachorro a una distancia intermedia y lo llamamos con palmadas suaves.
a. Acude con alegría a la llamada. Cola alta y en movimiento. b. Acude con facilidad. Cola en movimiento. c. Viene pero dudando. Cola baja. d. Duda, después acude. e. No viene, rehúye.
2. Seguir al humano. Nos colocamos al lado del cachorro y comenzamos a andar despacio, invitándolo a seguirnos.
a. Sigue al humano, incluso juega con los cordones… b. Sigue al humano con facilidad, cola en alto. c. Sigue al humano, pero con dudas. Cola media o baja. d. Duda, aunque sigue al humano, cola baja. e. No sigue al humano.
3. Sumisión. Lo tumbamos en el suelo de espaldas y lo sujetamos (suave, es un cachorro). Lo mantendremos en esta posición 20 ó 30 segundos.
a. No se deja voltear, gruñe, se rebela. b. No se deja, pero sin gruñir ni amenazar c. Al principio lucha, pero se deja vencer en segundos. d. Se queda inmóvil, parece algo asustado. e. Se deja sin problemas, incluso juega o nos lame.
4. Manipulación. Lo acariciamos y manipulamos, forzándolo a no escapar (de nuevo incidimos en que de forma suave).
a. Nos evita, se va, gruñe o muerde. b. Nos esquiva, intenta escapar, pero no gruñe. c. Se deja manipular, pero está incómodo. d. Se deja manipular perfectamente, nos sigue las manos. e. Se tumba, no desconfía, nos permite todo, lame las manos.
5. Elevación. Cogemos al cachorro del pecho y lo elevamos del suelo un metro aproximadamente, lo mantenemos 20 ó 30 segundos en esa situación.
a. No se deja elevar, se mueve rápido, gruñe… b. Se mueve, debatiéndose, pero no gruñe ni ladra. c. Se rebela unos segundos, después se rinde. d. Nos permite elevarle, se mueve levemente. e. Nos permite la elevación sin ningún problema.
¿Cómo se evalúan los resultados? Son cinco pruebas, lo que nos da un máximo de 5 “a”, que sería un cachorro “insumiso”, que no acatará las órdenes con facilidad, independiente… sólo apto para personas con mucha experiencia (4 “a” también da una calificación alta en este sentido). En el extremo opuesto 5 “e” estaríamos ante un cachorro extremadamente sumiso. Un perro equilibrado, dará resultados intermedios, tal vez 1 “a”, mayoría de “c” y “d”, y tal vez 1 “e”. ¿Son fiables los resultados? Como decíamos unas líneas más arriba, el test de Campbell es el más utilizado y es bastante fiable. Ahora bien, para valorarlo se debe tener una amplia experiencia en trato con cachorros, de tal forma que se puedan interpretar pequeños matices que pueden dar resultados diferentes en el test. Además, debemos tener presente que no existen resultados “buenos” o “malos”, todo depende del fin a que se destine el perro adulto, no es lo mismo un perro de terapia que uno de defensa, por citar dos ejemplos radicalmente opuestos.
Ver también
- Departamento de veterinaria
El test de Campbell para evaluar el carácter de los cachorros
Como profesionales de la educación y adiestramiento canino debemos poner en conocimiento de los futuros dueños que la elección del compañero peludo con quien compartir su vida no es algo que debemos dejar al azar. No estamos hablando solo de razas estandarizadas, ni de belleza externa; estamos hablando de carácter, algo que puede condicionar nuestra relación con el perro para bien o para mal.
Un alto porcentaje de abandonos de perros se produce porque pasada la época de “cachorro-peluche” encantador, su carácter dominante o asustadizo en extremo, dificulta la convivencia con los humanos. Esto hace que dueños irresponsables opten por el abandono y no por una correcta reeducación y reinserción, bien en su propio hogar o en otras tareas apropiadas a su temperamento.
Existen multitud de test que se pueden realizar al cachorro en las primeras etapas de su vida y que pueden orientarnos a la hora de recomendar el perro más idóneo al dueño más adecuado, sin obviar que en la psicología canina también influyen valores ambientales a lo largo de su maduración.
El test de Campbell fue ideado en 1975 por el adiestrador norteamericano William Campbell. Eficaz, eficiente y de fácil realización, es uno de los más utilizados hoy en día por los aficionados al mundo canino.
Para su correcta realización debemos seguir una serie de pautas establecidas: el cachorro debe tener entre 5 y 7 semanas y en una sala vacía, sin distracciones, en la que solo se encuentre la persona que va a llevar a cabo el test, que debe ser una persona que el cachorro ya conozca.
El test de Campbell se divide en cinco pruebas:
- Prueba de atracción social: se sitúa al cachorro en el centro de la habitación, el adiestrador se aleja unos pasos y sin decir palabra se agacha y da unas palmadas. Si acude con la cola alta, será un perro dominante; si lo hace con la cola baja, será sumiso; y si camina en otra dirección, independiente.
- Aptitud para el seguimiento: el observador se aleja sin prestar atención al perro. Si lo sigue con la cola en alto, es dominante. Si lo hace con la cola gacha, es sumiso. Si no lo sigue, independiente.
- Respuesta a la obligación: se coloca al cachorro boca arriba sujetándolo suavemente por el pecho durante 30 segundos. Si se revuelve, ladra o trata de morder, será dominante. Si permanece tranquilo, se adormece o trata de lamer las manos, es sumiso.
- Dominio Social: acariciaremos al cachorro desde la cabeza a lo largo del lomo, ejerciendo cierta presión pero, de manera calmada. Si trata de revolverse para morder la mano o al adiestrador será dominante. Si lo que quiere es lamer la mano, será sumiso. Si trata de escapar y alejarse muestra su independencia.
- Dominio por elevación: levantamos al cachorro unos 15-20 centímetros del suelo sujetándolo por el pecho con las manos entrelazadas durante 30 segundos. Si gruñe y se revuelve, es dominante. Si no se revuelve e incluso, lame las manos es muy sumiso.
Un cachorro equilibrado será aquel que dé muestras de sumisión en, al menos, tres de la pruebas del test de Campbell. Éste será el elegido para una vida familiar. Si muestra alta dominación será el elegido para profesionales de la educación del animal, para que con su amplia experiencia y conocimientos consigan sacar partido al potencial positivo que todos los perros esconden dentro de sí.
Autor: CIM Formación