Il est originaire d’Amérique du Sud et il était déjà considéré par les Incas comme animal domestique dont ils consommaient la chair. Il est le compagnon idéal pour les enfants car il est très sociable et il ne mord pas, de plus il est diurne et s’adapte très bien à la vie de la famille. Le mâle qui délimite un territoire est polygame et ne démontre aucune agressivité envers les jeunes. Dans la nature il forme des colonies d’une dizaine d’individus. Sa longévité est de 5 à 9 ans pour un poids allant de 500 g à 1kg 200. La femelle est apte à la reproduction (qui dure toute l’année avec des chaleurs tous les quinze jours pendant 10 heures) dès 6 semaines et le mâle dès 10 semaines. Mais il vaut mieux attendre 3 mois et un poids de 750 gr avant l’accouplement afin qu’il n’y ait pas de complication lors de l’accouchement. La première portée doit avoir lieu avant 10 mois (sinon risque de soudure des os du bassin) et la dernière vers 4 ans maximum sans dépasser 3 portées par an. Après une gestation de 60 à 70 jours (attention : oestrus fertile 15 heures après le part), la mère donne naissance à 2 à 3 petits (1 à 5 possible) qui ont déjà des poils, des dents et les yeux ouverts. Ils s’alimentent déjà seuls mais comme pour le chinchilla il faut les laisser téter pour assurer leur croissance. Le sevrage a lieu vers 3 à 4 semaines.
Il sont classés en 4 catégories :
– Poils satinés : couronnés, à poils courts, à poils longs.
– Poils durs : Rex, Teddy, Abyssins (à rosettes).
– Poils courts : couronnés non-satinés, à dessins, unicolores à poils lisses (U.P.L), agoutis.
– Poils longs : péruviens, texels, shelties (couronnés ou pas).
Comme tous les autres rongeurs, le cobaye a un système digestif très sensible aux maladies :
– il a des dents à croissance continue ce qui a pas mal de conséquences (voir le lapin).
– il a un transit intestinal très lent de 30 heures à une semaine (risque de constipation).
– il digère grâce à une faune et flore bactérienne qui peuvent être facilement perturbées par une alimentation inadéquate et il y a donc risque de diarrhées.
– Il est strictement herbivore (il faut donc éviter les bonbons et autres friandises), l’aliment commercial existe sous forme de granulés ou mélanges qui doit contenir de la vitamine C qui est indispensable (voir carence plus bas), y ajouter du foin et éventuellement du pain, des pommes, des carottes, de la salade, du trèfle et des pissenlits.
Il est aussi très sensible aux courants d’air avec apparition de problèmes respiratoires… La gale – à trixacarus caviae : c’est la plus souvent rencontrée, le parasite vit naturellement sur l’animal mais en nombre restreint d’individus se multipliants à la faveur d’un stress. Elle se manifeste par un prurit (envie de se gratter) intense, une perte de poils (alopécie) et des croûtes qui par la suite contiennent du pus. Elle commence à la tête puis au cou et ensuite au reste du corps. Elle peut éventuellement se transmettre à l’homme si les conditions sont favorables (sensibilité individuelle, immunodépression, personne âgée, jeunes enfants, etc.).
– à demodex caviae : alopécie et croûtes sur tout sur le corps.
– à sarcoptes scabiei : croûtes brunes et purulentes sur les lèvres et le nez puis sur le reste de l’animal (transmission à l’être humain possible).
– à notoedres muris : croûtes sur le nez et autour des yeux.
– pseudogales : parasites particuliers qui donnent des lésions identiques à la gale mais que l’on classe à part d’après leur morphologie. Carence en vitamines A, D, E et surtout C – vitamine C : le cochon d’Inde est incapable de la synthétiser suite à l’absence d’une oxydase au niveau du foie et de plus, son stockage dans les tissus est faible. Il doit donc en recevoir tous les jours dans sa nourriture (40mg/kg). La maladie se caractérise par les symptômes suivants : difficultés à se déplacer (arthrite, pododermatite (voir plus bas), myosite, saignements des gencives, anorexie, pus au niveau de l’oeil, retard de croissance, maigreur, perte de poils, hypothermie pouvant déboucher sur la mort. Dans l’alimentation commerciale elle est présente en quantité valable à condition que la date de péremption soit correcte et que le paquet soit consommé dans les 2 mois car elle se désagrège au contact de l’air. Si le cobaye n’est pas soigné rapidement, il garde souvent des séquelles.
– vitamine E : inflammation musculaire avec incapacité de se déplacer.
– vitamine D : rachitisme et retard de croissance.
– vitamine A : maigreur et kératite. Calcification métastatique L’origine reste encore obscure mais est liée à un déséquilibre calcium/phosphore lié à une carence en magnésium et peut-être aussi à un excès de vitamine D et A. Le mâle âgé est le plus touché par cette maladie. L’animal présente une atteinte généralisée avec amaigrissement, des problèmes de locomotion surtout au niveau des membres antérieurs et des désordres importants du système digestif avec une mortalité élevée. Pneumonie Comme expliqué plus haut, les courants d’air et les variations de températures produisent une détresse respiratoire grave chez le cobaye. La pododermatite Elle est très fréquente car elle fait suite à une blessure, à une carence en vitamine C ou à des conditions d’hygiène qui laissent à désirer (litière humide ou souillée). Ce qui est trompeur, c’est qu’au début il y a juste un léger gonflement du coussinet plantaire avec érythème (rougeur) mais ensuite, suite à une infection par un staphylocoque doré le volume de la patte augmente de manière spectaculaire avec formation d’un ulcère et d’un abcès pouvant conduire à la gangrène, ce qui devient bien évidemment une urgence vétérinaire. Il faut donc être très attentif car il faut agir dès l’apparition du phénomène. Les abcès Ils peuvent se développer partout sur le corps et sont très difficiles à soigner… La toxémie de gestation Elle se produit dans les deux dernières semaines de la gestation ou dans les deux qui suivent la naissance chez la femelle obèse ou stressée. Il y a amaigrissement, léthargie, abandon des jeunes, tarissement de la lactation avec mort possible dans les jours qui suivent. La teigne Dépilation avec croûtes partout sur le corps ou formation d’un « kérion » (voir la page sur les parasites). Affections diverses Le cobaye est bien évidemment sujet à toutes les pathologies classiques : diarrhée, cystite, tumeur, conjonctivite, cataracte, otite, urolithiase, etc. Mais il y en a deux qui sont plus spécifiques et qui sont une alopécie qui touche les flancs chez la femelle gravide en fin de gestation liée à un problème hormonal et puis il y a aussi une sécrétion exagérée de sébum chez certains mâles qui est plus spectaculaire que grave.
Texte mis à jour en juin 2008.
Quelques affections courantes chez le cochon d’Inde
Des cochons d’Inde bien nourris qui grandissent dans un environnement sain tombent rarement malades. N’oubliez pas que cet animal a besoin de vitamine C au quotidien.
Leur donner une carotte par jour vous évitera d’aller trop souvent chez le vétérinaire ! Un cochon d’Inde carencé en vitamine C est davantage exposé aux infections et aux problèmes cutanés ou articulatoires. Il peut aussi développer une MDC, une encéphalopathie spongiforme transmissible qui l’affaiblira progressivement, jusqu’à la mort. Un bon régime à base d’un mélange sec contenant de la vitamine C suffit en général mais, si vous avez un doute, surtout en hiver, vous pouvez ajouter un peu de vitamine C (sous forme de comprimés solubles) dans l’eau de vos cochons d’Inde.
Problèmes de peau
Au secours, mon cochon d’Inde se gratte et a la peau couverte de croûtes !
La maladie de peau la plus répandue chez cet animal est la gale, causée par des mites (invisibles à l’œil nu) qui s’infiltre sous la peau et pousse le cochon d’Inde à se gratter jusqu’au sang. Plus vite vous traiterez votre animal, plus vite il retrouvera sa joie de vivre. Au lieu d’essayer de faire des shampoings, il est préférable d’aller directement chez votre vétérinaire qui lui administrera des gouttes (par voie buccale ou par injection).
Les yeux
Au secours, l’œil de mon cochon d’Inde a pris une drôle de couleur pendant la nuit !
Le problème oculaire le plus fréquent chez le cochon d’Inde est l’ulcère de la cornée : un morceau de foin peut griffer l’œil ou se coincer à l’intérieur et endommager la surface (cornée), ce qui donne à l’œil un aspect vitreux. Il est parfois possible d’apercevoir le morceau de foin, auquel cas vous pouvez le retirer avec de l’eau et emmener votre cochon d’Inde chez le vétérinaire qui lui prescrira des gouttes antibiotiques pour aider l’œil à cicatriser.
Le nez
Un nez qui coule ou des éternuements peuvent indiquer que votre cochon d’Inde a un rhume. Cela dit, il peut aussi avoir du foin coincé dans le nez ! S’il attrape une infection pulmonaire, sa respiration sera bruyante et sifflante et il vous faudra l’amener chez le vétérinaire le plus vite possible.
L’appétit
Au secours, mon cochon d’Inde ne veut plus rien manger !
Manger est le passe-temps préféré des cochons d’Inde. Il est donc légitime de vous inquiéter si votre animal boude sa nourriture. Un cochon d’Inde qui ne mange pas, ne serait-ce qu’une journée, peut développer des complications, notamment au niveau du foie.
Le refus de s’alimenter vient parfois d’un problème dentaire mais il peut aussi y avoir d’autres raisons. N’hésitez pas à emmener votre cochon d’Inde chez le vétérinaire qui cherchera ce qui ne va pas.
Conseils généraux: page 9
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Quelques soucis de pertes de poils.
- Les morsures
- La mue
- Les puces
- La teigne
- La gale
- Problèmes hormonaux
Remarque: les conseils donnés ici ne peuvent en aucun cas remplacer l’avis d’un vétérinaire. Ils sont donnés à titre D’INFORMATION.
Un grand merci à tous ceux qui m’auront aidée à faire cette rubrique.
LES MORSURES
Distinguons tout d’abord les crises de dominances des réelles attaques, dont je traiterai plus loin. Le cobaye ne pourra avoir des morsures que s’il a un compagnon de cage. En cas de morsures auto-infligées, nous parlerons d’ennui du cobaye ou de parasites.
Les crises de dominance:
Au cours de leur vie, les cobayes passent par différents stades où la dominance est remise en question. Cela se caractérise par quelques coups de dents, des ondulations du postérieur, des simulations de l’acte d’accouplement. En général, ces épisodes sont périodiques et ne durent que quelques jours. Il peut arriver que des cobayes qui s’entendaient très bien puissent à un moment donné, ne plus s’entendre. C’est plus fréquent avec les mâles.
Les attaques réelles:
Parfois le cobaye attaqué perd du poids, mais ce n’est pas obligatoire.
Les mordeurs attaquent rarement en votre présence. Si vous deviez assister à ces attaques, jetez un linge sur les protagonistes car si vous cherchez à les séparer, vous risquez de vous faire mordre.
Lorsque vous approchez de la cage pour donner à manger, observez les cobayes. Le « mordeur » mange TOUJOURS en premier, et l’autre ne s’approchera qu’avec crainte. L’attaqué vous appellera « au secours », il se mettra sur le bord de la cage et vous appellera avec un cri plus long et plus strident que leur cri habituel.
Les morsures se reconnaissent souvent à la trace d’incisives. Elles peuvent être regroupées au cou, souvent en cas de couple de cobayes dominants qui se font face, ou alors se trouver plutôt sur l’arrière train, dans le cas d’un cobaye dominant-agressif et d’un soumis-excessif.
Les morsures répétées peuvent ressembler à de la gale. De plus le cobaye mordu, outre le fait qu’il puisse devenir peureux et perdre du poids, peut très bien développer une gale de stress.
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LA MUE
Chez les cuy particulièrement, la mue peut être très importante. Les poils tombent rapidement, ils viennent facilement à la main. Voici une photo de Silver et de Zelda, deux de mes cuys, durant la mue:
Lors des caresses le poil se détachait tout seul. Il suffisait de prendre une mèche et elle s’enlevait seule. |
La chute des poils pour la mue peut être assez impressionnante, comme c’est le cas ci-dessous. Dans ce cas, le cobaye était habitué à une température extérieure fraîche et il a perdu presque tous ses poils, qui sont ensuite repoussés (voir seconde photo).
Comme on voit, la chute de poil dans ce cas-ci était très impressionnante, mais les poils ont magnifiquement repoussé.
Il faut cependant rester très vigilant car une telle chute de poils peut cacher une carence très grave en vitamines. Une bonne cure est indispensable et une visite chez le vétérinaire n’est pas superflue.
Une chute de poil est bénigne quand:
- le cobaye n’a pas de stress, ni n’a subi aucun changement
- le cobaye a une bonne alimentation, riche en vitamines
- la chute de poils est uniforme, on voit un « duvet » par dessous
- la chute de poils est saisonnière (printemps et automne), ou intervient après un brusque changement de température.
- Note: les femelles allaitantes retardent leur mue.
- Note: les jeunes nés à la fin de l’automne ne font pas de mue avant le printemps
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LES PUCES
Le cobaye se gratte. On peut voir des petites croûtes sur le dos. Ne tentez pas d’apercevoir les puces, elles sont si petites que vous chercherez en vain. Vous pourrez par contre, sur peau et poils très clairs, apercevoir des lentes accrochées au poil. Chez les poils longs, la peau peut être plus grasse et le poil plus collant que d’habitude, mais là encore ce n’est pas une généralité.
Petit truc à utiliser pour mettre les puces en évidence:
Vous brossez le cobaye, ensuite vous placez le peigne les poils et les pellicules dans un sac en plastique, que vous fermez avec un noeud, en laissant de l’air. Vous placez ce sachet au fond d’un tiroir sombre et vous laissez reposer 1 semaine. Au bout d’une semaine, si votre cobaye a des puces, vous verrez, ça grouille… de minuscules puces dont la couleur varie du blanc au noir, en passant par le gris et le beige.
Traitez tous vos cobayes. Une bonne poudre anti parasitaire est l’idéal pour nos petits compagnons. ATTENTION, tous les produits ne sont pas bons. Le frontline par exemple est hautement toxique, il provoque non seulement la stérilité mais aussi des désordres neurologiques, ou la mort.
Un vétérinaire ou un pharmacien peut vous aiguiller quant au produit à utiliser. En règle générale, le produit qui convient pour le chaton convient aux mêmes doses pour le cobaye, le cuy et même le lapin ou le rat. Le stronghold ou l’ivomec (son principe actif) est souvent utilisé. Il protège de la gale aussi, MAIS certaines personnes pensent qu’il serait à l’origine de certaines stérilités, affaire à suivre. Je n’en sais pas plus.
Les puces peuvent arriver n’importe quand. En effet, elles sont petites et circulent dans les courants d’air, le foin en contient car il est parcouru d’animaux quand il est encore sous forme d’herbe.
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LA TEIGNE
La teigne peut prendre plusieurs formes que nous allons détailler en photos. Attention, la teigne est un CHAMPIGNON, il peut passer d’espèce à espèce. L’homme peut l’attraper, ainsi que le chien, le chat, etc.
Il convient d’isoler l’animal malade et de traiter tous les autres cobayes, comme s’ils étaient malades.
L’humidité favorise la présence de champignons. Lorsque vous nettoyez la cage, il est très important d’utiliser des produit désinfectants comme le DETTOL et de bien sècher la cage avant de remettre l’animal dedans. N’oubliez pas de nettoyer les barreaux de la cage à l’aide d’une solution de DETTOL diluée, ou d’imavérol dilué (imavéral en France).
Teigne au niveau du dos:
Voici 3 photos de teigne au niveau du dos. On remarque une perte de poil ronde, avec un genre de pellicules au centre, la bordure est floue. Le cobaye a tendance à se gratter.
Teigne au niveau du nez:
A gauche, on remarque un début de teigne au bout du nez, tandis qu’à droite, le nez du cobaye a déjà été gratté, on voit des petites croûtes.
La teigne au bout du nez là aussi a tendance à être circulaire, avec des bords plus flous. Le cobaye se gratte, on voit des croûtes.
La teigne de l’oreille:
La teigne de l’oreille est assez caractéristique. L’oreille a un aspect « cartonné », raide. Elle peut contenir des croûtes noires à l’intérieur (qu’il ne faut pas enlever), le bord de l’oreille quant à lui est assez irrégulier. L’oreille peut être gonflée et la teigne peut pénétrer dans le conduit de l’oreille
La teigne du bord de l’oeil:
L’oeil et parfois l’oreille sont gonflés; l’oeil semble fermé. Les contours sont flous, on ne voit pas bien où s’arrête la maladie, car le pourtour est gonflé. Les lésions dues aux grattages sont là aussi très fréquentes car le gonflement embête l’animal qui ne voit plus très bien. Sur les photos, on voit Perle, avant le traitement et une semaine plus tard, lorsque les poils ont recommencé à pousser.
La teigne animale qui passe aux humains:
Attention, la « teigne animale qui passe aux humains » n’est pas due à la même souche de champignon que ce qu’on apelle la « Teigne humaine ». La teigne humaine est un souci de salubrité publique, qui affecte surtout une population déshéritée, et touche surtout le cuir chevelu.
Si la teigne est particulièrement redoutée du commun des mortels, c’est qu’elle se propage aux autres animaux, mais aussi à l’humain… On appelle aussi ces marques des « roues de Sainte-Catherine ». Le traitement, bien que facile, est assez long et contraignant.
Attention cependant à ne JAMAIS mettre un pommade qui contient un corticoïde, vous voyez les effets du corticoïde sur la photo de droite, prise 4 jours après celle de gauche. Le traitement prescrit dans ce cas-ci par un médecin a accentué les symptômes et il a fallu contacter quelqu’un de plus compétent qui a prescrit la pommade adéquate.
Lorsque vous avez ce genre de marques, n’hésitez pas à dire que vous avez des animaux, certains médecins pourraient confondre avec de l’eczéma (dont le traitement consiste en des pommades à base de corticoïdes).
Cette maladie aurait pu être évitée par de simples mesures d’hygiène élémentaire: ne pas toucher les animaux infectés et se laver les mains après avoir pris un animal, malade ou pas d’ailleurs, changement de T shirt quand on manipule un animal.
La teigne et son traitement:
Plusieurs traitements sont proposés par les vétérinaires.
Le plus fréquent consiste en des bains d’imavérol (imavéral en France). Ce produit, à utilisé dilué sur les plaies à l’aide d’un coton-tige par exemple est à renouveler tous les 3 jours trois ou quatre fois de suite en débordant un peu des lésions (autrement dit 2 jours sans produit entre les applications). Certains l’utilisent en bains ou en pulvérisations. Ce produit est toxique pour l’environnement, évitez par conséquent les bains. de plus, vous risquez un reffroidissement de l’animal.
Les vétérinaires precrivent parfois des pommades anti fongiques humains (pommades anti-chapignons). Simple à se procurer ( généralement sans ordonnane), il n’est parfois pas simple de le mettre sur les plaies sans s’en mettre plein les doigts. Là aussi, utilisez un coton tige.
En complément, il existe de médicaments à boire ou à croquer, anti fongiques. Ils sont très efficaces dasn les cas de très fortes infestations, ou pour les cobayes vieux ou immunodéprimés. Par contre, ils sont à proscrire chez les femelles gestantes et allaitantes.
Un autre produit fait des merveilles. Le Surolan. A l’origine prévu pour soigner les gales auriculaires des chiens, il débarasse votre cobaye de sa teigne en une semaine. Ce produit est gras. Il peut être utilisé en hiver chez les cobayes qui sont là où il fait froid, ce qui n’est pas possible avec les solutions aqueuses. Seul bémol, son prix: environ 10 euros le flacon de 15 ml. A utiliser tous les 2 jours sur les plaies, jusqu’à la repousse du poil.
Les antibiotiques ne servent à rien contre les champignons. N’en donnez pas, vous ne ferez que détruire la délicate flore intestinale de votre cobaye.
Note: la teigne se soigne bien mieux lorsque le soleil brille. Un traitement ne servira à rien si votre cage reste humide ou si votre cage n’est pas parfaitement nettoyée et séchée.
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LA GALE
Tout d’abord un merci tout particulier à Sabrina, de l’élevage du « monde des chons ». Sabrina a récupéré des cobayes, issus d’un élevage Doubien, qui étaient dans un état lamentable. Ces cobayes ont été soignés, les cas de gale ont été photographiés. Merci donc à Sabrina, à Mélanie et à Morganne.
La gale est un petit parasite (sarcopte) qui creuse des galeries sous la peau. Elle se soigne aussi très facilement. Le vétérinaire fera soit une piqûre ou prescrira un produit (en général un antipuces pour chatons, en poudre ou en pipette, efficace aussi pour les parasites de ce genre).
Contrairement à la teigne, la gale ne se propage pas aux humains, car elle est propre à l’espèce qui en souffre.
La chute de poils forme des croûtes et n’est pas homogène. La plaie paraît en général « purulente ». Les « trous de poils » ne forment pas de cercle.
Ci-dessous, on peut voir les 3 étapes de cette gale qui a touché le nez du cobaye:
- le nez a une croûte à l’apparence purulente
- photo prise en cours de traitement, après la chute de la croûte.
- Le cobaye est guéri: le poil repousse
Gale touchant l’oreille d’un cobaye
Ci après, voilà quelques photos de cobayes prises en cours de traitement contre la gale, et ensuite, à la fin des traitements.
Le traitement de la gale consiste généralement en des gouttes à mettre derrière l’oreille (ou injectées) ou des pipettes à mettre derrière l’oreille. Tout d’abord vous ne verrez pas grand chose, mais ensuite, la croûte tombera. Le poil repoussera peu après.
Des crèmes sont mises parfois en complément. Les antibiotiques ne servent à rien là encore; en effet, le sarcopte est un genre de petite araignée qui n’a rien à voir avec une bactérie.
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PROBLEMES HORMONAUX
Lors de la grossesse, le corps de la femelle est soumis à d’énormes tensions. Elle doit fournir à ses petits de quoi se former, non pas une seule fois, mais plusieurs fois. Le petit nait déjà formé, ayant déjà perdu ses dents de lait dans le corps de la maman. Une fois nés, les petits gourmands sont friands du lait de leur maman.
A l’accouchement nous avons une forte chute du taux d’hormones, plus les petits sont nombreux, plus forte sera la chute hormonale.
Les mamans perdent très souvent pas mal de poils après la mise bas. On dirait qu’elles muent. En fait, il s’agit de la conséquence de cette chute hormonale.
Si la maman est en pleine forme, tout devrait rentrer dans l’ordre assez vite. Néanmoins on rencontre parfois des soucis:
La maman ne récupère pas bien, malgré une excellente nourriture, sans perte de poids pour la maman. Si deux mois après la mise bas, les poils ont toujours du mal à repousser, ne faites plus reproduire cette femelle, elle risquerait sa vie. Rappel: Ne faites jamais reproduire une femelle après l’âge de 3 ans.
Autre cas de figure, on rencontre des pattes gonflées, pouvant évoluer en abcès aux pattes, principalement aux pattes avant. Soigner cela fait figure de défi. En effet, il faut masser les pattes plusieurs fois par jour, afin de favoriser l’oxygènation des tissus. Les petits doivent être retirés de la maman. En cas d’abcès, l’amputation doit être envisagée, les antibiotiques étant généralement sans effet pour les ennuis ayant une cause hormonale à la base.
Le shampooing traitera ces deux types de parasites externes qui aiment s’installer sur les cochons d’Inde.
Poux : ces petits animaux sont mobiles, mais se déplacent lentement sur la peau. Ils ont une couleur brunâtre et vivent sur le corps du cochon d’Inde en mangeant des débris cutanés. Ils causent de l’inconfort, pas autant que les acariens de la gale, mais suffisamment pour provoquer des démangeaisons et des pertes de poils consécutives.
Acariens : ces acariens sont microscopiques et relativement statiques. Comme les poux, ils vivent de débris cutanés. Ils se déplacent le long de la tige du poil et muent. Leur mue (peau) se colle sur le poil à l’aide d’une substance très collante et difficile à retirer, même avec du shampooing. On remarque d’abord la présence de ces acariens grâce à une sorte de poussière dans le pelage, qui ne se retire pas lorsqu’on souffle dessus. Cela a l’air brun sur les cochons d’Inde clairs, et blanc sur les sombres. Les sprays anti-acariens sont disponibles chez votre vétérinaire. N’utilisez pas de produits contre les puces !
Faire un shampooing à un cochon d’Inde :
Portez toujours des gants. Tout d’abord, utilisez un shampooing doux (pour bébé) pour laver le pelage. Cela enlèvera le gras de la peau, et par conséquent le dernier lavage avec le shampooing traitant pénétrera dans la peau pour plus d’efficacité.
Pendant le premier shampooing, frottez bien sur tout le corps pour enlever les poils morts. Plus vous enlèverez de poils morts, plus votre traitement sera efficace, même si votre cochon d’Inde finit presque alopécique (sans poils).
Après avoir rincé le shampooing doux, savonnez le corps entier avec le shampooing traitant éventuellement, en vous assurant de bien en mettre sur les oreilles et la tête. Il est important que votre cochon d’Inde ne lèche pas le shampooing traitant et puisque vous devez le laisser posé de 10 à 15 minutes avant de rincer, vous pourrez pratiquer la technique de l’emmaillotage (voir plus haut). Prenez votre animal dans vos bras (ce sera un plaisir pour tous les deux), ou demandez à un enfant doté de gants de le tenir, et après le temps de pause, rincez bien à l’eau chaude. Laissez les poils sécher naturellement.
Une cuvette en plastique peut faire office de bain.