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La Fondation Assistance Aux Animaux interpelle Jardiland – “Les animaux ne doivent pas être considérés et vendus comme des marchandises.”
Si cela est rendu possible, c’est parce que derrière ces chiots et ces chatons, se cache une véritable économie à laquelle, peut-être sans s’en rendre compte, des millions de personnes participent.
Les animaux ne doivent pas être considérés et vendus comme des marchandises.
Les associations assument chaque jour les conséquences de cette consommation effrénée d’animaux.
Nombre de ces chiots, chatons, lapins, cochons d’inde, souris, oiseaux et autres ventes… se retrouvent trop souvent dans les refuges, abandonnés tels des objets de grande consommation devenus obsolètes.
Tant qu’il y aura de la demande, il y aura de l’offre.
N’achetez pas, ADOPTEZ.
25 juin – “Des marchandises… voilà comment le groupe Jardiland traite les animaux”
Fondation Assistance Aux Animaux
25 juin, 14:15 ·
Des marchandises… voilà comment le groupe Jardiland traite les animaux.
Ce week-end, dans le magasin Jardiland du groupe, une vente de chiots était organisée.
Ce sont des clients alertés par les bruits de gémissements qui sont allés voir ce qu’ils se passaient au niveau du stockage.
Nous pourrions rajouter “uniquement quand ils sont chez vous” sur le slogan de Jardiland : “vos animaux méritent ce qu’il y a de mieux” 😫
À peine livrés par un transporteur, les chiots tout juste sevrés, sont entassés sur des palettes du magasin, à plusieurs par cages de transport et déposés au milieu des rayons du stock du magasin, entre les accessoires de jardin et les pots en terre.
Sans eau, sans nourriture et sans aucune attention… Tout semble normal pour faire du chiffre d’affaires.
Les animaux sont comme des produits sans vie, ils n’ont besoin de rien ?
Nous rappelons à tout le monde que tout cela n’arriverait pas s’il n’y avait pas de demandes ! #AdoptDontShop
Des marchandises… voilà comment le groupe @Jardiland traite les animaux. Ce week-end, dans le magasin #Jardiland de Groslay, une vente de chiots était organisée.
Des clients, alertés par les bruits de gémissements, sont allés voir ce qu’ils se passaient au niveau du stockage. pic.twitter.com/aaaodBBWUZ
— Fondation Assistance Aux Animaux (@FAAOfficiel) 25 juin 2018
Fondation Assistance Aux Animaux @FAAOfficiel
Des marchandises… voilà comment le groupe @Jardiland traite les animaux. Ce week-end, dans le magasin #Jardiland de Groslay, une vente de chiots était organisée.
Des clients, alertés par les bruits de gémissements, sont allés voir ce qu’ils se passaient au niveau du stockage.
POLÉMIQUE Vente de chiots à Jardiland Forbach : la controverse fait rage sur le web
La cause animale exacerbe toutes les passions. Pour preuve : la virulente polémique née d’une animation organisée ce week-end au magasin Jardiland de Forbach.
Haro sur l’exploitation commerciale
L’enseigne organisait ses « journées canines » avec animations et conférences mais aussi expo-vente de chiots. La manifestation a attiré la foule… mais aussi les foudres d’internautes opposés à l’exploitation commerciale des petites boules de poils.
Sur les réseaux sociaux, y compris notre page Facebook RL Forbach, les messages d’indignation se sont multipliés. Quand ils sont développés (ce qui est rare), les arguments des internautes en colère tournent essentiellement autour d’éleveurs ou de magasins » voulant seulement se faire du fric « . Les mécontents doutent également des conditions de bien-être des animaux et de leur provenance.
Pour eux, des animaux de compagnie doivent être adoptés en refuge et en particulier à la SPA. Point final.
Julien Cuinet, directeur de Jardiland de Forbach, n’est pas tellement surpris du déchaînement de certains sur la page Facebook du magasin. » C’était déjà arrivé lors de la première édition de nos journées canines en janvier. Quand les propos ne sont pas injurieux, nous répondons à nos détracteurs que nous respectons toute une procédure réglementaire pour organiser un tel événement « , assure Julien Cuinet.
La liste des chiens fournie en préfecture
Le directeur précise que la manifestation a fait l’objet d’une déclaration et d’une autorisation de la préfecture de Moselle ainsi que de la direction départementale de la protection des populations (service animal et environnement) : » Nous avons dû fournir la liste complète des chiens et des éleveurs participants. Un vétérinaire a contrôlé tous les chiots durant les trois jours. La désinfection des cages était régulière. Tout était fait pour le bien-être des animaux. Hors de question de mettre en péril la réputation de notre enseigne en ne respectant pas les règles élémentaires « . Jardiland travaille sur ce genre d’animations avec un groupe d’éleveurs, toujours les mêmes.
» Notre marque ne vend pas de chiens. Notre animalerie compte uniquement des oiseaux, des rongeurs et des poissons. Nous avons mis en place les journées canines afin d’animer notre magasin de Forbach, de créer du passage et de l’événementiel. Nous ne touchons pas un centime sur la vente d’un chiot « , promet Julien Cuinet.
Sur trois jours, vingt chiots ont été vendus ce week-end à Forbach. » Il y a eu des attaques sur Facebook mais nous avons aussi eu de nombreux messages de remerciements. D’ailleurs, cette animation répond à une demande « , ajoute Julien Cuinet.
» Pas d’animaux des pays de l’Est «
Sur la provenance des chiots, le cadre de Jardiland est formel : » Ils ne viennent pas des pays de l’Est comme certains le disent sur le web. Tous les élevages associés à ces trois journées sont français « . Julien Cuinet assure qu’il renouvellera les journées canines. Par contre, afin de ne pas raviver les controverses, le directeur renoncera peut-être à l’aspect vente. » C’est en réflexion. Mais on refera de l’animation autour du thème du chien avec des intervenants du monde animal « .
Eviter l’achat coup de cœur
Christian Peyron, vétérinaire à Forbach, était mandaté par les services de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), service animal, sur la manifestation de Jardiland ce week-end. » Il y avait 47 chiens et 5 chats. Tout était en règle concernant les vaccinations, les tatouages, les coordonnées sanitaires des animaux. J’ai vérifié l’état sanitaire de chaque chien et chat : il était bon « , déclare le professionnel qui doit d’ailleurs faire un rapport à la DDPP. En tant que vétérinaire, Christian Peyron n’est pas choqué de l’organisation d’expo-vente de chiens dans un magasin. » Nous sommes dans un système de libre marché. L’enseigne a tout fait dans les règles. La seule chose qui compte, c’est l’information aux acheteurs « .
Christian Peyron n’a qu’un conseil à donner aux familles : » Evitez à tout prix les achats coup de cœur. Prendre un animal, c’est une responsabilité. Il faut savoir être raisonnable dans ses choix. Sinon, ces animaux se retrouvent ensuite à la SPA « .
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