Table des matières
- Guide Cochon d’Inde
- Caractéristiques du cochon d’Inde
- Races de cochons d’Inde
- Acheter un cochon d’Inde
- Habitat du cochon d’Inde
- Alimentation du cochon d’Inde
- Vie sociale du cochon d’Inde
- Voyager avec son cochon d’Inde
- Bien-être du cochon d’Inde
- Toilettage du cochon d’Inde
- Santé du cochon d’Inde
- Reproduction du cochon d’Inde
- Cochon d’Inde
- Description
- Cris des cochons d’Inde
- Origines
- Élevage
- Particularités de votre cochon d’inde
- Son comportement
- Sa maison
- Son alimentation
- Comment tenir votre cochon d’inde ?
- cobaye
- Français
- J’ai testé pour vous : cobaye pour la science (et l’argent)
- Bien accueillir un cochon d’Inde
- Check-list du matériel pour cochon d’Inde
Guide Cochon d’Inde
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Caractéristiques du cochon d’Inde
- Qui est vraiment le cochon d’Inde ?
- Le cochon d’Inde, l’animal de compagnie idéal ?
- Pourquoi ce nom de » cochon d’Inde » ?
- Anatomie, biologie et physiologie du cochon d’Inde
- Langage corporel du cochon d’Inde
- Langage sonore du cochon d’Inde
- Le chant du cochon d’inde
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Races de cochons d’Inde
- Principales races de cochon d’Inde
- Le Skinny : le cobaye nu à la mode
- Le Cuy, un cobaye géant
- Couleurs du cochon d’Inde
- Marquages du cochon d’Inde
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Acheter un cochon d’Inde
- A lire avant d’acheter un cochon d’Inde !
- Acheter son cochon d’Inde dans une animalerie, une mauvaise idée
- Acheter son cochon d’Inde chez un éleveur
- Acheter son cochon d’Inde dans un refuge
- Choisir le cochon d’Inde idéal
- Choisir un cochon d’Inde en bonne santé
- Arrivée du cochon d’Inde à la maison
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Habitat du cochon d’Inde
- Cage du cochon d’Inde
- Accessoires pour cochon d’Inde
- Litière du cochon d’Inde
- Où placer la cage du cochon d’Inde ?
- Entretien de la cage du cochon d’Inde
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Alimentation du cochon d’Inde
- Bien nourrir son cochon d’Inde
- Votre cochon d’Inde mange ses crottes ?
- Granulés pour cochon d’Inde
- Foin pour cochon d’Inde
- Légumes et fruits pour cochon d’Inde
- Les règles d’or de l’alimentation du cochon d’Inde
- Aliments interdits au cochon d’Inde
- Vitamine C pour cochon d’Inde
- Poids idéal du cochon d’Inde
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- Comment apprivoiser son cochon d’Inde
- Cochon d’Inde et enfants
- Cohabitation entre cochons d’Inde
- Arrivée d’un nouveau cochon d’Inde
- Cochon d’Inde et autres rongeurs
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Voyager avec son cochon d’Inde
- Voyager avec son cochon d’Inde
- Faire garder son cochon d’Inde
- Laisser son cochon d’Inde seul un weekend ?
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Bien-être du cochon d’Inde
- Câliner et masser son cochon d’Inde
- Comment bien caresser son cochon d’Inde
- 11 techniques de massage du cochon d’Inde
- 7 façons de tenir son cochon d’Inde
- Jouer avec son cochon d’Inde
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Toilettage du cochon d’Inde
- Brossage et démêlage du cochon d’Inde
- Bain et shampooing du cochon d’Inde
- Couper les griffes du cochon d’Inde
- Couper les dents du cochon d’Inde
- Mon cochon d’inde sent mauvais, que faire ?
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Santé du cochon d’Inde
- 5 règles pour un cochon d’Inde en bonne santé
- Reconnaître un cochon d’Inde malade
- Comment nourrir un cochon d’Inde malade ?
- Trouver un bon vétérinaire pour son cochon d’Inde
- Trousse de pharmacie pour son cochon d’Inde
- Maladies de l’appareil respiratoire du cochon d’Inde
- Maladies de peau du cochon d’Inde
- Maladies des yeux et oreilles chez le cochon d’Inde
- Maladies bucco-dentaires du cochon d’Inde
- Mon cochon d’Inde s’est cassé une dent
- Maladies digestives du cochon d’Inde
- Maladies de l’appareil urinaire du cochon d’Inde
- Maladies de l’appareil reproductif du cochon d’Inde
- Santé du cochon d’Inde âgé
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Reproduction du cochon d’Inde
- A lire avant de faire reproduire des cochons d’Inde
- Choisir le mâle et la femelle cochon d’Inde pour la reproduction
- Parade et accouplement du cochon d’Inde
- Gestation du cochon d’Inde
- Bien s’occuper de la future maman cochon d’Inde
- Mise bas du cochon d’Inde
- Allaitement et sevrage du cochon d’Inde
- Comment s’occuper de cochons d’Inde orphelins ?
- Castration et stérilisation du cochon d’Inde
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Cochon d’Inde
Un cochon d’Inde est un rongeur domestiqué, issu du cobaye sauvage. Il en existe de plusieurs espèces. Le cochon d’Inde ne fait pas d’exercice comparé au hamster qui lui en fait.
Description
Le cochon d’inde est un rongeur de taille moyenne, mesurant généralement une vingtaine de centimètres de long, parfois davantage. Sa tête et son museau sont plutôt arrondis, si on les compare à celles d’autres rongeurs, comme les rats ou les souris. Ses oreilles sont arrondies comparés à celles du lapin. Il a 4 doigts aux pattes avant et 3 doigts aux pattes arrière.
Il est plutôt trapu, possède de petites pattes, il n’a pas de queue et n’a donc pas une grande agilité comme le hamster.
C’est un animal assez craintif, qui a le cœur fragile. Il peut pousser une gamme étonnante de cris et de sifflements différents, du ronron au couinement pour réclamer de la nourriture. Un cochon d’Inde vit en moyenne de 6 à 8 ans .Les cochons d’Inde sont très fragiles.
Le cochon d’inde est un animal grégaire, c’est-à-dire qui vit à deux. Dans certain pays,l’adoption d’un cochon d’inde qui vit seul est punis par la loi.
Les différentes races
Il existe plusieurs variétés de cobayes domestiques, notamment depuis qu’on les élève comme animaux de compagnie :
Cochon d’Inde péruvien. -le cochon d’Inde à poils ras est la variété la plus courante : les poils sont raides, mesurent un à deux centimètres, et sont plaqués sur le corps. C’est la variété qui ressemble le plus à l’animal sauvage.Cochon d’inde rosette
-le cochon d’Inde angora a de très longs poils.
-le cochon d’Inde rosette à des poils un peu plus longs que les cochon d’inde à poils ras. Leurs poils sont ébouriffés.
Cris des cochons d’Inde
Le couinement peut signifier qu’il se sent menacé, ou alors qu’il est content (présence de nourriture…).
Origines
Les origines du nom
Le cochon d’Inde n’est pas un cochon, et il ne vient pas d’Inde : c’est le nom que lui ont donné les premiers explorateurs espagnols, qui l’ont découvert en Amérique du Sud, peu de temps après l’arrivée de Christophe Colomb : ne sachant pas trop ce que c’était au départ, ils l’ont appelé » cochon « , puisque ses couinements faisaient allusions aux cris d’un cochon. Et comme Christophe Colomb croyait être arrivé en Inde quand il a atteint l’Amérique, un grand nombre d’animaux et de plantes originaires d’Amérique sont appelés » d’inde » : c’est également le cas, par exemple, de l’œillet d’Inde, du marron d’Inde, ou même de la dinde !
En Amérique, on appelait plutôt le cochon d’Inde cobaye. Mais on donnait également ce nom à un autre rongeur, le cabiai, ou capybara : ce proche parent du cochon d’Inde est le plus gros rongeur du monde, il peut atteindre 60 kg !
La domestication
Le cobaye est un rongeur originaire de la Cordillère des Andes, en Amérique du Sud. Il a été domestiqué vers 500 ans av. J.-C.. Les paysans quetchuas et les autres peuples amérindiens l’élevaient pour le manger, un peu comme le lapin chez nous.
Des élevages de cochon d’Inde pour l’alimentation ont existé en France, mais ils sont rares aujourd’hui. Désormais, on élève plutôt le cochon d’Inde comme un animal de compagnie : on a créé de nouvelles races, et il existe même des concours de beauté pour cochons d’Inde, comme il en existe pour les chiens !
Pour domestiquer un cobaye il faut d’abord gagner sa confiance.
Un animal de laboratoire
Le cobaye a également été élevé comme animal de laboratoire : beaucoup de tests étaient effectués sur lui.
Aujourd’hui, le cobaye n’est plus tellement utilisé : on préfère souvent élever des lapins, ou des rats, qui se reproduisent plus vite. On a pourtant gardé le mot » cobaye » pour désigner n’importe quel animal de laboratoire, ou, de manière plus générale, quelque chose ou quelqu’un qui subit des tests.
Élevage
On peut élever des cochons d’Inde un peu comme on élève des lapins ; pour cela, il faut disposer d’une cage, qui n’a pas besoin d’être très haute, mais qui doit être suffisamment grande : au moins 120 centimètres de long pour deux cochons d’Inde, du fait que ce sont des animaux grégaires. Les cages à cochon d’Inde ressemblent beaucoup aux cages à lapin, en un peu plus petit : si on a la place, on peut tout à fait mettre un cochon d’Inde dans une cage à lapin : il s’y sentira très bien.
Le fond de la cage devra être recouvert de litière, que l’on changera régulièrement : elle permet un nettoyage plus facile, ainsi que d’éliminer les odeurs. Il ne faut pas mettre de sciure ou de copeaux de bois, qui peut provoquer des démangeaisons ou des allergies ; il faut aussi éviter la litière minérale, car le cochon d’Inde risquerait de la manger, et ce ne serait pas bon pour lui. Le mieux est d’utiliser une litière végétale, qui est fabriquée à base de maïs, et qui est sans danger pour l’animal.
Pour nourrir le cochon d’inde, on lui donne un mélange de graines et de granulés. Ces granulés verts sont faits à partir de végétaux : ils remplacent l’herbe que le cochon d’Inde mangerait dans la nature. Il ne faut pas donner de légumes aux cochons d’Inde quand ils sont trop jeunes : leur intestin n’est pas encore prêt à les digérer, ils risqueraient d’en tomber malade et d’en mourir. Comme tous les rongeurs, le cochon d’Inde doit continuellement user ses dents de devant : c’est pourquoi il faut toujours qu’il ait du foin à disposition dans sa cage.
Il faut également fournir de l’eau au cochon d’Inde : dans la nature, il mange des herbes, et ne boit pas. En captivité, comme les herbes sont remplacées par des granulés, il faut compléter avec un peu d’eau, qu’on lui laissera à disposition via un biberon équipé d’une pipette.
Le cochon d’Inde est un animal qui ne fabrique pas de vitamine C : il faut donc lui en donner régulièrement, pour éviter qu’il ne tombe malade. Il existe aussi des produits que l’on peut mettre dans l’eau des cochons d’Inde pour leur fournir cette vitamine C. On peut également leur donner de cette façon des produits qui facilitent la digestion.
On peut donner aux cochons d’Inde adultes des légumes, qui sont également une excellente source de vitamine C comme la pomme ou la carotte, mais aussi et surtout le chou vert et le persil, qui en contiennent beaucoup. On évite cependant de lui donner trop de salade, car à grande quantité, elle peut être toxique. Attention! il ne faut pas donner d’épluchure de pomme de terre, ils en mourraient.
Article mis en lumière la semaine du 14 novembre 2011. |
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Le cochon d’inde (ou cobaye) est un rongeur originaire des plateaux des Andes en Amérique du Sud. Avec son caractère docile, son calme et sa facilité d’élevage, il a vite été adopté comme animal de compagnie en Europe.
Particularités de votre cochon d’inde
Espérance de vie : 5-6 ans
Poids adulte : 700-1200g
Maturité sexuelle : 2-3 mois
Durée de gestation : 59-72 jours
Nombre de petits par portée : 1-13 petits (4 communément)
Age de sevrage : 21 jours
Son comportement
Les cochons d’inde sont très sociables et s’entendent bien entre congénères.
Les femelles n’ont pas un très bon instinct maternel et il est donc important de surveiller que les nouveaux nés tètent bien au minimum les 5 premiers jours (3 semaines dans l’idéal) et que la maman fait bien la toilette de son petit, nécessaire pour que celui-ci fasse ses besoins pendant sa première semaine de vie
Le cochon d’inde s’exprime avec beaucoup de petits cris que vous apprendrez bien vite à reconnaitre.
Sa maison
Son entretien est assez simple mais il faut savoir que votre cochon d’inde, aussi petit soit-il, va faire une quantité importante de selles, sans se soucier vraiment de l’endroit ou il fait. Cela va donc nécessiter un nettoyage fréquent de la litière. Celle ci peut être constituée de journal, papier froissé ou copeaux de bois.
Une maison d’environ 25cm de hauteur est idéale et n’importe quel matériau peut être utilisé. Elle ne doit pas être en plein soleil car les cochons d’inde supportent mal les hautes températures et l’humidité, avec une température comprise entre 18 et 26°C.
Les cochons d’inde ne sautent pas et ne grimpent pas donc la cage peut être ouverte sur le dessus.
Son alimentation
Les cochons d’inde sont totalement herbivores et tolèrent mal un changement de leur alimentation. Nous vous recommandons donc de diversifier leur alimentation dès leur plus jeune âge.
Votre animal mange du foin, des granulés riches en fibres et des légumes frais. Ils raffolent des légumes verts feuillus (épinards, salades, endives).
Vous pouvez lui donner occasionnellement comme friandise des fruits ou des céréales en petites quantités.
L’eau doit être à disposition dans une petite gamelle ou au biberon.
Ils ont besoin d’un apport quotidien en vitamine C, qu’ils ne savent pas synthétiser. Vous en trouverez dans les légumes comme le chou, le persil, l’épinard, la chicorée, la tomate, le kiwi et l’orange. Nous vous recommandons toutefois de lui en donner quotidiennement, de préférence directement dans la bouche car la vitamine C s’oxyde à la lumière et à l’air.
Comment tenir votre cochon d’inde ?
Ce sont des animaux dociles qui se laissent facilement manipuler.
Tenez le sous le ventre avec une main et soutenez le bas du dos avec l’autre.
cobaye
Voir aussi : cobayé
Français
Étymologie
(Sens 1) (Date à préciser) Du portugais cobaya, cabuya, du guarani, tupi-guarani sabuya, transcrit initialement çabuya, → voir cabiai. (Sens 2) (Date à préciser) Par analogie, car ce rongeur est très employé en laboratoire pour les essais pharmaceutiques.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
cobaye | cobayes |
\kɔ.baj\ |
cobaye \kɔ.baj\ masculin
- (Zoologie) Petit mammifère appelé aussi cochon d’Inde, rongeur d’origine sud-américaine.
- Les cobayes ne sont pas des porcs et ne viennent pas d’Inde!
- Le cobaye, étant un mammifère » nidifuge « , présente un cerveau presque entièrement mature dès la naissance. — (Michel Jouvet, Le château des songes, 1992)
- (Par analogie) Sujet volontaire ou non d’expériences.
- Ils ont servi de cobayes sans le savoir !
- Le communisme est une expérience et le peuple russe, un cobaye. — (Hélène Carrère d’Encausse, Lénine, 1998)
- Pendant tout ce temps, j’appris mon métier. Quelques clients, patients cobayes, acceptèrent mes erreurs; d’autres s’offusquèrent. La nature réparait les dégâts, dans l’ensemble je m’en sortais. Cela me valu une réputation.— (Gilles Clément, Une écologie humaniste, Aubanel, septembre 2006, page 198)
Dérivés
- cobayage
- cobayer
- cobayeur
- cobayon (Extrêmement rare)
Synonymes
Animal (1)
- cochon d’Inde
Traductions
Animal (1)
- Allemand : Meerschwein (de), Meerschweinchen (de) neutre
- Chinois : 豚鼠 (zh)
- Italien : cavia (it)
- Kotava : bukol
Sujet d’expérience (2)
Forme de verbe
Voir la conjugaison du verbe cobayer | ||
---|---|---|
Indicatif | Présent | je cobaye |
il/elle/on cobaye | ||
Subjonctif | Présent | que je cobaye |
qu’il/elle/on cobaye | ||
Impératif | Présent | (2e personne du singulier) cobaye |
cobaye \kɔ.baj\
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cobayer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe cobayer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe cobayer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe cobayer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe cobayer.
Prononciation
- \kɔ.baj\
- France : écouter » cobaye »
- Suisse (canton du Valais) : écouter » cobaye »
Voir aussi
- cobaye sur l’encyclopédie Wikipédia
J’ai testé pour vous : cobaye pour la science (et l’argent)
Trouvé sur Internet :
» Etude alimentaire, hospitalisation de dix jours et une visite de fin d’étude, rémunération : 1 700 euros net. »
1 700 euros pour… manger ? Je n’ai pas réfléchi deux fois pour envoyer ma candidature.
1La présélection
Pour postuler, il faut premièrement s’inscrire sur les listes d’attente et de préférence dès la parution de l’annonce car le nombre de volontaires est limité.
Le jour de la présélection, il faut venir à jeun. Test urinaire, prise de sang, tests de signes vitaux… De nombreuses questions d’un médecin vous seront aussi posées (antécédents médicaux, allergies, etc.).
Tandis que nous attendons notre tour pour les différents tests, la secrétaire nous donne plusieurs papiers à lire et à signer à propos des objectifs de l’essai clinique, le déroulement de celui-ci et les règles à respecter au sein de l’établissement.
2Les critères de sélection
Pour pouvoir être retenu(e) il faut être » clean « , ne pas consommer de drogues » fortes « , ne pas avoir bu d’alcool durant les 24 heures précédentes, ne pas être enceinte, ni mangé chocolat et agrumes qui pourraient altérer les résultats. Pas de prise de médicaments le mois précédent l’étude, ni d’anesthésie générale et ne surtout pas avoir donné son sang au cours des deux mois précédents.
Une fois les tests passés, le lendemain on nous appelle pour nous confirmer notre entrée (ou non) dans le centre et il est rappelé qu’il faut que l’on boive beaucoup d’eau et ne consomme rien de ce que j’ai énoncé ci-dessus avant l’hospitalisation.
3L’arrivée au centre d’étude
On m’attend pour 16 heures. Je sonne. La porte est sécurisée, une infirmière vient m’ouvrir et me conduit à ma chambre. Rien de bien différent d’un hôpital, de grands couloirs, des lits d’hosto… Par contre, les fenêtres sont elles aussi sécurisées et ne peuvent pas s’ouvrir à plus de 20 cm… Petite impression d’être en prison.
Je fais connaissance avec les cinq filles de ma chambrée.
» C’est ta première étude ? » » Moi je suis déjà restée un mois ici, vous allez voir ça va passer vite. » » Vous pensez que ce qu’on va manger aura quel goût ? »
L’infirmière nous interrompt et nous demande d’aller procéder au recueil urinaire. On nous accroche au poignet un bracelet avec notre nom d’étude par lequel nous seront désignées tout au long de celle-ci. (Il s’agit des trois premières lettres du nom de famille et des deux premières lettres du prénom.)
Le médecin passe nous voir et nous pose à nouveau les mêmes questions que lors de la présélection (antécédents médicaux, allergies, etc.). Il demande également si nous avons bien respecté les consignes à savoir ne pas avoir consommé alcool, drogues, chocolat et agrumes avant l’hospitalisation.
Un élément censé remplacer les graisses
Une fois les tests validés, nous devons attendre le repas. Chaque volontaire a un horaire précis. En ce qui me concerne, je dois manger le soir à 20h18 précises et prendre ce que nous devons tester à 20h38. Je n’ai pas le droit de donner des informations sur le produit testé, mais grossièrement il s’agit d’un élément censé remplacer les graisses à long terme, et nous devons le prendre trois fois par jour mélangé dans un dessert.
Nous sommes le troisième groupe d’étude, et nous testons la plus forte dose, le but étant de tester notre tolérance au produit.
4Les repas
J’adore manger et je ne suis pas une personne difficile, mais les repas sont horribles. Premièrement, tous les aliments que nous consommons sont pesés au préalable afin que nous ayons des repas équilibrés. Il n’y a pas beaucoup de quantité et encore moins de qualité.
- la viande ? Une abomination, cuite à la vapeur (lorsqu’elle est cuite) sans saveur ;
- les légumes pareils ! Rien pour les accompagner mis à part du sel et du poivre et ils sont rarement bien cuits ;
- quant au dessert, cela n’en est pas vraiment un puisqu’il s’agit du produit que nous devons tester mélangé dans le dessert, ce qui fait qu’au niveau du goût, on est loin du dessert agréable et sucré (que j’attends généralement avec impatience) ;
- heureusement qu’il y a, à chaque repas, une valeur sûre : un bout de pain.
Nous avons également l’obligation de boire 2 litres d’eau par jour afin d’évacuer au mieux ce que nous testons. Les consignes sont assez strictes et l’échange d’un morceau de viande ou autre pourrait nous faire expulser de l’étude. Quant aux petits malins qui tenteraient de manger tout autre chose non prévue dans l’étude (y compris un chewing-gum), le même sort peut leur être réservé.
5Comment nous occupons-nous ?
Dieu merci il y a le Wi-FI ici. Il y a également une salle de travail, et une salle commune avec des magazines, une télé écran plat, des jeux de société et un billard. Nous pouvons recevoir de la visite dans cette même pièce, entre 16 et 18 heures la semaine et de 14 à 18 heures le week-end. Nous sommes douze volontaires dans l’établissement, six hommes et six femmes.
Nos principales conversations tournent autour de la nourriture et de nos projets gastronomiques lorsque nous pourrons enfin sortir. Il est très frustrant de manger de la nourriture sèche et sans goût sur du si long terme même si c’est de notre plein gré. La nourriture est devenue une obsession.
Cela nous fait réfléchir à ceux qui n’ont rien, et on essaie d’imaginer ce que ça doit faire d’être en prison également. On en discute, on échange, chacun raconte ses anecdotes. C’est malheureusement souvent ainsi, on ne se rend compte des choses seulement lorsqu’on y est directement confrontés… Hors de ce bâtiment je n’aurais sans doute pas abordé les mêmes sujets avec ces inconnus. Seulement nous partageons ici les mêmes frustrations.
6Au terme des dix jours, le bilan
Le positif
- Cela m’a permis de me reposer, de retrouver un rythme (repas équilibrés pris à heures fixes et nuits de huit heures) ;
- j’ai également perdu 1 kilo (en même temps avec les horreurs que nous mangions il est étonnant que je n’aie pas perdu plus) ;
- les contraintes de l’étude étaient minimes, seulement trois recueils urinaires et trois prises de sang en dix jours ;
- j’ai fait de nouvelles connaissances et je pense garder contact avec l’une des femmes qui était dans ma chambre ;
- et ne l’oublions pas, j’ai gagné 1 700 euros en dix jours » sans efforts « . Pour information, l’argent gagné pour les tests cliniques n’est pas imposable et 4 500 euros est la somme maximum autorisée par an.
Le négatif
- L’avant dernier jour : grosse réaction allergique ou intoxication alimentaire (ou les deux ?), nous ne savons toujours pas. Brûlures à l’estomac, impossibilité d’avaler quoi que ce soit, crampes et apparition de boutons rouges sur les jambes (la totale !) ;
- à ne surtout pas faire si l’on ne supporte pas d’être enfermée car il est impossible de sortir à l’extérieur tout au long de l’étude ;
- je le répète, la nourriture est de très mauvaise qualité, et les mêmes repas reviennent plusieurs fois. C’est assez frustrant ;
- passé une semaine, il était de plus en plus difficile d’avaler le produit testé. C’était un réel effort psychologique pour pouvoir l’avaler trois fois par jour après le repas ;
- je n’ai jamais été aussi malade de ma vie que les trois derniers jours de l’étude… Réaction allergique ou intoxication alimentaire ? Je ne sais toujours pas, mais ce que je sais à présent c’est que je sous-estimais l’effet que de la » simple nourriture » pouvait faire sur le corps humain. Physiquement et psychologiquement, ces dix jours m’ont épuisée. Si j’avais su que je ressortirais ainsi, je n’aurais sans doute pas tenté l’expérience ! On comprend mieux maintenant pourquoi les études sont si bien payées… Attention à bien considérer les potentiels risques lorsque nous nous engageons dans une étude clinique.
Protégée et coupée du monde ces deux dernières semaines, je dois à présent affronter le monde, le vrai, et la liste interminable des choses que je dois faire.
Bien accueillir un cochon d’Inde
Avant d’accueillir un cochon d’Inde il faut rassembler le matériel nécessaire à son bien-être et à son alimentation.
Sommaire
- Check-list du matériel pour cochon d’Inde
Pour bien accueillir votre cochon d’Inde, il faut investir dans une grande cage avec les accessoires indispensables. Il faut prévoir son alimentation mais aussi un parc pour les sorties, un kit de toilettage et une trousse de secours pour les premiers soins. Une cage de transport est indispensable.
Check-list du matériel pour cochon d’Inde
La cage de transport
La cage de transport est indispensable pour les visites chez le vétérinaire, les sorties dans le jardin ou pour partir en vacances. Un modèle en plastique pour chat convient parfaitement au cochon d’Inde.
La cage à grande ouverture
La cage à grande ouverture est indispensable pour le quotidien de votre cochon d’Inde. Elle doit être suffisamment vaste et facile à nettoyer. Les cages à barreaux conviennent parfaitement si elles ont au moins un mètre de longueur. Il n’est pas nécessaire d’avoir plusieurs étages car le cochon d’Inde ne grimpe pas.
La litière
Certaines litières, comme celle de copeaux de bois, sont dangereuses pour votre cochon d’Inde. La litière de chanvre est une bonne solution, car elle n’est pas poussiéreuse et ne colle pas aux pattes. Les litières de maïs, de lin ou de cellulose sont également adaptées.
Les extrudés
Les extrudés sont des granulés qui ne sont qu’un complément de l’alimentation de base. Le cochon d’Inde est un herbivore strict. Les extrudés doivent être de très bonne qualité, adaptés à ce rongeur et enrichis en vitamine C.
Le foin, le râtelier
Le foin est l’aliment de base du cochon d’Inde. Il doit en avoir à disposition en permanence. Pour éviter qu’il se salisse, il est recommandé de le placer dans un râtelier.
La vitamine C
Le cochon d’Inde doit avoir des doses de vitamine C tous les jours. Ce peut être sous forme liquide, en comprimés ou encore mieux, sous forme de légumes frais.
L’abreuvoir
Un abreuvoir biberon est adapté au cobaye. Une écuelle risque d’être rapidement souillée par les déjections.
Deux mangeoires
Il faut deux mangeoires pour votre cochon d’Inde : une pour les extrudés et une autre pour les légumes frais. Les modèles en céramique doivent être lourds pour ne pas être renversés. Vous pouvez également choisir des gamelles en Inox à accrocher aux barreaux.
Le parc pour les sorties
Les longues sorties quotidiennes sont indispensables. Vous pouvez utiliser un parc pour les sorties dans le jardin ou dans une pièce. C’est un espace sécurisé qui doit être suffisamment vaste.
Le kit de toilettage
Le kit de toilettage comprend un coupe-griffes, une brosse plate et éventuellement un démêloir et un gant à picots pour les poils longs. Une tondeuse peut être nécessaire pour l’arrière-train.
La trousse à pharmacie
La trousse à pharmacie permet de faire face aux premiers soins. Votre vétérinaire vous conseillera sur son contenu.
Le cochon d’Inde convient-il aux petits budgets ?
Tout dépend : ce n’est pas un animal qui se veut économique. Il mange quotidiennement au moins 30 g d’extrudés, 30 à 80 g de légumes frais et du foin à volonté. Sa litière doit impérativement être changée deux ou trois fois par semaine.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 21 octobre 2015