Table des matières
- ICI Radio-Canada
- Les Coccinelles, Alliées De Nos Jardins
- 11 faits à connaître pour rétablir la vérité sur les coccinelles :
- Les espèces de coccinelles les plus communes
- 1. Ses points noirs sont des moyens de défense
- 2. Elle est une alliée du jardinier
- 3. Elle n’est pas toujours rouge
- 4. Elle est un coléoptère
- 5. Elle hiberne
- 6. Elle peut être cannibale
- Non, les coccinelles asiatiques ne sont pas dangereuses !
- Un chien qui a la gueule remplie de mousse est en fait infesté de coccinelles.
- Toxicité et défense contre les prédateurs : les coccinelles affichent la couleur
ICI Radio-Canada
Vous avez sans doute vu passer des histoires à propos des coccinelles asiatiques au cours des dernières semaines. C’est que certaines régions du Québec font face à une mini invasion de ces petites bestioles. Voilà qu’une publication Facebook provenant de Victoriaville, dans le Centre-du-Québec, vient inquiéter de nombreux internautes.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)
Publication mettant en garde contre les coccinelles asiatiques.
Photo : Capture d’écran Facebook
» Si vous avez des chiens ou des chats, vérifiez le toit de leur bouche, une fois dans la bouche ils s’en tiennent au toit et le rendent très douloureux. Ce sont d’horribles petites choses! » Peut-on lire. L’avertissement accompagne une photo de la gueule d’un chien, où une douzaine de petites coccinelles se promènent sur le palais de l’animal. La publication a été partagée près de 24 000 fois en 2 jours.
Pour ce qui est de la photo, elle n’a pas été prise à Victoriaville récemment. Elle circule depuis quelques années dans des groupes Facebook américains d’animaux de compagnie. Toutefois, on peut trouver des images semblables dans plusieurs articles sur le web. Par exemple, un média local du Kansas, aux États-Unis, nous apprenait en novembre 2016 qu’un chien avait été retrouvé avec une quarantaine de coccinelles asiatiques dans la gueule (Nouvelle fenêtre). Un article publié en 2008 dans le journal médical Toxicon raconte aussi une histoire presque identique, photos à l’appui (Nouvelle fenêtre).
Ce type d’infestation existe, donc, mais doit-on s’en inquiéter?
Un phénomène rare
Le Dr Frédéric Sauvé, dermatologue vétérinaire et clinicien au Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de l’Université de Montréal, confirme que des cas semblables existent. » J’ai vu un patient cette semaine pour lequel je soupçonne une telle réaction « , admet-il.
Par contre, il croit qu’il s’agit d’un phénomène assez rare. » Je ne crois pas qu’il faille s’inquiéter à proprement dit pour l’histoire des coccinelles en soi. Ma perception est que ces cas sont somme toute isolés « , tempère-t-il.
Même son de cloche chez Marjolaine Giroux, entomologiste à Espace pour la vie, qui affirme n’avoir jamais vu un tel cas. Elle fait d’ailleurs remarquer qu’il n’est pas dans l’habitude des coccinelles asiatiques de rechercher les gueules d’animaux pour s’y introduire. » Je ne vois pas l’intérêt de l’insecte de faire ça, lance-t-elle, en ajoutant qu’il est possible qu’un chien puisse avaler des insectes en jouant dehors. De là à dire que les coccinelles recherchent les gueules de chiens pour se cacher, je n’ai rien vu là-dessus. «
Elle ajoute que les coccinelles asiatiques peuvent mordre, mais ne causent pas de blessures importantes. Le Dr Sauvé avance quant à lui que ces bestioles pourraient causer certaines réactions allergiques, tels la rhinite, l’asthme ou l’urticaire.
En résumé, les coccinelles asiatiques peuvent bel et bien entrer dans la gueule de votre chien, mais ça ne fait pas partie de leur comportement habituel. Elles ne sont pas un parasite qui cherche à envahir la gueule de votre animal, par exemple.
Rester vigilant
Comment savoir si votre chien est entré en contact avec des coccinelles asiatiques? Le Dr Sauvé explique qu’il faut consulter son vétérinaire si l’animal présente des lésions rouges ou ulcérées dans la gueule ou des » rougeurs plus ou moins boursouflées sur la peau « .
» Mais attention! Il y a beaucoup d’autres causes occasionnant des rougeurs sur la peau et des lésions buccales qui sont beaucoup plus fréquentes que ce genre de réaction aux coccinelles! Il ne faut donc pas tenir pour acquis que l’animal souffre d’une réaction aux coccinelles s’il présente de tels symptômes « , prévient-il.
En fait, comment peut-on reconnaître une coccinelle asiatique? Selon Mme Giroux, elles sont parmi les plus grosses coccinelles au Québec, variant entre 4,8 mm et 7,5 mm. Elles ont aussi une petite tache noire en forme de » M » entre la tête et le thorax.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)
Une coccinelle asiatique.
Photo : getty images/istockphoto / emer1940
Elles sont surtout présentes en milieu agricole, mais peuvent aussi être retrouvées en ville, ajoute Mme Giroux. Puisqu’elles tentent d’entrer dans les maisons pour trouver refuge en prévision de l’hiver, il faut s’assurer de bien colmater les fenêtres et fermer les portes et les moustiquaires, conseille-t-elle.
En conclusion, l’image est vraie, mais elle ne provient pas du Québec. Il se peut que des coccinelles asiatiques se retrouvent dans la gueule de votre chien, mais ça demeure un événement assez rare. Et il vaut mieux rester vigilant et surveiller son chien s’il joue dehors, mais il ne faut pas non plus paniquer.
Depuis un moment déjà, la publication d’une image est en train d’affoler la toile. Il s’agit de celle d’un chien qui avait une myriade de coccinelles dans la bouche. Le vétérinaire a tenu à prévenir tous les propriétaires de chien. Une attaque de coccinelles peut causer d’importants problèmes sur le long terme. Il apparaît donc nécessaire de devoir prendre ses dispositions.
La photo qui choque !
L’image du chien qui avait une myriade de coccinelles dans la bouche anime les débats depuis un moment déjà. Il faut dire que la photo est très effrayante et invite à s’interroger. Si la clinique vétérinaire a décidé de diffuser l’image, c’est bien parce que les maîtres d’animaux ne sont pas très conscients des conséquences d’une telle situation. Il s’agissait du deuxième cas auquel le vétérinaire était confronté, rien qu’en une journée.
Il tenait donc à faire passer le message et à prévenir les propriétaires de chien. Si une attaque de coccinelles n’est pas bien traitée sur le long terme, elle risque de causer d’importantes difficultés au chien (plaies sur la langue, dans la bouche, morsure douloureuse, etc.).
Des mesures préventives peuvent être prises par le maître de l’animal.
Attaque de coccinelles, comment la gérer ?
Si vous constatez que quelque chose cloche avec votre chien, vous ne devez pas hésiter à consulter un vétérinaire. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Frances Jiriks, maîtresse de Bailey qui s’est empressée de se rendre à la clinique en voyant que l’animal refusait de se nourrir. La vétérinaire Lindsay a découvert que 30 à 40 coccinelles s’étaient logées dans le palais du pauvre Bailey.
Une attaque importante de coccinelles est très difficile à enlever et engendre de sérieux dommages. Par contre si l’on trouve une seule coccinelle ou deux, il est possible de l’enlever avec ses doigts, sans l’intervention du vétérinaire. Pour cela, les maîtres de chien doivent vérifier régulièrement la bouche de l’animal. Si le chien bave ou a de la mousse autour de la bouche, cela signifie la présence de coccinelles également. Vous devrez vérifier, et si nécessaire, vous rendre à la clinique vétérinaire la plus proche.
La coccinelle asiatique est une espèce de coccinelle qui se nourrit de pucerons.Son comportement , sa prolificité et sa voracité font d’elle une espèce invasive nuisible pour les coccinelles autochtones qu’elle tend à éliminer.
Malheureusement, elles sont devenues une menace pour notre animal de compagnie….les coléoptères japonais peuvent s’accrocher au palais des chiens et les rendre malades. Les chiens atteints bavent plus que d’habitude, et selon les vétérinaires, les coccinelles peuvent causer des ulcères sur la langue de nos toutous. De plus leur morsure est douloureuse. Elles secrètent de l’hémolymphe qui est un liquide qui sent très mauvais et qui peut causer une irritation. Ce liquide est douloureux mais pas mortel. Toutefois il vaut mieux que votre chien évite d’avaler les insectes lors du retrait de celle-ci. Si vous décelez des brûlures ou des saignements, emmenez le directement chez le vétérinaire.
Vous vous demandez comment elles rentrent dans la bouche de votre toutou ? et bien il suffit que votre chien bave ou qu’il soit curieux de ces petites bêtes et une fois sa gueule ouverte elles se faufilent dans sa bouche.
Pour retirer les coccinelles de la bouche de votre chien, un abaisse-langue ou une cuillère feront l’affaire.
Surveillez bien le palais de votre toutou désormais.
CS65
Puisque parfois, un écrivain dédicace une rubrique particulière à une personne particulière, il est évident qu’avec ce sujet, toutes mes pensées iront vers CA.
Voici donc un top dix des plus belles COCCINELLES.
1) La deux points
Généralement de couleur rouge avec deux points noirs sur les ailes. Elle existe aussi dans d’autres types de couleurs, par exemple noire avec deux points rouges. Elle est de taille moyenne avec des jolies pattes noires.
2) L’orange
Orange pâle avec 14 ou 16 points blancs. Elle a pour nourriture de la cendre et des moisissures de sycomore. Géographiquement c’est au Royaume-Uni que l’on la rencontre le plus même si elle ne s’aventure pas trop au nord du pays.
3) L’arlequin
Plutôt de grande taille, mauvaise, et plutôt d’apparition récente dans notre pays, dix ans d’âge, elle se reproduit vite. Sa réputation de chapardeuse d’œufs des autres insectes n’est pas une légende.
4) La vingt-deux points
Jaune vif avec 22 points noirs, on la distingue de sa congénère avec 14 points plus gros (la seule autre coccinelle jaune) car ses points sont plus ronds et ne se touchent pas.
5) L’ocellée
La plus volumineuse des coccinelles. Non seulement c’est la plus grande mais c’est aussi ka seule dont les points ressemblent à des yeux noirs entourés de jaune. C’est dans vos conifères que vous aurez le plus de chance d’en débusquer.
6) La sept points
C’est la plus commune de l’espèce. Elle est formidable pour les jardins, capable de dévorer jusqu’à 5000 pucerons nocifs par an. Elle traverse même la Manche pour envahir le Royaume-Uni tous les ans.
7) La coccinelle Saules
Un corps noir avec un seul gros point noir en forme de rein sur chaque aile. Elle est vraiment toute petite, entre 3 et 5mm. Elle affectionne les plantes.
Les Coccinelles, Alliées De Nos Jardins
- 11 FAITS À CONNAÎTRE POUR RÉTABLIR LA VÉRITÉ SUR LES COCCINELLES :
- LES ESPÈCES DE COCCINELLES LES PLUS COMMUNES
Beaucoup d’entre nous connaissent cette jolie comptine qui ravit les enfants, mais que savons-nous réellement de ces petits coléoptères, grands alliés des jardins ?
11 faits à connaître pour rétablir la vérité sur les coccinelles :
1. Les coccinelles font partie de la famille d’insectes appelée Coccinellidae. Ce nom vient du mot latin coccineus, qui signifie » écarlate « . Outre-Manche, une coccinelle est une » ladybird « . Cette version raccourcie de l’expression » our Lady’s bird « , signifiant littéralement » oiseau de Notre Dame « , semble avoir été inspirée par des peintures très anciennes représentant la Vierge Marie vêtue d’une grande cape rouge. Dans certains États des États-Unis, elle est couramment appelée » ladybug » ( » bug » désignant un insecte).
Le nombre de points sur la carapace de la coccinelle indique à quelle espèce elle appartient et non son âge !
2. Le nombre de points sur la carapace de la coccinelle indique à quelle espèce elle appartient et non son âge, comme le veut une croyance populaire. Ce sont en effet le nombre de points sur son dos, ainsi que sa couleur, qui permettent d’identifier précisément l’espèce d’une coccinelle.
3. La coccinelle la plus répandue en France est la coccinelle à 7 points, dont le dos est rouge et porte, comme vous l’avez deviné, 7 taches noires.
Cocinelles à sept points
On estime à plus de 5 000 le nombre d’espèces de coccinelles dans le monde entier.
4. On aurait recensé 47 espèces différentes de coccinelles au Royaume-Uni, mais on estime à plus de 5 000 le nombre d’espèces de coccinelles dans le monde entier. Si vous détenez une photo d’une espèce de coccinelle qui vous semble plutôt rare, n’hésitez pas à la partager avec nous sur notre page Facebook
5. Les coccinelles ne sont pas toutes rouges à points noirs. Elles peuvent être jaunes, orange, marron ou rouge et à points noirs, blancs ou rouges. Certaines portent même des zébrures au lieu de taches ! Ce sont leurs élytres qui sont colorés : ces ailes extérieures, plus dures, recouvrent au repos les ailes que les coccinelles utilisent pour voler et qui sont, elles, transparentes.
L’Harmonia axyridis, ou coccinelle asiatique,est l’espèce de coccinelle la plus invasive au monde.
6. L’Harmonia axyridis, ou coccinelle asiatique, est l’espèce de coccinelle la plus invasive au monde, qui est en train d’éliminer rapidement les autres espèces. Cette coccinelle est particulièrement difficile à identifier en raison de la multiplicité de ses aspects, car ses élytres peuvent être par exemple noirs à points rouges ou à zébrures et orange à points blancs.
7. A l’exception d’un petit nombre d’espèces se nourrissant de plantes ou de champignons, toutes les coccinelles, aussi bien les larves que les adultes, s’alimentent d’insectes et d’acariens. Les coccinelles se nourrissent notamment de pucerons, c’est pourquoi elles sont si utiles dans les jardins où elles constituent une alternative aux produits chimiques à pulvériser. Pour acheter vos coccinelles et en attirer davantage dans vos espaces verts, il vous suffit de créer un abri à coccinelles tout simple en attachant ensemble quelques pommes de pin avec de la ficelle ou du grillage et d’accrocher ensuite ce refuge dans un endroit abrité de votre jardin.
8. Les coccinelles hibernent ou entrent en diapause d’octobre à février. Si vous trouvez une coccinelle dans une maison bien chauffée, remettez-la dehors dans un endroit abrité pour qu’elle poursuive son hibernation et ne meure pas de faim pendant la saison froide (moins riche en pucerons).
Coccinelle en vol
9. Lorsqu’elle est attaquée, la coccinelle émet de petites gouttes d’un liquide jaune au goût peu agréable. Ainsi, les oiseaux associent sa couleur vive à un mauvais goût, ce qui permet à ce coléoptère de ne pas être pourchassé.
10. Une coccinelle adulte peut vivre de 1 à 3 ans.
11. Certaines coccinelles femelles sont infectées par une bactérie (le spiroplasme), qui tue les embryons mâles.
Les espèces de coccinelles les plus communes
LA COCCINELLE À DEUX POINTS : ADALIA BIPUNCTATA LINNÉ
Cette coccinelle est naturellement présente à travers l’Europe, l’Asie centrale et l’Amérique du Nord
L’adulte d’Adélia bipunctata est typiquement rouge avec au centre de chaque élytre une tache noire mais sa coloration est très variable. De nombreux individus sont noirs à taches rouges. Ils mesurent 5 à 8 mm de long.
Les stades larvaires sont gris ou noir, puis apparaissent des taches oranges et jaunes. La nymphe est jaune orangée et mesure 4 mm.
Coccinelle à 2 points
LA COCCINELLE À SEPT POINTS : COCCINELLA SEPTEMPUNCTATA
Surnommée « bête à bon Dieu », la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata, est une espèce très commune en Europe.
Surnommée « bête à bon Dieu », la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata, est une espèce très commune en Europe.
Ses œufs sont pondus au printemps, les larves se développent suivant les températures et la disponibilité des proies. A l’automne, les adultes rentrent en hibernation en groupes dans divers abris végétaux ou minéraux, pour réapparaitre au printemps.
Les œufs sont jaune orangés de 1.5-2 mm. Ils sont pondus groupes d’une vingtaine près des foyers de pucerons sur la face inférieure des feuilles.
Les larves sont bleu-gris avec des points noirs et oranges, d’une taille de 8-10 mm.
La nymphe immobile, est jaune et noire, d’une taille de 5 à 7 mm.
L’adulte a le thorax noir avec des taches blanches à gauche et à droite, et mesure 6 à 8 mm. Elle est identifiable à sa forme ovale presque ronde et ses sept points noirs sur fond orange à rouge.
Coccinelle à 7 points et pucerons
LA COCCINELLE À DIX POINTS : ADALIA DECEMPUNCTATA
Assez commune, Adalia decempunctata est une coccinelle très utilisée en lutte biologique pour le contrôle des pucerons. A cause de la très forte diversité de couleurs et de motifs qu’elle peut avoir, elle est assez délicate à identifier.
Les coccinelles à 10 points, Adalia decempunctata, apparaissent durant les premiers jours chauds du mois de mars.
Coccinelle à 10 points
Et maintenant à vous de jouer en tentant d’en identifier le plus possible ! Prenez note de vos trouvailles !
Contrairement à de nombreux insectes qui inspirent de la peur, voire même du dégoût, les coccinelles, elles, sont simplement jugées trop mignonnes. En effet, tout le monde aime les coccinelles, et notamment les enfants. Et pour cause, avec leur jolie couleur rouge surmontée de points noirs, ces insectes ressemblent à des personnages de dessins animés. Et si une coccinelle atterrit sur votre main, cela est même considéré comme porte-bonheur ! Mais, malgré que la coccinelle soit l’insecte le plus populaire au monde, elle reste très mystérieuse pour la plupart d’entre nous… Voici donc quelques informations essentielles permettant de lever un peu le voile sur ce petit animal vraiment pas comme les autres !
Sommaire
1. Ses points noirs sont des moyens de défense
Contrairement à ce que sous-entend la croyance populaire, le nombre de points que possède une coccinelle sur son dos ne dépend pas de son âge. En revanche, les points peuvent permettre d’identifier à quelle espèce appartient une coccinelle. En effet, certaines espèces de coccinelles ne possèdent pas du tout de points, tandis que d’autres possèdent des taches qui ressemblent davantage à des rayures.
Par ailleurs, les points d’une coccinelle ainsi que sa couleur vive sont avant tout des moyens de défense. En effet, cela indique aux prédateurs que la coccinelle est toxique, et donc qu’elle n’est pas bonne à manger. Elle est d’ailleurs capable de sécréter un liquide jaune au goût désagréable lorsqu’elle est attaquée. Encore mieux, elle sait faire le mort ! Pour cette raison, les coccinelles n’ont que très peu de prédateurs, le plus souvent des grenouilles et des araignées.
Crédits : iStock
2. Elle est une alliée du jardinier
La coccinelle fait partie de ces rares insectes particulièrement utiles au jardin. En effet, elle a tendance à se nourrir de pucerons, d’acariens et même de cochenilles. Une coccinelle peut, à elle seule, manger plus de 5000 pucerons au cours de sa vie ! De plus, l’avantage est que les coccinelles pondent leur oeufs dans les colonies de pucerons. Or, lorsque les larves écloses, elles commencent immédiatement à se nourrir.
Ainsi, la coccinelle élimine les insectes nuisibles aux plantes tout en préservant les cultures. Un véritable insecticide naturel, en somme !
3. Elle n’est pas toujours rouge
Il existe près de 5 000 espèces de coccinelles dans le monde. Et, comme vous pouvez vous en douter, toutes les coccinelles ne sont pas rouges. Certaines peuvent être jaunes, oranges, marrons, grises, bleues, roses ou même noires.
Crédits : Wendy-Baars/
4. Elle est un coléoptère
Même si la coccinelle appartient à la grande famille des insectes, elle est avant tout un coléoptère. Tout comme les scarabées ou encore les hannetons. Elle possède d’ailleurs des ailes fines bien cachées sous sa carapace et qu’elle doit déplier pour s’envoler.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est très répandue. En effet, on retrouve des coccinelles sur tous les continents !
5. Elle hiberne
La coccinelle est, le plus souvent, associée aux belles journées d’été. Mais une fois que l’hiver arrive, elle ne meurt pas, elle hiberne.
Ainsi, la plupart du temps, les coccinelles se blottissent en groupe sous des bûches de bois ou sous des feuilles ou des rochers. De cette façon, elles peuvent vivre environ un an.
Crédits : cocoparisienne/
6. Elle peut être cannibale
Malgré son petit air mignon et inoffensif, la coccinelle possède aussi ses côtés sombres… En effet, en cas d’absence de nourriture, elle est tout à fait capable de manger les larves de ses congénères pour survivre.
Par ailleurs, les scientifiques ont découvert que les coccinelles pondaient délibérément des oeufs stériles afin que leurs larves puissent s’en nourrir dès leur éclosion. Ainsi, lorsque les temps sont durs, les femelles peuvent pondre plus d’oeufs stériles que de coutume afin de donner les meilleures chances de survie à leur progéniture.
Non, les coccinelles asiatiques ne sont pas dangereuses !
On dit que les coccinelles portent bonheur, et il n’est pas rare de sourire quand on en voit une dans la maison en espérant qu’elle s’envole pour faire un vœu.
Mais avant toute chose, vérifiez bien qu’il s’agit d’une coccinelle classique, en effet, un insecte très similaire nommé Harmonia axyridis ou coccinelle asiatique, ressemble à s’y méprendre avec elles mais sont en réalité néfastes.
Ces insectes ressemblant fortement aux coccinelles sont apparus en Europe dès les années 1990, et ils se sont depuis propagé, leur voracité causant des dommages sur les humains et les animaux.
» La coccinelle asiatique a de nombreuses couleurs et c’est pourquoi il est difficile de la reconnaître à première vue. Sa différence majeure avec la coccinelle classique est entre autres, qu’elle pique les gens et les animaux. «
Ici on parle bien de la coccinelle Harmonia axyridis ou coccinelle asiatique, qui serait dangereuse pour l’humain et les animaux.
Ce qui est VRAI, c’est que ces coccinelles sont envahissantes:
L’aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L’espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons, mais sans installation et multiplication notables dans les zones où elle a été utilisée, en Amérique du Nord (depuis 1916), en Europe (depuis 1990) et en Amérique du Sud dans les années 1990.
Prolifiques, les femelles de cette espèce peuvent pondre jusqu’à 2 500 œufs durant leur vie (…). Après être restée discrète pendant plusieurs décennies, elle s’est rapidement montrée envahissante. Un premier foyer d’invasion a été détecté en Amérique du Nord-Est en 1988, puis un second en Amérique du Nord-Ouest en 1991. En 2001, deux populations envahissantes ont été observées en Amérique du Sud (Argentine) et en Europe (Belgique) tandis qu’un foyer était observé en Afrique du Sud en 2004. En Belgique par exemple, la vente de l’espèce en a été stoppée, mais la coccinelle asiatique est devenue la coccinelle la plus répandue à Bruxelles et en 2006-2007 elle a beaucoup progressé dans le nord de la France.
Par contre, il est FAUX de prétendre que les coccinelles » Harmonia axyridis » ou coccinelles asiatiques sont dangereuses pour l’homme ou les animaux de compagnie, comme le souligne Le Parisien dans un article de 07 novembre 2007 :
(…) pas de panique, l’Harmonia axyridis, le nom savant de cette coccinelle asiatique, n’est dangereuse ni pour l’homme ni pour les animaux de compagnie.
Un autre article sur Le Parisien du 01 novembre 2013, spécifiait la même chose :
Rien ne sert de trop paniquer : envahisseuse, certes, la coccinelle asiatique n’est pour autant pas dangereuse pour l’homme. Elle se nourrit de pucerons, jusqu’à 270 par jour. Problème, si elle n’a pas assez mangé, l’Harmonia axyridis devient cannibale, elle vole partout et » s’attaque à tout insecte à corps mou « , indique le naturaliste Vincent Ternois. Comprenez les larves de son espèce ou celles de la coccinelle indigène.
Un chien qui a la gueule remplie de mousse est en fait infesté de coccinelles.
Un vétérinaire de la clinique Hoisington Veterinary Hospital dans le Kansas ausculte un chien dont la gueule est sans cesse remplie de mousse et fait une découverte à la fois insolite et terrifiante. Sur le palais du chien, celui-ci remarque une colonie de coccinelles ! Étonnant, n’est-ce pas ? Pourtant le vétérinaire semble moins surpris : « C’est le second chien dans le même cas aujourd’hui », raconte le vétérinaire. « Si votre chien produit énormément de mousse, ouvrez-lui la gueule pour voir si elle n’est pas pleine d’insectes ! »
Les coccinelles pénètrent dans la gueule des chiens lorsque ceux-ci mangent de l’herbe. Si des coccinelles s’y trouvent, elles finissent par se nicher dans le palais des animaux. Les morsures de ces insectes sont douloureuses et le liquide qu’elles sécrètent via leurs pattes provoque des brûlures sur les bajoues et la langue des chiens. Un excès de salivation et la formation de mousse sont les signes d’une invasion d’insectes.
Heureusement, on peut facilement retirer ces petits envahisseurs avec les doigts ou à l’aide d’une cuillère. Mais un vétérinaire doit ensuite traiter les blessures à l’intérieur de la gueule de l’animal. Ce chien est aujourd’hui guéri et libéré de ses envahisseurs. Sa maîtresse se montre désormais très vigilante lorsqu’elle laisse sa boule de poils farfouiller dans l’herbe.
My #dog Ernie caught eating some grass. pic.twitter.com/1iMRiP3gti
— Ernie and Berti (@Berti_and_Ernie) November 8, 2016
Partagez ces photos avec tous les amoureux des animaux afin que ces derniers reconnaissent les symptômes d’une invasion de coccinelles dans la gueule de leurs compagnons à quatre pattes !
Toxicité et défense contre les prédateurs : les coccinelles affichent la couleur
ENTOMOLOGIE. On sait depuis longtemps que les points noirs et la couleur des bêtes à bon Dieu ne renseignent pas sur leur âge ou leur sexe. En revanche, ce sont des caractéristiques de chaque espèce qui donnent une information précise aux prédateurs. Le lien entre l’aspect et la toxicité de cet insecte vient d’être établi par une étude des universités de Cambridge et d’Exeter. Il apparaît que plus l’animal arbore des couleurs voyantes contrastant avec son environnement plus il sera dangereux pour un oiseau de décider d’en faire son déjeuner. Cinq espèces de ces insectes ont été sélectionnées par les chercheurs en fonction de leur couleur. Ils ont ainsi composé un panel représentatif allant de la pâle coccinelle brune à ses cousines rouges, oranges et jaunes en passant par les discrètes noires.
La couleur, indicateur de toxicité
L’aspect d’une coccinelle est un bon indicateur de ses mécanismes de défense. Les chercheurs ont établi que les espèces les plus voyantes (orange et rouge) étaient les plus toxiques, tandis que celles moins visibles (brun et noir) et utilisant une méthode de camouflage présentaient un taux de toxines moindre. Plus le contraste de couleur est important entre les élytres (ailes antérieures des coléoptères qui se replient au repos et protègent les ailes postérieures, formant une carapace) des individus et le sol sur lequel ils se trouvent, plus l’espèce est dangereuse et présente une toxicité élevée.
Une mise en garde en bonne et due forme
Contrairement au procédé utilisé par d’autres espèces (animales et végétales) consistant à simuler une toxicité en se parant de couleurs flamboyantes et semblables à de proches cousins qui sont eux très dangereux (par exemples les dendrobates, grenouilles répandues en Amérique du Sud et dont 80 des 135 espèces recensées sont peu ou pas dangereuses ou encore l’inoffensif serpent-roi dont la robe imite celle du serpent corail à la morsure mortelle), il s’agit ici d’une mise en garde en bonne et due forme : attention danger ! Et les prédateurs potentiels ne se laissent pas tromper. Lina Maria Arenas, en première année de doctorat, explique : « Notre étude montre que la couleur des coccinelles indique non seulement aux prédateurs leur toxicité mais également que les oiseaux comprennent ce signal ; ces derniers attaqueront moins les individus présentant le plus fort contraste. » L’impact de ce signal s’observe tant entre les espèces qu’entre les membres d’une même espèce.
Pour connaître la toxicité de chaque espèce, les chercheurs ont pratiqué des tests sur des Daphnia Pulex (petits crustacés plus connus sous le nom de puce d’eau). Ils ont comparé la mortalité d’une population de ces crustacés plongés dans de l’eau, dans de l’alcool ou dans une solution contenant les toxines d’une espèces donnée. Les coccinelles rouge ou orange se sont avérées les plus toxiques.
Importance du contraste de couleur
Et le docteur Martin Stevens de l’université d’Exeter de poursuivre : « Nos résultats indiquent que les coccinelles envoient un signal ‘honnête’ aux prédateurs, car leur couleur révèle à quel point elles sont capables de se défendre. Les espèces présentant un contraste avec l’environnement relativement faible comme la coccinelle brune ont des niveaux de défenses faibles et vont plutôt chercher à passer inaperçue. Au contraire, les espèces les plus colorées et présentant un contraste de couleur avec leur environnement plus fort comme la coccinelle rouge, annoncent clairement la couleur. »
© JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / AFP
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont reproduit la vision des oiseaux, celle-ci étant très différente de celle de l’humain, notamment dans la perception des couleurs pour comprendre comment les proies potentilles étaient perçues et pouvoir établir une corrélation entre couleur de l’insecte et fréquence des attaques. Des observations complétées par la fabrication de mannequins de coccinelle placés dans l’habitat naturel à celui de chaque espèce et offerts à l’appétit des prédateurs. Plus le contraste est élevé, plus la durée de survie s’allonge. Les représentants des espèces rouge et jaune ayant une probabilité de survie de 1 pendant les vingt-cinq premières heures tandis que les mannequins figurant les coccinelles brunes ont été attaqués au bout de cinq heures. Preuve que dans la famille des coccinellidés, l’habit fait le moine et assure une survie plus longue.