Table des matières
- Coccidiose du lapin
- Coccidiose du lapin : définition
- Les différents symptômes de la coccidiose du lapin
- Deux formes de coccidiose
- Prévention et traitement de la coccidiose
- Instructions pour l’utilisation de la préparation de solicks pour lapins
- Avis sur les médicaments
- What is a tool?
- How animals get infected
- How to use the drug
- In what cases to apply Solikoks?
- La coccidiose
- Symptômes de la coccidiose
- Causes de la coccidiose
- Traitements et prévention de la coccidiose
- Santé en élevage de lapins bio : focus sur trois maladies majeures et les moyens de lutte
- La VHD (maladie virale hémorragique)
- La myxomatose
- Mme Tournier Cynthia
Coccidiose du lapin
Très contagieuse pour le lapin, la coccidiose, nommée plus populairement, » gros ventre » est une maladie parasitaire provoquée par des coccidies.
Coccidiose du lapin : définition
La coccidiose est causée par des parasites microscopiques. Selon l’espèce, ceux-ci peuvent s’attaquer au foie ou à l’intestin, et provoquer de nombreux dommages. On distingue environ 25 espèces de coccidia.
Cette pathologie est beaucoup plus présente dans les élevages intensifs.
La coccidiose est le résultat d’un environnement impropre du lapin, c’est-à-dire une cage mal nettoyée et sale, une nourriture polluée par des excréments voire de l’eau souillée ou infestée par l’urine, etc.
Relativement grave, la coccidiose peut provoquer la mort chez des jeunes sujets, sachant que sa cible de prédilection est le lapin au sevrage. De ce fait, il est indispensable de faire réaliser un contrôle des selles de ces derniers avant de les intégrer au cheptel.
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Les différents symptômes de la coccidiose du lapin
Les jeunes lapins atteints de coccidiose ont les symptômes suivants :
- perte d’appétit et amaigrissement ;
- diarrhées, douleurs abdominales, ventre gonflé ;
- prostration ;
- présence de mucus dans les excréments ;
- retard de croissance du lapereau ;
- convulsions.
Non traitée, cette pathologie peut entraîner la mort du lapin.
Deux formes de coccidiose
Ce parasite unicellulaire attaque un organe en particulier. Il existe ainsi deux catégories de coccidiose : la coccidiose intestinale et la coccidiose hépatique.
Coccidiose intestinale
Elle affecte plus particulièrement les jeunes lapins âgés de 6 semaines à 5 mois. Toutefois, ont peut aussi la rencontrer chez des lapins plus âgés.
Coccidiose hépatique
Elle s’attaque aux lapins de tout âge. Ces derniers ont plus particulièrement soif, une parésie du dos et des membres inférieurs, un gros ventre et une apathie générale.
Prévention et traitement de la coccidiose
Pour éviter la coccidiose, il est vivement recommandé de choisir avec beaucoup de précautions :
- l’alimentation de votre lapin ;
- la provenance du foin ;
- la nourriture fraîche et lavée avec soin ;
- l’eau propre renouvelée quotidiennement.
A proscrire, la nourriture posée au sol qui peut être souillée par les matières fécales. N’oublions pas que les lapins mangent leurs crottes.
Et enfin, l’entretien régulier et la désinfection des cages et du matériel et accessoires du lapin réduisent considérablement la venue de la coccidiose.
Traitement de la coccidiose
Le traitement de la coccidiose est à base de sulfamides. Malgré ce traitement, le taux de mortalité reste très élevé durant les jours qui suivent. On peut constater des rechutes durant les deux premières semaines chez de nombreux sujets.
Instructions pour l’utilisation de la préparation de solicks pour lapins
Avis sur les médicaments
Many livestock breeders have already encountered the use of Solikox for treating rabbits. Basically, you can hear from them positive feedback of the following type:
- Like a convenient way to use. You can gently pour the contents from the vial into a syringe and give the medicine to your pet.
- Like the fact that it is an excellent means for prevention. In order to forget about various infections, it is necessary to do a similar procedure two or three times a week for a month.
- Especially praise the effectiveness of this tool, the rabbit becomes noticeably easier after a few days.
- Almost 90 percent of animals were able to avoid the manifestations of side effects.
- Another plus is the availability, the drug can be bought at any pharmacy.
As for the negative sides, some livestock breeders do not like the price of “Solikox”.
What is a tool?
The simplest coccidia, which describes 10 species, affects the intestines and liver, causing the rabbit to die from exhaustion. If you do not treat the disease, in the shortest possible time all the livestock of fluffy pets dies.
Solikoks for rabbits – the newest effective development intended for fight against coccidiosis. The drug does not contain substances that can adversely affect the embryos during the reception of the cat rabbit, and also does not cause changes in the animal’s body at the cell level.
Attention! The drug acts even in small quantities, but during treatment it is necessary to strictly follow the regimen and dosage.
The main component of solikox is diclazuril. 1 ml of the preparation contains 2.5 mg of this active ingredient. New, non-toxic agent can affect all 10 types of coccidia.
How animals get infected
A rabbit can become infected with coccidiosis in several ways:
- through feed,
- through the water,
- through the milk of an infected mother.
The disease develops quickly. Already for 2-3 days there are signs of the disease. More often coccidia affect young growth from the time of weaning from mother to 4 months.This is due to the fact that at this age the rabbit is transferred to a new food and the acidity in the stomach of the animal, which can become a barrier to the penetration of the simplest into the intestine, temporarily decreases.
To prevent the spread of coccidiosis in the household will help the following rules:
- Rabbit should not be kept in cramped. Each individual should be allocated enough space.
- Diet need to diversify. Protein overfeeding is especially dangerous.
- You can not dramatically change the feed.
As a preventive measure, you need to constantly disinfect the instrument after cleaning the cells.
How to use the drug
Solikox for rabbits is used at the first suspicions of coccidiosis, when the animals refuse to eat and drink a lot of water.
The dosage is calculated based on the fact that per day the animal must receive 0.4 ml of the drug dissolved in water. Adults are given a clean preparation by injecting 2 ml of medicine into the oral cavity with a pipette. However, such a procedure with a large population causes difficulties. Therefore, solikox is dissolved in water (1 l of solikox per 10 l of water) and filled with a healing liquid of the drinker.
As a preventive measure, the drug is given after jigging from the mother:
- on the 1st day – 0.2 ml,
- on the 2nd – 0.3 ml,
- on the 3rd – 0.4 ml.
Solikox for rabbits is one of the most effective drugs. The cost of medication is low, and you can buy it at any veterinary pharmacy.
In what cases to apply Solikoks?
The drug is intended for the treatment and prevention of coccidiosis. This disease is caused by unicellular microorganisms coccidia. Rabbits are susceptible to infection by ten types of pathogens, moreover, only one of them is parasitic in the liver, and the rest in the intestine.
Attention! At risk, young animals under the age of 3 months.
Coccidiosis is very dangerous. If the disease is acute, the animals are more likely to die within 2 weeks. In other cases, recovery is possible, but the rabbits, which managed to cope with the disease, remain coccidiosis.
Outbreaks of the disease are more often recorded in the warm season. Factors contributing to the spread of infection are:
- Incorrect feeding. If the diet of pets is dominated by protein foods, they are at risk.
- Crowded content.
- Unsanitary conditions.
- Dampness, drafts, lack of vitamins help to reduce the immunity of animals.
Important! Solikox should be used as prescribed by a veterinarian if he diagnosed coccidiosis in rabbits.
This disease is manifested by the following symptoms:
- épuisement
- depression, refusal to feed,
- la diarrhée,
- bloating, its droop,
- some individuals show disorders of the nervous system – rabbits throw back their heads, they have seizures,
- in the event of liver damage, the mucous membranes become yellow.
Having found any of the listed symptoms in a rabbit, it is immediately isolated from relatives and a veterinarian is invited to inspect and prescribe treatment.
La santé du lapin
Placé dans de mauvaises conditions, un lapin en bonne santé peut devenir faible et malade. L’influence de ces conditions peut être résumée par la formule suivante:
lapin en bonne santé + stress + germe pathogène = lapin malade
Par conséquent, l’éleveur doit veiller à ce que les lapins sains ne soient soumis à aucun stress et que leur environnement contienne le moins possible de germes pathogènes.
Par ailleurs, le lapin sain est toujours un lapin bien nourri, ce qui suppose:
– un régime alimentaire équilibré;
– le respect des recommandations relatives à l’alimentation énoncées au chapitre 7..
Un lapin en bonne santé présente les caractéristiques suivantes:
– il mange et boit normalement;
– il est vif, éveillé et curieux;
– il fait sa toilette;
– son poil est brillant, doux et propre, surtout sur les pattes avant et autour de l’anus;
– ses yeux sont propres et brillants, sans écoulement;
– ses narines sont dégagées et ne coulent pas;
– sa température est normale, de 37 à 39,5°C;
– il respire normalement et silencieusement, de 40 à 65 fois par minute;
– la cæcotrophie est normale, pas de crottes molles par terre;
– son poids est croissant ou, pour un adulte, constant.
Les facteurs favorisant la maladie chez le lapin sont:
– le manque d’eau;
– un régime alimentaire déséquilibré et pauvre en énergie, protéines, minéraux ou vitamines;
– le manque de nourriture;
– l’ingestion d’aliments toxiques ou vénéneux;
– une alimentation basée exclusivement sur des produits riches en fibres, cause de ballonnement;
– l’ingestion d’aliments défraîchis ou souillés, source de diarrhée;
– le manque de propreté et de ventilation du clapier, qui favorise la propagation des germes pathogènes.
Les signes de mauvaise santé sont l’opposé de la liste plus haut: le lapin ne mange pas, il perd du poids, il est sujet aux diarrhées, ses yeux ou ses oreilles coulent, sa respiration est bruyante, son poil est rêche d’aspect, des crottes molles jonchent le sol du clapier. Trompé par la fourrure du lapin, l’éleveur peut ne pas remarquer une perte de poids s’il ne pèse pas l’animal. A défaut, il peut le palper pour vérifier son état de santé: en passant régulièrement la main sur les côtes et la colonne vertébrale, il peut détecter des changements dans l’état de santé du lapin, signes d’un éventuel problème de sous-alimentation ou de santé.
Certains lapins semblent mieux résister que d’autres: ils restent sains alors que leurs congénères souffrent de vomissements et de problèmes de santé. Ce sont, de toute évidence, des sujets qui doivent être retenus pour la reproduction.
Le stress
Le stress désigne toute épreuve infligée à l’un ou l’autre des systèmes du lapin, comme le système de régulation thermique, l’appareil digestif ou le mode normal de comportement. La grossesse, la mise bas, la lactation, le sevrage et l’accouplement sont des périodes de stress naturel et inévitable. L’éleveur doit tenter de limiter au maximum toute autre forme de stress.
Ces autres formes de stress peuvent être favorisées par de multiples facteurs, mais le risque d’occurrence est réduit par:
– une bonne conception du clapier (étanche et à l’abri des courants d’air);
– un emplacement adéquat;
– une gestion routinière visant à éviter le stress thermique;
– un nombre raisonnable de lapins par clapier;
– l’exclusion des chiens, serpents et visiteurs bruyants;
– un régime alimentaire adapté et bien équilibré;
– une bonne gestion générale, conforme à celle décrite au chapitre 8, veillant en particulier à ce que le plancher reste propre et sec et que la litière soit abondante.
Les germes pathogènes
Il existe plusieurs façons de garder le lapin à l’abri des germes pathogènes, et de limiter la concentration de ces germes:
– prévoir un plan de clapier qui assure une bonne ventilation, sans courants d’air, et qui permet l’évacuation des déjections et de l’urine;
– construire les clapiers avec du bois neuf ou des matériaux qui n’ont pas encore été utilisés dans des clapiers;
– nettoyer et désinfecter complètement et régulièrement les clapiers pour éliminer tout germe pathogène éventuel;
– acheter des lapins auprès de cuniculteurs dont l’élevage est sain;
– mettre en quarantaine pendant deux semaines des lapins qui viennent d’être achetés et les examiner régulièrement afin de détecter d’éventuels signes de maladie;
– ne donner que de l’eau et de la nourriture propres et fraîches;
– isoler les animaux malades;
– ne pas mélanger inutilement des lapins (attention en cas de partage de mâles avec d’autres éleveurs);
– nettoyer complètement le clapier où un lapin est mort, avant de le réutiliser;
– mettre en attente les clapiers après leur nettoyage: ne pas les utiliser pendant deux à trois semaines.
Le nettoyage et la désinfection du clapier
Le nettoyage et la désinfection du clapier permettent à l’éleveur de lutter contre les germes pathogènes avant que le lapin n’en soit victime. Ces deux opérations doivent comporter les étapes suivantes:
– racler toutes les déjections et autres déchets;
– laver à l’eau chaude savonneuse;
– sécher au soleil;
– laver avec une solution désinfectante, suivant les recommandations du vétérinaire;
– sécher au soleil en retournant régulièrement la cage pour l’exposer, si possible, intégralement au soleil;
– mettre le clapier en attente pendant deux à trois semaines avant de le réutiliser.
Chaque étape a son importance. Le séchage au soleil permet de désinfecter la cage sans frais grâce aux rayons ultraviolets.
Les principales affections et maladies
L’application des mesures recommandées ci-dessus permet de réduire les risques d’apparition d’affections et de maladies, sans pour autant les supprimer. Un lapin sain résiste à la plupart des germes pathogènes, mais pas à tous. N’importe quel éleveur expérimenté peut vous confirmer que le lapin est un animal fragile. Le taux global de mortalité atteint souvent 10 ou 20 %. Il faut donc accorder la priorité absolue à la prévention, ainsi qu’à la reconnaissance précoce des signes de maladie.
Nous reprenons ci-dessous quelques-unes des principales affections et maladies courantes en région tropicale, ainsi que leurs symptômes. Les organismes favorisants sont:
– les parasites internes;
– les parasites externes;
– les bactéries;
– les virus.
En outre, d’autres causes non spécifiques peuvent être à l’origine d’une maladie. Par exemple, une plaie ouverte ou une écorchure due à un bord tranchant ou blessant dans le clapier peut être un point d’entrée pour des germes pathogènes.
A l’apparition de problèmes ou de maladies graves, mieux vaut contacter un vétérinaire.
La coccidiose
Les coccidies sont les parasites internes les plus répandus chez le lapin. Une variété de coccidies attaque l’épithélium des voies biliaires et provoque la coccidiose hépatique, reconnais sable à l’autopsie par la présence de nodules blanchâtres à la surface du foie. La plupart des espèces de coccidies attaquent l’épithélium intestinal et entraînent l’inappétence et une certaine asthénie. Ces symptômes sont suivis d’une forte diarrhée qui conduit à la déshydratation et à la mort rapide. La diarrhée peut être sanguinolente.
Les coccidies sont présentes dans l’intestin de tout animal, même sain, sans provoquer d’effet nuisible apparent, mais dès l’apparition d’un stress (sevrage ou mauvais temps), elles se multiplient rapidement. La diarrhée ainsi provoquée souille la fourrure autour de la région anale. Sans intervention de l’éleveur, les mouches déposent leurs ufs dans l’enchevêtrement de poils et les asticots qui s’y développent se nourrissent alors de la chair du lapin, causant immanquablement la mort de ce dernier.
Les jeunes lapins sont le plus souvent affectés par la coccidiose juste après le sevrage. Cette maladie se répand très vite et la mortalité qui en résulte est souvent très élevée. Les lapins plus âgés peuvent présenter des coccidioses chroniques qui sont à l’origine d’une asthénie et d’un retard de croissance.
Des coccidiostatiques peuvent être ajoutés à l’eau offerte aux lapins, dans un but préventif ou curatif. La propreté du clapier est une mesure préventive indispensable; un sol grillagé qui laisse passer les déjections permet d’obtenir un état sanitaire suffisant pour limiter les risques d’apparition de la maladie.
Les coccidies ne sont pas les seuls organismes à causer la diarrhée. Une alimentation irrégulière et trop chargée en aliments humides et défraîchis constitue une des nombreuses autres causes. Aux premiers signes de diarrhée, le lapin ne doit plus recevoir que du fourrage sec et de l’eau fraîche et propre.
La gale des oreilles et de la peau
Des parasites externes, tels que les acariens, peuvent provoquer diverses affections de la peau et des oreilles. Chez un lapin atteint de gale des oreilles (gale auriculaire ou psoroptique), l’intégralité du conduit auditif peut être couvert de croûtes. A défaut de traitement, ces croûtes s’étendent sur toute la tête.
Il faut examiner régulièrement les lapins, spécialement au niveau des oreilles, pour détecter la présence éventuelle de gale ou de plaies cutanées. Un animal atteint de gale auriculaire secoue très souvent la tête.
La gale causée par des acariens peut être facilement traitée au moyen de gouttes ou de crèmes acaricides, produits généralement assez coûteux. Bien souvent, la gale auriculaire peut être éradiquée en saupoudrant chaque jour un peu de fleur de soufre dans l’oreille atteinte; la gale de la peau peut, quant à elle, être traitée en baignant le lapin dans une solution acaricide adéquate, en suivant les recommandations du vétérinaire.
Le coryza
Le coryza est une maladie bactérienne des voies respiratoires comparable au rhume de l’homme. L’apparition de cette maladie est favorisée par la mauvaise ventilation ou la surpopulation du clapier, ou par la présence d’une grande quantité d’ammoniac due à l’accumulation d’urine. L’ammoniac irrite l’épithélium des voies respiratoires et le rend plus fragile aux attaques des germes pathogènes. Cette maladie est très contagieuse.
Les symptômes sont des éternuements, une respiration bruyante, un écoulement nasal, des poils mouillés et emmêlés autour de la face et à l’intérieur des pattes avant, que le lapin utilise pour se frotter le nez et la face. Les individus atteints doivent être isolés. Un traitement à base d’ antibiotiques peut être efficace, mais l’issue de la maladie est souvent mortelle et, chez le lapin qui survit, l’affection réapparaît dès qu’un nouveau stress se manifeste.
La mammite
La mammite est une affection bactérienne des lapines allaitantes, qui survient généralement quelques jours après la mise bas. Les mamelles s’infectent, rougissent et apparaissent enflées et très chaudes au toucher; la sécrétion de lait est fortement diminuée. La mammite tend malheureusement à atteindre les meilleures femelles. Le temps que l’éleveur se rende compte de la situation, il est souvent trop tard; les petits ne peuvent plus être sauvés et meurent d’inanition.
S’ils survivent, ils peuvent être nourris artificiellement de lait de vache épaissi avec un peu de jaune d’uf, qu’on peut introduire précautionneusement dans la bouche avec une seringue sans aiguille. Le risque de voir du lait pénétrer dans les poumons du lapereau, causant sa mort par pneumonie par inhalation, est élevé; il est en fait très difficile de nourrir un lapin artificiellement.
Les lapereaux d’une mère atteinte de mammite ne peuvent pas être adoptés par une autre mère, en raison du risque de propagation de la maladie.
Comme les lapines atteintes ont de fortes chances de souffrir à nouveau de mammite à la lactation suivante, elles doivent, si possible, être réformées dès la première apparition du mal. La propreté du clapier est une mesure préventive essentielle.
L’inflammation des yeux
Des aliments poussiéreux ou des substances irritantes pour les yeux peuvent provoquer une inflammation bactérienne, entraînant une sécrétion aqueuse et purulente. En cas d’apparition de la maladie, il faut laver les yeux et les traiter avec un onguent, des gouttes ou de la poudre antibiotiques.
La myxomatose
La myxomatose est une maladie virale. Parmi les symptômes, signalons le gonflement des paupières ainsi que des convulsions. Cette maladie se propage rapidement, et est généralement transmise par des puces. Aucun traitement n’existe et la mort est l’issue la plus fréquente. Les lapins peuvent être vaccinés contre la maladie si elle sévit dans la région. Des cas de myxomatose n’ont été enregistrés que dans quelques pays tropicaux, mais cette maladie représente une grande menace partout dans le monde.
La maladie hémorragique virale (épizootique)
Cette maladie est également causée par un virus. Depuis quelques années, elle est devenue une menace sérieuse pour les grandes unités de production cunicole dans toutes les régions du globe. Le taux de mortalité peut atteindre 80 à 90 %. La maladie est très contagieuse et un animal peut mourir après n’avoir présenté que quelques symptômes, voire aucun. L’autopsie révèle généralement des hémorragies internes et externes, ainsi que des lésions au foie. Cette maladie est encore mal connue; diverses formes pourraient exister. Il semble qu’elle soit causée par un complexe viral contre lequel il est difficile de vacciner tout un élevage. Pour le moment, cette maladie ne représente pas une menace pour les petits élevages isolés dans des pays où relativement peu de lapins sont élevés. La meilleure prophylaxie consiste à mettre en quarantaine les lapins récemment achetés, le temps de vérifier qu’ils ne sont atteints ni de cette maladie, ni d’aucune autre.
La cnurose
Les effets de cette maladie sont impressionnants mais, heureusement, les cas sont très rares. Le lapin atteint tourne continuellement en rond dans son clapier et crie parfois.
Après quelques minutes, il est paralysé et meurt généralement dans les 24 ou 48 heures.
La maladie est causée par le kyste formé par le cestode du chien. Le lapin ingère des fragments de ce ver en mangeant des herbes souillées par des déjections canines. La larve qui se développe dans le corps du lapin progresse vers son cerveau, où elle se fixe et forme un kyste. C’est ce kyste cérébral qui est à l’origine des symptômes impressionnants décrits plus haut. De nombreuses larves forment des kystes dans le tissu musculaire, mais ceux-ci n’ont généralement aucune influence sur la santé du lapin.
Il n’existe aucun traitement. Il faut veiller à ne pas fournir aux lapins des herbes souillées par des déjections canines.
Les maux de pattes
Les maux de pattes sont causés par l’infection bactérienne de plaies aux pattes, elles-mêmes dues aux irrégularités du plancher, en particulier quand il s’agit de grillages ou de fil très fin. Le traitement consiste à nettoyer les plaies, les laisser sécher et les traiter à l’ onguent antibiotique, et ensuite à veiller à corriger le facteur à l’origine de la plaie.
Le proverbe « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique on ne peut mieux au lapin! C’est particulièrement vrai pour les petites unités rurales de production: ou bien les médicaments ne sont pas disponibles, ou bien ils le sont à un coût supérieur à la valeur du lapin. Dans ce cas, il est conseillé de réformer les lapins contaminés qui n’ont aucune chance de survivre et de les enterrer dans un endroit adéquat.
La coccidiose
La coccidiose est une maladie parasitaire. Elle est communément appelée la « maladie du gros ventre ». Elle touche essentiellement les lapins mais peut également affecter le cobaye. Elle est plus fréquente chez les individus âgés de 5 à 10 semaines, les adultes étant moins sensibles.
Symptômes de la coccidiose
La coccidiose peut se présenter sous deux formes :
- La coccidiose intestinale est la forme la plus grave de cette maladie. Elle se traduit par un amaigrissement et un arrêt de la croissance. Des diarrhées profuses à caractère parfois hémorragiques surviennent et le pelage du malade est souillé par ses excréments. Il peut y avoir un gonflement de l’abdomen, mais ce n’est pas systématique. Apparaissent ensuite des convulsions puis la mort. La maladie évolue généralement en une quinzaine de jours, mais le décès peut survenir plus rapidement ;
- La coccidiose hépatique, forme bénigne, ne provoque pas de symptômes précis et passe de ce fait le plus souvent inaperçue.
Ces deux aspects de la maladie peuvent exister seuls ou cohabiter sur un même individu.
Causes de la coccidiose
La coccidiose est provoquée par la colonisation des intestins du rongeur par un parasite protozoaire, plus précisément une coccidie appelée eimeria. Le lapin malade rejette dans ses excréments des oeufs de coccidies non infestants appelés ookystes. Dans certaines circonstances, ils deviennent dangereux et un lapin sain peut alors se contaminer en les ingérant. L’infestation est donc le résultat de l’ingestion de selles de lapin contaminées par un individu sain. L’apparition de la maladie est favorisée par le stress, le froid et l’humidité.
Traitements et prévention de la coccidiose
Le traitement est à base de médicaments anticoccidiens. Mais la lutte contre cette maladie repose surtout dans la prévention. Dans ce but, il est indispensable de respecter de strictes mesures d’hygiène. Les cages doivent être nettoyées régulièrement et la litière des animaux renouvelée entièrement au moins toutes les semaines. Les conditions d’élevage sont également très importantes et doivent viser à éviter les températures trop basses et à gérer convenablement l’humidité.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
La coccidiose est une maladie très contagieuse chez le lapin. L’infection est due à un parasite unicellulaire, Eimeria sp. Jusqu’à 25 espèces de coccidia peuvent coloniser le système gastro-intestinal du lapin; il faut toutefois noter que dans certains cas, une même coccidie a reçu plusieurs noms différents. Les parasites Eimeria sp. sont en général spécifiques à un hôte, infestant un organe ou un tissu particulier et présente ainsi rarement un danger zoonotique pour l’homme.
Coudert P, D Licois, F Drouet-Viard, F Provôt, 2000, in: Enfermedades del conejo. Tomo II. 219-34
Spécificité à un tissu particulier chez les espèces de coccidies infestant l’intestin.
Comme l’infection a lieu dans un organe ou un type de cellules particulières, la coccidiose a été classifiée dans deux catégories :
• coccidiose intestinale
• coccidiose hépatique
Les lapins peuvent être des porteurs asymptomatiques du protozoaire. Les oocystes (œufs), qui sont rejetés avec les matières fécales, vont contaminer l’environnement, la nourriture et l’eau du lapin. Bien que la maladie soit souvent observée dans les élevages intensifs de lapins, surtout les jeunes, elle est aussi observée chez les lapins vivant dans des environnements soignés. Les mesures hygiéniques permettant de minimaliser l’apparition du protozoaire incluent des granules et du foin sec, de la nourriture fraîche lavée et beaucoup d’eau fraîche. Dans ces conditions, l’apparition de la coccidiose est improbable. Lorsque plusieurs lapins sont logés ensemble, il est recommandé de ne pas mettre la nourriture sur le sol et d’éviter que les lapins ne mangent les excréments provenant du cécum des autres.
Le protozoaire possède un cycle de vie qui dure entre 4 et 14 jours. Il commence avec l’ingestion d’un oocyte par de la nourriture infectée. La paroi de l’oocyte se dissout dans l’estomac de l’hôte, et les spores sont libérées. La présence d’enzymes biliaires et pancréatiques stimule le développement de ces spores.
Coudert P, D Licois, F Drouet-Viard, F Provôt, 2000, in: Enfermedades del conejo. Tomo II. 219-34 |
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Kathleen Hermans |
Prof. Richard Hoop |
Différentes espèces de d’oocytes observées chez les lapins et vue microscopique de coccidies dans un échantillon fécal de lapin. |
Après une phase active, où le parasite entre dans les cellules bordant la paroi intestinale, les spores commencent à se diviser de façon asexuelle, durant un ou plusieurs stades (schizogonie). Les « mérozoites » (stade de développement) vont être libérées, afin d’infecter d’autres cellules de la muqueuse intestinale. Le dernier stade de la schizogonie permet la formation de gamètes, permettant la reproduction asexuée. Les oocytes sont excrétés parmi les excréments.
Les phases asexuées et sexuées diffèrent souvent de lieu, et de spécificité pour un organe et un tissu. La présence d’Eimeria sp. affecte les cellules hôtes: certaines seront inhibées dans leurs fonctions, d’autres sont hypertrophiées. L’atrophie des cellules du bord de l’intestin conduit à une malabsorption d’élements nutritifs, de minéraux et de vitamines, et entraîne un déséquilibre du niveau des électrolytes, accompagné par une anémie, une hypoprotéinémie et une déshydratation due à l’érosion de l’épithélium intestinal et son ulcération.
Coccidia and coccidiosis, the Iowa State College press |
Coccidia and coccidiosis, the Iowa State College press |
Cellules infectées par le protozoaire parasite Eimeria dans les villi de l’intestin (gauche) ou du foie (droite) |
Signes cliniques
La sévérité de la coccidiose dépend du nombre d’oocystes ingérés. Les signes cliniques incluent une réduction de l’appétit, des douleurs abdominales et la présence de mucus parmi les excréments. Ce dernier signe peut être absent chez les lapins plus âgés. Une inspection des excréments montre la présence de sang et de mucus. Les jeunes lapins présentent des retards de croissance, due aux effets secondaires particulièrement prononcés sur les reins et le foie.
Une examen sanguin révèle une réduction du taux d’hémoglobine, et du nombre de globules rouges, accompagnées par une hausse significative du PCV (Packed Cell Volume) et du nombre de globules blancs. Une étude biochimique montre une réduction du calcium, fer, cuivre, zinc et du glucose, par rapport à des animaux sains. Ceci peut indiquer une malnutrition due à des dommages de la paroi intestinale ou à une infection bactérienne secondaire.
La coccidiose intestinale est par ailleurs accompagnée par une élévation du taux de bilirubine sanguine, de la phosphatase alcaline phosphatase (ALP), de l’analine aminotransferase (ALT), de l’aspartate aminotransferase (AST), et de la g-glutamyl transpeptidase (GGT). Ces valeurs redeviennent normales après un traitement.
Voir: Biochimie sanguine clinique du lapin
Coccidiose intestinale
La forme intestinale de la coccidiose affecte surtout les jeunes lapins âgés de 6 semaines à 5 mois. Elle est attribuée au stress, au bruit, transport et à l’immunosupression. Elle est majoritairement observée chez les jeunes lapins sevrés, mais se rencontrent aussi chez les lapins plus âgés.
Prof. Richard Hoop
Portion de l’intestin d’un lapin affecté par la coccidiose et formation de nombreux petits nodules blancs.
Les symptômes sont un poil rugueux, une perte de poids et une diarrhée (abondante) 4 à 6 jours après l’infection. Si la perte de poids atteint 20%, la mort suit dans les prochaines 24 h. Elle est souvent précédée de convulsion ou de paralysie. Durant l’autopsie, une inflammation générale et des œdèmes sont observés dans l’ilium et le jéjunum (parties de l’intestin). Parfois des ulcères de la muqueuse et des saignements sont aussi observés.
Coccidiose intestinale
La forme hépatique de la coccidiose affecte les lapins de tout âge. Elle est caractérisée par une apathie générale, de la soif, et une parésie du dos et des membres inférieurs, avec un élargissement de l’abdomen. Des radiographies montrent un agrandissement du foie et de la vésicule biliaire. Durant une autopsie, le foie, la vésicule biliaire et le canal biliaire sont agrandis et dilatés. Des nodules blancs recouvrent la surface du foie. La présence du protozoaire peut être observée dans le foie et les canaux biliaires.
Durant une nécropsie, le foie, la vésicule biliaire et les canaux biliaires sont distendues. Des nodules blancs recouvrent la surface du foie. Le protozoaire est découvert dans le foie et les canaux biliaires. Un étalement sur une lame microscopique permet de prouver la présence du parasite.
Des infections secondaires peuvent affecter le système nerveux. La maladie est souvent accompagnée par des infections bactériennes, en particulier par Escherichia coli.
Michel Gruaz |
Prof. Richard Hoop |
Foie sain (gauche) avec une anomalie congénitale, une double vésicule biliaire (flèche) et un foie infecté par la coccidiose (droite). |
Diagnostic
La coccidiose est difficile à diagnostiquer. Un test fécal permet l’identification des oocytes dans les excréments, et sous un microscope, en comptant le nombre de coccidia par gramme d’excréments. Les oocytes de coccidia sont souvent difficiles à différencier des œufs de la levure intestinale spécifique au lapin, Cyniclomyces guttulatus.
Lorsqu’un test révèle la présence d’E. intestinalis, E. flavescens, E. irresidua et E. piriformis, le traitement doit commencer immédiatement.
Traitement
Le traitement de la coccidiose hépatique est difficile et la maladie peut rester présente chez l’animal durant toute sa vie. Les traitements anti-coccidiose sont surtout efficaces chez des animaux infectés durant 5 à 6 jours seulement. Même lorsqu’un traitement est efficace, la présence de diarrhée, et le taux de mortalité reste élevé durant les jours suivant le début du traitement. Des rechutes sont fréquemment observées durant 1 à deux semaines.
La robénidine hydrochloride est bien tolérées chez les lapins, mais son usage abusif préventif durant les dernières 20 années a conduit à une résistance accrue du protozoaire envers cette drogue, surtout chez E. media et E. magna. D’autres médicaments traitant la coccidiose, inclue:
• les antibiotiques sulphonamide et trimethoprim ont été prouvés efficaces dans le traitement de cette parasitose, mais ne doivent en aucun cas être utilisés de façon préventive. Ils sont bien tolérés par les femelles enceintes ou allaitantes. D’autres antibiotiques sulpha sont:
• sulphaquinoxaline: 1 g / litre d’eau
• sulphadimérazine: 2 g / litre d’eau
• Salinomycine (Bio-Cox®)
• Diclazuril (Clinicox®)
• Toltrazuril (Baycox®) 2-5 mg/kg (des doses plus élevées cause une anorexie), 2 fois, répétition di traitement après 5 jours.
Le traitement doit être administré à tous les lapins durant un minimum de 5 jours. Le traitement doit être répété après 5 jours.
Le traitement de l’environnement est important (par exemple avec de l’ammoniac 10%). Les récipients pour la nourriture et l’eau doivent être désinfectés et ne doivent jamais contenir les excréments des lapins. Lorsqu’un tapis est traité, il est recommandable de passer l’aspirateur en premier, afin de favoriser par la suite la pénétration d’agents anti-coccidiose. Durant le traitement de l’environnement, les lapins doivent être gardés dans une autre partie de la maison, afin d’éviter tout contact avec les produits désinfectants.
Remerciements
Ma gratitude au Prof. Richard Hoop (Institut für Veterinärbakteriologie, University of Zurich, Suisse), au Dr K. Hermans (Kliniek voor Pluimvee en Bijzondere Dieren, University of Gent, Belgium) et à Michel Gruaz (Suisse) pour la permission d’utiliser leurs photos de la coccidiose chez le lapin.
Informations supplémentaires
Arafa MA, Wanas MQ. The efficacy of ivermectin in treating rabbits experimentally infected with Eimeria as indicated parasitologically and histologically. J Egypt Soc Parasitol. 1996; 26(3):773-80.
Atta AH, el-Zeni, Samia A. Tissue residues of some sulphonamides in normal and Eimeria stiedai infected rabbits. Dtsch Tierarztl Wochenschr. 1999; 106(7):295-8.
Cere N, Humbert JF, Licois D, Corvione M, Afanassieff M, Chanteloup N. A new approach for the identification and the diagnosis of Eimeria media parasite of the rabbit. Exp Parasitol. 1996; 82(2):132-8.
Pakandl M, Licois D, Coudert P. Electron microscopic study on sporocysts and sporozoites of parental strains and precocious lines of rabbit coccidia Eimeria intestinalis, E. media and E. magna. Parasitol Res. 2001; 87(1):63-6.
Renaux S, Drouet-Viard F, Chanteloup NK, Le Vern Y, Kerboeuf D, Pakandl M, Coudert P. Tissues and cells involved in the invasion of the rabbit intestinal tract by sporozoites of Eimeria coecicola. Parasitol Res. 2001; 87(2):98-106.
Vanparijs O, Hermans L, van der Flaes L, Marsboom R. Efficacy of diclazuril in the prevention and cure of intestinal and hepatic coccidiosis in rabbits. Vet Parasitol. 1989; 32(2-3):109-17.
Santé en élevage de lapins bio : focus sur trois maladies majeures et les moyens de lutte
La VHD, ou maladie virale hémorragique du lapin, est une maladie infectieuse hautement contagieuse. Elle est souvent fatale au lapin. Il en existe deux types : RHDV et RHDV2. La forme classique (RHDV) est caractérisée par une mort rapide, consécutive à une hépatite virale. Provoquée par un virus très résistant dans l’environnement (actif plus de 3 mois à température ambiante, résistance au gel…), elle touche les adultes et les pré-adultes (à partir de 4 à 5 mois).
Sa transmission se fait par voie orale et peut être occasionnée par le contact avec des lapins porteurs, par une alimentation ou du matériel contaminé, ou encore par une intervention de l’éleveur. En effet, bien que ce virus touche exclusivement l’espèce Oryctolagus cuniculus (c’est-à-dire tous les lapins européens, sauvages ou domestiques), d’autres vecteurs que les lapins, indirects, peuvent le transmettre : les hommes, les chiens et les autres mammifères domestiques… Du fait de sa résistance dans le milieu extérieur, le virus est souvent présent dans les élevages, où il faut donc que les conditions soient les moins favorables possibles à son développement.
La VHD a une phase d’incubation de 24 à 48 h pendant laquelle le lapin est en hyperthermie (41.5°C), suivie par une phase d’hypothermie (38°C). En termes de symptômes, le lapin malade a des difficultés respiratoires, les pattes étirées, la tête en l’air… On peut parfois noter des signes de saignement de nez. A l’autopsie, on observe du sang dans les poumons et la trachée.
Pour lutter contre cette maladie, différents moyens sont mobilisables par les éleveurs :
- Travailler sur les vecteurs de la maladie en mettant en place des pratiques de biosécurité pour limiter les risques d’introduction du virus.
- Assainir les cages pour freiner l’invasion : il faut brasser des huiles essentielles d’eucalyptus dans du lithothamne et le mettre dans les cages.
- Réaliser une cure de chlorure de magnésium dans l’eau : diluer 30g dans 1L d’eau et donner 0,5L / jour / femelle. Cette cure est utilisable également en cas de stress ponctuel pendant 2 ou 3 jours ou lors du sevrage, pour la mère et les petits (vigilance aux diarrhées des jeunes).
- Vacciner les mères est possible en agriculture biologique. Toutefois, il faut veiller au choix du vaccin qui, même s’il est efficace, ne couvre pas forcement les deux types de VHD et n’assure pas l’immunité des petits. La vaccination de 15% des femelles reproductrices suffit pour protéger l’ensemble du troupeau.
La myxomatose
La myxomatose est une maladie infectieuse, virulente et contagieuse pouvant engendrer de 50 à 100 % de mortalité selon les souches (avec une durée de survie allant de 13 à 50 jours pour les souches les plus virulentes). Ses principaux modes de transmission sont les piqûres d’insectes (puce et moustique) ainsi que le contact entre lapins. Les premiers symptômes sont visibles sur les yeux : écoulement, inflammation des paupières, gonflement de la tête…
La myxomatose n’admet qu’une action préventive. Les éleveurs de lapins bio emploient trois moyens d’action : la séparation des individus atteints, l’homéopathie (le Febristyl) et la vaccination.
Mme Tournier Cynthia
Nécessaire en Médicaments pour lapins( plus important )
Si vous êtes particuliers:
Biaprim buvable: Traitement d’anti coccidiose
Plusieurs produits sont possible avec divers nom. Le plus important c’est que le produits contiens du sulfadiméthoxine .
Stronghold pipette chatons:: Traitement tout parasite extérieur des lapins ( puce, gale, gale d’oreille, poux etc )Seul médicament adapté pour lapins. ( mi pipette dans le cou, répetté 1 semaine plus tard, l’autre mi pipette )
Capizole : Traitement des infestations par les parasites intestinaux. A faire tout les 6 mois, attention aussi ici répéter une semaine après la 1 er dose.
Tévémycine ou serum physiologique: Nettoyage des yeux. Si infection, application de Tévémycine.
Smécta + Ultra levure ( humain )
En cas diarrhée + ultra levure ( vider ampoule, poudre direct dans la bouche ) en cas de diarrhée liquide ! )
Attention, un diarrhée liquide cache souvent un suite d’un maladie digestive s’il ne réagit pas au produit anti coccidiose ( 2 heures après mise dans la bouche ) Faut donc trouver le traitement après.
Pour les éleveurs:
Biaprim buvable: Traitement d’anti coccidiose
Plusieurs produits sont possible avec divers nom. Le plus important c’est que le produits contiens du sulfadiméthoxine .
Panacur 2,5 % ou Capizole: Traitement des zoonose ( avec le panacur)
Traitement des infestations par les parasites intestinaux. A faire tout les 6 mois, attention aussi ici répéter une semaine après la 1 er dose. A faire après chaque sevrage des lapereaux; les mères
Ivermectine injectable 10 mg /ml: Traitement tout parasite extérieur des lapins ( puce, gale, gale oreilles, poux etc )
0,3 ml injectable, répété après une semaine
Baytril buvable ou injectable 10% ou 5 %: Antibiotique, anti infectieux généralisé pour lapin.
Oxytetracycline: Anti inflammatoire pour lapins. Souvent injectable, peu être admise avec le Baytril pour renforcé le travaille de l’antibiotique. Attention; pas pour femelles en gestation , allaitement.
Erytavicole: Oxytetracycline en forme buvable
Negerol aerosol :
– Traitement des plaies superficielles et ou ABCÈS ! de toute nature contaminées par des germes sensibles au thiamphénicol.
Cévamuline : Traiment des maladie E.E.L ou gros ventre, entérite.
Metacam injectable:: Anti douleur
Méteospasmyl ( humain ) : antispasmodique, anti douleur contre le ballonnement ( vidé l’ampoule avec seringue directement dans la bouche )
Smécta + Ultra levure ( humain )
En cas diarrhée + ultra levure ( vider ampoule, poudre direct dans la bouche ) en cas de diarrhée liquide ! )
Attention, un diarrhée liquide cache souvent un suite d’un maladie digestive s’il ne réagit pas au produit anti coccidiose ( 2 heures après mise dans la bouche ) Faut donc trouver le traitement / cause après.