Table des matières
- Les myiases cutanées, des asticots sur la peau !
- Vermifuge pour chat : naturel ou chimique ?
- Comment mon chat attrape-t-il des vers ?
- Des vers qui s’accrochent…
- Comment savoir que mon chat a des parasites internes ?
- Bien vermifuger son chat
- Des plantes pour vermifuger son chat ?
- Mais passons en revue et plus en détail les diverses substances et plantes à qui l’on attribue des vertus antiparasitaires
- Un bon réflexe si vous voyez un vermifuge se vantant d’être naturel pour votre chat
- Et les huiles essentielles ou les teintures-mères ?
- Et les graines de courge ?
- Conclusion
- Parasites : ils sont toujours là
- Qui se vermifuge encore de nos jours ?
- Le risque d’attraper des vers a-t-il diminué ?
- Oui mais nos animaux sont traités !
- Les parasites sont partout
- Pas dangereux pour moi !Mais pour les autres ?
- Quelques huiles essentielles contre les parasites…
- … et trois remèdes de nos grand-mères qui ont fait merveille
Les myiases cutanées, des asticots sur la peau !
Les larves de mouches, qu’on appelle également asticots, peuvent être à l’origine de maladies parasitaires que l’on désigne sous le terme de « myiases ». Quand ces asticots se développent sur ou dans la peau, on parle de myiase cutanée.
Les myiases cutanées sont provoquées par des larves de mouche, ou ascticots.
- Les myiases des plaies
- Les parasites
- Le diagnostic
- Le traitement et la prévention
- Les myiases nodulaires
- Les parasites
- Le diagnostic
- Le traitement et la prévention
Les myiases des plaies
Les parasites
Les myiases des plaies surviennent quand une mouche pond ses œufs sur une zone de peau abimée. Les œufs éclosent et les asticots qui en sortent profitent de l’environnement chaud et humide, ainsi que des sécrétions et tissus organiques morts, pour se développer. Dans la majorité des cas, il s’agit de larves de mouches communes (mouches vertes, mouches bleues), insectes qui ont l’habitude de pondre sur les débris organiques (matières fécales, ordures, cadavres…), mais qui sont également attirés par les plaies et les zones de macération cutanée. En se nourrissant des débris organiques, les asticots exercent une certaine action de nettoyage de la plaie. Malheureusement, certaines espèces s’attaquent également aux tissus sains, aggravant les lésions et pouvant être à l’origine d’une infection secondaire et de la mort de l’animal.
Lucilia sericata, une mouche verte souvent responsable de myiase des plaies. Photo KoS, Creative commons.
Dans le sud de la France, il existe une mouche (Wohlfahrtia magnifica) dont les larves parasitent les moutons, et qu’on retrouve parfois sur les chiens.
Le diagnostic
La myiase des plaies peuvent survenir chez toutes les espèces d’animaux de compagnie, aussi bien chez le chien et le chat que chez le lapin. Elles sont souvent liées à un manque d’hygiène avec accumulation d’urine ou de matières fécales en région postérieure (cuisses, anus, vulve). Les signes de myiase chez les animaux sont variables en fonction de l’étendue de la zone parasitée : démangeaisons, douleur, mais aussi abattement, état de choc. La plupart du temps il se dégage de la zone affectée une odeur nauséabonde, qui doit alerter le propriétaire.
De multiples asticots sur une zone de macération entre les cuisses d’un chien à poils longs. Photo Parasitologie EnvA.
Le traitement et la prévention
Un animal atteint de myiase doit être présenté en consultation vétérinaire sans tarder. Le traitement inclut la mise en place d’une réanimation si l’animal est en état de choc, la prescription d’antibiotiques si nécessaire, et, sous anesthésie et/ou analgésie, la tonte, le nettoyage de la plaie et le retrait des larves à la pince. Un insecticide peut ensuite être administré pour éliminer les asticots qui n’auraient pu être extraits manuellement.
Comment protéger son animal d’une myiase des plaies ?
- Le tenir propre ! Il faut régulièrement inspecter son animal de compagnie, le brosser, le toiletter. Si l’on constate la formation de zones de macération, il ne faut pas hésiter à les tondre et à les laver avec un shampooing adapté.
- En cas de plaie, la nettoyer et la désinfecter régulièrement. Si nécessaire, la protéger par un pansement et présenter l’animal à un vétérinaire.
- Si votre animal vit dans un milieu exposé aux mouches, un traitement insecticide régulier peut être recommandé. Parlez-en à votre vétérinaire.
Les myiases nodulaires
Ces myiases (encore appelées » myiases furonculeuses « ) sont provoquées par le développement d’une larve de mouche dans l’épaisseur de la peau. La contamination se fait par les sols souillés d’excréments ou d’urine sur lesquels des mouches adultes ont préalablement pondu. Les animaux se contaminent en se couchant sur le sol. Les larves s’enfoncent dans la peau et forment un nodule (une petite boule) percé d’un trou par lequel l’asticot respire. Ce type de parasitisme sévit essentiellement en Afrique (ver de Cayor), en Amérique du Sud (ver macaque), et en Amérique du Nord, le plus souvent en région chaude et humide. C’est pourquoi on ne rencontre ce type de myiase que chez des chiens ou des chats ayant séjourné en zone tropicale.
Le diagnostic repose sur l’apparition d’un ou plusieurs nodules surmontés d’une petite croûte recouvrant le trou respiratoire. Ces nodules peuvent être à l’origine de démangeaisons. En cas de mort de l’asticot, ils peuvent se transformer en abcès.
A voir : une vidéo sur un chien infesté de vers de Cayor
Les asticots peuvent être retirés par simple pression à la base du nodule (voir la vidéo). Il ne faut pas écraser la larve afin d’éviter les risques de choc allergique. On peut éviter la contamination des animaux en les traitant régulièrement avec certains insecticides. Ces produits doivent être prescrits par un vétérinaire : n’hésitez pas à demander conseil si vous devez voyager avec votre animal dans un pays à risque.
Vermifuge pour chat : naturel ou chimique ?
Le chat doit régulièrement être vermifugé, sinon il peut avoir des vers intestinaux qui peuvent perturber son système digestif, ou des vers dans sa trachée, le faisant tousser.
Les vermifuges actuels sont de nature chimiques, mais existe-t-il un moyen de vermifuger son chat de manière naturelle ?
Comment mon chat attrape-t-il des vers ?
Les oeufs des parasites internes se trouvent normalement dans la terre. Quand le chat marche dehors, il peut avoir des oeufs de vers qui se collent sur ses poils et ses coussinets.
Comme le chat fait régulièrement sa toilette, il avale ces oeufs qui vont s’installer dans son système digestif… et y rester !
Une nourriture mal lavée ou une viande mal cuite peuvent aussi transmettre des vers à votre chat.
Les puces aussi peuvent transmettre des parasites intestinaux : le chat » croque » les puces en faisant sa toilette et les avale, ingérant par là même des vers qui vont coloniser son intestin.
Mais les puces sont aussi vectrices d’oeufs de parasites pouvant s’installer dans la trachée de votre chat. Ils pourront alors l’empêcher de respirer normalement et cela le fera même tousser.*
Des vers qui s’accrochent…
Les types de parasites respiratoires du chat sont peu nombreux (aelurostrongylus, ollulanus), alors que les parasites digestifs sont très nombreux (taenia, ascaris, ankylostomes,….) mais tous ont 2 caractéristiques :
- quand ils sont installés dans l’intestin ou la trachée du chat, ils sont parfois difficiles à déloger, ce qui explique que les bons traitements vermifuges se font normalement sur 2, 3 ou 4 jours pour être efficaces et éliminer tous les vers internes,
- si le chat n’est pas régulièrement débarrassé de ces vers, ces derniers peuvent rendre le chat très malade (amaigrissement, anémie, faiblesse, toux, infections diverses, mauvais état général, diarrhée, pneumonie,…).
Vermifuger régulièrement son chat est donc une nécessité et un soin de base pour son compagnon à quatre pattes !
Comment savoir que mon chat a des parasites internes ?
Selon le degré d’infestation parasitaire, le chat aura des symptômes plus ou moins importants.
Il pourra souffrir de ballonnements, de crampes abdominales, de boulimie, de diarrhée, d’amaigrissement, de vomissements, de dermatose (le chat peut se gratter et se lécher plus intensément),….
On peut parfois aussi voir des petits vers dans les matières fécales ou collés sur le bord de l’anus, mais pas toujours.
Dans le cas d’une trachée encombrée par des vers, ce sera le chat qui avance son cou en avant et qui tousse faiblement, en roulant sa langue. Il pourra aussi de temps à autre se racler la gorge, comme s’il avait… un chat dans la gorge !
Bien vermifuger son chat
Pour un chat qui sort à l’extérieur – et donc qui peut éventuellement chasser – la fréquence de vermifugation est de 3 à 4 fois par an, soit tous les trimestres.
Pour un chat qui ne sort pas : 2 fois par an est suffisant (par exemple au printemps et en automne).
Il faut pouvoir compter sur un vermifuge efficace, peu onéreux et qui pourra être donné 3 à 4 fois par an.
L’idéal étant de ne pas utiliser toujours le même vermifuge, mais d’en changer au long de l’année, vous pouvez vous servir de 2 ou 3 vermifuges différents que vous alternerez au fil des trimestres, pour éviter l’apparition de résistance.
Il existe plusieurs vermifuges très efficaces chez le chat, tels de bons vieux produits comme le Telmin®, le Panacur®, le Flubénol®,….
Des plantes pour vermifuger son chat ?
Mais est-il possible de bien vermifuger son chat (ou son chien) avec des plantes ?
Malheureusement, la réponse est sans appel : la phytothérapie n’offre quasiment pas de solution efficace et sans danger pour bien vermifuger votre chat.
Si vous trouvez néanmoins des produits se vantant de vermifuger votre chat (ou votre chien) :
- soit c’est un produit contenant une plante toxique pour les carnivores (ail, absinthe,…), et vous jouez donc avec la santé de votre chat**
- soit ce produit ne contient pas assez de plante vermifuge, auquel cas votre chat ne risque rien et il ne sera pas malade, mais…. le produit ne sera pas efficace pour le vermifuger ! (c’est en quelque sorte une arnaque)
- soit le produit contient bien un vermifuge mais…. chimique, et ce sera donc un produit faussement naturel.
Mais passons en revue et plus en détail les diverses substances et plantes à qui l’on attribue des vertus antiparasitaires
-
les Liliacées, tels l’ail, l’oignon, l’échalote,… : **
Si ce sont de bons vermifuges pour les herbivores (cheval, vache,…), il est HORS de question de les utiliser chez nos carnivores domestiques tels le chat ou le chien. En effet, ils sont responsables de la destruction des globules rouges, pouvant provoquer une anémie sérieuse par hémolyse, parfois mortelle.
Autrement dit, si vous donnez de l’ail à avaler à votre chat ou votre chien, ses globules rouges peuvent être détruits, provoquant une anémie, puis un ictère (jaunisse) pouvant être grave.
Donc il faut bannir absolument tout vermifuge à base d’ail si vous voulez protéger la santé de votre chat (et de votre chien).
-
les Astéracées tels l’absinthe, l’armoise,… :
Ces plantes contiennent des cétones (notamment la thuyone), qui sont des molécules neurotoxiques, convulsivantes et abortives, pouvant provoquer des lésions musculaires et de l’insuffisance rénale.
L’absinthe est aussi anciennement connue comme » la fée verte » , l’alcool préféré des artistes maudits (Van Gogh,…). Elle contient en effet du méthanol, un alcool neurotoxique.
Toutes ces plantes sont donc fortement déconseillées pour nos animaux de compagnie.
Et un dernier petit mot concernant les antiparasitaires externes (anti-puces) :
-
le pyrèthre et ses dérivés :
le pyrèthre est une molécule naturelle se trouvant notamment dans le chrysanthème, le pyrèthre de Dalmatie,… C’est un insecticide végétal, paralysant le système nerveux des insectes. Il est donc utilisé comme antiparasitaire externe (anti-puces). Mais il est aussi très toxique chez le chat !
Le » cousin chimique » du pyrèthre est la perméthrine, tout aussi toxique pour le félin.
Le cas le plus fréquent d’intoxication est celui du produit anti-puces mis sur une maman chatte, mais comme les chatons peuvent la téter, ils sont en contact avec ce produit et ils meurent.
Un bon réflexe si vous voyez un vermifuge se vantant d’être naturel pour votre chat
Lisez la composition et si vous y voyez » ail « , » pyrèthre » ou » perméthrine « , reposez le produit sur l’étagère et allez-vous en ! Vous éviterez ainsi d’intoxiquer votre minou préféré !
Et les huiles essentielles ou les teintures-mères ?
Chez le chat, les huiles essentielles sont en majorité trop fortes, trop concentrées en principes actifs pour lui. La plupart du temps, rien que le fait de sentir une huile essentielle ou d’en avoir sur le bout du nez le fait saliver abondamment (c’est impressionnant et un peu stressant !)
Pour ce qui est des teintures-mères, je ne les préconise pas car elles contiennent de l’alcool, ce qui est déconseillé pour le chat. De toute façon, rien qu’à l’odeur, votre minou gardera ses distances et vous aurez du mal à les lui faire avaler !
Chez le chat, on préfère avoir recours à certains hydrolats (tea tree, thym, sarriette), mais leur usage en est controversé car ces plantes contiennent quand même des substances incommodantes (voire toxiques) pour le chat.
De plus, les hydrolats n’ont pas une action vermifuge assez intense par rapport au fait que les vers digestifs sont particulièrement bien accrochés dans l’intestin du chat.
Certaines huiles végétales sont parfois citées (huile de Neem), mais leur efficacité est mitigée, et leur mode d’action semble plus lié à leur texture huileuse qu’à leur propriété vermifuge.
Et les graines de courge ?
Il semble que les graines de courge ont une action vermifuge (modéré), et leur toxicité ne semble
pas établie. L’utilisation se fera par réduction en poudre (1 à 2 gr pour un chat) et mélange dans la nourriture, avec un peu de levure pour faire passer le goût.
Mais on est quand même loin d’une bonne vermifugation » en bonne et due forme « , avec un vermifuge de type chimique, ayant prouvé son efficacité et sa sécurité d’utilisation.
Rappelons encore une fois que la présence de parasites internes peut rendre votre chat vraiment malade ; cela nécessite donc une vermifugation efficace, régulière et sérieuse.
Conclusion
Si les plantes offrent des solutions pour la majorité des problèmes de santé de nos animaux de compagnie, ce n’est malheureusement pas le cas en ce qui concerne les antiparasitaires, notamment les vers internes (et les parasites externes).
Bien vermifuger son chat consiste donc à utiliser un vermifuge classique, acheté chez votre vétérinaire qui vous prodiguera les conseils adéquats. Ce sera à faire régulièrement, avec des molécules variées, d’où l’intérêt de bien noter la date et le nom du produit utilisé à chaque vermifugation dans le carnet de santé de votre chat. Il gardera ainsi beau poil et bonne santé le plus longtemps possible, pour votre plus grand bonheur.
Parasites : ils sont toujours là
Qui se vermifuge encore de nos jours ?
Plus grand monde, moi-même en tant que mère de famille, voilà quelque chose que je ne pense guère à faire et lorsque mes enfants sont malades, il ne me viendra jamais à l’idée qu’ils le sont parce qu’ils sont infestés de parasites. En bref, nous nous comportons comme si les parasites avaient été éradiqués, du fait que nous vivons dans un pays » développé « .
Le risque d’attraper des vers
a-t-il diminué ?
A priori, on pourrait penser que oui. Aujourd’hui, nous ne vivons plus avec nos vaches, ou seulement si nous sommes éleveurs, le risque donc d’attraper des parasites comme le ténia, les ascaris ou l’oxyure est moindre qu’autrefois. Pourtant, il faut bien admettre que nous vivons bien plus que nous le pensons avec les animaux. Nos chiens, chats, animaux de compagnie sont porteurs de parasites, ils vivent dans nos maisons, nous lèchent, dorment avec nous, ne pensez-vous pas qu’il y a maintes occasions dès lors que notre animal préféré nous contamine ?
Des vers aussi banals que les oxyures aussi sont régulièrement trouvés dans les écoles mais comment empêcher qu’un le ver se développe quand il y a tant de lieux et tant d’enfants au même endroit.
Pourtant, l’idée de la nécessité d’une vermifugation ne nous vient même plus à l’esprit.
Lire aussi Les oxyures : fréquents chez les enfants, invisibles chez l’adulte
Oui mais nos animaux sont traités !
Certes, je n’ai aucun doute sur le fait que vous pensiez à vermifuger régulièrement vos animaux domestiques, mais gardez à l’esprit que votre compagnon est contagieux avant qu’on ne le traite. Si vous le vermifugez à Noël et en été, il n’est pas impossible qu’à Pâques, votre chien ou votre chat soit infesté de parasites.
Les parasites sont partout
Il n’y a pas qu’avec nos animaux que le risque d’attraper des parasites soit important. Autour de nous, des tas de gens portent des parasites en eux qui peuvent nous contaminer. La vie dans un monde moderne, où l’immigration et les voyages récréatifs à l’autre bout du monde ont multiplié les mélanges humains, nous met dès lors en contact avec de nouveaux parasites que nous risquons d’héberger à notre tour.
En plus on ne se rend pas compte
qu’on en a
C’est vrai, un parasite, ce n’est pas facile à repérer. Parfois ils ne sont pas aussi visibles à l’oeil nu que des petits vers ou des galeries dessinées sous la peau. Certains parasites sont invisibles et seuls les symptômes qui accompagnent leur présence dans l’organisme peuvent mettre les médecins sur la voie. Souvent les thérapeutes ne traitent que les symptômes mais pas la cause, parce qu’ils n’y pensent pas en première intention. Donc bien souvent, comme on ne sait pas qu’on a des parasite, et bien on ne se soigne, ni ne se traite tout bonnement pas.
De nouveaux parasites débarquent
chez nous
Les parasites que nous hébergeons se déplacent avec nous et, dès lors, il devient évident que certains d’entre eux vont se développer à des endroits où ils n’auraient pas dû. J’en veux pour preuve que dans le sud de la Corse, plusieurs cas de bilharziose ont été signalés aux autorités sanitaires le mois dernier. « Les personnes concernées n’ont pas séjourné dans une zone d’endémie de la maladie et se sont toutes baignées dans le Cavu, une rivière de Corse-du-Sud », précise l’ARS-Corse dans un communiqué. La bilharziose (ou schistosomiase) est une maladie provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces, essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales.
Il suffit de peu de choses
pour importer des parasites
Comment, me demanderez-vous, un parasite tropical s’est-il retrouvé dans une rivière en Corse ? C’est simple. Le ver de la bilharziose uro-génitale est émis avec les urines, mais il a besoin d’hôtes intermédiaires, en l’occurrence des mollusques d’eau douce comme le bulin – qu’on a trouvé dans le passé en Corse – pour pouvoir être « ensemencé » et être transmis à l’homme. » Si des personnes atteintes de la bilharziose sans le savoir se baignent et urinent dans une eau douce contenant des bulins, elles peuvent propager la bilharziose « , souligne le Pr Antoine Berry, chef du service de Parasitologie-Mycologie au CHU de Toulouse, qui estime qu’il « faut traiter un maximum de personnes avant la période estivale ».
Pas dangereux pour moi !
Mais pour les autres ?
Des maladies anciennes renaissent dès que les conditions d’hygiène baissent comme : la gale ou la lèpre. Même le typhus existe dans nos contrées. Tout cela est le résultat, entre autres, des mélanges entre les peuples du monde. Mais si on est porteur sain de certains parasites, qui nous dit que si nous les exportons, nous ne risquons pas de mettre des gens en danger ? Après tout, les Conquistadores arrivèrent chez les Indiens d’Amérique du Sud, infestés de virus avec lesquels ils vivaient en bonne entente, virus qui pourtant décimèrent des populations locales entières, dont le système immunitaire n’était pas adapté à ces nouvelles maladies. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les parasites que nous pourrions exporter chez nos voisins ? Pourquoi nos vers français seraient ils inoffensifs pour les autres ?
Lire aussi Soigner la gale du nourrisson naturellement
Aucune incidence sur vous ? Faux !
N’oubliez pas qu’on peut mourir d’avoir des parasites, alors ne dites pas que ce n’est rien d’avoir des parasites. Arrêtez d’en demander toujours plus à votre système immunitaire ! Pensez qu’il est déjà suffisamment sollicité et qu’il faut essayer de le soulager au lieu de lui donner du travail supplémentaire en laissant votre organisme abriter des hôtes indésirables. La confrontation de notre organisme avec toutes ces nouvelles maladies et ces nouveaux parasites devraient nous pousser à nous vermifuger régulièrement, même si les vermifuges actuellement en vente ne peuvent pas tuer tous les parasites.
Quelques huiles essentielles
contre les parasites…
Je me suis tournée vers Alain Tardif, naturopathe de renom, qui possède de solides références en matière d’huiles essentielles, et je lui ai demandé de nous conseiller quelques plantes efficaces pour traiter les parasitoses.
Il recommande le basilic tropical – le basilic est un vermifuge classique – et l’eucalyptus polybractea. Ce denrier est utile même dans les parasitoses tropicales et la dysenterie, ainsi que comme antipaludéen
On pourrait citer aussi la tanaisie vulgaire, antiparasitaire classique, mais l’huile essentielle est quand même fortement oestrogène like et neurotoxique. On peut citer également le niaouli encore, pour des parasitoses tropicales.
Si l’on craint les parasites exotiques (soit parce que vous voyagez, soit parce qu’on parle de leur « importation » dans votre région), on pourra faire appel à un complexe d’huiles essentielles appelé Tropic’aroma. Il contient un panel des huiles essentielles les plus actives contre les infections, virus et bactéries : Ajowan, Origan, Cannelle écorce, Girofle clou, Basilic tropical, Saro, Gingembre, Curcuma. Tout est bio dans ce produit.
… et trois remèdes de nos grand-mères qui ont fait merveille
Attention, certaines parasitoses comme la bilharziose, la dysenterie ou le paludisme doivent d’abord se prévenir (attention à l’eau consommée, prendre des antipaludéens préventifs classiques). On ne vous dira jamais assez que l’hygiène reste la chose principale à respecter pour éviter les transmissions intempestives de parasites.
Il faut penser à enlever ses chaussures et se laver les mains en rentrant à la maison, se laver les mains après être allé aux toilettes ou encore avant de manger. Il est aussi important de bien laver les fruits et légumes avec de l’eau mais aussi un peu de vinaigre d’alcool. Pour les contaminations par les viandes, surtout de porc, faites bien cuire la viande.
- Je me souviens que lorsque j’étais enfant, la vieille voisine provençale recommandait l’ail contre les vers. Elle disait qu’on pouvait en frotter le ventre ou même, utiliser les gousses comme des suppositoires qui ressortaient, au moment de leur évacuation, couverts de petits vers blancs. Elle préparait des tartines de pain grillées frottées d’ail qu’elle n’épluchait pas car, disait-elle, le meilleur était dans la peau de l’ail. Si l’on ne veut pas s’imposer un cure d’ail, on peut opter pour de l’ail en gélule, plus concentré (voir le carnet d’adresse).
- Les feuilles d’Olivier. Vous pouvez préparer vous-même votre extrait en cueillant les feuilles provenant des rejets possés au pied de l’arbre. Voir la recette de l’extrait de feuille d’olivier ici. Vous pouvez également en acheter en gélules (voir le carnet d’adresse), ce qui est important, c’est la teneur en oleuropéine.
- Il faut aussi citer l’huile d’origan (moins puissante mais moins dangereuse que l’huile essentielle). Lisez cet article.
- La tanaisie est aussi un excellent vermifuge qu’on employait sans sourciller autrefois. On en trouve partout dans les terrains vagues et les jardins. L’infusion se prépare avec une cuillère à soupe de tanaisie sèche (prendre toute la plante, fleurs, feuilles et tiges) pour une tasse d’eau. Faire infuser pendant 10 minutes. Adoucir au miel et boire le soir, pendant une semaine en période de pleine lune. Mais attention, pas plus d’une semaine car ses principes actifs sont très puissants (ce qui explique pourquoi on n’en trouve quasiment pas en vente en France) et surtout pas quand on est enceinte. On en trouve quand même en gélules à l’étranger (au Royaume-Uni, voir sur ce lien)
Pour les enfants, on préférera réaliser un cataplasme à appliquer encore chaud sur le ventre : 4 c. à soupe de tanaisie, 2 c. à soupe d’absinthe, 1 c. à soupe de santoline. Mélangez les plantes avec un peu d’eau bouillante jusqu’à obtenir une pâte épaisse. Tartinez une grande compresse avec la préparation. Laissez le cataplasme une demi-heure. - Enfin contre les oxyures, il existe un vermifuge naturel (qui peut aussi fonctionner sur la plupart des autres parasites tant sa formule est à large spectre, il est à base d’ail (Allium sativum) titré à 1% d’allicine, mais aussi de Curcubita pepo (courgette), de Curcuma longa (curcuma) de Trigonella foenum graecum (fenugrec), de thym, cannelle, sarriette des montagnes, gingembre, girofle, grenade… Bref, un complément qui rassemble tout ce qui a été répertorié dans les études faites sur le sujet.
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