Table des matières
- REFUGE DE LA SPA À PROXIMITÉ DE BREST (29)
- Depuis un mois, une famille concarnoise a vu sa vie bouleversée, avec la naissance de 17 chiots d’une même portée. Quand une belle histoire vire au casse-tête et flirte avec le cauchemar…
- » Holà ! Il y en a une tripotée ! «
- » Je ne vis plus ma vie «
- Les chiots à vendre
REFUGE DE LA SPA À PROXIMITÉ DE BREST (29)
Depuis plus de 170 ans, la SPA mène des actions en faveur de la cause animale. Elle intervient sur tout le territoire en accueillant et en soignant des animaux dans ses refuges, Maisons SPA et dispensaires. Grâce à la générosité de tous ses bienfaiteurs, la SPA met tout en œuvre pour favoriser rapidement l’adoption de ses animaux et lutter contre la maltraitance animale. Venir adopter un animal à la SPA, c’est redonner une seconde chance à la vie de ceux qui ont été oubliés et rejetés, et qui vous remercierons de tout leur amour.
La SPA au plus près des adoptants
Le refuge SPA aux alentours de Brest est à votre écoute et vous conseille pour l’adoption d’un chat, d’un chien ou d’un NAC. Sautez le pas et venez rencontrer les animaux de notre refuge !
Vous pouvez également vous engager pour la cause animale à proximité de votre domicile et devenir bénévole pour la SPA près de Brest. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !
Le refuge de la SPA à proximité de Brest
Sautez-le pas et découvrez vite tous nos animaux à l’adoption près de Brest, au refuge de Crozon (29). On vous y attend !
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Depuis un mois, une famille concarnoise a vu sa vie bouleversée, avec la naissance de 17 chiots d’une même portée. Quand une belle histoire vire au casse-tête et flirte avec le cauchemar…
On est certes loin des 101 Dalmatiens, et pas de Cruella à l’horizon. Dans le bourg de Beuzec, à Concarneau (29), personne n’en voudrait à la peau de ces 17 chiots qui ont vu le jour, début octobre. Dix-sept… Loin du record de 24, repéré en 2004, en Angleterre, et à une unité des 18 comptés à La Chapelle-Neuve, dans les Côtes-d’Armor, en juin dernier. Mais tout de même !
Ici, tout commence en août, quand Charles-Maxime Le Grall reçoit chez lui un ami, avec son malinois. Rapidement, le berger fait connaissance avec la belle Maya, âgée de 3 ans. Une rencontre qui matche.
» Holà ! Il y en a une tripotée ! «
» Quand on a amené Maya chez la vétérinaire, elle nous a dit : Holà ! Il y en a une tripotée ! Mais on imaginait sept ou huit « , raconte Marie-Laure, la maman de Charles-Maxime. Maya donne naissance à son premier chiot le 3 octobre. Et pendant une heure, plus rien… » Il y en avait un qui coinçait les autres, poursuit Marie-Laure. Le vétérinaire nous a dit de venir, pour effectuer une césarienne « . Là, le décompte va donner le tournis à tout le monde. Avec à l’arrivée, onze femelles et six mâles à pouponner…
Chaque chien devait avoir son biberon toutes les deux heures. Quand on avait fini avec le 17e, il fallait recommencer
» Les naissances ont eu lieu à 16 h, et à 18 h, on était rentrés, explique la Beuzécoise. On n’était pas prêts pour ça « … Passé le temps de la joie, la famille se heurte vite à quelques casse-tête. À commencer par celui de l’alimentation. Au début, Maya est trop fatiguée pour allaiter. » Chaque chien devait avoir son biberon toutes les deux heures. Quand on avait fini avec le 17e, il fallait recommencer « . Charles-Maxime travaillant, Marie-Laure prend le relais, ne comptant plus les nuits blanches. Avec le soutien d’une voisine, Lolita, qui vient l’aider tous les jours. » Heureusement, ils sont sevrés depuis une semaine, rassure Marie-Laure, ce vendredi. Maintenant, ils ont droit aux croquettes, c’est plus simple « .
» Je ne vis plus ma vie «
Et puis, faut trouver l’espace, pour réunir toute la famille nombreuse. » Heureusement, j’avais une pièce inutilisée, que j’ai aménagée exprès « , explique Marie-Laure. Les chiots, qu’elle adore, y sont ainsi restés au chaud quelques semaines, avant de connaître pour la première fois les joies du jardin, ce jeudi.
Et financièrement, compliqué ? » Le salaire de Charles-Maxime y est passé. Entre la césarienne à 550 €, et les 55 € la boîte de lait d’1 kg, qui faisait deux jours. Et puis la semaine prochaine, on doit les faire pucer, à 50 € la puce… » Quant aux noms, trop compliqué : » On leur a mis des colliers de couleur, pour les reconnaître « . Alors, bonheur ou cauchemar ? Marie-Laure n’hésite pas : » Un cauchemar… Je ne vis plus ma vie « . Avant de tempérer : » J’aurai quand même du chagrin quand ils partiront « .
Les chiots à vendre
Car la décision de les vendre a été prise. Une dizaine ont déjà la promesse d’un nouveau foyer. Dans deux semaines, les chiots auront deux mois, et les départs vont se succéder. La petite maison de Beuzec va retrouver son calme. Et Maya aussi. Pour elle, pas question de remettre ça. Dans la foulée de sa césarienne, elle a été opérée. Le fringant Malinois peut repointer le bout de sa truffe…
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