Table des matières
- Poids et Taille:
- L’espérance de vie du chihuahua
- Petit mais costaud…
- Tableau d’équivalence âge chihuahua / humain
- Quel est le caractère du chihuahua ?
- Quel type de chien est le chihuahua ?
- Le chihuahua est-il votre chien idéal ?
- Quel compagnon de vie est le chihuahua ?
- Ces oiseaux qui nous entourent
- Le Merle d’Amérique
- Description
- Habitat et habitudes
- Aire de répartition
- Alimentation
- Reproduction
- Conservation
- Ressources
- Le Chihuahua ou Chiwawa, le plus petit chien du monde
- Descriptif et caractéristiques du Chihuahua
- Origine du Chihuahua
- Caractère et comportement du Chihuahua – A qui s’adresse-t-il ?
- Comment prendre soin de son Chihuahua : ses besoins
- L’alimentation du Chihuahua à poils courts ou à poils longs
- La santé du Chihuahua
- Prix d’un chiot Chihuahua
- Papillon
- Standard N° 77
Poids et Taille:
Poids:
Le poids idéal se situe entre 1,5 kg et 3 kg. Toutefois les chiens entre 500 gr et 1,5 kg sont acceptés dans le standard de la race. Les sujets de plus de 3 kg sont disqualifiés.
Les très petits chihuahuas de moins de 1,500 kg sont fragiles et eux de moins d’un kilo sont très fragiles et ont la plupart du temps une vie écourtée …
Voici un tableau de croissance pour le chihuahua, à titre indicatif et approximativement, en sachant que la croissance varie tellement d’un chiot à l’autre qu’il est très difficile d’être précis ! On ne peut pas déterminer avec exactitude le poids adulte d’après le poids de naissance du chiot, car le poids de naissance dépend de plusieurs facteurs, en autres du nombre de chiots dans la portée, de la conformation de l’utérus de la maman, de l’héritage génétique et il peut y avoir beaucoup de changement pendant sa croissance.
Tableau de poids du chihuahuac’est approximative! Il existe aussi d’autre façon approximative pour ce faire une idée du poid du chiot: on multiplie par 2 son poid à l’âge de 3 mois, on peut aussi multiplié par 20 le poids de naissance mais bon ce n’est pas fiable c’est plus pour avoir une idée du poids de votre chien à l’âge adulte.
Tableau poids chihuahua
le tableau ci-dessus vous donnera une idée du créneau de poids où se situe votre chiot, et de son évolution, mais ne sera en aucun cas un indicatif exact de son poids adulte.
Exemple: un chiot peut très bien faire 75 g à la naissance, parce que certains critères (santé, nombre de chiots dans la portée, moule utérin, patrimoine génétique etc…) font qu’il naît petit… mais ensuite il peut évoluer vers un poids adulte plafond au standard (3 kgs).
à l’inverse, le plus gros de la portée pourrait devenir le plus petit une fois adulte … (c’est juste possible).
le poids des parents seul n’étant pas une indication non plus (voir le schéma AKC en haut de page).
si l’on sait aussi que certains chihuahuas atteignent leur taille adulte à 6 ou 8 mois, d’autres, la majorité, vont avoir une croissance plus étalée, jusqu’à normalement 12 voire parfois 18 mois.
alors comment prévoir exactement quel poids votre chiot va finalement atteindre… ? ! à moins d’être devin, c’est impossible…
N’oubliez pas non plus qu’un chihuahua bien typé sera un peu plus lourd, car plus compact, mais sera en définitive plus petit qu’un chihuahua mal typé et mal construit!
Le standard ne prend pas la taille en compte, mais avouez qu’un chihuahua haut sur pattes, levretté ou au dos rond, c’est pas beau!
Taille:
Dans cette race, on ne tient pas compte de la taille mais seulement du poids mais ce n’est pas pour cette raison qu’il faut se baser uniquement sur le poids.
Il faut distinguer poids et taille car le chihuahua doit être bien typé dans le standard:
Un chihuahua « compact » avec une bonne ossature sera plus lourd, mais à poids égal paraitra plus petit qu’une « crevette » mal typée, levrettée ou avec de hautes pattes par exemple.
L’espérance de vie du chihuahua
Le chihuahua est un chien robuste malgré sa petite taille et son apparente fragilité.
Il bénéficie en général d’une bonne longévité, pouvant parfois vivre jusqu’à 20 ans, ce qui est assez exceptionnel pour un chien de race.
Petit mais costaud…
Ses talons d’Achille : une prédisposition à certaines malformations cardiaques congénitales (sténose pulmonaire) et à certaines maladies de peau (alopécie). Sur le plan neurologique, il peut être sujet à l’hydrocéphalie (accumulation de liquide dans le cerveau), maladie congénitale décelable en général avant ses 3 mois.
Selon les études scientifiques la durée de vie médiane d’un chihuahua peut atteindre 12,42 ans et la durée maximale 19,9 ans*, la moyenne d’âge se situant aux alentours de 15 ans.
A titre de comparaison, une année de vie chez un chihuahua correspond à 4 années pour un humain. Un chihuahua âgé de 15 ans est ainsi équivalent à un homme âgé de 76 ans.
CHIHUAHUA | HOMME |
2 mois | 14 mois |
6 mois | 5 ans |
12 mois | 16 ans |
2 ans | 24 ans |
3 ans | 28 ans |
4 ans | 32 ans |
5 ans | 36 ans |
6 ans | 40 ans |
7 ans | 44 ans |
8 ans | 48 ans |
9 ans | 52 ans |
10 ans | 56 ans |
11 ans | 60 ans |
12 ans | 64 ans |
13 ans | 68 ans |
14 ans | 72 ans |
15 ans | 76 ans |
16 ans | 80 ans |
17 ans | 84 ans |
18 ans | 88 ans |
19 ans | 92 ans |
20 ans | 96 ans |
BON À SAVOIR : un chihuahua miniature aura une espérance de vie réduite et sera davantage susceptible de mourir d’une crise cardiaque. C’est d’ailleurs pour cette raison que les éleveurs sérieux de la race luttent contre la miniaturisation du chihuahua, qui répond à un effet de mode mais a des conséquences dévastatrices sur la santé et la durée de vie du chihuahua.
*Sources : Adams et al. 2010 et O’Neil et al. 2013
Quel est le caractère du chihuahua ?
Quel type de chien est le chihuahua ?
Le chihuahua est une race très ancienne de chiens. Ils sont originaires du Mexique et sont considérés comme les plus petits chiens du monde. La petite taille du chihuahua lui vaut souvent d’être considéré comme un chien peureux et fragile. Au contraire, il est très alerte et n’hésite pas à jouer de ses cordes vocales pour éloigner de potentiels agresseurs. Il est d’ailleurs considéré comme un parfait » chien d’alarme « .
Le chihuahua est-il votre chien idéal ?
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Quelles sont les meilleures conditions de vie pour un chihuahua ?
Un chihuahua peut aussi bien vivre en maison qu’en appartement. Cependant, il est conseillé de ne pas négliger ses sorties, car c’est un chien très vif qui apprécie de courir au grand air. Le caractère du chihuahua est de nature méfiante. Il n’hésite pas une seconde à aboyer s’il sent qu’il y a un danger pour lui ou pour ses maîtres. Si vous avez d’autres chiens, il faut savoir que, malgré sa petite taille, il sait se montrer bagarreur et ne se laissera pas marcher sur les pattes par ses camarades de panier.
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Comment éduquer un chihuahua ?
Petit chien à fort caractère, il est préférable de commencer son éducation dès le plus jeune âge. Il est recommandé de se montrer ferme au début pour qu’il devienne rapidement propre et discret. Si vous vous montrez trop laxiste, le chihuahua peut très vite devenir un chien capricieux. Malgré tout, le chihuahua est un chien qui s’éduque relativement facilement. Il est également très intelligent et comprend très vite ce que vous attendez de lui. Il faut également savoir qu’il n’apprécie pas d’être traité comme une peluche et aime se sentir considéré comme un vrai chien. Il est doux envers les enfants, mais il faut rester vigilant, car il peut rapidement être pris pour un » jouet » par eux et se faire blesser par inadvertance.
Il faut également savoir que le chihuahua est un chien propre qui ne demande pas de soins particuliers. Il vous suffit de le laver régulièrement à l’eau chaude à l’aide d’un shampoing doux. Il est également conseillé de le brosser régulièrement.
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Le chihuahua est-il un chien en bonne santé ?
Contrairement à certaines idées reçues, malgré sa petite taille, le chihuahua est un chien considéré comme robuste. Il possède une espérance de vie d’une douzaine d’années. Il faut néanmoins être vigilant sur certains points. C’est un toutou qui peut avoir des prédispositions à des malformations cardiaques ou à des maladies neurologiques comme l’hydrocéphalie. Le chihuahua est aussi connu pour être souvent sujet à des irritations oculaires. Il est donc conseillé de lui entretenir les yeux régulièrement. N’hésitez pas à consulter un vétérinaire si vous avez le moindre doute sur la santé de votre fidèle ami.
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Quelles sont les activités physiques d’un chihuahua ?
Tous les propriétaires vous le diront, le caractère du chihuahua est considéré comme vif et rapide. Ce toutou aime se dépenser ! Il vous accompagnera volontiers lors de vos tranquilles promenades au parc. Cependant, le chihuahua aime sortir… mais pas quand il fait froid ! Comme tout le monde, dans ces cas-là, il préfère garder les pattes sous un plaid en grignotant des croquettes. C’est un chien très frileux qui ne supporte pas bien les basses températures. Surtout s’il fait partie de la variété à poil court.
Quel compagnon de vie est le chihuahua ?
Le chihuahua est un chien fidèle, dévoué et très intelligent. Malgré un caractère que l’on peut parfois qualifier de capricieux, il est difficile de ne pas craquer devant ses nombreuses qualités. Il s’éduque facilement et, en raison de sa petite taille, il peut vivre en appartement ou en maison. Il sait également se montrer très courageux et n’hésite pas à aboyer pour protéger les siens. D’une espérance de vie longue, il saura être affectueusement à vos côtés dans les bons et les mauvais moments.
Ces oiseaux qui nous entourent
Le Merle noir (Turdus merula), ou plus communément Merle, est une espèce de passereau de la famille des turdidés. Le merle niche en Europe, Asie et Afrique du Nord, et a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement.
Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l’œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d’insectes, de vers et de fruits.
Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires d’hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l’année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré. De nombreuses références littéraires et culturelles à cette espèce commune font cas de son chant mélodieux
Le Merle noir de la sous-espèce type (Turdus merula merula) a une longue queue (95 à 110 mm pour le mâle et 100 à 105 mm pour la femelle), mesure entre 23,5 et 29 cm de long pour une envergure de 34 à 38 centimètres, et pèse entre 80 et 125 grammes. Cette masse varie en fonction du sexe mais aussi des saisons et des contraintes physiologiques qui leur sont liées.
Les mâles (118 à 135 mm d’aile pliée, 28 à 33 mm de tarse et 20 à 23 mm de bec) tendent à être plus grands que les femelles (118 à 129 mm d’aile pliée, 28 à 29 mm de tarse et 20 à 21 mm de bec).
Le régime alimentaire des Merles noirs est omnivore. Ils se nourrissent d’une grande variété d’espèces d’insectes, de vers et de divers autres petits animaux et ils consomment également des fruits et parfois des graines.
Les merles recherchent principalement leurs proies à terre. Ils courent, sautillent, progressent par à-coups et penchent la tête de côté pour observer le sol. Ils chassent principalement à vue mais utilisent aussi parfois leur ouïe. Ce sont d’importants consommateurs de lombrics qu’ils attrapent en fouillant l’humus. Ils sauraient les faire émerger de leurs galeries en tapotant le sol avant de les en extirper9. Ils grattent aussi la litière des feuilles en décomposition, de façon bruyante et démonstrative, en faisant voleter les feuilles à la recherche de toutes sortes d’invertébrés : des insectes aussi bien à l’état de larves que d’imagos, des araignées, des myriapodes, des limaces, des petits escargots10… Exceptionnellement, ils se repaissent de petits vertébrés comme des têtards, de petits amphibiens adultes ou des lézards. Même s’ils sont surtout des chasseurs au sol, les merles n’hésitent pas à explorer les arbres et les buissons pour collecter les insectes qui y sont posés, notamment les chenilles.
Mais si les Merles noirs fréquentent les branchages pour s’alimenter, c’est d’abord à la recherche de fruits, généralement de petits fruits charnus : baies ou drupes11. La nature des fruits consommés dépend de ce qui est localement disponible, et peut inclure des espèces exotiques prises dans les jardins ou les vergers. Ils affectionnent les petits fruits qu’ils peuvent saisir et emporter dans leur bec mais ne dédaignent pas de picorer de plus gros fruits tombés à terre comme des pommes.
En Europe tempérée, ils se nourrissent de baies de troène, de sureau noir, d’argouses, de cornouilles, de cerises, de mûres de roncier… En hiver, ils trouvent, encore accrochés aux rameaux, des fruits d’aubépine, de lierre grimpant, des sorbes, des boules de houx, du gui, etc. Plus au sud, ils peuvent cueillir des olives, des myrtes, des fruits de micocoulier, des raisins… Dans le nord de l’Inde, les petites figues du Figuier des Banyans et les mûres de mûrier sont souvent consommées, alors que vers le sud de ce sous-continent, les petites baies noires des arbres du genre Trema font fréquemment partie de leur régime3.
Les proies animales dominent et sont particulièrement importantes dans l’alimentation du merle pendant la saison de nidification, alors que les fruits tombés ou les baies prennent de l’importance en automne et en hiver.
Les Merles noirs ont une territorialité très affirmée et ne vivent pas en groupe. Chaque individu délimite son territoire propre dont l’étendue varie de 0,2 à 0,5 ha en forêt ou de 0,1 à 0,3 ha en ville. Le mâle établit son territoire au cours de sa première année d’existence et le garde sa vie entière. Durant la saison de nidification, un merle ne supporte aucun congénère, à l’exception de son partenaire.
Pour défendre l’exclusivité de son territoire, un mâle chasse les autres mâles par des postures de menace : une course brève vers l’intrus, la tête d’abord levée, puis penchée vers le bas au fur et à mesure que la queue s’abaisse. Si un combat s’ensuit, les deux mâles se font face et, voletant à quelques centimètres du sol en poussant des cris, les pattes tendues vers l’adversaire. Ces combats sont généralement de courte durée, plus démonstratifs que violents, et l’expulsion de l’intrus est rapide. La femelle aussi est agressive au printemps, quand elle entre en compétition avec d’autres femelles pour un partenaire ou un territoire de nidification. Bien que les combats de femelles soient moins fréquents, ils ont tendance à être plus violents11.
En dehors de la période de reproduction, plusieurs merles peuvent partager un habitat commun qui leur procure nourriture et abri, et il arrive qu’ils se perchent pour la nuit en petits groupes, mais même dans ce cas, il n’y a guère de relations entre les individus.
Le territoire d’un merle, bien qu’essentiel à la formation des couples et à la nidification, ne fournit au mieux qu’une partie des ressources en nourriture.
Une étude semble montrer que l’apparence du bec est un facteur important dans les interactions entre Merles noirs. Le mâle qui défend son territoire réagit plus agressivement envers les intrus au bec orangé qu’envers ceux à bec jaune, mais il réagit moins aux becs bruns, caractéristiques des jeunes mâles de moins d’un an et des femelles. La femelle est au contraire relativement indifférente à la couleur du bec de l’intrus, mais semble sensible à la réflexion des ultraviolets sur le bec.
La parade nuptiale du mâle se compose de courses obliques combinées à des hochements de tête, le bec ouvert, et un chant émis avec une voix grave et étranglée. La femelle reste immobile jusqu’à ce qu’elle lève la tête et la queue pour permettre l’accouplement11. Cette espèce est monogame, la fidélité étant généralement la règle jusqu’au décès d’un des partenaires18. La séparation des couples survient cependant dans 20 % des cas après une saison de reproduction ayant un faible taux de réussite19. De plus, bien que » socialement » monogame, des études ont montré que le taux de paternité adultérine peut atteindre 17 % chez cette espèce.
La sous-espèce Turdus merula merula commence généralement à pondre en mars, mais les sous-espèces orientales et indiennes sont plus tardives, commençant au plus tôt en avril ou en mai. Les individus introduits dans l’hémisphère sud, eux, commencent à pondre en août3,21.
Le couple nicheur recherche un emplacement convenable pour la nidification dans un buisson (arbustif ou grimpant), généralement à environ 2 m du sol, favorisant certaines espèces végétales comme le lierre, le houx, l’aubépine, le chèvrefeuille ou le pyracantha22. Le nid peut aussi être installé sur la fourche d’une branche d’arbre23.
Bien que le mâle puisse aider à la construction du nid, principalement en apportant des matériaux de construction24, la femelle construit presque seule un nid en forme de coupelle avec de la mousse, de l’herbe, de petites racines et des brindilles, qu’elle borde ensuite de boue ou de feuilles boueuses. Elle pond ensuite 2 à 6 œufs (généralement 4) de couleur bleu-vert, présentant des taches brun-rouge qui sont plus nombreuses sur le gros bout11,21. Les œufs de la sous-espèce T. m. merula ont des dimensions moyennes de 2,9 x 2,1 cm et pèsent généralement 7,2 grammes (6 % de cette masse correspond à la coquille).
La femelle couve seule durant 12 à 14 jours avant l’éclosion, qui donne naissance à des oisillons nidicoles, nus et aveugles d’une masse de 5 à 6 g. Les parents s’occupent tous les deux des petits, les nourrissant et débarrassant le nid des sacs fécaux. La masse atteinte par le poussin à l’âge de huit jours est déterminante pour la survie ultérieure : la masse idéale serait alors de 35 à 45 g, en dessous de ces valeurs le poussin aurait très peu de chance de survivre26. En effet, la période qui suit le séjour au nid est primordiale pour la survie. Pendant trente jours, les jeunes sont alors particulièrement vulnérables : les plus lourds sont alors favorisés par rapport aux plus légers. À douze jours, les poussins pèsent entre 60 et 65 g.
Ils quitteront leur nid très tôt, au bout de 10 à 19 jours (13,6 jours en moyenne avec une masse de 70 à 80 g)18, une semaine avant de savoir voler : ils rampent hors du nid, se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à couvert à proximité27. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines après leur départ du nid et suivront les adultes, mendiant de la nourriture. Si la femelle commence une deuxième couvée, le mâle assurera seul le nourrissage des jeunes11. Une seconde couvée est en effet commune, la femelle réutilisant le même nid si la première couvée a été couronnée de succès et, dans le sud de l’aire de répartition de cette espèce, il peut ainsi y avoir jusqu’à 3 couvées par an, voire davantage3,15. Pendant la période où les petits sont nourris par leurs parents, ils apprendront à choisir leur nourriture. À mesure que leur expérience et leur confiance augmentent, ils commencent à s’aventurer plus avant dans le territoire parental. Les jeunes finissent par prendre leur indépendance et s’envoler, toujours de leur propre chef : ils ne sont jamais chassés par leurs parents27.
Les jeunes seront à leur tour capables de se reproduire à un an28, après avoir choisi leur propre territoire.
En France, la prédation, les maladies, la chasse et les aléas climatiques provoquent une mortalité moyenne variant de 50 à 80 % selon les régions.
Grande majorité de son aire de répartition, le Merle noir a une préférence pour les forêts décidues, à sous-bois dense. Cependant, les jardins leur fournissent le meilleur site de nidification, capables d’accueillir jusqu’à 7,3 couples par hectare, alors que les forêts ne peuvent soutenir que le dixième de cette densité de population (et les espaces ouverts et très urbanisés encore moins)11. On peut aussi le trouver dans des haies, des zones arbustives, en lisière de forêt, dans des parcs ou cultures, voire en zone urbaine.
En Europe, il est souvent graduellement remplacé par le Merle à plastron, espèce assez proche du point de vue taxonomique, quand on progresse en altitude21. On peut le trouver jusqu’à 1 000 m d’altitude en Europe, 2 300 m en Afrique du Nord, 800 m au Sri Lanka et 900 m dans la péninsule indienne, mais les grandes sous-espèces himalayennes peuvent atteindre des altitudes bien supérieures : T. m. maximus niche entre 3 200 et 4 800 m et demeure au-dessus de 2 100 m d’altitude même en hiver.
La population mondiale du merle noir n’a pas été chiffrée, mais la population européenne est estimée entre 79 et 160 millions d’individus45. Cette espèce est particulièrement abondante en Allemagne (8 à 16 millions de couples), au Royaume-Uni (près de 5 millions de couples) et en France où les effectifs de merles sont estimés à plusieurs dizaines de millions de couples nicheurs12. Cette population y est considérée comme stable, et l’indice d’abondance des oiseaux nicheurs en France montre même une légère augmentation entre 1994 et 2003.
L’avenir de l’espèce dépendra essentiellement du maintien d’habitats diversifiés favorables lui apportant abri et ressources alimentaires. La population européenne semble globalement en accroissement depuis les années 1990, elle est donc considérée comme » sécurisée » par BirdLife International.
Un Merle noir a une espérance de vie de 2,4 ans en moyenne49, ce qui inclut la mortalité infantile. Les Merles noirs dépassant leur première année vivent 5 ans en moyenne50, mais selon des résultats basés sur le marquage, cette espèce peut atteindre un âge record de 21 ans et 10 mois.
Un merle mâle essaie de détourner l’attention d’un Faucon crécerelle trop proche de son nid
Le principal prédateur du Merle noir est le chat domestique, mais le renard, la fouine, l’hermine et les rapaces, comme les éperviers et les autours, chassent aussi cette espèce quand l’occasion se présente, et limitent ainsi les populations de Merle noir52,53. Par contre, il n’y a guère de preuves directes montrant que la prédation des œufs de Merle noir, des oisillons ou des adultes par les Corvidés, tels que la Pie bavarde, la Corneille noire, ou le Geai des chênes, ait un impact direct sur les effectifs des populations de merles.
Le Merle noir est occasionnellement l’hôte involontaire du Coucou gris (Cuculus canorus), espèce parasite qui pond ses œufs dans le nid d’autres espèces. Mais généralement, le coucou en est pour ses frais, car le merle sait reconnaître l’adulte de cette espèce, mais aussi ses œufs, plus gros que ceux des espèces qu’il parasite, et qui sont rejetés54. Le merle introduit en Nouvelle-Zélande, où le coucou ne vit pas, a depuis perdu la capacité à reconnaître le Coucou gris adulte, mais rejette toujours les œufs de ce dernier.
Comme chez tous les passereaux, les parasites sont communs chez le merle. Des études ont montré que 88 % des merles examinés présentaient des parasites intestinaux, le plus fréquemment du genre Isospora ou Capillaria56, et plus de 80 % présentaient des hématozoaires parasites.
Les merles passent beaucoup de leur temps à chercher de la nourriture au niveau du sol. Ils sont souvent colonisés par des tiques, ou autres parasites externes, surtout au niveau de la tête58. Lors d’une étude en France, 74 % des merles examinés en milieu rural étaient infestés de tiques du genre Ixodes, contre seulement 2 % de ceux examinés en milieu urbain58. Ceci est dû au fait que dans les parcs et jardins des régions urbaines, les tiques ont davantage de difficultés à trouver d’autres hôtes, alors qu’en milieu rural, les hôtes sont plus nombreux et divers (renard, daim et chevreuil, sanglier, etc.)58. Bien que les tiques du genre Ixodes peuvent transmettre des virus ou bactéries pathogènes, et sont réputées transmettre la bactérie Borrelia aux oiseaux59, il n’y a aucune preuve que ceci affecte la santé du Merle noir, sauf lorsqu’ils sont épuisés et immunodéprimés après la migration58. Il semble par contre que le Merle noir soit malheureusement un réservoir à Borrelia, capable de retransmettre le parasite aux tiques.
Le Merle d’Amérique
Description | Habitat et habitudes | Aire de répartition | Alimentation | Reproduction | Conservation | Ressources
Description
Le Merle d’Amérique, Turdus migratorius, est l’un des oiseaux les mieux connus en Amérique du Nord. Le nom de » rouge-gorge » lui a été donné par les premiers colons qui, en raison de sa poitrine rougeâtre, croyait qu’il ressemblait au rouge-gorge de l’ancien monde. Toutefois, le Merle d’Amérique n’est pas un rouge-gorge, et, mis à part la coloration de sa poitrine, il ne ressemble en rien au petit oiseau brun d’Europe.
Le Merle d’Amérique est le plus grand de la famille des grives en Amérique du Nord. Les adultes mesurent environ 25 cm de long et pèsent environ 77 g. Outre sa poitrine de couleur cannelle tirant sur le roux à rouge brique, le Merle d’Amérique a la tête noire, le pourtour des yeux blanc, le bec jaune, la gorge striée de noir et de blanc et le dos gris. Le mâle revêt habituellement des couleurs plus vives que la femelle.
Les oisillons portent un duvet gris-souris peu après leur naissance. Ce duvet est remplacé par des plumes qui les font ressembler à leur parents, sauf qu’ils ont des taches noires sur la poitrine et des stries pâles sur le corps. La deuxième année, en octobre, on ne peut pas les différencier de leurs aînés.
Signes et sons
Le Merle d’Amérique a un vaste répertoire de chants et de cris. Il est l’un des premiers oiseaux à chanter le matin et l’un des derniers à se faire entendre le soir. Le mâle chante davantage que la femelle, habituellement le matin à partir de points d’observation élevés et, le plus souvent pendant la pariade. Il continue à chanter jusqu’à l’éclosion des oeufs, moment auquel il arrête en général, ne reprenant qu’après l’envol des oisillons. Son chant probablement le plus connu est le joyeux joyeux tchirili, tchirop, tchirop, tchirili, tchirop. Le chant d’accouplement est semblable et s’accompagne de la parade du mâle qui étale sa queue plus haut que sa tête. Le chant territorial ou murmuré hisselli-hisselli est doux et exécuté à la manière d’un ventriloque.
En plus de son chant, le Merle d’Amérique émet divers cris, du très connu cri d’alarme tchip et du cri de dérangement tuktuk jusqu’au pépiement de mécontentement accompagné d’un mouvement saccadé de la queue. Certains oiseaux chantent en juillet et en août lorsqu’ils muent ou que leurs plumes sont remplacées, mais les chants deviennent plus courts et plus calmes, à l’exception d’un bref regain à la fin de septembre. Même si la plupart des chants cessent à la fin d’octobre, il n’est pas rare d’entendre chanter des Merles en hiver. Les cris se font entendre tout au long de l’année.
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Habitat et habitudes
Le Merle d’Amérique était, à l’origine, une espèce forestière, mais il s’est bien adapté aux régions habitées où il se nourrit sur les pelouses et niche dans les jardins et les parcs publics. À mesure que des arbres ont été plantés, il a envahi les prairies, et on le voit souvent dans les forêts et les pelouses alpines au-delà de la limite forestière, de sorte que rares sont les types d’habitats, exception faite des marais, où le Merle d’Amérique ne niche pas. Il préfère hiverner dans les espaces découverts, mais vit aussi dans les pinèdes et les orangeraies.
Caractéristiques uniques
Se reposer ou dormir dans les arbres sont des activités fréquentes, surtout pendant la saison internuptiale. Il semble que tous les Merles d’Amérique se regroupent en communautés dans des aires de repos au cours de l’hiver; les mâles adultes se rassemblent pour se reposer pendant la saison de reproduction, les femelles, une fois la nidification terminée, et les oisillons, dès qu’il peuvent effectuer le trajet jusqu’à l’aire de repos. Les aires de repos des Merles peuvent compter jusqu’à 250 000 individus, mais il y en a habituellement entre 20 et 200. Parfois, les Merles d’Amérique se rassemblent avec d’autres espèces, comme les Étourneaux sansonnets et les Quiscales bronzés. Ces rassemblements semblent être une façon de se protéger contre les prédateurs et de repérer les aires d’alimentation, surtout en hiver, lorsque les groupes d’oiseaux percheurs se promènent en quête de nourriture.
Le Merle d’Amérique est doté d’un œsophage ou canal extensible entre la bouche et l’estomac. Cela lui est utile en hiver, par exemple, lorsqu’il y emmagasine des réserves de fruits avant de s’installer pour la nuit. Cette caractéristique lui permet probablement de survivre aux basses températures de la nuit.
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Aire de répartition
Le Merle d’Amérique se reproduit au nord jusqu’en Alaska en direction nord, dans tout le Canada, aux États-Unis jusqu’à la côte du golfe du Mexique et aussi jusque dans le Sud du Mexique. Les populations septentrionales migrent, passant l’hiver dans une aire qui comprend le sud-ouest de la Colombie-Britannique et, aux États-Unis, la côte du Pacifique et le centre-sud, la côte Est du continent allant vers le nord jusqu’à la côte Sud de Terre-Neuve, le Mexique, le Sud du Texas et la pointe Sud de la Floride. En hiver, les Merles partagent les limites de l’énorme aire de repos du Carouge à épaulettes avec le Quiscale bronzé et l’Étourneau sansonnet, et se nourrit avec le Jaseur d’Amérique. Les oiseaux méridionaux se trouvant dans l’Est des États-Unis et du Mexique ne migrent pas. À l’occasion, lorsque les baies sont abondantes, quelques Merles hardis passent l’hiver au Québec, en Ontario et dans les Prairies.
Les Merles d’Amérique migrateurs se déplacent pendant le jour. Ils entreprennent leur migration vers le nord à la fin de février et n’arrivent en grand nombre au Canada qu’au début de mars. Les températures plus chaudes du printemps sont un facteur important de leur migration puisque le sol doit être en train de dégeler pour que les oiseaux puissent le creuser et y trouver des vers de terre. Les migrants vers le nord suivent de près des températures qui atteignent en moyenne 3 °C pendant la journée. Le Merle d’Amérique retourne dans la même aire de reproduction qu’il a occupée l’année précédente.
À l’automne, par contre, le Merle d’Amérique ne suit aucun » trajet » prédéterminé. En effet, au lieu de toujours retourner dans la même région, il semble errer selon l’abondance saisonnière d’invertébrés et de fruits, ses aliments préférés. Il commence sa migration vers le sud au début de septembre, mais la plupart des individus attendent jusqu’en octobre, et de grands nombres traversent le Sud du Canada en novembre. Des oiseaux observés dans le Sud du Canada aussi tard que la deuxième semaine de décembre pourraient bien être des migrateurs. Ils migrent habituellement en petites troupes, mais peuvent parfois se déplacer en groupe de quelques centaines d’individus, souvent accompagnés de Geais bleus.
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Alimentation
La plupart d’entre nous avons observé des Merles d’Amérique sur les gazons, déterrant et tirant sur des vers. Toutefois, les vers de terre ne fournissent qu’une partie de l’alimentation des Merles. Bien que des invertébrés, tels que des vers de terre, des coléoptères et des chenilles comptent pour environ 40 p. 100 de son alimentation, le Merle d’Amérique est avant tout une espèce frugivore et il se délecte des fruits du cerisier de Virginie, de l’épine-vinette commune et du sorbier. Il est aussi friand des cerises aigres-douces, de raisins de vigne et de tomates. Le Merle d’Amérique se nourrit d’invertébrés principalement au printemps et en été, et de fruits surtout en automne et en hiver. Il mange à l’occasion de petites couleuvres et des musaraignes, parfois, il ratisse le bord de la mer à marée basse à la recherche de mollusques ou entre dans l’eau jusqu’à la hauteur de la poitrine pour capturer de jeunes poissons. Le Merle d’Amérique glane principalement sa nourriture au sol lorsqu’il chasse les insectes ou se perche dans les arbres pour prendre des fruits, mais il peut aussi attraper des insectes au vol. Les oisillons encore au nid se nourrissent le plus souvent de vers de terre et de larves de coléoptères.
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Reproduction
Les Merles d’Amérique commencent à arriver à leur aire de reproduction dans les régions méridionales du Canada au début de mars; leur arrivée dans les aires de reproduction septentrionales se poursuit aussi tard que la mi-mai. Des volées de mâles allant jusqu’à une douzaine d’individus arrivent les premiers à la fonte des neiges; les femelles arrivent parfois le même jour, mais habituellement une semaine et même plus après leurs partenaires. Les mâles et les femelles demeurent normalement ensemble pour la saison de la reproduction, mais s’accouplent souvent avec d’autres individus l’année suivante. La plupart des adultes reproducteurs retournent à peu près dans les mêmes régions chaque année, mais les jeunes oiseaux nichent généralement ailleurs.
La pariade est difficile à décrire chez le Merle d’Amérique; en général, elle a lieu au sol. les combats sont fréquents au cours de cette période. La pariade comprend le nourrissage de la femelle par le mâle, la cérémonie des becs ouverts où le mâle et la femelle s’approchent l’un de l’autre et se touchent le bec, de même que les chants.
Le mâle visite parfois le site où sera situé le nid avant que ne commence la construction de celui-ci. Il se peut aussi qu’il apporte des matériaux pour le nid à sa partenaire, mais le choix du lieu de nidification et la construction du nid reviennent à la femelle. Bien que les merles préfèrent nicher à environ 3 m du sol, dans les épinettes et les érables, ils s’adaptent facilement à une grande variété de végétation et de structures construites. Ils peuvent même nicher sur le sol. Les Merles réutilisent également les nids de l’année précédente, qu’il s’agisse du leur ou de celui d’autres espèces, telles que le Moucherolle phébi, le Moqueur chat, le Quiscale bronzé et l’Oriole de Baltimore. Ils bâtissent parfois leur nid par-dessus un ancien nid, qui peut lui-même avoir été construit sur un autre nid, et pondent leurs œufs dans le plus récent.
La femelle façonne le nid en forme de coupe à l’aide de boue mélangée avec de l’herbe et de petites brindilles, et souvent de ficelles, de bouts de tissu et de petits morceaux de papier. Elle tasse la boue avec ses pattes et son bec, la moule avec son corps et la recouvre de graminées fines à l’intérieur. La construction du nid prend de deux à six jours; pendant la période la plus occupée de la construction, la femelle peut effectuer 180 allers et retours par jour, en moyenne, pour transporter de la boue ou de l’herbe. Si le temps est mauvais, elle peut retarder l’occupation du nid pendant une période allant jusqu’à 20 jours.
Dans le Sud du Canada, la première couvée, ou ensemble d’œufs, est produite à la fin d’avril ou au début de mai. Celle-ci est normalement suivie d’une deuxième couvée et parfois, lorsque les conditions sont favorables, d’une troisième. Les nids peuvent encore contenir des œufs au début d’août. Habituellement, une couvée compte trois ou quatre œufs.
Les œufs sont généralement bleus, parfois blancs, mais rarement tachetés de brun. La femelle commence normalement à couver les œufs après la ponte du dernier, et elle les couve pendant 12 jours en moyenne. Elle se tient en général sur les œufs pendant des périodes de 40 minutes, puis se dresse sur le bord du nid, tourne les œufs et fait un petit vol pour se dégourdir. Souvent, le mâle monte la garde lorsqu’il n’est pas dans l’aire d’alimentation, et il lui arrive à l’occasion de couver les œufs.
Les petits restent au nid de 13 à 16 jours. Les femelles commencent la couvée suivante habituellement 40 jours environ après la ponte du premier œuf de l’année, mais souvent elles construisent le nid, puis pondent les oeufs avant que le premier groupe d’oisillons ne soit indépendant. Quelquefois, le chevauchement est long, la deuxième couvée étant commencée avant que les premiers oisillons n’aient quitté le nid. En pareil cas, le mâle s’occupe des oisillons de la première couvée.
Les oisillons pèsent quelque 5,5 g lorsqu’ils naissent. Nourris par les deux parents, chacun des oisillons reçoit en moyenne de 35 à 40 becquées par jour. Les parents gardent le nid propre en transportant ailleurs ou en mangeant les sacs fécaux des oisillons.
Les oisillons quittent le nid à l’âge de 13 jours environ, se déplaçant à une distance pouvant aller jusqu’à 45 m dès la première journée. Ils peuvent demeurer dans le territoire de leurs parents pendant trois semaines et être nourris par le mâle pendant que la femelle couve les œufs de l’autre couvée. Ils deviennent indépendants de leurs parents à l’âge de quatre semaines.
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Conservation
Les jeunes Merles d’Amérique n’ont pas de fortes chances de survivre. On estime que seulement 25 p. 100 des individus vivent jusqu’au début du mois de novembre de leur première année. La plupart des Merles d’Amérique vivent environ deux ans, ce qui fait qu’en six ans, la population est presque totalement renouvelée.
Les Merles d’Amérique ont beaucoup de prédateurs. Le plus important dans les régions habitées est le chat domestique. Dans les aires de repos d’hiver, le lynx roux, le Grand-duc d’Amérique et la Chouette rayée font de nombreuses victimes. Il y a aussi les ratons laveurs, les écureuils gris, les écureuils roux, les tamias, les accipitridés (surtout l’Épervier brun), les corneilles, les geais, les quiscales et les serpents, qui s’attaquent aux œufs et aux oisillons. Les parasites externes comprennent les poux, les mouches, les tiques et les acariens.
Lorsqu’il se trouve dans ses aires d’hiver- nage, le Merle d’Amérique cause des dommages importants aux cultures de cerises et de raisins, aux oliveraies et aux champs de tomates. Autrefois, les gens chassaient les Merles à l’automne pour les manger. Les fermiers continuent à effaroucher et à tuer les Merles d’Amérique dans les vergers et les champs de tomates et de bleuets afin de prévenir les dommages aux cultures. Ils doivent cependant détenir un permis relatif aux oiseaux nuisibles, étant donné que les Merles sont protégés en vertu de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs.
Un biologiste du Service canadien de la faune a étudié des méthodes visant à éloigner les oiseaux des fruits tombés par terre, mais aucune ne s’est montrée efficace ni économique. Des dispositifs sonores pour effrayer les oiseaux et des filets installés sur les vignes sont efficaces, mais leur coût dépasse de loin celui des dommages causés aux cultures.
Photo : Leslie McKim, Cornell
Bien qu’ils causent certains dommages aux cultures, les Merles d’Amérique peuvent aussi jouer un rôle important dans la lutte contre les insectes, tels que le charançon postiche de la luzerne, qu’ils consomment en grande quantité.
Contrairement à de nombreuses espèces, le Merle d’Amérique s’est assez bien adapté aux perturbations de son habitat. La perte des forêts, l’expansion des régions urbaines et l’augmentation de la taille des fermes ont créé, plutôt que dégradé, des habitats de reproduction pour cet oiseau.
Le Merle d’Amérique est toujours un oiseau très aimé, et est celui qui annonce le printemps à la plupart des collectivités au Canada.
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Ressources
Ressources en ligne
Cornell Laboratory of Ornithology – American Robin (en anglais seulement)
Étude d’Oiseaux Canada. Programme de suivi des nids d’oiseaux. À propos du Merle d’Amérique, Turdus migratorius
Journey North – American Robin (en anglais seulement)
United States Geological Survey – American robin (en anglais seulement)
Ressources imprimées
DAVID, N., et M. GOSSELIN. Observer les oiseaux au Québec, Collection Faire, Sillery (Québec), Québec Science Éditeur, 1994, 214 p.
GAUTHIER, J. et et Y. AUBRY (éd.), Les Oiseaux nicheurs du Québec : Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, Montréal, Association québécoise des groupes d’ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux et Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du Québec, 1995, p. 800-803.
GODFREY, W. E. Les oiseaux du Canada, éd. rév., Musées nationaux du Canada, réimprimé en 1989, La Prairie (Québec), Éditions Marcel Broquet, en collaboration avec le Musée national des sciences naturelles, 1986.
ROBBINS, C., S. B. BRUUN et H. S. ZIM. Guide des oiseaux d’Amérique du Nord : guide d’identification sur le terrain. LaPrairie (Québec), Édition Marcel Broquet, 1980, 351 p.
SÉLECTION READER’S DIGEST. Guide illustré des oiseaux d’Amérique du Nord, Montréal, Sélection du Reader’s Digest, 1992, 576 p.
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 1973, 1996, 2003, 2005. Tous droits réservés.
No de catalogue CW69-4/35-2003F-IN
ISBN 0-662-89103-1
Texte : R. Charles Long
Révision scientifique : Barb Desrochers, 1988; Patrick Weatherhead, 2002
Révision : Maureen Kavanagh, 2002, 2005
Photos : Robert McCaw; Leslie McKim, Cornell Lab of Ornithology
La morphologie d’un animal est un compromis entre son comportement, les contraintes de la sélection sexuelle et de la migration, des risques de prédation et de la nécessité du nourrissage. Ces paramètres agissent dans des directions parfois opposées. Chez les oiseaux, les individus plus âgés ont souvent les ailes plus longues et plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette situation : en particulier, durant la période de croissance de leurs plumes, les jeunes auraient besoin de davantage de nourriture que les adultes, et les dimensions de leurs ailes peuvent ainsi facilement être affectées par la quantité de nourriture disponible.
Des analyses biométriques menées dans deux parcs de Szczecin (Pologne) entre 1997 et 2004 avaient montré que les ailes des Merles noirs (Turdus merula) de deuxième année étaient plus courtes (127,2 mm en moyenne) que chez les oiseaux plus âgés (129,9 mm en moyenne).
Dans un article publié en 2018 dans la revue Bird Study, des ornithologues polonais ont présenté les résultats d’une étude menée durant 19 ans sur 801 Merles noirs (431 mâles et 370 femelles) âgés de deux à dix ans dont le but était d’étudier la relation entre leur morphologie et leur vieillissement. Ils ont constaté chez les deux sexes que leur bec devenait progressivement plus long (de 21 à 22,6 mm à deux ans, contre de 21,3 à 23,5 mm à l’âge de dix ans) avec l’âge, tandis que leurs ailes grandissaient jusqu’à six ans, passant de 125-129 mm à deux ans à 129-134 mm à six ans, avant de recommencer à décroître légèrement (128-133 mm) au-delà de huit ans.
Cette étude suggère que chez cette espèce, la sénescence (= le processus physiologique qui entraîne la dégradation des fonctions des cellules) débuterait à partir de six ans. Précisons que l’espérance de vie moyenne du Merle noir est de 16 ans…
Le Chihuahua ou Chiwawa, le plus petit chien du monde
De l’ordre des canidés, le Chihuahua ou Chiwawa est le chien le plus petit du monde. Vif et intelligent, il est très attaché à son maître. Au point qu’il se manifeste bruyamment par des aboiements intempestifs quand un étranger s’approche de lui ou de son maître. Le Chihuahua a l’avantage de pouvoir être emmené partout sans prendre de place.
- Taille : entre 16 cm et 20 cm
- Poids : entre 0,85 kg et 3,50 kg
- Poil : court ou long selon la variété
- Couleur : toutes mais le plus souvent marron, fauve, beige ou chocolat
- Espérance de vie : 13 ans
- Durée de gestation : 60 à 65 jours
Descriptif et caractéristiques du Chihuahua
C’est d’abord à sa toute petite taille que l’on reconnaît un Chihuahua. Son corps est compact et musclé avec une petite tête en forme de pomme et des oreilles bien droites. Le Chihuahua possède des grands yeux très expressifs. Selon le type auquel il appartient, il peut avoir des poils courts brillants et doux ou des poils longs fin et soyeux. Le Chihuahua est le plus souvent blanc, noir, crème ou encore couleur feu.
Origine du Chihuahua
Le Chihuahua est originaire du Nord du Mexique d’où il porte d’ailleurs le nom du plus grand État. Il fait partie de l’une des races de chiens les plus anciennes : on trouve sa trace déjà à l’époque de la civilisation toltèque, puis, chez les Aztèques, qui le considéraient comme une divinité, il incarnait le bonheur dans la maison. Le Chihuahua a été intégré en Europe seulement à la fin du 18ème siècle.
Caractère et comportement du Chihuahua – A qui s’adresse-t-il ?
Derrière son apparence de petite peluche, le Chihuahua a un caractère bien trempé et, malgré sa petite taille, il n’hésite pas à se mesurer avec des chiens plus grands que lui et à endosser son rôle de chien de garde. Il est aussi très dynamique et très joueur. Avec un maître calme, comme une personne âgée, le Chihuahua sait pourtant se montrer doux et docile et il est le chien de compagnie idéal. Il fait preuve d’une grande affection envers son maître auquel il est très attaché. Vif et intelligent, le Chihuahua n’apprécie pas, par contre, d’être embêté. La présence d’enfants qui veulent jouer avec lui comme avec une peluche peut poser des problèmes de comportement chez le Chihuahua. Compte tenu qu’il n’a pas besoin d’une grande activité physique, Il peut s’accommoder facilement d’une vie en appartement.
Comment prendre soin de son Chihuahua : ses besoins
En raison de sa petite taille, le Chihuahua, surtout celui à poils courts, craint le froid. Il ne faut donc pas hésiter à le couvrir d’un manteau en cas de basses températures. C’est un chien très propre qui fait naturellement sa toilette tout seul tous les jours. Il est conseillé de brosser son poil régulièrement et, pour les Chihuahua à poils longs, de compléter ce brossage avec un peigne fin pour éviter les nœuds.
L’alimentation du Chihuahua à poils courts ou à poils longs
Le Chihuahua a besoin d’une alimentation riche en protéines, en glucides, en lipides, en vitamines et en minéraux. Des croquettes de bonne qualité suffisent à lui apporter tous ces éléments. Attention toutefois à ne pas trop le nourrir. Le Chihuahua a tendance à devenir facilement obèse, surtout s’il n’a pas une grande activité physique. L’eau est un élément essentiel de son alimentation, il doit toujours avoir un bol rempli à sa portée.
La santé du Chihuahua
Même s’il est petit, le Chihuahua est un chien assez robuste. Il est toutefois prédisposé à certains problèmes de santé. Sa dentition, par exemple, est sensible à des lésions dues au tartre d’où la nécessité de surveiller ses dents et de les brosser régulièrement. De la même manière, il est sensible des yeux qui s’irritent facilement. La luxation de la rotule est aussi une affection fréquente chez le Chihuahua. Dans ce cas, ces petits os nécessitent la plupart du temps une prise en charge chirurgicale.
Prix d’un chiot Chihuahua
Le prix d’un chiot Chihuahua va dépendre du sexe, du pedigree des parents, de la conformité aux standards de la race, etc.
- Prix d’un mâle Chihuahua : 450 à 2800€
- Prix d’une femelle Chihuahua : 550 à 3000€
Papillon
Standard N° 77
Papillon et Phalène
Utilisation
Chien de compagnie.
Aspect général
Petit épagneul de luxe, de structure normale et harmonieuse, à poil long, à museau modérément long et plus court que le crâne, d’aspect vif, gracieux et cependant robuste, d’allure fière et à la démarche aisée et élégante. Le corps est légèrement plus long que haut.
Tête
Normalement proportionnée au corps et proportionnellement plus légère et plus courte que chez l’épagneul de grande et moyenne taille.
Région cranienne :
Crâne : Pas trop arrondi ni de profil, ni de face, montrant parfois une légère trace de sillon médian.
Stop : Dépression assez accentuée. Chez les chiens les plus lourds, cette dépression est moindre, mais cependant sensible; chez les chiens plus petits, elle est nettement marquée sans jamais présenter une brusque cassure.
Région faciale :
Truffe : Petite, noire et arrondie, mais légèrement aplatie sur le dessus.
Museau : Plus court que le crâne, il est fin, effilé et pas trop évidé latéralement; il ne peut être retroussé.
Chanfrein : Rectiligne.
Lèvres : Très pigmentées, minces et serrées.
Mâchoires/dents : Denture assez forte, articulé normal bien ajusté.
Langue : La langue ne doit pas être apparente; le fait de dépasser constamment ou de ne pas rester rentrée une fois touchée par le doigt est un défaut.
Yeux : Assez grands, bien ouverts, de la forme d’une amande très large, non proéminents, placés assez bas dans la tête, le coin interne des yeux situé à l’intersection du crâne et du museau. De couleur foncée et très expressifs; la paupière très pigmentée.
Oreilles : D’une tégumentation assez fine mais résistante. Qu’il s’agisse de l’oreille oblique ou de l’oreille tombante, quand on l’examine à la main, le cartilage ne peut se terminer en pointe trop effilée. Les oreilles sont implantées assez en arrière sur la tête, suffisamment distantes l’une de l’autre pour qu’apparaisse la forme légèrement arrondie du crâne. • Variété à oreilles tombantes, dite : PHALENE.
L’oreille au repos est implantée haut, sensiblement plus haut que la ligne des yeux, portée pendante et néanmoins assez mobile. Elle est garnie de poils ondés pouvant atteindre une grande longueur, ce qui donne au chien un aspect de joliesse. • Variété à oreilles droites, dite : PAPILLON.
L’oreille est attachée haut, la conque bien ouverte et dirigée de côté; le bord interne de la conque forme un angle approchant de 45° avec l’horizontale. En aucun cas, l’oreille ne doit pointer vers le haut, ce qui rappelle l’oreille du Loulou et doit être formellement rejeté. L’intérieur de la conque est garni de poils fins également ondés. Les plus longs dépassant de peu le bord de l’oreille; la face externe, au contraire, est recouverte de poils longs qui forment des franges retombantes dépassant largement les bords de l’oreille.
Le croisement des deux variétés produit souvent des oreilles midressées, à la pointe retombante; cette forme mixte du port des oreilles est un grave défaut.
Cou : De longueur moyenne, un peu arqué à la nuque.
Corps
Ligne du dessus : Ni trop courte, ni trop arquée, ni ensellée, sans cependant pouvoir être plate.
Rein : Solide, légèrement arqué.
Poitrine : Large, assez descendue. Le périmètre de la poitrine, pris entre les deux dernières côtes, doit être sensiblement équivalent à la hauteur au garrot. Les côtes sont bien arquées.
Ventre : Légèrement relevé.
Queue : Attachée assez haut, plutôt longue, très frangée, formant un beau panache. Quand le chien est en éveil, elle est portée relevée dans le plan de l’épine dorsale et incurvée, l’extrême pointe pouvant effleurer le dos; jamais elle ne devra s’enrouler ni être posée à plat sur le dos.
Membres : Droits, fermes, assez fins. Le sujet ne doit pas paraître enlevé. Vus de devant et de derrière, les membres sont parallèles.
Membres antérieurs :
Epaule : Bien développée, bien appliquée contre le tronc.
Bras : De même longueur que l’épaule; attaché à l’épaule sous un angle normal; bien appliqué contre le tronc.
Carpe : De profil, il se devine.
Membres postérieurs :
Jarrets : Normalement coudés.
Pieds : Assez longs, dits de « lièvre », reposant d’aplomb sur leurs coussinets. Ongles forts, de préférence noirs, plus clairs chez les sujets à robe brune ou blanche (les ongles blancs chez les sujets blancs ou à pattes blanches ne constituent pas une faute si le sujet est bien pigmenté ailleurs). Les doigts sont nerveux avec des coussinets résistants, bien garnis entre eux de poils fins dépassant le bout du pied et formant pointe.
Allures : Allure fière, démarche libre, aisée et élégante.
Robe
Poil : La fourrure, sans sous-poil, est abondante, brillante, ondée (ne pas confondre avec bouclée), pas molle, mais plutôt un peu résistante, à reflets soyeux. Le poil est planté à plat ; il est en soi-même assez fin, un peu recourbé par l’onde. L’aspect de la fourrure se rapproche de celui du poil des petits Epagneuls Anglais, mais diffère nettement de celui des Epagneuls Pékinois ; d’autre part, elle ne doit avoir aucune ressemblance avec celle du Loulou. Le poil est court sur la face, le museau, le devant des pattes et le dessous du jarret. De longueur moyenne sur le corps, le poil s’allonge au cou pour former une collerette et un jabot bien ondé descendant sur la poitrine; il forme des franges aux oreilles et à la partie postérieure des antérieurs; à la partie postérieure des cuisses, une ample culotte s’étale en mèches souples.
De minces touffes peuvent exister entre les doigts et les dépasser légèrement à condition de ne pas alourdir le pied, mais au contraire de l’affiner en l’allongeant. A titre indicatif, certains chiens en bonne condition de fourrure ont un poil de 7,5 cm au garrot et des franges de 15 cm à la queue.
Couleur : Toutes les couleurs sont admises sur un fond de robe blanc. Sur le corps et les membres, le blanc doit être dominant par rapport à la couleur. On recherche le blanc en tête prolongé par une liste plus ou moins large. Une marque blanche est admise sur la partie inférieure de la tête, mais le blanc dominant en tête constitue un défaut.
Dans tous les cas, les lèvres, les paupières et surtout la truffe doivent être pigmentées.
Taille et poids
Hauteur au garrot : 28 cm environ.
Poids : deux catégories : 1. Moins de 2,5 kg pour les mâles et les femelles. 2. De 2,5 kg à 4,5 kilos pour les mâles,
De 2,5 kg à 5 kilos pour les femelles.
Poids minimum 1,5 kilo.
Défauts
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité. • Crâne plat, en forme de pomme et bombé comme chez les petits
• Stop trop ou trop peu accentué.
• Truffe qui n’est pas noire.
• Chanfrein busqué ou concave.
• Lèvres ladrées.
• Prognathisme supérieur et surtout inférieur.
• Oeil petit, trop rond; proéminent; de couleur claire, montrant du blanc quand le chien regarde en face.
• Ladre au bord des paupières.
• Dos de carpe ou ensellé.
• Queue enroulée; reposant sur le dos; retombant sur les côtés ( il s’agit de l’os et non pas des franges qui, par leur longueur, retombent par mèches).
• Membres antérieurs arqués.
• Poignets noueux.
• Arrière-main faible.
• Membres postérieurs qui, vus de derrière, s’écartent de la verticale aux rotules, aux jarrets et aux pieds.
• L’ergot simple ou double aux postérieurs est indésirable et constitue un défaut de beauté. Son ablation est conseillée.
• Pieds panards ou cagneux.
• Ongles qui ne touchent pas le sol.
• Fourrure pauvre, molle ou soufflée; poil planté droit ou droit lui-même ; poil laineux; sous-poil indiquant le croisement avec le Loulou.
• Truffe rose ou tachetée.
• Prognathisme supérieur ou inférieur excessif au point que les incisives ne se touchent plus.
• Langue paralysée ou constamment visible.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.