Le prix d’un chiot chien-loup de Saarloos de notre élevage se situe dans la moyenne des prix des chiots de race avec pedigree vendus en Suisse. Je communique pour chaque portée le prix des chiots quelques jours après la mise bas, mais sachez qu’il faut prévoir une somme comprise entre deux et trois mille francs suisses.
Le prix de nos chiots peut varier légèrement d’une portée à l’autre et d’une année à l’autre, pour des raisons que nous expliquons uniquement aux personnes directement impliquées dans l’achat d’un chiot. Les chiots d’une même portée sont, en principe, tous vendus au même prix.
Deux réflexions intéressantes à propos du prix des chiots reviennent souvent, elles valent la peine d’être abordées :
Les chiots sont moins chers en France : VRAI
Mais comme indiqué plus haut, si vous ajoutez le coût du voyage (essence et péages), celui du dédouanement (obligatoire) et de l’inscription au LOS (environ 80.-), vous finissez par vous retrouver avec un coût similaire à quelques centaines de francs près tout au plus.
Il faut encore ajouter que le suivi offert, même s’il est excellent en tous points, ne peut être le même à une grande distance de chez vous…
Par ailleurs, la rigueur des règlements d’élevage imposés en Suisse implique des coûts bien plus importants, notamment vétérinaires et de fonctionnement. En effet, il existe un nombre non négligeable de dépistages de santé obligatoires, les contrôles des infrastructures sont payants et il en va de même de la sélection d’élevage pour chaque reproducteur, qu’il y ait naissance de chiots ou non…
J’ai prévu de publier prochainement la comptabilité d’une portée, pour permettre à chacun de constater que l’élevage (à petite échelle du moins) n’est en aucun cas une source de revenus, mais une passion dans laquelle on investit pas mal d’argent !
Un chiot vendu à ce prix juste parce qu’il a un pedigree, c’est de l’arnaque : FAUX
Je vous invite à lire à ce sujet notre chapitre “un pedigree, pourquoi ?” dans la rubrique “à savoir”.
Comme dit plus haut, les éleveurs vendent leurs chiots plus cher parce que leurs frais réels sont beaucoup plus élevés. Les normes qui nous sont imposées pour pouvoir offrir à nos acquéreurs des chiots avec pedigree impliquent de nombreuses dépenses dont les acquéreurs ne sont pas toujours conscients.
La simple demande d’un affixe d’élevage peut coûter jusqu’à 700 francs (environ 560 euros) !
De la sélection des reproducteurs aux conditions de vie des chiots, les contraintes qui pèsent sur les éleveurs certifiés ont un prix, et sont autant de garanties que le chiot que vous achetez vous sera vendu en bonne santé et aura bénéficié des meilleurs soins. Peu de gens achèteraient une voiture d’occasion qui n’a pas passé le service sans aucune garantie, pourquoi donc se poser la question de mettre un prix plus élevé pour une qualité largement supérieure lorsqu’il s’agit d’un être vivant amené à partager une bonne douzaine d’années de votre vie ?
La remarque qui vient en général immédiatement après ce type d’affirmation est la suivante : “Moi, je vais aller acheter un chien de pure race sans pedigree, ce sera beaucoup moins cher et ce sera pareil, les papiers, on s’en fiche”. Je ne vais pas rentrer dans ce débat, tellement cette idée reçue a la vie dure. Il me semble d’ailleurs que notre site dans son ensemble contrecarre aisément cette allégation. J’y réponds donc très brièvement :
Des conditions d’élevage, vous vous en fichez aussi ?
Des responsabilités prises par l’éleveur également ?
Pour vous, un chiot qui est né dans de bonnes conditions d’hygiène, de deux parents en bonne santé correspondant au plus haut degré au standard de la race, et qui a bénéficié d’excellentes conditions de vie, cela n’a pas d’importance non plus ? Je pourrais allonger cette liste, mais vous avez sans doute parfaitement compris où je veux en venir. Si vous répondez “oui” à chacune de ces questions et à toutes les autres que je n’ai pas mentionnées, vous pouvez en effet vous tourner vers le premier naisseur venu et craquer pour une petite boule de poils, qui n’aura peut-être même de chien-loup de Saarloos que le nom !
Les personnes dont le prix est la préoccupation principale lorsqu’il s’agit d’entamer plus d’une décennie avec un compagnon de vie ne seront assurément pas nos clients, et c’est bien ainsi.
“Aimer les chiens, c’est aimer en eux ce que nous, les humains, avons de plus sûr et de meilleur “
Madeleine Chapsal
Table des matières
Origine
Leendert Saarloos (1884-1969) aimait la nature et tout spécialement les chiens. Il était cependant d’avis que les chiens étaient trop humanisés et, en sa qualité d’amateur du berger allemand, il avait l’intention de revivifier dans cette race les dispositions naturelles afin d’obtenir un meilleur chien d’utilitéDans ce but, il croisa le mâle berger allemand Gerard van der Fransenum, un chien de type prussien classique, avec Fleur, une louve originaire de la branche sibérienne du type européen (1932).
Par accouplement des descendants avec le père, il obtint une population de base dont les animaux étaient porteurs de plus d’un quart de sang de loup. Au cours de la phase expérimentale suivante, grâce à une sélection sévère, il créa une nouvelle race, le chien-loup européen .
Des exemplaires sélectionnés de cette nouvelle race donnant satisfaction comme chiens d’aveugle, on crut en premier lieu que cette race serait apte à cet emploi. Mais un apport augmenté de sang de loup, avec le temps, l’hérédité utilitaire de l’aïlleul Gerard se perdit et il devint évident que cette race était en général peu apte au travail de chien d’utilité et en particulier à celui de chien d’aveugle.
Le patrimoine de Leendert Saarloos, non pas un chien d’utilité, mais un chien doté de qualités naturelles, fut reconnu comme race en 1975. En l’honneur de son créateur, on lui donna à l’époque le nom de « chien-loup de Saarloos », distinction bien méritée.
Dès lors, c’est la « Nederlandse Vereniging van Saarlooswolfhonden » (association hollandaise du chien de loup de Saarloos) qui fut chargée de défendre les intérêts de cette race, entre autres en rédigeant le nouveau standard.
Caractère
Le Chien-Loup de Saarloos est très méfiant et craintif envers les étrangers. Il n’aime que rarement être caressé par des personnes qu’il ne connaît pas. Une fois sa confiance acquise, il sera très proche de vous et très affectueux. Il a également un instinct de meute très poussé, ce qui lui donne un besoin presque vital de fréquenter d’autres chiens. Il peut également avoir l’instinct de prédation très développé. Il faudra donc éviter de le faire cohabiter avec les petits animaux.
Physique
Le Chien-Loup de Saarloos a un physique très lupoïde. Sa taille moyenne est de 70 cm pour 35 kilos en moyenne. Il a une épaisse fourrure un peu rêche avec un sous poil abondant. Ses couleurs peuvent varier du gris de loup au brun forêt en passant par le sable charbonné. Ses yeux sont généralement ambre voir jaune.
Santé
Le Chien-Loup de Saarloos a plusieurs maladies et il est donc important de sélectionner un élevage qui fait les tests de façon sérieuse et qui ne fait reproduire que ceux qui ont obtenu de bons résultats. Il est touché par le nanisme, la dysplasie, la myélopathie dégénérative et les tares oculaires. Mis à part cela, c’est un chien robuste qui peut vivre dehors très facilement s’il y est habitué. S’il vit dehors en permanence, il faudra veiller à ce qu’il ne développe pas une forme de méfiance.
Education
L’éducation du Chien-Loup de Saarloos est de loin la plus difficile. Il ne faudra pas hésiter à demander de l’aide auprès de propriétaires de cette race. Il faut s’armer de patience et ne pas en attendre trop, trop vite. Il s’apprivoise mais ne s’éduque pas.
Le maître idéal
Le maître idéal d’un Chien-Loup de Saarloos n’est pas Monsieur et Madame tout le monde. Cela sera peut-être 1 personne sur 100. Voilà pourquoi il y a malheureusement tant d’abandons de Saarloos en ce moment. Les gens ne se rendent pas compte qu’il n’est pas un chien comme les autres. La sélection des adoptants sera prise très au sérieux et sera effectuée avec rigueur et sévérité. Le maître idéal doit avoir au minimum un autre chien de grand gabarit dont l’éducation est déjà faite. Effectivement, le Saarloos est un chien de meute et il serait malheureux seul. Il faudra aussi avoir le temps de travailler la solitude. Le Saarloos peut être très TRES destructeur. Ce n’est pas un grand sportif contrairement au Chien-Loup tchécoslovaque. Il adore partager le canapé avec vous.
La race à mes yeux
Malgré mes nombreuses formations et lectures sur le comportement canin, aucunes n’ont pu me venir en aide lors de l’apprivoisement de Meika. Oui, vous avez bien lu, un Chien-Loup de Saarloos s’apprivoise et ne se dresse pas. Il faut perpétuellement se remettre en question. Si cela ne va pas, c’est que vous avez commis une erreur. Il faut l’accepter comme il est et être heureux de chaque chose que vous obtiendrez de lui. Attention, il ne faut surtout pas le laisser dans le jardin et attendre qu’il vienne vers vous. Il faudra vous “battre” pour gagner sa confiance. Une fois celle-ci acquise, vous aurez une complicité qu’aucun autre ne pourra comprendre et je souhaite à tout le monde de connaître cela un jour.
Chien-loup de Saarloos
Caractéristiques physiques du Chien-loup de Saarloos
Le Chien-loup de Saarloos est un chien de type loup, à l’ossature puissante mais pas lourde, haut sur pattes. Les yeux, de grandeur moyenne, en amande, sont légèrement obliques et de préférence jaunes. L’expression est attentive et parfois réservée, mais sans frayeur. Les oreilles, de grandeur moyenne, ont une attache plutôt large et sont pointues, charnues et richement poilues. La queue est attachée plutôt bas, portée en forme de sabre au repos, et peu mobile. Elle peut être portée relevée lorsque le chien est en action ou dans une attitude d’intimidation.
Poil : dur et droit.
Couleur : du noir à nuances claires au noir foncé (gris loup), du brun à nuances claires jusqu’au brun foncé (feuille morte) et du crème très clair au blanc.
Taille : 65 à 75 cm pour le mâle et 60 à 70 cm pour la femelle
Poids : 38 à 41 kg pour le mâle et 34 à 36 kg pour la femelle
Origines et histoire
La race a été créée par Keendert Saarloos, convaincu que le chien domestique avait perdu trop de ses caractéristiques naturelles. Il accoupla donc le Berger allemand Gerard van de Fransenum à une louve nommée Fleuri. Les premières tentatives de fixer la race entraînèrent la naissance de sujets ingérables et l’expérience fut d’abord abandonnée, avant d’être reprise et de donner naissance à une race reconnue en 1975 par le Kennel Club hollandais.
Caractère et aptitudes
Chien loup de Saarloos
Standard N° 311
Utilisation
Le Chien-loup de Saarloos n’a pas été élevé en vue d’une prestation de service déterminée ; il possède des aptitudes qui lui permettent d’être un chien de compagnie et de famille fidèle et digne de confiance.
Bref aperçu historique
Leendert Saarloos (1884-1969) aimait la nature et tout spécialement les chiens. Il était cependant d’avis que les chiens étaient trop humanisés et, en sa qualité d’amateur du berger allemand, il avait l’intention de revivifier dans cette race les dispositions naturelles afin d’obtenir un meilleur chien d’utilité. Dans ce but, il croisa le mâle berger allemand Gerard van der Fransenum, un chien de type prussien classique, avec Fleuri, une louve originaire de la branche sibérienne du type européen (1932). Par accouplement des descendants avec le père, il obtint une population de base dont les animaux étaient porteurs de plus d’un quart de sang de loup. Au cours de la phase expérimentale suivante, grâce à une sélection sévère, il créa une nouvelle race, le » chien-loup européen « . Des exemplaires sélectionnés de cette nouvelle race donnant satisfaction comme chiens d’aveugle, on crut en premier lieu que cette race serait apte à cet emploi. Mais un apport augmenté de sang de loup, avec le temps, l’hérédité utilitaire de l’aïlleul Gerard se perdit et il devint évident que cette race était en général peu apte au travail de chien d’utilité et en particulier à celui de chien d’aveugle. Le patrimoine de Leendert Saarloos, non pas un chien d’utilité, mais un chien doté de qualités naturelles, fut reconnu comme race en 1975. En l’honneur de son créateur, on lui donna à l’époque le nom de » chien-loup de Saarloos « , distinction bien méritée.
Dès lors, c’est la » Nederlandse Vereniging van Saarloosw olfhonden » (association hollandaise du chien de loup de Saar loos) qui fut chargée de défendre les intérêts de cette race, entre autres en rédigeant le nouveau standard qui suit.
Aspect général
Le chien-loup de Saarloos est un chien de forte constitution dont l’aspect extérieur (conformation, allures, robe) fait penser à un loup. Il est de construction harmonieuse et a des membres assez longs, mais qui ne donnent pas l’impression que le chien est haut sur pattes. Les caractères sexuels sont prononcés chez les mâles comme chez les femelles.
Proportions importantes : Le chien-loup de Saarloos est plus long que haut. Le rapport entre la longueur du museau et celle du crâne est de 1 :1.
Comportement / caractère
Chien vif et débordant d’énergie, de caractère fier et indépendant. Il n’obéit que de sa propre et libre volonté ; il n’est pas soumis. Il est attaché à son maître et au plus haut degré digne de confiance. Envers les étrangers, il est réservé, passablement méfiant. Sa retenue et, dans des situations inconnues, son instinct de fuite semblable à celui du loup sont typiques pour le chien-loup de Saarloos et devraient être maintenues comme particularités de la race. A l’approche d’un chien-loup de Saarloos, les étrangers devraient faire preuve d’une certaine compréhension envers le comportement de ce chien, pour sa réserve circonspecte et pour son instinct de fuite, particularités qu’il porte dans son patrimoine héréditaire. Une approche forcée et indésirable par un étranger peut provoquer la manifestation de l’instinct de fuite. En empêchant cet instinct de se manifester, par exemple en diminuant la liberté de mouvements du chien par une laisse, le chien peut se comporter comme s’il avait peur.
Tête
La tête doit rappeler l’impression que fait celle d’un loup et correspondre harmonieusement dans ses dimensions avec le corps.
Vue de dessus et de profil, la tête a la forme d’un coin. La ligne qui va du museau à l’arcade zygomatique bien développée est très caractéristique. Conjointement à la forme adéquate et la position des yeux, cette ligne donne l’aspect recherché semblable à celui d’un loup.
Région cranienne :
Crâne : Il est plat et large ; en ce qui concerne sa largeur, il faut mettre en garde contre une largeur exagérée qui porterait atteinte à sa forme en coin typique. L’os occipital et le pourtour de l’orbite ne doivent pas être trop visibles ; l’arcade sourcilière doit se fondre sans heurt avec le crâne.
Stop : La dépression naso-frontale est peu marquée.
Région faciale :
Truffe : Bien pigmentée.
Museau : Fort. Le chanfrein est droit.
Lèvres : Bien jointives.
Mâchoires/dents : Les mâchoires supérieure et inférieure, bien développées, présentent une denture solide et un articulé en ciseaux complet, qui n’est acceptable que s’il est bien ajusté. En comparaison avec le crâne, la mâchoire supérieure ne doit pas paraître grossière : un museau trop grossier altère la forme typique semblable à celle du loup. La mâchoire inférieure n’a rien de remarquable.
Yeux : De préférence de couleur jaune, en forme d’amande, placés légèrement obliquement, pas proéminents ni ronds, les paupières étant bien appliquées sur le globe oculaire. L’expression est attentive, réservée il est vrai, mais pas craintive. L’œil est très caractéristique de la race et souligne l’aspect recherché de ressemblance avec le loup.
L’expression recherchée n’est obtenue que par un œil de couleur claire. Il faut accorder une grande importance à la couleur, la forme et la bonne position de l’œil. Chez le sujet plus âgé, la couleur jaune de l’œil peut devenir plus foncée, mais le ton jaune d’origine persiste à travers elle. Une prédisposition à la couleur brune est moins recherchée. L’orbite se fond imperceptiblement dans le crâne. Une orbite trop marquée conjointement à une arcade sourcilière accentuée et un stop marqué sont des défauts.
Oreilles : De grandeur moyenne, charnues, triangulaires avec une extrémité arrondie ; leur face interne est couverte de poil. Les oreilles sont attachées à hauteur de l’œil. Elles sont très mobiles et expriment l’humeur et les émotions du chien. Les oreilles trop en pointe et attachées trop haut sont des défauts. Les oreilles attachées trop latéralement altèrent la forme typique de la tête et sont de ce fait moins recherchées.
Cou : Sec et bien musclé ; il se fond en ligne harmonieuse avec le dos ; de même, la ligne de la gorge se fond sans heurt avec le poitrail.
En hiver, surtout grâce au poil de saison, le cou peut s’orner d’une belle collerette. Le fanon est minimal et ne frappe pas le regard. Il est caractéristique que, chez le chien-loup de Saarloos au petit trot, la tête et le cou forment une ligne presque horizontale.
Corps
Le chien-loup de Saarloos est plus long que haut.
Dos : Droit et fort.
Côtes : Normalement cintrées.
Poitrine : La ligne harmonieuse de la poitrine atteint au maximum le niveau des coudes. Vus de face, le poitrail et l’inter-ars paraissent modérément larges. Il convient d’éviter une région thoracique trop massive, car elle altérerait la silhouette typique qui caractérise ce trotteur-né. La silhouette est plutôt élancée et très semblable à celle du loup.
Ligne du dessous : Tendue et légèrement remontée.
Queue : Elle est large à sa naissance et abondamment pourvue de poils ; elle atteint au moins le niveau du jarret. Elle semble attachée un peu bas, fait qui est souvent accentué par une légère dépression près de l’attache. La queue est portée légèrement en forme de sabre à presque entièrement droite. Quand le chien est excité ou au trot, elle peut être portée plus haut.
Membres
Membres antérieurs : Les antér ieurs sont droits et bien musclés.
Les os ne sont pas grossiers et leur section est ovale. Par rapport au corps, les membres sont quelque peu graciles.
Epaules : Les omoplates sont de largeur et de longueur suffisantes.
Elles forment avec la verticale un angle d’environ 30°, un angle normal non exagéré.
Bras : De même longueur que l’omoplate. Angle entre l’omoplate et le bras normal, pas exagéré.
Cou des : Bien au corps, sans être serrés contre la poitrine. Vu l’arcure des côtes et la localisation correcte de l’épaule et du bras, l’écartement entre les deux antérieurs est modéré.
Pieds antérieurs : Pieds de lièvre, bien musclées et cambrés, avec des coussinets fortement développés, ce qui, conjointement au carpe solide et au métacarpe légèrement oblique, assure un assortiment élastique des mouvements. En station, un pied légèrement tourné vers l’extérieur est admis.
Membres postérieurs : La position du bassin est normale.
Cependant, à cause de l’attache basse de la queue, qui est fréquemment accentuée par une légère dépression, le bassin donne souvent l’impression d’être plus oblique. Les angles des postérieurs sont en harmonie avec ceux des antérieurs. Les allures légères typiques de la race dépendent dans une grande mesure de la bonne angulation du grasset et du jarret. Le moindre écart empêche le déroulement de ce mouvement typique. Chez le chien en station, les jarrets légèrement clos sont autorisés.
Cuisse : De longueur et largeur normales, fortement musclée.
Grasset : Pas exagérément coudé.
Jarret : L’angle ne doit pas être exagéré. Les os et les muscles permettent une extension optimale de l’articulation.
Métatarse : Suffisamment long (pas court), moyennement oblique.
Pieds postérieurs : Bien développés, bien cambrés.
Allures : Le chien-loup de Saarloos est un trotteur typique et endurant aisément capable de franchir de longues distances à sa cadence particulière. Son allure naturelle ne le fatigue guère et rappelle celle du loup. Il se distingue d’autres races par son allure légère très spécifique. Le bon déroulement des mouvements dépend fortement de différents détails de construction corporelle ; avant toute chose, ce sont les angulations entre les différents membres qui exercent la plus forte influence. Au trot franc et dégagé, le chien-loup de Saarloos porte la tête et le cou presque horizontalement ; c’est alors que la position des yeux et la forme cunéiforme de la tête sont caractéristiques. Au trot soutenu, allure typique de la race, le chien ne présente pas une allonge exagérée ; tout comme une poussée trop forte, une allonge exagérée déformerait l’allure typique et légère qui est un modèle idéal de mouvement économe en énergie.
Robe
Poil : Le pelage est différent en été et en hiver. En hiver, c’est généralement le sous-poil qui est prédominant ; avec le poil de couverture il forme une fourrure abondante qui couvre tout le corps et dessine autour du cou une collerette bien définie. En été, c’est le poil de couverture qui prédomine sur tout le corps. Des différences de température en automne et en hiver peuvent exercer une grande influence sur le sous-poil; mais la prédisposition à former du sous-poil doit au moins être présente. Il faut que le ventre, la face interne des cuisses et aussi le scrotum soient recouverts de poil.
• Sable ou fauve clair à foncé charbonné, dit gris de loup.
• Sable ou fauve clair à foncé ombré de marron, dit brun de forêt (
Bos bruin). • De crème blanchâtre (sable) clair à blanc.
La pigmentation de la truffe, du bord des paupières, des lèvres et des ongles doit être noire chez le chien-loup de Saarloos gris de loup ou blanc, couleur foie chez le sujet » brun de forêt » ou blanc-crème. Le poil de toute la région inférieure du corps, à la face interne des extrémités et dans la région postérieure des culottes est de couleur claire. A la face externe des membres, aussi bien le sujet gris de loup que le sujet » brun de forêt » présentent un poil de couleur foncée. Ils devraient aussi avoir un masque qui souligne l’expression.
Taille
La hauteur au garrot du chien-loup de Saarloos varie pour les mâles de 65 à 75 cm, pour les femelles de 60 à 70 cm.
De légers écarts vers le haut sont admis.
Défauts
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
• Oeil trop rond, yeux proéminents.
• Orbite trop fortement accentuée, avec les sourcils qui ne se fondent pas en ligne harmonieuse avec le crâne, ce qui va avec un stop marqué et des yeux trop ronds.
• Oreilles attachées trop haut ou/et oreilles pointues.
• Oreilles trop écartées.
Corps • Trop descendu, trop court.
• Queue enroulée.
• Queue portée sur le dos.
Membres • Ossature des membres trop grossière.
• Les couleurs trop peu intenses sont moins recherchées.
• Mauvaise répartition des poils foncés avec formation d’une selle noire.
• Couleurs autres que les couleurs admises.
• Toute forme d’agressivité.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.