De nombreux maîtres rencontrent ce problème : » mon chien monte et se frotte sur ma jambe et celles de mes invités « , » mon chiot simule l’acte sexuel sur son panier « , » mon chien chevauche les autres chiens » …
Pas toujours évident de savoir comment réagir. Après tout c’est naturel pour un chien, mais ça peut aussi devenir embarrassant pour son maître.
Dans cet article nous allons voir pourquoi votre chien simule l’acte sexuel et comment dresser son chien pour éviter ou limiter ce comportement.
Table des matières
- Pourquoi votre chien simule l’acte sexuel ?
- Comment éviter que votre chien se frotte ?
- Comment réagir quand votre chien simule l’acte sexuel ?
- Mon chien chevauche les autres chiens : pourquoi et que faire ?
- Mon chien chevauche les autres chiens : pourquoi ?
- Mon chien chevauche les autres chiens : que faire ?
- Ma chienne est en chaleur : comment gérer cela au mieux ?
- Comment savoir si votre chienne est en chaleur?
- Combien de temps cela dure t-il?
- Alors comment gérer le moment venu?
- Conséquences dues aux chaleurs chez la chienne
- Les Alternatives médicales
- Important !
Pourquoi votre chien simule l’acte sexuel ?
Si vous souhaitez changer le comportement de votre chien, il faut avant tout comprendre pourquoi il simule l’acte sexuel. De nombreux comportementalistes et éducateurs canins se sont frottés à la question (promis ce sera le seul jeu de mot de l’article 😉
Les chiots se chevauchent entre eux dès le plus jeune âge. Les chiens comme les chiennes peuvent simuler l’acte sexuel. Castration et stérilisation n’élimine pas le problème. Un chien peut subitement se mettre à chevaucher n’importe quoi : un objet, un autre chien, un humain, …
Bref les cas sont tellement variés qu’il n’y a pas vraiment de réponses types mais plusieurs cas possibles :
Augmentation des stimulations
C’est l’une des raisons qui explique ce comportement : une augmentation du stress ou des émotions. Un ami arrive chez vous, votre appartement s’anime et votre chien ressent cette excitation. Pour faire redescendre la pression, votre chien se frotte sur votre jambe, celle de votre ami, ou son panier.
Envie de jouer
Il semble également que ce soit un moyen d’attirer l’attention pour jouer ou se faire des » amis « . Un chien qui veut jouer avec un autre chien va s’exprimer par sa posture, en aboyant, en donnant un coup de patte et si nécessaire en le chevauchant. Certains comportementalistes pensent également que c’est un moyen de tester leur relation, une sorte de provocation pour dire : » jusqu’à quel point tu es mon ami ? « .
Reproduction
C’est également l’une des possibilités. Si une chienne en chaleur se trouve dans les parages, votre chien aura beaucoup de mal à se contrôler. La castration permet de diminuer le problème mais un chien, même castré, peut continuer de chevaucher. La preuve que ça n’est pas qu’un problème d’hormone.
Une histoire de domination
C’est la réponse type que vous trouverez un peu partout. » Si votre chien se frotte sur vous c’est qu’il veut vous dominer « . Un chien ne cherche pas à dominer son maître, c’est une vieille idéologie totalement fausse et très souvent dangereuse pour vous et votre chien. En revanche un chien peut chevaucher un autre chien pour affirmer son statut. Mais dans ce cas, cet acte fera parti d’un ensemble : agressions, postures, défense de territoire ou de ressources.
Comment éviter que votre chien se frotte ?
La première chose à faire est de bien observer son chien pour savoir quand agir.
Vous devez observer à quelles occasions votre chien se met à chevaucher, et vous devez également reconnaître les signes que votre chien va se mettre à chevaucher son panier, votre jambe ou celle d’un invité.
Le but est de pouvoir intervenir au bon moment, c’est à dire juste avant » le drame » et d’utiliser les techniques de redirection.
Si vous sentez que votre chien est sur le point de chevaucher, donner lui un autre moyen de libérer son énergie.
Si par exemple votre chien s’excite quand un invité arrive, utilisez les ordres de base. Demandez lui de s’asseoir, de se coucher ou d’aller au panier.
Demander à votre chien de faire quelque chose permet de canaliser son énergie et de détourner son attention.
Si votre chien ne vous écoute pas, il vous faudra renforcer les ordres de base avec les bonnes méthodes.
Si vous ne savez pas comment faire, je vous recommande la formation Chien mode d’emploi qui couvre tous les ordres de base mais aussi les problèmes les plus fréquents (y compris les chiens qui se frottent).
Comment réagir quand votre chien simule l’acte sexuel ?
Le temps que vous repreniez l’éducation de votre chien, celui-ci va continuer de se frotter. Il faut donc apprendre à réagir en conséquence.
D’abord il faut évidemment le repousser, vous éloigner de lui pour ne pas qu’il recommence, et lui dire fermement Non ou Stop suivant le mot que vous avez choisi pour son éducation.
Ensuite ignorez-le quelques minutes. Si vraiment votre chien ne comprend pas isolez-le 2 ou 3 minutes dans une pièce calme. Vous pourrez ensuite le récupérer, son excitation sera redescendue donc inutile de lui faire ressentir que vous êtes en colère.
Votre chien n’a pas énormément de moyen d’expression, sa parole à lui c’est son comportement et simuler l’acte sexuel fait partie de son comportement.
Si vous travaillez l’éducation de votre chien avec les bonnes méthodes, vous lui apprendrez à s’exprimer différemment et vous pourrez progressivement éviter ce genre de comportement.
Mon chien chevauche les autres chiens : pourquoi et que faire ?
Votre chien chevauche les autres chiens et vous ne savez ni pourquoi il adopte ce comportement, ni comment faire pour le stopper ? Vous trouverez ici toutes vos réponses !
Les chevauchements entre chiens sont souvent mal interprétés. Voici un aperçu des idées reçues : Si un chien adulte chevauche, c’est qu’il veut dominer, si un chiot chevauche on dira qu’il est précoce, si un mâle chevauche on dira qu’il est très excité sexuellement et si une femelle chevauche on dira qu’elle a vraiment un problème identitaire.
Et pourtant, toutes les situations exposées ci-dessus sont normales et ne sont absolument pas en lien avec une soit disant dominance, une précocité ou encore une crise identitaire ! Que vous ayez un chiot, un chien ou une chienne, dans tous les cas, le chevauchement est un comportement canin normal.
Toutefois, comme beaucoup de comportements canins, ils sont normaux et naturels jusqu’à ce qu’ils soient excessifs, ingérables et donc problématiques.
Mon chien chevauche les autres chiens : pourquoi ?
- Mon chien chevauche les autres chiens car il a une montée d’hormones : c’est bien entendu la première raison à laquelle on pense lorsque l’on observe un chien (mâle ou femelle) en chevaucher un autre. On constatera cette cause de chevauchement pour les chiens qui atteignent l’âge de l’adolescence (qui est complètement variable selon les individus). De plus, il sera également » facile » de déterminer cette cause ci car les chevauchements seront également effectués sur les objets de la maison, une jambe, etc.
- Mon chien chevauche les autres chiens pour réclamer de l’attention : Que ce soit sur les autres chiens ou sur humains, un chien qui n’arrive pas à attirer l’attention d’autrui (que ce soit pour jouer ou autre) poussera le vice jusqu’au chevauchement car, en général, il est certain que cette technique lui permettra d’obtenir toute l’attention souhaitée (que l’attitude de la personne ou du chien en face soit positive ou négative, le chien » chevaucheur » aura obtenu satisfaction.
- Mon chien chevauche les autres chiens car il est trop excité : C’est l’une des principales raisons qui poussera un chien à chevaucher ! En effet, le trop plein d’énergie se transforme en excitation excessive et donc en chevauchement. On observera donc souvent des chiens qui, dans une séance de jeu entre congénères, se mettent à chevaucher car ils ont besoin d’évacuer leur trop plein d’énergie.
- Mon chien chevauche les autres chiens suite à une émotion extrême : Il est possible qu’un chien se mette à chevaucher, que ce soit un humain, un objet ou un autre chien d’ailleurs, suite à un événement stimulant. Le chevauchement pourra donc être observé à la suite de l’arrivée d’invités (humains ou chiens) à la maison par exemple, ou n’importe quel autre élément déclencheur d’excitation. Toutefois ici, contrairement au point précédent, l’excitation peut être » négative » c’est à dire que le chevauchement peut alors proposé pour se sortir d’une situation dans laquelle le chien n’est pas du tout à l’aise. Pour nous on dirait qu’on change de sujet ^^
- Mon chien chevauche les autres chien par besoin de reproduction : Puis, pour finir, la raison la plus évidente (mais pourtant pas la plus fréquente) c’est le besoin de se reproduire qu’on observera principalement chez un chien mâle qui côtoie une femelle en chaleur.
Mon chien chevauche les autres chiens : que faire ?
Conseil n°1 : Essayez de comprendre pourquoi votre chien adopte ce comportement de chevauchement pour parvenir à régler le problème avec un » plan de travail » cohérent et adapté à la situation. Clairement, on adoptera pas la même attitude avec un chien qui chevauche dans le jeu qu’avec un chien qui chevauche parce qu’il est en manque de dépense ou encore d’attention.
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Conseil n°2 : Ne vous limitez jamais à la réponse facile : mon chien me chevauche ou mon chien chevauche les autres, cela veut dire qu’il est dominant. En clair, ne mettez pas d’étiquette à votre chien car cela viendra biaiser toutes les interprétations que vous aurez des différents comportements de votre chien. Dire que son chien est dominant c’est un peu la réponse facile et passe partout, et vous avez d’ailleurs constaté à travers la première partie de cet article que les raisons qui poussent un chien à chevaucher sont loin d’être liées à un pseudo besoin de contrôler les autres.
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Conseil n°3 : N’intervenez pas tout de suite si vous voyez que les chiens présents arrivent à communiquer entre eux leurs limites. En clair, si dans une séance de jeu l’un des chiens commence à chevaucher, il ne faudra absolument pas intervenir, attendez plutôt de voir si les autres chiens présents tolèrent cette attitude : oui, non ? Et s’ils ne la tolèrent pas, est-ce qu’ils parviennent à le faire comprendre ? Ce n’est que si vous observez des problèmes de communication et d’interprétation des signaux de chaque chiens que vous devrez intervenir.
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Conseil n°4 : N’hésitez pas à anticiper les débordements d’excitation de votre chien si vous savez que les autres chiens présents ne tolèreront pas cette attitude. Il sera toujours plus facile de stopper une intention de faire plutôt qu’une action déjà en cours. Par ailleurs, vous aurez besoin de renforcer l’obéissance de votre chien pour parvenir à le faire renoncer (que ce soit en anticipation ou pendant l’action).
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Conseil n°5 : Pour finir, le conseil le plus important sera de dépenser votre chien ! Promenez-le, habituez-le le plus souvent possible à rencontrer des congénères, stimulez-le, jouez avec lui, etc. Tout en ayant une attitude juste et cohérente en parallèle pour que votre chien se sente en sécurité auprès de vous et qu’il n’ait donc pas besoin de faire appel à des comportements plutôt gênants (à nos yeux) pour attirer votre attention par exemple ou encore pour évacuer ce qu’il n’a pas pu évacuer à vos côtés.
Ma chienne est en chaleur : comment gérer cela au mieux ?
Les chaleurs chez la chienne sont un processus naturel, qui apparaît dès la maturité sexuelle. L’âge des premières chaleurs est assez variable. Elles peuvent être atteintes entre 6 mois (pour les plus petites races) et 14 mois (pour les plus grandes).
Il ne faut pas pour autant s’inquiéter pour la santé de votre animal, si elles apparaissent un peu plus tôt ou un peu plus tard. L’âge est un indice. Il ne tient pas compte de l’individu en lui-même.
Chez les femelles, les premières chaleurs sont parfois discrètes, voir inapparentes. Dès lors l’appareil génital va fonctionner au rythme de deux cycles par an pour la plupart des races. En règle générale, les chaleurs surviennent plus tôt chez les petites races que chez les grandes races.
Comment savoir si votre chienne est en chaleur?
Dans l’ovaire, les follicules ovariens sécrètent des hormones qui sont à l’origine de modifications physiologique, physique et comportementale.
- physiologique : production des ovules
- physique : congestion vulvaire, perte de sang. Le sang peut être rosé. Elle sera plus sensible.
- comportementale : la chienne peut changer de comportement.
Bien évidemment, chaque chien étant différent, les “symptômes” peuvent varier d’une chienne à une autre. Vous pourrez donc constater, que les premiers jours des chaleurs, votre chienne pourra avoir les tétines légèrement plus apparente, la vulve sera également gonflée. Une pilosité plus complète pourra aussi être remarqué sur la vulve quelques jours avant les premières chaleurs.
Vous pourrez également observer des pertes légèrement rosées dans les débuts de chaleurs. Les pertes de sang seront plus liquides et plus épaisses en fin de cycle.
Cet état rendra votre chienne plus fatiguée, et plus sensible que d’habitude. La plupart des chiennes vont être en demande plus intense de câlin, elles vont venir chercher le contact auprès de leur humain. Elles vont se tortiller lors des caresses, vont chercher les gratouilles et vont s’en délecter.
Le comportement de la chienne peut aussi varier, comme si elle avait des sautes d’humeur. Elles peuvent chouiner, être perturbées. Chez certaines chiennes très sensibles, cela peut également déclencher des peurs sans raison apparente, et donc être méfiantes dans certaines situations qui ne les stressent pas d’habitudes. Elles peuvent également fuguer pour aller chercher le mâle le plus proche.
Combien de temps cela dure t-il?
Encore une fois, si cela est propre à chaque individu, on peut noter que chez la plupart des chiennes, les chaleurs durent environs 3 semaines, soit 21 jours.
Alors comment gérer le moment venu?
➙ Pour commencer, je vous conseille de noter dans le carnet de santé ou sur un papier, la date du début des chaleurs. Pour plusieurs raisons. La première étant de pouvoir calculer le nombre de jours des chaleurs. En effet, cela vous donne un indice pour savoir quand seront les prochaines chaleurs (6 mois après généralement).
De plus, si votre chienne a toujours la vulve gonflée après les trois semaines, cela peut être le symptôme d’une mammite, d’une grossesse, ou grossesse nerveuse. Enfin, si vous avez l’intention de stériliser votre chienne, vous devrez connaître ses cycles afin de le faire au bon moment.
Dites vous que les 11 premiers jours, votre chienne attirera les chiens, mais se refusera à eux. Alors que les jours qui suivront, la chienne acceptera de s’accoupler puisque c’est la période d’ovulation. Restez donc prudent et suivez les prochains conseils!
➙ Ensuite, si vous avez connaissance qu’il y a des mâles dans votre quartier, n’hésitez pas à faire de la prévention en allant voir les maîtres. Un chien peut détecter une chienne en chaleur à des kilomètres ! Si les voisins sont au courant, il sera plus facile pour tout le monde de faire attention.
Certains maîtres n’y prêteront aucune importance! Ce n’est pas grave! Vous aurez fait votre maximum, il ne vous restera plus qu’à vous occuper de votre chienne ! En effet, ce n’est pas une clôture qui va séparer une femelle en chaleur d’un mâle insistant! Vous seriez surpris de voir les stratagèmes mis en œuvre pour atteindre leurs objectifs. Ne laissez pas non plus votre chienne seule dans le jardin, gardez là sous surveillance.
➙ Enfin si vous avez vous-même un mâle, ne pas hésiter à les séparer. En effet, si cela n’est pas fait, la mâle sera obsédé par votre femelle. Il aura un comportement exacerbé, sera plus réactif. Il se peut qu’il fasse des marquages urinaire partout dans la maison.
Et surtout, il harcèlera la femelle même si elle n’est pas prête, ce qui peut aboutir à des bagarres. Vous pouvez aussi faire garder votre chien. Il aura un comportement plus posé et elle aussi. Et on ne va pas se le cacher, cela sera moins fatigant pour vous!
➙En extérieur, ne détachez plus votre chienne si vous le faisiez ! Elle pourrait partir. Ou encore se sera plus facile pour un mâle de venir la saillir, si elle est en période d’acceptation. Mettez-la en longe, et choisissez bien les endroits dans lesquels vous vous rendez. Changer les heures de promenades si cela est nécessaire.
Évitez votre club d’éducation canine. Cela excitera les mâles, et un accouplement non voulu pourrait se produire très rapidement (quelques secondes).
➙ Vous pouvez lui mettre un slip hygiénique pour chien afin de contenir les écoulements et ne pas tacher votre canapé, votre voiture, votre moquette, votre parquet… L’important est de la changer régulièrement ! Votre chienne ne pourra pas le faire elle-même. Il est indispensable également de lui apprendre à porter ce slip de façon positive pour éviter qu’elle essaie de se l’arracher. Pour choisir le slip, il faudra prendre une taille en fonction du bassin de votre chienne.
Attention toutefois ! Un Slip seul n’empêchera pas les mâles de s’approcher et de la saillir ! N’oubliez pas de lui retirer quand vous la sortez en extérieur afin qu’elle puisse faire ses besoins.
➙ Enfin, si votre chienne a des pertes, vous allez passer votre temps à nettoyer! Et oui elle va tout vous tacher. Préparez-vous au combat pour une bonne hygiène à l’intérieur de la maison ! Plus simplement, je vous conseille d’acheter un produit nettoyant sans javel. Un vaporisateur sera plus pratique.
Si votre chienne tâche votre tapis, son matelas, ou encore votre canapé, la première règle est de ne pas utiliser de l’eau chaude ! Ne frottez pas non plus la tâche au risque de l’étaler.
Ensuite, vous pourrez détacher avec du sérum physiologique (Que l’on peut retrouver partout en pharmacie ou en grande surface. Il suffira de faire diluer la tache avec le sérum et de tamponner ensuite avec un linge mouillé à l’eau oxygénée.), avec un glaçon (En posant simplement et attendre qu’il fonde avec la tâche. Il faut ensuite laver avec du savon.), avec du savon noir (il faudra rincer abondamment.). Il existe bien des façons de détacher sans même acheter de produit dangereux pour l’environnement et donc pour votre chien.
Conséquences dues aux chaleurs chez la chienne
En dehors des conséquences physiques et comportementales pendant les chaleurs. Il y a aussi les conséquences qui peuvent survenir à la fin des chaleurs. Dont la grossesse nerveuse.
La chienne se comporte comme si elle attendait des petits. Elle va couver ses jouets par exemple. Ses mamelles vont gonfler et elle peut avoir des montées de lait. Son corps se prépare à mettre bas et à accueillir des chiots. Simplement ça n’arrivera pas. Il convient de consulter le vétérinaire.
Cet état peut durer plus ou moins longtemps. La chienne peut perdre du poids, ne plus manger, déprimer… car les chiots n’arriveront jamais. La montée de lait, l’inflammation (mammite) et le léchage des mamelles peuvent provoquer une infection. Il est important d’aller voir un vétérinaire.
Une chienne qui fait une grossesse nerveuse est susceptible d’en refaire par la suite. On sait que les chiennes qui ont tendance à faire des grossesses nerveuses seront prédisposées aux maladies de l’appareil géniteur. La meilleure prévention, pour le bien-être du chien est la stérilisation.
L’autre conséquence logique, si aucune précaution n’est prise, est bien entendu une vraie grossesse. Encore une fois, les conséquences sont variées. Il faudra prendre conscience que si la grossesse est menée à terme, les chiots devront rester jusqu’à leurs 2 mois avant d’être séparé de leur mère. La loi oblige également à identifier tous les chiots de la portée. Vous prenez le risque de ne pas pouvoir tous les placer, ou qu’ils se retrouvent abandonnés… Bref, il faut que la décision soit mûrement réfléchie.
Les Alternatives médicales
Pour éviter les chaleurs et leurs conséquences, il existe plusieurs alternatives :
➙ La meilleure des préventions est la stérilisation (Ovariectomie, ovario-hystérectomie ou ligature des trompes. À noter chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients ). En effet, stériliser (ovariectomie) sa chienne a plusieurs atouts. Cela évite les nuisances de cette période (perte de sang, comportements modifiés, fugue, infection, grossesse nerveuse).
De plus, cela empêche par la suite l’apparition de tumeur mammaire, d’infection de l’utérus. L’efficacité d’une stérilisation, en prévention des maladies liées à l’appareil géniteur, diminue si celle-ci est faite après les premières chaleurs. La stérilisation empêche bien évidemment la chienne d’avoir une portée non désirée.
La surveillance ne sera donc pas la même tout au long de sa vie que si elle n’était pas stérilisée. Le meilleur moment pour faire stériliser sa chienne, est pour ses premières chaleurs. Il vaut mieux stériliser après les chaleurs pour éviter l’excès de saignement. L’idéal étant d’attendre 15 jours après le dernier jour des chaleurs (d’où l’utilité de tout marquer sur le carnet).
➙ La pilule contraceptive pour votre chienne. Oui, il faut y penser. L’inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle n’empêche pas le développement des tumeurs mammaires ou les infections de l’utérus. Il faut aussi penser à la renouveler. Il ne faut donc pas se louper sur la prise du cachet. Il est déconseillé de la donner à chaque cycle.
A noter : Contrairement à l’idée reçue et bien répandue, on ne fait pas faire de porter à sa chienne pour éviter la grossesse nerveuse ou pour son bien-être. Il y a plus de risque de faire reproduire sa chienne que de la faire stériliser. De plus, on ne doit pas faire porter sa chienne avant ses deux ans, afin de ne pas interférer sur la croissance.
Les risques sont d’avoir des lésions de l’appareil reproducteur, risque d’une dystocie (avec tout ce qui s’ensuit, mort des chiots ou chiots fracturés à la naissance, mort de la chienne), lésions irréversibles de l’appareil urinaire (donc incontinence à vie). C’est bien évidemment une liste non-exhaustive.
Conclusion: les chaleurs font parti du cycle de la vie des chiens. Mais on ne peut pas toujours laisser faire la nature. Il en va de la santé et du bien-être de son chien. Je vous conseille donc de vous rapprocher de votre vétérinaire et de bien vous renseigner pour ne pas faire d’erreur.
Les chaleurs sont gérables si on y met du sien. Gérable, ne veux pas dire agréable. C’est toujours une source de stress. Il convient donc, peut importe votre décision, d’observer votre chienne et de faire le meilleur pour elle.
Important !
Aimer et protéger son chien passe aussi par la prévention !
C’est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire à une assurance santé pour votre animal.
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Au fait, qu’est-ce que c’est qu’une phéromone ? me demanderez-vous avec raison. Selon la définition de Karlson et Lüsher (1959), inventeurs du mot phéromone, reprise sur le site Zoopsy, il s’agit d’un produit chimique ou d’un ensemble de produits chimiques, émis à l’extérieur du corps d’un individu qui, lorsqu’il est reçu par un animal de la même espèce, déclenche une ou plusieurs réactions spécifiques. C’est ce qui fait, par exemple, qu’une demoiselle papillon attire un monsieur papillon dans un rayon de plusieurs kilomètres. Notons que les phéromones ne sont pas (que) des odeurs, et que le chien receveur les capte par un organe spécial, différent du système olfactif.
Donc, quand deux chiens se rencontrent et n’ont rien de plus pressé que de se renifler les fesses (dessin et photo ci-dessous), on ne le croirait pas comme ça, mais ils sont en train de communiquer. Et qu’est-ce qu’ils se racontent ?
– Ils se disent qui ils sont, (jeune, vieux, mâle, femelle…), et dans quel état ils se trouvent présentement. Ceci est particulièrement vrai chez les femelles : lorsqu’on prélève des sécrétions de sac anal chez des chiennes à différents stades de leur cycle, et qu’on en badigeonne le dos de chiennes en repos sexuel, celles imprégnées des sécrétions d’une chienne en chaleurs vont attirer les mâles, qui essaieront alors de les monter.
– Ils se disent qui est le chef : les phéromones contenues dans les sécrétions des sacs anaux varient avec le statut hiérarchique.
– Ils vérifient leur appartenance au groupe : c’est ainsi qu’un chien avec une infection des sacs anaux qui modifie les signaux chimiques envoyés, peut déclencher bien malgré lui l’hostilité des autres membres du groupe.
– Ils se confient sur leur état émotionnel : comme on l’a vu plus haut, un chien paniqué expulse le contenu de ses sacs anaux à plus d’un mètre. Les chiens qui passeront ensuite dans le coin percevront ces phéromones d’alarme, et feront un détour. Si l’on étale ces sécrétions sur le dos d’un chien, celui-ci sera également évité par ses copains.
Signalons quand même pour l’anecdote que le contenu des sacs anaux qui sort passivement au passage des crottes, lubrifie un peu le rectum et facilite ainsi l’exonération. Mais bon, ce n’est pas l’essentiel de leur fonction.
LES MALADIES DES SACS ANAUX
1 – L’impaction :
Alors l’impaction, c’est quand un sac anal est plein à craquer, et n’arrive pas à se vider. Ça peut être dû à un changement de consistance des sécrétions du fait d’un dérèglement des glandes qui tapissent le sac anal ; d’une hypersécrétion de ces glandes, chez les chiens souffrant de certains troubles dermatologiques (séborrhée) ; de diarrhées chroniques qui peuvent rendre les sécrétions plus pâteuses ; de changements alimentaires (certains régimes riches en fibres) ; d’anneaux de ver solitaire (Dipylidium) qui peuvent aller se fourrer dans un sac anal, et en obstruer le canal ; ou bien sûr, pour ceux qui n’ont pas de chance dans la vie, de tout ça à la fois !
La conséquence, quelle que soit l’origine, c’est qu’on se retrouve avec un sac anal rempli d’un matériel épais et granuleux, et/ou avec un canal excréteur bouché. Donc le sac, il gonfle, il gonfle, il commence à démanger, et le chien se met à se frotter les fesses par terre, ce qu’on appelle couramment » faire le traineau « . Attention toutefois, il y a plein d’autres raisons qui peuvent conduire un chien à se gratter les fesses, à commencer par une bonne infestation par les puces, ou différents types d’allergie : les sacs anaux n’y sont alors pour rien. Et puis des fois, on a aussi les fesses qui grattent sans raison médicale particulière.
L’impaction est quelque chose de relativement fréquent, puisqu’on estime qu’entre 2 et 12 % des chiens en feront une dans leur vie, à commencer par les animaux de petites races, notamment les Caniches toy et miniature, les Chihuahuas, les Teckels, mais aussi les Bergers allemands (liste non exhaustive).
En cas d’impaction, quand on passe les doigts sur les côtés de l’anus, on sent une boule ferme à 4 heures et/ou à 8 heures. On presse alors dessus, soit avec le pouce et l’index de chaque côté de l’anus, chacun appuyant sur l’un des deux sacs anaux, soit avec l’index dans le rectum et le pouce qui presse le sac anal de l’extérieur. Ce dernier procédé est le plus efficace, le sac anal étant alors bien pris entre deux doigts. Le contenu peut être un peu difficile à faire sortir, s’il est vraiment très pâteux, ou si le canal est vraiment bien bouché, ou les deux à la fois. Dans ce cas, il est parfois nécessaire de tranquilliser ou d’anesthésier le chien, afin d’introduire une petite canule dans le canal, et d’irriguer le contenu du sac, ce qui permet à la fois de déboucher le canal et de ramollir les sécrétions (voir plus loin les photos de traitement d’un abcès). Les sacs anaux doivent être complètement vidés, après quoi on les palpe soigneusement, pour s’assurer qu’il ne persiste pas une petite masse qui pourrait s’avérer plus méchante qu’une » simple » impaction. (Voir plus loin, le paragraphe 3).
Bon, le sac anal est maintenant bien vide. Le chien doit arrêter de faire le traineau, sinon, comme indiqué plus haut, les fesses qui grattent, ça venait d’autre chose.
Précision très importante : il est déconseillé de vider à tout bout de champ un petit sac anal qui n’a rien demandé à personne ! A chaque visite chez le vétérinaire, (docteur, vous en profiterez pour lui vider ses glandes anales !), chez le toiletteur, (et n’oubliez pas de lui faire les glandes anales comme à chaque fois !), chez le voisin, (vous, vous avez l’habitude, vous pouvez les lui vider ? ça fait bien une semaine qu’on ne lui a pas fait !)
Alors d’abord, Youki, il en marre qu’on lui mette les doigts dans les fesses une fois par semaine, et qu’on les lui pince jusqu’à ce qu’une malheureuse gougoutte finisse par en sortir, et puis ensuite, les manipulations répétées et les multiples petits traumas qui en résultent exposent des sacs anaux, normaux au départ, à développer une inflammation chronique et récidivante.
2 – L’inflammation/infection : les sacculites.
Alors quand une impaction dure trop longtemps, toute cette pâte épaisse qui stagne à l’intérieur du sac se met à fermenter, une inflammation se développe, et la première
petite bactérie qui passe par là s’y installe avec volupté, provoquant une infection du sac. L’arrivée des bactéries est d’autant plus facile qu’avec toutes les crottes qui se frottent contre le débouché des deux canaux à chaque fois que le chien défèque, la région n’est pas un exemple de propreté et d’asepsie !
Un épillet baladeur qui remonte le canal par une belle soirée d’été, quand l’herbe est bien sèche, peut aussi être à l’origine d’un abcès de sac anal.
Photo de gauche : abcès du sac anal droit, chez Guapa, épagneul breton de sept ans. On peut voir que l’abcès s’est déjà percé.
Photo de droite : autre abcès de sac anal, dû cette fois à la migration d’un épillet, chez Brutus, griffon de quatre ans. On voit ici l’extraction de l’épillet du sac anal gauche, à la clinique vétérinaire de Villevieille
Bon, donc notre sac anal est enflammé, gonflé et douloureux, et si rien n’est fait, un abcès va généralement se former, qui peut rester limité au sac anal, ou en entrainer la rupture, l’infection gagnant alors les tissus alentour. Toute la région du périnée se retrouve enflée, et quand l’abcès du sac anal se perce, il s’en écoule un pus sanguinolent très nauséabond, mais ça, on commence à en avoir l’habitude.
Tout cela est évidemment très douloureux pour le chien, qui se lèche en continu, a du mal à s’asseoir, refuse qu’on lui touche la région et même qu’on lui soulève la queue, et peut aller jusqu’à refuser d’aller à la selle.
Le traitement se fait sous sédation, voire sous anesthésie, si l’infection est importante : on nettoie le sac anal ou l’abcès si on en est à ce stade, on cherche et on retire l’épillet si on pense qu’il y en a un, (l’idéal étant de le visualiser avec l’échographe avant l’intervention), et on met bien sûr le chien sous antibiotique jusqu’à guérison complète (photos ci-dessous). En cas d’abcès récidivants, il peut être nécessaire de retirer chirurgicalement l’un des sacs anaux, (ou les deux), en prenant bien garde à ne pas léser le sphincter anal.
Le traitement en trois étapes de l’abcès du sac anal de Guapa, à la clinique vétérinaire de Villevieille. Photo du haut : le sac anal est pressé pour bien en vider tout le contenu : un pus marronnasse sort ici par le point d’entrée du canal du sac anal droit. Des antiseptiques seront ensuite injectés dans le sac anal, par l’endroit où l’abcès s’est percé. Photo du milieu : une seringue contenant une pommade antibiotique et anti-inflammatoire, et équipée d’une petite canule, est introduite dans le canal du sac anal. Photo du bas : la pommade est injectée, traverse le sac anal, et ressort par le trou de l’abcès. Le sac anal est ainsi traversé et rempli de haut en bas par la pommade antibiotique. Accessoirement, en injectant un produit dans le canal du sac anal et en le voyant ressortir par le trou de l’abcès, on s’assure qu’il s’agit bien d’une infection du sac anal, et non d’un autre tissu proche de l’anus.
Nous ne parlerons pas ici des fistules périanales, qui affectent essentiellement les bergers allemands. Les sacs anaux sont, certes, touchés dans cette affection, comme tous les autres tissus entourant l’anus, mais rien n’indique qu’ils en soient à l’origine.
3 – Les tumeurs :
Bon, alors là, c’est beaucoup plus embêtant que tout ce qu’on a vu jusqu’ici.
Les tumeurs des sacs anaux sont essentiellement des adécarcinomes, mais on rencontre aussi des carcinomes épidermoïdes et beaucoup plus rarement des mélanomes.
On pensait autrefois que les chiennes étaient plus souvent affectées que les chiens, mais des publications plus récentes ont montré que les mâles étaient finalement aussi souvent touchés que les femelles.
Les chiens sont le plus souvent présentés en consultation parce que leur propriétaire a remarqué une masse à côté de l’anus (photos ci-dessous). La tumeur peut aussi être repérée lors d’une consultation de routine, par exemple lors d’un vaccin. Sinon, des démangeaisons ou un léchage de la région anale, un saignement, des difficultés à aller à la selle, une tendance à pousser tout le temps (= ténesme), voire plus rarement une soif augmentée, peuvent être les symptômes d’une tumeur d’un sac anal.
Les propriétaires de ce bobtail de treize ans ont remarqué une masse qui déformait le bord gauche de l’anus de leur chien. Des cytoponctions réalisées à la clinique vétérinaire de Calvisson ont montré qu’il s’agissait d’une tumeur maligne. A l’échographie, les ganglions iliaques étaient envahis. La tumeur a été retirée, (photo de droite), ainsi que les ganglions iliaques, avant mise en place d’une chimiothérapie. Il s’agissait d’un adénocarcinome du sac anal gauche.
Quand une masse suspecte a ainsi été mise en évidence dans la région d’un sac anal, il est intéressant (photos ci-dessous) :
1 – de la ponctionner et d’en prélever quelques cellules pour aller vérifier sous le microscope s’il s’agit ou non de quelque chose de tumoral,
2 – d’aller regarder avec l’échographe si les ganglions sous-lombaires, qui se trouvent en arrière de l’abdomen, et qui drainent la région anale, ont été contaminés par la tumeur : si c’est le cas, il faudra aller les retirer chirurgicalement en même temps que la tumeur elle-même.
3 – de faire une prise de sang au chien pour doser le calcium : celui-ci est souvent anormalement élevé en cas de tumeur du sac anal, ce qui peut provoquer l’augmentation de la soif et de la quantité d’urines émises dont nous avons parlé plus haut.
Une fois ce bilan effectué, on va retirer chirurgicalement la tumeur, et les ganglions sous-lombaires s’ils sont contaminés. L’intervention est délicate, surtout si la tumeur est de grande taille, car il ne faut pas endommager le sphincter anal, ce qui pourrait rendre le chien incontinent fécal. La chirurgie peut être suivie d’une chimiothérapie, surtout en cas d’atteinte des ganglions sous-lombaires.
Photo de gauche : échographie d’une masse dans la région d’un sac anal, chez un chien de treize ans. La tumeur (en haut) est entourée d’une importante quantité de pus, qui pourrait laisser croire à un simple abcès. Il s’agit en fait d’une tumeur abcédée. Une fois le pus aspiré sous contrôle échographique, la masse est ponctionnée. L’examen cytologique montre la présence de cellules présentant des caractères tumoraux, organisées en boules cellulaires (photo ci-dessous). Il s’agit d’un adénocarcinome, la tumeur des sacs anaux la plus fréquente. L’examen échographique de la région sous-lombaire montre de gros ganglions ayant perdu leur forme normale (allongée) : l’adénocarcinome a donc colonisé ces ganglions. Une autre image de métastase ganglionnaire d’une tumeur des sacs anaux, avec comparaison à des ganglions inflammatoires, est présentée dans le chapître sur l’échographie, § n° 8.
Le pronostic des tumeurs du sac anal varie en fonction de plusieurs facteurs : si le taux de calcium était anormalement élevé au départ, la médiane de survie est de 256 jours après traitement, contre 584 jours chez les chiens qui avaient un taux de calcium normal au moment de l’intervention. La décision de ne pas opérer, ou une taille de tumeur supérieure à 10 cm2 sont aussi de mauvais facteurs pronostiques.
Dans le cas des mélanomes du sac anal, le pronostic est plus mauvais, avec une médiane de survie de 107 jours, avec ou sans traitement.
Ci-dessus, le cas beaucoup plus rare d’un mélanome malin du sac anal droit, chez ce labrador de huit ans. La tumeur est de taille importante (photo de gauche, juste avant l’intervention). L’échographie (ci-dessus à droite), a montré une masse de densité tissulaire, hétérogène : il ne s’agissait donc pas d’un abcès. À la ponction, on observe d’assez nombreuses cellules contenant de petits granules noirs, évoquant des mélanocytes (photo ci-dessous : elle n’est pas encore là, mais elle arrive !). L’analyse au laboratoire d’un fragment de la tumeur, après son retrait chirurgical, a confirmé qu’il s’agissait bien, malheureusement, d’un mélanome malin, de mauvais pronostic.
Références :
– MUSE Russel : Diseases of the anal sac. In Kirk’s Veterinary Therapy, Small Animal Practice 2014 XV, web chapter 36, pp e187-e190.
– PAGEAT P, GAULTIER E : Current research in canine and feline pheromones. Vet Clin of North Am, Small Anim Pract 2003, 33 : 187-211
– VINAYAK A & Coll : Malignant anal sac melanoma in dogs : eleven cases (2000 to 2015). J Smzll Anim Pract 2017, 58 (4) 231-237