Table des matières
- Les chiens sauveteurs en montagne
- Volontaires recherchés
- En chiffres
- Le dressage d’un chien secouriste en montagne !
- Les races de chien qui peuvent devenir secouriste en montagne
- Formation du chien secouristes en montagne
- Qualités d’un bon chien secouriste en montagne
- Henry, le super chien sauveteur en montagne!
- Avalanche : qui sont les chiens sauveteurs ?
- Quelles qualités pour un chien de sauvetage en montagne ?
- Des chiens formés au sauvetage en montagne
- Les chiens d’avalanche, ces sauveteurs pas comme les autres
- Les chiens, bien plus rapides et efficaces que les hommes
- Quelles races de chiens sont adaptées à la vie en haute-montagne ?
- La formation
- Une confiance sans faille entre le chien et son maître
- Découvrez le chien d’avalanche en montagne
- Le golden retriever : un chien d’avalanche idéal pour les sauveteurs
- Comment choisit-on les chiens d’avalanches ?
Les chiens sauveteurs en montagne
La montagne, ses sommets enneigés, ses paysages merveilleux, et ses dangers … Chaque hiver, les risques d’avalanche menacent les randonneurs et skieurs, hélas souvent imprudents. Les équipes de sauvetage sont alors sur le qui-vive, et ses secouristes peuvent heureusement compter sur l’aide précieuse de chiens, formés pour rechercher des personnes disparues.
Des secouristes canins irremplaçables
Face à l’urgence, les chiens sont irremplaçables. Plus rapides et efficaces que les hommes, ils sont capables de ratisser de très grandes surfaces en quelques minutes, quand les pisteurs auraient besoin de plusieurs heures.
Or la rapidité est primordiale pour espérer sauver les victimes d’avalanche, dont les chances de survie s’amenuisent minute après minute.
Il existe en France deux types d’équipes de recherches cynophiles : la première est celle de l’Armée et de la Gendarmerie ; la seconde celle des C.R.S et des stations de ski.
Des races de chiens plus adaptées que d’autres à la vie en haute montagne
Les chiens formés pour ce type de sauvetage sont essentiellement des Bergers Allemands et des Bergers Malinois. Mais des Boxers, des Briards, des Golden Retrievers ou encore des Labradors Retrievers peuvent eux aussi accomplir ce type de missions.
Le Saint-Bernard, présenté comme le chien sauveteur par excellence, manque d’efficacité sur des terrains enneigés. Il est en effet trop lourd, et la neige a tendance à rester collée dans ses longs poils.
Les Bergers Allemands et Malinois, eux, ont une grande capacité d’adaptation. Lorsqu’ils vivent en haute-montagne, ils voient leur pelage se transformer pour mieux les protéger du froid. Leurs coussinets durcissent et leur permettent ainsi de mieux supporter la neige, mais aussi le sel répandu sur les routes.
Un lien unique entre le chien sauveteur et son maître
Une complicité et une confiance sans faille entre le chien et son maître doivent se créer. Tous deux font la plupart du temps toute leur carrière ensemble.
Et bien souvent, le lien devient si fort que le maître-chien finit par adopter son compagnon de travail.
Une formation sous forme de jeu
Les chiens sauveteurs, tout comme leurs maîtres, suivent bien sûr une formation avant d’être déployés sur des missions de sauvetage en montagne.
Lors des séances de travail, les chiens, âgés de 1 à 4 ans au moment de cette formation, sont entrainés à reconnaitre une odeur particulière du corps humain. Celle-ci remonte à la surface du manteau neigeux. Elle peut être détectée par le flair des chiens même à plusieurs mètres de profondeur.
En France, on compte à ce jour 300 chiens d’avalanche. La gendarmerie forme les siens chaque année dans les Alpes du Sud. Deux stages de trois semaines en montagne sont réalisés depuis des années à Montgenèvre où la neige est toujours abondante.
Entre le premier stage de » pré-formation « , et le stage final de perfectionnement, un chien a généralement besoin d’un an et demi environ pour être fin prêt.
Tout est fait pour que les séances d’entraînement soient vécues comme un jeu par les animaux. Elles s’organisent en plusieurs exercices, certains pour développer la rapidité de découverte des chiens, d’autres pour cultiver leur persévérance.
Volontaires recherchés
Reportage Les secours en montagne peuvent compter sur des sauveteurs aguerris
Les chiens d’avalanche doivent suivre chaque année une semaine de perfectionnement. Nous avons participé à une journée d’entraînement en compagnie de ces sauveteurs au flair hors pair. Récit.
Prisonnière d’une cavité creusée dans la neige, j’attends, légèrement angoissée, qu’on vienne me délivrer. Soudain, des bruits, qui évoquent un grattement sourd, me parviennent de l’extérieur. Le son semble de plus en plus proche. Soulagée, je vois enfin des pattes, puis un museau clair apparaître. Luna, un berger blanc suisse, me saute dans les bras, guettant le morceau de cervelas qui la récompense pour son travail. La chienne participe à une semaine de formation en compagnie de quatorze autres collègues canins. « Nous entraînons maîtres et chiens, afin qu’ils puissent intervenir efficacement en cas d’avalanche », explique Pierre Theytaz, de Nendaz (VS), directeur du cours organisé par l’Organisation cantonale valaisanne des secours. Le flair hors pair du chien est en effet mis à contribution pour retrouver des victimes enfouies sous la neige. « En cas d’avalanche, les conducteurs de chien qui sont de piquet reçoivent l’alerte simultanément à la Maison du Sauvetage, basée à Sion, explique le Valaisan. Suivant les circonstances, celle-ci décide si les chiens doivent ou non intervenir. Dès qu’il existe un doute sur l’éventualité que des personnes ensevelies ne soient pas munies d’un DVA – appareil de recherche –, nous sommes appelés pour vérifier la zone. »
La recherche est un jeu
Pendant une semaine, Luna, Manga et leurs comparses vont se perfectionner. Si certains d’entre eux sont déjà expérimentés, d’autres découvrent le métier de sauveteur. Labrador, border collie ou berger australien: les races sont diverses. « Il est important que le chien ne soit ni trop petit, ni trop grand, observe Pierre Theytaz. Un poids compris entre 15 et 30 kilos est idéal, car il faut pouvoir porter le chien à bout de bras pour le mettre dans l’hélicoptère. Trop petit, l’animal ne sera pas à l’aise sur le terrain accidenté d’une avalanche. » Mais ne devient cependant pas chien de sauvetage qui veut. Afin de pouvoir travailler correctement, celui-ci doit notamment être particulièrement sociable, que cela soit avec les gens ou ses congénères. Plus il est vif et joueur, plus il sera motivé à chercher les victimes afin de faire plaisir à son maître. Si la formation est gratuite, elle implique la volonté de s’engager pour le sauvetage en montagne, en assumant un service de piquet. Électricien, menuisier ou enseignant: les bénévoles qui interviennent sont issus de milieux variés. Mais tous aiment la montagne, ont envie de se mettre au service de la société et prennent plaisir à travailler avec leur chien. « Je suis patrouilleur sur le domaine des Portes-du-Soleil, témoigne Baptiste Dabbadie, de Torgon (VS). Former Ipop était donc une suite logique à mon engagement quotidien sur les pistes. Notre relation s’en trouve renforcée. »
Rapidité et précision
Il est temps pour Ipop de montrer ses compétences. Son maître l’équipe d’une chabraque, afin de le mettre en condition. « Cela lui permet ainsi de différencier les phases de travail de celles de repos. » Une fois les figurants cachés dans la neige à plusieurs endroits sur le terrain d’entraînement qui simule une avalanche, Ipop est lâché. Le chien fonce, la truffe au vent. Sa rapidité est bluffante. En effet, en cas d’avalanche, chaque minute compte. La victime localisée, l’animal gratte la neige. Expérimenté, Ipop fait un sans-faute. Malgré la présence d’un congénère, il ne s’est pas laissé perturber, concentré sur sa mission. « Les chiens comprennent rapidement qu’ils reçoivent une récompense lorsqu’ils trouvent quelqu’un, relève Pierre Theytaz. Nous complexifions peu à peu l’exercice, afin de rendre les chiens plus performants. » Les formateurs ajoutent ensuite des obstacles supplémentaires: objets disséminés ou présence de skieurs. Trotter entre les jambes de son maître qui skie ou appréhender sereinement l’atterrissage d’un hélicoptère font également partie des compétences que le chien doit acquérir. « En tout temps, trois duos maîtres-chiens sont opérationnels en moins de cinq minutes afin qu’Air-Glaciers puisse les amener sur le lieu d’une avalanche, explique Pierre Theytaz. C’est pourquoi nous perfectionnons sans relâche nos compagnons canins, afin qu’ils soient prêts à intervenir. »
Texte(s): Véronique Curchod Photo(s): Céline Ribordy
Plusieurs critères doivent être respectés afin de pouvoir devenir conducteur de chien d’avalanche. La profession exercée, ainsi que le lieu de résidence et de travail sont déterminants.
En effet, lors des semaines de piquet, le sauveteur doit pouvoir être opérationnel en quelques minutes à un endroit où l’hélicoptère peut atterrir. De plus, les aptitudes requises tendent
à devenir plus pointues. « Nous avons l’obligation d’être compétents pour pouvoir intervenir avec efficacité sur le terrain, relève Pierre Theytaz. Des vies humaines sont en jeu, ce qui explique notre niveau d’exigence. » Chaque année, l’Organisation cantonale valaisanne des secours propose un examen d’entrée à l’automne. Celui-ci comprend notamment un test cynologique, qui juge de l’obéissance et de la sociabilité du chien. Le candidat doit quant à lui justifier d’un minimum de condition physique, de connaissances de la montagne et de technique à ski. Une fois le test d’entrée réussi, une semaine de formation annuelle, complétée de cours à la journée, permet d’entraîner le chien. L’âge des chiens au début de la formation est d’une année à 3 ans maximum.
En chiffres
- 3 ans de formation sont nécessaires pour être performant.
- 20 chiens formés sont actifs dans le Valais romand.
- 3 conducteurs et leurs chiens sont disponibles 24h/24 en saison hivernale en Valais.
- 2 mètres en moyenne, la profondeur jusqu’à laquelle les chiens sentent une odeur.
- Une quinzaine d’interventions annuelles.
- 1943 marque l’entrée en vigueur d’une formation systématique des équipes cynophiles de recherche en avalanche.
Le dressage d’un chien secouriste en montagne !
Les races de chien qui peuvent devenir secouriste en montagne
Bien entendu, toutes les races ne sont pas prédisposées à devenir secouristes en montagne ! Il faut déjà être capable de supporter le froid, par exemple ! Dans la zone très limitée des Alpes françaises, suisses, italiennes et autrichiennes où les chiens d’avalanche existent, on peut trouver des Bergers allemands, des Bouviers suisses, Bergers belge, Border Collie ou encore Labrador… Et le plus célèbre de tous, c’est bien sûr le Saint-Bernard, qu’on imagine toujours muni d’un petit tonneau de rhum autour du cou (ce qui n’est plus vraiment le cas aujourd’hui) !
Les chiens secouristes en montagne sont formés uniquement par des professionnels appartenant à deux types de structures officielles : l’Armée et la Gendarmerie d’une part et les C.R.S. et les stations de ski de l’autre. En France, seule l’Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanche, située à Grenoble, est autorisés à former des chiens agréés !
Formation du chien secouristes en montagne
Dans les portées de chiots susceptibles de devenir de bons secouristes, les maîtres-chiens sélectionnent ceux qui semblent les plus joueurs, les plus déterminés et les plus agiles. Dès l’âge de 3 mois, on habitue le chiot à retrouver son maître muni de l’un de ses jouets pour le motiver. Profiter du joujou sera la récompense motivante. La suite de la formation varie un peu selon les pays. Les objectifs sont toujours les mêmes !
Vers 8 à 10 mois, on commence une formation d’un an. L’objectif est d’apprendre au chien à reconnaître l’odeur de n’importe quel humain, proche ou étranger. D’abord hors neige, pour bien maîtriser les bases. Ensuite, le chien vit un hiver de formation. Le flair du chien est infiniment plus sensible que le nôtre, mais il faut lui apprendre à retrouver des humains sous plusieurs mètres de neige.
Une évaluation permet de terminer cette partie : on fait le bilan des points forts et des points d’amélioration du chien, et c’est sur ces derniers que la dernière partie de la formation va se concentrer. Le formateur est aussi évalué : il doit montrer son sang froid et ses connaissances pour former un couple maître et chien aussi efficace que possible !
Qualités d’un bon chien secouriste en montagne
Un bon chien secouriste en montagne doit avoir avant tout un excellent flair. En moyenne, un chien peut retrouver un corps enfoui jusqu’à 4 mètres sous la neige. On a déjà vu des chiens flairer un humain jusqu’à 12 mètres de profondeur !
L’endurance et la ténacité sont également indispensables. Se déplacer rapidement dans la neige est épuisant. Il faut une excellente condition physique. En France, les chiens travaillent au milieu des bruits des secours. En Suisse, on dégage la zone pour qu’il travaille dans le calme. Dans un cas comme dans l’autre, le chien ne doit jamais abandonner, quitte à travailler plusieurs heures de suite sans repos.
C’est pour cette raison qu’après 8 à 10 ans de carrière, les chiens ont le droit de prendre leur retraite : leur flair et leur endurance diminuent !
Henry, le super chien sauveteur en montagne!
Nous avons reçu en studio Henry, le chien sauveteur en montagne, qui est la vedette du documentaire Super chiens 3D présenté sur IMAX au Centre des sciences de Montréal.
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En situation de crise, les chiens sont parfois les seuls à pouvoir nous sauver la vie. Six de ces superhéros à quatre pattes sont les vedettes du documentaire Super chiens 3D. Super chiens, le dernier film du réalisateur québécois Daniel Ferguson sort sur l’écran IMAX du Centre des sciences le 16 mai prochain. Tels de véritables superhéros, les protagonistes de ce documentaire sont intrépides, vaillants et courageux. C’est ainsi qu’on nous les présente dès les premières images de Super chiens 3D, qui évoquent l’univers visuel des bandes dessinées de superhéros. Henry, un chien canadien qui est la clé lors de sauvetage en montagne suite à une avalanche, est l’un des héros.
Super chiens 3D
Le 9e film de Ferguson met en vedette des chiens héros. Même si cela peut paraître difficile à croire, la gent canine laissait au départ plutôt de marbre le réalisateur. Au fil des quelques 50 minutes que dure le film, on fait la connaissance de ces 6 adorables animaux de compagnie pas comme les autres, qui s’adressent à nous par l’entremise d’un narrateur – magie du cinéma. Alors que cinq de ces six compagnons sauveteurs ont été filmés en plein quart de travail, l’équipe de tournage a documenté sur une période de trois ans l’entraînement du petit Halo.
Avalanche : qui sont les chiens sauveteurs ?
La montagne est aussi belle que pleine de danger, notamment dans les zones dites de hors-piste. Lors d’avalanches, il existe plusieurs aides pour retrouver les victimes telles que les prévisions météos, les secouristes ou les outils tels que les détecteurs d’avalanche ou les systèmes permettant d’émettre un signal. Mais l’aide la plus précieuse reste le chien d’avalanche.
Quelles qualités pour un chien de sauvetage en montagne ?
Ces chiens qui accompagnent les secouristes sur les lieux de l’avalanche sont d’indispensables assistants, dont l’entrainement est digne d’un entrainement militaire.
Certaines races de chiens sont privilégiées pour ce métier d’élite, comme les bergers belges, les malinois ou les borders collies. Il s’agit par ailleurs souvent de lignées de chiens issus d’une même famille pour faire » de bons chiens de sauvetage « .
Les qualités privilégiées de ces chiens consistent en la rapidité, le courage et la combativité pour exercer dans des milieux difficiles, envahis par la neige, et parfois dont la zone est encore dangereuse. L’odorat des chiens est particulièrement sollicité quand on sait que certaines neiges laissent plus ou moins passer les odeurs.
Il doit exister une relation de confiance et de complicité entre le chien et son maître, puisque le premier doit alerter le deuxième de la présence humaine sous la neige. Une fois les victimes repérées, le chien aboie, s’agite et » marque » la zone pour indiquer la présence humaine. Le chien aide l’homme à retrouver les victimes mais l’homme doit préserver le chien d’efforts superflus, notamment à des altitudes parfois importantes.
Des chiens formés au sauvetage en montagne
Evidemment, si certaines races de chiens sont privilégiées pour devenir sauveteurs, ces chiens ne sont pourtant pas exempts de formations au sauvetage, d’une durée d’un an et demi.
Durant cette formation (qui reste un jeu pour eux), les chiens apprennent à reconnaitre l’odeur du corps humain enseveli parfois sous plusieurs mètres de neige et s’exercent à la rapidité et à la persévérance.
Les chiens d’avalanche, ces sauveteurs pas comme les autres
La montagne est aussi belle que dangereuse, surtout lorsque l’hiver vient, et avec lui les risques d’avalanches de neige. Heureusement, les chiens d’avalanche permettent chaque année de retrouver des personnes portées disparues.
Les chiens, bien plus rapides et efficaces que les hommes
Plus rapides, et donc plus efficaces que les hommes, les chiens sont irremplaçables dans des situations d’extrême urgence telles que la recherche de personnes ensevelies sous la neige.
En quelques minutes seulement, ils couvrent des zones qui demanderaient des heures de travail aux pisteurs.
La survie des victimes d’avalanche est une question de minutes. La rapidité est donc primordiale pour espérer les sauver.
En France, on distingue deux types d’équipes de recherches cynophiles en montagne : celle de l’Armée et de la Gendarmerie, et celle des C.R.S et des stations de ski.
Quelles races de chiens sont adaptées à la vie en haute-montagne ?
Si le Saint-Bernard est bien souvent le premier auquel on pense lorsque l’on évoque les chiens sauveteurs, cette race n’est pas adaptée à la vie en montagne en hiver. Trop lourd, il manque d’efficacité, et la neige se colle à ses longs poils.
Ce sont essentiellement des Bergers Allemands et des Bergers Belges qui sont mobilisés. Ces chiens s’adaptent vite aux conditions de la haute-montagne.
Leur pelage change et les protège plus efficacement du froid. Leurs coussinets se transforment aussi. Ils durcissent afin de mieux supporter la neige et le sel qui ont tendance à irriter les pattes des chiens.
D’autres races, telles que le Boxer, le Golden Retriever ou le Labrador sont aussi parfois formées au sauvetage de victimes d’avalanche.
La formation
Les chiens sauveteurs doivent naturellement être formés avant de participer à des sauvetages en montagne.Ils commencent cette formation à l’âge de 1 à 4 ans, et il faut compter à peu près 1 an et demi d’entraînement pour qu’un chien soit prêt et mobilisé sur des missions.
Ils apprennent alors à reconnaitre une odeur particulière du corps humain, qui remonte à la surface du manteau neigeux. Grâce à leur incomparable flair, les chiens peuvent repérer cette odeur, même lorsque les victimes sont ensevelies sous une couche de neige atteignant plusieurs mètres.
Les chiens ne connaissent pas la notion de travail, et leur formation est avant tout un jeu pour eux. L’entraînement s’articule autour de différents exercices, certains visant à développer leur rapidité de découverte, et d’autres à leur apprendre la persévérance.
Une confiance sans faille entre le chien et son maître
Si la formation des chiens est bien sûr indispensable, la relation qu’ils entretiennent avec leur maître est elle aussi primordiale.
Une complicité et une confiance sans faille doivent naître entre l’animal et l’homme.
Un chien sauveteur reste ainsi généralement auprès du même maître tout au long de sa carrière, et très souvent toute sa vie. La relation liée est en effet si forte qu’il est inenvisageable de séparer les deux compagnons de travail.
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Découvrez le chien d’avalanche en montagne
Bien qu’il existe des appareils permettant de détecter les personnes ensevelies sous la neige par suite d’une avalanche, le flaire d’un chien reste un atout considérable pour les sauveteurs. Quels sont les chiens les plus utilisés en matière de sauvetage et comment les choisit-on ? Découvrez les races de chiens d’avalanche les plus convoitées et les critères de choix avec la fiche Polytrans.
Le golden retriever : un chien d’avalanche idéal pour les sauveteurs
Son caractère docile, sa faculté d’apprendre et son flair très développé pour chercher les personnes enfouies sous la neige font du golden retriever un excellent chien d’avalanche. Chien de race préféré des Français, le retriever se rivalise avec le labrador qui occupe la deuxième place de race de chiens la plus recherchée en France. Le livre RETRIEVERS les Collection Chien de Race illustre en image et en écriture ce qu’il y a à savoir sur les golden retrievers et vous aide à mieux comprendre la vraie nature de votre fidèle compagnon à quatre pattes.
Comment choisit-on les chiens d’avalanches ?
D’une manière générale, les chiens de race restent les plus utilisés en matière d’opération de sauvetage après le passage d’une avalanche. Le chien d’avalanche doit avoir une très bonne condition physique et son pelage doit lui permettre de se préserver du froid. Son caractère sociable est indispensable pour garantir la réussite d’une opération de sauvetage avec le conducteur de chien. Pour un chien d’avalanche, il est très important d’avoir un flair exacerbé et un odorat extrêmement entraîné pour chercher les rescapés des avalanches.
Merci pour la photo au SDIS 38