Nous ne plaçons pas tous nos retraités et, lorsque nous le faisons, ce n’est jamais de gaieté de cœur, c’est loin d’être facile, mais nous savons que c’est pour le bien de tous, et nous sommes toujours heureux d’apprendre qu’ils ont transmis leur joie de vivre à leur nouvelle famille…
Sachez également que nous ne voulons pas placer ces chiens « à tout prix », nous ne sommes pas pressés, ne publions pas d’annonce mis à part via notre site … En bref, s’il n’y a pas « d’amateur », ils continuent leur vie paisible ici et sont traités et soignés (détartrage, larmes artificielles, stérilisation si nécessaire) de la même façon et avec la même attention que tous les autres chiens de l’élevage.
Veuillez nous contacter si vous êtes éventuellement intéressés par l’acquisition de l’un de nos retraités, tout en sachant qu’un changement de vie demande, comme pour un chiot, de la patience et un délai d’adaptation de quelques semaines (voire mois).
Nous avons bien sûr plus de renseignements à fournir sur ces chiens, le « récit de leur vie » Donc si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous contacter par e-mail, en répondant à ces quelques questions :
- Avez-vous déjà eu un / des chien(s) ? Si oui, quelle race et quel sexe ? S’il s’agissait de Cocker anglais, de quelle couleur ?
- Vivez-vous en maison ou appartement ?
- Avez-vous un jardin ?
- Quel est votre emploi du temps / votre mode de vie ?
- Le chien serait-il amené à vivre avec/rencontrer d’autres chiens ?
- Le chien serait-il amené à vivre avec/rencontrer de jeunes enfants ?
- Pour quelle(s) raison(s) souhaitez-vous adopter un chien adulte ?
Ceci n’est pas destiné à des éleveurs (ou futurs éleveurs), mais bien à des particuliers.
Mise à jour décembre 2015 :
Nous avons actuellement deux chiennes de couleur noire, l’âgée de 6 ans et stérilisée, l’autre âgée de 2 ans. Pas sérieux s’abstenir svp ! Contactez-nous pour plus d’informations.
Table des matières
- Nos femelles retraitées
- SAUVETAGE
- L’élevage de l’horreur
- Adopter un chien adulte
- 1. Quel est le degré d’énergie du chien?
- 2. Quels sont les problèmes spécifiques à la race?
- 3. Quel est le contrat d’adoption?
- 4. Puis-je visiter l’élevage et voir les parents?
- 5. Quel est le degré de professionnalisme de l’éleveur?
- Si vous n’adoptez pas chez un éleveur
Nos femelles retraitées
Mes femelles sont à la retraite relativement jeunes pour passer de bons moments paisibles avec encore devant elles de longues années à vivre sans être dérangées la nuit par les cris des petits !
Des personnes me contactent parfois à la recherche d’une femelle adulte à adopter. Il arrive effectivement qu’un chien adulte soit placé dans une nouvelle famille.
Cette décision n’est jamais facile et je peux comprendre la réaction de ceux qui sont gênés à l’idée qu’un maître puisse laisser partir son chien après de nombreuses années de confiance et de tendresse. mais je ne suis pas uniquement la « maîtresse » de mes chiens, je suis également une éleveuse avec des obligations, un nombre de chiens à respecter dans l’élevage, un protocole strict pour que tout le monde trouve son bien être, dans le respect du chien et de la future famille qui veut accueillir un complice équilibré, heureux de vivre.
Le Shih Tzu est un petit chien très affectueux, je sais par expérience qu’il s’adapte vite car ce qui compte le plus pour lui, c’est d’être aimé (et aussi bien manger !). Aussi vite vous l’aimerez, aussi vite il m’oubliera, c’est la réalité et ça me rassure….
Je ne prends pas le risque de laisser partir une chienne en retraite sans la faire stériliser, en aucun cas, je souhaite qu’elle se retrouve dans une usine à chiots et toutes les précautions seront prises.
IL faut savoir, et cette notion est vraiment importante, qu’une activité professionnelle d’élevage canin n’est pas incompatible avec un travail de passion et d’amour mais comme dans toute passion et activé professionnelle, rien n’est jamais simple, le jugement est facile mais j’ai un principe, celui d’être en accord avec moi-même.
SAUVETAGE
L’élevage de l’horreur
Dépassés par l’ampleur de la tâche…
Qui se douterait de ce que peuvent receler les élevages ? On y va acheter un joli petit chien pour plusieurs centaines d’euros et on repart heureux avec son nouveau compagnon. Mais savez-vous ce que cachent certains établissements ? Vous doutez vous des conditions de vie que subissent les reproductrices, véritable utérus sur pattes ? C’est dans un de ces élevages douteux que la Fondation Assistance aux Animaux, est intervenue afin d’extraire à leurs tristes conditions plus de 160 chiens.
C’est presque par hasard que les conditions de détention de centaines de chiens dans cet élevage insalubre ont été mises à jour : la gendarmerie de Villebois-lavalette s’était initialement rendue sur les lieux pour une toute autre affaire. Les gendarmes comptaient par la même occasion vérifier la véracité de plaintes reçues dénonçant les mauvaises conditions dans lesquelles l’éleveuses détiendrait ses chiens. Ils ne s’attendaient pas à ce qu’ils ont découverts : Un élevage surpeuplé, où la plupart des chiens parqués dans des boxes trop petits n’avaient ni eau ni nourriture et pataugeaient dans leurs excréments. Il est déjà trop tard pour certains qui gisent, morts, dans leur box. Ils préviennent aussitôt les services vétérinaires qui diligentent un contrôle. Stupeur : l’éleveuse détient 187 chiens alors qu’elle n’est autorisée à en détenir que 49 ! Plus des deux-tiers des chiens ne sont pas déclarés, et les installations les accueillant sont insalubres. Mais comment est-ce possible ? Pourquoi l’éleveuse n’a t elle pas été contrôlée plus tôt par les services vétérinaires, ce qui aurait permis de leur éviter ce calvaire ?
Une plainte est déposée, la procédure se met en place et le parquet décide de la saisie les animaux. Une vingtaine de malheureux seront évacués d’urgence vers le refuge local : malades, dénutris, épuisés, ils n’avaient même plus la force de se tenir debout.
Le nombre de races produites par l’éleveuse est impressionnant : Dogues de Bordeaux, Bichons, Shitzus, bergers blanc suisse, bergers australiens, samoyèdes, bouledogues anglais et français, cavaliers-king-charles, cockers, terre-neuve, saint-bernards… Plus d’une vingtaine de races différentes ! Il est impossible qu’une personne seule puisse s’occuper convenablement de tous ces chiens quotidiennement.
Reste plus de 160 chiens à sortir de cet enfer. Cette opération de grande ampleur nécessitera une importante organisation et le 4 avril au matin une dizaine de soigneurs de la Fondation Assistance aux Animaux se rendent sur place avec plusieurs camions afin de récupérer les rescapés.
Ils découvriront des dizaines de chiens de toutes races entassés dans des boxes, sans eau ni nourriture. Certains dans le noir. Les sols sont jonchés d’excréments, la sciure est imbibée d’urine et l’odeur d’ammoniac émanant du sol ou l’urine s’est infiltrée est insoutenable. Ce que l’éleveuse appelle la nurserie n’est autre qu’un sous-sol sans lumière ni aération, divisé en minuscules boxes dont aucun ne comprend ne serait-ce qu’une couverture pour les femelles gestantes et les petits. Plongés dans le noir, des dizaines de chiennes et leurs chiots attendent, hagards pour certains, effrayés pour d’autres. Les gamelles sont vides de toute eau ou nourriture. Une portée de chiots saint-bernard tètent désespérément leur mère famélique, mais déshydratée et sous alimentée, elle n’a plus de lait à leur offrir. Une demi douzaine de chiots cavaliers-king-charles s’approchent, curieux, de la grille de leur petit box. A coté, une mère terre neuve est recroquevillée dans un coin avec ses bébés.
Les reproducteurs sont parqués dans une autre partie du domaine, dans ce qui ressemble à une vieille grange insalubre découpées en boxes. Certains chiens portent les cicatrices de bagarres et de blessures, inévitables lorsque les animaux manquent d’espace et ne peuvent satisfaire convenablement leurs besoins les plus élémentaires. Dans un minuscule enclos isolé, trois bouledogues anglais pataugent dans leurs excréments. Comme tous les autres, ils n’ont rien à boire ni à manger.
Dans une pièce de l’habitation se trouvent deux congélateurs de 500L. Ils sont remplis de cadavres de chiens et de chiots, à tel point qu’ils ne ferment même plus. C’est aussi ça l’élevage. Une partie de la » marchandise » finit dans un congélateur.
Les soigneurs commencent par abreuver tous ces malheureux qui se jettent littéralement sur l’eau mise à leur disposition afin d’étancher leur soif. Puis ils entreprennent de sortir les animaux, un part un afin de les mener aux camions qui les conduiront en sécurité. Certains chiens sont tout heureux de voir enfin l’extérieur de leur box crasseux. Pour d’autre, la sortie est plus difficile. Probablement n’ont-ils jamais franchis les limites de la grille et certains, paniqués, s’écrasent au sol où sautent dans tous le sens. Mais calmés et rassurés par les animaliers à l’aide de caresses, de biscuits et de paroles douces, tous seront chargés dans le calme sans encombre.
Au total, la Fondation Assistance aux Animaux prendra en charge une centaine de ces chiens qui seront répartis dans ses refuges de Villevaudé (77) Bellegarde (30) Brignoles (83), Toulon (83) et Carros (06). Les autres seront pris en charge par des refuges soutenues par la Fondation 30 millions d’amis.
Certains, les chiots notamment devront faire l’objet de traitements intensifs et être surveillés nuits et jours. Souffrant de différent virus contagieux liés à la promiscuité et au manque d’hygiène, ils devront être surveillés comme le lait sur le feu et les soigneurs auront à cœur de les veiller, même la nuit, afin de parer à toute urgence. Les adultes quant à eux montrent pour la plupart des signes de malnutrition, de parasitisme et de problèmes de peau. Tous les animaux saisis sont d’une saleté incroyable. Jamais toilettés, les bichons devront être rasés, et certains terre-neuve également car leur poils collés par les bourres et les excréments était complètement indémêlable.
Tous sont maintenant en sécurité. Une plainte pour sévices graves a été déposée et nous ne manquerons pas de vous informer des suites données à cette affaire horriblement banale d’élevage mouroir.
A votre échelle vous pouvez participer à éviter cela. Ne cautionnez pas ce système ou l’animal n’est qu’une marchandise. Les refuges regorgent d’animaux laissés pour compte. Vous y trouverez sans aucun doute un fabuleux compagnon qui vous comblera de bonheur et vous ferez une bonne action. N’achetez, adoptez !
Lorsqu’ils arrivent à l’âge de la retraite, nous essayons de trouver une famille pour nos anciens reproducteurs pour qu’ils puissent finir leurs jours couverts de câlins et de bisous.
Lorsque nous les plaçons, nos chiens sont préalablement stérilisés, aucun intérêt donc d’adopter un de nos retraités avec l’idée de le faire se reproduire ! Notre souci premier est qu’ils jouissent d’une retraite bien méritée de façon sereine. Nous recherchons donc des familles sérieuses et aimantes étant prêtes à accueillir des chiens sociables et équilibrés. Cependant, étant des chiens d’élevage, il est nécessaire de faire preuve de patience au départ pour leur permettre de s’adapter à leur nouveau mode de vie. Mais quand ils se sentiront chez eux, ils vous apporteront tout le bonheur et l’affection qu’un chiot vous apporterait.
Pour éviter d’attirer les gens peu sérieux et sans scrupules, nous demandons aux gens désireux d’adopter un chien de notre élevage de faire une donation d’environ 200 euros. Mais nous tenons à préciser que ceci n’est en aucun cas dans un but lucratif mais pour éviter que nos chiens finissent entre les mains de gens malhonnêtes. En effet, nous avons partagé avec ces chiens la majeure partie de leur vie et nous y sommes donc très attachés. Nous nous soucions donc fortement de leur bien-être. Nous préférons sans hésiter les garder auprès de nous jusqu’à la fin de leur vie plutôt que de les mettre entre les mains de n’importe qui !
Le placement des adultes en élevage canin est un souci majeur car nous avons de grandes difficultés à trouver des familles intéressées. La plupart d’entre elles s’adressent directement aux associations de protection des animaux. Nul ne pense a adopter un chien dans un élevage, alors si vous lisez cette page, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Cela pourrait nous permettre de placer nos animaux qui méritent, autant que les autres, l’amour d’une famille.
Nous plaçons généralement nos chiens à partir de 6 ans, âge auquel nous ne considérons plus la reproduction comme raisonnable, autant pour la santé des parents que pour celle des chiots. Ainsi, lorsque vous adoptez un chien chez nous, vous avez encore quelques belles années devant vous, sachant que nos races vivent au minimum 13 ans en moyenne.
Pour nos clients qui cherchent un compagnon pour leur chiot, pourquoi ne pas songer à adopter sa maman ! Ce serait un placement des plus logique et naturel. De plus, les chiens sont plus heureux à 2 car ils peuvent se tenir compagnie durant votre absence. La qualité majeure d’un adulte est qu’il n’y a aucune éducation réelle à faire. En effet, le chien est déjà propre et ne fait pas de bêtises.
L’adoption d’un adulte à la place de l’achat d’un chiot est d’ailleurs à prendre sérieusement en considération lorsque l’on est une personne âgée car il a un tempérament beaucoup plus adapté à leur mode de vie.
Adopter un chien adulte
Si vous n’êtes pas bénévoles du refuge où vous avez l’intention d’adopter le chien, il sera difficile de connaître précisément son caractère mais vous pouvez essayer de le connaître :
- Vous devez absolument demander conseils aux volontaires, bénévoles et responsables du refuge du centre, demander leurs caractères, leurs personnalités et si cela correspond avec la personnalité que vous cherchez : un chien tranquille, un chien joyeux, réservé, etc, …
- Aller se promener avec un chien et un bénévole est la meilleure façon de découvrir leur caractère, leur comportement et leur façon de marcher.
- Offrir des friandises pour chiens (spécifiques aux chiens) est une merveilleuse façon d’attirer l’attention du chien et de se faire des amis.
FAITES ATTENTION, RETENEZ QUE :
- Les chiens sont très stressés, c’est pour cela qu’ils aboient, c’est leur façon de communiquer et d’exprimer le désir qu’ils ont de sortir de là.
- Les autres chiens restent calmes et tranquilles, ne vous y trompez pas, l’apathie est une autre forme d’expression du chien face à une situation grave et confuse.
- N’ayez pas peur des chiens, la plupart des chiens dans un refuge n’ont jamais mordu personne. Le stress peut causer des stéréotypes (mouvements répétitifs) et une activité excessive, mais cela ne signifie pas qu’il s’agit de chiens ayant des problèmes mentaux.
- Les chiens potentiellement dangereux ne sont pas vraiment dangereux, ils sont étiquetés de cette façon parce que leurs dents sont plus puissantes que celles des autres chiens. En général, les chiens considérés comme dangereux prennent beaucoup plus de temps à être adoptés, alors pensez à en accueillir un.
- Si vous décidez d’aller avec vos enfants adopter un chien, quel meilleur exemple que de leur apprendre à aider les plus faibles : les gens adoptent toujours des chiots, donc une bonne option est d’adopter un chien adulte, un chien malade ou un chien à problèmes. Vous pouvez aussi adopter deux chiens : un vieux et un jeune.
Il y a des centaines de questions à poser avant et pendant le processus d’adoption d’un chien. Cela dit, certaines sont primordiales, dont les 5 mentionnées ci-dessous.
Choisir un chien comme animal de compagnie est une décision importante, qui impactera les 15 prochaines années de notre vie. Ainsi, nous souhaitons tous que cela soit une expérience épanouissante et heureuse.
Voici un petit résumé de ce que vous devez absolument considérer avant d’adopter un chien.
1. Quel est le degré d’énergie du chien?
Cette question est de première importance quand vient le temps d’adopter un toutou :
- Êtes-vous sportif ou plutôt sédentaire?
- Combien d’heures le chien a-t-il besoin d’exercice par jour?
- Combien d’heures par jour pourrez-vous consacrer à votre chien?
Certaines races de chien requièrent plusieurs heures d’exercice quotidiennement. Pour vous aider à choisir, pensez à la raison pour laquelle ces races ont été créées.
Les bergers comme le Border Collie ou les chiens de chasse comme le Braque de Weimar demandent beaucoup de temps et d’énergie. Ils peuvent développer des problèmes de comportement s’ils sont sous-stimulés et que leur énergie est mal canalisée.
Le pourra vous aider à orienter votre choix. Pensez aussi que le degré d’énergie d’un chien varie avec son âge.
L’apprentissage de la propreté, des commandes d’obéissance de base ainsi que des règles propres à votre foyer (ne pas monter sur le divan, par exemple) vous demanderont temps et énergie.
Les éleveurs ont parfois des reproducteurs à placer à la retraite ou des chiots un peu plus vieux déjà en cours d’apprentissage. Ces chiens pourraient probablement mieux correspondre à vos besoins si vous disposez de moins de temps.
Je me dois d’ajouter qu’adopter dans un refuge, c’est sauver une vie. Contactez les refuges de votre région.
2. Quels sont les problèmes spécifiques à la race?
Chaque race a ses particularités au point de vue santé. Il est important de s’informer des problèmes reliés à la race que vous convoitez.
Référez-vous à cette banque de données produite par la Faculté de médecine vétérinaire de l’Ïle-du-Prince-Édouard, qui vous sera des plus utiles pour y arriver.
D’ailleurs, consulter le site Web de la compagnie Vetgen pour savoir quelles sont les maladies génétiques qu’il est possible de dépister, selon la race.
En sachant quels sont les problèmes courants de la race que vous avez choisie, lorsque vous rencontrerez l’éleveur, vous pourrez demander à voir les certificats de bonne santé des animaux reproducteurs de l’élevage. Un éleveur qui défraie des centaines de dollars pour certifier les hanches, le coeur ou les yeux de ses reproducteurs vous montrera les preuves écrites avec grand plaisir.
On vous demande de croire sur parole? Méfiez-vous.
Pire : on vous rabroue dans vos demandes? N’adoptez pas de chiot de cet élevage!
3. Quel est le contrat d’adoption?
Si vous adoptez votre chien dans un élevage, assurez-vous d’avoir un contrat qui prévoit ce qu’il adviendra en cas de problème suite à l’adoption. Ce contrat doit couvrir les problèmes spécifiques à la race. On retrouve souvent dans les contrats d’adoption les termes » héréditaire » et » congénital » :
- Un trouble héréditaire est transmis par la génétique des parents.
- Un trouble congénital signifie qu’il est présent à la naissance.
Un trouble congénital n’est pas toujours héréditaire; il peut s’agir d’un simple accident de la nature ou d’un trouble causé par une infection virale chez la mère lors de la gestation.
À l’inverse, les problèmes héréditaires ne sont pas non plus nécessairement congénitaux, mais il arrive souvent qu’ils se développent avec l’âge.
Ces distinctions sont importantes pour bien évaluer la garantie qui vous est offerte. Si on ne vous donne que quelques mois de garantie pour les troubles héréditaires, c’est peu.
La dysplasie des hanches, par exemple, est un problème de santé héréditaire qui est rarement décelable avant 6 mois d’âge. Plusieurs éleveurs donnent jusqu’à 2 ans de garantie pour cette condition.
Vérifiez également comment est honorée votre garantie. Les éleveurs offrent souvent une » garantie de remplacement « , c’est-à-dire qu’ils échangent votre chien contre un nouveau. À vous de voir si cela vous convient. Cela dit, il est fort probable que vous n’ayez pas envie d’échanger votre chien contre un autre après qu’il ait passé quelques semaines ou mois auprès de vous.
D’autres éleveurs vont rembourser les frais médicaux jusqu’à concurrence d’un montant déterminé. Notez qu’un éleveur responsable inclura une clause de non reproduction à votre contrat et vous devrez fournir la preuve (la facture vétérinaire, par exemple) que vous avez fait stériliser votre chien.
4. Puis-je visiter l’élevage et voir les parents?
Dans le but d’agir pour le meilleur de la race et dans l’intérêt de ceux qui l’adopteront, les éleveurs ont le devoir de reproduire des individus sans défaut physique et qui ont le meilleur comportement possible.
En vous rendant sur place, vous pourrez évaluer la propreté des lieux et la sécurité des installations. Vous pourrez aussi avoir un aperçu de la manière dont l’éleveur interagit avec ses animaux.
Demandez à voir la mère et le père de votre chiot. Une maman qui boite, qui est maigre ou que vous n’êtes pas capable d’approcher parce qu’elle est craintive ne sont pas des signes de confiance.
Les mâles et femelles reproducteurs doivent :
- être en bonne santé,
- avoir un bon comportement
- et être traités avec respect.
N’achetez jamais d’animal sur Internet si vous ne pouvez pas voir l’endroit où sont gardés les chiots et les reproducteurs.
Refusez qu’on vienne vous porter le chiot dans un endroit autre que chez l’éleveur : il s’agit d’une technique utilisée par les gens qui tiennent des usines à chiots.
Achetez dans votre région ou dans une région jusqu’où vous êtes prêt à vous déplacer.
5. Quel est le degré de professionnalisme de l’éleveur?
Qui est le vétérinaire?
Peut-on vous spécifier qui est le vétérinaire traitant? Demandez son nom et vérifiez s’il existe. Demandez également à voir les carnets de santé des parents et des chiots : ce sont les preuves que les animaux ont été examinés et vaccinés par un vétérinaire.
La taille de l’élevage est aussi à évaluer. Plusieurs races en reproduction en même temps (plus de deux) ou un trop gros élevage (plus de 10 reproducteurs) représentent des conditions d’élevage difficiles à bien gérer.
Conditions de la reproduction
Combien de portées par année reproduit-on? Les femelles ne doivent avoir plus d’une portée par année et reproduire jusqu’à un maximum de 6-7 ans, selon leur état de santé.
Encore une fois, un bon éleveur traitera avec respect ses reproducteurs et veillera à ne pas les épuiser.
Souci de l’environnement
Est-ce que l’éleveur semble se soucier de l’éducation et de l’environnement que vous serez en mesure de procurer à son chiot? Il devrait vous poser de nombreuses questions dans le but de vérifier si votre famille convient à son chiot (activité, âge des enfants s’il s’agit d’une race miniature, connaissances sur l’éducation d’un chien, espace pour faire courir l’animal, etc.).
L’éleveur ne devrait pas laisser partir ses bébés dans leur famille avant l’âge de 8 semaines. Il vous fournira aussi des conseils quant à l’intégration du chien à votre foyer et restera à votre disposition en cas de problème.
Les éleveurs réputés ont souvent une liste d’attente et peuvent se permettre de refuser un client s’ils jugent que les conditions ne sont pas adéquates pour le chiot.
Référence de d’autres clients
Peut-on vous donner des références d’autres clients? Demandez 2 références et appelez-les. Si l’on vous vend un animal » pure race « , exigez d’avoir des papiers qui le confirment (le certificat d’enregistrement au Club Canin Canadien).
Pour être enregistré, un animal doit impérativement être identifié de façon permanente, donc il sera micropucé ou tatoué. Sinon, le prix devrait être réduit en conséquence.
Soyez exigeant
Il est commun de voir des gens se défiler de leurs responsabilités en affirmant ne reproduire que leurs animaux de compagnie pour le plaisir et ne pas être des » éleveurs » : FAUX! Lorsqu’on reproduit des animaux, on est éleveur. Il faut assumer les devoirs qui viennent avec.
Si vous n’adoptez pas chez un éleveur
Vous comprendrez que lorsque vous achetez un chien dans une animalerie, vous ne pourrez faire aucune vérification par rapport aux antécédents de l’animal et de l’élevage dont il provient. C’est à vos risques et périls!
Vous direz alors que c’est la même chose pour un refuge. C’est vrai. C’est pour cela que je vous conseille de choisir un refuge où l’on fait examiner les animaux par un vétérinaire et où on évalue leur comportement. Ainsi, on pourra vous conseiller selon ce que vous recherchez.
Mon dernier conseil pour vous, le plus important à mon avis, est celui-ci : prenez le temps de poser des questions et de bien faire vos devoirs AVANT d’aller voir les toutous. Une fois que vous aurez tenu une petite boule de poils dans vos bras ou qu’un chien abandonné vous regardera avec ses yeux tristes et que vous tomberez en amour… Il sera trop tard!
Bonnes recherches et surtout, longue vie à votre nouvelle amitié!
C’est la saison des abandons. Et si on en faisait la saison des adoptions ?
Je rappelle que ma chienne a été adoptée à la SPA de Gennevilliers (la plus grande d’Europe, mais pas la plus moderne !) à l’âge d’un an et demi. Je vis et travaille avec elle. Elle est parfaitement sociable et n’a absolument aucune » séquelles » de son passage en SPA. J’ai été formée par Alain Lambert, éducateur canin qui n’a lui aussi que des chiens bâtards (des Grigris) adoptés adultes en refuge. Toute son équipe d’éducateurs a suivi le mouvement et vit et travaille avec des chiens issus de la SPA.
Ma Pampa, pour ceux qui ne la connaîtraient pas
Voici une petite liste des idées reçus sur l’adoption des chiens. J’espère que cela convraincra certains d’entre vous de vous tourner vers des refuges pour trouver votre nouveau compagnon.
Les chiens abandonnés ont été maltraités
Très souvent, c’est faux. Les cas de chiens maltraités existent, mais ils sont très rares. Il est facile, lorsqu’on adopte un chien adulte et qu’on ne s’en sort pas (tout simplement parce qu’on s’y prend mal) de dire que le chien a sûrement été maltraité ! On voit tous les jours des chiots ou jeunes chiens achetés à 2 mois dans de bons élevages qui sont très craintifs, parce qu’élevés à la campagne dans un cocon, hors de toute stimulation visuelle et auditive. Si ces chiens viennent à être abandonnés, on aura tendance à dire que leur peur vient d’une maltraitance. C’est commode, mais c’est la plupart du temps faux.
Il y a toutes sortes de raisons à l’abandon. Souvent, le chien n’y est vraiment pour rien. On n’en veut plus parcequ’il perd ses poils, qu’il est devenu sourd ou aveugle, qu’il est trop gros ou trop vieux, qu’il a pissé sur la jante de la voiture toute neuve (véridique !)… Il peut encore avoir appartenu à une personne décédée ou malade, à un SDF obligé de rentrer en foyer, à un couple qui a divorcé… Il peut être trop ou pas assez dynamique pour ses maîtres, ou ne pas correspondre aux nouvelles conditions de vie après un déménagement ou une séparation…
Les chiens des refuges sont des chiens à problème
Pas plus que les autres. Les chiens des refuges sont des chiens normaux, qui viennent souvent d’élevages. Comme tout chien normal, s’ils sont mal éduqués, ils peuvent développer des problèmes de comportement (aboiements, grognements, destruction…) qui peuvent être résolus assez rapidement avec une bonne éducation. Un cadre, de la stabilité, des sorties, une bonne sociabilisation, et tout rentre dans l’ordre !
Un chien adulte aura plus de mal à s’attacher à son maître.
Faux ! Un chien adulte s’attache très vite à la personne qui s’occupe de lui et l’encadre. En trois jours, ça peut être fait.
Un chien adulte est plus difficile à éduquer
Faux ! Les chiens apprennent à tout âge. Adultes, ils ont la maturité physique et intellectuelle pour comprendre toute suite les nouvelles règles de vie qu’on leur propose. Pour un chiot de 3 mois, par exemple, il est difficile de marcher au pied, puisqu’il n’est pas encore bien coordonné et se laisse facilement distraire. De même, il n’est pas évident pour lui d’apprendre à être propre, puisqu’il n’a pas encore tout à fait la maîtrise de ses sphincters. A 4 ans, ces problèmes ne se posent plus.
Autre avantage : en adoptant un chien adulte, on saute la période pénible de l’apprentissage de la propreté, ainsi que la phase d’adolescence, toujours difficile.
Un chien adopté dans un refuge reste traumatisé par l’abandon et aura peur de rester seul.
Faux ! La bonne excuse ! Le chien vit dans le présent. Si la période où il est dans sa cage n’est sûrement pas une partie de plaisir, une fois qu’il en est sorti, il n’y pense plus. Beaucoup de chiens connaissent une phase durant laquelle ils ont du mal à rester seuls, et le fait qu’ils proviennent ou non de refuge n’y change rien. Encore une fois, c’est une bonne excuse que se trouvent souvent les maîtres. Ce problème peut être solutionné comme les autres, en offrant au chien un mode de vie adapté et de cadre rigoureux. Un chien bien cadré stresse moins et donc détruit moins, et cela n’a rien à voir avec le fait d’avoir vécu en cage ou non.
En adoptant un chien dans un refuge, on prend un risque, car on ne connaît pas son passé
Pour moi, on prend moins de risque on adoptant un chien adulte dont on peut connaître le caractère qu’un chiot, dont on ne sait pas comment il va évoluer à l’adolescence.
Souvent, le passé du chien est connu. Et s’il est inconnu, finalement, peu importe, car ce qui compte, pour le chien, c’est le moment présent. On ne l’aidera pas en s’apitoyant sur son sort sous prétexte qu’il a peut-être été » traumatisé « . On lui offre un nouveau départ, et c’est ça qui compte.
Un chien adopté en refuge nous est reconnaissant
Faux, n’en déplaise aux bonnes âmes ! Pour les mêmes raisons qu’au dessus. Il vit dans le présent et n’a pas la manie humaine de toujours se référer au passé. Il ne sera ni plus ni moins attaché à nous qu’un autre chien. Quand un chien issu d’un refuge est très indépendant, on dit que c’est parce qu’il a vécu en cage et qu’il a pris l’habitude de ne pas s’attacher à un humain. Quand il est très dépendant, on dit que c’est parce qu’il a vécu en cage et qu’il se rattache au premier humain qu’il voit.
Eh bien moi je dis que c’est juste sa nature qui fait ça, et que cage ou pas, il aurait le même comportement.
Dans les refuges, on ne trouve que des bâtards
Faux ! A Gennevilliers, comme dans les autres refuges, il y a environ 40 % de chiens de race inscrits au lof. On a même vu passer des chiens assez rares : fila brasilero, loup de Sarloos, chien nu du Pérou, sharplanina… On y voit aussi des chiens très demandés comme les labradors, jack russels, dalmatiens, bergers australiens, cockers…
Les bâtards sont plus intelligents que les autres.
Faux ! On aimerait bien, hein ? Ca nous rassurerait, hein ? He ben non ! Chaque chien a sa propre intelligence. Le fait d’appartenir ou non a une race ne joue en rien sur l’intellect. La seule qualité particulière que l’on peut reconnaître aux bâtards, c’est qu’on est sûrs qu’ils ne souffrent pas de consanguinité !
Dans les refuges, on ne trouve que des gros chiens
Faux ! On trouve beaucoup de petits chiens, mais il est vrai que les petits chiens ont tendance à être adoptés plus vite que les gros. Il y a donc plus de roulement et lorsqu’on repère un petit chien qui nous convient, on a intérêt à être rapide, car il risque bien de nous filer sous le nez.
Quelques conseils :
– Ne vous fiez pas au comportement du chien en cage. Un chien qui est depuis longtemps dans son box peut le garder et paraître très féroce, mais être une bonne pâte à l’extérieur. A l’inverse, un chien peut être timide dans sa cage et très exubérant à l’extérieur. Moralité : demandez toujours à voir le chien en dehors de sa cage.
– Si vous avez un autre chien, demandez à pouvoir les mettre en contact afin de voir si ça colle.
– Un chien qui est resté longtemps au box pourra être très fou-fou une fois sorti et tirer comme un malade. Ca ne veut pas dire que vous ne pourrez pas l’éduquer à la marche en laisse.
– Ne craquez pas sur un physique ou sur une histoire, mais sur une personnalité. Plus le chien a le port de tête et de queue hauts, plus il a du caractère. Cela ne veut absolument pas dire qu’il sera agressif, mais un chien à la queue en panache sera peut-être moins docile qu’un autre, à la queue horizontale. Pensez-y si c’est votre premier chien. Demandez toujours au personnel du refuge de vous parler du tempérament du loulou.