Table des matières
- THÉRAPIE COMPORTEMENTALE
- Comprendre la signification de la cage pour le chiot
- Pourquoi le dressage en cage est bénéfique pour votre chiot ?
- Choisir une bonne cage d’éducation pour votre chiot
- Méthode d’éducation avec la cage pour chiot
- Mon chiot pleure la nuit : que faire ?
- Pourquoi un chien pleure-t-il la nuit ?
- Le comportement à adopter avec un chiot qui pleure la nuit
- Le comportement à adopter avec un chien qui pleure la nuit
THÉRAPIE
COMPORTEMENTALE
ÉVITER L’ANXIÉTÉ DE SÉPARATION
L’un des problèmes les plus communs affectant le chien de famille est l’anxiété de séparation. Cette condition explique presque tout le comportement destructeur du chien et demeure la raison numéro un des animaux de compagnie qui se retrouvent dans des refuges, qui passent de maison en maison et même, souvent, qui sont euthanasiés. Toute personne ayant vécu ce problème avec son chien de compagnie sait combien il est difficile de le surmonter. Tous les programmes de modification de comportement sont alors recommandés : entraînez-le en obéissance… ne l’entraînez pas en obéissance; ajoutez un autre animal de compagnie… n’ajoutez pas un autre animal de compagnie; ignorez-le… donnez-lui beaucoup d’attention. Il existe même un médicament pouvant aider le chien.
Le plus triste est que cette situation demeure très difficile à renverser; mais la bonne nouvelle est qu’elle peut être empêchée.
L’anxiété de séparation est un ensemble de comportements qui se développent en raison d’un entraînement non approprié, parce que le propriétaire s’attend à ce que le chien pense et réagisse comme les êtres humains. L’anxiété de séparation peut se développer chez un chien adulte tout aussi facilement que chez un chiot et commence habituellement quand le chien arrive dans sa nouvelle maison.
Très tôt, durant les premiers jours et les premières semaines, quelqu’un est toujours avec le nouvel animal de compagnie: vous pensez qu’il ne doit jamais être seul… vous répondez à tous ses désirs. Une formule est alors établie.
La plupart des propriétaires voient ceci comme la façon la plus « aimable » de traiter leur nouvel animal de compagnie – la théorie du « nous resterons avec lui jusqu’à ce qu’il s’ajuste », répondant à chacun de ses besoins « jusqu’à ce qu’il s’ajuste », aggrave le problème. S’il pleure, on le prend; s’il cri dans sa cage ou son enclos, on le sort; s’il hurle la nuit, on lui permet de dormir dans notre lit. Tous les comportements du chien sont récompensés mais… « seulement jusqu’à ce qu’il s’ajuste ». Il est, après tout, seulement un bébé!
Vient alors le jour magique où le propriétaire décide que la « période d’ajustement » est terminée. Qui le dira alors au chien et comment celui-ci est-il supposé le comprendre? Il est un chien… il ne parle pas notre langage! Soudainement il est laissé seul – peut-être dans une cage, peut-être dans un enclos ou peut-être même (que Dieu pardonne!) libre dans toute la maison.
Son maître est parti. Que fait alors le chien? Regarde-t-il sa montre-bracelet en se disant qu’il sera de retour dans deux heures? Non! Il est un chien… il n’a pas de montre-bracelet. Il ne connaît pas le temps. Il fait simplement et exactement ce qu’il ferait si le maître était à la maison et temporairement hors de sa vue. Il fait exactement les mêmes choses qu’il avait faites pendant sa prétendue période « d’ajustement »: il pleure, il pleurniche, il hurle. Cette fois-ci cependant, personne ne vient le prendre. Personne n’est là pour lui donner un biscuit ou l’amener dans un lit confortable et chaud. Mais c’est peut-être parce qu’on ne peut pas l’entendre? Alors il pleure et hurle de plus en plus fort, mais personne ne vient.
Où sont ses propriétaires? Il a été abandonné! Il panique! Avec frénésie il tente de trouver une façon magique de s’en sortir, grugeant la porte de sa cage, déchirant le tapis ou grattant frénétiquement la porte de la maison. Puis il entend un bruit familier. Tous ses hurlements et ses comportements destructifs sont enfin récompensés. Son maître lui est revenu! Il est débordant de joie et de soulagement. Il court le saluer. Le propriétaire constate alors tout le désordre: « Mais qu’est-ce que tout ceci? » et se met à crier de colère: « Mauvais chien… qu’est-ce que tu as fait? » Il peut même aller jusqu’à frapper le chien. Celui-ci aura été puni seulement parce qu’il a été sincèrement heureux de voir son maître. Maintenant il est vraiment confus et toute la confiance qu’il avait placée dans son propriétaire s’est envolée par la fenêtre.
Le chien répète le scénario la fois suivante. Il a déjà été conditionné à réagir. Il deviendra paniqué et destructif. Le propriétaire revient mais cette fois-ci cependant le chien est très peu disposé à courir vers lui. Il veut désespérément être pris et consolé mais il se rappelle s’être fait grondé. Puisqu’il ne fait plus confiance en son maître, il rampe vers lui, la queue et la tête basse. Le propriétaire est alors convaincu que le chien sait exactement qu’il a mal agit, juste à regarder son attitude coupable.
Ce comportement s’aggrave chaque fois que le chien est laissé seul. Toutes les punitions, les cris et les médicaments du monde ne changeront pas la façon dont le chien a été conditionné. Éventuellement, d’autres problèmes s’ajoutent et ils sont tous reliés entre eux. Le chien peut mordre quand il est mis dans sa cage et sent qu’il sera laissé seul; il peut aussi uriner et déféquer dans la maison. Peu importe ce que le propriétaire essaie, le chien devient de plus en plus « mauvais ». La solution? Se débarrasser du chien! NON!!! La solution est de prévenir tout ceci de se produire une première fois et que les éleveurs renseignent leurs clients sur ce problème très sérieux.
Premièrement, en tant que nouveau propriétaire d’animal de compagnie, vous devez être sûr que l’éleveur possède assez de connaissances pour avoir éduqué et dirigé les chiots sur la bonne voie. Les chiots doivent avoir confiance et faire confiance aux personnes.
Ensuite, pas même pendant un seul instant vous ne devez traiter ce chien comme un petit être humain dans un manteau de fourrure. C’EST UN CHIEN! Ceci ne veut pas dire que vous ne pouvez pas l’aimer de tout votre cœur. Ça signifie que vous devez comprendre et respecter le fait qu’il ne pense pas ou ne réagit pas comme vous! Il est un animal de meute et, pour lui, la présence de sa meute représente sa survie!. Il vit de ses instincts et apprend par l’entraînement.
Pat Muller compare l’entraînement d’un chien à l’employé qui parle une langue étrangère et c’est une merveilleuse analogie. Si vous êtes un employé formé pour un travail particulier, ne vous attendez-vous pas à ce que la formation vous ait préparé à exécuter vos fonctions? Si les règles changeaient tellement souvent sans que personne ne vous dise qu’aujourd’hui elles sont différentes de celles de la semaine dernière… comment pourriez-vous faire votre travail correctement? Si vous n’aviez aucune idée quand les règles seront sur le point de changer, seriez-vous anxieux ou stressé? Feriez-vous confiance en votre employeur? Probablement non! Chercheriez-vous un autre travail ailleurs? Fort probablement.
Votre chien ne cherchera pas un autre travail. Il a besoin de vous. Vous êtes SA meute. Vous êtes SA survie. Il veut vous plaire mais comment le peut-il si les règles changent juste comme il vient d’apprendre à les appliquer?
Mon conseil aux nouveaux propriétaires est de commencer immédiatement avec la routine et les règles qui seront exigées du chien toute sa vie durant. Oui, il y aura une période d’ajustement jusqu’à ce que le chien ou le chiot connaisse sa nouvelle famille et son environnement. Avoir une routine et des règles bien établies fournira au chien la stabilité dont il a besoin pour s’ajuster. A moins que vous ne soyez certain qu’il ne sera jamais seul, et ceci n’importe quand durant sa vie (ce qui est vraisemblablement impossible), vous faites mieux de commencer immédiatement à le conditionner à rester seul pendant certaines périodes. Si il doit passer du temps dans sa cage, commencer graduellement à utiliser la cage dès maintenant. Bien qu’un chien ne soit pas un enfant, comme un enfant il a besoin de faire confiance en son chef et son autorité. Il a besoin de connaître les limites et de savoir que les règles ne changeront pas à mi-chemin. Cette connaissance lui donnera confiance. Elle lui permettra de vivre une vie exempte d’anxiété, de stress et de peur. Il développera un respect profond et durable envers ses propriétaires, ce qui amènera une relation basée sur la confiance mutuelle.
Par Marilyn Koyanagi
WeeRuffians Lakeland Terriers
Suite 101. com Contributing Editor:
All About Dogs – Owning, Breeding and Exibiting http://www.suite101.com/topic_page.cfm/1689/1162
Traduit par Dianne Chrétien avec l’autorisation de l’auteure
La thérapie comportementale va travailler directement sur les comportements à l’origine du trouble anxieux, en agissant sur les stimuli déclencheurs et sur les conséquences. Elle peut être mise en place dans les trois contextes: départ, retour et séjour à la maison. Une approche ne sera pas proposée ici, celle qui punit les nuisances comportementales causées par le chien; en effet, certains auteurs proposent au propriétaire de simuler une fausse sortie et de guetter les nuisances, de revenir à ce moment et de punir le chien. Cette approche purement symptomatique travaille sur des comportements-conséquences, non sur des comportements-causes du syndrome anxieux; elle a très peu d’effet. Dès lors, je m’attacherai à ne citer que les thérapies comportementales réellement efficaces.
CONTEXTE DE DÉPART
· Supprimer le rituel de départ
· Indifférence aux demandes d’attention du chien dans la demi-heure précédant le départ
CONTEXTE DE RETOUR
· Supprimer le rituel de retour
· Extinction: indifférence totale aux demande d’attention du chien jusqu’à ce qu’il soit calme
· Arrêt de toute punition au retour, quelques soient les nuisances
· Arrêt de tout nettoyage en présence du chien: la posture de nettoyage, accroupi, ressemble à un appel au jeu; or l’émotion du moment étant à l’irritation, le message est double et paradoxal
CONTEXTE DU SÉJOUR À LA MAISON
· Ne pas répondre aux demandes d’attention, de jeu, de contact social du chien
· Le propriétaire décide lui-même les moments d’interaction
· Le propriétaire interdit à son chien de le suivre partout
· Désensibilisation aux indices de départ
(J’ajouterai que personnellement j’encourage très fortement l’utilisation de la cage et un entraînement approprié du chien)
L’entraînement avec la cage, lorsqu’il est efficace, peut être un outil utile pour l’apprentissage des chiots. Non seulement il procure à votre nouveau chiot un sentiment de sécurité et de stabilité, mais il vous fournit également, en tant que nouveau propriétaire de chiot, un moyen d’affiner votre relation avec lui. Mis en œuvre et suivi correctement, le dressage avec la cage est une situation où chaque partie gagne, le chiot et vous.
Comprendre la signification de la cage pour le chiot
Les chiens sont naturellement des animaux de tanière. Dans la nature, la tanière d’un chien est leur maison, un espace sûr où il peut dormir, se retirer et élever ses petits sans crainte du danger, sans menace extérieure.
Pour un chien domestique, une cage répond à ce besoin naturel de refuge. Si elle est introduite et utilisée correctement, la cage sera l’endroit où votre chien choisira volontiers de dormir, de se cacher lorsqu’il y a une tempête et, très probablement, de rester allongé pour aucune autre raison que son propre espace.
Il n’est donc pas cet espace de punition que l’on croit et est positif pour votre compagnon. Encore faut-il, pour y arriver, choisir la bonne cage et appliquer la bonne méthode d’éducation !
Pourquoi le dressage en cage est bénéfique pour votre chiot ?
Vous doutez encore du bien-fondé de la cage d’éducation ? Cette liste non exhaustive de ses avantages devrait vous convaincre…
Formation à la propreté à la maison
Parce que votre chien domestique traitera sa cage comme un chien sauvage traiterait sa tanière, il ne voudra pas salir son espace de sommeil.
Par conséquent, vous pouvez être sûr que, si c’est possible, votre chien n’aura pas d’accident dans sa cage, alors quand vous le laisserez sortir de sa cage pour aller dehors, il saisira naturellement cette occasion de se soulager.
Bien qu’il existe d’autres méthodes de dressage de votre chiot, il s’agit d’une transition très instinctive, qui exige principalement que vous sortiez votre chiot de sa cage à des intervalles raisonnables pour utiliser les toilettes.
De cette façon, votre chiot comprendra assez facilement qu’on s’attend à ce qu’il fasse ses besoins à l’extérieur, et non à l’intérieur.
Transporter votre chien plus facilement
En familiarisant votre chiot avec une cage dès son arrivée dans le foyer, vous ne créez pas uniquement une méthode efficace pour la propreté, vous lui permettez aussi de se sentir à l’aise avec son futur moyen de transport.
Une cage est un excellent moyen de transporter votre chiot – qu’il s’agisse d’un court voyage chez le vétérinaire ou d’un grand déménagement à travers le pays – et en familiarisant votre chiot avec une cage dès le début, vous rendrez le voyage beaucoup plus facile et confortable pour votre compagnon canin.
Pour choisir un matériel sûr et pratique pour le transport, consultez ce guide sur les cages de transport.
Habituer le chiot à l’apprentissage
Quand ils arrivent dans la famille, les chiots ne savent pas forcément comment se situer. Si cela fait longtemps qu’on ne considère pas le chien comme un être inférieur à qui l’on montre constamment qui est le maître, il ne reste pas moins un animal de meute qui a besoin d’avoir un leader sur lequel se reposer.
L’entraînement en cage est un excellent moyen d’établir une hiérarchie dans votre maison pendant que votre chiot apprend encore ce qu’il peut et ne peut pas faire. En plaçant votre chiot dans une cage pendant votre absence, ou lorsque vous êtes à la maison et que sa présence en cage est préférable, vous limitez son accès à votre maison. Par la même, vous limitez aussi les occasions pour votre chien de mâcher vos meubles ou d’avoir un accident sur votre tapis de salon… Bien pratique, non ?
Quand il sort de la cage, vous l’observez et pouvez intervenir très rapidement s’il commet un acte interdit. Ces réprimandes à chaque mauvais comportement sont cohérentes et l’aident à comprendre ce qui n’est pas bien. Son apprentissage est ainsi grandement facilitée par la présence de la cage.
Choisir une bonne cage d’éducation pour votre chiot
Toutes les caisses ne sont pas égales. Bien qu’il y ait plusieurs types de cages à choisir, vous souhaitez prendre une qui est adaptée à la taille de votre jeune compagnon. Deux types de caisses sont populaires : les caisses en plastique et les caisses en métal.
Pour Jodie et Mookie, j’ai opté pour une cage en métal Songmics. J’en parlé sur mon article sur les cages pour chien et vous en redis un peu plus ultérieurement dans celui-ci.
Cages en plastique pour chiot
Les cages en plastique ne sont peut-être pas le premier choix pour une cage à la maison, car elles offrent moins de visibilité au chiot.
Cependant, si vous prévoyez de faire régulièrement des voyages en avion, c’est une excellente option car toutes les compagnies aériennes réclament ce type de cage pour transporter votre animal.
Les caisses en plastique sont également idéales pour les chiots qui ont besoin d’un peu plus de sécurité ou pour une maison avec un niveau d’activité plus élevé (ex : beaucoup d’enfants qui jouent), car cela donne un peu plus d’intimité à votre chiot.
Cages en métal pour chiot
Les cages métalliques sont un excellent choix pour l’entraînement des caisses :
- Leur structure en maille, repliable, les rend faciles à démonter et à transporter.
- Elles offrent une belle visibilité et beaucoup d’air pour le chiot pendant qu’il est dedans.
- Elles sont très faciles à nettoyer si votre chiot a un accident à la maison, notamment si vous avez choisi une qui a un socle qui s’enlève.
- Ces cages sont robustes et résistent aux assauts de votre chiot, notamment quand il essaie de se faire les dents dessus.
- Fonctionnant avec des panneaux, elles peuvent être agrandies très facilement en fixant deux modèles ensemble.
- Elles ont des séparateurs qui peuvent vous aider à séparer deux chiots momentanément.
Comment bien choisir la taille de sa cage d’éducation ?
Avec un chiot, choisir la taille idéale demande un peu plus de réflexion qu’avec un chien plus âgé. En effet, vous devez en trouver une qui est suffisamment grande pour qu’il puise se lever, s’allonger, se retourner, mais pas assez pour qu’il ne souille pas un côté et dorme tranquillement de l’autre.
Les cages en plastique sont peu pratique pour cette gestion des dimensions. En effet, votre chien grandit vite et si vous souhaitez respecter ce conseil, vous allez être obligé d’en acheter plusieurs, ce qui se révèle peu économique.
En revanche, les cages métalliques sont modifiables et extensibles. Comme elles fonctionnent avec des panneaux, vous pouvez faire en sorte de les moduler selon vos besoins.
Pour votre cage d’éducation, la cage métallique est donc préférable. Pour vous aider à choisir la bonne, voici quelques excellents modèles avec des prix sympas :
Aperçu | Produit | Evaluation | Prix | |
---|---|---|---|---|
FEANDREA Cage pour Chien 2 Portes… | 442 Commentaires | 55,99 EUR | Acheter sur Amazon | |
AmazonBasics Cage pliante en métal avec… | 1 068 Commentaires | 49,99 EUR | Acheter sur Amazon | |
AmazonBasics – Enclos en plastique pour… | 4 Commentaires | Acheter sur Amazon |
Méthode d’éducation avec la cage pour chiot
Une fois que vous avez décidé de commencer l’entraînement (le plus tôt possible est le mieux) que la cage adaptée est achetée, il est temps de se pencher, enfin, sur la méthode de dressage à la cage pour un chiot.
Le temps nécessaire pour que votre chiot apprivoise la cage et ait le comportement voulu dedans dépend de plusieurs critères comme le caractère du chien, vos compétences d’éducateur, la fréquence des entraînements… Mais, il faut toujours garder à l’esprit que votre chien doit associer la cage à quelque chose d’agréable.
Avancez par étapes !
Présentez-lui sa cage
Avant d’essayer d’enfermer votre chiot dans sa nouvelle cage, ou même de le mettre à l’intérieur, laissez-le la découvrir. Placez la cage dans une pièce où votre chien passe beaucoup de temps. Retirez ou ouvrez la porte de la cage, afin que votre chien se sente en sécurité pour explorer tous les recoins de sa future maison.
S’il est naturellement timide, ce n’est pas grave. Ne forcez pas votre chien à devenir familier, essayez plutôt de vous asseoir à côté de la cage et de parler à votre chiot d’un ton amical, en plaçant des friandises autour, puis éventuellement à l’intérieur de la cage jusqu’à ce qu’il entre.
Placer une couverture ou un jouet familier à l’intérieur de la caisse est aussi un excellent moyen de les inciter à entrer.
Avec Jodie, cela s’est fait très vite le jour où je lui ai amené sa première cage. Elle a de suite reniflé tous les contours avant de faire le tour du propriétaire. Pour Mookie, c’était plus compliqué et comme toujours, avec cette obsédée de la nourriture, la technique des friandises dans la cage a été celle qui a fonctionné.
Laissez votre chiot découvrir tranquillement sa cage. Le forcer peut l’effrayer ou le rendre triste… Or, l’entraînement nécessite qu’il apprécie sa cage !
La cage devient sa table
Une fois que votre chiot est à l’aise pour entrer, sortir et passer un peu de temps à l’intérieur de la cage, commencez à nourrir votre chien dans sa nouvelle maison. Selon son niveau de confort, placez la nourriture à l’arrière (pour les chiens à l’aise) ou autour du milieu (pour les chiens encore un peu méfiants).
Lorsque votre chiot mange confortablement à l’intérieur, commencez à fermer la porte – juste pendant qu’il mange – en l’ouvrant immédiatement après qu’il a terminé. De là, travaillez jusqu’à ce que votre chiot passe jusqu’à 10 minutes dans sa cage avec la porte fermée après avoir terminé son repas.
Votre chien pleure à cette étape ?
Si votre chiot commence à pleurnicher à ce stade, cela pourrait être le signe que vous avez été trop vite. Revenez à l’étape précédente. Continuez à lui donner à manger dans la cage sans la ferme. Mais, n’ouvrez pas la porte immédiatement après ses pleurs, car il associerait alors l’ouverture à sa demande… Ce n’est pas une habitude que vous voulez commencer ou perpétuer.
Le laisser dans sa cage d’éducation alors que vous êtes présent
Lorsque votre chiot mange et passe une courte période dans sa cage après un repas sans aucun signe de détresse, il est temps de commencer à mettre votre chiot en cage pendant de courtes périodes pendant que vous êtes à la maison.
Appelez votre chien à la cage avec l’aide d’une friandise et un ordre comme » Va dans la cage » ou » Viens au dodo » (il est important de toujours utiliser la même expression) – et une fois que votre chien est à l’intérieur, donnez-lui une autre friandise, fermez la porte et asseyez-vous tranquillement avec votre chiot pendant quelques minutes avant de le laisser sortir. Félicitez-le chaudement pour son comportement.
Puis, ajoutez quelques minutes d’absence à cet entraînement. Essayez d’être hors de sa vue. Avec Jodie et Mookie, je les laissais dans le salon pendant que j’étendais le linge sur le balcon. L’objectif est d’arriver jusqu’à une demie-heure d’absence.
À partir de là, vous pouvez commencer à quitter la maison avec votre chien en cage pendant de courtes périodes de temps.
Comment se comporter lors de votre retour à la maison ?
Lorsque vous retournez à la maison avec un chien en cage, soyez discret. N’encouragez pas son excitation. Entrez tranquillement, n’allez pas tout de suite à la cage de votre chien, et quand vous le faites quelques minutes plus tard, faites-le de façon décontractée et calme.
Augmentez la durée d’absence
Qu’il vous ait fallu sept jours ou sept semaines pour que votre chien atteigne ce niveau de confort, à ce stade, vous pouvez commencer à laisser votre chien dans sa cage pour des périodes prolongées ou pour la nuit tant qu’il ne montre aucun signe d’anxiété. Outre le maintien du système que vous avez déjà en place, voici quelques conseils pour les séjours plus longs :
- Ne mettez pas votre chien uniquement quand vous quittez la maison. S’il associe le fait d’entrer dans la cage avec votre départ, il finit par être triste d’y aller voire même par refuser. Le mieux est de le faire entrer 5 minutes avant que vous ne partiez et de le mettre quelques fois alors que vous restez à la maison.
- Gardez-le près de vous la nuit. Au moins au début. Une fois que votre chiot sait que le fait d’être mis en cage la nuit n’est pas une punition ou une forme d’isolement social, et que vous êtes toujours à proximité, vous pouvez progressivement déplacer sa cage à l’endroit que vous préférez.
Quelques autres conseils à garder à l’esprit :
- Quand un chiot gémit dans une cage, sortez-le et emmenez-le à l’endroit où il fait ses besoins. En effet, ce serait dommage d’ignorer un bon geste. Par contre, ne jouez pas avec lui et s’il ne fait pas pipi ou caca, remettez-le dans la cage.
- Ne jamais transformer sa cage en punition. Quand il commet une bêtise, excluez-le quelques secondes ou minutes du groupe social en l’isolant dans une pièce.
- Ne criez pas et ne frappez pas la cage. C’est une expérience traumatisante pour le chiot.
- Les chiots ne devraient pas être laissés à l’intérieur de la cage pendant plus de quelques heures. Ils ne peuvent pas se retenir d’uriner plus longtemps.
- Les chiens ne sont pas faits pour être mis en cage jour et nuit. Ils ont besoin d’interaction sociale. Si vous trouvez que votre horaire exige que votre chiot soit mis en cage plus longtemps qu’il n’est acceptable, faites appel à un pet sitter pour le sortir dans la journée… ou n’adoptez pas de chien ! N’oubliez pas que l’adoption n’est pas un acte égoïste et que votre objectif n’est sûrement pas d’enfermer constamment un animal qui a besoin d’espaces et de se dépenser.
En espérant que ce guide vous a été utile !
Mon chiot pleure la nuit : que faire ?
Votre animal pleure pendant ses premières nuits parce qu’il est chiot ? C’est normal, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. En revanche, s’il s’agit d’un adulte, c’est plus embêtant. Dans ce cas, il faudra mettre en place plusieurs protocoles pour arriver à faire réduire, puis cesser tous les pleurs la nuit.
Avant de réaliser une quelconque action, il faut bien prendre le temps de comprendre ce qui lui arrive et pourquoi il se met à pleurer soudainement. Ce n’est pas toujours facile et évident de comprendre pourquoi un animal se met à pleurer. C’est pour cette raison qu’en découvrant la raison, vous pourrez mieux adapter les conséquences qui arriveront.
Dans cet article, nous allons vous expliquer les quelques raisons qui peuvent conduire votre animal à pleurer. Par la suite, on vous communiquera plusieurs conseils au sein de la seconde partie pour faire cesser les pleurs d’un chiot, puis dans une troisième partie pour les chiens adultes.
Pourquoi un chien pleure-t-il la nuit ?
Comme on l’a dit en introduction, il est normal pour un chiot de pleurer. Il vient d’être séparé de sa maman et de sa fratrie au bout de 8 semaines, alors qu’il a toujours vécu avec eux, jusqu’à présent. C’est donc une situation d’inconfort. Il essaie de trouver du réconfort auprès de vous, puisque vous êtes son nouveau repaire. On vous expliquera par la suite quel est le comportement à adopter pour mettre l’animal en confiance et partir sur de bonnes bases.
En revanche, s’il s’agit d’un chien adulte qui se met à pleurer subitement pendant la nuit, alors, ce n’est pas normal. Vous connaissez mieux que quiconque votre chien, mais s’il pleure subitement, il peut être malade et il essaie de vous le communiquer. Il est possible qu’il ait une douleur quelque part ce qui peut l’amener dans cette situation d’inconfort et ses pleurs sont son seul moyen d’expression pour vous alerter. Il peut également avoir peur d’un environnement ou d’un autre animal domestique qui le met dans une situation de stress. Avant d’entreprendre une action avec un chien adulte, il faut bien se renseigner pour savoir s’il n’est pas malade et que tout va bien au niveau de la santé. Un rendez-vous préventif chez le vétérinaire peut s’avérer particulièrement utile et intéressant.
Le comportement à adopter avec un chiot qui pleure la nuit
La première chose qu’il ne faut surtout pas faire, c’est de crier sur votre chien. Il faut comprendre le traumatisme qu’il est en train de vivre. C’est aussi perturbant pour vous, pour lui, mais également pour vos voisins si vous en avez. Une petite astuce intéressante serait de les avertir de l’arrivée de votre nouveau compagnon pour éviter que cela dure.
Pour ce faire, vous pourrez placer son panier dans la chambre loin du lit. Si vous n’êtes pas pour cette méthode, alors mettez-le à l’entrée de la chambre. Par la suite, vous éloignerez le panier de cet endroit pour le mettre à la place où vous l’avez décidé. Il faut y aller progressivement et non pas brutalement. Le chien doit s’habituer à ce qu’il ne vous voit pas la nuit.
Un chien peut stresser (et se mettre à pleurer) s’il possède trop d’espace. C’est un cas qui peut se présenter également pour un animal à l’âge adulte. Dans ce cas, il est souvent recommandé de limiter l’espace à votre compagnon. Si vous pouvez mettre une caisse de transport, ainsi il sera dans un endroit rassurant et il pleurera moins pendant la nuit. Si vous êtes contre la caisse de transport, alors réduisez l’espace dans lequel il se trouve pour lui éviter d’être en stress. Parfois, il s’agit de l’isoler dans une petite pièce pour éviter qu’il soit stressé. Attention toutefois à bien penser à mettre tout ce qui peut être dangereux hors de portée pour éviter les accidents.
Le transfert de l’élevage à la maison est parfois brutal pour certains animaux. C’est pour cette raison que l’on va vous conseiller de préparer des bouillottes que vous placerez sous le panier. Le chien aura une chaleur qui lui rappellera sa maman. L’utilisation d’un tapis chauffant est tout aussi efficace.
Le comportement à adopter avec un chien qui pleure la nuit
Comme on l’a expliqué plus haut, quand c’est soudain, on va vous suggérer d’aller très rapidement prendre un rendez-vous avec votre vétérinaire. Ce pourrait être tout et n’importe quoi. Sans vous faire peur, l’occlusion intestinale est assez fréquente puisque le chien mange de tout et n’importe quoi. Dans ce cas, il est essentiel de bien pouvoir évacuer cette raison médicale avec un RDV pris rapidement chez votre véto.
Un autre cas où c’est possible que le chien se mette à pleurer la nuit subitement, c’est notamment quand il y a un changement d’environnement ou d’habitude. Il peut se mettre à pleurer quand vous avez réalisé un déménagement, ou encore si vous avez changé les meubles dans une pièce, notamment s’il avait son petit coin pour dormir. Dans ce cas, il ne faut pas s’inquiéter. Il ne faut pas aller le voir, et le laisser gérer sa frustration tout seul. Vous verrez, il va très bien s’y faire !
Les pleurs la nuit peuvent également à cause d’un trop plein d’énergie qui n’a pas été suffisamment comblé pendant la nuit. Dans ce cas, il faut le dépenser et le sortir plus souvent. Augmenter son temps passé dans le jardin ne servira à rien. Il a besoin de sentir de nouvelles odeurs, de se dépenser mentalement pour pouvoir travailler son cerveau et pouvoir être en pleines capacités d’apprendre. Il est recommandé de pratiquer avec votre compagnon plusieurs sessions de dépenses mentales, même de 10 minutes par jour, peut suffire. Plus le chien sera dépensé (physiquement et mentalement), plus il sera fatigué et plus les chances d’avoir un animal qui ne pleure plus la nuit sont importantes. Pourquoi ne pas en profiter pour lui apprendre de nouveaux ordres, de nouveaux tours et de le stimuler mentalement par plusieurs exercices que vous pourrez réaliser, aussi bien en intérieur qu’à l’extérieur de la maison ? Les solutions sont nombreuses pour dépenser son chien. Et il vous remerciera en ne pleurant plus la nuit !