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Pourquoi les chiens ne sont pas les bienvenus dans l’islam
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Intéressante question que celle de l’origine de l’impureté des chiens dans la religion musulmane, soulevée au début du mois de juillet dans un post de blog d’Alan Mikhail, auteur de l’ouvrage « L’animal dans l’Égypte ottomane » (et déjà maintes et maintes fois soulevée par le passé).
VOIR AUSSI : Pourquoi on ne devrait pas rire devant ces vidéos de chiens marchant sur deux pattes
Ce professeur d’histoire à l’université de Yale s’est en effet interrogé sur les raisons qui poussent aujourd’hui nombre de musulmans, et probablement tout autant de non-musulmans, à considérer que le chien est une créature impure, sale, et même parfois maléfique dans l’islam. Pour le chercheur, l’explication d’une telle répulsion est surtout à chercher dans l’histoire moderne, de laquelle a émergé une jurisprudence musulmane précise sur la question canine.
Le chien dans les textes sacrés
Avant de regarder du côté « non religieux » de l’histoire, que dit le Coran à propos des chiens ? D’après le docteur en droit musulman Sami Aldeeb, le Coran mentionne par trois fois le chien. Dans un premier passage, celui-ci est perçu négativement, puisqu’il fait l’objet d’une comparaison, sous forme d’insulte, avec « un personnage mis à mort par les Israélites pour avoir entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers Dieu » (passage 7:176-177). Un peu plus tard, dans le chapitre 18 intitulé « La Caverne », un chien est mentionné et apparaît dans un rôle de fidèle compagnon protecteur des hommes. Enfin, l’animal est évoqué une troisième fois au sujet des interdits alimentaires : il est permis de manger le gibier rapporté par des chiens entraînés à la chasse.
La bienveillance envers les animaux, qu’il s’agisse d’un chien ou non, est récompensée par le Prophète
Parallèlement, un célèbre hadîth – soit un texte relatant des actes et paroles du prophète Mahomet –, à l’authenticité aujourd’hui non discutée, rapporte l’histoire d’un chien assoiffé et abreuvé par une prostituée qui prend pitié de lui : « Allah a pardonné à une prostituée qui, en passant près d’un puits, vit un chien haletant tourner autour. Peu s’en fallait pour qu’il ne meure de soif. Elle ôta alors sa chaussure, la fit attacher à son foulard et la remplit d’eau afin de l’abreuver. Par ce geste, Allah lui pardonna. » Une autre version met en scène un homme à la place de la prostituée. Dans les deux cas, ce qui nous intéresse ici est de comprendre clairement que la bienveillance envers les animaux, qu’il s’agisse d’un chien ou d’une autre espèce, est ici récompensée par le Prophète.
Toutefois, il est important de préciser que d’autres récits attribués à Mahomet sont bien moins tendres avec les chiens, même si des interprétations différentes peuvent être faites de ces textes.
Un pilier sociétal pour des générations de musulmans
Alan Mikhail, lui, évoque d’autres sources historiques « méconnues » qui témoignent du rapport de Mahomet avec les chiens. Selon ces récits, Mahomet lui-même était au quotidien entouré de chiens, « aux côtés desquels il priait ». « Beaucoup de ses cousins et compagnons, les premiers musulmans du monde, ont élevé des chiots (…). Dans la mosquée du Prophète à Médine, le second site le plus sacré du monde après la Kaaba , des chiens étaient régulièrement aperçus en train de gambader, du vivant de Mahomet et durant des siècles après sa mort », rapporte-t-il.
Longtemps dans toute la péninsule arabique, les chiens furent des acteurs majeurs du bon fonctionnement des villes
L’archéologie nous a également appris que durant de longs siècles après la naissance de Mahomet, dans toute la péninsule arabique, les chiens furent des acteurs majeurs du bon fonctionnement d’un urbanisme largement développé (les plus grandes villes du monde étant d’ailleurs à l’époque les villes arabes). Après avoir longtemps joué le rôle de protecteur des troupeaux, ces compagnons à quatre pattes sont devenus de véritables « nettoyeurs » des villes, en se nourrissant des ordures des populations grandissantes. De Damas à Bagdad, en passant par le Caire et Istanbul, les autorités encourageaient les chiens à peupler les rues et à les maintenir propres. De protecteur du bétail, ils devinrent progressivement protecteurs des hommes, ainsi que de leurs maisons, menacées par les rats et autres intrus.
La triste perte d’un statut
En réalité, si le chien est aujourd’hui considéré dans le droit musulman comme impropre, c’est bien parce qu’une rupture marquante dans les rapports entre les populations musulmanes et la race canine a eu lieu. « Il y a environ deux cents ans, des idées reçues sur la contagion ont commencé à émerger », explique Alan Mikhail. À peu près au même moment dans le monde, un lien entre les pires épidémies et la proximité des cimetières, des déchets et des eaux stagnantes a été enfin établi. Ces trois « facteurs à risques » ont alors été déplacés à la périphérie des villes, ostracisant du même coup les chiens, habitués à se nourrir dans les poubelles.
Plus d’ordures, plus de rôle auprès de l’homme. Pire, à partir du moment où une corrélation entre les déchets, repas des chiens, et les maladies a été faite, les chiens sont devenus eux-mêmes des vecteurs de microbes et autres germes dans l’esprit collectif. Une réputation qui leur colle encore aux poils…
Les chiens sont devenus eux-mêmes des vecteurs de microbes et autres germes dans l’esprit collectif
Mais cette malheureuse perte de statut nous apprend peut-être quelque chose de plus important encore : si dans l’histoire de l’islam, chiens et hommes auraient donc longtemps vécu dans l’harmonie et la collaboration, cet omniprésent animal à quatre pattes n’y jamais été traité comme un jouet, un divertissement, une propriété. Même si ce rôle utilitaire lui a coûté une certaine proximité avec l’humain dans le monde musulman contemporain. Et même si bien sûr, de nombreux mulsumans vivent aujourd’hui, au sein de leur foyer, avec des chiens qu’ils chérissent. À méditer, sans aucune forme de jugement.
Toutes réactions, éclairages ou opinions sont évidemment bienvenus à la suite de cet article, qui ne fait part des conclusions que d’un seul chercheur.
En 2007, Fadela Amara annonçait un « plan des banlieues ». Elle posait de bonnes questions : où loger les nouveaux immigrés, quels « lieux de vie » pour les jeunes, comment faciliter l’insertion d’entreprises en banlieue… Ce plan a fait long feu. En avril, à Vaulx-en-Velin (Rhône), François Hollande a appelé à « moins d’incantation » et à « faire davantage en matière d’éducation, de services publics, de logement et d’emploi dans les quartiers populaires ». C’est un peu court au regard de l’affrontement annoncé par une nouvelle droite décidée à en découdre avec l’islam.
Allez voir « Les 4 vérités », le blog de Rémi Carillon, candidat FN dans les Hauts-de-Seine. On y trouve cet appel : « Contre l’islam, la méthode forte. » C’est-à-dire ? « L’objectif sera de démontrer que le « vivre ensemble », sous-entendu « avec la charia », est une utopie vouée à l’échec. La seconde étape sera de demander aux Français de choisir, par référendum, entre deux solutions, toutes deux radicales et opposées : 1) La France cède à l’islam (adaptation systématique de notre loi à la charia), en échange d’une paix durable. 2) L’islam cède à la France (expulsion pure et simple des musulmans de France vers leurs pays d’origine), quitte à provoquer une guerre civile. »
Frédéric Joignot
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Un petit retour en arrière :
Stupeur quand j’ai découvert, dans un documentaire sur ARTE, qu’en Arabie Saoudite dans un espace semi-désertique, CHIENS ET SINGES SE PROTEGENT MUTUELLEMENT et cela pourrait » si on est évolutionniste » expliquer notre profond attachement au chien.
Figurez-vous que lorsque les femelles singes perdent leur petit, elles ne se réparent pas si facilement de cette perte. Elles pourraient attendre une nouvelle période de fécondité. Mais non!
Elles vont alors » kidnapper un petit chiot » chez les chiens sauvages vivant dans leur environnement. Ainsi se crée un principe de reconnaissance entre le petit chien et sa tribu de singe.
Et l’on voit des chiens » proteger contre les prédateurs « , leur famille de singes.
Chose très amusante : ces dames ayant le temps d’élever leur bébé chien en toute tranquillité mais aussi leur bébé singe grâce à cette protection, ONT DEVELOPPE des seins biens rondouillés comme nous les femelles homo sapiens.
Et si le chien était notre ami, d’avant notre évolution vers homo sapiens
CONCLUSION
Les arabo-musulmans et les saoudiens devraient avoir une reconnaissance éternelle envers le chien. Mais j’ai entendu dire que ce ne sont pas des évolutionnistes, mais des créationnistes. Alors, évidemment……..les chiens
Pourquoi les musulmans ne mangent-ils pas de porc ?
D’après les historiens, la domestication du porc a commencé dès la sédentarisation de l’homme au VIIe millénaire avant notre ère. Méprisé par les nomades, cet animal a en revanche été élevé et consommé par les fermiers sédentaires de la vallée du Nil. Il devient impur et tabou chez les Hébreux, les Phéniciens, les Cananéens, les Crétois, les Éthiopiens et les Indiens. En revanche les Romains, les Germains, les Gaulois, les Grecs en apprécient la chair.
Dans l’Ancien Testament, le porc est impur, car il se nourrit d’immondices, voire mange ses propres excréments. En conséquence, il est interdit aux juifs par la loi de Moïse, qui rejette tous les usages de sa chair, son cuir, ses entrailles, ses sécrétions. Le Talmud, l’un des principaux textes énonçant les lois juives, évite même d’en utiliser le nom. Les chrétiens lèvent ce tabou, mais l’islam le reprend. Toutefois si la consommation de porc est explicitement interdite dans le Coran ( » Dieu vous a seulement interdit la bête morte, le sang, la viande de porc « , sourate 2, verset 173), tous ses usages ne sont pas proscrits.
Plusieurs explications ont été avancées pour expliquer le tabou du porc mais aucune n’est réellement satisfaisante. Certains scientifiques pensent que les plus anciens rejets du porc proviennent de l’inadaptation au monde nomade de cet animal incapable de transhumer. Le climat est également rendu responsable : dans les pays chauds la chair de porc se conserverait mal et deviendrait toxique ; mais cet argument n’est pas généralisable puisque certains groupes humains de régions chaudes et désertiques le consommaient. Des explications d’ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d’animaux » inclassables « . Il ne rumine pas, alors qu’il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux. Enfin le cousinage biologique entre l’être humain et le cochon est une autre explication avancée : l’anatomie, la physiologie, les maladies du cochon et de l’homme, et même leurs regards, se ressembleraient…
Dans un récit mystique, le sage Shaikh Sanaan, tombé éperdument amoureux d’une jeune femme chrétienne, est contraint de garder ses porcs. Dialogue des oiseaux de Farid al-Din Attar, Boukhara, 1553, Paris, Bibliothèque Nationale de France © BNF
Florence Bergeaud-Blackler
Barbara Lefebvre, professeur d’histoire-géographie, elle a publié notamment Élèves sous influence (éd. Audibert, 2005) et Comprendre les génocides du 20è siècle. Comparer – Enseigner (éd. Bréal, 2007). Elle est co-auteur de Les Territoires perdus de la République (éd. Mille et une nuits, 2002).Les analogies historiques venimeuses
On s’indigne, à raison, que le prédicateur Hani Ramadan ait déclaré très récemment via Twitter que « le nazisme n’a pas disparu: il a seulement remplacé le juif par le musulman ». Mais pourquoi n’a-t-on rien entendu lorsque les autorités de la Grande mosquée de Paris ont tenu des propos identiques? L’islam « modéré » de son recteur bientôt en retraite a lui aussi le goût de la captation victimaire au mépris de l’histoire. Dans sa « Proclamation de l’islam en France » rendue publique en mars 2017, inspirée par le politologue Thomas Guénolé inventeur du mot islamopsychose – énième néologisme pour décrire les ténèbres dans lesquels sont plongés les Musulmans de France – Dalil Boubakeur déclare en préambule que la Grande mosquée de Paris « s’alarme du fait que l’islamophobie et l’islamopsychose françaises soient de nos jours assurément comparables en gravité à l’antisémitisme français de la fin du XIXe siècle ».
Pourquoi n’entend-on rien quand Edwy Plenel s’empare du sujet juif pour dénoncer la situation de parias dont les Musulmans – il emploie toujours l’article défini pour marquer qu’il s’agit d’une catégorie générale d’êtres – seraient victimes en France? Ainsi avait-il capté il y a quelques temps un beau texte de Zola sur l’antisémitisme datant de 1896 (avant l’affaire Dreyfus) intitulé « Pour les Juifs » pour dresser une analogie avec cette haine antimusulmane que Plenel décèle dans une large partie du monde intellectuel et politique français.
Plenel est le gourou de cette gauche qui ne s’intéresse aux couches populaires que quand elles sont musulmanes.
Ce livre, Pour les Musulmans, reprend tous les poncifs de l’islamogauchisme dont Jean Birnbaum a brillamment rappelé les origines idéologiques et les corruptions tant sémantiques qu’intellectuelles. Plenel est le gourou de cette gauche qui ne s’intéresse aux couches populaires que quand elles sont musulmanes, cette gauche qui dénonce les « paniques identitaires » et ne voit que paranoïa et racisme dans le combat idéologique que mènent les adversaires de l’islam politique. Le déni du réel n’a pas ici la candeur de ceux qui veulent vivre paisiblement comme des autruches, au contraire, cette gauche morale et inquisitrice a ses cibles, ses obsessions: traquer (jusqu’au prétoire si besoin) les mal-pensants qui osent voir et dire ce qu’ils voient pour paraphraser Peguy.
En 2011, Marwan Muhammad, tout à son œuvre de victimisation pour provoquer le ressentiment de l’éternel humilié musulman, s’était aussi prêté à cette analogie: « c’est l’histoire d’un pays qui chaque jour bascule un peu plus dans l’islamophobie. Ce pays, ce n’est pas l’Allemagne des années 30. C’est la France des années 2010. Cette façon de nommer un culte, cette façon de nommer des croyants, cette façon de les stigmatiser et de dire qu’ils posent problème et qu’ils mettent en péril l’identité du pays, c’est exactement la manière dont on stigmatisait les Juifs au début du siècle dernier. C’est pas dans l’Allemagne des années 30 qu’on mitraille des mosquées ». N’en jetez plus, la coupe est pleine.
On comprend aisément que les adeptes de l’islam politique incarnés en Europe occidentale par les frères Ramadan aient des difficultés à entrevoir les subtilités de l’histoire, eux les petits-fils et héritiers ‘spirituels’ d’Hassan al-Bâna fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans d’inspiration fasciste. Leur agenda politico-religieux, calqué sur celui de leur illustre grand-père en version 2.0, fonctionne sur l’identitarisme islamique, le complotisme victimaire, la vindicte perpétuelle pour laver les humiliations dont les Musulmans sont victimes quand les Infidèles chrétiens et/ou Juifs ont le malheur de les dominer en politique ou au combat.
En matière de nazisme et d’antisémitisme, Ramadan sait de quoi il retourne : les proximités idéologiques et financières entre la Confrérie et le IIIè Reich ont été démontrées par nombre d’historiens.
Rien d’étonnant donc. En matière de nazisme et d’antisémitisme, Ramadan sait de quoi il en retourne: les proximités idéologiques et financières entre la Confrérie et le IIIè Reich ont été démontrées par nombre d’historiens, avec le mufti de Jérusalem Al-Husseini comme intermédiaire zélé avec les autorités de Berlin, puis après la guerre avec Sayid Qutb, le prolifique Goebbels islamique. Laissons le donc à ses tweeteries.
Mais pourquoi les propos de Boubakeur inspirés par Guénolé, de Plenel, Muhammad, de Todd et consorts ne sont-ils pas interrogés? Jamais il ne leur est demandé d’expliciter cette comparaison historiquement, factuellement. En quoi la situation des Musulmans qui vivent en France aujourd’hui est-elle comparable à celle des Juifs à la veille de la disparition de près de la moitié du peuple juif? Parce que c’est ce qu’on entend en creux dans ce type de comparaison: un génocide se prépare contre les Musulmans de France. Rien que ça! Qui le prépare intellectuellement, politiquement, concrètement? On compte sur les vigies de l' »islamopsychose » pour débusquer les planificateurs du génocide qui vient.
Ces vigies de l’islamophobie-islamopsychose n’ont pas dû lire beaucoup de livres d’histoire quand ils convoquent ce sujet sur un ton grave. Dans la France des années 1890-1900, puis des années 1930, le climat était tout autre qu’en 2017: les publications antisémites étaient nombreuses et les formations politiques fondées sur l’obsession antijuive actives, ayant pignon sur rue et imprégnant une large part de la droite française. L’antidreyfusisme en fut une illustration. La gauche révolutionnaire n’était en outre pas épargnée par l’antisémitisme au nom de l’anticapitalisme.
Où sont les journaux appelant à la haine antimusulmane et à leur exclusion totale du corps civique ?
Quelle nouvelle affaire Dreyfus, pourraient-ils bien nous sortir de leurs chapeaux? Songent-ils aux caricatures publiées par Charlie Hebdo ou au pitoyable débat sur le projet de déchéance de la nationalité pour les terroristes? Où sont les journaux appelant à la haine antimusulmane et à leur exclusion totale du corps civique? Où sont les revues comme Le Grand Occident, Le Réveil du peuple, la Libre parole ? À moins que Le Figaro qui ouvre ses colonnes à Zemmour ou Polony ne soit dans le collimateur de ceux qui osent se réclamer de Zola et du dreyfusisme, comme Plenel, pour exercer leur vindicte? À moins que Causeur qui laisse s’exprimer librement Finkielkraut soit un journal fasciste préparant les masses à l’extermination des Musulmans de France? À moins que La Revue des Deux mondes qui publie Caroline Fourest ou Elisabeth Badinter n’annonce rien moins que le retour de la peste brune?
En France aujourd’hui, des Musulmans sont, à ma connaissance, libres de se constituer en association pour exprimer et revendiquer leur vision identitaire singulière comme en témoignent le CCIF ou le PIR. Ces associations ‘antiracistes’ souvent rejointes par la LDH ou le MRAP, qui trouvent des alliés bienveillants au Bondy Blog ou dans la Revue du crieur, exercent une vigilance de tous les instants au point d’entraver la liberté d’expression commune quand il s’agit de critiquer l’islam politique ou de dénoncer l’antisémitisme transmis comme une vulgate dans nombre de familles musulmanes, cet « antisémitisme déjà déposé sur la langue, dans la langue » comme l’a dit Smaïn Laacher.
Il serait temps que ces analogies malsaines soient combattues par tous ceux qui ont à cœur de faire vivre le débat d’idées dans le champ démocratique antitotalitaire.
Il serait temps que ces analogies malsaines soient combattues par tous ceux qui ont à cœur de faire vivre le débat d’idées dans le champ démocratique antitotalitaire. Il est insensé qu’une autorité religieuse représentative comme la Grande mosquée de Paris, que des personnalités associatives ou médiatiques, ne trouvent pas d’autres arguments pour défendre leur cause que la comparaison avec le sort funeste des Juifs de France il y a un siècle. Il va falloir que la ritournelle de la menace d’un « retour aux heures sombres de notre histoire » cesse de servir à tous les amalgames, en particulier au service de certains antisémites de l’idéologie indigéniste qui n’aiment rien tant que se comparer à ceux qu’ils honnissent. Ne leur en déplaise, il n’y a pas de palmarès victimaire dont il s’agirait de déloger les Juifs de la plus haute marche du podium. Ce palmarès n’existe que dans leur fantasme.
Les Juifs n’ont jamais proclamé avoir l’exclusivité du statut de victime de l’Histoire. Ils témoignent de leur vécu, pour éviter que cela n’arrive à d’autres, et accessoirement à eux de nouveau s’il leur est encore permis d’espérer. L’histoire des Juifs est longue en temps et en kilomètres parcourus. Elle leur a donné une certaine intuition du réel, et surtout aux Juifs d’en bas: ceux du ghetto, du mellah ou de la cité des ‘quartiers populaires’. Cette invention du palmarès victimaire vient précisément des antisémites qui ne supportent ni la survie du plus ancien peuple de l’Antiquité occidentale, ni sa résilience, et moins encore sa renaissance nationale. Les Juifs ont des existences individuelles dans le pays où ils vivent, mais qu’ils le veuillent ou non, ils ont aussi un destin collectif, l’histoire l’a montré depuis l’expulsion d’Espagne jusqu’à la Shoah. Leur incroyable capacité à faire vivre cette double identité, particulière et universelle, est vécue comme un outrage par ceux qui en sont incapables. Et cela déchaîne toutes les haines, toutes les rancunes.
Mais, une question s’impose à ces donneurs de leçon d’histoire comparée: quelle ‘religion’ (si tant est que l’identité juive se résume à une religion) est victime d’attaques ciblées en France actuellement? Sébastien Sellam, Ilan Halimi, Jonathan Sandler, Arieh Sandler, Gabriel Sandler, Myriam Monsonego, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada, Sarah Halimi: tous sont morts, ici en terre de France, coupable de n’avoir commis qu’une ‘faute’, être juifs. Ciblés et assassinés parce que juifs par un concitoyen se revendiquant de son islamité.
Dans l’article 24 de la proclamation de la Grande mosquée de Paris, il est écrit que le djihad guerrier » n’est autorisé qu’en situation de légitime défense contre un agresseur « .
Voila où est la mission d’un représentant de l’islam en France et de ces personnalités qui invoquent l’histoire pour l’instrumentaliser politiquement: déraciner la haine antijuive ancrée chez de nombreux Musulmans de France qui prend le plus souvent la forme du complotisme. Ne serait-ce pas plus utile que leur dire qu’ils vivent dans un pays où se développe l’air putride annonçant leur génocide? D’ailleurs, dans l’article 24 de la proclamation de la Grande mosquée de Paris, il est écrit que le djihad guerrier « n’est autorisé qu’en situation de légitime défense contre un agresseur ».
On ne comprendrait pas qu’averti de la survenue prochaine d’un plan d’extermination, le musulman ne considère pas légitime de s’en prendre, par avance, à ses supposés bourreaux! Pour avancer sur le chemin de la raison, il faudrait qu’ils admettent que la « question juive » tient une place centrale dans la pensée islamique, que la concurrence avec la matrice juive est un impensé de la civilisation musulmane dès l’islam des origines. Ils ne peuvent pas continuer à trier dans le texte coranique ce qui les arrange: invoquer le Coran mecquois, pour satisfaire les non-Musulmans qui attendent une parole de paix, pour faire oublier le Coran médinois qui appelle à tuer ces « chiens de yahoudi » en prenant modèle sur les actions de Mohamed dont le premier acte de guerre fut d’exterminer les tribus juives de l’oasis de Khaybar. Or la règle de l’abrogation veut qu’en cas de paroles contradictoires, les versets médinois – ceux de l’islam militaire, hégémonique et intolérant – prévalent sur les versets mecquois – ceux de l’islam spirituel et respectueux des autres religions.
Point essentiel: il faudrait des savants de l’islam qui cessent de penser les Juifs comme des falsificateurs de la parole divine ainsi que le Coran les décrits en racontant qu’Ezra aurait volontairement falsifié la Torah lors de son passage à l’écrit pour substituer Ismaël à Isaac dans l’épisode de la ligature et dès lors capter l’héritage abrahamique et la primauté de l’Alliance divine. Ezra (4è siècle avant JC), figure centrale de la tradition juive, est aussi accusé par l’islam d’avoir ouvert la voie à l’insoumission envers Dieu en favorisant l’avènement du débat exégétique rabbinique ouvrant sur l’univers talmudique. L’interprétation talmudique étant considérée comme blasphématoire pour l’islam, alors qu’elle est le cœur vivant du judaïsme.
Par cette vision coranique du peuple juif falsificateur et menteur, les germes de l’antijudaïsme plantés par l’islam des origines ont fait florès.
C’est sur cette seule base (‘les Juifs avec et après Ezra ont falsifié la Torah’) que le Coran leur dénie le droit d’être souverains sur leur terre, sinon aucun verset coranique ne remet en cause « le don » de la terre d’Israël au peuple juif. Mais par cette vision coranique du peuple juif falsificateur et menteur, les germes de l’antijudaïsme plantés par l’islam des origines ont fait florès, enrichi par l’antisémitisme européen il y a un siècle.
Autre point de divergence sensible qui mériterait attention: du point de vue théologique et philosophique, la morale juive accorde au libre arbitre de l’individu une place prépondérante, l’être humain peut agir pour le bien ou pour le mal, il est une créature divine dont le rôle est de parfaire l’œuvre de Dieu. La morale islamique considère, elle, que le monde crée par Dieu est parfait, qu’il n’appelle aucune amélioration humaine, que sa parole ne supporte aucune interprétation, seule la soumission totale de l’humanité à Dieu verra s’accomplir la mission confiée à Mohamed. Quand l’islam acceptera qu’il puisse exister un espace où la responsabilité morale de l’individu est entière, que l’exil est un état dans lequel le Musulman peut vivre sans se perdre aux côtés de populations différentes de lui, que l’obsession de l’unicité ne peut que produire le mal absolu, alors peut-être que les racines de la haine antijuive seront arrachées, car ces trois éléments (responsabilité morale de l’individu, possibilité de l’exil, et acceptation de la diversité humaine) sont au cœur de l’antinomie autant que de la réconciliation de l’islam avec le judaïsme, et peut-être de l’islam avec un monde qui n’est que diversité et multitude.
La France laïque et démocratique n’est-elle pas le pays idéal pour réaliser enfin la véritable Nahda dont le monde musulman a besoin, au moment où son apparente force incarnée par la terreur jihadiste, masque peut-être davantage les préludes de sa chute et de sa fin?
Question :
Nous avons chez nous une chienne que nous avons apprivoisée, bien que nous n’en ayons point besoin, et cela, avant de connaître la position de l’islam à ce sujet.
Puis, lorsque nous nous sommes informés, nous avons chassé l’animal, mais il n’a pas voulu nous quitter car il s’est habitué à la maison, et je ne veux pas le tuer.
Quelle est la solution ?
Réponse :
Il n’y a aucun doute qu’il est interdit de posséder un chien si ce n’est dans les choses clairement stipulées par la religion, car celui qui possède un chien – autre qu’un chien de chasse, un chien gardant un troupeau ou une terre – verra sa récompense diminuée du poids d’une montagne (Qîrât) chaque jour.
Si sa récompense diminue du poids d’une montagne, la personne est en faute, car perdre une récompense équivaut à accumuler des péchés.
Dans les deux cas, cela indique que la chose est interdite, c’est-à-dire que cela implique l’interdiction dans les deux situations.
Je profite de cette occasion pour conseiller tous ceux qui admirent les mécréants et sont éblouis par leur comportement, eux qui possèdent des chiens, alors que ces derniers sont sales. Leur impureté est la plus grave de tous les animaux, car la souillure des chiens ne se purifie que par sept lavages dont l’un d’eux doit être fait à l’aide de sable.
Même le porc, qu’Allah a décrit dans le Coran comme étant interdit et comme étant une souillure, n’atteint pas le même degré d’impureté que celle du chien. Le chien est donc impur et sale.
Cependant, à notre grand désarroi, nous voyons certaines personnes qui sont faussement éblouies par les mécréants – qui s’adaptent et s’habituent aux saletés – et nous voyons ces personnes posséder des chiens sans en avoir besoin, et sans aucune nécessité.
Ils les dressent, les nettoient – bien que ce nettoyage ne serve à rien ! car même s’ils les nettoyaient avec toute l’eau de la mer, cela ne les avancerait à rien car un chien est une impureté en soi !
En outre, ils gaspillent des sommes énormes et dilapident ainsi leurs richesses alors que le Prophète a interdit la dilapidation des richesses.
Je conseille donc à ces personnes de revenir vers Allah, exalté soit-Il, et de faire sortir les chiens de leurs demeures.
Quant à ceux qui en ont besoin pour la chasse, le labour ou la garde d’un troupeau, il n’y a pas de mal à cela car le Prophète l’a permis.
Reste enfin la réponse à la question du frère, nous lui disons : si tu fais sortir cette chienne de chez toi et que tu l’expulses, tu ne seras pas responsable d’elle.
Ne la garde donc pas et ne lui offre pas hospitalité, et il se peut qu’à force de rester devant ta porte, elle finira par partir et quitter la région, et se nourrir des bienfaits d’Allah, comme le font tous les autres chiens.
Le mot Qîrât a été expliqué par le Prophète dans le hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, lorsque les Compagnons le questionnèrent au sujet des deux Qîrât. Il répondit : » Cela correspond à deux montagnes immenses « . Voir l’ouvrage de Cheikh Al-Albânî, Ahkâm ul-Janâiz wa Bida’uhâ, p.88, Maktabat ul-Ma’ârif, Riyadh, Arabie Saoudite.
Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la Zakât, n°1477 et Muslim, chapitre des jugements, n°593 d’après le hadith de Mughayra. Ce même hadith a été rapporté par Muslim, chapitre des jugements, n°1715, d’après le hadith d’Abû Hurayra.
Au nom d’Allah Le Tout Miséricordieux Le Très Miséricordieux
Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur le Prophète, sur sa famille, sur l’ensemble de ses compagnons et sur ceux qu’ils les suivent jusqu’au jour dernier, ceci dit :
Abou Hourayra qu’Allah l’agréer rapporte que le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui a dit : » Si un chien lape dans le récipient de l’un d’entre vous, sa purification consistera à le laver sept fois ; la première se fera avec de la terre. » Rapporté par Muslim.
Dans une autre version, le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui a dit : « Versez le contenu du récipient. «
Selon Tirmidhy : » le premier ou le dernier des rinçages se fera avec de la terre. «
L’un d’entre vous : c’est-à-dire n’importe quel personne ou n’importe quel musulman, mais pas uniquement les compagnons auquel s’adresse le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui.
Le récipient : n’importe quel récipient (assiette, verre …..)
L’action de laper : boire avec la langue, concerne surtout les animaux donc le chien quand il boit, il bouge sa langue, (Il lape)
Comment purifier ce récipient : le laver sept fois ; qui signifie ici qu’il y ‘a obligation de le laver 7 fois, la première avec de la terre comme mentionné dans le hadith
“Le nombre 7 est extrêmement symbolique en islam : Le chiffre sept a une grande présence dans notre vie et son culte, parce que les cieux sont sept ” répétée sept fois dans le Coran “, les terres sont sept , La sourate “Al-Fatiha” (l’ouverture), nous trouvons qu’elle est composée de sept versets , les couleurs sont sept, les jours sont sept, les orbites de l’atome sont sept, nous nous tournons autour de la Kaaba sept fois, nous accomplissant sept aller et venue entre Safa et Marwa en pèlerinage ,nous lapidons satan au hadj par sept cailloux , il nous est demandé de ne pas commettre les sept péchés capitaux, il y a sept sortes de gens qu’Allah mettra sous son ombre le jour du jugement dernier, on se prosterne sur sept parties osseuses , N’avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés ” Noé “, sept vaches grasses mangées par sept maigres; et sept épis verts, et autant d’autres, secs “Youssef “, qu’ déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs ” peuple de 3ad , Et l’Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous. Il a sept portes ; et chaque porte en a sa part déterminée ». Et tant d’autres choses innombrables.
L’imam Nawawy a dit : Le nettoyage avec la terre se fait de la sorte : soit on mélange la terre dans l’eau jusqu’à ce qu’elle devienne de la boue, et il n’y a aucune différence entre mettre la terre dans l’eau ou vice-versa, ou de nettoyer le récipient avec de la boue ; par contre l’impureté ne disparaît pas en utilisant seulement la terre. Et il n’est pas obligatoire de nettoyer l’impureté avec la main, il suffit simplement de mettre cette eau dans le récipient et de la remuer.
Dans une version ” qu’il renverse ” : c’est-à-dire qu’il jette l’eau contenu dans ce récipient. Pour laver ce récipient il faut d’abord se débarrasser de cette eau et de ne pas l’utiliser pour nettoyer le récipient avec, donc cette précision est importante. » Versez le contenu » afin de vous préserver des microbes du chien.
Le hadith montre clairement l’impureté du chien et ceci est l’avis de la plupart des savants, certains ont divergés prétextant que le chien n’était pas impur et qu’il était parmi les animaux qui vivait en présence des hommes
Ils ont eu trois avis différents sur la salive du chien :
I – Selon l’imam Malik, le chien est pur ainsi que sa salive et ses poils.
II -. Selon l’école shaféite et l’un des deux avis de l’imam Ahmed, la salive du chien, ses poils ainsi que ses membres sont impurs.
III – Selon Abou Hanîfa, le chien n’est pas impur sauf sa bave. Ils avancent comme preuve le hadîth :
» Lorsqu’un chien lape dans votre récipient, nettoyez-le sept fois. » Dans ce hadîth le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui n’a mentionné que l’impureté de la salive du chien, pas les membres.
La règle dit : Tout corps est pur jusqu’à preuve du contraire. Donc il n’est pas permis de rendre une chose impure ou interdites sans preuves.
” Alors qu’Il vous a détaillé ce qu’Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d’y recourir “
“Allah n’est point tel à égarer un peuple après qu’Il les a guidés, jusqu’à ce qu’Il leur ait montré clairement
ce qu’ils doivent éviter. Certes, Allah est Omniscient.”
Son impureté n’est pas voyante, n’est pas visible car quand il lape l’eau contenu dans ce récipient, cette eau ne vas pas forcément changer de couleur et que son goût et son odeur se voit modifiées. Mais on va tout de même juger que cette eau est impure.
Donc ou se trouve l’impureté du chien si l’eau n’est pas modifiée ? Elle est contenue dans sa bave ou sa salive. Cette salive contient des verres microscopiques qui se propagent dans le récipient (microbes et des virus). L’eau ne se trouve pas modifiée mais elle sera contaminé et deviendra nuisible pour l’être humain.
C’est pour cela qu’il nous est recommandé d’éloigner nos ustensiles et nos récipients des chiens.
Ici on parle de n’importe quel chien, ca concerne n’importe quel chien, toutes catégories de chien : ces règles concernent le chien interdit, le chien permis (chien de chasse…), le chien noir, le chien blanc, le petit, le grand… Certains savants ont fait une exception pour les chiens de garde ou les chiens de chasses mais la parole la plus plausible et authentique et la plus favorable, c’est que ça concerne tous les chiens
Les savants ont mentionnés également le chien de chasse quand il attrape sa proie avec sa bouche : Est-ce que cette proie doit être lavé sept fois, la première avec de la terre comme on le ferait avec le récipient ?
L’avis le plus juste est qu’on est dispensé de la laver sept fois (une certaine indulgence) et que même le prophète n’a pas ordonner qu’on lave les proies attrapés par les chiens sept fois. On voit bien que le législateur a pris en considération les intérêts des individus .et leurs besoins.
Cheykh Al-‘Uthaymine qu’Allah lui fasse miséricorde précise que le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui a dit : “laper ” mais pas ” mordre ou saisir avec les dents ” et il se peut que sort de son ventre certaines choses en lapant mais pas en serrant ou en mordant .Et les compagnons ne lavaient pas la viande sept fois, la première avec de la terre.
Est-ce que le savon ou les produits de lessive peuvent remplacer la terre ?
Les savants ont divergés selon trois avis connus :
I – Rien ne peut remplacer la terre, soit qu’on est en possession de la terre ou pas, c’est l’avis des chaféites et des hanbalites.
II – il est permis d’utiliser autre chose que la terre pour le nettoyage, telle que le savon ou autre, de sorte que si on utilise du savon en premier lavage, ceci remplacera la terre, c’est le deuxième avis chez les chaféites et les hanbalites également.
III – Aucun produit nettoyeur ne peut remplacer la terre sauf dans le cas d’absence de la terre c’est l’avis le plus juste et c’est un autre avis chez les chaféites
Si l’impureté du chien se trouve sur autre chose qu’un récipient comme un vêtement (ex : un chien lèche le vêtement de quelqu’un) ou une partie du corps de quelqu’un, on lave également cet endroit 7 fois dont une avec de la terre (si la terre fait défaut on utilise autre chose).
L’interdiction de posséder un chien sauf pour la chasse ou pour garder des troupeaux ou des champs «
L’imam Boukhari a rapporté d’après Abou Hourayra que le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui, a dit : “Celui qui garde (chez lui) un chien, alors la récompense sur les bonnes œuvres qu’il a accompli diminuera chaque jour d’un “Qirat”, à moins qu’il ne soit un chien gardant une ferme ou un troupeau. “
“Quirat” : C’est semblable à Djabal Ouhoud !
Abou Hourayra rapporta également dans une autre version de ce hadith : “A moins qu’il ne soit un chien gardant des moutons, une ferme ou un chien de chasse.”
Le Compagnon Abdallah Ibn Moughaffel a rapporté que le Prophète que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui, a ordonné de tuer tous les chiens puis Il a autorisé d’épargner le chien de chasse et le chien de la bergerie et Il a ajouté : » Lorsqu’un chien lape dans le récipient de l’un d’entre vous, qu’il lave ce récipient sept fois.”, rapporté par Muslim.
Cheykh Al-‘Uthaymine qu’Allah lui fasse miséricorde dit : ” Il n’y a aucun doute qu’il est interdit de posséder un chien si ce n’est dans les choses clairement stipulées par la religion, car celui qui possède un chien – autre qu’un chien de chasse, un chien gardant un troupeau ou une terre – verra sa récompense diminuée du poids d’une montagne (Qîrât) chaque jour.
Si sa récompense diminue du poids d’une montagne, la personne est en faute, car perdre une récompense équivaut à accumuler des péchés. Dans les deux cas, cela indique que la chose est interdite, c’est-à-dire que cela implique l’interdiction dans les deux situations.
Le mot Qîrât a été expliqué par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans le hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, lorsque les Compagnons le questionnèrent au sujet des deux Qîrât. Il répondit : » Cela correspond à deux montagnes immenses « .
L’Union des Mosquées de France a été alertée sur l’existence de situations parfois délicates d’acceptation du Chien Guide d’Aveugles dans l’espace public, et plus précisément dans les transports publics.
Certaines personnes de confession musulmane auraient manifesté leur rejet des chiens guides, sous prétexte que leur bave fait partie des matières impures (au sens rituel du terme) au même titre que le sang, l’urine etc…. Face à cet argument surprenant, il n’est pas absurde de nous interroger également sur son éventuel impact sur l’état d’esprit et sur la conscience des personnes de confession musulmane qui souhaiteraient disposer d’un chien guide.
Avant d’aller plus loin dans la discussion, l’Union des Mosquées de France tient à réaffirmer avec force que rien, absolument rien, ne saurait justifier de telles situations.
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Aussi rares soient-elles, elles doivent être condamnées, dénoncées et combattues. De telles attitudes sont à l’opposé des principes fondamentaux de la religion musulmane. Celle-ci nous enseigne en particulier que le progrès d’une société et la pertinence de ses valeurs et principes ainsi que la grandeur d’une civilisation et de son rayonnement se mesurent aussi par l’attention que celles-ci réservent aux êtres et personnes vulnérables, en raison de leurs handicaps ou de leurs difficultés sociales ou économiques.
Il convient de rappeler aussi que la loi, en vigueur en France, considère comme obligatoire l’autorisation de l’accès aux chiens guides dans les lieux ouverts au public, dans les transports en commun et que ces chiens n’y sont pas soumis au port de la muselière (Loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances). La méconnaissance du grand public et des professionnels de certaines dispositions de la loi concernant les chiens guides est souvent source de malentendus et de difficultés supplémentaires et insupportables pour nos concitoyens handicapés.
Pour certains sociologues, le statut du Chien auprès de l’Homme s’est dégradé à partir du moment où une corrélation entre les chiens et des maladies et épidémies s’est faite d’une manière souvent abusive. Les chiens sont devenus dans l’esprit collectif comme des vecteurs de microbes et autres germes transmissibles à l’Homme. Ce point de vue mérite davantage de développement. Cependant, l’aborder ici risque de nous éloigner de l’objet de la présente note.
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Concept d’impureté dans le rite musulman
Afin d’aborder les dispositions du rite musulman en lien avec le concept d’impureté, il convient de préciser d’abord ce que signifie le concept lui-même, de rappeler quelques principes sur lesquels s’accordent l’ensemble des écoles juridiques musulmanes et d’examiner ensuite le cas particulier de la bave du chien :
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Concernant le concept, la tradition musulmane considère que toutes les matières sont pures (Tahirah) à l’exception de celles mentionnées comme impures (Najissah) par les textes fondateurs ou des avis juridiques reconnus. En d’autres termes, décréter qu’une matière est impure résulte des textes et non de sa composition chimique ou de sa dangerosité vraie ou supposée pour la santé humaine.
Quant aux principes, citons en particulier :
Principe 1. L’existence d’un texte religieux exigeant un lavage suite au contact d’une matière n’entraine pas forcément que celle-ci est impure. Le lavage peut être décrété pour une autre raison (Hygiène, rite, etc…). C’est le cas par exemple des ablutions rituelles. C’est aussi le cas du lavage exigé pour supprimer toute trace du parfum des habits rituels du pèlerin.
Principe 2. Une matière impropre à la consommation n’est pas forcément impure. Par contre une matière impure, toujours au sens rituel, est forcément impropre à la consommation. Sa présence (en quantité significative) dans la composition d’un produit rend celui-ci également impropre à la consommation.
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Principe 3. Face à une nécessité ou à un besoin vital (Addaroura), un fait reconnu comme interdit (illicite, mahdour) pourrait devenir permis (Mubah). L’observance d’une norme religieuse ne peut en aucun cas être source de difficultés ou de gêne insupportables.
C’est à la lumière de ces principes que nous aborderons la question d’impureté de la bave du chien.
A supposer que la bave du chien est impure (chose que nous réfutons) et qu’il soit obligatoire de s’en protéger, le principe 3 ci-dessus rend cette obligation sans effet compte tenu de la mission vitale et indispensable assurée par le chien, permettant de répondre à un besoin vital, celui de permettre à une personne non-voyante d’aller et de venir en toute sécurité et sans être inquiétée.
Par ailleurs, l’observance d’une norme religieuse quelle qu’elle soit ne devrait pas nous faire oublier les principes, les valeurs et les finalités de notre cheminement spirituel et de notre pratique religieuse. Cette pratique doit nous amener à respecter les droits de l’Homme, ces droits qui sont aussi l’expression de la volonté de Dieu et l’exigence du respect de la dignité de chaque personne humaine. Cette dignité est inséparable de la nature humaine telle que Dieu l’a créée :
» Nous avons fait dignes tous les fils d’Adam » (Coran 17 :70, Al-Isra).
Aucun être humain ne doit jamais être sacrifié. Chacun doit être reconnu et respecté pour ce qu’il est. Nul ne doit mépriser son frère. Au contraire, il doit aimer pour lui ce qu’il aime pour soi-même. C’est à ces conditions que notre société sera plus humaine, plus juste et plus fraternelle, où chacun pourra trouver sa place dans la dignité et la liberté.
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La bave du chien est-elle impure ?
Comme nous l’avons rappelé plus haut, toutes les matières sont pures à l’exception de celles mentionnées par les textes fondateurs ou des avis juridiques reconnus. Ceux qui pensent que la bave du chien est impure s’appuient essentiellement sur le hadith rapporté par le compagnon du prophète (PBSL) Abou Horaïra:
» Lorsqu’un chien a bu dans le vase de l’un d’entre vous, que celui-ci lave ce vase sept fois « . (Mouatta al imam Malek, El Boukhari, Muslim)
Comme on peut le constater ce hadith ne dit pas explicitement que la bave du chien est impure. Il s’agit plutôt d’une interprétation et d’une déduction de l’injonction (ou de la recommandation) du prophète (PBSL) de laver sept fois le vase. Or nous l’avons déjà rappelé plus haut (principe 1), le fait qu’un lavage soit exigé n’entraine pas forcément la présence d’une impureté.
Pour l’école Malékite dont nous détaillerons la position plus bas, l’exigence d’un nombre précis de fois de lavage (sept) et non du simple nettoyage d’une éventuelle souillure, renforce l’idée qu’il s’agit là d’une disposition rituelle dont la finalité n’est pas indiquée dans le texte.
Il pourrait aussi s’agir d’une disposition, prise dans un contexte particulier, visant à éviter le risque de contamination, notamment lorsque le chien n’est pas suffisamment pris en charge en matière d’hygiène.
D’autres textes (aucun verset coranique n’en fait partie) qui en apparence exhortent le croyant à ne pas avoir de chien chez soi, à l’exception du chien de la chasse, de la garde de troupeaux ou des champs, ou toute autre utilité similaire, doivent être interprétés de façon à garder une cohérence entre l’ensemble des textes et à repousser toute possibilité de contradiction entre eux.
Selon l’école malékite un chien vivant, sa gueule, son museau, sa bave, ses poils, sa peau… sont purs.
C’est cet avis que nous soutenons et adoptons, celui de l’école malékite, l’une des quatre principales écoles musulmanes sunnites et la plus représentative de l’islam en France, comme elle l’est au Maghreb et en Afrique de l’ouest.
Selon cette école, partant du principe1, de la pureté originelle, à l’instar de tous les autres animaux vivants, le chien, son museau, sa bave, ses poils, etc… sont purs (Mokhtassar Khalil par Zarkani, Tome 1, p.24). Bien entendu, comme nous l’avons déjà rappelé, la pureté d’une chose ne fait pas d’elle un produit propre à la consommation !
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Quels sont les autres arguments de l’école malékite ?
Ils sont très nombreux. Nous nous contenterons ici des principaux :
- Dans le Saint Coran (5:4, La table servie), il est dit : » O Prophète ! Les croyants t’interrogeront à propos de ce qui leur est permis de consommer. Dis-leur : » Vous êtes autorisés à consommer toutes les bonnes nourritures non interdites à votre portée ainsi que le gibier capturé pour vous par des carnassiers, falconidés et chiens de chasse, spécialement dressés à cet effet une fois que vous leur aurez appris ce que Dieu vous a enseigné « .
Ce verset qui autorise clairement la consommation du gibier capturé par le chien de chasse ne mentionne pas la nécessité d’en retirer ou de laver la partie qui était en contact avec la gueule du chien. Si ce contact la rendait impure elle serait, selon le principe 2 rappelé plus haut, impropre à la consommation (Voir aussi la Moudawana, Tome 1, p.6).
De plus, il est rapporté dans (Recueil de Muslim) qu’un de ses compagnons, ‘Adi-ben-Hâtim, l’interrogea : » O prophète, j’envoie mes chiens (de chasse) en prononçant le nom de Dieu, puis-je consommer le gibier qu’elles capturent pour moi ? ». Le Prophète (PBSL) lui répondit » Si tu envoies tes chiens bien dressés et elles capturent pour toi un gibier, prononce le nom de Dieu et consommes-en « . ‘Adi-ben-Hâtim l’interrogea à nouveau » même si le gibier avait été tué par les chiens ? « , le prophète lui répondit » Oui ! à condition qu’aucun autre chien qui n’est pas à toi n’aurait participé à la capture « . Une version légèrement différente est rapportée également dans (Recueil d’El Boukhari).
2. Le passage du Saint Coran (18 : 9-22, La caverne) est consacré à l’histoire d’un groupe de jeunes croyants qui, pour fuir la persécution dont ils étaient victimes, se sont retirés dans une caverne en compagnie de leur chien présenté comme un compagnon fidèle qui partageait avec eux le même espace.
3. Dans le recueil des hadiths (El Boukhari, chapitre 33, titre 4):
3.1. Selon Abou-Horaïra » on tient du Prophète qu’un homme vit un chien tellement altéré qu’il mangeait de la terre humide. Prenant alors sa bottine, cet homme s’en servi pour puiser de l’eau qu’il offrit au chien et répéta ce manège jusqu’à ce que l’animal se fût désaltéré. Dieu sut gré à cet homme et le fit entrer au Paradis « .
3.2. Selon ‘Abdallah-ben-‘Omar a dit : » Au temps de l’Envoyé de Dieu, les chiens allaient et venaient par toute la mosquée et pourtant on n’aspergeait (d’eau) rien de tout cela « .
Nous pouvons déduire de ces hadiths que la bave du chien n’est pas considérée comme impure, autrement le prophète (PBSL) aurait mentionné dans les deux cas la nécessité de procéder à un lavage de purification.
Conclusion
Partant de la pureté originelle de toute matière et compte tenu des versets coraniques autorisant la consommation du gibier capturé par les chiens de chasse, du récit des jeunes croyants du chapitre » la caverne » et du fait que les chiens rentraient dans la mosquée au temps du prophète (PBSL) sans que cela ne pose de problème particulier, on peut déduire que le chien est considéré pur en soi.
Le hadith du » lavage du vase » cité plus haut ou les hadiths qui indiquent, par exemple que les anges ne rentrent pas dans une maison qui abrite un chien ou que la récompense de celui qui possède un chien dans sa maison se trouve diminuée ne permettent pas de conclure sur la question de l’impureté du chien. Elles visent simplement, pour des raisons qui ne sont pas mentionnées dans les textes, à limiter la présence du chien dans l’espace de vie des hommes lorsque cette présence n’est pas utile ou nécessaire. Leurs interprétations ne doivent en aucun cas conduire à des contradictions avec les autres textes, notamment avec les verstes coraniques.
Les chiens qui se comptent par millions en France, au-delà de leurs rôles de fidèles compagnons pour certains, sont aujourd’hui au cœur de nombreux dispositifs utiles et nécessaires pour la vie des Hommes. La contribution décisive du chien aux opérations de sauvetage, à la recherche des survivants des catastrophes naturelles, à la recherche de personnes disparues, à la lutte contre les trafics de drogues et stupéfiants, à la détection d’explosifs, est une réalité incontestable. Quant aux Chiens Guides d’Aveugles, il ne faut jamais perdre de vue qu’ils sont indispensables pour leurs maîtres autant que le sont nos propres yeux pour nous-mêmes.
UMF- 65, rue d’Amsterdam – Paris 75008 – – tél : 01 53 16 18 97 –www.umfrance.fr
² Cette note fait suite à une rencontre entre M. Mohammed Moussaoui, président de l’UMF, Mme. Christine Lazerges, présidente de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) et Mme. Bernadette Pilloy, membre de la CNCDH représentant le Conseil Français des personnes handicapées pour les questions européennes (CFHE) et vice-présidente de l’Association Nationale des Maîtres de Chiens Guides d’Aveugle (ANMCGA).
Le chien et le porc sont ils impurs?
Louanges à Allah
Premièrement, peut être le problème qui se pose au chrétien provient il de sa croyance qu’Allah Très Haut ne crée ni le mal, ni le mauvais ni l’impur. Ce qui constitue une lacune dans son crédo. En effet, Allah Très Haut est le créateur de toutes les chose y compris le bien, le mal, le bon et le mauvais, le pur et l’impur. Bien plus, c’est Lui, le Très haut, qui a créé Satan, le pire de toutes les créatures. Chacune de Ses créatures est porteuse d’importantes sagesses qui sou tendent la vie et sont sources d’épreuves pour les créatures. Voir la réponse donnée à la question n° 12558. Elle apporte une réponse précise à votre question. On trouve dans la réponse donnée à la question n° 1239 l’explication de la sagesse qui justifie la création des animaux agressifs.
Deuxièmement, l’avis selon lequel le porc et le chien sont impurs ne fait pas l’objet d’un consensus. C’est l’avis de la majorité des ulémas. D’autres, comme l’imam Malick, soutiennent leur pureté. C’est l’avis qu’Ibn Yaumiyyah juge le mieux argumenté. Des ulémas font la distinction entre le chien et le porc et juge le premier impur contrairement au second. C’est un avis adopté par une partie des chafiites.
Le chafiite, Abou Isaac Chirazi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: S’agissant du porc, il est impur et pire que le chien. On recommande son élimination, même quand il n’est pas agressif. Sa détention (au domicile) est interdite. Si le chien est impur, le porc l’est encore davantage.
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans son commentaire des propos suscités de Chirazi: « Ibn al-Moundhir cite dans son ouvrageal-Idjamaaque tous les ulémas sont d’avis que le porc est impur. Si ce consensus s’avérait, il constituerait le meilleur argument. Cependant, selon la doctrine de Malcik le porc vivant est pur. Quant à l’argument évoqué par l’auteur (chirazi) à la suite d’autres, il n’en est pas un un. Nous ne possédons pas une preuve claire de l’impureté du porc vivant. » Extrait d’al-Madjmou’ (2/568). D’autres vont dans le sens inverse et soutiennent la pureté du chien contrairement au porc, ce qui est un avis de certains hanafites.
Le hanafite, Al-Kassani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: quant au chien, la question est de savoir s’il est intrinsèquement impur ou pas. Il y a là une divergence de vues au sein de nos maîtres. Ceux- d’entre eux qui le jugent intrinsèquement impur l’assimilentau porc et lui en donnent le statut. Celui qui soutient qu’il n’est pas intrinsèquement impur, le considère comme tous les animaux, à l’exception du porc, ce qui est juste. Extrait de Badaai as-sana’i (1/63). Voir la réponse donnée à la question n° 69840. On y cite Cheikh al-Islam, Ibn Taymiyyah qui pense qu’en principe les êtres, y compris ceux des animaux, sont purs. On y trouve l’explication de la pureté intrinsèque du chien mais sa salive reste exclu en raison du texte allant dans ce sens.
Quant au fait pour le musulman de veiller à se mettre à l’écart du chien, c’est dû à sa crainte d’être léché par lui car le chien halte souvent et lèche les choses. Son impureté est aggravéeet ce qu’il touche ne redevient propre qu’après sept lavages dont un avec usage du sable conformément à la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): Le récipient de l’un d’entre vous, souillé par un chien, ne redevient propre qu’après sept lavages dont le premier doit s’accompagner de l’usage du sable. (Rapporté par Mouslim (279). Que les musulmans s’éloignent des chiens et craignent qu’ils les touchent afin de maintenir la propreté personnelle et vestimentaires.
Allah le sait mieux.
Les chiens sont-ils interdits?
Tu les aurais cru éveillés, alors qu’ils dormaient. Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien est à l’entrée, pattes étendues. Si tu les avais découverts, tu te serais détourné d’eux en fuyant, ils t’auraient rempli d’effroi. (Coran: 18:18)
Il est de tradition chez les Musulmans, partout dans le monde, de considérer le chien comme un animal sale qui annulerait les ablutions s’il nous touche, et qui infecterait celui qui le touche de « nagasah » (impuretés)!
Malheureusement, ce concept vient de hadiths fabriqués qui prétendent que le Prophète aurait ordonné l’abattage des chiens et qui interdisent de posséder des chiens, sauf pour la chasse et le gardiennage, en raison de leur statut d’être sales!
Cependant, en étudiant le Coran, nous ne trouvons rien de tout cela. Nulle part dans le Coran les chiens sont interdits, et il n’existe aucune mention d’un quelconque effet contaminant de ces animaux qui sont le meilleur ami de l’homme. Par conséquent, nous devons rejeter tous ces hadiths qui fabriquent des mensonges envers le Prophète.
1 – Dieu nous parle dans le Coran de l’histoire des habitants de la Caverne (Sourate 18). Au verset 13, Dieu nous dit qu’ils étaient de bons croyants et que Dieu les a guidés. Au verset 18, Dieu nous dit qu’ils avaient leur chien avec eux.
Maintenant, si les chiens étaient interdits et sales, Dieu aurait-Il parlé de ces habitants de la Caverne (qui avaient un chien) comme étant de bons croyants?
2 – En (5:4), Dieu nous dit qu’il n’y aucun problème à manger ce que les chiens dressés attrapent (lorsque les chiens sont utilisés pour la chasse). Maintenant, si le chien est un animal qui provoque la contamination par simple contact, est-ce que Dieu dirait qu’il est parfaitement normal de manger ce que le chien attrape avec sa gueule?
3 – Le Coran contient une règle très importante pour tous les croyants, qui est:
Rien n’est haram (illicite), à moins que cela ne soit interdit par Dieu Lui-même, et puisque Dieu décrit le Coran comme étant complet, parfait et pleinement détaillé, alors toutes les interdictions décrétées par Dieu se trouvent dans le Coran. Les versets coraniques suivants confirment cette vérité:
Dis: « Qui a interdit la parure que Dieu a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes provisions? ». Dis: « Ces choses sont données dans cette vie d’ici-bas à ceux qui croient, et seront exclusivement à eux le Jour de la Résurrection ». C’est ainsi que Nous détaillons les signes pour les gens qui savent. (Coran: 7:32)
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c’est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu’il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques. (Coran: 6:114)
Et ne dites pas, d’après le mensonge proféré par vos langues: « Ceci est licite (halal), cela est illicite (haram) », pour forger le mensonge contre Dieu. Ceux qui forgent le mensonge contre Dieu ne réussiront pas.
(Coran: 16:116)
Il n’y a pas un seul verset dans le Coran où Dieu dit que les chiens sont sales ou qu’il est interdit d’en posséder.
4 – Est-il logique que Dieu puisse créer un animal pour être le meilleur ami de l’homme et pour le servir de plusieurs façons, et ensuite d’interdire un tel animal?
5 – Si c’est tout ce que le Coran a à nous dire à propos de la question des chiens, alors d’où viennent toutes les interdictions? D’où viennent les affirmations selon lesquelles les chiens sont des animaux sales qui en cas de contact annuleraient nos ablutions et nous rendraient impurs? Comme la plupart des autres corruptions qui se sont glissées dans l’Islam, la source est toujours les hadiths fabriqués qui sont faussement attribués au Prophète Mohammed!
Des hadiths nous disent que le Prophète aurait interdit la possession des chiens comme animaux domestiques. D’autres hadiths nous disent que les anges n’entreront pas dans une pièce où il y a un chien. Un autre hadith nous dit que si nous touchons un chien, nos ablutions sont annulées et nous devenons impurs, et que nous devons nous laver sept fois pour nettoyer cette impureté, la dernière fois avec de la poussière. Cela semble en contradiction avec le Coran qui dit que nous pouvons manger ce qu’ils capturent pour nous! Un autre hadith va encore plus loin en disant que nous devons tuer tous les chiens noirs!
Voici quelques exemples:
Muwatta de Malik, livre 54, numéro 54.5.13:
« Malik a rapporté de Nafi à partir de Abdullah Ibn Omar que le Messager de Dieu a ordonné de tuer tous les chiens (autres que les chiens de berger ou les chiens de chasse) ».
Recueil d’Ibn Hanbal: Le Messager de Dieu a dit:
« Tuez tous les chiens noirs, parce que ce sont des démons. »
La question est: le Prophète a-t-il vraiment émis ces interdictions? De plus, est-ce que le Prophète avait le pouvoir d’émettre ces interdictions?
La réponse est donnée dans le Coran:
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t’a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux. (Coran: 66:1)
Il est évident que Dieu n’a pas inclus les mots du verset 66:1 dans le Coran pour rabaisser le Prophète à nos yeux, mais ces mots ont été placés dans le Coran afin de confirmer pour tous les croyants à travers tous les temps, que le Messager de Dieu n’avait pas l’autorité pour interdire ce qui n’est pas interdit par Dieu. Dieu est le seul Législateur (Coran: 6:114) et le seul devoir du messager est de délivrer le message de Dieu (Coran: 5:92).
Le résultat de tout ce qui précède est que nous devons rejeter tous les mensonges attribués au Prophète en ce qui concerne l’interdiction des chiens, et que nous devons nous concentrer sur le Coran comme la seule source de guidance et de lois religieuses.
Article original en Anglais par A. Mohammed: Dogs, Are they dirty, prohibited animals?