Chien et herisson

Reproduction des hérissons

Comme vous le savez, le hérisson est un insectivore nocturne, on le prénomme le baladeur nocturne. Il se promène très souvent dans de la verdure et même, vous aurez parfois la chance ou non de pouvoir les croiser dans vos jardins. Ce sont leur lieu de promenade préféré afin de pouvoir trouver une alimentation pour se nourrir. En effet, c’est souvent dans ces lieux là, que l’hibernation des hérissons auront lieu. Cela signifie que les hérissons doivent trouver un abri sécurisé afin de pouvoir hiberner tranquillement et se réfugier de ses prédateurs.

Arrivant en fin de cycle d’hibernation et à la saison printanier, les hérissons vont pouvoir passer à la reproduction des herissons, à l’accouplement. La reproduction est une étape très importante dans la vie du hérisson. Le hérisson mâle fera sa parade amoureuse (parade nuptiale) auprès de la femelle hérisson avant d’aller vaquer à ses occupations.

La période la plus favorable à la reproduction des hérissons

Cependant, la période de reproduction des hérissons peuvent différer selon les pays : mai/juin (condition climatique). En effet, nous indiquons que la période favorable est fin du cycle de l’hibernation des hérissons et la saison du printemps mais cela ne reste qu’à titre indicatif.

Les risques pour les hérissons

Il existe des risques lors de la reproduction des hérissons dite  » accouplement des hérissons  » notamment dû à leur piquant. Pour éviter toute agressivité entre hérisson, la femelle hérisson couche ses piquants vers l’arrière.

Mais il existe d’autres risques pour les hérissons. Notamment, il existe plusieurs prédateurs pour les hérissons qui menaceraient leur survie.

Malgré la morphologie et la musculature des hérissons qui sont leur moyen de défense ne peuvent parfois échapper aux griffes de leur prédateurs malveillants. Le hérisson boule piquante lorsqu’il se recroqueville sur lui même pour se former en boule pour se protéger, est parfois induire en erreur par leur prédateur.

Les hérissons, victimes de ses prédateurs

Le hérisson semble être une proie facile pour ses prédateurs ; en chasse, ce petit être ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de se nourrir. La plupart du temps ostensible à la vue de tous, il est très vite repéré par ses ennemis. L’insignifiant et candide animal, se transforme rapidement en une véritable arme vindicative contre tous ceux qui osent l’attaquer. Le hérisson est doté d’un système de défense imparable : de longs piquants qui ornent son dos et ses flancs. Au moindre bruit inconnu ou signal d’une présence inhabituelle, le hérisson entre dans une posture défensive: épaules rentrés, le museau baissé et ses piquants sont redressés sur le front afin de protéger sa tête et si le danger se précise, il escamote ses pattes et se recroqueville sur lui-même afin de ne former qu’une boule épineuse. Cependant, malgré l’incroyable détermination du petit animal à trouver de la nourriture et à se défendre, le mammifère insectivore, le hérisson n’est pas toujours de taille à résister contre plus gros que lui, et, même s’il peut être rapide, la plupart de ses prédateurs arrivent aisément à le rattraper.

Les animaux prédateurs des hérissons

Malgré leur cuirasse de piquants, le hérisson boule piquante semble avoir un bon dont les serres et les griffes ne reculent qu’à peine devant les piquants du hérisson, nombre d’adversaires malveillants comme la chouette hulotte le sanglier, le corneille ou bien encore la buse variable.

Mais des dangers encore plus grands le guette: le renard (qui est très rapide et peut arriver à le prendre à la gorge avant qu’il se mette en boule) et le blaireau qui, lui, peut arriver même à  » l’ouvrir  » une fois en boule. On ne peut malheureusement pas faire grand chose pour le protéger d’eux : la nature est ainsi faite.

Cependant, depuis l’apparition de la rage, les populations de ces deux carnassiers ont diminué à foison, et ces prédateurs ne représentent plus par conséquent un facteur de mortalité important. Quant aux ennemis venimeux tels que le serpent ou le scorpion, le hérisson compte principalement sur sa défense d’épines pour en venir à bout.

L’aigle royal, le hibou grand-duc et la martre, représentent par la même occasion des effroyables prédateurs, mais les restes de hérisson retrouvés dans l’estomac ou les pelotes de réjection de ces animaux correspondent sans doute pour partie à des hérissons morts mangés sur les routes. En zone urbaine, certains chiens tuent sans peine les hérissons ; les chats et les fouines peuvent également détruire une nichée.

Les prédateurs tuent seulement 9% des hérissons. Les risques les plus considérables que courent les hérissons sont liés à nos modes de vie.

Ces prédations ne représentent sûrement pas un très gros pourcentage comparés aux hérissons écrasés par des voitures, brûlés dans des feux de broussailles, et voire même prélevés par certains humains pour leur consommation (qui est interdite, espèce protégée).

Les prédateurs humains des hérissons

Aujourd’hui, les hérissons vivent en majorité dans les jardins, toutefois leur sécurité ne s’y trouve pas pour autant, car de nouvelles menaces sont apparues : l’Homme et l’urbanisation.

Le trafic routier : un réel danger pour hérissons

L’Homme représente la plus grande menace pour les hérissons du fait de tous les dangers provoqués par celui-ci. Le trafic routier est l’un des dangers les plus visibles pesant sur l’espèce des hérissons. En effet, le hérisson dès qu’il sent un éventuel danger, ou bien dès qu’il se sent lui-même en danger, la posture de la boule oblige, dont à l’approche d’un véhicule automobile. 10 300 pauvres hérissons sont tués chaque année en France, sans compter ceux qui sont blessés. Cette grande perte de hérissons nuit gravement à la reproduction des hérissons.

D’après une étude réalisée en Suisse sur 439 km de route, chaque année nous dénombrons en moyenne, un hérisson mort tous les 300 mètres dû au trafic de voitures. La mort prématurée des hérissonneaux et hérissons représente un enjeu néfaste face au bon maintien de la survie des hérissons. Cela conduit donc à l’austérité de la reproduction des herissons.

Les dangers des maladies et des pesticides envers les hérissons

De plus, l’épandage sur les cultures de pesticides nuit sévèrement au hérisson car ceux-ci provoquent la disparition de nourriture du hérisson (limaces, insectes, serpents, lézards) ou l’empoisonnent. Ainsi les graines anti-limaces de couleur bleue au métaldéhyde sont très dangereux pour nos amis les hérissons (mais également pour les animaux domestiques et les enfants). Le hérisson ingère souvent une limace empoisonnée avec ce produit et s’empoisonne à son tour.

Enfin, malgré le fait d’être une boule piquante, le hérisson a une peau très fragile, le hérisson reste la proie des mouches s’il s’hasarde hors de son abri durant la journée. Ces insectes pondent leurs œufs entre les piquants du hérisson et par la suite les asticots dévorent l’animal vivant.

Le hérisson, victime de certains parasites comme les tiques, les puces mais aussi différents types de vers tels que intestinaux et pulmonaires représentent ainsi un danger à sa survie. Il peut également contracter des maladies infectieuses qui lui sont souvent mortelles comme la zoonose par exemple.

Rappel : Le hérisson est une espèce protégée, il ne peut être domestiqué. Une loi a été adopté en sa faveur, applicable dans toute l’Europe : Arrêté du 23 avril 2007

Liste de quelques prédateurs des hérissons:

• la chouette hulotte
• le sanglier
• le corneille
• la buse variable
• le renard
• le blaireau
• le serpent
• le scorpion
• l’aigle royal
• le hibou grand-duc
• la martre
• les chats
• les fouines
• l’être humain / l’Homme

Le Hérisson.

Pour mieux connaître ce animal omniprésent dans notre environnement
et
pourtant si discret.

Ces textes sont extraits de La Hulotte N° 77. 1999.

Toutes les affirmations concernant les modes de vie du Hérisson sont attestées scientifiquement.

L’ouvrage comporte en outre de nombreux dessins, des présentations humoristiques et les sources.

Pour commander: La HULOTTE 08240 Boult aux Bois.

Voir les images de Mlle Dominique MEUNIER.

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Le Hérisson.
Erinacoux Europaeus
22/27 cm

Habitat.

SAVEZ-VOUS qu’un simple tas de feuilles mortes bien sèches au fond de votre jardin, pourrait faire une épatante résidence d’hiver pour un Hérisson du voisinage.

Une fois glissé à l’intérieur notre ami exécute de petits sauts de cabris en l’air, et quantité de roulades pour peigner les parois avec ses piquants tout en tassant les parois. Très vite, il se crée ainsi un petit studio étanche, tout rond comme une bulle et super douillet.

S’il n’a pas la chance de tomber sur un tas de feuilles tout fait, tant pis : il va se le confectionner lui-même. Il cherche tout d’abord un petit renfoncement de terrain, si possible à l’abri d’un talus. sous des branches, des ronces, les grosses racines d’un arbre.

S’il le faut. il n’hésite pas à gratter la terre avec ses pattes maigres pour creuser un petit nid de poule artificiel, dans cette cuvette, le Hérisson entasse tout un tas d’herbes et de feuilles mortes, qu’il rapporte patiemment, becquée après becquée, comme un petit oiseau. Les branches ou les ronces du dessus sont là pour maintenir solidement le nid et empêcher les feuilles mortes de se disperser aux quatre vents de l’hiver.

Le nid du Hérisson est une sorte d’igloo de 60 cm de diamètre, avec de bons gros murs de 15 cm d’épaisseur, faits d’une multitude de feuilles d’arbres bien sèches, rangées à plat comme des ardoises et posées les unes sur les autres: un modèle d’isolation, la preuve: quand la température extérieure descend de + IO°C à – 8°C, la température intérieure de l’igloo reste entre + 5°C et + 1°C.

Constitution.

En fin d’été le Hérisson grossit énormément, il se constitue une réserve de graisse qui va lui donner droit, l’hiver pendant son hibernation, à un certain nombre de brefs réveils, une vingtaine entre fin septembre et mi février.

La température normale du Hérisson est de 35°C. Au cours de son sommeil sa température s’établi à 2°C ou 3° C au dessus de la température extérieure et varie avec elle. Si la température descend en dessous de O° C, il se réveille automatiquement. Il dort ainsi 5 ou 6 jours et se réveille en 2 ou 3 heures, sa température se réchauffe et il revient à la vie.

Même plongé dans son profond sommeil hivernal, le Hérisson a le réflexe, au plus léger dérangement, de hérisser ses épines en une fraction de seconde et de se métamorphoser en oursin. C’est pourquoi, pendant longtemps, on a cru qu’il dormait en boule.

En réalité, il ronfle douillettement sur le ventre avec juste la tête et les pattes qui dépassent ; à moins qu’ il ne sommeille couché en rond, comme un chat.

Alimentation.

Est-il vraiment nécessaire de donner à manger aux Hérissons ? Pas du tout, ils se débrouillent très bien tout seuls. … Sauf dans deux cas:

1. En automne, certains jeunes ont toutes les peines du monde à atteindre le poids fatidique de 450 grammes.

2. En été, lors des longues périodes de sécheresse, les Hérissons meurent souvent de faim et de soif….

Ainsi, chaque automne, le savant danois Valhovd installait dans son jardin de banlieue une mangeoire pour Hérissons. En six ans, il vit défiler dans son petit resto la bagatelle de 55 Hérissons différents.

L’été, je me rattrape dis le Hérisson, quelle activité: 18 heures de sommeil seulement par jour C’est vraiment dur. Est-ce de ma faute à moi, si trois ou quatre petites heures de travail me suffisent chaque nuit pour trouver largement de quoi me rassasier… Et même, par-dessus le marché, pour accumuler un peu de graisse pour l’hiver ?

C’est ainsi, depuis des siècles! Je profite de ce qui va rester encore très longtemps un rêve pour vous autres, pauvres forçats: la semaine de 21 heures.

Le savant anglais Pat Morris a étudié, dans la Nature, un Hérisson quasiment aveugle. Chaque nuit, la petite bête parcourait pourtant un kilomètre à pied. Elle traversait un terrain de golf, puis circulait dans différents jardins avant de rentrer au petit matin dans son nid, le ventre bien plein.

Après une journée passée à se la couler douce au fond de son nid, le Hérisson a une faim de loup. A la lueur du clair de lune, ou même dans la nuit totalement noire, il explore en zigzag les prairies et les lisières, le nez au ras des pâquerettes, changeant sans cesse de direction et de vitesse.

Son ouïe est si fine qu’il entend un ver de terre se glissant sous les feuilles mortes. Sa vue est plutôt basse, il confond un Homme immobile et une armoire. Ses yeux ne lui sont donc pas d’une grande utilité.

Pour repérer ses proies, il préfère flairer le sol en promenant son museau- ultrasensible, de droite et de gauche, comme un détecteur de métaux.

Son petit royaume, le voici… Plusieurs hectares de jardins, de bosquets, de lisières, de sentiers, de haies, de ruelles… A force de le quadriller en tous sens, il le connaît par cœur ; il pourrait y vadrouiller sans problème même dans l’obscurité la plus complète.

Ronflements, bruyants soupirs, piétinements, froissements de feuilles…. Lorsqu’il chasse, le Hérisson est tout sauf discret. Quand le Hérisson chasse attentivement, le nez dans l’herbe, cinq bonnes minutes lui sont parfois nécessaires pour explorer un petit bout de pâture pas plus long qu’une salle de classe. Résultat: beaucoup de gens prennent notre héros pour un animal légèrement balourd.

Le Hérisson chasse les escargots et les limaces. Mais pas les gros, uniquement ceux qu’il peut avaler d’une seule bouchée c’est pourquoi tous ceux dont le diamètre de la coquille fait plus de 18 millimètres peuvent dormir tranquilles.

Ils changeront d’avis dès qu’ils l’auront vu piquer un de ses fameux sprints. Un Hérisson a été contrôlé à la vitesse de 7,2 kilomètres-heure… C’est-à-dire qu’un Homme marchant à grandes enjambées arriverait tout juste à le suivre.

Mode de vie.

Le Hérisson est un animal presque totalement nocturne. Un qui chasse ou qui rôde en plein jour risque fort d’être un individu malade ou bien un jeune abandonné que la faim a chassé hors du nid.

Quand le Hérisson n’est pas pressé, sa jupe de poils fauves dissimule entièrement ses longues pattes. Il donne alors l’impression de glisser sur le sol, à la façon d’un jouet mécanique,

Quand il se croit en sécurité, le Hérisson n’a jamais l’aspect ébouriffé et hirsute qu on lui voit sur la plupart des photos. Ses piquants sont au contraire bien lissés, peignés avec soin vers l’arrière. L’instant d’après, si le danger se précise, le Hérisson laisse tomber, d’un coup sec, sur ses bottes et sur son front, une herse d’aiguilles. En moins d’une seconde, il baisse sa tête comme celle d’un petit taureau; ses yeux, son museau, ses pattes se retrouvent ainsi à l’abri Les piquants du Hérisson sont groupés trois par trois, chacun pointé dans une direction différente.

Quand il le veut le Hérisson est un bon grimpeur. En quelques secondes, il escalade un grillage de deux mètres de haut, se hisse au sommet d’une palissade ou monte sur un arbre fruitier. On l’a vu se battre dans un lierre, avec un rat; s’introduire dans une chambre à coucher au premier étage; nicher sous la paille d’un toit de chaume; se promener sur le faite d’un mur.

Pour descendre ? Pas de problème, le Hérisson a une technique que les autres animaux ne sont pas près d’imiter. Il se contracte en boule et se laisse tomber dans le vide. Ses piquants (dont la base en forme de coude fait office de ressort) amortissent la plupart des chocs.

On prétend même qu’il peut dégringoler de huit mètres de haut sans se faire ni plaie ni bosse.

Notre héros est d’ailleurs un habitué des chutes à la verticale, car il a la manie (assez stupide) d’avancer droit devant lui sans chercher à contourner les obstacles.

C’est ainsi qu’il se retrouve couramment au fond des piscines, bassins, puisards, fosses à vidange, égouts et autres cavités à ciel ouvert.

Remonter ensuite à la surface est une autre histoire car les murs en béton sont en général trop lisses pour être escaladés. D’après une étude anglaise, la mort misérable au fond d’une oubliette serait la sixième cause de décès chez les Hérissons.

Reproduction.

M. ARISSOU avait son nid dans un bois, près d’un lac. Comme tous les mâles de Hérissons, c’était un bohème, un vagabond, qui ne possédait pas vraiment de territoire et changeait très souvent de quartier.

Par exemple, régulièrement, il entreprenait un pèlerinage de plus de trois kilomètres ce qui est beaucoup pour un Hérisson. Et il en profitait, le coquin, pour compter fleurette à toutes les dames Hérisson qu’il croisait sur leurs propriétés.

Plus d’une mauvaise langue vous fera d’ailleurs finement observer que les enfants de Madame Nierson, mais aussi ceux des Mesdames Hurchin, Richou et Nicheron – sont les portraits crachés de M. Arissou.

Hélas! C’est au lendemain de l’une de ces virées nocturnes que le 8 juin, M. Arissou fut retrouvé mort, étranglé par un filet de protection des cultures dans lequel il s’était bêtement emberlificoté en circulant dans un carré de fraises, à moins de deux cents mètres du village des Tuileries, près d’Yverdon (Suisse).

Comment M. Arissou a-t-il déniché ses petites amies ? Grâce à son flair..

Une femelle Hérisson en rut, enfermée dans une cage par un scientifique, a ainsi permis la capture de cinq mâles en trois nuits de piégeage.

Sitôt l’accouplement, zou ! le mâle disparaît dans la Nature. Il ne s’occupera jamais de ses petits!

Pendant des siècles, on a cru dur comme fer que, vu leur manteau d’aiguilles, les Hérissons s’accouplaient en se plaçant dans une position ventre contre ventre. Il a fallu attendre 1923 pour qu’un savant indiscret découvre enfin la vérité.

L’accouplement à lieu comme chez tous les autres animaux, simplement, la femelle rabat piquants et les couche complètement vers l’arrière.

La femelle donne naissance a 5 petits en moyenne.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, bébé Hérisson ne porte aucun piquant à sa naissance. Mais cela ne dure pas, quelques heures plus tard une centaine d’épines blanches lui sortent de la peau et recouvrent son dos.

Dans les trois semaines qui suivent, tous les piquants blancs vont tomber, remplacés par des piquants bruns.

Le lait de la Hérissonne diffère beaucoup du lait de vache: sa composition le rapproche plutôt de celui des animaux carnivores. C’est pourquoi il est si difficile de nourrir et de sauver les jeunes Hérissons orphelins.

Quand les jeunes sont âgés de plus de 25 jours, on voit parfois la mère Hérisson sortir du nid avec eux et les faire téter au soleil.

A l’âge d’un mois, (soit deux semaines avant que la famille ne se sépare pour toujours), le petit Hérisson ressemble déjà exactement à un adulte.

En cas de dérangement, la maman Hérisson transporte en général très vite ses enfants dans un nid de secours mais parfois aussi, elle les abandonne à leur triste sort.

Et d’autres fois encore, quand ils sont tout petits, elle les mange.

Dès que les petits sont suffisamment dégourdis C’est-à dire vers l’âge de 25 jours, ils partent pour la première fois de leur vie à la chasse loin du nid. Ils suivent leur mère en petit commando regroupé, ou bien en file indienne, un vrai train de marchandises avec la grosse loco devant et derrière, quatre ou cinq wagonnets.

Cinquante jours après la naissance la famille se sépare, il y a déjà un petit de mort.

Dès sa plus tendre enfance, le Bébé Hérisson sait déjà se mettre en boule, comme ses père et mère. Mais il est encore si tendre, si malhabile, le pauvre, que le premier renard venu le croquerait en moins de deux.

Pas croyable: un mois seulement après la séparation, la mère Hérisson ne reconnaît déjà plus ses propres petits, quand elle les croise sur son chemin.

Mortalité.

Sur une simple portion de route de dix kilomètres, on a constaté qu’il se tuait chaque année entre 1 et 20 Hérissons. Dans certains villages ultra-dangereux, c’est pire: cinq Hérissons écrasés par kilomètre et par an… Au total, d’après les décomptes macabres des savants, deux Hérissons sur dix seraient condamnés à finir leurs jours sous forme de bouillie.

Quatre cent trente-neuf kilomètres de routes et d’autoroutes ont été étudiés en Suisse, pendant cinq ans. Conclusion: les voitures y tuent en moyenne, chaque année, un Hérisson tous les trois cents mètres.

Une des causes serait qu’ils se nourrissent des insectes présents sur la routes. Après une bonne pluie d’orage, on trouve souvent à manger quantité de vers mais aussi des autres animaux écrasés.

Moyen de défense.

C’est uniquement quand on le touche qu’il se métamorphose vite fait en châtaigne…

Les épines du Hérisson sont plantées dans un énorme muscle en forme de bonnet, quand il est vaguement inquiet, il descend un peu son bonnet et les aiguilles se relèvent aussitôt.

C’est seulement lorsqu’il se sent menacé qu’il enfonce le bonnet avant de le fermer hermétiquement en serrant à fond le cordon, en contractant aussi fort que possible le muscle orbiculaire.

En approchant par-dessous (ou alors en retournant la pauvre bête) voici ce que l’assaillant pourrait voir: une sorte d’esquimau en costume de guerre, emmitouflé dans un épais anorak d’aiguilles dardées dans tous les sens.

A présent, l’ennemi va devoir être très, très patient, car l’assiégé peut reste dans cette position pendant des heures et des heures, sans ressentir la moindre fatigue.

Le Renard, ou le Chien (un de ses pires ennemis) peut réussir à tuer le Hérisson: juste après l’avoir retourné, il essaie de le mordre à la vitesse de l’éclair, à la tête ou au cou, avant que la petite bête ait eu le temps de refermer entièrement son armure.

Un seul animal semble parfaitement outillé par la Nature pour décortiquer la grosse châtaigne du Hérisson, c’est le Blaireau. Ecoutez ce fait divers (horrible) observé par la naturaliste anglaise Chris Ferris.

Chris Ferris était occupée à suivre une maman Hérisson et ses quatre petits, cherchant leur nourriture parmi les feuilles, quand une autre famille fit subitement son apparition; deux Blaireaux adultes suivis de leurs trois jeunes.

Epouvantés, les Hérissons se roulèrent tous instantanément en boule, l’adulte formant une pelote impeccablement serrée, mais les petits, encore peu expérimentés, s’y prenant pour leur part comme des manches.

En sorte que la mère Blaireau et ses enfants n’eurent aucun mal à les dévorer tous les quatre. Pendant ce temps, le mâle s’attaquait à la mère Hérisson. Quand cette dernière se retrouva sur le dos, rapporte Chris Ferris, le Blaireau, d’un mouvement de la patte avant gauche, lui enfonça ses longues griffes dans le ventre, à travers la fente bardée d’aiguilles qui séparait la tête du reste du corps.

La petite bête eut un spasme et poussa un hurlement. Alors, la patte droite du Blaireau plongea à son tour dans le joint, à présent desserré, et comme avec un râteau, racla sur le côté le ventre de la proie.

Le Hérisson, était à présent grand ouvert, à plat, épinglé aux deux extrémités par les terribles crochets. Le mâle inclina la tête et le repas commença.

Le piquant du Hérisson est si solide et si bien fixé à la peau qu’il serait théoriquement possible de suspendre l’animal par une seule épine

On raconte que pour dégager un Hérisson prisonnier dans une canalisation, il a suffit de le tirer par une épine,

Combien un Hérisson adulte possède-t-il de piquants ? – entre 5 000 et7.500

Il est ultra résistant, rigide, pratiquement indéformable. Par-dessus le marché, il est creux donc hyper-léger. Ce sacré piquant peut tenir le coup dix-huit mois. Après quoi, il tombe très vite remplacé par un autre piquant.

Particularité.

Lorsque le Hérisson tombe, par hasard, sur un objet à l’odeur étrange, il lui arrive d’avoir une réaction complètement abracadabrante.

D’abord, il flaire, lèche, ou mâchouille l’objet… Et, subitement, il se met à produire des flots et des flots de salive mousseuse ..

Ensuite, au prix de contorsions incroyables, le voilà qui se retourne, noyant ses épines sous une véritable marée de bave qu’il tartine ferme avec sa langue.

Depuis des décennies, les savants se collent des migraines à essayer de comprendre cet extraordinaire comportement (baptisé par eux:  » auto-lubrification « ).

Pour l’instant, personne n’a le moindre début de réponse.

Dans la Nature, le Hérisson n’a pas peur de dévorer toutes sortes d’insectes toxiques: Mille-pattes, Carabes, Abeilles, Guêpes. …Et même les Méloés, farcis de cantharidine: alors que quatre milligrammes de ce poison violent suffisent à envoyer au cimetière un Homme adulte de 80 kilos, il faut 25 fois cette dose pour tuer le petit Hérisson.

On affirme également que cette bestiole extraterrestre résisterait, de façon totalement incompréhensible et diabolique, aux produits les plus divers: venin de vipère; bave de crapaud; toxine du tétanos (il y est 7 000 fois moins sensible que l’Homme), gaz carbonique, opium; arsenic; cyanure, chloroforme.

Certes à la longue, ces substances finissent par avoir sa peau. Mais à une condition: doubler, tripler… décupler les doses.

Et pourtant ces exploits ne lui servent à rien car dans la nature, l’étourdi a bêtement oublié de s’immuniser contre les toxiques qui le visent le plus directement; par exemple la strychnine, ce poison autrefois destiné aux Renards, et qui, au moment de la lutte contre la rage, a tué par erreur des centaines de Hérissons.

Plus grave: il n’a rien trouvé non plus dans son sac à malice contre les mixtures modernes, répandues à foison dans les jardins et les cultures: herbicides, pesticides et autres métaldéhydes anti-limaces.

Une étude, portant sur 244 Hérissons morts, signale comme cause numéro un des décès, 26 %, les intoxications dues aux produits chimiques.

Le Hérisson, je suis capable de coller une Vipère au tapis. Cela peut vous donner le frisson, mais franchement, c’est moins difficile que cela en a l’air.

Première chose bien hérisser mes milliers de piquants. Ensuite m’approcher prudemment de l’ennemie, pour tâcher de lui infliger le plus vite possible, une violente morsure n’importe où sur le corps. En réponse, évidemment, elle essaie aussitôt de me mordre. Mais, manque de bol pour elle, ses crochets venimeux sont plus courts que mes épines. impossible d’atteindre ma peau !

Alors, son venin gicle dans le vide, en pure perte et, bien souvent, elle ne réussit qu’à se blesser horriblement à la tète ou au cou. A moi, à présent, de profiter de la seconde précise où la souffrance l’a mise légèrement K.O. pour la mordre à nouveau et moudre son corps entre les deux terribles tenailles de mes mâchoires. Nouvelle fulgurante douleur, nouvel accès de furie, nouveaux coups de crochets et nouveaux empalements inutiles et atroces de la Vipère sur mon buisson d’épines…

Quand la pauvre bête se retrouve à bout de forces, saignant de partout, et qu’elle a épuisé ses dernières munitions de poison, il ne me reste plus qu’à lui administrer le coup de grâce en me roulant sur elle, toutes aiguilles hérissées: elle rend I’âme, d’un coup comme un vieux pneu, le corps misérablement traversé par mille clous.

Mais voulez-vous savoir le pire ? Je ne lui veux aucun mal, à cette pauvre Vipère. La plupart du temps, quand je chasse, elle est tranquillement cachée dans sa retraite, Le jour, c’est moi qui dort, comment voulez-vous que l’on se rencontre ?

En montagne, le Hérisson ne vit en général que dans le voisinage des maisons. Il n’est pas rare de le trouver endormi dans les étables et les granges à foin. Sauf pour faire un peu de tourisme, il ne monte jamais au-dessus de la limite des arbres.

En été, qu’est-ce qui fait vraiment peur au Hérisson ? La sécheresse.

En quelques jours, pouf, escargots, vers de terre, larves, toutes les proies se mettent à l’abri. Plus rien à se mettre sous la dent… Quel cauchemar! Alors, il se rend dans un bois, creuse un petit tunnel d’un mètre de longueur environ, ou bien vole le terrier d’un lapin.

Orientation.

Entre le 2 et le 25 août 1977, sept Hérissons, kidnappés à Yverdon (Suisse), furent équipés d’un petit émetteur radio, puis relâchés très loin de chez eux, jusqu’à sept kilomètres.

Cinq d’entre eux retournèrent directement au bercail, après quatre ou cinq nuits de voyage, le sixième se fit bêtement intercepter en chemin par un cultivateur.

Quant au septième, il profita de l’occasion pour changer radicalement de vie; il posa son sac dans le premier village rencontré sur sa route,

Tout cela, n’est rien, pourtant à côté de l’extraordinaire odyssée de Topa, un Hérisson russe transporté à 77 km de chez lui, il rentra à la maison après deux mois de marche à pied.

Un Hérisson au Potager : Mes Astuces Pour l’Attirer et l’Installer Durablement !

Les hérissons, c’est trognon, non ?

Non seulement c’est tout mignon, mais c’est le meilleur anti-limaces que je connaisse.

Et à moins que vous ne semiez vos salades pour élever des escargots et des limaces… vous aimerez apprendre comment attirer un hérisson au potager et l’installer durablement !

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Ce petit hérisson tranquille a un jardin secret !

Un soir de mars de l’année dernière, je trouve mon chien nez à nez avec une boule piquante. J’ai vite compris que j’avais affaire à un tout jeune hérisson !

Il devait se promener dans mon jardin, depuis peu sorti de son hibernation à la recherche de nourriture. Mais d’où venait-il ? Mystère !

Un tas de bois pour l’hiver lui est indispensable !

Involontairement, en entassant quelques branchages sous son appentis, mon voisin avait aménagé une giga planque et il avait dû hiberner là-dessous.

Bref, il a dû adorer mon jardin : bon restaurant et super coin pour sa future famille, ouvert sur le monde.

Discret, nocturne, timide, méfiant et inoffensif, le hérisson vit sur un grand domaine (2 à 5 ha pour la femelle, 6 à 10 ha pour le mâle) et ses habitats de vie sont très variés (massifs, haies, buissons, compost de feuilles, tas de bois…).

Ce jeune avait dû passer par un trou sous ma clôture. J’ai donc laissé le trou ouvert, pour qu’il puisse repartir à sa guise.

À manger et à boire à volonté le reste de l’année !

Maintenant qu’il était là, j’ai cherché comment l’y faire rester ! Notre hérisson adore ce qui croustille : limaces, escargots ou vers de terre.

Sur une assiette, dans un endroit sombre protégé des chats, j’ai mis de la pâtée pour chats.

De mars à juin, j’ai donné chaque soir 1 à 3 cuillerées de pâtée. J’ai repris ce rythme fin octobre, afin que les jeunes soient assez gras pour hiberner.

Attention, danger !

Le hérisson craint tous les laitages. Ni lait, ni fromage, ni yaourt pour lui.

Ni mare ni piscine au ras du sol chez moi. Sinon, j’aurais mis une planchette flottante pour éviter une noyade et un morceau de grillage pour s’en sortir seul. Le hérisson peut avoir soif l’été, y tomber et s’y noyer.

Et comme j’ai horreur des produits chimiques, l’anti-limaces a depuis longtemps déserté mon jardin.

J’ai évité la bière car cela attire les hérissons qui ne supportent pas l’alcool et ils se noient dedans en essayant d’y attraper les limaces…

​​

​Comment favoriser l’installation d’une femelle hérisson ?

L’automne, avec ses pluies, est propice à la pousse de croquantes et savoureuses salades, mais aussi à l’invasion de limaces, escargots, et autres nuisibles.

J’empêche par ce secret bio qu’elles ne les croquent, sans nuire à mes hérissons insatiables !

Pour garder Maman Hérisson plusieurs années, dès que le froid redevient vif, je ressors la pâtée pour chat et nourris la famille, agrandie depuis fin mai, jusqu’à ce qu’ils hibernent à nouveau.

Résultat, en octobre, mon jardin potager m’a donné de belles salades. Tout cela, en respectant l’environnement et mes nouveaux locataires !

Et Maman Hérisson est revenue au printemps suivant pour mon plus grand bonheur et la santé de mon potager !

Économies réalisées

Avoir une famille de hérissons dans mon potager m’a évité la perte d’un tiers de mes salades soit une somme d’argent importante économisée et moins de déchets jetés.

Une salade c’est 1 € : pour ma vingtaine de salades, c’est une économie de 6 € 50 !

Compte tenu que je n’ai pas utilisé de produits contre les limaces, j’ai économisé au moins le prix de deux paquets de produit sur la saison ! Soit l’économie supplémentaire de 24 € !

Efficace et pas cher, mon anti-limaces naturel, c’est le hérisson !

À votre tour…

Et vous ? Avez-vous trouvé un jour un hérisson dans votre jardin, au bord d’un chemin ? Semblait-il un peu perdu ? L’avez-vous sauvé ? Racontez-moi vite ce que vous avez réalisé pour lui dans l’espace commentaires !

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http://herissons.chez.com Mise à jour: 2014

S’IL VOUS PLAIT,
FAITES SUIVRE CES QUELQUES CONSEILS A UN MAXIMUM DE GENS

À tous ceux qui rencontrent un hérisson, quelle que soit l’époque :

Dans la journée : URGENCE car c’est un animal nocturne ;
vous devez donc le ramasser (avec gants de jardin) et le prendre en charge.
Mettez-le dans un carton fermé mais percé de petits trous en haut (à l’abri des mouches car elles sont mortélles pour lui).
Voyez s’il est blessé ou malade = direct chez véto, en urgence ou Tél Asso. avant, pour des conseils.
Plus un animal est petit et plus il peut mourir rapidement, en quelques heures. Donc réagissez très vite (Tél Asso./véto et si aucun ne répond, composez le tél des Urgences).
Installez-le au chaud, surtout s’il est petit, avec de l’eau (scotchez solidement la petite gamelle) et croquettes pour chat (JAMAIS de lait, ni de pain, ni sucre..).
Pas d’eau dans son carton pendant le transport chez véto, mais mettez-lui plein de ‘sopalin’ ou papier journal.
Ne le dérangez pas, ne lui parlez pas (aucun stress !) et si tout est bon (conseils asso) ne le relâchez que la nuit (à l’endroit où vous l’avez pris, mais loin de la route, en laissant des croquettes (+ eau propre) à proximité et aussi dans votre jardin pour qu’il y revienne).
Si c’est une femelle, ne la prenez en charge qu’en cas d’urgence, car elle peut avoir des petits affamés à nourrir.
S’il se met en boule (réaction normale), ne le stressez pas et laissez-le tranquille.
Surveillez de loin s’il mange et marche normalement, n’est pas blessé : s’il l’est, direct véto.
La nuit : s’il est apparemment bien portant, donnez-lui de l’eau + croquettes pour chat (sauf en sept/oct/nov/déc.. = gardez-le au chaud dans un carton + Tél Asso.).
Trop de tiques et puces sur lui : un seul pschitt de produit pour chat (surtout pas pour chien) sur sa nuque, ainsi que sur le bas de son dos, là ou sont les tiques.
Attention s’il est petit : tél rapido au Sanctuaire pour avoir leurs conseils avant d’intervenir, en respectant la loi de protection des animaux sauvages.

Vermifuger tous les hérissons* (Nématodes pulmonaires et intestinaux + antibiotique si nécessaire),
(*Sauf si diarrhée/ blessure/ déshydratation/etc.. Apporter le rapido et en priorité, chez un véto/asso/centre agréé..
Téléphonez à l’association du Sanctuaire des Hérissons, en URGENCE : 0322092103 ou 0609376612).
Votre vétérinaire choisira la version injectable, en priorité. (Donnez-lui impérativement, le tél du Sanctuaire,
car un certain nombre de vétérinaires ne connaissent pas les hérissons).
Attention, tous les hérissons font partie des animaux protégés par la loi et doivent donc rester libres, s’ils sont en bonne santé et aptes à survivre dans leur environnement. Mais vous leur devez assistance.
Aidez-les à survivre, car ils sont en voie d’extinction dans toute l’Europe.
Ils sont, bien sûr, extrêmement utiles à la nature et donc, n’utilisez jamais de pesticides ni d’anti-limaces chimiques.

Pensez aussi à :
► Ne jamais brûler des tas de feuilles sans être sûr qu’il n’y a pas un hérisson endormi dessous ;
► Ne jamais déranger ni toucher une famille de hérissons dans leur nid, mais mettre des croquettes chat et eau, à quelques mètres, à l’abri des chats et chiens ;
► Ne jamais séparer les jeunes de leur mère (éviter de déplacer un hérisson que vous trouveriez dans la nature, car il peut s’agir d’une mère à la recherche de nourriture pour ses petits) ;
► Ne pas lui donner à manger toute l’année (ce qui le détournerait de ses proies naturelles) mais mettez à sa disposition un minimum vital 24/24h, quelle que soit l’époque, surtout en automne/hiver/printemps ;
► Ne jamais perturber ni toucher un hérisson pendant son sommeil hivernal ;
► Ne jamais répandre de produits chimiques dans votre jardin.
► Maintenir ou planter des haies épaisses ;
► Lui donner à boire de l’eau (jamais de lait, ni pain) 24/24h, dans un grand plat solide, de 3 ou 4cm de haut ;
► Lui préparer des abris protégés des courants d’air, de l’ensoleillement direct et de l’humidité ;
► Installer une planchette rugueuse sur le bord de vos bassins, pour qu’il puisse s’y agripper et ressortir ;
► Grillager les trous, descentes de gouttières et passages dangereux pour lui ;
► Laisser une ouverture d’au moins 13 cm, dans le bas de vos clôtures de jardin, pour qu’il puisse circuler librement ;
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Animaux Sauver les hérissons, ça ne s’improvise pas

Tout a commencé le jour où Florence Girard, nutritionniste au studio Florelife à Conthey (VS) a trouvé un hérisson blessé dans son jardin. Prête à tout pour lui sauver la vie, elle a cherché de l’aide auprès de différents vétérinaires et associations suisses. En vain. « Personne ne voulait m’aider car c’était un animal sauvage et il ne fallait pas y toucher, regrette-t-elle. Mais je n’étais pas d’accord. Je ne voulais pas le laisser comme ça. »

Prise d’attachement pour ce petit mammifère, aujourd’hui en voie d’extinction, la Valaisanne a alors décidé en 2016 avec l’accord du Vétérinaire cantonal de fonder l’association « Sauve Qui Pique ». Objectif? Former la population aux bons gestes pour recueillir un hérisson en danger, le soigner et le relâcher dans la nature.

Pas de lait, mais des croquettes pour chat

Régulièrement confrontés à ce problème, des volontaires se sont réunis mercredi dans un restaurant de la ville. Au programme: deux heures de formation mêlant théorie et biberonnage. Car devenir famille d’accueil, ça ne s’improvise pas. L’animal sauvage requiert des soins très particuliers et un seul geste maladroit peut lui être fatal, aussi bienveillant soit-il. Par exemple, « lui donner du lait de vache peut le tuer. Ou encore, toucher un bébé sans mettre de gants peut amener sa mère à le manger, car elle se sentira menacée par son odeur », avertit Florence Girard.

Alors que faire si l’on trouve un hérisson mal en point? Les premiers gestes recommandés par l’experte consistent à le placer dans une boite percée avec une bouillotte, lui donner de l’eau et des croquettes pour chat, puis d’appeler l’association.

Et bien que ces petites boules de piques aient des bouilles irrésistibles, s’en occuper n’est pas de tout repos. « Un bébé hérisson doit être biberonné toutes les deux heures jour et nuit, on doit l’aider à faire ses besoins et le réchauffer en permanence pour lui éviter l’hypothermie, souligne-t-elle. Donc ce n’est pas un jeu, ça demande du temps et de l’énergie. »

L’Homme comme premier prédateur

« Le hérisson est très mal connu, note Florence Girard. Il est souvent craint pour ses piques et réputé grouillant de vermine. Mais en le prenant avec précaution, on ne risque rien. La présence de parasites n’est pas systématique et il existe des gestes simples pour l’en débarrasser ».

L’association espère sensibiliser la population à la beauté de cet animal et à sa fragilité dans la mesure où l’humain reste son premier prédateur. « Il n’y en aura peut-être plus dans 20 ans, s’attriste-t-elle. Ce qui les tue, ce sont les voitures, les filets de vigne, les débroussailleuses, les tondeuses automatiques, les pesticides et les anti-limaces. Donc c’est à nous aussi de le protéger en commençant par faire attention de ne pas lui nuire. »

Il n’existe en France qu’une seule et unique espèce de hérisson, tous les scientifiques sont d’accord là-dessus, le Hérisson d’Europe.
Cependant, les deux catégories , hérissons « à nez de chien »
et « à nez de cochon » semblent avoir été distinguées par les paysans de différentes régions de France (nous en avons trouvé la trace en Corse et en Alsace notamment — voir la carte des noms du hérisson à la fin de la Hulotte n° 77).
Françoise Burgaud, dans son article “Du hérisson honni au hérisson blason de la nature”*, cite une hypothèse assez séduisante : en automne, quand le hérisson a de bonnes réserves de graisse, « sa physionomie change et son museau présente des ressemblances avec un groin de cochon ». En revanche au printemps, l’animal amaigri par l’hibernation a les traits plus marqués, et semble avoir un museau « plus long et fin, à l’image de celui d’un chien ».
Or les gitans chassent le Hérisson en automne, alors qu’il est très gras, ce qui expliquerait que l’on appelle Niglo le hérisson « à nez de cochon », et qu’on le considère comme le hérisson « bon à manger ».

Pourquoi les Tsiganes aiment les hérissons

Le hérisson occupe une place prépondérante dans la culture tsigane. Il est même reconnu comme un symbole. D’où provient l’engouement culinaire des Tsiganes pour cet animal ?
 » On mange du cochon, et le cochon mange tout ; tandis que le hérisson, c’est une viande saine parce qu’il est propre. Si nous mangeons des poulets, pourquoi ne mangerions-nous pas des hérissons ? Les poulets sont malpropres parce qu’ils mangent tout ce qu’ils peuvent trouver. « *
Les Tsiganes se soumettent à une série d’interdits, notamment sur le plan alimentaire, par souci d’hygiène et pour des motivations d’ordre symbolique. Ces interdits reposent sur une distinction entre l’extérieur et l’intérieur du corps social autant que du corps physique et sur une interprétation de la sexualité . En substance, il faut éviter d’ingérer des aliments contaminés par la souillure des Gadjé, par les sécrétions externes du corps humain (tels les cheveux et les pellicules), par l’impureté cyclique et temporaire de la femme, par le comportement de certains animaux (notamment sur le plan de la toilette et des pratiques alimentaires). Ainsi, grâce à ses piquants qui le protègent de la saleté extérieure, le hérisson est propre et il aurait même des vertus thérapeutiques. Par son mode de vie et sa psychologie, le hérisson serait donc un peu le Tsigane du règne animal…

Pour en savoir plus :

Hérisson oriental

• Des livres :
Des Tsiganes en Europe. Sous la direction de Patrick Williams.
“Nous, on n’en parle pas.” Les vivants et les morts chez les Manouches , de Patrick Williams.

• Des articles :
* “Les ‘compagnons du buisson’. Le hérisson au pays des Tsiganes” , Alain Reyniers, Terrain, n° 10, Des hommes et des bêtes (texte intégral).

• Sites et Blogs :
Urba-Rom, la revue Études Tsiganes.

http://herissons.chez.com Mise à jour: 2014

Vous venez de trouver un hérisson :

* lisez ceci en attendant de le porter chez un vétérinaire

ou organismes agréés ‘faune Sauvage’

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

(le bon lait « spécial chaton » peut lui colorer ses crottes en vert foncé, donc ne pas confondre avec maladie intestin)

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Donner-leur du pâtée pour chat ou/et des croquettes chat.
ex : Royal Canin BabyCat n°34 : pour les jeunes 150 à 300g + Tonivit (vitamines)
Royal Canin Kitten : pour les jeunes 300 à 600g + Tonivit (vitamines)
Adultes : Royal Canin divers + fruits (Attention : voir les menus sur une autre page).
Evitez absolument les croquettes des hypermarchés, trop salées et avec très peu de viande dedans.

Mettez de l’eau propre tous les jours.

Tout de suite après son arrivée* :
Blessure = Tél Asso urgent
ou direct chez véto en urgence (sans rv)

• si BLESSURES ou ŒUFS DE MOUCHE sur lui (piquants oreilles bouche..)

Ne pas mettre de crème antibio FRADEXAM ni autre, qui contient cortisone = PAS SUR PLAIES ça empêche les anticorps d’agir.

Tiques et puces (enlever uniquement les grosses (les autres partiront avec pschitt Frontline, etc..)
uniquement sur son dos et attention aux jeunes hérissons (1seul pschitt ou selon poids)
car une fois en boule IL NE FAUT PAS QU’IL RESPIRE LE PRODUIT
pas sur les bébés évidemment (tel asso)

Si votre véto ne connait pas bien les hérissons = donnez lui le Tél Asso du Sanctuaire pour qu’il les appelle

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Survie des hérissons :

4 principaux cas :

1- Vous voyez un hérisson dans la nature ou devant chez vous :

de nuit (hérisson est nocturne) et hors automne/hiver (il hiberne) :

Prenez-le, avec des gants de jardin et installez-le sur une table pour pouvoir l’inspecter :

voir si blessures, abcès, œufs de mouche, tiques,

croûtes oranges (Aoûtats), perte de piquants par dizaines (teigne/gale), etc..

Voir s’il a de bonnes réactions : se met en boule normalement (ou s’il est amorphe = tél rapido à l’asso)

remise en liberté, de nuit, là ou vous l’avez pris.

dans tout les cas : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons » /véto*

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

2- Vous voyez un jeune hérisson dans la nature ou devant chez vous :

de jour ou même de nuit,

surtout en Août, Septembre, Octobre, Novembre… :

Prenez-le en charge tout de suite **

dans tout les cas : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons » /véto

Bien regarder autour s’il est seul ou avec frères/sœurs/mère

Tous les sécuriser : carton/eau/crocs/tel asso

3- Vous voyez de jour un hérisson (jeune ou adulte) :

il est en danger

Prenez-le en charge tout de suite **

dans tout les cas : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons » /véto

Tous les sécuriser : carton/eau/crocs/tel asso

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

4- Vous voyez un BB hérisson de jour ou de nuit :

(Bébé = tient dans la main et de poids inférieur à 100/200g /juste pour info)

il est en danger

Prenez-le en charge tout de suite **

Ne le toucher pas avec vos mains : gants obligatoires, ou papier, etc..

sinon leur mère risque de les abandonner.

Le/les sécuriser dans un carton + polaire + chaleur

Chercher s’il y en a d’autre (ex:4ou5) et si possible récupérer aussi leur mère.

et tous les sécuriser au chaud, au calme, à l’ombre, +eau +croquettes chat :

dans tout les cas : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons » /véto

Bien regarder autour s’il est seul ou avec frères/sœurs/mère

Tous les sécuriser : carton/eau/crocs/tel asso

Attention aux morsures éventuelles, un hérisson en détresse est effrayé et peut mordre, mais sans danger.

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

* Prenez-le en charge tout de suite :

mettez-le dans un carton avec eau et croquettes chat ou pâtée,

au chaud s’il fait froid et en mettant plein de sopalin ou tissu polaire sur lui, ou papier journal, etc..

dans tout les cas : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons » /véto

(sinon apportez-le chez un véto ou asso (loi)*

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Tout de suite après son arrivée** :

Blessure = Tél Asso. urgent ou direct chez véto en urgence (sans rv)

• voir si BLESSURES ou ŒUFS DE MOUCHE sur lui (piquants oreilles bouche..)

Ne pas mettre de crème antibio FRADEXAM ni autre, qui contient cortisone = PAS SUR PLAIES ça empêche les anticorps d’agir.

• si ok, le peser et le noter

• Voir s’il a des œufs de mouches sur lui (grains blanc comme du riz, en grappe = Tél Asso.) /véto

• Tiques et puces (enlever uniquement les grosses (les autres partiront avec pschitt Frontline, etc..)

• PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

• Voir s’il est blessé (Tél Asso. rapido)

• Essayer de voir sous lui (blessures etc) en le mettant si possible à plat ventre dans une assiette ou plat ou vitre, en verre transparent.

Après cela, soit vous le gardez (si nécessaire) ou le portez chez véto/asso ou bien le relâchez au même endroit, s’il est en parfaite sécurité (après lui avoir donner un minimum de soins /voir après). Pour conseils : Tél Asso. /véto

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Crottes anormales ou vertes

ou vertes claires glaireuses =

= urgence = médocs* tout de suite

surtout en Août, Septembre, Octobre, Novembre, etc

*Tél Asso. /véto

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Survie = Potions :

Réservé aux vétérinaires

3 principaux cas :

1- Adultes en forme

2- Adultes malades ou Ado

3- Bébés

Pour les BB = tél rapido à cette asso : Tél Asso. « Sanctuaire des Hérissons »

Leurs crottes sont normalement marrons et fermes : bon signe, mais leur donner aussi les médocs.
Leurs crottes sont vertes ou bizarres ou genre diarrhée : Tél Asso. rapido

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.
Ce n’est pas de la publicité. Vous pouvez les utiliser, sous votre entière responsabilité (demandez conseil à une association ou à votre véto).
Par conséquent, les liens ne sont pas activés, à vous de faire copier/coller pour voir leurs sites. Les prix sont notés à titre indicatif.
Le but de ces informations étant d’améliorer la qualité et durée de vie des Hérissons en respectant la loi de protection des animaux sauvages.
A utiliser sous votre entière responsabilité. Donc toujours voir véto/asso (loi)

Donner médocs, quelque soit son état, SAUF en cas de :

Diarrhée, blessures, œufs de mouches sur lui, autres maladies..

Tél Asso. /véto

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

1- Adultes en forme

après l’avoir inspecté et retirer QUE les grosses tiques :

– un pschitt Frontline.. etc ou répulsif bio (voir chat), que sur son dos (jamais dessous=danger une fois en boule)

– vermifuge : 6 gouttes de Profender* pour 1kg (pipette chat) sur sa nuque (et attendre 5mn sans bouger)

– si possible (il doit le manger) un médoc anti coccidies* : voir après

– faire une marque de peinture acrylique sur ses pic (sur 4cm²) et le noter, parce qu’il a eu un médoc.

– remise en liberté

*Tél Asso. /véto

2- Adultes malades ou Ado : *

ou veto qui connait les hérissons

Impérativement le garder* jusqu’à sa guérison et :

Tél Asso. pour conseils de prise en charge du hérisson

Tél Asso. /véto

*ou l’apporter dans un centre de faune sauvage habitué aux hérissons : Tél Asso.

3- Bébé = tel Asso

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

* Adultes malades ou Ado :

Lui donner :

en N°1

Potion anti coccidies intestinales :

Symptômes coccidiose : jeunes trouvés en automne, affamés, stressés, déshydratés, affaiblis,
ou en soins, avec perte de poids importante, mangeant peu, crottes vertes clair, glaireuses..

à lui donner tout de suite, même s’il parait en pleine forme *

à donner à tous, avec ou sans ces symptômes, car la mort est rapide.

Exemples de médocs par la bouche : Baycox (ou Océcoxil)
Baycox = 0,28ml/kg/jour /sur 2jours ou si symptômes* : 0,8ml/kg/1jour
ou Océcoxil = 3 gouttes pour 100g/2 fois par jour/sur 7 jours
(ou Métoxil, s’il n’y a que celui la de dispo)
de préférence Océcoxil qui est plus complet, mais sur 7 jours
(il existe d’autres médicaments)

dans tout les cas : * Tél Asso. /véto

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

* sauf si c’est l’hiver et qu’il est entre deux hibernations

et qu’il n’y a pas de symptômes et ses crottes sont ok,

car il faut éviter qu’il hiberne avec les médocs.

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

en N°2

Potion anti vers pulmonaires :

s’il tousse ou non, respire mal ou gargouille ‘diesel’

à lui donner tout de suite, même s’il parait en pleine forme*

(Capizol les fera tousser aussi pendant quelques jours, pour expulser les parasites)

Ou Ivomec injection (véto) = vermifuges (sauf coccidiose) + antiparasites ext.
Ivomec remplacera les antiparasites* sauf Baycox (ou Océcoxil) à donner en premier.

ATTENTION A IVOMEC qui peut aussi les tuer : donc PAS donner aux moins de +/-600g

et PAS donner non plus aux Hérissons trop affaiblis/déshydratés/=Tel asso.

dans tout les cas : Tél Asso. /véto

dans le cas ou il ferait diarrhée ou crottes vertes ou bizarres, pendant qu’il est sous Capizol.. = Tél Asso. /véto

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

en N°3

Potion anti vers intestinaux :

à lui donner quelques jours après, même s’il parait en pleine forme*

Exemples de médocs (tél véto/asso) : Dolthène ou Profender (« Spot-On »=sur sa nuque)

Dolthène = 2gouttes pour 100g de hérisson, 1 fois par jour, pendant 3 jours, pour les petits.

(une goutte = +/- 0,05ml donc 2 gouttes = 0,1ml (seringue plastic de 0à1ml, sans aiguille)

Dolthène pour les ado et adultes = 1ml/kg/24h pour 5 ou 7jours

(AGITER Dolthène avant et voir sa date fraicheur)

Ou Ivomec injection (véto) = vermifuges (sauf coccidiose) + antiparasites ext.
Ivomec remplacera les antiparasites* sauf Baycox (ou Océcoxil) à donner en premier.

ATTENTION A IVOMEC qui peut aussi les tuer : donc PAS donner aux moins de +/-600g

et PAS donner non plus aux Hérissons trop affaiblis/déshydratés/=Tel asso.

dans tout les cas : Tél Asso. /véto

et surtout s’il est jeune et malade :

on doit le faire manger, car les parasites le perturbe.
dans tout les cas : Tél Asso. /véto

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Quelques symptômes des parasites intestinaux =

Le p’tit hérisson ne veut pas rester sur* la bouillotte tiède (*avec Sopalin ou polaire entre les 2) mais préfère aller dormir hors de la chaleur
= vers intestinaux
(donc Dolthène /et traitements immédiats).

Autres symptômes = hérisson très vivace, surexcité, voire mordant et nerveux
= vers intestinaux
(donc Dolthène /et traitements immédiats).

et évidemment voir la couleur de ses crottes : si vertes ou bizarres

ou si vertes claires = urgent Anti Coccidiose (Baycox ou Océcoxil = anti-coccidies)
ou tél Asso Sanctuaire)

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

en N°4

Antibio intestinaux ou pulmonaires :

dans tout les cas : Tél Asso. /véto

Exemples de médocs par la bouche (à voir avec véto/asso) :

Marbocyl ou Baytril ou Augmentin/Sinulox/etc.. (15jours ou plus)

On peut en donner « systématiquement » +tel asso pour éviter les problèmes *

+ Ultralevure (chat) : toujours donner avec antibio, pour sa flore intestinale.

dans tout les cas : Tél Asso. /véto

et aussi des vitamines en gouttes : Tonivit (exemple) tous les jours sur ses croquettes ou/et pâtée chat.

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Autres cas :

Aoûtats (petites croutes oranges)

= Frontline, etc : dessus (tous les antiparasites les virent)

avec un pinceau par exemple, pour en mettre le minimum

ex: sur patte avant d’un hérisson

Ne pas essayer de détacher les croutes : risque d’enlever la peau avec.

Gale et Teigne :
(perte de piquants importante ou/et croûtes ou/et sur oreilles/perte pellicules de peau grise)

pas urgent mais à traiter

Exemples de médocs (à voir avec véto/asso) :

Gale : Stronghold (Spot-On) facile (nuque), efficace et remise en liberté rapide.

ou si urgent : Ivomec* injection par véto : super antiparasites, etc.

Teigne : Fulviderm (comprimés) et Imavéral (à diluer pour pschitt sur ses piquants).

Ivomec n’élimine pas la Teigne

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

dans tout les cas : Tél Asso. /véto

Oeufs de mouche = URGENCE

Sur eux, dans oreilles, tête, etc :

Très grand danger pour eux de se faire blesser gravement

et bouffer par ces vers = les enlever avec pince épiler et

URGENTISSIME = Tél Asso. /véto

ou direct chez véto (tél)

JAMAIS de VERMIFUGES
si un hérisson a des vers de mouches
sur lui et sous la peau :

les vers de mouches seront tués et lui aussi (toxines des vers)

En priorité, tél pour conseils Asso ou Véto NAC/Hérissons,

qui vous fourniront les produits et posologies

suivant l’âges et l’états du hérisson.

Donc pas d’auto médication par vous même, sans infos.

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Attention aussi :

*

Si diarrhée, blessure, œufs de mouches sur lui, déshydratation

(ex: yeux fermés ou à moitié, amorphe ou faible, peau un peu flasque)

Réagissez vite surtout s’il est jeune :

Tél Asso. /véto

Tél Asso.: ‘Sauvegarde des Hérissons’

ou apportez-le en urgence chez un véto.

Peser le hérisson matin et soir,

notez tous vos soins et poids journaliers.

Et en tout premier, dès que vous l’avez : examinez sous ses pattes afin de voir si blessures, puces, etc.

Regardez aussi ses yeux, dans et derrière ses oreilles, voir si problème.

Bref, faites lui un checkup complet à son arrivée.

il aura sûrement beaucoup de tiques et puces (elles ne resteront pas sur votre chat/chien, ni sur vous).

NE RETIRER PAS SES TIQUES à son arrivée : un seul pschitt de Frontline uniquement sur l’arrière,

jamais dessous.

Eviter de donner Frontline (Fipronil ou Effipro) en même temps que du Capizol (voir notice).

S’il en a beaucoup, enlevez lui les plus gros, mais que dans quelques jours (une fois guéri)

car les lui enlever = stress, donc plus malade.
Mettez lui une gamelle de pâtée et une avec de bonnes croquettes pour chaton (ex Royal Canin Baby Cat n°34)

‘Jamais’ de croquettes d’hypers, peu chères mais mauvaises pour eux (chats aussi !).

Un peu de Tonivit (vitamines) sur sa pâtée et croquettes.

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

Lui mettre une tâche de peinture acrylique sur quelques piquants,
pour repérer ceux qui ont été vus par véto ou asso,
ou par vous même (s’il n’y a pas d’autre solution).
dans le respect de la loi de protection.

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Trousse de 1er secours :

Spéciale hérissons **

en cours !

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Outils et Potions

(voir véto ou asso)**

Tous ces produits sont indiqués à titre d’exemple ; aucun accord, ni intérêt commercial dans ces choix.

Pour me débarrasser de mes Tiques et Puces..

Mes puces, qui pourraient sauter sur vous, n’y resteront jamais!! OUF!! Elles me sont propres, n’ayez aucune crainte.
Mes tiques sont fermement accrochées à moi et je compte sur vous pour me les enlever (voir la rubrique « Potions »).
Utilisez toujours des gants ou lavez-vous les mains après m’avoir manipulé (champignons/gale/teigne/œufs de tiques).
Regardez quand même la « Vidéo sur les Tiques » juste après, même si c’est Beurk..

Dès que vous m’avez pris (avant de me relâcher) pour me ‘soigner’ il faut établir la confiance, par le contact et en me parlant doucement car j’ai besoin d’être rassuré, comme tout animal sauvage (protégé par la loi).

Cette page est faite pour vous montrer la variété des potions et outils pour animaux, afin d’éviter des erreurs.

Evitez de me ‘soigner’, si vous êtes énervé ou fatigué et pas véto !!
(en accord avec la loi de protection animaux sauvages)
car je peux avoir un caractère doux et craintif
ou pas cool du tout, comme tous les animaux.

ATTENTION à mon âge (voir tableau après) Exemple: Pas de vermifuge avant 3 mois (ou Tél Asso. si je tousse)

ATTENTION quand vous me mettez sur une table pour enlever mes tiques ou pour me ‘soigner’, je n’y vois qu’en deux dimensions et je tombe très facilement par terre, en voulant m’échapper.

ATTENTION quand vous me prenez dans vos mains (gantées ou non) en étant debout, je vais vouloir m’échapper au moment ou vous faites le moins attention (je suis un petit animal sauvage et veux donc rester libre) ou lorsque vous me faites passer d’une main dans l’autre, je vais me rouler en boule (entre autres..) donc à plus d’1m de haut, je risque de tomber par terre !!! il faut donc avoir une table, à quelques cm en dessous de moi.

ATTENTION quand vous me mettez du produit anti-tiques-puces (substances naturelles et non toxiques de préférence: voir ‘Potions’), car si je me mets en boule tout de suite après, je respire celui-ci dangereusement. Solution: mettre du produit (doser en fonction de mon âge) directement sur la table, sur une surface grande comme la mienne ±10à15cm en longueur et mettez moi doucement dessus (évitez sous la bouche), en me bougeant pour bien répartir, avec une main sur moi pour me rassurer.. ça marche. (évitez d’en mettre en dessous, si je suis une maman hérisson (mai à août?).

ATTENTION après m’avoir retiré plusieurs tiques et par impatience de repartir dehors, je peux mordre un peu, ce n’est jamais par méchanceté, essayez d’y faire attention, car enlever des tiques peux me faire mal (ne jamais retirer le doigt qui est mordu, mais au contraire le pousser dans ma bouche pour que je le lâche ou mieux me souffler sur le nez, ça marche).

ATTENTION à l’automédication (tél à l’asso du Sanctuaire ou véto) je suis ‘protégé’ et pas un cobaye.

ATTENTION à mes piquants :
ils sont très solides dans le sens vertical, pour me défendre efficacement,
mais ils sont CASSANTS, dans le sens perpendiculaire. Donc faites attention en me
prenant avec un gant, à ne pas appuyer sur eux, ou en me posant, lorsque je me mets en boule.

* Rappel important sur les animaux protégés par la loi

Rappel important sur les animaux protégés par la loi

JAMAIS DE LAIT DE VACHE (lait spécial chaton seulement), Ni de PAIN

PAS DE STRESS (Ne pas parler fort, pas de chien à côté, etc..)

Que ces images ne vous fassent pas peur !!!

Vous devez m’aider * sans prendre de risque.

Je vous en remercierai en soignant votre jardin.

Les acariens qui vivent sur vous, sont aussi beurk que

mes tiques, mais eux, vous ne les voyez pas. Courage, aidez moi.

Voila les problèmes :

Tique

Puce

Attention aux jeunes de -13 ans que ces images pourraient choquer

Vidéo Tiques
En pleine activité de pompage à travers ma peau, à l’arrière.

Donc.. si vous avez bien regardé la vidéo et avant de prendre un hérisson qui a des tiques (donc avant de prendre un hérisson!) mettez des gants de jardinage sur lesquels vous aurez mis du produit qui détruit les tiques. Ça vous évitera de transporter des œufs de tiques et de vous passer les mains dans les cheveux après.
Et toujours se laver les main et sous les ongles avec du savon, après m’avoir ‘soigné’ puis relâché.

Avant de me relâcher, rassurez moi par le contact (sans gants), en me parlant doucement et vous pourrez me donner (exceptionnellement) une ou deux caouettes (pas plus) pour me rassurer en une seconde.
(Les caouettes c’est un peu comme le sucre pour les chiens, ils adorent mais c’est pas bon pour eux).

Les puces, principal parasite du chien, du chat et aussi des hérissons, dont elle puise le sang par piqûre, Ctenocephalides felis (86,6 %) est l’espèce de puce la plus fréquente en Europe. C’est un insecte long de 2-3 mm et capable d’effectuer des sauts équivalents à 400 fois sa taille, ce qui lui permet de changer d’hôte. Cependant, une fois installée sur l’animal, elle ne le quitte que rarement. Très prolifique, la puce se multiplie sur son hôte. La femelle pique et fait son repas de sang jusqu’à ce qu’elle se remplisse puis, après avoir satisfait son appétit, s’accouple et sa ponte débute le jour suivant. Ce repas de sang est indispensable à sa reproduction et a lieu très rapidement après l’infestation. Les femelles peuvent produire jusqu’à 40-50 œufs (en moyenne 27 œufs par jour pendant 50 jours) et continuent de pondre pendant plus de 100 jours. Environ 40 % évolueront jusqu’au stade adulte, à la belle saison. Toutefois, elle possède une grande capacité de survie et peut être active tout au long de l’année en fonction des conditions climatiques ou de sa présence à l’intérieur d’habitations chauffées. Le cycle de la puce dure 3 semaines en moyenne partagé en deux phases : la puce et ses œufs vivent sur l’animal (phase parasitaire) les œufs tombent de l’animal et poursuivent leur développement dans l’environnement sous forme de larve puis de pupe jusqu’au stade adulte (phase environnementale). www.virbac.fr (Capizol).

Ces œufs sont microscopiques, invisibles à l’œil nu et peuvent être très facilement dispersés dans la nature, la maison par les animaux de compagnie, dans les vêtements, chaussures… Les œufs pouvant être dans les vêtements, si une personne portant des vêtements contaminés entre dans une maison, elle peut infester la maison, les animaux ou les personnes qui y vivent. Ce sont les œufs qui sont la source des infestations et atteint souvent son pic au printemps parce que la plupart des propriétaires ne combattent pas les puces pendant l’hiver. Cependant, grâce aux températures douces qui règnent même en hiver à l’intérieur des maisons, les puces y trouvent des conditions de vie agréables et continuent de se nourrir et donc se reproduire. Les puces ne provoquent parfois qu’une petite irritation à l’animal hôte, mais si votre chien ou votre chat est mordu par un grand nombre de puces (surtout si c’est un jeune chiot, chaton ou hérisson) cela peut alors lui entraîner de sérieuses anémies. Les puces peuvent aussi transmettre des infections dues au vers solitaire. De plus, beaucoup d’animaux sont allergiques à la salive des puces et peuvent donc développer des allergies dermatologiques qui peuvent provoquer d’importantes irritations très gênantes pour l’animal. Ces inflammations poussent l’animal à se lécher encore plus et petit à petit le manteau de l’animal se trouvera clairsemé, il pourra développer des troubles de l’estomac dus à l’ingestion de poils. Voila les raisons pour lesquelles vous devez protéger au mieux votre compagnon contre les puces et donc aussi les hérissons. www.protegeonsnosanimaux.fr

Les tiques sont des parasites externes (ectoparasites) qui vivent dans toutes les parties du monde essentiellement sur les vertébrés terrestres. Elles font parties de la famille des 850 espèces d’Acariens. Ces parasites hématophages (se nourrissant du sang de leurs hôtes) provoquent des maladies sur les animaux et aussi chez l’homme. Les tiques des régions tempérées font partie de la famille des Ixodidés ou tiques « dures ». Elles se développent selon un processus comportant quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Chacune des trois dernières formes ne se nourrit qu’une fois pendant plusieurs jours. La plupart du temps, mâles et femelles s’accouplent sur l’hôte. La femelle fécondée se détache, tombe de l’hôte et pond de nombreux œufs (1 000 à 5000 œufs) et meurt après la ponte. Les Tiques vivent dans des endroits boisés et humides, hautes herbes, terrains de golf, etc. La tique du chien en Europe est le plus souvent la Rhipicephalus pusillus que l’on trouve également sur les renards et les lapins. Elle vit sur des mammifères sauvages, réservoirs de bactéries dont elle se gorge, pour les transmettre ensuite à l’homme ou à un animal domestique lors d’un second repas. Plusieurs moyens permettent de se débarrasser des tiques: feutre anti-tiques à base de cyperméthrine (Cypertic), antiparasitaire de contact, toxique du système nerveux: les tiques meurent très rapidement et se détachent au bout d’une heure environ. Protéger votre animal pendant un mois environ, à l’aide d’une solution associant plusieurs antiparasitaires : Permethrine, Pyriproxyfène, Butylhydroxyanisole et Butylhydroxytoluène, etc. Vecteur de nombreuses maladies la tique est responsable depuis peu d’une maladie inflammatoire transmise par un spirochète, Borrelia burgdorferi, provoquant la Borréliose de Lyme. En France 6000 personnes seraient exposées chaque année à être piquées par des tiques porteuses de cet agent pathogène, il est donc recommandé, en cas de piqures par des tiques de se faire suivre par un médecin.

Pour enlever les tiques, il faut les « dévisser » et toujours tourner lentement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et sans presser sur la pince, ni tirer dessus (après 5 ou 10 tours, la tique se décroche) en faisant attention à ne pas appuyer sur le corps de la tique avec la pince (même s’il est très solide) la conséquence serait d’injecter son contenu et donc tous les agents potentiellement pathogènes qu’il pourrait contenir dans le corps du hérisson. Anticiper les réactions éventuelles et soudaines du hérisson qui en aura déjà marre alors que vous n’avez même pas commencé, ou qui vous plantera ses piquants dans la main, en faisant un bond, après des instants de calme (mettre un gant de jardinier).

Si le hérissons se met en boule, n’essayez pas de l’étirer ou de l’ouvrir, vous lui feriez plus de mal que de bien. (La morsure peut être une façon de vous signifier que vous le prenez trop souvent ou trop longtemps et qu’il veut tout simplement retourner dormir. Pour l’en dissuader, soufflez brusquement sur son visage). S’il a mordu et maintient une bonne prise, la pire chose à faire est d’essayer de tirer : poussez plutôt son nez vers l’arrière. L’inconfort d’une pression sur sa mâchoire supérieure lui fera ouvrir la bouche.
Une bonne ruse pour les hérissons peu coopératifs et qui se mettent en boule à la première occasion, pour vous empêcher de le soigner et vous faire comprendre qu’il serait sûrement mieux avec ses copines : prenez un bac en plastique de 30cmx20cm et 2cm de haut, y mettre de l’eau tiède sur 1cm de hauteur et mettez le dedans : il ne pourra plus se mettre en boule !!! il aura le droit à un essai gratuit et comprendra vite qu’il vaux mieux pas insister. J’ai réussi à enlever ainsi, avec son entière coopération (..) 2 gros et petits tiques logés dans ses oreilles et 1 à coté d’un œil. Beurk.. (faire très attention à ces réactions toujours imprévisibles, quand vous enlevez une tique proche d’une zone à risque: yeux/dans oreilles/pattes..)

sur mon dos sur mon ventre
Les tiques sont blanches, grises ou grises foncés (pleine de sang) attention de ne pas confondre avec ses tétons répartis des 2 cotés du ventre.
Source : www.herisson.eu

Que faire en cas de piqûre d’oursin ?

Il existe plusieurs espèces d’oursin dans le monde, et certains sont parfois venimeux… Pas de panique ! Ceux que l’on croise sur le littoral français ne le sont pas ! Mais attention, la piqûre reste douloureuse…

Eviter de se faire piquer

Les oursins sont des petits invertébrés recouverts de piquants. Ceux-ci lui permettent de se protéger, se déplacer et creuser un abri. Connu sous le nom de ‘hérisson des mer’, l’oursin ne se cache pas forcément et il lui arrive parfois de partager son territoire avec les baigneurs venus profiter de la mer pendant les fortes chaleurs estivales. Pour éviter de se faire piquer et passer un mauvais quart d’heure, le conseil n°1 qu’on peut vous donner c’est de regarder où l’on pose les pieds, surtout dans les zones rocailleuses où les oursins ont tendance à s’accrocher. Si on a l’intention de partir explorer ces rochers, il est préférable de porter des sandalettes en plastique et des habits de plongée. On n’oublie pas d’avoir en permanence une petite trousse de secours avec du désinfectant et une pince à épiler. Un moment d’inattention est vite arrivé…

Vidéo du jour :

Soigner une piqûre d’oursin

Si par malchance on marche sur une de ces petites bêtes pleines d’épines, on désinfecte immédiatement la plaie. On fait tremper sa blessure dans l’eau chaude pour soulager la douleur mais aussi ramollir la peau, puis on retire délicatement les plus grosses épines à la pince à épiler. Pour les faire sortir plus facilement on peut utiliser un corps gras comme de la vaseline. Etant très fragiles, il arrive parfois qu’elles se cassent sous la peau. On n’oublie pas de nettoyer la zone blessée pour éviter les infections, et on la laisse cicatriser à l’air libre pour que les morceaux d’aiguilles, s’il y en a toujours, puissent être rejetés naturellement par la peau. Autre solution pour enlever les restes d’épines : on utilise le vinaigre blanc. Déjà connu pour son efficacité dans l’entretien de la maison, il aurait aussi le pouvoir de dissoudre les aiguilles de l’oursin, composées majoritairement de calcaire. On se fait des compresses imbibées de vinaigre que l’on appliquer quotidiennement et ce, sur plusieurs jours. Si la blessure ne guérit pas et devient de plus en plus douloureuse, le plus sage est de consulter un médecin.