Table des matières
- Galgos: chaque année, le triste sort des lévriers de chasses espagnols
- Lévrier espagnol
- Santé
- Toilettage et entretien
- Prix
- Remarques et conseils
- Association Lévrier mon Amour : Sauvetage, Adoption des lévriers Galgos, Podencos,Greyhounds et toutes les races martyrs Espagnoles
- Fiche d’identité
- Un peu d’histoire
- Comportement et capacités
- Problèmes de santé
- L’entretien et le toilettage du lévrier afghan
- Races de chiens similaires
- Le Galgo en bref
- Caractère du lévrier galgo
- Lévrier galgo et chasse
- Associations galgo : des bénévoles formidables
- Adopter un galgo
- Greyhound
- Santé
- Espérance de vie
- Entretien et hygiène
- Prix et budget
- Alimentation
- Activité physique
- Autres
- Lévrier Galgos caractère Sauvez-une vie
- Pour mieux le comprendre Connaitre son caractère
Galgos: chaque année, le triste sort des lévriers de chasses espagnols
A la fin de chaque saison de chasse aux lièvres, une tradition datant du Moyen-âge veut que les lévriers, qui ont été élevés par les chasseurs et utilisés pendant toute la saison, soient malheureusement dans le meilleur des cas abandonnés, ou dans le pire des cas, maltraités, sacrifiés, mutilés et objets de bien d’autres supplices encore.
Si le 1er février est la Journée internationale pour les Galgos, la chasse au lièvre, elle, se termine le premier dimanche de février en Espagne, pays qui autorise encore la chasse sans fusil. Commence alors une autre tradition, bien plus sanglante et barbare encore. Les lévriers utilisés pour chasser le lièvre connaissent un funeste destin. Aujourd’hui encore, en 2019, plusieurs milliers de lévriers (ils seraient 50.000 chaque année, selon l’association SOS Galgos), aussi nommés galgos et podencos, sont selon une tradition, pendus. Et de la pire manière qui soit : les pattes arrières touchant à peine le sol, afin de faire durer le supplice le plus longtemps possible. Il existe aussi d’autres alternatives, certains galgos sont tout bonnement jetés dans des puits, d’autres brûlés vifs, mutilés, etc. L’imaginaire humain n’a jamais de limite quand il s’agit de faire souffrir.
Le chien meurt d’une mort lente et atroce
La tradition remonte au Moyen-Âge, quand le lévrier était considéré comme un chien d’aristocrates. D’après l’association franco-espagnole L’Europe des lévriers (EDL), « posséder un galgo était un signe de distinction et de position sociale élevée. Cependant, déjà à cette époque, les seigneurs étalaient leur puissance en pendant les chiens des paysans qui osaient les défier en se procurant un lévrier ». Aujourd’hui, les chasseurs se débarrassent des chiens car ils ne veulent pas garder de bouches à nourrir. La mort du chien dépendra de ses résultats lors de la saison de chasse. Selon l’association Galgo Save Belgium, « la tradition veut que plus un chien souffre dans cette vie, meilleur sera le prochain galgo pour le chasseur espagnol. Les chiens qui ont mal travaillé sont atrocement maltraités, pour ensuite être pendus vivants à une branche d’arbre. Leurs pattes arrière touchent encore le sol et quand le galgo veut s’asseoir pour se reposer, alors il se pend. Le chien meurt d’une mort lente et atroce. Les chiens qui ont par contre bien travaillé sont directement pendus à une branche plus haute et meurent rapidement. Les femelles qui ont bien chassé restent encore une saison pour porter des chiots. C’est la nouvelle génération de galgos pour le chasseur espagnol ».
Placés en Belgique, en Hollande, en Allemagne et en France, l’opinion publique étant davantage sensibilisée à la protection animale
Des associations pour la protection animale se mobilisent pour sauver ces chiens. Il existe peu de refuges en Espagne, pour qui ces chiens n’ont généralement pas le statut d’animaux de compagnie, mais d’outils de chasse, même si peu à peu les choses changent. « Seuls 10% des milliers de galgos et podencos abandonnés chaque année sont secourus par les associations espagnoles. Ils sont placés en Belgique, en Hollande, en Allemagne et en France, l’opinion publique étant davantage sensibilisée à la protection animale. Hors des frontières ibériques, le lévrier retrouve enfin sa vraie place de chien de compagnie », explique l’association franco-espagnole EDL. Les autres survivants qui ne sont malheureusement pas trouvé à temps par les associations, sont emmenés en fourrières où ils sont gazés.
Du côté de la loi, la législation espagnole, déjà très légère concernant la maltraitance des lévriers (risque d’un an d’emprisonnement pour maltraitance), n’est en plus que très rarement appliquée. La première condamnation date de 2013, et n’est que très peu réitérée. Plusieurs associations se battent pour faire reconnaître au niveau européen ces massacres de chiens, mais pour le moment il n’y a pas eu de résultats. La polémique autour de ces pratiques ne risque pas de s’arrêter, tant que l’éthique ne prendra pas le dessus sur la tradition, quelle qu’elle soit.
Lévrier espagnol
Le Lévrier espagnol et les Enfants :
Il se montre patient avec les enfants, même s’il n’aime pas beaucoup jouer avec eux.
Le Lévrier espagnol et les Personnes âgées :
L’intégration d’un Galgo adulte au sein d’un foyer de personnes d’un certain âge est tout à fait possible. Toutefois, le recours à une entreprise de promenades canines devra être envisagé si les maîtres ne sont plus suffisamment actifs.
Santé
Résistant / robuste :
C’est un chien robuste et rustique mais qui souffre toutefois des basses températures.
Supporte la chaleur :
Habitué au climat chaud de son pays d’origine, ce chien ne peine généralement pas lors des fortes chaleurs.
Supporte le froid :
Le Lévrier espagnol craint énormément le froid, notamment en raison de son absence de sous-poil. Lui faire porter un manteau en hiver n’est absolument pas superflu.
Tendance à grossir :
S’il court tous les jours, ce chien ne prend pas de poids. Il est d’ailleurs souvent plus maigre que gras.
Maladies fréquentes :
Aucune pathologie particulière n’est rapportée pour cette race qui, malgré un physique pouvant paraître fragile, est plutôt robuste.
Toilettage et entretien
Ce chien ne nécessite aucun toilettage, il ne faut d’ailleurs pas lui donner des bains trop souvent. De simples brossages hebdomadaires sont utiles pour maintenir la beauté de sa robe courte et lisse.
Perte de poils :
L’avantage du Lévrier espagnol c’est qu’il ne perd que très peu de poils, comme beaucoup de lévriers à poil court d’ailleurs. De plus, l’absence de sous-poil rend les mues très légères.
Prix
Le prix d’un Lévrier espagnol varie en fonction de ses origines, son âge et son sexe. Il est très difficile de trouver le montant d’un chiot Galgo car ils sont presques inexistants sur le territoire français.
En revanche, il existe de nombreuses associations qui replacent les Lévriers galgos adultes, maltraités ou abandonnés. Les prix diffèrent donc en fonction de l’association, du passé du chien, ses traumatismes ainsi que des frais vétérinaires à prévoir sur court, moyen ou long terme.
Concernant le budget moyen pour subvenir aux besoins d’un chien de ce gabarit, il faut compter environ 40€/mois. De plus, il est nécessaire de rajouter un certain budget pour les éventuels soins vétérinaires indispensables pour les chiens ayant subis de nombreux sévices.
Espérance de vie moyenne : environ 12 ans
Remarques et conseils
Pratiquement inconnu il y a encore quelques années, on commence à le rencontrer dans les expositions, mais il demeure un chien assez rare et, si l’on en veut un, il faut réserver son chiot longtemps à l’avance.
Association Lévrier mon Amour : Sauvetage, Adoption des lévriers Galgos, Podencos,Greyhounds et toutes les races martyrs Espagnoles
// L’histoire de SENDA //
» Je suis revenue me promener dans la forêt, côté ouest. Lorsque je me trouve loin de la ville, cet endroit revient dans mes songes, Senda aussi. Parfois je fais de beaux rêves, je rêve que je ne revois plus Senda dans la forêt, et ne plus la revoir est toujours une bonne nouvelle. Par contre il y a des fois où je fais d’affreux cauchemars, je rêve que malgré mes dénonciations, le galguero du village continue avec les pendaison de galgos, et pas seulement ça, je rêve aussi que derrière sa maison se trouve un puits énorme où il jette les chiens, et que même Senda est incapable d’aller repêcher ces pauvres âmes.
Les galgos comme Senda sont considérés comme du matériel, un matériel fongible, car leur corps ne peut pas supporter les courses ventre à terre en pleine campagne. Leur musculation est affaiblie par une alimentation à base de pain et d’eau, leurs pattes se cassent. Fongible parce que ces chiens s’entretuent pour obtenir ce misérable bout de pain, ils sont par dizaines entassés dans un sous sol, fongible parce que les femelles attrapent des maladies à l’utérus à force de mettre bas dans des sous sols humides et sales, parce qu’ils doivent supporter le froid et la faim, sans jamais une couverture où pouvoir s’étendre, ils n’ont que leur peau en guise de caresse, et aussi parce que, trop souvent, au lieu des caresses qu’ils recherchent pendant les longs mois d’hiver ils reçoivent les tabassages du galguero, dans quel but ? je l’ignore, certainement pour s’amuser, ou bien pour combler la misère de sa vie, mais ce n’est certes pas pour une bonne cause. Donc, on jette ce matériel abîmé, on le détruit à coups de marteau sur la tête, on le pend ou bien on l’abandonne dans les bois où les collets démolissent leurs pattes, ou bien ils y meurent de faim ou tombent malades ; et malgré tout, malgré cette vie atroce, je suis sûr qu’en silence, du haut de leur échafaud, lorsqu’ils sentent couler la dernière goutte de sang de leur crâne fracassé, ce n’est pas la liberté qu’ils appellent à l’aide, mais leur maître.
Ce sont de si doux esclaves, si humbles… Le problème ici c’est que le qualificatif d’être humain ne peut être donné à tout le monde, car il devrait s’appliquer plus à l’acte qu’à l’espèce.
Tout avance très lentement en ce qui concerne le concept du galgo, dans le village. On a souvent recours à une morale double, qui est fausse par ailleurs. C’est un village, et dans les villages, encore aujourd’hui, les gens tuent leurs animaux pour manger, il ne s’agit pour eux que d’un matériel pour survivre. Le bénéfice brute et total est tout ce qui compte, ainsi qu’un investissement minimum en alimentation car, avant, ils étaient vraiment très pauvres et ne pouvaient se permettre ni le luxe ni la justice, pour les pauvres animaux, d’un vétérinaire. Les débuts de la cruauté envers les animaux sont peut-être là, ce qui n’à plus aucun sens de nos jours, puisque l’Espagne est un pays avancé, et les villages et paysans ne manquent plus de rien… Tout ce parfum de tradition est trop enraciné, et paysans et citadins ne sont toujours pas capables d’ouvrir leur esprit et montrer un minimum de respect vis-à-vis d’êtres vulnérables comme les animaux.
Je disais donc qu’au village tout avance très lentement, je n’ai pas beaucoup de gens à qui parler car pratiquement personne n’est d’accord avec moi. Mon père s’est disputé avec son voisin, le galguero, à cause de moi, car je l’ai dénoncé et il a dû payer une amende (rien de grave face à la cruauté commise)… Ma mère, même si elle n’en laisse rien paraître, a honte de moi; car j’ai volé un boulot et un hobby à son voisin. Plus de la moitié du village pense comme eux, car ils sont presque tous chasseurs et ils achetaient leurs chiens au galguero, même le maire achetait les plus rapides pour les faire courir à Barcelone, les seules pistes encore ouvertes pour ce genre d’exercice. Mais face à l’enquête policière, pas même le maire n’a essayé de défendre le galguero, conscient dans son fort intérieur, que cet exercice n’avait rien de moral ni de légal.
J’avais onze ans quand j’ai trouvé Senda, elle était couchée sur le bas côté de la route, aux environs du village. Je me suis approché tout doucement car j’avais peur qu’elle aboie, ou qu’elle me morde, et aussi par précaution car j’appréhendais de me trouver face au macabre spectacle d’un chien mort. Lorsque je me suis approché, elle a ouvert les yeux, elle a levé sa tête et remué doucement sa truffe. Elle a essayé de se lever, mais elle est retombée brutalement en soulevant une nuée de poussière autour d’elle. Je lui ai touché la tête, et lorsque ma paume l’a effleurée elle a tressailli et crié. J’ai eu peur de lui avoir fait mal et de suite j’ai essayé de voir si elle était blessée, mais rien ne paraissait tourmenter cette peau couverte de poussière. J’ai essayé alors de la motiver pour qu’elle me suive. C’est en regardant ses pattes que mon sang n’a fait qu’un tour en observant que la chienne avait une patte qui pendait, des lambeaux de peau pendillaient de partout, autour d’elle le sang avait déjà séché et était devenu gélatineux, comme si on avait versé un verre de peinture, et un os tout jaune et saillant pointait férocement, annonçant ainsi sa douleur et son angoisse.
Je suis revenu en courant chez moi mais je n’ai pu convaincre personne de m’aider, j’ai donc cassé ma tirelire et sorti tout l’argent que j’avais économisé depuis deux ans, j’appelais ensuite un de mes meilleurs copains et, à nous deux, nous avons hissé la chienne sur une petite charrette, nous l’avons mouillée un peu et avons marché 2 kms pour parvenir jusqu’au vétérinaire du village principal. Notre histoire eut l’air de les émouvoir. La vétérinaire nous prévint que la patte de la galga ne pouvait ni s’opérer ni guérir et qu’il fallait amputer, mais elle nous assura qu’elle pouvait très bien se débrouiller avec seulement trois pattes. Nous allions la voir tous les jours, avec mon ami, on l’avait opérée et stérilisée aussi à cause d’une infection à l’utérus provoquée par ses fréquentes maternités, on lui retira aussi plusieurs plombs de chasse du dos et des cuisses.
L’arrivée de Senda à la maison fut une apothéose…
Mon père était furieux parce que son fils avait dépensé une grosse somme d’argent dans une chienne rebelle et bonne à rien, il me frappa à plusieurs reprises, j’encaissais les coups en serrant les dents de rage et je lui crachais, ravi, ma victoire définitive à la figure : la chienne ne servirait pas non plus à mettre bas car elle était stérilisée, et c’est là que le galguero désista définitivement.
Au fil des années je me suis habitué aux fugues de Senda, le village s’habitua aussi peu à peu à sa présence, son invalidité et sa sympathie lui valut l’affection de grands et petits.
À 20 ans j’obtins un travail en ville, et je pris Senda avec moi. Elle avait 8 ans lorsque je l’avais recueillie, elle était déjà âgée, et je sus qu’elle n’allait pas me tenir compagnie longtemps en ville… Un cancer qu’elle dissimulait avec normalité la dévorait intérieurement, et on lui avait donné un maximum de 3 mois.
J’essayais d’en profiter tous les après midi au cours de nos promenades où les enfants essayaient de la toucher et les grands cherchaient à connaître son histoire, émouvante, personne ne restait insensible face au courage de Senda, et personne ne pouvait ignorer son allure et sa beauté.
Après des années de voyage, après avoir grandi et être devenu un peu plus mature, je me sentais prêt à revoir mes parents. Je pris une semaine en plein mois d’août et j’emmenais Senda avec moi au village, comme d’habitude, pour rendre visite à mes parents, malgré la mauvaise relation que nous avions. Le village était solitaire, gris et poussiéreux. La jeunesse avait émigré en ville comme moi, et les grands étaient restés, avec leurs petites vies.
Mes parents me reçurent assez mélancoliques face à mon absence qui avait duré plusieurs années, mais avec beaucoup d’émotion aussi, ils furent même émus de revoir Senda… Cette nuit là je dormis avec Senda dans ma chambre, de la même façon que je le faisais en ville, convaincu qu’à mon réveil Senda serait partie faire un tour en forêt, du côté ouest du village. Mais non, cette nuit là elle dormit à mes côtés, fatiguée. Dans la pénombre de la chambre, elle me parut plus vieille que jamais.
Au lendemain, Senda ne me quitta pas d’une semelle, et après le repas, au lieu de dormir jusqu’au soir, comme à son habitude, elle m’incita à jouer avec elle, en la suivant elle commença à courir à travers le village.
Senda continua à courir jusqu’à la sortie du village, jusqu’à l’orée du vieux bois de peupliers et pins, du côté ouest. Elle m’attendit là, patiemment. Je voulais revenir en arrière, mais elle continuait à m’attendre au même endroit, quand elle fut sûre que j’allais rester elle commença à marcher lentement vers l’intérieur de la forêt. Je l’accompagnais, méfiant et trempé de sueur, et je m’abritais à l’ombre des arbres. Elle me regardait et je la regardais, si elle avait pu parler elle m’aurait sûrement dit : » viens, je veux te raconter un secret « , et ce fut ainsi.
Elle s’arrêta en plein cœur de la forêt, à côté d’un tas de troncs. Elle s’assit et me regarda, peut être essayait-elle de deviner mes pensées. Je portais mes mains à mon visage, j’étais ahuri. Des dizaines de galgos étaient pendus à des cordes, comme des drapeaux. Leurs gueules diaboliquement ouvertes d’où pendaient leurs langues. Leur peau était presque transparente et ils avaient les yeux enfoncés. Leurs pattes avant montraient bien la souffrance et l’agonie qu’ils avaient subie, car leurs coussinets étaient ouverts et à vif à force d’avoir essayé de s’appuyer sur l’arbre, et sur l’écorce on voyait encore les traces de sang séché.
La pourriture imprégnait ce spectacle et la pénombre montrait tout ce que cette scène avait de honteux, d’amoral et d’illégal.
Ces corps n’avaient reçu aucune autre visite à part la mienne, et certainement celle de Senda tous les matins jusqu’à ce que je la prenne avec moi en ville. Seuls le galguero et elle connaissaient cet endroit, elle était la seule à calmer ses compagnons, qu’elle avait certainement vu mourir, pendus un à un sur ces arbres. Je suis sûr que c’est ça qu’elle a voulu me dire. Parmi tous ces corps qui se balançaient au son du bal mortuaire du vent, je vis apparaître d’autres chiens, avec des yeux verts et lumineux reflétant le peu de lumière qu’il y avait à cet endroit où nous étions Senda et moi. Ils venaient de la partie la plus touffue du bois, faisant bouger les arbustes et ils s’annoncèrent en silence complet, sans un seul aboiement.
Je vis alors Senda partir en flèche vers eux sans regarder en arrière, et je pris peur car j’étais incapable de prononcer un mot pour la rappeler, et parce qu’en essayant de marcher je vis que Senda était toujours là, couchée à mes pieds. Elle venait de mourir et sa course avec ces pauvres âmes n’était autre que le retour vers la liberté enivrante de la mort, c’était elle le guide, la garantie du bonheur de tous ceux qui n’avaient pas pu en profiter. Je pris le corps de mon amie, encore tiède, encore musclé, et je creusais un trou à ce même endroit où elle s’était laissée mourir.
Ainsi qu’elle l’avait voulu, je dénonçais le galguero. Il affronta une bonne amende, et je fis savoir à tous l’histoire de ces bêtes sur un livre qui fut publié, ceci permit à mes parents de comprendre la misère de l’univers dans lequel ils étaient plongés y dont ils étaient complices.
Mais je n’ai pas de repos, car je sais que le galguero du village continue à utiliser ses chiennes pour mettre bas, en les alimentant de misère, certaines sont pendues d’autres sont laissées à leur propre sort et personne, pas même ma famille qui a vécu si près de Senda, qui a lu le livre, qui s’est retournée contre cet homme violent, ose se montrer hostile. C’est pour cela que je vais continuer a diffuser la misère de ces chiens, qui ne sont qu’un tout petit reflet de tout ce qui se passe dans beaucoup d’autres villages espagnols.
Je continuerai à me promener dans la forêt, pour retrouver Senda, entourée d’une meute chaque fois plus nombreuse qui me regardera avec des yeux doux, ce sont les fantômes de l’injustice prolongée, la manifestation silencieuse de la mort, tous mes projets vont à eux, aux galgos du côté ouest. «
Envoyé par Consuelo García Fernández
Par Carol, bénévole de la fourrière municipale de Badalona
(Traduit de l’espagnol par Fabienne Tremblé)
Le lévrier espagnol est une race de chien débordante d’énergie en extérieur et qui sera se montrer calme au sein du foyer s’il est suffisamment dépensé.
Fiche d’identité
Noms : Lévrier espagnol, Galgo espagnol.
Taille : entre 62 et 70 cm pour les mâles et entre 60 et 68 cm pour les femelles.
Poids : entre 25 et 30 kg selon la taille et le sexe.
Couleur : toutes les couleurs sont autorisées.
Corps : d’un gabarit moyen, le lévrier espagnol dispose d’une superbe musculature. C’est un chien très élégant.
Poil : il peut être ras et fin ou de taille intermédiaire et rêche.
Tête : de forme allongée. Proportionnelle au reste du corps. Le stop est peu marqué.
Oreilles : en forme de triangle. L’attache est haute.
Queue : d’une belle longueur, elle est effilée.
Espérance de vie : entre 11 et 12 ans.
Un peu d’histoire
Le Galgo espagnol est une race très ancienne qui était présente dès l’antiquité romaine. Il descendrait des anciens lévriers asiatiques. Il fait partie des ancêtres du lévrier anglais. Le lévrier espagnol a été importé en Angleterre dès le XVIe siècle.
Comportement et capacités
Le lévrier espagnol a une attitude paradoxale. Il est calme au sein de son foyer mais débordant d’énergie lors d’une promenade ou d’une partie de chasse. A la chasse, c’est un chien courant chargé de poursuivre le gibier (renard, lièvre,…). Sa vélocité en fait un très précieux allié.
Avec son maître et sa famille, le Galgo espagnol sera affectueux et joueur. Des balades sportives quotidiennes sont à prévoir car ce chien a besoin d’énormément se dépenser. Il est compatible avec la présence d’’enfants.
La vie en appartement ne lui convient pas. Son éducation ne posera aucun problème particulier mais devra être menée avec douceur.
Problèmes de santé
Cette race n’est sensible à aucune pathologie en particulier.
Credit photo : Par Tux-Man — Travail personnel, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=49573984
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L’entretien et le toilettage du lévrier afghan
Préparez-vous à passer un certain temps chaque jour pour entretenir l’apparence de cette beauté. À cause de sa finesse, le poil se mêle très facilement, ce qui nécessite l’utilisation quotidienne du peigne et de la brosse. Souvent, vous aurez besoin d’un toiletteur professionnel pour vous aider dans cette mission.
Nettoyez les dents de votre lévrier au moins deux fois par semaine pour éviter les maladies dentaires, nettoyez ses oreilles sur une base hebdomadaire et entretenez ses griffes au besoin.
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Charles Bernard
J’ai vécu la majeure partie de ma vie avec des animaux de compagnie. Propriétaire de Lebernard depuis plusieurs années, il me fait plaisir de partager ma passion avec les lecteurs.
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Les galgos : une race de chien sacrifiée
Cet article est un coup de gueule, un appel du cœur, un regard sur l’innommable.
Si vous êtes sensibles à la cause animale, n’hésitez pas à partager ces informations pour venir en aide à ces lévriers espagnols martyrisés.
Le Galgo en bref
- Son poil est court et lisse ou mi-long et dur.
- Toutes les couleurs de robe sont possibles et admises.
- Il mesure entre 62 à 70 cm pour le mâle et 60 à 68 cm pour la femelle.
- Son poids varie entre 25 et 30 kilos.
- Son regard est très expressif. On y lit réellement sa joie ou sa peine. C’est bouleversant.
- Il est particulièrement élégant.
Caractère du lévrier galgo
Comme tous les lévriers, il a un caractère formidable.
- Doux, gentil, calme.
- Très affectueux sans être envahissant.
- Extrêmement sensible, légèrement anxieux.
- N’aboie pas.
- Peut vivre en appartement avec de grandes promenades pour se défouler.
Lévrier galgo et chasse
Victime d’une tradition ancestrale :
- Les lévriers galgossont nés pour chasser, car ils sont extrêmement rapides, laissant peu de chance à leur proie.
- Tous les hivers comme le veut une tradition ancestrale, le chasseur espagnol ou galguero chasse le lièvre sans fusil dans le sud de l’Espagne. Ce sont ses lévriers qui lui servent d’armes en coursant les lièvres.
La barbarie des hommes :
Les lévriers galgos ne sont pas reconnus comme des êtres sensibles qui peuvent avoir faim, soif ou ressentir la peur et les émotions, ils sont considérés comme des outils. Le lévrier doit rendre hommage à son maître en étant performant.
Le martyr des lévriers galgos
Lorsqu’un lévrier galgo n’est plus apte à chasser (vers l’âge de trois ans), l’enfer commence pour lui et le galguero qui doit laver son honneur n’est pas à court d’idées…
- On lui crève les yeux.
- On le jette dans un puit.
- Il est laissé à l’agonie
- On lui coupe les membres à vif.
- Certains le traînent accroché à l’arrière d’une voiture.
- On lui fait avaler de l’eau de javel.
- Des lévriers galgos ont été brûlé.
- On l’affame.
C’est insoutenable et pourtant pratiqué en toute impunité devant un pouvoir public qui reste insensible. Il y aurait 10 000 lévriers galgos abandonnés ou suppliciés par ans.
Le saviez-vous ?
Cette pratique de chasse est interdite en France depuis 1844.
Associations galgo : des bénévoles formidables
Heureusement, des bénévoles formidables ont créé des associations pour venir en aide aux lévriers galgos.
- Comme les galgos ne sont pas reconnus comme des chiens de compagnie en Espagne (donc peu d’adoption), ils sont rapatriés en France, en Suisse ou en Belgique après un séjour dans des refuges espagnols où ils sont remis sur pied.
- Confiés à des familles d’accueil, on évalue leur profil psychologique pour les proposer ultérieurement à l’adoption à une famille qui leur conviendra.
- Tous ces bénévoles doivent affronter des situations terribles et faire preuve de patience et d’obstination, car ces lévriers ont parfois des séquelles physiques importantes et des traumatismes qu’il faut combattre.
- Pourtant, ces chiens font preuve d’une résilience extraordinaire. Doucement, ils refont confiance à l’homme sans chercher à se venger. Ils sont merveilleux.
Adopter un galgo
Si le sort des lévriers vous touche et que vous avez une place pour l’un d’eux (pour adopter ou devenir famille d’accueil), plusieurs associations comme Lévriers sans frontièreou La voix des lévriers proposent de remplir un formulaire en ligne pour adopter l’un d’entre eux avec des photos et un descriptif de son comportement et de son histoire. Les candidatures sont examinées avec beaucoup de soin.
Adopter un galgo impliquera d’être patient, de faire abstraction de son passé pour lui donner un cadre précis sans le surprotéger. Dans le cas contraire, vous entretiendrez sa peur et ses traumatismes passés.
Si vous adoptez un galgo, il vous le rendra au centuple avec toute l’élégance qui le caractérise.
Àméditer : « C’est parce que les animaux ne causent pas qu’il faut plaider leur cause. »
Szczepan Yamenski
L.D.
Greyhound
Santé
Chien à la santé globalement solide, le Greyhound ne craint que le froid et les blessures pouvant apparaître durant les courses. Son poil court et fin ne le protège pas suffisamment contre les basses températures et les intempéries, alors que ses membres peuvent subir les effets des efforts trop intenses lorsqu’il court. Ses pattes sont à examiner systématiquement après les sprints.
Pour vous prémunir de ces risques et assurer votre compagnon en cas de problèmes de santé, Woopets vous conseille une assurance pour chien Greyhound.
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Espérance de vie
Minimum : 10ans
Maximum : 13ans
L’espérance de vie d’un Greyhound se situe, en moyenne, entre 10 ans et 13 ans.
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Âge de mon chien :
Entretien et hygiène
La mue est pratiquement inexistante chez le Greyhound, d’autant que son pelage est court et très peu épais. Il ne nécessite donc qu’un faible entretien, mais celui-ci doit rester régulier pour protéger sa peau et sa santé en général, tout en préservant la beauté de son poil.
Il est recommandé de brosser le chien toutes les semaines. Les bains ne s’imposent que s’il est excessivement sale (traces de boue, etc.).
Prix et budget
Prix d’achat
Mini 500€
Maxi 1000€
Le prix d’achat d’un Greyhound se situe entre 500€ et 1000€.
Coût d’entretien annuel
Mini 1400€
Maxi 1500€
Le coût d’entretien annuel d’un Greyhound se situe entre 1400€ et 1500€.
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Alimentation
L’alimentation du Lévrier Anglais doit être adaptée à sa morphologie et à son activité physique. Il doit ingérer quotidiennement entre 400 et 500 grammes de pâtées qui s’accompagnent de viande, de riz ou de pâtes. Si la nourriture humaine lui va comme un gant, le Greyhound peut également se satisfaire de croquettes si elles sont de haute qualité et répondent à ses besoins.
Activité physique
Le Greyhound est un coureur né. Il a donc besoin de sorties quotidiennes et de pouvoir piquer quelques sprints pour être heureux. En dehors de cela, il ne se contente que de peu d’exercice et se montre extrêmement calme à la maison.
Autres
Calme
Lévrier Galgos caractère
Sauvez-une vie
Pour mieux le comprendre Connaitre son caractère
Découvrir le triste sort des galgos brise le coeur, mais le faire entrer dans votre vie est une union extraordinaire ! Adopter un galgo, c’est aussi préalablebment se poser des questions, auquels il faut des réponses. La plupart des gens qui souhaitent adopter un Lévrier Galgo pour la première fois n’ont aucune connaissance de la race ou très peu au départ car c’est en général une adoption coup de coeur car « Adopter un Galgo est un sauvetage ». Certains amoureux inconditionnels, vous diront qu’ils ne leurs trouvent aucun défauts. Discrets, ils peuvent rester ensemble deux heures dans un silence absolu. D’ailleurs, nombre d’adoptants s’ils le peuvent en adopte un, puis deux, trois et pourquoi pas un quatrième ? comme une croisade pour combattre le pire de l’humanité contre ces êtres rejetés, doux, calmes, résignés et courageux. Cette courte vidéo ci-dessous, illustre la sensibilité exceptionnelle du Calgo.
Crédit Vignette YT Galgos del Sol Animal Rescue
Lévrier un jour, lévrier pour toujours ! est une devise qui se vérifie quotidiennement, car chaque jour à leur côté apporte un bonheur inexplicable et réciproque. C’est une caractéristique globale du lévrier, son immense affectivité, son amour indéfectible, et son caractère en fait un être extêmement attachant. Tout d’abord ce regard troublant indéfinissable dans les yeux, presque humain, et son désir permanent de communiquer avec nous, parle au plus profond de nous-même. Quand il veut quelque chose, besoin de calins de sortir ou manger, il sait se faire comprendre simplement.
Tout comme son intelligence assez développée supplée à son flair médiocre. C’est un observateur hors pair. Son intelligence, comme du reste son élégance longiligne naturelle et son calme le font adopter sans souci dans une famille aimante. Il transmet sa tranquillité et apporte au quotidien une compagnie sereine. Discret et indépendant il sait aussi se faire tout petit. On peut mettre une dizaine de lévriers dans une même salle et ne rien entendre pendant deux heures. Le Galgo en particulier a une remarquable faculté d’adaptation, malgré tout ce qu’ils subissent, incapable de la moindre agressivité, fidèle et d’une grande douceur, il reste affectueux avec les humains et comprend très vite et très bien ce qui est autorisé et ce qui est interdit. Patience, douceur et respect sont les maîtres mots de cette relation en gardant à l’esprit qu’ils n’ont connu le plus souvent que la maltraitance avant d’être sauvé par un refuge.
Il faut distinguer les galgos qui passent par une famille d’accueil en France ou en Espagne, et ceux en sauvetages directs qui arrivent d’un refuge, les uns comme les autres méritent attention mais les seconds un peu plus de patience et de connaissance de la race pour les acompagner dans leur nouvelle vie et s’adapter aux codes de leur nouveau foyer. Ils n’aspirent tous qu’a une seule chose, oublier leur passé et profiter de leur nouvelle vie mais pour certains ce sera plus long. Dans les refuges, leurs anges gardiens pansent leurs blessures, et observent l’évolution de chacun pas à pas pour les présenter à l’adoption. Une galga ou un galgo, selon caractère et son histoire, peut arriver plus craintif qu’un autre, et aura besoin d’un temps d’adaptation plus long pour abandonner progressivement ses peurs et dévoiler ses sentiments. Il faut avoir un comportement spécifique à leur niveau de souffrance ancrée ou pas, et les adopter pour leur donner une vie calme, sereine, et sans agitation. L’éducation se fait avec douceur, toujours féliciter, récompenser avec des friandises, pour obenir sa confiance, et surtout ne rien espérer obtenir par des méthodes brutales de dressage. Une âme perdue qui vient directement du refuge, ne connaîtra pas les règles de base pour vivre dans une maison et les premiers jours ou premières semaines, ne seront pas si faciles, même s’ils s’adaptent très vite. Un lévrier en famille d’accueil aura déjà appris beaucoup de choses et on cerne mieux ses besoins. Grâce à un un retour sur son caractère et son comportement, il sera plus facile de le recommander. Il faut penser également aux familles d’accueil, dont leur rôle ne peut-être que provisoire, mais dont leur but est à chaque fois de réaliser un sauvetage et de le renouveler le plus vite possible. Car, il ne s’agit pas de garder un lévrier durant des mois ce qui en condamne un autre à rester au refuge en Espagne.
Une adoption doit être réfléchie car il y a eu un long travail fait en amont. Elle doit être un succès. Le but est de rejoindre un bon foyer, chacun doit se sentir bien, il suffit de bien en parler avec les responsables des associations ou le délégué de votre secteur, et l’association que vous aurez pris soin de choisir. Il s’agit de faire le point pour se préparer et trouver le « matching » qui correspond au mieux de chaque situation. C’est à dire la famille faite pour eux ! et non l’inverse. Dans tous les cas, ils sont de formidables compagnons qui méritent tous aujourd’hui de savourer le meilleur d’une nouvelle vie. Son calme, sa sérénité, sa joie et sa façon de l’exprimer en font un compagnon idéal. Alors, vite un bon foyer pour chacun d’entre eux ! Les démarches pour adopter un lévrier Galgos.