Table des matières
- Le Berger Belge Malinois, la Ferrari des chiens
- Caractéristiques physiques du Berger Belge Malinois
- Origines et histoire du Berger Belge Malinois
- Berger Belge Malinois : Son physique et sa santé
- Caractère et aptitudes du Malinois
- Le Berger Belge Malinois : Son éducation et son comportement
- Une internaute a partagé sur Twitter une image du chien se vidant de son sang. La RATP assure que l’animal va bien.
Le Berger Belge Malinois, la Ferrari des chiens
Berger Belge Malinois : Combien de fois j’ai entendu : » Ah le Berger Belge Malinois ? C’est la Ferrari des chiens ! « . Effectivement, le Berge Belge Malinois, comme beaucoup de chiens de berger, est un chien d’exception qui adore travailler. Le Malinois appartient à une race ayant subit de nombreuses sélections. Les chiens d’aujourd’hui sont le fruit de plus d’un siècle d’élevage contrôlé, faisant bien attention aux problèmes liés à la consanguinité. Si vous cherchez à adopter un Malinois, vous devez bien comprendre que c’est un chien aux qualités exceptionnelles.
Caractéristiques physiques du Berger Belge Malinois
Le Berger Belge Malinois possède des proportions physiques harmonieuses. Il est rustique, mais médioligne. On le compare souvent au Berger Allemand, mais il est bien plus léger, plus souple, et plus petit que ce dernier. En moyenne, le mâle tourne autour de 62cm, alors que la femelle avoisine les 58cm. Niveau poids, le mâle fait en général entre 25 et 35kg, la femelle est plus légère avec ses 20-30kg.
Le poil du Malinois est court, fauve et parfois parsemé de gris charbonné. Son masque est toujours noir, et sa tête est fine, bien ciselée, et longue sans exagération. Pour la grande majorité, ils possèdent des yeux bruns foncés qui contrastent un peu avec leur robe. Comme pour le Berger Allemand, ses oreilles sont pointues, triangulaires et dressées, et généralement de couleur foncée (très souvent noires). Sa queue est entière et portée basse, pendante lorsque le chien est au repos et soulevée lorsqu’il est en action.
Origines et histoire du Berger Belge Malinois
L’histoire du Malinois est très récente, un tout petit plus de 130 ans. Vers la fin du XIXème siècle, quatre variétés de chiens de berger ont été sélectionnées en Belgique : Tervuren, Groenendael, Laekenois et Malinois. Le groupe de cynophiles à l’origine de l’initiative était dirigé par le professeur Adolphe Reul, qui exerçait à l’école vétérinaire de Cureghen. Ils tentaient d’organiser quelque peu le patrimoine génétique canin belge qui était alors très confus. Le premier standard des chiens Bergers Belges a été publié en 1892. Il sera le véritable point de départ de tout l’élevage, jusqu’à aujourd’hui. Récapitulatif.
En 1880 en Belgique, il y avait un grand nombre de chiens conducteurs de troupeaux. Les morphologies, les robes et les types étaient d’une diversité extrême. Il est alors décidé de les appeler » chiens berger du pays « . C’est à Bruxelles en 1891 que naîtra le » Club du Chien de Berger Belge « . Le 15 Novembre de cette même année, A. Reul rassemble à Cureghem 117 chiens différents. C’est là que se lanceront les débuts de la sélection acharnée. Un recensement est effectué et ils opèrent déjà un tri des meilleurs sujets.
Le 3 avril 1892 le Club du Chien de Berger Belge publie son premier standard d’une précision experte. Une seule race fut alors admise, en comptant 3 caractéristiques de poils distinctes : long, ras, et dur. Malgré cette sélection, le Berger Belge n’est encore qu’un chien de seconde zone. En 1899 la sélection devient encore plus stricte, et les différences de couleurs sont accentuées. Trois variétés de robe sont alors définies : un poil long et noir, un poil court et fauve charbonné, et un poil dur et gris cendré. Cette année-là, le Livre des Origines de la Société Royale Saint-Hubert (L.O.S.H.) est également ouvert. Il deviendra la référence belge en matière d’élevage de chien.
En 1901, les premiers Bergers Belges sont enfin admis dans le Livre des Origines. Les années suivantes sont dédiées à la » purification » de la race. Les dirigeants du club cynophile s’acharnent avec ténacité à unifier le type et corriger les défauts du Berger Belge. C’est en 1909 qu’est officiellement reconnu le type fauve charbonné à poil court, autrement appelé » Malinois « . Un an plus tard, le type et le tempérament du Berger Belge sont fixés. Cela est assez tardif puisqu’il n’y a jamais eu de désaccord entre les hommes en ce qui concerne le caractère, la morphologie et l’aptitude au travail. Ce qui posait réellement problème était la question des diverses variétés et couleurs au début du siècle.
En 1969, un Malinois est pour la première fois proclamé champion de France en ring (une compétition récompensant le caractère, la souplesse et la force des chiens).
***Votre Livre Offert***
7 Exercices pour éduquer son chien (même les plus turbulents)
Pour télécharger et recevoir votre livre offert, indiquez simplement votre email ci-dessous et cliquez sur « je télécharge ».
Berger Belge Malinois : Son physique et sa santé
Le Berger Belge Malinois se plaît très bien en extérieur comme en intérieur. Il préférera cependant vivre dans une maison avec jardin plutôt que dans un appartement, il a un grand besoin d’exercice. Il faudra sinon penser à le sortir relativement souvent. Il est actif et vif, il a envie et besoin de s’occuper ! Il ne se satisfera pas d’une vie de panier, il vit à cent à l’heure. C’est un chien dit » rustique « , et surtout robuste. Il n’y a aucun problème de santé particulier à la race, ce qui lui offre une espérance de vie cernée entre 12 et 14ans. Grâce à ses poils courts, le toilettage sera des plus facile, il ne vous coûtera donc que très peu au niveau de son entretien. Le budget sera plus porté sur l’achat initial.
Grâce à une forte maîtrise d’élevage, le Malinois est toujours aujourd’hui un chien moyennement grand et moyennement lourd. Ce qui fait de lui un chien exceptionnel ce sont ses capacités au niveau physique, physiologique et psychique. Parmi les quatre races de Bergers Belges, le Malinois est le plus réactif et le plus sportif. Depuis la fin du XIXème siècle, il est reconnu pour sa ruse et son flair d’un autre monde. Il excelle dans une grande partie des disciplines surveillées par la Société Centrale Canine (SCC). C’est à dire l’agilité, l’obéissance, le ring, le pistage, la fouille de décombres et le mordant. Son physique de loup et ses capacités hors du commun font de lui un choix évident pour les équipes cynotechniques. Très loin des bergeries, le Malinois est utilisé par la Police, la Gendarmerie, et les unités d’intervention de l’armée et du GIGN. Sa rapidité, endurance et odorat servent notamment dans les avalanches et les recherches de drogues et d’explosifs.
Caractère et aptitudes du Malinois
Dès ses débuts le Malinois présentait des attitudes très proches des chiens de berger : dynamique, attentif, éveillé, et très attaché au maître et à la famille. Mais il s’est très vite développé en tant que chien de défense. Il n’a pas évolué, comme la majorité des chiens de bergers, vers un physique imposant qui donne une illusion de solidité. C’est un chien de garde accompli, autant au niveau policier qu’au niveau particulier.
Peintre animalier
C’est un chien relativement nerveux, très actif et extrêmement intelligent. Il est obéissant, et donc facile à dresser. Il est polyvalent dans ses aptitudes, il est donc adapté à bien des travaux. Il est notamment très apprécié pour son agilité, au point de rivaliser, ou presque, avec le célèbre Border Collie. En Belgique il est très largement employé en tant que chien policier, mais il n’en reste pas moins un fidèle compagnon de famille. Il est joueur, docile et joyeux, il s’entend d’ailleurs très bien avec les enfants. Le Malinois saura se montrer à la hauteur de toutes les tâches que vous lui présenterez.
Le Berger Belge Malinois : Son éducation et son comportement
Le Berger Belge Malinois est considéré comme étant une race de chien relativement facile à dresser. Et c’est là que brille toute la sélection faite depuis plus d’un siècle. Si la généalogie de votre chien est approuvée, vous pouvez être sûr de réussir à en tirer le maximum. Le seul petit problème comportemental que peut avoir cette race est une nervosité exacerbée. Il éprouvera alors quelques difficultés lors du travail d’apprentissage, à cause d’une méfiance excessive envers son dresseur. Il faut alors persévérer, il est vif d’esprit et sait apprendre, il faudra le solliciter régulièrement afin de le rendre obéissant.
Le Malinois est protecteur envers ceux qu’il considère comme sa famille, il faut donc le dresser avec douceur, tout en ayant une fermeté certaine. Il est sage d’éviter tout accident pendant sa jeunesse, il peut être brusque. N’essayez pas de l’intimider par la voix, et encore moins par la brutalité, cela peut vite affecter son caractère, et il deviendra agressif ou peureux. Focalisez-vous sur la confiance et le respect mutuel. Il peut dépasser les 50km/h, il est donc important de bien le tenir près de soi.
Une fois qu’il est bien dressé, il ne vivra que pour son maître, veillez donc à communiquer avec votre chien. Même un simple clin d’œil ou une sollicitation orale peuvent créer un lien entre vous. Une fois qu’il aura défini son territoire, il sera très protecteur et saura faire face aux intrus. Il est important de lui apprendre à réagir en conséquence afin d’éviter des agressions trop hâtives. Il est important d’avoir un Malinois équilibré et sociable. Son côté joueur est à exploiter ici. Il est notamment un peu agressif à l’égare des autres chiens mâles, il ne faut pas hésiter à le promener en ville régulièrement et l’amener à une école de chiots. Il doit pouvoir rencontrer des gens sans se méfier constamment.
Le Malinois n’est pas forcément recommandé en tant que premier chien, même s’il est docile et facile à entraîner. Louis Huyghebaert, qui a eu une importance notable au cours de l’histoire du Berger Belge en général, résume très bien les qualités de cette race : “Le Berger Belge Malinois est un chien d’une intelligence rare, ayant assez de nez pour aller découvrir sous un panier le mouchoir de poche que son maître lui aurait donné à flairer et caché à son insu.” A vos mouchoirs, donc !
Crédits/Photos : La méthode Gun sur Youtube et page Facebook de la méthode Gun
Une internaute a partagé sur Twitter une image du chien se vidant de son sang. La RATP assure que l’animal va bien.
Le cliché a déclenché une vague d’émotion sur les réseaux sociaux. Une internaute a partagé vendredi sur Twitter la photo d’un chien de sécurité grièvement blessé dans le métro parisien : tenu en laisse, l’animal se vide de son sang dans une rame. L’auteure du cliché, sympathisante de la cause animale, assure avoir été agressé verbalement par l’agent de sécurité cynophile à qui elle demandait des explications.
« Il a assuré faire partie de la sécurité de la RATP et être en train de conduire le chien à un poste de secours à la Villette. Il avait l’air dépassé », assure-t-elle au Parisien. Cette dernière a également tiré le signal d’alarme dans le métro. En vain. « Le conducteur est venu dans la rame et a dit qu’il était au courant de la situation… Comme si tout cela était normal. » Interpellée sur Twitter, la RATP s’est expliquée le 22 février sur cette affaire. Jeudi soir, l’animal aurait « échappé au contrôle de son maître-chien », employé d’une société sous-traitante de la RATP.
Le chien va « bien »
« Le chien présentant une blessure à l’arrière-train a été récupéré par une voyageuse qui l’a confié à un agent RATP à la station CADET (Ligne 7), qui l’a ensuite remis à son maître-chien, qui a par la suite conduit son chien chez le vétérinaire afin qu’il reçoive les soins adaptés », explique la RATP, qui précise qu’une enquête interne a été ouverte par l’entreprise sous-traitante, dont l’agent a été « rappelé à l’ordre ». Quant au chien, il a été opéré et irait « bien ».