Chien eau de mer

Chien à la plage : Les dangers de l’ingestion d’eau de mer par votre chien

Noyade, irritations, intoxication… la baignade en eau de mer est tout sauf sans danger pour votre chien. Aussi, afin de profiter pleinement cet été des joies de l’eau avec votre petit compagnon, quelques précautions sont nécessaires.

Sachez tout d’abord que tous les chiens n’aiment pas l’eau. En effet, parmi les races les plus réputées pour être « accrocs » à la baignade, il existe des chiens qui n’apprécient pas du tout de faire trempette. C’est le cas, des Terre-Neuve ou encore des golden retrievers qui sont pourtant dotées de pattes palmées.

Si votre chien fait exception à cette règle, vous faites partie des privilégiés qui pourront pratiquer la nage avec leur chien. Mais attention, avant d’emmener son chien à la plage, il est important de mesurer les dangers de l’eau de mer pour votre animal de compagnie.

Pourquoi l’eau de mer peut être dangereuse pour les chiens ?

L’eau de mer contient des ions notamment le NaCl autrement dit du chlorure de sodium en grande quantité. D’ailleurs, les mers de nos régions renferment jusqu’à 40 grammes de sels pour 1 litre d’eau.

L’ingestion de l’eau de mer provoque un déséquilibre ionique qui entraîne une importante déshydratation. Le sel attire l’eau en même temps que son élimination dans le tube digestif entraînant d’une part, une diarrhée et d’autre part en augmentant l’émission d’urine et donc la déshydratation.

Concrètement, plus votre chien ingère une quantité importante d’eau salée, plus il a de chance d’être intoxiqué.

Sur la plage et en plein soleil, votre chien peut vite se déshydrater. Il se dirigera donc tout naturellement vers la mer pour se rafraîchir et pour assouvir sa soif. Il est alors important de surveiller la durée de ses baignades pour éviter toutes mauvaises surprises.

Les symptômes de l’intoxication à l’eau de mer chez le chien

Excès de salivation, nausées, vomissements et diarrhée abondante sont les symptômes les plus courants d’une intoxication à l’eau de mer chez le chien. Dans les cas, les plus graves, ils peuvent également provoquer des troubles neurologiques caractérisés par des convulsions et un comportement anormal.

Chien à la plage : Quelques précautions pour profiter de la mer

Pas facile d’empêcher son chien d’ingurgiter l’eau de mer, il est donc important de surveiller la durée de ses baignades et de l’hydrater régulièrement.

1/ Une hydratation régulière

Sous le parasol, on emmène un distributeur d’eau ou une gamelle de voyage et l’on invite son chien à boire régulièrement de l’eau.

2/ Un bon rinçage après chaque baignade

Après chaque baignade en eau de mer, on effectue un bon rinçage à l’eau claire pour éliminer le sel et le sable mais aussi les irritations cutanées. Puis on procède au séchage bien qu’il fasse chaud.

En cas d’intoxication, consultez immédiatement un vétérinaire afin qu’il puisse mettre votre animal sous perfusion avec un produit adapté lui permettant d’éliminer plus facilement le sel de son organisme. Le vétérinaire traitera également les diarrhées et les vomissements.

Si vous souhaitez avoir plus amples d’informations sur les dangers de l’eau de mer, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire avant de l’emmener à la plage.

Les dangers de la plage pour les chiens

Même si nous n’en avons pas forcément conscience puisque la plage est plutôt un endroit de détente et de loisirs, cet environnement présente malgré tout différents risques plus ou moins importants pour les chiens vis-à-vis desquels il convient d’être vigilant.

Le coup de chaleur

Si votre chien salive de manière inhabituelle, semble essoufflé alors qu’il n’a pas fait d’effort, s’agite et/ou a un comportement anormal, il est probable qu’il souffre d’un coup de chaleur. Ce coup de chaleur est l’équivalent pour nous d’une insolation. Les conséquences peuvent être dramatiques, vous devez donc réagir rapidement et l’emmener dans un endroit frais (à l’ombre au moins). Rafraîchissez-le en le mouillant entièrement avec de l’eau froide (mais non glacée) et proposez-lui de l’eau à boire. Emmenez-le ensuite rapidement chez un vétérinaire.

Le coup de soleil

Les chiens sont protégés par leurs poils et y sont donc moins sujets que l’Homme sauf sur des zones peu couvertes chez certaines races comme le tour de la truffe, le ventre, etc. Comme chez nous, cela va se traduire par une peau rougie, chaude et sensible. Pour éviter cela, n’exposez pas votre compagnon directement aux rayons du soleil pendant les heures les plus chaudes (entre 12h et 16h) et utilisez une protection adaptée comme de la crème solaire spéciale chien.

La noyade

Nous oublions souvent que nos compagnons à 4 pattes ne savent pas forcément nager ou peuvent se fatiguer lors de longues baignades et la noyade représente un risque bien réel à la plage. Si ce type d’incident survient, vous pouvez effectuer les premiers gestes de réanimation si vous les connaissez, sinon faites appel à un secouriste ou maître nageur. Bien sûr, un vétérinaire devra ensuite être consulté en urgence.

L’intoxication à l’eau de mer

Avec la joie et l’excitation de jouer dans l’eau, certains chiens avalent des grandes quantités d’eau de mer. Or le sel devient rapidement toxique chez les animaux et peut avoir de graves conséquences. Si votre chien vomit ou présente un comportement anormal, consultez votre vétérinaire en urgence.

Les envenimations par des animaux marins (méduses, vives, raies)

Les rencontres avec ces animaux marins sont heureusement rares. Le premier geste à faire est de rincer la plaie à l’eau douce (ou à l’eau salée en cas de piqûre par une méduse), de retirer les éventuels corps étrangers et de désinfecter.

Autres affections liées à l’environnement de la plage

L’eau de mer, le sable et les débris charriés par la mer peuvent être à l’origine d’irritation de la peau, d’otites ou d’irritation des yeux (yeux rouges ou conjonctivites par exemple). Comme pour nous, pensez à rincer votre chien à l’eau douce après chaque baignade. Nettoyez aussi les oreilles et les yeux avec un produit adapté.

Article rédigé à partir des conseils du Dr Stéphanie VIAL

Vous avez avalé un aliment qui a du mal à passer ou vous vous sentez vraiment mal mais incapable de vomir ? Bien souvent pour vous soulager, le seul moyen reste de vous faire vomir. Découvrez quelques techniques pour faire passer cette gêne.

Avez-vous vraiment besoin de vomir ?

Tout d’abord, sachez qu’il faut éviter de répéter cette opération à de nombreuses reprises car cela peut engendrer des problèmes de santé. Le vomissement volontaire doit être vraiment fait lorsque cela est nécessaire. Nos conseils ne sont pas faits pour perdre du poids en se faisant vomir après les repas, mais pour solutionner des problèmes digestifs ou, dans le pire des cas, se désalcooliser un peu en fin de soirée…

Parfois, cela fait du bien de vomir. Le cas typique est quand vous avez très mal au ventre après un repas qui est mal passé et que ces douleurs vous empêchent de dormir…

Vous pouvez être prise de nausée sans pour autant avoir besoin de vomir. Pour savoir si vous allez vomir, votre corps va développer quelques signes. Ainsi, si vous avez le teint qui pâlit, que vous avez des bouffées de chaleur avec la tête qui tourne, et que vous ressentez une gêne dans l’estomac, il est probablement que votre corps ait besoin de se purger un peu.

En connaissant votre corps, vous ressentirez vite quand les vomissements arrivent.

Avant de vous forcer à vomir, vous pouvez essayer quelques petites astuces qui pourront vous soulager et qui suffiront peut-être afin que vous n’ayez pas à vous faire vomir. Commencez par boire un liquide sucré en petites quantités, tels que sodas ou jus de fruits, si tant est qu’ils ne soient pas trop acides. Restez en position couchée ou assise, car les mouvements accentuent la nausée. Il est souvent recommandée de s’allonger sur le côté inverse du coeur. Cette technique marche, mais pas avec tout le monde.

Comment vomir facilement et sans douleur?

Si vous n’avez pas réussi à faire passer la gêne ressentie, vous allez sans doute devoir vomir. Vous pouvez soit vous positionner près des toilettes en attendant que votre corps le fasse tout seul, ou utiliser des techniques pour accélérer le processus.

Ainsi, il existe plusieurs solutions qui peuvent vous aider à vomir. Tout d’abord, si vous vous en sentez capable, buvez un verre d’eau salée ou diluer un peu de moutarde dans un verre d’eau. Cette boisson au goût très particulier devrait vous aider à régurgiter. Une autre option consiste à essayer de toucher la luette située au fond de votre gorge avec un ou deux doigts. En stimulant cette petite partie, le corps aura une réaction de relent et de vomissement.

Dernière option, si vous avez à proximité quelqu’un qui vomit, le regarder faire devrait en général déclencher une soudaine envie chez vous aussi. Mentalement, certaines personnes réussissent à penser au vomi et cette idée provoque rapidement des remontées de bile.

Après avoir vomi, buvez de l’eau afin d’apaiser l’acidité présente dans votre estomac.

Si vos nausées ou gênes dans l’estomac persistent dans les jours qui suivent, prenez conseil auprès d’un médecin afin de vous assurer que vous n’avez pas attrapé une maladie.

Nausées et vomissements : que faire et quand consulter ?

Quelques gestes pour calmer les nausées et vomissements en dehors d’une situation d’urgence

Quelques règles simples à appliquer si vous vomissez :

• Buvez de petites quantités de boissons salées et sucrées tout au long de la journée. Ainsi, vous compenserez les pertes de liquides dues aux vomissements. Au fur et à mesure que vous vous sentez mieux, ajoutez d’autres boissons et aliments, en augmentant graduellement les quantités. Évitez le café et l’alcool.
• Prenez plusieurs petits repas, répartis dans la journée. Par exemple, mangez de petites portions d’aliments toutes les deux ou trois heures.
• Évitez les aliments gras.
• Après avoir vomi, lavez-vous le visage, brossez-vous les dents et buvez un verre d’eau.
• Relaxez-vous et respirez calmement.
• Essayez de vous distraire en écoutant de la musique, en regardant un film… ;
• Évitez les odeurs désagréables ; mangez des aliments inodores et ouvrez la fenêtre si des odeurs vous indisposent.
• Évitez de vous coucher sur le dos après avoir mangé. Restez assis 30 à 60 minutes après la prise d’aliments, car s’allonger aggrave les nausées.
• À mesure que les vomissements s’atténuent, reprenez progressivement votre alimentation habituelle.

Si votre nourrisson vomit

L’enfant, et plus particulièrement le nourrisson, est plus fragile en raison du risque de déshydratation. Utilisez des solutions de réhydratation orales (SRO) pour éviter sa déshydratation.

Soyez vigilant et consultez en urgence si votre enfant :

• vomit de manière répétée et présente une diarrhée aiguë ;
• ne mange plus et ne boit plus ;
• présente des signes de déshydratation.

Peut-on prendre des médicaments sans ordonnance en cas de nausées et vomissements ?

Si le repos et les mesures diététiques ne sont pas suffisants, consultez votre médecin. Il jugera de l’utilité de vous prescrire un médicament antiémétique dont l’usage est réservé aux nausées et vomissements pouvant être responsables de complications graves ou très gênantes.

Un médicament antiémétique, la métopimazine, est disponible sans ordonnance. Avant de l’acheter, demandez conseil à votre pharmacien car il existe des contre-indications (glaucome, adénome de prostate, grossesse…) à son utilisation. Dans tous les cas, utilisez-le sur une très courte durée (un jour ou deux). Attention, ce médicament peut entraîner une somnolence, des contractures musculaires et mouvements anormaux…

Le chlorure de sodium (sel)

Le sel peut entrainer une intoxication grave si l’animal n’a pas assez à boire

Le chlorure de sodium est le sel utilisé pour la cuisine. C’est également le sel régénérant des lave-vaisselle, et le sel qu’on épand sur les routes en cas de verglas.


C’est une substance indispensable à notre organisme, mais qui peut aussi, lors d’ingestion excessive, entraîner une intoxication. Cependant l’intoxication par le sel ne survient que lorsque parallèlement, l’abreuvement est insuffisant (mauvais accès à l’eau, eau souillée et donc inappétente, gel des canalisations…).

Les circonstances de l’intoxication sont variables selon l’espèce considérée :

– Parmi les animaux d’élevage, les volailles et les porcs sont les plus sensibles, et c’est essentiellement l’usage alimentaire du chlorure de sodium qui est à l’origine d’accidents.

– Chez les bovins, on peut observer des troubles lorsque les animaux sont dans des prairies marécageuses l’été, et boivent de l’eau saumâtre qui est concentrée en sel.

– Pour les animaux de compagnie, on impute le plus souvent l’intoxication à l’ingestion de sel régénérant ou du sel sur les routes. Il arrive aussi que les chiens sur la plage boivent l’eau de mer. Le CAPAE-Ouest a également enregistré des cas d’intoxication survenus après ingestion d’objets fabriqués en pate à sel . Attention également aux biscuits apéritifs ou aux autres aliments très salés si l’animal n’a pas à boire en même temps.

L’intoxication par le sel est liée au sodium qui, lorsqu’il est en trop forte concentration dans le sang, provoque un œdème du cerveau et de graves symptômes nerveux. On note également dans tous les cas une soif intense, et souvent une diarrhée abondante.

Chez les mammifères on observe de la salivation, puis des troubles neurologiques : démarche titubante, comportement anormal, convulsions avec une contraction généralisée des muscles.
Chez les volailles et les oiseaux de volière, on observe une paralysie et des problèmes respiratoires.

Si un animal a mangé trop de sel et commence à présenter des signes d’intoxication, il faut lui donner rapidement de l’eau s’il est encore capable de boire tout seul. Mais attention à ne pas lui donner une grosse quantité d’un coup, cela pourrait aggraver les choses. Il faut lui donner à boire en petites quantités de façon répétée. Si cela ne suffit pas à entraîner un rétablissement rapide, il faut contacter sans tarder un vétérinaire. 
Si les dommages nerveux sont trop importants, l’intoxication peut être mortelle, ou bien laisser des séquelles irréversibles.

Si vous avez été confronté à un problème d’intoxication de votre animal par le chlorure de sodium (sel), vous pouvez déclarer le cas pour enrichir les références du Centre Antipoison Animal. Merci pour votre contribution.
Déclarer un cas d’intoxication par le chlorure de sodium (sel)
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