Table des matières
- Ne criez pas au loup: l’inuit du nord est doux comme un agneau!
- Des portées très rares
- Risque de consanguinité
- Fiche signalétique
- Témoignage d’une propriétaire
- Northern Inuit Dog
- Histoire du Northern Inuit Dog
- Apparence du Northern Inuit Dog
- Tempérament du Northern Inuit Dog
- Besoins et activités du Northern Inuit Dog
- Entretien du Northern Inuit Dog
- Au Groenland, surtout, ne traitez personne d’esquimau
- L’entretien et le toilettage du chien du Groenland
- Races de chiens similaires
- Chien Esquimau Canadien Autres noms : Esquimau canadien, Canadian Eskimo
- Chien du Groenland
- Conditions de vie
- Compatibilité
- Prix
- Toilettage et entretien
- Alimentation
- Santé
- Bon à savoir
- Remarques et conseils
- 0 Annonce de Chien Du Groenland
- La Race de chien Chien Du Groenland
Ne criez pas au loup: l’inuit du nord est doux comme un agneau!
Copie conforme d’un canidé sauvage, ce chien athlétique se distingue par sa nature amicale. Son caractère fidèle le pousse à tisser un lien étroit avec sa famille, qu’il considère comme sa meute.
Lorsqu’on pénètre dans le salon d’Angélique Jaspers, à Fiaugères (FR), on est tenté de se demander si nos yeux nous jouent des tours. Trois superbes loups nous accueillent en effet avec frénésie. Aspect physique, mais également postures et façon de se déplacer: Bao et ses compagnes ne dépareilleraient pas dans une meute. Heureusement, il ne s’agit que d’une illusion, les trois chiennes préférant leur pâtée à du gigot d’agneau. « L’inuit du nord est encore totalement méconnu, regrette Angélique Jaspers. Je suis actuellement la seule à l’élever sur le continent européen, en dehors des élevages situés dans le berceau de la race, en Grande-Bretagne. » La Fribourgeoise a découvert ce canidé extrêmement rare en recherchant un chien qui ressemble physiquement à son lointain cousin. « Mais bien que j’aie une attirance pour la physionomie du loup, je ne voudrais en aucun cas d’un animal sauvage dans mon appartement! Un chien doit être à mes yeux un compagnon agréable, qu’on peut emmener partout. Certaines autres races lupoïdes, comme le chien-loup tchécoslovaque, ont un tempérament plus difficile à gérer. »
Des portées très rares
En 2011, Angélique Jaspers adopte Adywah. « Je me suis alors juré de contribuer à la promotion de l’inuit du nord, si cette chienne correspondait aux descriptions élogieuses que j’avais lues. Son caractère paisible et sociable s’est révélé supérieur à mes attentes. » Adywah donne naissance à plusieurs chiots, avant que sa fille Bao puis prochainement Faehlie prennent le relais. Une trentaine de chiots ont ainsi déjà vu le jour. « Mexique, Pologne, Hollande, France ou Suisse: ils ont trouvé des propriétaires dans le monde entier! » Vu le nombre restreint d’éleveurs, il faut de la patience et de la persévérance pour espérer acquérir un inuit du nord. « Certains de mes chiens sont chez des marathoniens, d’autres dans des familles avec enfants, quelques-uns côtoient chevaux, poules et chats, observe Angélique Jaspers. L’important pour eux n’est pas l’activité pratiquée, mais le temps passé avec leurs propriétaires. Polyvalents, ils s’adaptent à toutes les situations. S’ils sont souvent fusionnels avec leurs maîtres, ils se montrent prudents avec les inconnus. » Plus facile à éduquer que la majorité des races nordiques, l’inuit du nord ne doit malgré tout pas être mis entre toutes les mains. « Il est parfois un peu têtu. Si vous lui dites non vingt fois, il va tenter une fois de plus de voir si vous êtes réellement conséquent. Il a besoin d’un leader, qui le cadre gentiment, mais fermement. »
Risque de consanguinité
À chaque saillie, Angélique Jaspers se déplace en Grande-Bretagne pour trouver le mâle adéquat pour ses femelles. « Le nombre de reproducteurs étant limité, je dois veiller attentivement aux lignées que je choisis. » Pour l’heure, la race n’est pas encore reconnue par la Fédération cynologique internationale. Elle ne peut donc pas concourir dans les expositions officielles. « Cela limite sa notoriété auprès du grand public », précise l’éleveuse. Des concours sont cependant organisés spécifiquement pour l’inuit du nord en Angleterre. L’année passée, deux des chiots issus de l’élevage d’Angélique Jaspers ont gagné de belles récompenses: Bao a été élu chienne de l’année, alors que son frère Baïkan a gagné le titre équivalent chez les mâles. Un succès qui a de quoi motiver la Fribourgeoise à continuer à s’investir pour le développement de la race.
Angélique Jaspers entourée de ses trois chiennes, « Adywah », « Faehlie » et « Bao ». Cette dernière fait partie de la première portée née au sein de l’élevage.a très belle « Faehlie », âgée de seulement 9 mois, présente un port d’une élégance certaine.
Fiche signalétique
- Origine Grande-Bretagne.
- Morphologie Chien de grande taille avec un corps athlétique et puissant. Les mâles pèsent entre 35 et 50 kilos, les femelles entre 25 et 40. Le poil, dense, peut varier du blanc au noir, en passant par le sable et le fauve. La tête comprend un masque plus ou moins marqué. Toutes les couleurs d’yeux sont admises.
- Particularité Ce chien a été créé au début des années 1980 par une éleveuse anglaise, qui voulait faire naître un chien qui ressemble le plus possible au loup, mais avec un caractère docile et amical. Cinq races sont à l’origine de l’inuit du nord: l’esquimau canadien, l’esquimau groenlandais, le malamute, le berger allemand et le husky sibérien. La race n’est pas encore reconnue par la Fédération cynologique internationale. Une association anglaise, la Northern Inuit Society, gère actuellement les registres d’élevage, en vue d’une reconnaissance future. En 2011 des inuits du nord ont été utilisés pour représenter des loups dans la série Game of Thrones.
- Prix 1950 francs pour un chiot sevré, avec passeport, puce électronique et certificat d’origine.
- Ses points forts Sa beauté et sa prestance. Sa polyvalence. Sa fidélité à son maître et son intelligence.
- Ses points faibles La difficulté à acquérir un chiot, les éleveurs étant rares. Intelligent et têtu, il nécessite une éducation ferme.
- Élevage en Suisse romande Na’heestah, Angélique Jaspers, Fiaugères (FR), www.changequile.co
Témoignage d’une propriétaire
Dominique Delmonaco, de Fiaugères (FR), et Baïkan
« Jamais mon mari et moi n’avons imaginé adopter un chien. Mais nous avons eu un réel coup de foudre pour Baïkan. C’était lui et aucun autre. Désormais, il fait partie intégrante de la famille et nous l’emmenons partout avec nous. D’un léger coup de patte ou d’un doux aboiement, il arrive toujours à nous faire comprendre ce dont il a envie. Mes filles aiment lui apprendre de nouveaux tours, comme la révérence. Avec elles, il est couvert de câlins.
De mon côté, je pars régulièrement randonner en montagne avec Baïkan: il est infatigable! Notre chien ne laisse personne indifférent: soit les gens en ont peur, à cause de sa similitude avec le loup, soit ils sont curieux et s’approchent. Je n’imaginerais plus la vie sans lui. »
Véronique Curchod
Northern Inuit Dog
Histoire du Northern Inuit Dog
Bien que beaucoup croient que cette race descend depuis longtemps du loup, ce qui est raisonnable compte tenu de son apparence, la seule preuve bien documentée semble montrer que cette race s’est largement développée entre les années 1970 et 1980 dans le but de créer un environnement endurant solide et un chien avec un bon tempérament et une apparence distincte de loup. Bien que deux histoires distinctes semblent masquer la vérité derrière leur origine, ce qui semble être confirmé le plus souvent, c’est que la race était le résultat d’un croisement entre les Malamutes d’Alaska et les Bergers allemands, bien qu’il soit également prouvé que les Huskies de Sibérie, les chiens Esquimaux canadiens et Les Huskies du Labrador peuvent également avoir eu une certaine influence. Indépendamment des spéculations, la race a connu une augmentation croissante de sa popularité ces dernières années, en partie à cause du bouche-à-oreille et de sa réponse bien documentée en tant qu’animal de compagnie dans son ensemble et en partie à cause d’émissions comme Game of Thrones, qui les a présentées en tant qu’acteurs représentant les fidèles Dire Wolves de la famille Stark. Ils ne sont actuellement pas reconnus par les grands clubs canins, mais par leurs propres clubs de race qui se sont répandus dans plusieurs pays au cours de la dernière décennie seulement.
Apparence du Northern Inuit Dog
Les chiens Inuits du Nord sont une grande race, mesurant jusqu’à 81 centimètres et pesant plus de 45 kilos. Ils sont construits avec un cadre mince et élancé qui possède encore une bonne quantité de muscle, mais pas au point d’être dégagé ou volumineux. Comme partout ailleurs, leur visage ressemble à celui d’un loup, avec une largeur de crâne relativement soignée, élargie en apparence par des poils supplémentaires et un long museau étroit coiffé d’un nez noir. Leurs oreilles sont grandes et dressées et leurs yeux sont de forme ovale et de toutes les couleurs. Ils ont les jambes relativement longues, la poitrine profonde mais un peu étroite, le dos droit légèrement courbé sur l’arrière-train et les jambes bien musclées, en particulier à l’arrière. Leur queue est longue et touffue avec une bonne quantité de poils et est généralement mal entretenue. Leurs manteaux ressemblent beaucoup à ceux des loups, ils sont relativement longs et denses avec un sous-poil plus épais et plus doux et sont disponibles dans une grande variété de couleurs, notamment le noir pur, le blanc pur, le gris, le zibeline et le fauve.
Tempérament du Northern Inuit Dog
Les chiens Inuits du Nord sont des chiens affectueux et amicaux et apprécient faire partie d’une famille ou d’une meute, bien qu’ils aient tendance à développer une anxiété de séparation s’ils sont laissés seuls trop longtemps. Ils ont été décrits comme étant vifs et espiègles, ce qui peut être amusant lorsqu’ils sont incorporés à un comportement positif, mais avec l’anxiété potentielle de séparation, ils peuvent également les amener à devenir destructeurs. Ils sont considérés comme bons avec les personnes de manière inhérente, être patients avec des enfants et très sereins avec leur famille, mais surtout avec des étrangers, peuvent devenir distants s’ils sont mal à l’aise. C’est une race très intelligente, ce qui les rend très réactifs une fois qu’ils ont été formés, mais le processus de formation lui-même peut être une bataille ardue, car ils conservent encore la nature volontaire de leurs ancêtres, ils auront donc besoin d’un propriétaire ferme et cohérent de leur donner des ordres pour obtenir le meilleur comportement d’eux. Etant donné que leurs exigences en matière d’exercice ne sont généralement pas aussi élevées que celles des autres chiens de taille similaire, il est plus facile de les fatiguer et de générer ainsi plus de bons comportements au lieu de ce que la plupart des propriétaires voient lorsque leurs chiens ont accumulé de l’énergie. Cela les rend également un peu plus adaptables que les autres gros chiens, ce qui signifie qu’ils conviendront mieux aux petits espaces de vie pourvu qu’ils aient un propriétaire semi-actif ou une famille.
Besoins et activités du Northern Inuit Dog
Contrairement à beaucoup d’autres chiens de leur taille, les chiens Inuits du Nord ne nécessitent pas une quantité excessive d’exercice et sont généralement considérés comme des chiens de force moyenne. Bien qu’ils apprécient d’avoir un endroit pour courir, comme une grande cour clôturée ou un parc pour chiens, ils se contenteront de deux promenades ou courses moyennes, ou d’une marche ou course plus longue, complétée par environ 45 minutes de récréation. En raison de leur grande intelligence, jouer à des jeux qui les stimulent mentalement et physiquement contribuera grandement à promouvoir un comportement positif.
Entretien du Northern Inuit Dog
Bien qu’ils aient un pelage plus long et qu’ils soient moyennement perdeurs de poils, les chiens Inuits du Nord sont considérés comme une race nécessitant peu d’entretien. Ils ne doivent être brossés que 2 à 3 fois par semaine avec une brosse lisse et un déshydratant pour que leur sous-poil garde leur manteau propre et en bonne santé. Ils se gardent régulièrement propres et ont rarement besoin d’un bain, sauf s’ils sentent mauvais. S’ils sont exercés avec régularité, leurs ongles doivent s’user d’eux-mêmes principalement, mais doivent néanmoins être vérifiés fréquemment et coupés au besoin pour éviter les fissures et les cassures. Leurs dents doivent également être brossées au moins une fois par semaine pour maintenir une bonne santé buccale.
Un petit historique de la race
Le chien des Inuits a existé pendant des milliers d’années. Les Inuits avaient besoin d’un chien en fonction de leur mode de vie et comme compagnon de travail. La légende veut que, pour ce faire, ils se sont arrangé pour accoupler leurs femelles avec des loups sauvages
Par une reproduction très sélective, ils ont fini par avoir ce qu’ils voulaient – un chien travaillant de longues heures à des températures froides, vivant comme un animal de famille et étant obéissant et fidèle.
Donc, la question reste » ya-t-il du loup dans l’Inuit du Nord » ? C’est une question que beaucoup de gens se pose, et la vraie réponse est : cest vraiment impossible à dire. Si il yen a, il est si loin qu’il aurait été dilué à presque 0%. Bien que certaines personnes préfèrent que nous nabordions pas la question du loup, nous sommes fiers que notre race ressemblent au loup et de la question sans réponse » loup y es-tu ? »
Fin des années 1970, début des années 1980, quelques chiens de type Inuits (Eskimo Canadiens ou Groenlandais) ont été importés en Grande-Bretagne et en suivant l’exemple des Inuits et utilisant des races de chiens nordiques et plusieurs chiens de bergers croisés dorigine inconnue puis uniquement des bergers allemands purs race, la fondatrice de la race, Eddie Harrison est arrivée aux précurseurs des chiens Inuit du Nord que nous avons aujourd’hui (dénommés NI Northern Inuit – plus loin dans le texte). Lintention était de créer un chien qui phénotypiquement ressemble le plus possible au loup mais de caractère plus docile, éducable comme un chien domestique. Ils gardent les caractéristiques d’origine et les traits des chiens des Inuits originaux, des Husky de Sibérie et des Malamutes dAlaska par exemple une volonté de travailler et de plaire. le seul organe directionnel de la race pure des Inuits du Nord.
Au fil des ans diverses personnes se sont séparées de la société originale des Inuits du Nord pour former leurs propres groupes de races. Celles-ci ont inclus les Inuit Dog Association, Le British Timber dog, Le British Inuit Dog Club, et la Société Utonagan, plus tard ils se sont scindés en différents groupes. Aucun de ces clubs na été accepté par les grandes organisations telles que le Kennel Club britannique (la société cytologique britannique). Bien que n’étant pas officiellement reconnu par le Kennel Club, les Inuits du Nord peuvent être inscrits au Kennel Club section chiens de compagnie et participer à des événements de performance, y compris lagility et l’obéissance. Ils ne sont pas acceptés en tant que chiens de traîneau ou tirer un kart (traîneau à roues) étant donné que seul les chiens de pure race reconnus par le Kennel Club peuvent y participer.
Cette race na quun seul gros défaut, elle rend addicte. Alors méfiez-vous, car il y a une grande chance que vous allez vous retrouver avec plus d’un IN dans votre jardin. La plupart des gens qui ont commencé avec un IN, en ont aujourdhui plusieurs et ne voudraient pas que cela soit différent.
L’Inuit du Nord a progressé depuis les années 80, et gagne rapidement en popularité, par conséquent, la Northern Inuit Society a été formée pour gérer l’élevage et le bien-être de ce chien merveilleux, même si certains membres, dans le passé, n’étaient manifestement pas satisfaits de l’Inuit du Nord comme il était, et ont continué à croiser leurs chiens avec d’autres races, ce qui a donné lieu à plusieurs scissions, et des races telles que le Utonagan, British Inuits, Tamaskan et dautres groupes « Inuit » se sont formé. La NI society estime que de croiser l’Inuit du Nord avec n’importe quel autre race serait néfaste pour eux et nous sommes très satisfaits de l’IN tel qu’il est.
Au Groenland, surtout, ne traitez personne d’esquimau
Du haut de ses 17.000 habitants, Nuuk est estampillée « métropole arctique » par l’office du tourisme. Il est vrai qu’on y trouve des magasins bien fournis en iPad, des musées, un hôtel 4 étoiles, un restaurant de sushis, un salon de massage thaïlandais et un café imitation Starbuck’s.
L’office du tourisme ne le mentionne pas, mais Nuuk est surtout célèbre pour ses barres d’immeubles en béton, aberration architecturale et saccage visuel, stigmates d’une politique de regroupement urbain entamée dès les années 1950 par les autorités danoises. Plus simple à administrer. Prenez un pêcheur dans un village au mode de vie traditionnel. Transplantez-le dans une cage à lapin pour en faire un chômeur urbain pourvu d’une télévision. Multipliez par quelques milliers. Récoltez les conséquences sociales et la réputation dégradée qui va avec.
Nuuk ne ressemble pas non plus au cauchemar que certains m’avaient décrit. La capitale est une gentille bourgade avec son port, ses artères bien tracées, son unique cinéma, ses fonctionnaires qui sortent du bureau pour faire un tour à la galerie marchande avant de rentrer dans leur maison colorée en saluant leur voisin. Nuuk donne l’impression d’être un hybride entre, disons, Saint-Pierre-et-Miquelon et La Courneuve.
A Nuuk, en 2011.
J’ai une méthode bien rodée pour apprivoiser l’âme d’un lieu dès mon arrivée. Je sors de l’aéroport et je file au bistrot. Je l’ai éprouvée de Bakou à Valparaiso et je n’ai jamais été déçu, il en ressort toujours quelque chose, un premier écrémage des passions locales, une piste à suivre, parfois des amitiés. J’entre dans le premier établissement qui croise ma route et j’en ressors vite car il n’est peuplé que de grands blonds – je n’ai rien contre les grands blonds, mais ce ne sont pas eux que je cherche aujourd’hui.
Je traverse la rue et pousse la porte du Max, qui présente l’avantage d’accueillir une clientèle plus typique. C’est un pub. Boiseries, fléchettes et écran géant diffusant un match de handball allemand. Kiel a trois buts de retard à la mi-temps. On se canarde au comptoir avec jovialité et tristesse, comme dans tous les bars du monde où l’on vient chercher un peu de détente en engourdissant son cerveau. Un couple de quinquagénaires attablés s’enlace avec tendresse. Un trio féminin joue à papier-caillou-ciseaux en enquillant les shots sur le comptoir.
Le patron me souhaite la bienvenue, puis un pilier tente d’engager la conversation. Très bien, je suis venu pour ça. Nous n’avons hélas que peu de mots en commun. Le groenlandais, idiome officiel, n’a pas de racine indo-européenne. Comme toutes les langues de la famille eskimo-aléoute, elle est polysynthétique et ergative. Je ne comprenais pas exactement ce que cela voulait dire avant de m’être documenté, et après m’être documenté, je ne comprends toujours pas (1).
Ce que je constate empiriquement, c’est que les mots peuvent comporter une trentaine de lettres et des phonèmes que mon larynx ne m’autorise pas. J’ai pris soin d’apprendre à dire bonjour, merci, je m’appelle Julien et je suis français. Ce sont les limites de mon bagage pour le moment. Mon niveau de danois, qui était langue officielle jusqu’en 2009, laisse à désirer – je n’ai pas lu Kierkegaard dans le texte depuis bien longtemps.
Il semble que mon ami de comptoir s’essaye à l’anglais, quoique je ne puisse pas l’affirmer avec certitude du fait de son élocution hasardeuse. La conversation dure dix bonnes minutes, le type émet des sons et je répète « désolé, mec, je comprends rien ». Il me serre la main quatre fois, je trinque cinq fois pour meubler l’impossibilité de notre échange et manifester ma bienveillance. Il me tape sur l’épaule et j’écourte l’expérience en allant pisser.
Alors que je sors des toilettes, je sens une main attraper mon paquet. Je lève les yeux. C’est une rombière, la cinquantaine, joufflue avec des lunettes. Joviale. Penser à prendre des notes sur les parades de séduction plutôt directes qui ont cours ici. Je comprends vite qu’elle n’a
en fait aucune intention sexuelle. Elle veut simplement m’indiquer que j’ai un pénis (ce que je savais) et que je n’ai rien à faire ici, dans les toilettes des dames. Elle me montre le panneau, que je n’avais pas su déchiffrer. Je ne sais pas dire femme en groenlandais. Pardon, Madame
(mais la prochaine fois que tu me tripotes comme ça, j’appelle au secours).
Quelques instants plus tard, je suis alpagué par une touriste islandaise qui dissimule d’énormes seins sous son anorak. Elle m’annonce, dès la deuxième phrase, qu’elle exerce la fonction de poète.
– Est-ce que tu crois aux elfes ?
J’ai lu quelque part que les deux tiers de la population islandaise croyaient aux elfes.
– Bien sûr que non, répond-elle.
Elle boit une gorgée de Carlsberg.
– Mais en fait si, j’y crois.
Réponse idéale. Cette femme capte la polysémie du réel ; son statut de poétesse n’est pas usurpé. Je m’apprête à l’interroger sur les fondements des mythologies scandinaves quand nous sommes interrompus par Martina, une personne de petite taille, disposant des bras les plus courts qu’il m’ait été donné d’observer.
Nous sommes ensuite rejoints par Maria, qui a la plus grosse tête au nord de l’équateur. Le casting est bouclé, je paye ma tournée. Maria insiste pour faire un selfie. Le résultat est flagrant: son crâne est deux fois plus épais que le mien. Martina est guillerette, elle tient à donner son numéro de téléphone à toute la tablée. Maria, elle, oscille entre l’hilare et le vindicatif.
Sans sommation, elle se met à engueuler la poétesse.
– Un jour, un Islandais m’a traitée d’Esquimau.
Magie de l’alcool, je me rends compte que je comprends le groenlandais:
– Il m’a traitée d’Esquimau !
Elle dresse le poing. La poétesse, innocente quoique islandaise, recule d’un cran. Le poing de Maria s’abat sur la table.
C’est l’heure de faire un point sémantique. Esquimau (ou eskimo) viendrait de l’algonquin signifiant « mangeur de viande crue » ou de l’expression des Indiens Micmacs traduisible par « parlant la langue d’une terre étrangère ». Il désigne l’ensemble des peuples autochtones
de l’Arctique. Le terme est aujourd’hui considéré comme péjoratif, d’où la colère houblonnée de Maria.
Inuit veut dire « humain ». L’appellation se rapporte aux peuples autochtones arctiques d’Amérique du Nord et du Groenland. Il serait toutefois imprécis d’affirmer que les Groenlandais sont des Inuits, car le métissage est largement répandu. (Mais ne sommes-nous pas tous métis ?) Quelques siècles d’interactions avec l’Europe ont engendré des blonds aux yeux clairs présents ici depuis des générations. Le Groenlandais, c’est donc celui qui vit au Groenland (à l’exclusion des étrangers et des Danois métropolitains), quel que soit son phénotype.
Une fois la conversation pacifiée par la grâce d’une nouvelle tournée de bières, je salue mes amies et m’exfiltre du bar, action plus difficile qu’elle n’en a l’air, car Martina tente de me retenir avec ses petits bras. La rue principale de la capitale du Groenland est vide. Il est bientôt 22 heures et le soleil, qui ne brille pas pareil pour tout le monde, refuse de se coucher.
Gessain Robert. Les Esquimaux du Groenland à l’Alaska. Paris, Bourrelier et Cie, 1947, 1 vol. in-8°, 122 p.
L’anthropologie et l’ethnographie ont mis au point une manière particulièrement claire et méthodique en même temps que concrète de décrire le mode de vie d’une population dans sa totalité. Lorsque les effets de ces disciplines se font sentir chez un auteur qui tient ses informations de première main — le Dr. Gessain recueillit observations et documents lors de l’expédition française envoyée par le Musée de l’Homme au Groenland en 1934-1935 — et qui est capable de faire partager ses impressions dans leur couleur et leur vivacité, il en résulte un document de grande valeur. La première partie du livre concerne les Esquimaux d’Ammassalik établis sur la côte est du Groenland. A chaque heure du jour et pour chaque moment du cycle saisonnier, nous savons à peu près tout de l’Esquimau : comment il est vêtu, quel climat il supporte, à quelle occupation il se livre et pourquoi. Qu’il circule dans son kayak entre les icebergs, qu’il soit à l’affût sur la banquise ou qu’il se repose au milieu des siens dans la grande maison d’hiver où brûle la lampe à graisse de phoque, unique source de lumière et de chaleur, donc de vie, nous croyons presque savoir ce qu’il pense. Ce petit peuple chasseur qui » représente le triomphe de l’intelligence, de l’habileté, de la ténacité humaine sur la nature la plus hostile qui soit au monde » et qui nous donne par ses techniques traditionnelles une idée de ce que pouvait être la vie de nos ancêtres préhistoriques, est entré dans une nouvelle phase de son histoire, celle du contact avec les Blancs. » Les Danois, pour le plus grand bénéfice des Esquimaux qu’ils ont la charge d’amener progressivement en contact avec les éléments de notre civilisation ont allié un grand souci de colonisation morale à une parfaite connaissance ethnologique de l’indigène « , ils » ont réalisé ce qui ne s’est jamais rencontré lorsque les Européens ont pris un contact rapide avec les populations aux techniques primitives : ils ont fait que la population d’Ammassalik a triplé depuis cinquante ans « . On voit ainsi combien est intéressante en général, pour le peuple colonisateur, une connaissance profonde des caractères, des techniques, des coutumes, de la psychologie, en un mot, de l’ethnologie d’une population primitive et l’influence que cette connaissance peut avoir sur l’évolution démographique de la population colonisée. La dernière partie de ce petit livre abondamment illustré et dont chaque illustration s’avère instructive, est une vue plus rapide des différentes tribus disséminées sur les terres entourant l’océan Arctique Polaire. Subissant l’alternance très caractéristique d’une saison sombre et froide et d’une saison lumineuse et chaude, elles ont développé selon des conditions géographiques et zoologiques diverses, selon aussi leur plus ou moins grand isolement, des aspects culturels et techniques qui leur sont propres. Quelques mots relatent la manière dont elles sont entrées en contact avec les Blancs, leur évolution actuelle, comment elles prospèrent ou périclitent, s’accroissent ou s’éteignent. H. B.
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L’entretien et le toilettage du chien du Groenland
Un toilettage attentif n’est pas nécessaire pour le Groenlandais : un brossage hebdomadaire suffira amplement. À l’occasion, pensez à démêler son poil en profondeur : il est, après tout, très épais. Comme cette race n’apprécie pas qu’on prenne trop soin d’elle, tentez de l’habituer assez jeune à vos soins. L’été, en période de canicule, il peut être pertinent d’alléger son poil pour lui permettre de respirer un peu mieux.
Inspectez et nettoyez ses oreilles à chaque semaine pour limiter les risques d’infections. Entretenez ses griffes au besoin, si vous les entendez claquer sur les parquets. Enfin, brossez-lui les dents deux à trois fois par semaine ou donnez-lui au minimum des gâteries qui aideront à déloger le tartre dentaire.
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Charles Bernard
J’ai vécu la majeure partie de ma vie avec des animaux de compagnie. Propriétaire de Lebernard depuis plusieurs années, il me fait plaisir de partager ma passion avec les lecteurs.
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Le Chien Esquimau canadien aidait les chasseurs inuits à trouver les trous de respiration des phoques et à tenir à distance les grands prédateurs, comme l’ours polaire. Il était également utilisé comme chien de traineau. Il y aurait eu 20 000 Chiens Esquimaux canadiens dans leur pays d’origine dans les années 1920, mais en seulement 50 ans, devenu inutile à cause du développement des motoneiges, ce nombre a chuté vers 200. Un éleveur passionné décida de sauver cette race, mais le Chien Esquimau canadien est rarissime hors du Canada.
Personnalité
Le Chien Esquimau canadien est un chien de travail, pas un chien de compagnie. Élevé pour tirer des charges pouvant atteindre 80 kg sur plus de 100 km par jour dans les conditions extrêmes de l’Arctique, il n’est pas fait pour un environnement domestique ordinaire ! Habitué à vivre en meute, il n’en est pas moins affectueux avec les humains, joueur, curieux et il aboie beaucoup.
Le Chien Esquimau canadien est un chien généralement robuste et très peu de problèmes de santé sont spécifiques de la race.
Exercice
Le Chien Esquimau canadien a besoin de beaucoup d’exercice : au moins deux heures par jour. Il est fait pour pratiquer une activité dynamique, comme les courses de traineaux ; en revanche, il faut lui éviter toute activité physique par temps chaud pour éviter le coup de chaleur.
Nutrition
Les chiens de grandes races, au solide appétit, ont des besoins nutritionnels différents de ceux des petites races, en particulier sur le plan minéral et vitaminique.
Entretien
Son pelage chaud et résistant aux intempéries comprend un sous-poil épais et un poil de couverture de 8 à 15 cm de longueur. Le mâle a un pelage plus épais et plus long (en crinière) autour du cou et des épaules. La robe doit être brossée au moins deux fois par semaine ; un brossage quotidien sera nécessaire pendant les périodes de mue.
Les meilleures races canines pour les enfants
Si de nombreux chiens sont connus pour être sociables avec les enfants, à la fois les chiens et les enfants doivent apprendre à se comprendre, à se respecter et à ne pas se faire mal. Les chiens et les jeunes enfants ne doivent de toute façon pas rester seuls et les adultes doivent surveiller toutes leurs interactions.
Chien Esquimau Canadien
Autres noms :
Esquimau canadien,
Canadian Eskimo
La race a 1100 à 2000 ans d’histoire interdépendante de la culture des Esquimaux de Thule qui, suivant la culture de Dorset, occupèrent la côte et l’archipel appelés maintenant Canada Arctique. Quoique faisant partie de la famille des spitz, l’origine de l’esquimau canadien se perd dans la préhistoire Inuit qui inclut les migrations Mongoles de l’Asie vers l’Amérique du Nord. La lignée existante des chiens esquimaux canadiens vit le jour à partir des souches premièrement élevées par la Fondation pour la recherche sur le chien esquimau dans les territoires du NordOuest. Le travail de la Fondation durant une période de six ans fut d’abord financé par le gouvernement canadien et des Territoires du Nord-Ouest et impliqua l’achat de spécimens restants chez les Inuit de la Péninsule de Boothia, de la péninsule de Melville et des parties de l’île de Baffin. Le chien esquimau canadien, comme tous les chiens primitifs, est essentiellement carnivore, son régime habituel étant constitué de phoque, morse, poisson ou caribou.
Chien du Groenland
Aboiement :
L’Esquimau du Groenland aboie souvent et réagit à beaucoup de sons.
Fugueur :
Son instinct de prédation le pousse à prendre la fuite dès que l’occasion se présente.
Destructeur :
C’est un chien actif qui a besoin de stimulations quasi constantes ; s’il s’ennuie, il peut rapidement faire des dégâts pour s’occuper.
Gourmand / glouton :
Très têtu et indépendant, la nourriture peut aider à parfaire l’éducation (souvent difficile) de ce chien. Mais cela ne permettra pas pour autant d’en faire un véritable chien d’obéissance.
Chien de garde :
Sa présence peut intimider mais ce n’est pas un très bon gardien, notamment à cause du fait qu’il ne s’attache pas particulièrement à un membre de son groupe social et est très indépendant.
Premier chien :
Cette race indépendante et peu docile est déconseillée aux néophytes, comme de nombreuses races nordiques.
Conditions de vie
Chien du Groenland en appartement :
Il peut vivre en appartement mais uniquement si ses besoins de dépense sont respectés. Son milieu d’habitat naturel reste bien évidemment la montagne.
Besoin d’exercice / sportif :
Endurant et infatigable, ce chien de traîneau doit se dépenser quotidiennement pour être bien dans ses pattes. Lorsqu’il ne peut pas tracter un traîneau, le canicross, le cani-VTT ou encore la cani-trottinette ou le cani-quad sont à privilégier.
Voyage / Facilité de transport :
Le Gronlandshund n’est pas un chien qui peut facilement voyager avec ses maîtres, du fait de son gabarit, dans un premier temps, mais aussi de son caractère indépendant et primitif.
Compatibilité
Le Chien du Groenland et les Chats :
Son instinct de chasse est très marqué, la cohabitation avec d’autres animaux de compagnie peut donc être difficile.
Le Chien du Groenland et les Autres chiens :
Bien qu’il aime vivre en meute, ce chien nordique peut avoir des difficultés à communiquer avec les chiens qu’il ne connaît pas bien.
Le Chien du Groenland et les Enfants :
Il est gentil avec les enfants mais ces derniers doivent respecter sa tranquillité.
Le Chien du Groenland et les Personnes âgées :
L’énergie et le tempérament très indépendant de ce chien ne correspondent pas au mode de vie que pourraient offrir des personnes âgées au chien du Groenland.
Prix
Le prix d’un Chien du Groenland varie en fonction de ses origines, son âge et son sexe. La faible diffusion de la race sur l’hexagone ne permet pas de connaître le prix d’achat d’un chiot inscrit au LOF.
Concernant le budget moyen pour subvenir aux besoins d’un chien de ce gabarit, il faut compter environ 40€/mois.
Toilettage et entretien
Malgré les apparences, l’entretien de l’Esquimau du Groenland n’est pas compliqué. Quelques brossages suffisent pour éliminer les nombreux poils morts, surtout pendant les mues saisonnières.
Perte de poils :
Les pertes sont très importantes chez le Gronlandshund en période de mue.
Alimentation
Il est préférable de proposer à ce chien primitif une alimentation traditionnelle à base de viande crue.
Santé
Résistant / robuste :
C’est un chien très robuste et qui ne tombe pratiquement jamais malade.
Supporte la chaleur :
Il n’est pas vraiment adapté au climat tempéré, ni au climat chaud.
Supporte le froid :
Son poil double lui confère une très bonne protection contre le froid.
Tendance à grossir :
S’il est dépensé à la hauteur de ses besoins, ce chien n’est pas concerné par l’embonpoint.
Maladies fréquentes :
La race ne connaît pas de pathologie particulière.
Bon à savoir
Le Chien du Groenland représente l’idéal absolu pour tous ceux qui aiment les chiens naturels et peu manipulés par la sélection, puisqu’il est resté dans sa forme primitive à travers les siècles.
Espérance de vie moyenne : environ 12 ans
Remarques et conseils
Ce n’est pas un chien facile : avant d’en acheter un, il faut être certain de vouloir » spécialement » un Chien du Groenland, avec toutes ses qualités et ses défauts. Il est donc très important de se renseigner et de connaître parfaitement cette race.
Les chiots
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588364
Prix 950 €
Mâle vendu
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588365
Prix 950 €
Mâle resté à l’elevage
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588366
Prix 950 €
Mâle vendu
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588367
Prix 950 €
Mâle vendu
noir charbonné
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588368
Prix 950 €
Mâle vendu
chocolat
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588370
Prix 950 €
Femelle vendue
noire charbonnée
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588371
Prix 950 €
Femelle resté à l’elevage
noire charbonnée
CHIOT
Chiots n° chiens-de-france 588372
Prix 950 €
Femelle vendue
chocolat
Informations sur la portée
Il reste un mâle à réserver. Il est né le 24 Juin, d’une maman championne de Norvège, dysplasie A, excellente chienne de tête, importée de Norvège de l’élevage de Katinka Mossin, c’est une chienne douce équilibrée et tres travailleuse à l’attelage.
Wild Trekker Forest, le papa est né chez nous issus de Papiou, origines franco/suèdoise et de Twinkling nova’s Avannaq dit Stitch importé de Norvège également, avec des origines direct du groenland.
Ces deux chiens travaillent tout au long de l’année en traîneau et en kart et cani-rando, et participent avec grand succés à des courses FFPTC.
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La Race de chien Chien Du Groenland
Caractéristiques
Autres noms : esquimau du groënland, groenlandais, esquimau du canada
Groupe : Catégorie 5, Chiens de type spitz et de type primitif
Section : chiens nordiques de traineau
Taille : mâle 60 cm et plus
Poids : 30 kg et plus
Robe : toutes couleurs
Poil : serré, droit et rude, avec un sous poil dense et doux
Durée vie : douze ans
Description
Le Groenlandais n’est pas un citadin mais un chien de traîneau. La vie en meute dans un chenil lui convient parfaitement. Il ne supportera pas le laissé faire ou la brutalité mais un maître équilibré et naturellement autoritaire.
Caractère : indépendant, amical, instinct de chasseur affirmé
Aptitudes : chien de traineau
Espace vital : adapté à la vie à l’extérieur ou au travail de traîne
Entretien
Alimentation : 600 g d’aliment sec complet par jour en ration d’entretien; jusqu’à 3 fois plus en hiver et au travail
Toilettage : brossage régulier, surtout en période de mue
Coût entretien : moyen
Au quotidien
Avec les enfants : bon rapport
Avec les autres chiens : en général peu facile avec les chiens d’autres races
Avec les autres animaux : plutôt mauvais
Avec les chats : fondé sur l’habitude mais à surveiller