Table des matières
- Berger yougoslave
- Santé
- Toilettage et entretien
- Prix
- Remarques et conseils
- Standard N° 41
- charplanina
- Français
- Berger Yougoslave
- Historique de la race
- Photos de Berger Yougoslave
- Particularités physiques
- Comportement et caractère
- Comportement avec les autres
- Education
- Conditions de vie
- Santé
- Espérance de vie
- Entretien et hygiène
- Prix et budget
- Activité physique
- Autres
- On en parle sur le forum
- Son histoire
- Son caractère
- Son éducation
- Ses éventuels problèmes de santé
- Trouvez le prix d’un Chien de berger yougoslave de charplanina
- Prix moyen pour un Mâle Chien de berger yougoslave de charplanina : 800 € TTC*
- Prix moyen pour une Femelle Chien de berger yougoslave de charplanina : 800 € TTC*
- *Méthode de calcul
- Avertissement
- Le Berger Yougoslave, chien vigoureux et actif
- Caractéristiques du Berger Yougoslave
- Historique de la race Berger Yougoslave
- Conditions de vie nécessaires et comportement du Berger Yougoslave
- Alimentation et principaux problèmes de santé du Berger Yougoslave
- Prix d’un chien ou d’un chiot de race Berger Yougoslave
- La Yougoslavie détruite par «très peu de méchants, beaucoup de lâches et d’indifférents»
- Le Charplanina en quelques mots…
- Histoire du Charplanina
Berger yougoslave
Le Berger yougoslave et les Enfants :
C’est un excellent chien de famille qui protègera les enfants du groupe social au même titre que tous les autres membres.
Le Berger yougoslave et les Personnes âgées :
Au vu de son grand calme et de ses faibles besoins de dépense, ce grand chien peut s’adapter à un rythme de vie plus tranquille auprès de personnes âgées.
Santé
Résistant / robuste :
C’est un chien très rustique qui ne craint pas les températures rigoureuses.
Supporte la chaleur :
C’est un grand chien qui peut rapidement souffrir de la chaleur s’il n’a pas d’abri et d’eau fraîche à disposition.
Supporte le froid :
Son poil double lui permet de supporter les températures les plus extrêmes.
Tendance à grossir :
Bien que ce soit un grand chien, son niveau de dépense est souvent assez limité. Il ne faut donc pas le suralimenter au risque de le voir prendre trop de poids.
Maladies fréquentes :
Cette race de chien est parfois sujette à la dysplasie de la hanche.
Toilettage et entretien
Au vu de sa robe particulièrement fournie, son entretien demande du temps mais n’est pas pour autant compliqué. Il convient de passer au moins un coup de brosse par semaine pour éviter les noeuds.
Perte de poils :
Les pertes sont très importantes en période de mue.
Prix
Le prix d’un Berger yougoslave varie en fonction de ses origines, son âge et son sexe. Il faut compter en moyenne 800€ pour un chien inscrit au LOF.
Concernant le budget moyen pour subvenir aux besoins d’un chien de ce gabarit, il faut compter environ 50€/mois.
Espérance de vie moyenne : environ 11 ans
Remarques et conseils
Standard N° 41
Bref aperçu historique
Le Chien de Berger Yougoslave de Charplanina est élevé depuis les temps immémoriaux dans les régions montagneuses du Sud-Est de la Yougoslavie. Ce chien était le plus répandu dans la montagne de Charplanina, ce qui lui a valu son nom de ‘Charplaninatz. Aujourd’hui pourtant ce chien est élevé sur le territoire entier de la Yougoslavie. Cette race est enregistrée auprès de la F.C.I. depuis 1939 sous le numéro 41 et sous le nom suivant : Ilirski Ovcar (Chien de Berger d’Illyrie). En 1957, à la demande de la. Fédération Cynologique Yougoslave, l’Assemblée Générale de la F.C.I. a autorisé que le nom de “Chien de Berger d’Illyrie” soit changé en “Chien de Berger Yougoslave de Charplanina”. On ne peut que supposer l’origine de cette race. Vraisemblablement que les chiens de cette race ont été amenés d’Asie en Europe lors des migrations des peuples aux temps préhistoriques et plus tard. Le type primitif de cette race ne s’est conservé que dans les régions où un élevage ovin extensif est encore pratiqué et où ce chien remplit toujours le rôle de gardien et de défenseur du troupeau contre les bêtes fauves.
Apparence générale et caractère
Robuste, fortement charpenté, la taille au-dessus de la moyenne, bien proportionné.
Cou vert d’un poil long, épais et assez grossier ce qui donne à son corps un aspect plus ramassé. Forte constitution, tempérament calme, bon caractère, bon défenseur qui n’est pas mordant. Dévoué à son maître et incorruptible.
Hauteur au garrot : Chez le chien, en moyenne de 62 cm, et chez la chienne, de 58 cm. On préfère les chiens de grande taille. Les chiens en-dessous de 56 cm et les chiennes en-dessous de 54 cm sont exclus de la reproduction. Le poids de 35 à 45 kg pour le chien, et de 30 à 40 kg pour la chienne.
Longueur du corps : Est un peu plus grande que la hauteur au garrot : de 8 à 10 % chez le chien, et de 10 à 12 % chez la chienne.
Tête
La tête est proportionnée au corps et mesure environ 25 cm ou environ 40 % de la hauteur au garrot. Le crâne est un peu plus long que le museau, respectivement 58 et 42 % de la longueur totale de la tête. La femelle a le museau un peu plus long (57 et 43 %).
Profil supérieur du crâne légèrement convexe et profil du chanfrein droit. Les lignes des deux profils sont convergentes.
Crâne : Partie crânienne de la tête large, avec un sillon médian accusé.
Vu de côté et d’en haut, il est légèrement convexe et peu bombé.
Arcades sourcilières peu prononcées. Crête occipitale effacée.
Stop : Peu prononcé.
Museau : Plus court que le crâne, large et profond à sa base, il s’amincit légèrement et graduellement. Le chanfrein est étroit et large.
Profil de la mâchoire inférieure commence par un arc et se confirme par une ligne droite divergente par rapport au profil du chanfrein.
Nez : Large et d’une pigmentation noire.
Lèvres : D’une épaisseur moyenne et tendues. La lèvre supérieure déborde légèrement l’inférieure. Les commissures des lèvres bien fermées, jamais renversées.
Dents : S’adaptant en ciseaux. Dentition complète.
Yeux : En forme d’amande, ni gros ni creux, châtains foncés ou châtains clairs, d’une expression calme mais pénétrante, jamais craintive. Les paupières, ainsi que les muqueuses visibles sont d’une pigmentation noire.
Oreilles : Plantées au niveau du prolongement d’une ligne imaginaire partant du bout du nez et qui passe par l’angle interne de l’œil correspondant ou un peu plus bas. Elles sont pendantes, tombant à plat contre les joues, ont la forme d’un “V” et sont d’une longueur moyenne; quand on les tend légèrement, elles arrivent jusqu’à l’angle interne de l’œil correspondant. Couvertes d’un poil court et épais.
Encolure : Profil supérieur légèrement convexe ou droit dans la partie supérieure du cou. Profil inférieur droit. L’encolure est de longueur moyenne, mais à cause du poil long et touffu, elle parait plus courte. Elle est large, profonde et musclée, bien attachée à la tête et au corps, et sans démarcation accusée. Elle est légèrement relevée par rapport à la ligne dorsale. Sa peau est tendue et sans fanon. Le poil est touffu, long et rude, fermant au niveau du passage à la tête une collerette bien accusée, ce qui apparemment augmente la largeur et la profondeur de cette partie de la tête.
Corps
Vue d’ensemble : La ligne de dessus est horizontale ou elle est légèrement en pente on allant du garrot vers la croupe. Chez les chiens élevés en montagne, on tolère que la hauteur de la croupe soit à peine plus grande que celle au garrot, ce qui est pourtant indésirable. Le corps est un peu plus long que la hauteur au garrot.
Garrot : Légèrement prononcé et large, son attache avec le cou est forte et la démarcation peu apparente.
Dos : Droit et large, pas trop long. Sa partie lombaire plus courte, large et musclée.
Croupe : De longueur moyenne, oblique, large et bien musclée.
Cage thoracique : La poitrine est profonde, et avec son bord inférieur arrive jusqu’au coude, de longueur moyenne. Les côtes sont légèrement arquées. Le poitrail est large et musclé. Le tour de poitrine doit être au moins 20 % plus grand que la hauteur au garrot.
Ventre : Remonté et musclé.
La ligne du profil inférieur remonte doucement d’avant en arrière. Les flancs assez courts. Le creux du flanc accusé.
Queue : La queue est longue et arrive au moins jusqu’à la pointe du jarret. La ligne supérieure de la croupe, sans démarcation accusée, se continue par celle de la queue. Puissante à sa base, la queue est de plus en plus fine vers son extrémité. Le poil est touffu et, sur le bord inférieur de la queue il est plus long, faisant des franges. La queue est en forme de sabre, en action elle est soulevée. En action, elle peut être portée au-dessus de la ligne du dos.
Membres antérieurs :
Vue d’ensemble :
Les membres antérieurs ont un bon aplomb, et sont proportionnés par rapport au corps; la hauteur de la pointe du coude se situe à 55 % de la hauteur au garrot. Les diverses parties des membres antérieurs sont proportionnées entre elles et par rapport au corps.
L’épaule est suffisamment longue et large et bien attachée au corps, légèrement oblique, faisant avec la ligne horizontale un angle de 65° Le bras est plus oblique que l’épaule, faisant avec la ligne horizontale un angle de 55° . L’angle du coude (angle huméro-radial) est de 145°. Le coude est large, bien placé, très peu écarté des côtes. Avant-bras vertical, ossature et musculature bien développées, long, couvert sur sa face postérieure de poils longs faisant franges. Le carpe est large, épais et avec une légère démarcation.
Le métacarpe, légèrement oblique, est large et fort.
Pieds forts, de forme ovale, avec les doigts arqués et bien serrés. Les ongles sont noirs et solides. Tubercules digitaux et plantaires (soles) fermes mais souples, noires et pigmentation foncée.
Membres postérieurs :
L’aplomb des membres postérieurs, vu de derrière, est régulier et quelque peu plus large que celui des membres antérieurs. Vu de profil, il est régulier aussi, avec les angles des articulations suffisamment fermés. La cuisse est musclée, forte et arrondie, oblique, faisant avec la ligne horizontale un angle semblable à celui de l’épaule.
L’angle du grasset (angle fémoro-tibial) est un peu plus ouvert que l’angle scapulo-huméral (environ 125° ). Le grasset est solide et large.
La jambe est oblique, forte, avec la musculature suffisamment descendue et les franges bien prononcées.
Jarret : Large et assez ouvert (angle d’environ 130°).
Le métatarse est un peu moins oblique que le métacarpe. On y trouve rarement des ergots, mais s’ils existent il faut les enlever.
Allures :
Le pas est long et souple. L’allure préférée est le trot, avec de hautes enjambées et des longueurs moyennes. Au galop, il se montre un peu lourd, mais avec les sauts longs, couvrant bien le terrain.
Peau :
La peau est d’épaisseur moyenne, élastique et bien tendue sur les différentes parties du corps. Sans fanon.
Toutes les muqueuses visibles sont noires ou d’une pigmentation foncée.
Poil : La tête, les oreilles et les parties antérieures des membres sont couvertes de poils courts.
Le cou, le corps, les parties postérieures des membres et la queue sont couverts de poils longs, presque plats et un peu grossiers. Sous le poil, on trouve le sous-poil, court, plus fin, très touffu et abondant. La longueur du poil sur le garrot est de 10 à 12 cm, et on ne permet pas qu’il soit plus court que 7 cm.
Couleur : Le Charplaninatz est unicolore. Toutes les nuances des couleurs sont autorisées, depuis le blanc jusqu’au brun foncé presque noir. Les couleurs les plus estimées sont le gris verdâtre (gris fer) et le gris foncé. la robe pie ou les taches blanches ne sont pas permises.
Chez les chiens pigmentés, des petites marques blanches sur le poitrail et sur les doigts sont permises, mais indésirables. Chez tous les chiens pigmentés, la teinte de fond est la plus accentuée sur les parties supérieures de la tête, du cou et du tronc. Sur les parties inférieures du corps il existe une dégradation de la teinte et aux parties inférieures des membres la teinte est plus claire passant à la couleur gris sale ou jaunâtre. Ces dégradations de la teinte ne peuvent être en aucun cas bien délimitées donnant l’aspect des marques claires ou de la robe pie.
Poids : Chez le chien en condition de travail, le poids est de 35 à45 kg, et chez la chienne de 30 à 40 kg.
Défauts
Petits défauts :
La largeur insuffisante de la partie crânienne de la tête, le museau un peu plus long; les mâchoires bien développées, la largeur et la profondeur (hauteur) de la poitrine insuffisantes, les côtes trop plates ou trop arquées, les vices d’aplomb peu prononcés. Le poil un peu plus court, pourvu que les franges soient bien apparentes. Les marques blanches sur le poitrail et les pieds. Un léger raccourcissement de la queue, le pied de lièvre, ainsi que les autres petits défauts physiques.
Défauts graves :
Le museau trop long ou trop pointu. Les oreilles plantées haut ou s’écartant de la tête (insuffisamment plaquées contre les joues).
Mâchoires en tenaille, dos ensellé, queue portée de côté, constitution lymphatique, ainsi que les autres graves défauts physiques.
Défauts éliminatoires :
Manque des dents prémolaires. Une grande différence entre la longueur du corps et la hauteur au garrot, la hauteur au garrot insuffisante, la longueur du poil inférieure à 7 cm, grandes marques blanches (robe pie), rayures (bringé), dépigmentation des muqueuses visibles et des yeux. Les signes de dégénérescence (brachygnathisme ou prognathisme, queue courte de naissance ou chiens anoures, dos trop encollé et autres signes de dégénérescence).
(Traduction établie par la Fédération Cynologique Yougoslave).
charplanina
Français
Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en français. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien » modifier « ). |
Étymologie
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici. Du Serbe Šarplaninac.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
charplanina | charplaninas |
\Prononciation ?\ |
charplanina \Prononciation ?\ masculin
Un charplanina.Des charplaninas.
- (Zoologie) Race de chien de berger molossoïde de type montagne et de protection des troupeaux, originaire des Monts Šar (ancienne Yougoslavie), aux poils mi-longs à longs.
Notes
- Peut être utilisé avec une majuscule (Charplanina) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.
Variantes
- charplaninatz
- ŝarplaninac
- ŝar planina
Synonymes
- chien de berger yougoslave de Charplanina
- berger de Charplanina
- berger yougoslave
- berger d’Illyrie
Traductions
Hyperonymes
(simplifié)
- canidés (Canidea)
- chien domestique (Canis familiaris)
- chien de berger
- molossoïde
- chien domestique (Canis familiaris)
Voir aussi
- charplanina sur l’encyclopédie Wikipédia
- L’annexe Chiens en français
Berger Yougoslave
Long
Serbie, Macédoine
Grand
Longue
Poids et taille | ||
Sexe | Poids | Taille |
---|---|---|
Femelle | De 30 kg à 40 kg | De 62 cm à 68 cm |
Mâle | De 40 kg à 50 kg | De 67 cm à 72 cm |
Inscrivez-vous et recevez tous nos conseils sur le Berger Yougoslave
Historique de la race
Si le Berger Yougoslave a été élevé depuis fort longtemps dans une région ayant autrefois appartenu à la Yougoslavie, ses origines plus anciennes remontent à l’Antiquité. Il semblerait, en effet, qu’il descende du molosse d’Epire. Les bergers œuvrant sur les régions montagneuses du sud-est de l’ex-Yougoslavie, aujourd’hui partagées entre les républiques de Serbie et de Macédoine, élevaient le Charplanina (son autre nom) pour les remarquables capacités qu’il affichait dans la garde et la conduite de troupeaux d’ovins.
Le Berger Yougoslave s’est ensuite répandu sur l’ensemble du territoire yougoslave et la race a signé son entrée dans les registres de la FCI en 1939 sous l’appellation Chien de Berger d’Illyrie (Ilirski Ovcar). En 1957, le nom de Chien de Berger Yougoslave de Charplanina est officiellement adopté par la FCI. Le standard officiel en vigueur de la race a été publié le 24 novembre 1970.
Photos de Berger Yougoslave
Voir toutes les photos de Berger Yougoslave des membres de Woopets
Particularités physiques
Le Berger Yougoslave est un grand chien robuste, solidement construit et bien proportionné. Sa robe généreusement et grossièrement étoffée lui confère un aspect ramassé.
Son poil : long (entre 7 et 12 cm), relativement plat et plutôt grossier sur le corps, plus court sur la tête et les parties antérieures des membres. Sous-poil court, fin et dense.
Sa couleur : unicolore (du blanc au brun foncé, presque noir), avec une préférence pour le gris fer et le gris foncé, sans marques blanches (hormis de petites marques blanches sur le poitrail ou les doigts chez les chiens pigmentés). Nuances plus foncées sur le dessus de la tête, le cou et le tronc.
Sa tête : proportionnée au corps, mesurant environ 25 cm ou 40% de la hauteur au garrot. Le crâne est large, légèrement convexe et bombé vu de profil et du dessus. Le stop est peu prononcé. Le museau est large et profond à sa base, moins long que le crâne. Le nez est large et noir.
Ses oreilles : de longueur moyenne, en forme de « V », tombantes, accolées aux joues, bien couvertes d’un poil court et dense.
Ses yeux : en forme d’amande, de couleur châtain foncé à châtain clair, affichant une expression de tranquillité, mais jamais de crainte.
Son corps : l’encolure est large, musclée et densément recouverte de poils, le garrot est légèrement prononcé, le dos est droit et large, la croupe est oblique et bien musclée, la poitrine est profonde, le ventre est remonté.
Sa queue : longue (atteignant la pointe du jarret), prolongeant la ligne supérieure de la croupe, dotée d’un poil touffu et long, forte à son attache et s’affinant vers l’extrémité. En forme de sabre, elle est soulevée lorsque le chien est en action.
Comportement et caractère
Comportement avec les autres
Le Berger Yougoslave est un chien caractérisé par un grand calme et une loyauté sans faille envers son maître. Doté d’un instinct de protection assez prononcé et d’une méfiance naturelle vis-à-vis des étrangers, le Berger Yougoslave n’est ni excessivement agressif, ni craintif.
Éducation…
Le Berger Yougoslave n’est pas un chien particulièrement difficile à éduquer. Il convient simplement de s’y prendre de manière précoce, en adoptant une démarche à la fois ferme et sans rapport de force. C’est un chien sensible et assez fier qui obéit sur la base d’une bonne complicité avec son maître.
Le Berger Yougoslave
est-il fait pour vous ?
Faites le test !
Education
Conditions de vie
Le Berger Yougoslave préfère largement la vie à la campagne et au grand air à celle en ville. De par ses dimensions et son héritage de chien de berger, il est bien plus heureux dans les grands espaces.
Santé
Chien rustique, robuste et résistant, le Berger Yougoslave jouit d’une santé de fer. Un bémol toutefois : comme chez tous les chiens de grande taille, le risque de souffrir d’une dysplasie de la hanche n’est jamais à écarter.
Pour vous prémunir de ces risques et assurer votre compagnon en cas de problèmes de santé, Woopets vous conseille une assurance pour chien Berger Yougoslave.
×
Espérance de vie
L’espérance de vie d’un Berger Yougoslave est, en moyenne, inférieure à 0 an.
Calculer l’âge humain de votre Berger Yougoslave !
Âge de mon chien :
Entretien et hygiène
Bien que le Berger Yougoslave soit doté d’une robe particulièrement fournie, il ne nécessite pas un entretien exagéré. Un soin plus poussé doit cependant être réalisé en période de mue, pendant laquelle le chien peut perdre beaucoup de poils.
Sorties…
Les besoins en exercice du Berger Yougoslave sont loin d’être énormes. Il s’accommode parfaitement d’une longue promenade quotidienne. Toute activité modérée aux côtés de son maître serait la bienvenue pour ce chien calme.
Hygiène…
Il est recommandé de brosser le chien une fois par semaine. En période de mue, le brossage devient quotidien. Le Berger Yougoslave n’a pas besoin d’être lavé. Son poil doit conserver son aspect rustique.
Prix et budget
Prix d’achat
Mini 800€
Maxi 1000€
Le prix d’achat d’un Berger Yougoslave se situe entre 800€ et 1000€.
Coût d’entretien annuel
Mini NC
Maxi NC
Le coût d’entretien annuel d’un Berger Yougoslave se situe entre NC et NC.
Aucun nom n’est actuellement proposé. Utilisez notre outil pour trouver le nom de votre Berger Yougoslave !
Activité physique
Autres
Calme
On en parle sur le forum
Vous avez une question sur le Berger Yougoslave ?
N’hésitez pas à demander conseil aux visiteurs de Woopets sur le forum !
Il faudra également mettre en place des indications de renoncement ( » tu laisses « , » stop « ) pour garder un certain contrôle si besoin.
Robustesse : le Berger Yougoslave est un chien rustique qui est particulièrement résistant, notamment grâce à son pelage de qualité qui lui confère une bonne protection contre les intempéries.
Son histoire
La race du Berger Yougoslave fut développée majoritairement dans la sud de l’ex-Yougoslavie. Ses origines actuelles sont donc la Serbie et la Macédoine où il était utilisé par les bergers des régions montagneuses pour garder et conduire les troupeaux ovins. Probablement descendant du molosse d’Épire, le Berger Yougoslave a connu plusieurs noms : le Charplanina (encore utilisé aujourd’hui) ou encore Chien de Berger d’Illyrie. Ce n’est qu’en 1957 que le nom de Chien de Berger Yougoslave est reconnu officiellement par la FCI.
Son caractère
Le Berger Yougoslave est un chien très calme et équilibré qui aura à coeur de protéger son groupe social envers qui il sera très loyal et fidèle. Il a un instinct de garde assez prononcé mais ne sera pas un chien agressif ou craintif envers les étrangers, il sera simplement méfiant.
Son éducation
Le Berger Yougoslave ne sera pas un chien difficile à éduquer si une bonne relation de confiance est créée avec son maître. Une éducation à la fois ferme, mais sans aucune violence, accompagnée d’une cohérence dans les interactions sera nécessaire pour obtenir la coopération de ce grand berger.
Toutefois, à la vue de sa grande taille adulte, il est recommandé d’amorcer l’éducation dès son plus jeune âge pour ne pas se laisser dépasser (notamment par des sauts, par des tensions en laisse, etc.).
Ses éventuels problèmes de santé
Comme de nombreux chiens de grande taille, il faudra surveiller d’éventuels risques de dysplasie de la hanche.
Trouvez le prix d’un Chien de berger yougoslave de charplanina
Prix moyen pour un Mâle Chien de berger yougoslave de charplanina : 800 € TTC*
800 € 800 € 800 €
Prix moyen pour une Femelle Chien de berger yougoslave de charplanina : 800 € TTC*
800 € 800 € 800 €
*Méthode de calcul
Le calcul du prix moyen prend en compte :
- Le sexe.
- Uniquement les chiens de race (inscrits sur un livre des origines).
- L’age des chiots qui ne doit pas excéder 6 mois.
- La moyenne est pondérée.
Mâle :
- La moyenne est calculée sur la totalité des annonces (moins de 11 résultats).
- Mâle : Nombre de prix total : 6 – (6 ont été pris en compte).
Femelle :
- La moyenne prend en compte 80% des entrées en écartant 10% des tarifs inférieurs et supérieurs.
- Femelle : Nombre de prix total : 18 – (16 ont été pris en compte).
Avertissement
Les prix indiqués ci-dessous concernent les chiens de race (inscrits sur un livre des origines). Ils sont donnés à titre indicatif et n’ont pour but que d’informer le futur acquéreur avec un ordre de grandeur.
De très nombreux critères définissent le prix d’un Chien de berger yougoslave de charplanina. Les informations que nous vous fournissons sont extraites des annonces diffusées sur notre réseau depuis le 28 avril 2013. Vous trouverez également notre méthode de calcul*.
Parmi les différents critères qui font varier le coût, (parfois du simple au triple), d’un chiot, on retrouve (liste non exhaustive) :
- Le sexe.
- La difficulté à élever la race.
- La qualité de la robe.
- La couleur (lorsque le standard tolère plusieurs couleurs).
- La conformité au standard de race.
- La qualité du pedigree.
- Les titres des parents.
- La demande.
- L’offre.
- La qualité générale et la destination du chien (compagnie, exposition, travail, reproduction).
Le Berger Yougoslave, chien vigoureux et actif
Sous ses airs de gros pépère se cache un chien vigoureux et actif qui a bâti sa réputation dans la protection et la garde de troupeaux. Le Berger Yougoslave est quasiment inconnu hors de son pays d’origine et pourtant, c’est un animal aux nombreuses qualités qui peut s’adapter à la vie urbaine sous certaines conditions.
Caractéristiques du Berger Yougoslave
Connu également sous le nom de Charplanina, le Berger Yougoslave est un brave toutou de taille moyenne qui mesure en moyenne 62 cm au garrot si c’est un mâle et 58 cm s’il s’agit d’une femelle. Cette race dévoile un corps puissant et robuste, sans lourdeur. Le corps imposant et harmonieux met en exergue une tête proportionnelle au gabarit avec un crâne convexe et large, un stop peu accentué et une truffe noire et large. Les yeux en forme d’amande dénotent du calme de cette race. Ils arborent une jolie couleur châtain clair. Au niveau des oreilles, le chien les porte tombantes. Elles sont en forme de V, de taille intermédiaire et plaquées contre les joues. En outre, le Berger Yougoslave doit son air d’ours en peluche à sa fourrure épaisse. Les poils plats et longs sont unicolores et peuvent se décliner dans toutes les couleurs, de préférence le gris, le noir ou encore le brun foncé. Quelques légères marques blanches peuvent être présentes au niveau des doigts et du poitrail, mais c’est tout.
Historique de la race Berger Yougoslave
Le Berger Yougoslave existe depuis l’Antiquité. Les historiens racontent qu’il aurait été introduit de l’Asie vers l’Europe par les peuples migrants. Le chien a élu domicile dans l’ex-Yougoslavie et cela, depuis 2000 ans. Il s’est notamment installé dans la montagne de Charplanina dont il porte aujourd’hui le nom. Le Berger Yougoslave a été utilisé pour la conduite et la garde de troupeaux. Lorsqu’il a fait son entrée dans les registres de la FCI vers 1939, on l’appela encore Chien de Berger d’Illyrie. 18 ans plus tard, il sera officiellement baptisé Berger Yougoslave.
Conditions de vie nécessaires et comportement du Berger Yougoslave
Étant donné son rôle dans la garde et la conduite du bétail, le Berger Yougoslave se dote naturellement de plein d’énergie et de vitalité. On dit qu’il possède un instinct très développé. Lorsqu’il évolue dans les familles, il fait preuve de discrétion et de tranquillité. Il aime la présence des humains et se montre affectueux à l’égard de ses maîtres. C’est un chien ni craintif ni agressif. Cependant, il peut tout à fait monter la garde et exprime de la réserve vis-à-vis des étrangers. Par ailleurs, le Berger Yougoslave s’entend bien avec les enfants à condition que ces derniers sachent le respecter. Et même s’il s’agit d’un berger, il peut s’adapter à une vie en appartement. Il n’a pas besoin de faire des exercices physiques intenses tous les jours. Quelques stimulations quotidiennes qui préservent son équilibre suffisent.
Alimentation et principaux problèmes de santé du Berger Yougoslave
À l’instar de la plupart des grands chiens, le Berger Yougoslave peut souffrir de dysplasie de la hanche. Du reste, c’est un chien à la santé de fer. Pour son alimentation, elle est à adapter à son âge, son mode de vie et ses exercices physiques. En période de croissance, elle doit être riche pour satisfaire tous les besoins nutritionnels de l’animal.
Prix d’un chien ou d’un chiot de race Berger Yougoslave
- Prix Berger Yougoslave mâle : 800€
- Prix Berger Yougoslave femelle : 800€
Crédit photo : Pleple2000
La Yougoslavie détruite par «très peu de méchants, beaucoup de lâches et d’indifférents»
Tito, Djilas, Rankovic, Kardelj: ils sont tous morts, semble-t-il, les camarades qui ont conduit le mouvement des Partisans à la victoire pour créer ensuite l’Etat yougoslave en 1945. Pourtant, un survivant, un homme âgé aujourd’hui de plus de 90 ans, finit ses jours à Genève: c’est Vladimir Velebit. Velebit était aux côtés de Tito pendant la guerre des Partisans contre les Allemands; nommé par le même Tito à la tête de la diplomatie du nouvel Etat, il se vit ensuite confier par lui la tâche d’orchestrer l’ouverture de la Yougoslavie vers l’Occident après la rupture avec Staline. Jean-François Berger, collaborateur du CICR, qui connaît bien les Balkans depuis longtemps, l’a retrouvé et a mené avec lui, pendant trois ans, jusqu’à octobre 2000, une série d’entretiens. Le fruit de ces rencontres est un récit fascinant, qui nous permet de mieux comprendre les tenants et les
aboutissants de la catastrophe yougoslave. Nous publions ci-dessous des extraits du chapitre sur l’après-Tito et la montée des nationalismes.
Jean-François Berger: Divers historiens considèrent que l’échec économique et spirituel du système communiste est le facteur décisif du nationalisme. Qu’en dites-vous?
Vladimir Velebit: Le virus nationaliste commence à se déclarer de manière forte durant certaines périodes marquées par des inégalités économiques et politiques. Sous Tito, dans un premier temps, l’euphorie de la fin de la guerre et de la libération a réuni les peuples de Yougoslavie dans un sentiment d’appartenance commune. Mais le virus du nationalisme n’a jamais été vaincu. Le problème est devenu plus aigu lorsqu’un grand nombre d’ouvriers yougoslaves – des Croates et des Slovènes pour la plupart – sont partis travailler en Allemagne, en Autriche, en Suède ou en France. Là-bas, ils se sont accoutumés à un niveau de vie beaucoup plus élevé. Et bientôt on a entendu les sirènes du nationalisme, du type: « Si on est en retard, c’est à cause des intérêts dominants serbes qui nous dépouillent de nos bénéfices… » De leur côté, les Serbes ont pris conscience qu’ils étaient moins développés que les Croates et les Slovènes. Ils ont alors dit: « Nous sommes exploités par les Croates », ce qui a permis d’alimenter leur nationalisme, derrière lequel se devine assez clairement un désir marqué de vivre mieux.
– La guerre qui s’est déclenchée en 1991 n’était-elle pas contenue en germes dans le passé – je pense en particulier à ces traces vicieuses de la guerre civile entre Partisans, Tchetniks et Oustachis qui ont été gommées à l’instauration du régime communiste de Tito?
– Non, je ne crois pas. En fait, la nouvelle Yougoslavie de Tito a permis à ses différentes composantes de coexister et de se mélanger, sans obsession des particularités et différences de type ethnique ou culturel. Andric était ainsi considéré comme un poète yougoslave s’adressant à toutes les communautés de Yougoslavie. Pour mieux comprendre le problème de la guerre civile, il faut avoir en tête un phénomène humain que Musset a décrit ainsi: « Il y a très peu de gens méchants, beaucoup de lâches et un grand nombre d’indifférents. » Tout est là, car, lorsque les choses bougent – pour le meilleur ou pour le pire –, c’est sous l’impulsion d’un petit nombre de gens, la majorité étant indifférente à l’ensemble et ne se souciant que de ses propres intérêts. C’est en jouant sur cette dynamique que la tyrannie nationaliste a pu s’imposer et mener à la guerre civile en 1991.
– L’une des phases clés du nationalisme en Yougoslavie remonte au début des années 70, qui est communément appelée le « Printemps croate ».
– C’était une situation délicate. Au départ, des dirigeants et des intellectuels croates ont revendiqué une plus grande autonomie politique et culturelle. Ils réclamaient une diminution de l’impôt qu’ils considéraient comme un paquet d’exigences financières exagérées de la part des républiques moins développées telles que la Serbie et la Macédoine. Progressivement, cette revendication a pris des allures nationalistes, qui allaient à l’encontre des intérêts sociaux de la Yougoslavie, ce qui était évidemment quelque chose de nouveau à cette période.
Le « Printemps croate » n’était pas un phénomène subit. A mon sens, il était le produit d’une lente fermentation remontant aux années 60 et qui a touché d’autres républiques, notamment la Slovénie et la Serbie. Ce qu’il faut bien admettre, c’est qu’il a marqué de manière frappante la désillusion du peuple vis-à-vis du communisme. Une désillusion qui a favorisé l’éclosion de mots d’ordre nationalistes, avec des degrés de virulence inégaux, et dont les promoteurs étaient surtout des cadres communistes.
Le point essentiel était le manque de démocratie du régime: Tito aurait dû jouer cette carte-là. La Croatie et la Slovénie étaient les principales républiques donatrices du budget fédéral et auraient à ce titre dû être davantage associées aux choix d’investissements. Ce manque de transparence et de
démocratie a favorisé l’élan nationaliste. Cela dit, il était hors de question – pour des raisons idéologiques – que des républiques riches comme la Croatie et la Slovénie dictent la politique de développement d’une autre république.
– Pour essayer de mieux comprendre comment le nationalisme a pris racine au sein du régime titiste, pouvez-vous décrire quelques-uns des symptômes qui se sont manifestés dans le système yougoslave?
– Ce qu’il faut constater, c’est que le nationalisme n’a jamais été vaincu sous Tito. Il s’est développé petit à petit à l’intérieur du système fédéral. Dans les années 60, les comités centraux des républiques ont décidé d’envoyer « leurs » représentants dans les différentes instances gouvernementales. Prenez le cas d’un ambassadeur: c’était un fonctionnaire fédéral doublé d’un délégué de « sa » république. Pour un ministre des Affaires étrangères, les choix du personnel diplomatique étaient très limités, vu le système des contingents nationaux. Ce qui a évidemment donné lieu à quelques aberrations.
– Vous habitez une partie de l’année en Croatie depuis l’indépendance. Quelles sont vos observations sur le plan du nationalisme croate et de ses implications dans la vie quotidienne?
– Le régime prétend que le rêve de l’Etat indépendant croate existait depuis mille ans. Aujourd’hui, le rêve est réalisé: l’Etat de Croatie est homogène. En d’autres termes, la Croatie a réussi là où Ante Pavelic avait échoué, c’est-à-dire que les Croates ont réussi à « nettoyer » la Croatie. Regardez le nombre de Serbes qui restent en Croatie: environ 100 000, au lieu de plus de 600 000 en 1990, même si les accords de Dayton prévoient leur retour.
Le pays s’appauvrit et le niveau de vie baisse. Le chômage oscille entre 20 et 30%, cela dépend des sources d’information. Il faut dire que, depuis l’indépendance, la chasse gardée du grand marché intérieur yougoslave est fermée, ce qui a des effets désastreux sur l’économie croate.
– Vous habitiez Belgrade dans les années 70-80. De quelle manière avez-vous perçu le réveil du nationalisme en Serbie?
– En Serbie, les écrivains se sont mis à écrire des romans et des pièces décrivant le massacre de Serbes en Croatie. De leur côté, les Croates ont décrit le martyre de leur population. Peu à peu après la mort de Tito, l’atmosphère a changé. Je m’y suis senti mal à l’aise, parce que, dans les théâtres de Belgrade, un ton anti-croate et anti-yougoslave a commencé à se répandre, tout comme la glorification du passé serbe, du tsar Dusan et du combat contre l’Autriche-Hongrie. Les principaux responsables de cette dérive sont les cinéastes, les politiciens, les économistes, souvent membres de l’Académie des sciences et des métiers en Serbie. Parmi les écrivains, Dobrica Cosic était l’un des premiers à cultiver l’idée que la Serbie a été négligée, que la Serbie a dû contribuer à la richesse de la Slovénie et de la Croatie, ce qui l’a mise en situation d’infériorité.
– Les Serbes nationalistes ont l’habitude d’accuser les communistes d’avoir bradé les intérêts de la Serbie. Qu’en pensez-vous?
– Les Serbes nationalistes ont formulé de multiples reproches de ce type contre le titisme. Par exemple le fait d’avoir favorisé les Albanais du Kosovo et d’avoir abandonné les Serbes, ou encore d’avoir accepté l’existence de la nation et de la nationalité macédoniennes, au détriment du patrimoine serbe. Le malheur, c’est que la majorité des Serbes est obsédée par la mythologie du Kosovo. La bataille de Kosovo est un phénomène complexe et mal compris. Toujours est-il qu’un mythe – celui de la fin de l’Etat serbe établi par le roi Dusan – s’est perpétué autour du sort de cette bataille.
– Compte tenu des formidables enjeux liés au Kosovo, quelle vous paraît être aujourd’hui la meilleure solution politique?
– Le Kosovo est perdu pour la Yougoslavie. Par conséquent, la création d’une république autonome du Kosovo dans laquelle les droits des minorités – principalement ceux de la minorité serbe – seraient garantis et respectés s’éloigne. On peut dès lors concevoir une alternative: la création d’un Etat indépendant ou un rattachement à l’Albanie. Quoi qu’il en soit, je pense que Rugova, qui est un démocrate sincère, devrait être l’homme de l’un ou l’autre de ces scénarios.
– Que vous inspire la guerre sans précédent menée par l’OTAN au cours du printemps 1999, et quelles conséquences tirez-vous de cette intervention?
– C’est du jamais vu: des Etats qui imposent leur morale par la force. Ce mode d’intervention sera-t-il accepté comme une nouvelle norme des relations internationales? Y aura-t-il plutôt une résistance coordonnée d’autres Etats face à cette évolution? Telles sont les questions posées.
Personnellement j’estime que ce n’est pas le rôle de l’OTAN d’intervenir dans d’autres pays et de jouer au policier international, même s’il fallait faire quelque chose au Kosovo. Ce que je crains, c’est que la situation demeure très tendue encore longtemps. En effet l’OTAN est stationnée dans trois pays balkaniques pour une durée indéterminée.
– Quel est votre sentiment par rapport à la situation des minorités, en particulier les Serbes, dans ce Kosovo administré par l’ONU et l’OTAN?
– La protection internationale est malheureusement un vain mot. Et les Albanais se vengent, avec brutalité. C’est terrible, car ce sont essentiellement des innocents qui font les frais de cette vengeance. Sans
oublier que des Albanais qui demeurent dans d’autres régions de la Serbie sont aussi harcelés en représailles. Je ne vois aucun remède à cette situation…
– En laissant la Yougoslavie se disloquer en 1991, « les Occidentaux auraient commis leur plus grande erreur collective depuis les années 30 », selon Richard Holbrooke. Quelle est votre opinion sur le poids de cette responsabilité?
– La responsabilité de la tragédie yougoslave incombe d’abord aux Yougoslaves, à savoir aux nationalistes des différentes composantes de l’ex-Yougoslavie. Et non aux Occidentaux. Je pensais que la Yougoslavie était un pays viable. Je pensais que les intérêts communs des différentes républiques pouvaient stimuler la vie commune de ses habitants, sur la base d’une bonne entente. Je pensais aussi que l’Etat yougoslave pouvait garantir les divers intérêts économiques du pays.
Mais je suis un homme réaliste et je comprends que pour le moment – disons même pour cent ans – il est impossible de reconstituer la Yougoslavie car les antagonismes sont trop forts. C’est pourquoi aujourd’hui on doit se contenter des six petites républiques situées sur le territoire de l’ex-Yougoslavie.
Du point de vue de la viabilité économique, seule la Slovénie a de bonnes perspectives de développement et de prospérité. Les Slovènes sont moins fanatiques que les autres. Ils sont davantage imprégnés de culture occidentale et leur homogénéité culturelle facilite leur essor. .
– Que pensez-vous de l’action du Tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie et plus précisément de son impact sur la réconciliation de ses diverses communautés?
– La portée réelle de ce tribunal reste très limitée puisqu’il n’opère pas sur le territoire de l’ex-Yougoslavie. En ce sens, il s’apparente à un fantôme politique, dont la menace est plus symbolique que réelle. Ce qui compte davantage que le Tribunal international, c’est la démocratisation au sein des différentes républiques. Sans l’avènement d’un véritable Etat de droit, la justice nationale ne peut pas fonctionner. Mais, hélas, la justice n’est pas plus indépendante aujourd’hui que sous Tito où de nombreuses violations de la loi ont été tolérées sinon encouragées – il suffit de rappeler les crimes commis par la police politique d’alors. Sans oublier qu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale il n’y a pas eu de dénazification en Yougoslavie – les autorités américaines facilitant de leur côté l’accueil des Oustachis au nom de l’anticommunisme. Aujourd’hui encore, l’autorité judiciaire a tendance à exécuter les décisions dictées par le pouvoir politique. Ce qui affecte du même coup le fonctionnement du Tribunal international étant donné que les criminels de guerre sont protégés par la police et l’armée en Croatie, en Serbie et en Bosnie-Herzégovine.
– Quels remèdes préconisez-vous pour traiter l’instabilité chronique de l’espace yougoslave décomposé?
– De grands moyens sont nécessaires pour redresser l’économie des Balkans qui est dans un état épouvantable. Un « Plan Marshall pour les Balkans » ou un « Pacte de stabilité » doit être lancé, dans l’optique d’une intégration de toutes ses composantes dans l’Union européenne. Ce qui présuppose l’avènement de nouvelles élites politiques.
Il y a dans l’histoire des peuples une sorte d’obsession funeste d’impérialisme, qui revient cycliquement comme aujourd’hui. De petites nations à peine nées et reconnues se mettent à revendiquer des territoires voisins et développent des ambitions colonialistes. C’est parfaitement idiot. La Croatie n’échappe pas à cette logique étriquée, pas plus que la Serbie ou l’Albanie. Je ne peux pas reprocher aux Américains, aux Russes ou aux Anglais d’être impérialistes si même les tout petits Etats s’y mettent! Je ne comprends pas cette idée fixe d’expansion, qui est bien souvent une source de malheur: regardez la Serbie, elle serait beaucoup plus riche, beaucoup plus stable et plus heureuse si elle ne s’était pas accrochée au Kosovo.
« Dans l’ombre de Tito, Entretiens avec le général Vladimir Velebit », Propos recueillis par Jean-François Berger, Préface de Michael Ignatieff, Slatkine-Sodifer, Genève, Ferney-Voltaire.
Le Charplanina en quelques mots…
Robuste, fortement charpenté, la taille au-dessus de la moyenne, ce chien dévoué à son maître et incorruptible est bien proportionné. Couvert d’un poil long, épais et assez grossier ce qui donne à son corps un aspect plus ramassé, il doit faire preuve d’un tempérament calme, de bon caractère, se montrer un bon défenseur sans être mordant.
Histoire du Charplanina
Le Chien de Berger Yougoslave de Charplanina est élevé depuis les temps immémoriaux dans les régions montagneuses du Sud-Est de la Yougoslavie. Ce chien était le plus répandu dans la montagne de Charplanina, ce qui lui a valu son nom de Charplaninatz. Aujourd’hui ce chien est élevé sur le territoire entier de la Yougoslavie. Cette race fut d’abord enregistrée auprès de la F.C.I. depuis 1939 sous le numéro 41 et sous le nom suivant : Ilirski Ovcar (Chien de Berger d’Illyrie). En 1957, à la demande de la Fédération Cynologique Yougoslave, l’Assemblée Générale de la F.C.I. a autorisé que le nom de » Chien de Berger d’Illyrie » soit changé en » Chien de Berger Yougoslave de Charplanina « . On ne peut que supposer l’origine de cette race. Vraisemblablement les chiens de cette race ont été amenés d’Asie en Europe lors des migrations des peuples. Le type primitif de cette race ne s’est conservé que dans les régions où un élevage ovin extensif est encore pratiqué et où ce chien remplit toujours le rôle de gardien et de défenseur du troupeau contre les bêtes fauves.