L’association de défense des animaux Peta est au coeur d’une polémique dont elle se serait bien passée. Depuis mardi, elle fait face à de nombreuses critiques des internautes pour avoir publié sur son site internet une analogie douteuse entre les animaux et les handicapés mentaux. Dans la ,l’association écrit: « Chaque animal devrait avoir des droits indépendamment de l’intérêt que cet animal peut présenter pour les humains, qu’il soit mignon ou pas, que son espèce soit menacée de disparition ou pas, qu’un humain y soit attaché ou pas (de la même façon, un handicapé mental a des droits, même s’il n’est pas mignon ou si personne ne l’aime) » était-il écrit sur le site internet de l’ONG.
Cette formulation était en ligne depuis la création du site internet en 2007, mais elle était passée inaperçue jusqu’à ce que le blog Wheelcome relève la comparaison. « Chère Peta, c’est très généreux de votre part, mais avez-vous pété un plomb? (sic) » questionne le blog. Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’indignation s’empare des réseaux sociaux. Mercredi, deux associations de défense des personnes handicapés ont annoncé avoir déposé plainte à l’encontre de la Peta, demandant « des excuses publiques ».
L’association a supprimé le raccourci de son site internet quelques heures après comme le confiait Isabelle Goetz, la porte-parole de l’ONG au Huffington Post, mardi. Elle expliquait être « navrée de cette erreur d’interprétation » regrettant « une formulation maladroite ».
Mardi, dans une série de tweets, l’association se justifiait en affirmant qu' »il n’y a pas si longtemps, beaucoup d’humains étaient traités comme des objets. Par exemple, on enfermait les personnes handicapées parce qu’elles étaient considérées comme sans valeur pour la société. » L’association explique comprendre « aujourd’hui qu’aucune discrimination ne doit être tolérée ». La Peta précise qu' »il est inadmissible de faire des discriminations entre les animaux au même titre qu’il est inadmissible de faire des discriminations entre les humains ». Sur son compte twitter, la Peta continuait à délivrer son message en faveur des animaux.
Table des matières
- Habituée des polémiques
- Qu’est-ce que le syndrome de Down ?
- Quels sont les symptômes de la trisomie ?
- Les chiens peuvent-ils avoir le syndrome de Down ?
- Affections qui ressemblent à la trisomie 21 chez le chien
- Les animaux peuvent-ils être atteints de trisomie 21 ?
- Chat handicapé
- Différents handicaps du chat
- Chat handicapé : solutions d’accompagnement
Habituée des polémiques
L’allusion aux personnes handicapées Copie écran petafrance.com
Par ailleurs, d’autres parallèles entre les animaux et les handicapés mentaux sont toujours en ligne sur le site de la Peta. Dans la suite de sa Foire aux Questions, l’association dont Zahia est l’égérie expose qu' »un animal est sans doute incapable de comprendre et de respecter nos règles, mais cela peut aussi s’appliquer à un enfant ou d’un handicapé. Nous n’en concluons cependant pas que les enfants et les handicapés n’ont pas de droits ».
Une affaire qui n’est pas inédite pour l’association au niveau mondial. La Peta a déjà fait l’objet de polémique sur son traitement choc de la condition animale avec des sujets de société. En 2012, l’organisation avait utilisé le thème de la violence conjugale pour promouvoir son action en faveur du véganisme. La vidéo mettait en scène une femme souffrant de contusions après que son compagnon soit devenu une star du porno tantrique grâce à son alimentation végétarienne. Tout un programme.
Pire, en 2003, l’ONG internationale comparait l’abattage du bétail à l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans une exposition intitulée « l’Holocauste dans votre assiette » à San Diego et Los Angeles, l’association mêlait des images de personnes déportées en camp de concentration avec des photos d’animaux destinés à l’abattage. Pour tenter de faire profil bas, l’ONG s’était fendue d’un appel à soutien en direction de la communauté juive. A l’époque, un article du Guardian relayait la réaction d’Abraham Foxman, survivant de l’Holocauste et président de l’Anti-Defamation League, une ONG de soutien contre toute forme d’antisémitisme. Il y expliquait que « la tentative d’approbation (de la campagne auprès de la communauté juive, ndlr) était scandaleuse et outrageante ».
La réaction de Peta
L’association souhaite apporter la précision suivante:
« Il n’y a pas si longtemps, beaucoup d’humains étaient traités comme des « objets » et on enfermait les personnes handicapées dans des institutions parce qu’elles étaient considérées sans valeur pour la société et « embarrassantes » pour leurs familles. Fort heureusement nous comprenons aujourd’hui qu’aucune discrimination ne doit être tolérée à l’encontre d’une personne, que ce soit sur des critères d’apparence ou d’aptitude physique, son genre ou son âge, et le progrès de notre société passe aussi par le fait d’embrasser l’idée qu’il ne faut pas accepter l’irrespect et la discrimination envers d’autres espèces. Nous pouvons avoir honte de cette vision étriquée et sectaire du passé, mais notre incapacité à s’interroger sur le traitement actuel de ceux que nous percevons comme « différents » est un risque à l’évolution morale de notre société. Notre défi présent est d’utiliser les leçons du passé, et c’est exactement ce que fait PETA. Comme le disait Martin Luther King Jr. « Une injustice, où qu’elle soit commise, est une menace pour la justice partout ailleurs. »
Avec 63 millions d’animaux de compagnie en 2017, on estime qu’un foyer français sur deux en possède au moins un. Ces chiffres montrent l’importance des animaux dans le cœur des Français et l’amour que nous leur portons.
Pourtant au-delà de l’aspect affectif, les animaux ont une réelle utilité auprès des personnes malades ou en situation de handicap. L’Atelier des Aidants vous propose un petit aperçu du rôle que les animaux peuvent tenir aux côtés des personnes malades ou handicapées.
Médiation animale : un accompagnement thérapeutique tout en douceur
La médiation animale est une méthode consistant à passer par un animal pour accomplir un exercice, un soin ou atteindre un objectif en lien avec le parcours de soin de votre proche. La médiation animale est adaptée à tous les profils, que votre proche soit un enfant ou un adulte en situation de handicap ou une personne âgée en perte d’autonomie et à toutes les pathologies, qu’elles soient motrices, intellectuelles ou mentales.
La médiation animale chez l’adulte et l’enfant
Chez l’adulte et l’enfant malade ou porteur de handicap, le chien est souvent le médiateur préféré pour son côté très ludique. Par l’intermédiaire de l’animal, votre proche enfant ou adulte pourra :
- Apaiser ses angoisses
- Apprendre le contrôle des émotions
- Améliorer sa coordination et sa motricité fine (par les caresses par exemple)
- Favoriser la communication et le langage
- Augmenter l’autonomie par la responsabilisation
Aidants, si les animaux sont de formidables médiateurs thérapeutiques, les séances de jeux avec un animal ont aussi de grandes vertus comme celle d’améliorer la motricité globale et surtout de procurer du plaisir et de l’amusement à votre proche.
La médiation animale chez les seniors
Les chats sont souvent les médiateurs préférés auprès des personnes âgées dépendantes. Sa fourrure stimule les sens et est source d’apaisement et son ronronnement est un puissant antistress. L’usage d’un tel médiateur permet notamment à votre proche senior de :
- Rompre l’isolement,
- Stimuler votre proche et valoriser ses activités (nourrir l’animal, jouer avec lui, le brosser),
- Encourager l’expression des émotions et la communication,
- Favoriser le maintien de la motricité (fine et globale) et l’autonomie.
Les séances avec les animaux sont particulièrement bénéfiques aux personnes âgées dépendantes qui y trouvent une source de distraction par la nouveauté, mais aussi de plaisir et de valorisation par l’intérêt qu’ils peuvent susciter chez l’animal.
Aidants, sachez que si les chiens et les chats sont les animaux les plus courants pour la médiation animale, il est également possible que votre proche se trouve en contact de médiateurs plus surprenants, comme des ânes, des chèvres, des lapins ou encore des poules. Des exercices différents pourront alors lui être proposés en fonction de ses rencontres.
Chien d’assistance : des compagnons indispensables
Lorsque l’on associe les animaux au handicap, on pense souvent aux chiens guides d’aveugles. S’il s’agit en effet le plus souvent de chiens, la définition des chiens d’assistances englobe bien plus de handicap que les troubles visuels :
» Le chien d’assistance (assistance pour adultes et enfants en fauteuil, chien d’assistance dit d’éveil, chien d’assistance dit d’accompagnement social) favorise l’autonomie, la rééducation, la communication, le lien social et la sécurité des personnes en situation de handicap, quel que soit l’âge et la déficience « . Ainsi même si votre proche n’a pas de troubles visuels, il peut demander un chien d’assistance pour l’accompagner dans les gestes du quotidien.
Le 23 Février 2018 dans les Ardennes, une jeune femme paraplégique s’était vu refusée l’entrée d’un restaurant à cause de son chien d’assistance et ce malgré la présentation de sa carte d’invalidité. Sachez que si la loi de 2005 relative à l’accès des lieux publics aux chiens guides et chiens d’assistance reste généralement peu appliquée, votre proche ne saurait se voir refuser l’entrée d’un lieu public (comme les cinémas, les supermarchés ou les restaurants) sous réserve qu’il a besoin d’un animal pour l’accompagner, même si ce lieu est d’ordinaire interdit aux animaux. Les contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 450€.
Quand on passe beaucoup de temps avec les chiens, on se rend compte qu’ils ont souvent des comportements parfaits pour coller avec celui des humains. Pour paraphraser Forrest Gump, nous » allons ensemble comme des petits pois et des carottes « . Ce qui rend le partenariat humain-chien si parfait, c’est notre combinaison unique de similitudes et de différences.
Mais parfois nos similitudes ont un côté négatifs – comme les maladies qui affectent à la fois les chiens et les humains. Il s’agit notamment de certains types de cancer, du diabète, de l’épilepsie et de l’insuffisance cardiaque congestive, pour n’en nommer que quelques-uns.
Le syndrome de Down, plus souvent appelée » trisomie 21″, est une anomalie chromosomique courante chez les humains. La question qui s’ensuit naturellement est : les chiens peuvent-ils avoir le syndrome de Down ? «
Qu’est-ce que le syndrome de Down ?
Il est important de d’abord comprendre ce qu’est le syndrome de Down.
Dans chaque cellule du corps humain se trouve un noyau où le matériel génétique est stocké dans les gènes. Les gènes portent les codes responsables de tous nos caractères héréditaires et sont regroupés selon des structures en forme de tige appelées chromosomes. Typiquement, le noyau de chaque cellule contient 23 paires de chromosomes, dont la moitié est héritée de chaque parent. Le syndrome de Down se produit lorsqu’une personne a une copie supplémentaire complète ou partielle du chromosome 21.
Quels sont les symptômes de la trisomie ?
La présence de ce matériel génétique supplémentaire peut avoir de nombreux effets. Les personnes atteintes du syndrome de Down ont un certain degré de déficience intellectuelle, mais cela peut varier considérablement d’une personne à l’autre.
Certaines des caractéristiques physiques communes de la trisomie 21 comprennent :
- Un visage aplati, en particulier l’arête du nez
- Des yeux en forme d’amande qui s’inclinent vers le haut
- Un cou court
- Petites oreilles
- Une langue qui a tendance à sortir de la bouche
- Minuscules taches blanches sur l’iris (partie colorée) de l’œil
- Petites mains et petits pieds
- Une seule ligne à travers la paume de la main (pli palmaire)
- Petits doigts rosés qui parfois s’incurvent vers le pouce
- Tonus musculaire médiocre ou articulations lâches
- Taille plus petite chez les enfants et les adultes
Les personnes atteintes du syndrome de Down peuvent également avoir divers problèmes médicaux. Les plus courantes sont :
- Perte auditive (jusqu’à 75 % des personnes atteintes du syndrome de Down peuvent être touchées)
- L’apnée obstructive du sommeil, qui est un état où la respiration de la personne s’arrête temporairement pendant son sommeil (entre 50 et 75 %).
- Infections de l’oreille (entre 50 et 70 %)
- Maladies oculaires (jusqu’à 60 %), comme les cataractes et les problèmes oculaires nécessitant des lunettes.
- Malformations cardiaques à la naissance (50 %)
Les chiens peuvent-ils avoir le syndrome de Down ?
Déterminer si un chien peut être atteint de trisomiedépend de la façon dont vous examinez la question. Dans les pays occidentaux, on estime qu’environ 1 bébé sur 700 nés en est atteint. On ne peut certainement pas en dire autant des chiens. Si le syndrome de Down se manifeste chez le chien, c’est beaucoup plus rare.
Génétiquement, les chiens et les humains ont beaucoup de similitudes, mais des différences importantes existent évidemment. Par exemple, les gens ont 23 ensembles de chromosomes alors que les chiens en ont 39. Par conséquent, la duplication de tout ou partie du chromosome 21 aurait des effets différents chez les deux espèces.
Il est toutefois intéressant de noter que les scientifiques utilisent des souris génétiquement modifiées comme modèles dans la recherche sur le syndrome de Down. Ces souris portent une portion supplémentaire de leur chromosome 16, qui porte des gènes comparables à ceux du chromosome 21 humain. Le résultat est qu’une souris peut avoir des caractéristiques similaires au syndrome de Down humain. N’oubliez pas, cependant, qu’il ne s’agit pas de souris d’origine naturelle ; elles ont été génétiquement modifiées.
Même en élargissant la définition de trisomie canine pour y inclure toute duplication génétique qui entraîne des anomalies cliniques semblables à celles observées chez les personnes atteintes du syndrome de Down, la maladie n’a tout simplement pas été décrite chez les chiens.
Trois explications sont possibles :
- Ces types d’anomalies chromosomiques entraînent généralement une mort précoce chez le chien.
- Les tests génétiques nécessaires pour identifier les chiens atteints de trisomie ne sont tout simplement pas effectués.
- La maladie n’existe pas.
Affections qui ressemblent à la trisomie 21 chez le chien
D’autre part, des troubles congénitaux ou de développement sont couramment diagnostiqués chez les chiens qui présentent certaines similitudes cliniques avec le syndrome de Down.
L’hypothyroïdie congénitale en est un bon exemple. Elle est causée par des taux faibles ou absents d’hormones thyroïdiennes à la naissance et au début de la vie, ce qui entraîne une certaine combinaison des facteurs suivants :
- Croissance lente entraînant finalement une petite taille
- Tête large
- Langue large et proéminente
- Membres courts
- Allure anormale
- Mauvais tonus musculaire
- L’ennui mental
- Ouverture retardée des yeux et des oreilles
- Retard de l’éruption dentaire
D’autres conditions qui pourraient être confondues avec la trisomie chez les chiens comprennent le nanisme pituitaire, l’hydrocéphalie congénitale, le déficit en hormone de croissance…
Si vous pensez que votre chien pourrait souffrir du syndrome de Down, parlez-en à votre vétérinaire. Il peut recommander un plan de diagnostic approprié et faire des recommandations de traitement une fois le diagnostic posé.
Les animaux peuvent-ils être atteints de trisomie 21 ?
Pour répondre correctement à cette question, il est avant tout important de savoir ce qu’est cette condition et quels mécanismes favorisent son apparition chez l’être humain.
L’information génétique de l’être humain est contenue dans les chromosomes, des structures formées par l’ADN et des protéines avec grand un niveau d’organisation. Ils contiennent notre séquence génétique et déterminent en grande partie la nature de notre organisme, ce qui explique que bien souvent, les pathologies sont présentes dans ces chromosomes.
L’être humain dispose de 23 paires de chromosomes et la trisomie 21 est une altération génétique, puisque les personnes atteintes de cette pathologie possèdent une copie supplémentaire du chromosome 21 : au lieu de deux, il y en a trois. Cette situation à l’origine de la trisomie 21 est médicalement connue sous le nom de trisomie du chromosome 21.
Cette altération génétique est responsable des traits physiques caractéristiques des personnes atteintes, qui s’accompagnent d’un certain degré de handicap cognitif, d’altérations de la croissance et du tissu musculaire, mais aussi d’un risque plus élevé de souffrir d’autres maladies.
Chat handicapé
Les chats peuvent être atteints d’un handicap moteur ou neurologique, il faut apprendre à les accompagner au mieux, en fonction de leur handicap, pour leur permettre de vivre pleinement leur vie.
Le point dans notre article.
Différents handicaps du chat
Le handicap peut être présent dès la naissance ou survenir au cours de la vie, lors d’accidents par exemple. En France, malheureusement, on répertorie encore souvent des cas de maltraitance animale, qui peuvent entraîner des handicaps chez les animaux brutalisés.
Voici une liste des handicaps les plus couramment rencontrés chez le chat :
- la surdité, que l’on remarque régulièrement chez les chats blancs à yeux bleus ;
- la cécité, qui peut être présente dès la naissance ou après un accident ;
- l’amputation d’un membre, suite aux accidents de circulation par exemple ;
- la paralysie, qui atteint souvent les pattes arrières et peut survenir à cause de problèmes neurologiques ou d’une chute grave ;
- une malformation des pattes arrières, qui se retrouvent très écartées et ne peuvent pas soutenir le chaton, il doit ramper pour se déplacer (on parle de syndrome du bébé nageur) ;
- l’ataxie, ou encore l’hypoplasie cérébelleuse, qui correspondent à un mauvais développement du cervelet (partie du cerveau).
Ces deux dernières maladies peuvent être contractées en cours de gestation, les fœtus sont contaminés par un virus dont la chatte est atteinte (le typhus ou la panleucopénie féline).
Leur cervelet ne peut plus se développer correctement, ce qui entraîne des troubles de la marche et de l’équilibre. L’ataxie peut aussi arriver si la moelle épinière du chat est touchée.
Chat handicapé : solutions d’accompagnement
Les personnes qui vivent en compagnie d’un chat handicapé adaptent les soins et l’environnement de leur petit protégé. Selon le handicap, différentes solutions peuvent être mises en place pour lui adoucir la vie.
Pour les handicaps qui touchent les sens
Le chat aveugle :
- Il va avoir besoin de repères fixes pour se repérer dans son environnement, il faut prendre soin de ne pas changer la disposition des meubles dans la maison.
- Il doit pouvoir accéder sans difficultés à ses gamelles d’eau et de nourriture, à sa litière et à son couchage.
- Il risque d’être surpris si on le caresse ou si on le prend dans les bras, il faut donc toujours veiller à lui parler, à le prévenir avant de le toucher.
- Il ne faut jamais le laisser aller dehors seul, certaines personnes les habituent à porter un harnais et à marcher en laisse en extérieur.
Le chat sourd :
- Il ne vous entend pas, alors pour ne pas le surprendre et communiquer plus facilement, pensez à vous mettre face à lui avant de faire quoi que ce soit.
- Vous pouvez mettre en place des signes simples (vous accroupir et tendre la main pour lui demander de venir, tapoter le sol pour attirer son attention), il apprendra très rapidement à les repérer.
- Comme pour les chats aveugles, il ne faut pas laisser un chat sourd sortir sans surveillance.
Pour les handicaps qui touchent la motricité
Il est très impressionnant de voir un petit chat atteint d’ataxie marcher comme s’il était ivre, tomber, n’avoir aucune synchronisation des pattes.
Cependant, ce handicap ne les fait pas souffrir et il est possible de les aider pour qu’ils puissent être autonomes au maximum sans se blesser.
Il est conseillé :
- d’avoir un sol style moquette pour que le chat ne glisse pas ;
- de faciliter l’accès au couchage, aux gamelles et à la litière ;
- d’offrir une nourriture équilibrée et de bonne qualité à son chat pour éviter l’embonpoint ;
- dans certains cas, de mettre en place un traitement vétérinaire pour oxygéner le cerveau ;
- de jouer avec le chaton pour le stimuler, il peut y avoir une amélioration de la maladie.
Les chats paralysés, paraplégiques ou ayant subit une amputation vont avoir besoin d’aide pour se déplacer, mais aussi pour leurs soins courants :
- Il existe de petits harnais ou des chariots d’aide à la marche, que les chats s’approprient en général très rapidement.
- Il faut adapter l’environnement car le chat aura du mal à monter, descendre des marches, accéder à son couchage, etc. (on peut utiliser par exemple des rampes pour les escaliers).
- Si le chat est paralysé du train arrière, il peut avoir besoin d’aide pour aller à la litière, vider sa vessie ou faire ses selles.
- Le toilettage quotidien, si important pour un chat, sera plus difficile, vous pouvez l’aider en le brossant pour éliminer les poils morts :
- Le nettoyage des yeux se fait avec une compresse imbibée de sérum physiologique. Pour les oreilles, il faut faire les soins grâce à un produit adapté et à l’aide d’un coton (jamais de coton-tige).
- Enfin, si les griffes ne s’usent pas et deviennent longues, vous pouvez leur couper la pointe régulièrement ou le faire faire par votre vétérinaire.
- On peut apprendre à leur prodiguer des massages et à les rééduquer à la marche, en collaboration avec un cabinet vétérinaire.
Il existe aussi des associations qui apportent leur aide aux chats handicapés abandonnés. Ils prennent soin d’eux et trouvent des adoptants si leur état de santé le permet.
Une vidéo touchante relate l’amitié singulière existant entre Raphlee, un chaton atteint d’une maladie neurologique, et Max le chien.
Dans les difficulté du quotidien, Raphlee le chaton peut compter sur son fidèle compagnon : un chien répondant au nom de Max. La petite femelle est en effet atteinte d’hypoplasie cérébelleuse féline, une maladie neurologique qui touche le cervelet. Elle présente ainsi des problèmes de motricité et de coordination, et souffre de tremblements. Les mouvements incontrôlés qui ponctuent sa démarche, lui donnent des difficultés à se déplacer et à maitriser son équilibre.
Retrouvée dans une écurie en Australie, Raphlee a été secourue et adoptée par une famille vivant à Brisbane. C’est chez eux qu’elle a fait la connaissance de Max, un Bouvier d’Australie. Depuis, le chien l’a prise sous son aile et la suit comme son ombre. « Depuis que nous avons ramené Ralphee à la maison, Max n’est jamais bien loin » indiquent ses propriétaires dans une vidéo diffusée sur le net. Ils poursuivent : « Il semble être toujours curieux et suit Ralphee partout où elle va ».
Cette attention particulière semble profiter au chaton si l’on en croit le témoignage des maîtres : « Raphlee devient chaque jour de plus en plus espiègle. Elle aime voir Max agir ainsi et est souvent très excitée quand il est dans les parages ».
Une vie en toute sécurité
Pour protéger le chaton, la famille lui a mis à disposition une chambre dans laquelle elle peut vivre sans risquer de se faire mal. « Il y a des couvertures et chaque coin est protégé par une oreille. De cette manière elle peut trébucher en toute sécurité », indique le photographe venu immortaliser la singulière histoire du chaton. Raphlee peut par ailleurs jouer à l’extérieur tant qu’elle est surveillée par Max.
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L’hypoplasie cérébelleuse féline est liée à la contamination des chatons par le virus de la panleucopénie féline lorsqu’ils sont dans le ventre de leur mère. Le micro-organisme a empêché le cervelet de Raphlee de se développer complètement, d’où les symptômes observés. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une maladie létale ou évolutive.
Les animaux atteints peuvent donc parfaitement survivre et même parfois montrer des signes d’amélioration au fur et à mesure qu’ils grandissent.