Bonsoir,
Les chats sont des animaux particuliers car ils ressentent beaucoup de choses. J’adore les chats et d’ailleurs j’en ai 2. En 1991 j’avais 2 chats (mâle et femelle), un soir j’ai eu une terrible rage de dents, rien ne pouvait me calmer cachets, alors que j’étais assise sur mon clic clac, en appuyant fort sur l’endroit douloureux, le mâle s’est assis sur une chaise en face de moi, il m’a observée un moment et puis il est venu sur mes genoux et s’est installé contre la joue du coté de la dent qui me faisait très mal. Je l’ai laissé faire, il était vraiment contre, j’ai senti sa chaleur et au bout d’un moment le mal s’est calmé. J’ai été impressionnée par cette expérience, et quand je la raconte je vois très bien la scène. Dernièrement ma maman a eu un polype au niveau du côlon et pendant une nuit avant l’intervention chirurgicale, sa minette a voulu absolument dormir avec elle et s’est installée sur son ventre, à l’endroit douloureux aussi. Ma mère s’est mise sur le coté, la minette est venue lui donner une petite tape sur la joue et s’est ensuite installée contre son ventre toujours au même endroit. Il y a quelques années, ma maman s’est couchée avec un mal de tête, une autre minette (qui n’est plus là depuis le début de l’année) a passé la nuit contre sa tête. Surprenant !!!!
Alors pas d’inquiétude, il faut juste être prudent (lavage des mains, pas de bises sur le chat, etc) si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, c’est tout. Mais vous pouvez caresser votre chat et vous laver les mains après.
Voilà, j’espère que ces petites histoires vous auront plu.
Faites un beau bébé en bonne santé et soyez heureuse.
Votre adorable petit chat peut-il vraiment être un danger pour vous, plus précisément pour l’enfant que vous portez? En effet, ces petits félins peuvent transmettre la toxoplasmose, une maladie sans gravité pour la majorité des humains, mais qui comporte des risques véritables pour la femme enceinte. Devriez-vous vous séparer de votre chat le jour où vous tombez enceinte? Ou devrez-vous simplement prendre certaines précautions?
Table des matières
- La toxoplasmose, qu’est-ce que c’est?
- Comment le chat transmet-il la maladie?
- Comment prévenir la transmission?
- Que faire si vous pensez avoir été en contact avec la bactérie?
- Puis-je savoir si mon chat est porteur de la bactérie?
- Chat et grossesse : font-ils bon ménage ? (1/2)
- Faut-il se débarrasser de son chat pendant la grossesse ?
- Le chat sent-il la grossesse ?
- Grossesse, enfants : choisir le chat idéal
- Le chat, la grossesse et le bébé
La toxoplasmose, qu’est-ce que c’est?
La toxoplasmose est une maladie transmise aux humains par les animaux. Dans la majorité des cas, l’infection se transmet par les chats, plus précisément par leurs selles, ou lors de la consommation d’une viande insuffisamment cuite. En effet, la seule manière de détruire le parasite dans la viande est d’en assurer une bonne cuisson.
Bien des gens en seront contaminés durant leur vie et la maladie passera inaperçue ou s’apparentera à une grippe. Pour les personnes avec un faible système immunitaire et les femmes enceintes, la réalité peut en être tout autre.
Durant la grossesse, les symptômes de la maladie ne seront pas plus significatifs, mais l’impact sur l’embryon ou le fœtus peut être dangereux :
- Durant le premier trimestre, la toxoplasmose peut provoquer une fausse couche.
- Lors du 2e et du 3e trimestre, elle peut être responsable de divers problèmes au niveau du développement du bébé à naitre.
Vous ne devez prendre aucun risque de contracter la maladie.
Comment le chat transmet-il la maladie?
Le principal mode de transmission de la maladie par les chats se fait par leur selle. Les chats s’ils mangent une souris, un oiseau ou n’importe quel autre animal sauvage peuvent avoir dans leur intestin des œufs associés au parasite Toxoplasma gondii. Ces œufs seront ensuite évacués dans leurs excréments qui se retrouveront dans la litière.
La terre du jardin peut aussi s’avérer une litière géante. Des excréments s’y trouvent assurément. Également, il peut en rester des traces sur les griffes de votre chat. Advenant une situation où il vous grifferait, consultez votre médecin rapidement. Le risque de contamination est faible, mais tout de même présent.
Bien sûr, ne vous privez pas de cajoler votre animal chéri. Les chats passent une bonne partie de leur temps à se nettoyer, vous n’avez donc rien à craindre à cet effet.
Comment prévenir la transmission?
Il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de changer la litière de leur chat ou de jardiner. Rappelez-vous que n’importe quel chat du voisinage peut venir faire ses besoins à travers vos fleurs et arbustes. Si vous êtes une fervente du jardinage, mettez des gants. Pour ce qui est de la litière, il y a assurément quelqu’un qui peut faire cette tâche à votre place? Sinon, portez des gants pour le faire.
Aussi, si votre chat demeure en tout temps à l’intérieur, il y a moins de chance qu’il soit porteur du parasite. Bien sûr, vous ne pourrez probablement pas changer ses habitudes du jour au lendemain. L’essentiel consiste à bien se nettoyer les mains, et ce, de façon régulière. De plus, sachez que les chats domestiques ne sont pas la principale cause de transmission de la toxoplasmose. La cuisson et la salubrité des aliments sont davantage pointées du doigt.
Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet, consultez La salubrité pour les femmes enceintes.
Que faire si vous pensez avoir été en contact avec la bactérie?
Si vous croyez avoir été en contact avec le parasite responsable de la toxoplasmose, consultez votre médecin dès que possible. Une prise de sang viendra signifier si vous avez contracté la maladie. Des antibiotiques sont disponibles pour les femmes enceintes. En fonction du stade de votre grossesse, les risques peuvent être plus au moins grands. Sachez cependant que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Advenant une situation où vous auriez en effet contracté la maladie, votre embryon ou votre fœtus ne sera pas nécessairement atteint. Les études démontrent que le risque de transmission augmente au fil des mois de la grossesse. Néanmoins, les conséquences s’avèrent plus graves au début qu’à la fin.
Puis-je savoir si mon chat est porteur de la bactérie?
Vous pouvez faire passer une prise de sang à votre chat pour vérifier s’il a développé des anticorps face à cette maladie. Avec un résultat négatif, vous obtiendrez une certaine paix d’esprit s’il demeure toujours dans votre maison. À l’inverse, s’il aime gambader à l’extérieur, il peut rapporter avec lui la maladie à tout moment.
Si le résultat s’avère positif, cela signifie que votre animal a déjà été exposé à la maladie. De façon générale, il ne la développera pas une seconde fois, mais pas dans tous les cas. Vous devez donc tout de même rester prudente.
Peu importe les résultats des prises de sang, les mêmes précautions devront être conservées.
Bref, vous n’avez pas besoin de trouver une famille d’adoption pour votre félin préféré. Mais vous devez assurément miser sur la prudence pour tout ce qui touche à l’hygiène. Ne prenez aucune chance : cessez le jardinage ou faites-le avec des gants, reléguez la tâche de vider la litière à un autre membre de la famille et si possible, gardez votre chat dans le confort de votre foyer.
L’affaire dite des « bébés congelés » a donné un coup de projecteur sur un phénomène jusque-là méconnu du grand public : le déni de grossesse. Comment des femmes peuvent-elles ignorer jusqu’au moment de leur accouchement qu’elles sont enceintes ?
Gaëlle Guernalec-Lévy, enquête depuis trois ans sur le déni de grossesse. Elle a répondu à vos questions mercredi matin. Nous vous invitons maintenant à réagir. N’hésitez pas à envoyer vos commentaires…
1- Question simple : c quoi le déni de grossesse ? j’en ai jamais entendu parler ! – Ema
Que vous n’en ayez jamais entendu parler n’est pas très étonnant. Avant l’affaire Courjault, ce phénomène avait été très peu médiatisé, pour des raisons que je ne m’explique d’ailleurs pas encore très bien. Le déni de grossesse est un trouble psychique en fonction duquel une femme ne prends pas conscience de son état de grossesse. Il existe différents stades, décrits par les psychiatres. Certaines femmes vont réellement réaliser qu’elles sont enceintes au moment de l’accouchement, c’est un déni massif. Elles se présentent à l’hôpital en pensant avoir une gastro ou une colite néphrétique. En fait, elles sont en train d’accoucher. D’autres vont comprendre leur état à un stade avancé (5è, 6è ou 7è mois) au détour d’une visite chez un médecin. C’est un déni partiel. D’autres enfin vont d’abord faire un déni les premiers mois puis vont alterner entre l’impression d’être enceinte et la dénégation de cet état. La principale caractéristique du déni est l’absence de symptômes de grossesse (ou des symptômes qui ne sont pas interprétés comme tel). Ces femmes grossissent et très peu, ne prennent pas beaucoup de ventre et leur état passe inaperçu.
2- La justice reconnaît-elle le déni de grossesse ? (cf les courjault) – Dom
Question difficile et très importante, que j’aborde longuement dans mon livre. Les experts psychiatres mandatés auprès des femmes dont l’enfant est décédé après l’accouchement diagnostiquent très souvent un déni de grossesse pour expliquer que la mère ait laissé mourir son enfant, ou qu’elle l’ait déposé dans un sac poubelle. Le déni de grossesse n’est pas une pathologie répertoriée, il ne permet pas à ces experts de se prononcer pour une abolition du discernement. Ces femmes, sont, en général, reconnues pénalement responsables. Et c’est là, me semble-t-il, qu’il y a un problème. Bien que les experts expliquent la force et la violence de ce processus psychique, l’extrême fragilité de ces femmes au moment d’un accouchement qui survient dans des conditions précaires et dangereuses, la justice les poursuit quand même pour le plus grave des crimes, l’homicide volontaire sur mineur de 15 ans, passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Ces femmes, dans leur grande majorité, font de la détention provisoire et sont mises sous écrous 24 à 48 heures après l’accouchement au cours duquel elles ont elles mêmes failli perdre la vie. Lorsqu’elles se retrouvent aux Assises, elles ont du mal à expliquer comment elles ont pu ne pas prendre clairement conscience de leur grossesse, comment elles ont été incapables de se projeter jusqu’à l’accouchement. Elles ont face à elle un avocat général qui les traite de dissimulatrices, de simulatrices, qui ne comprends pas pourquoi elles n’ont pas eu recours à l’avortement ou à l’accouchement sous X. Elles écopent souvent d’une peine de prison ferme qui couvre la détention provisoire. Mais parfois, elles prennent six ou huit ans. C’est un peu la loterie. Il me semble que le traitement judiciaire qui leur est réservé est inadéquat, injuste et inutile. La prison ne règle rien. Elles ont, à mon avis, avant tout besoin d’un suivi psychiatrique. Une fois qu’elles prennent conscience de ce qu’elles ont fait, elles sont évidemment atterrées, anéanties. Je pense qu’il doit bien exister d’autres moyens que la prison et les Assises pour rendre justice à ces bébés morts.
3- Est ce que les femmes dissimulent leur état ou n’en ont vraiment pas conscience ? – Claire
Là encore, question délicate. Par définition, le déni est un processus inconscient. Je ne dirai jamais qu’il n’existe pas de femmes qui sont dans la dissimulation. Bien sûr certaines tentent de cacher leur grossesse. Mais je ne crois pas que ce soit celles-ci qui tuent leur bébé à la naissance. Elles se retrouvent plus dans les accouchements sous X. J’ai été frappée, lorsque j’ai recherché les articles de presse ou les dépêches AFP pour retrouver des affaires d’infanticide de voir la distorsion entre les mots utilisés par ces femmes et l’interprétation qui était faite de leurs propos. Quand elles disaient » je ne me suis pas rendue compte » ou » je n’ai vraiment réalisé que lorsque l’enfant est sorti « , cela se traduit, journalistiquement par » la mère avait dissimulé sa grossesse « . Tout simplement parce que l’autre possibilité, celle d’un grossesse ignorée ou déniée, n’est pas envisageable pour la plupart des gens. L a réalité, l’expérience vécue par ces femmes est très complexe. Certaines vont alterner les moments où elles savent, où elles sentent et les moments où elles se disent » mais non, ce n’est pas possible, je prends la pilule, mon entourage ne voit rien « . Elles vivent ces quelques mois dans un espèce d’entre deux. Certaines sont persuadées que l’enfant va finir par disparaître, par s’envoler. D’autres, lorsqu’elles accouchent, pensent faire une fausse-couche ou se disent » alors j’étais bien enceinte ! « . C’est bien plus compliqué que le simple fait de sciemment cacher sa grossesse
4- Véronique Courjault a-t-elle fait un déni de grossesse selon vous ? Est-ce pour ça qu’elle a tué ses bébés ? – Jeanne
Je ne suis pas psychiatre, je n’ai pas rencontré Véronique Courjault et je ne peux donc poser aucun diagnostic. Cette affaire est un peu hors norme, du fait même de la récidive. Mais ce qui est frappant, c’est que, comme dans la plupart des affaires d’infanticide à la naissance, on retrouve certaines données. Notamment le fait que ces trois grossesses sont demeurées totalement invisibles aux yeux de l’entourage. La sœur de Jean-Louis Courjault s’exprime dans mon livre. Elle est médecin de formation et elle raconte qu’elle ne comprend toujours pas comment elle a pu ne pas voir. Lorsque les médias ont commencé à évoquer cette affaire, en juillet dernier, l’éventualité qu’elle soit la mère de ces enfants n’était même pas envisagée. On parlait de complots, d’analyses ADN fausses. Etant particulièrement sensibilisée à la question, j’ai dès le début été convaincue qu’elle était bien la mère. Mais j’avais du mal à me faire entendre, même de son avocat.
5- Comment le mari peut-il ne pas se rendre compte que sa femme est enceinte, c’est fou. Vous pensez donc que le mari de Véronique Courjault ne savait rien? – Paul
Oui, j’en suis convaincue et sa mise en examen me semble totalement injustifiée. Lorsqu’on travaille sur le déni de grossesse, on constate très vite que le déni est contagieux. Non seulement la femme a du mal à prendre conscience qu’elle est enceinte mais son entourage, y compris le conjoint, ne voit rien. Et croyez-moi, les hommes, dans ces affaires, culpabilisent énormément. Ils ne comprennent pas. Certains vont noter que leur femme s’enrobe. Ils vont lui demander » dis donc, tu ne serais pas enceinte ? » Elle va répondre : » N’importe quoi, je prends la pilule ! » Alors ils ne vont pas insister, de peur notamment de passer pour un goujat. Il faut bien se rendre compte que les modifications corporelles de ces femmes n’ont rien à voir avec celles d’une femme qui porte un enfant désiré, attendu. Elles grossissent peu, n’ont pas vraiment de ventre (le bébé se positionne de façon très particulière, il bouge très peu). Il est fréquent que ces femmes soient examinées par un médecin au cours de cette grossesse ignorée, pour des raisons anodines, et que ce médecin ne voit rien. Je raconte dans mon livre l’histoire d’une jeune femme quis ‘est présentée aux urgences pour des douleurs abdominales et lombaires terribles. Seul le troisième médecin qui l’examinait, au bout de quatre heures, s’est rendu compte qu’elle était en train d’accoucher d’un enfant à terme.
6- Une femme qui a fait un déni de grossesse arrive-t-elle à aimer son enfant après ? Et l’enfant, est-il perturbé ? – Prune
Il existe très peu d’études sur le devenir du lien mère-enfant après un déni. Les femmes que j’ai sollicitées pour ce livre sont devenues des mamans aimantes. Certaines ont considéré que cet enfant était un cadeau tombé du ciel. Certaines se sont senties mères dès qu’elles ont tenu leur bébé dans les bras. D’autres ont eu besoin de plusieurs jours, voire quelques semaines. Elles parlent de cette expérience avec plaisir, estimant que c’est une belle histoire. Une maman qui a aujourd’hui une fille adolescente un peu perturbée se demande dans quelle mesure les circonstances de sa naissance explique la crise actuelle. Les quelques psychiatres et pédo-psychiatres qui ont étudié de près le déni estiment que ces situations sont potentiellement dangereuses et qu’il est préférable d’exercer un suivi de ces familles. Mon sentiment est qu’il n’y a pas plus de mères maltraitantes, voire qu’il y en a même très peu parmi ces femmes. J’ai même rencontré une femme, condamnée à trois ans de prison pour avoir mis son bébé dans un sac poubelle après un déni, devenir la très bonne mère de ce même bébé. Il n’est en effet pas mort, il a été sauvé de justesse par les pompiers et cette femme a pu le récupérer après être sortie de sa détention provisoire. Le juge aux affaires familiales et les travailleurs sociaux qui la suivent estiment que le lien mère-enfant est excellent, que les deux s’adorent, que le petit garçon va très bien. Je les ai vus ensemble. Je ne pense pas être une meilleure mère.
7- Quelle utilité des condamnations pour infanticide dans les cas de déni de grossesse ? Concrètement comment sont vécues les périodes judiciaires par ces femmes ? – Nico
Comme je l’écrivais précédemment, la condamnation me semble inadéquate, inutile et injuste. Je ne crois pas que ces femmes aient besoin d’une mise en examen pour prendre conscience de ce qu’elles ont fait. Je crois qu’elles ont agi sous l’emprise d’un trouble psychiatrique puissant. Elles ont mis en danger leur propre vie en accouchant seules. Elles se retrouvent dans un état de choc et de sidération. Il faut bien imaginer ce que constitue un accouchement quand on n’a été incapable de se reconnaître enceinte, au-dessus de la cuvette des toilettes ou dans le bac de la douche. Elles ne réalisent pas qu’il s’agit d’un enfant ou bien elles croient qu’il est mort. Elles paniquent, elles se vident de leur sang. Et on les traite comme des meurtrières ayant prémédité leur acte. Elles se sentent à la fois très coupables et à la fois elles ne comprennent pas pourquoi on les poursuit puisque, en toute bonne foi, elles expliquent avoir agi dans une espèce de brouillard, n’avoir pas compris qu’il s’gaissait d’un enfant, d’un enfant vivant en tous cas. Elles ont très peur du procès puisqu’elles peuvent, potentiellement, écoper de la réclusion à perpétuité. Elles ont l’impression qu’on ne les écoute pas et qu’on ne les croit pas. Elles pleurent leur bébé, veulent assister à l’inhumation, lui donner un prénom et un nom. Elles sont coupées de leurs autres enfants quand elles en ont déjà. Je ne crois pas que l’instruction et le procès les aident. Que cherche-t-on à prouver, qui veut-on venger, quelle réparation apporte-t-on ? A quoi sert la détention provisoire dans ces affaires ? Où est l’intention criminelle ? Ces femmes ne sont pas dangereuses. Les pères eux-mêmes, anéantis, aimeraient faire le deuil de cet enfant sans pour autant perdre leur femme.
8- Hormis votre livre que je compte bien acheter, où peut-on trouver de l’information, sur Internet par exemple ? – Julie
Il existe une association, l’Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse qui a un site très complet (http://deni2grossesse.free.fr). Ensuite, plusieurs sites destinés aux femmes évoquent la question mais de façon très sommaire. Dans le livre je recense les quelques études et thèses qui existent sur le sujet. La littérature médicale n’est pas encore très riche.
9- Le déni de grossesse ne pose t’il pas un problème de surveillance médical dans notre pays ? La faute au médecin ? – Jilio
Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un problème de surveillance médicale mais de sensibilisation. Les médecins ne reçoivent pas de cours spécifiques sur le déni de grossesse au cours de leurs études. S’ils avaient une meilleure connaissance de la question, ils seraient plus rapidement alertés en recevant une femme en consultation. Ils envisageraient de façon plus automatique cette éventualité face à une femme qui se plaint de ballonnements, de fatigue intense, de problèmes urinaires, de constipation… La prévention n’est pas évidente.
10- Faut-il instaurer un contrôle obligatoire tous les 6 mois pour les femmes afin de vérifier qu’elles ne sont pas dans ce cas de déni ? – Kana
Non. Ca n’est ni possible, ni souhaitable. Ce serait une atteinte à l’intimité, à la vie privée, un contrôle sur le ventre des femmes. Encore une fois, je crois qu’il faut parler du déni, rendre le phénomène crédible, sensibiliser le corps médical mais aussi les femmes qui souvent ne se connaissent pas bien, ne prennent pas le temps de s’écouter. Sensibiliser les conjoints aussi. Les enjoindre à insister auprès de leur compagne quand ils ont l’impression que son corps a changé. Jusqu’à présent, on a très peu communiqué sur la question. Le Ministère de la Santé pourrait ainsi mettre en place une campagne à destination des médecins mais aussi des femmes. Plusieurs centaines d’entre elles sont concernées chaque année, c’est donc un problème de santé publique. Ces grossesses ne sont pas suivies, les femmes peuvent avoir des comportements à risque et l’accouchement donner lieu, on l’a vu, à des drames.
11- Une information judiciaire a été ouverte pour « homicide volontaire » par le parquet de Metz après la découverte du corps d’un nourrisson à Courcelles-Chaussy (Moselle), a-t-on appris mercredi de source judiciaire. L’alerte a été donnée par le père de l’enfant, qui a nié lors de son audition avoir été au courant de la grossesse de sa femme, selon la radio France bleu Lorraine-Nord. La mère aurait accouché seule chez elle, d’après France bleu, qui indique que le couple a trois enfants. L’information judiciaire a été ouverte lundi pour « homicide volontaire sur individu de moins de 15 ans » par le parquet de Metz, qui n’a pas souhaité communiquer davantage sur l’affaire. Cela vient de tomber sur l’afp. Qu’en pensez-vous? – Catherine
Si j’ét ais encore en train d’enquêter, je ferais ce que j’ai fait pendant trois ans à chaque fois que je tombais sur ce genre de dépêche ou de brèves dans les quotidiens. J’appellerais le parquet, j’essaierais d’en savoir plus, je contacterais les avocats. En général, dans ce genre de dépêche, on trouve la phrase suivante » la mère aurait accouché seule chez elle après avoir dissimulé sa grossesse « . La plupart du temps, quand on creuse, voilà ce qu’on trouve : une femme qui dit avoir ignoré sa grossesse ou bien une femme qui pensait faire une fausse- couche. Il y a de fortes chances pour que les experts parlent de déni. Le conjoint, à mon avis, est sincère. Ce genre d’histoires est fréquent. Je me suis souvent demandée pourquoi personne (ou presque) ne se posait cette question : » comment se fait-il qu’en France, avec l’accouchement sous X, l’avortement, la contraception, des dizaines de femmes chaque année accouchent seules chez elles et laissent mourir leur bébé ? » C’est cette question qui a sous-tendu mon enquête. Quand on relit toutes ces histoires à travers le prisme du déni de grossesse, il me semble qu’on comprend beaucoup de choses.
12- Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce livre? – Julie
Je me suis d’abord intéressée à ce sujet par curiosité. Je n’y croyais pas lorsqu’une amie m’a raconté une histoire survenue à l’une de ses cousines. Je me suis renseignée, j’ai rencontré des médecins qui avaient réalisé une enquête sur le déni et j’ai publié un article dans le magazine DS. Et je n’ai pas réussi à arrêter de travailler sur ce sujet. J’ai continué à rencontrer des femmes, des médecins, des avocats. Je suis allée dans des procès. Et j’ai trouvé que le traitement judiciaire de ces affaires était inadéquat et injuste. Il s’agissait souvent d’histoires bouleversantes. Je me suis dit qu’il fallait parler du déni, changer le regard porté sur ces femmes, taxées de menteuses, de dissimulatrices. Un article ne pouvait pas suffire pour expliquer, raconter. Je ne suis pas médecin, pas juriste. En tant que journaliste, je suis un peu à la croisée des chemins. J’ai voulu faire une synthèse accessible au grand public en privilégiant la parole des femmes. Je ne vous cache pas qu’avant l’affaire Courjault, ce sujet n’intéressait pas grand monde. J’ai un éditeur formidable vers lequel j’aurais certainement dû me tourner plus tôt. Car ceux que j’avais contactés avant cette affaire n’avaient pas donné suite en estimant que le sujet n’était pas bien passionnant. Je trouve, moi, qu’il est au carrefour de plusieurs thématiques essentielles : la maternité et son ambivalence, le droit des femmes, la justice, la santé publique.
13- Un déni de grossesse a t’il des conséquences psychologiques pour l’enfant ? – Andréas
Il est très difficile de répondre à cette question. Il existe peu d’études sur le long terme auprès des enfants nés après un déni. Les enfants des femmes que j’ai interviewées pour ce livre semblent aller très bien. Mais je ne suis pas pédo-psychiatre, c’est une impression. Encore une fois, il me semble que lorsque la femme accouche à l’hôpital, les choses rentrent assez vite dans l’ordre. La famille accepte cet enfant, on positive, on relativise, on essaie d’en plaisanter. Je ne peux pas affirmer à 100% qu’il n’y a pas de répercussions plus tard pour l’enfant.
14 – le mot de la fin – 20 MINUTES
Je me suis beaucoup demandée pourquoi il était si difficile de parler de ce sujet, pourquoi il met mal à l’aise (quand il ne fascine pas), pourquoi on en parlait très peu avant l’affaire des bébés congelés. Peut-être parce qu’il porte atteinte à l’image sacro-sainte de la mère, parce qu’il souligne que l’instinct maternel n’existe pas. Très souvent, les gens s’imaginent que les femmes qui font un déni de grossesse ou celles qui tuent leur bébé à la naissance sont simples d’esprit, folles ou très jeunes. C’est une façon de se protéger, de se dire « ce sont les autres « . Il est très difficile d’accepter que toutes les femmes sont potentiellement concernées, que celles à qui ça arrive sont aussi bien des adolescentes que des mères de deux enfants, des femmes intellectuellement limitées que des étudiantes, des employées, des juristes ou des femmes de médecins. Très difficile d’accepter que certaines de ces femmes n’ont rien de spécifique, ni dans leur situation familiale, ni dans leur histoire personnelle. Un peu comme le tabou qui a longtemps prévalu en matière d’inceste, quand on se disait que ça ne concernait que certains milieux. Et que, dès lors, ce n’était pas très grave.
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Les chiens et les chats ont une intuition innée pour percevoir les changements. Il se peut même que votre animal domestique sache que vous attendez un bébé avant vous.
Les animaux domestiques ont un sixième sens inné face aux événements importants. La capacité des animaux à percevoir, bien avant les humains, les changements dans le climat, les tremblements de terre et même les éruptions volcaniques, a toujours fasciné l’homme, et ce depuis des siècles. Bien qu’il n’existe aucune preuve scientifique pour expliquer ce phénomène avec précision, il y a des évidences qui étayent cette théorie.
Dans le cas des chiens, il est possible qu’ils soient sensibles à la grossesse en raison des changements hormonaux et des phéromones présentes chez les femmes enceintes. Le comportement de l’animal a tendance à changer quand il perçoit le changement. Certaines femmes affirment que leur chien, qui adorait leur mari, s’est mis à l’abandonner pour rester avec elles lorsqu’elles étaient enceintes. Les chiens deviennent de vrais pots-de-colle et se transforment en super protecteurs: ils attendent devant la porte de la salle de bain, dorment à côté de votre lit et aboient dès que quelqu’un s’approche de vous.
Cependant, il se peut que votre chien réagisse dans le sens inverse: il devient distant et anxieux, il se met à marcher d’un côté à l’autre, se lèche constamment ou se comporte bizarrement, en se cachant derrière les portes ou en ne voulant pas sortir.
Dans le cas des chats, une mauvaise réputation les précède, en particulier parce qu’ils peuvent propager la toxoplasmose, une infection dangereuse pour la femme enceinte. Toutefois, les propriétaires de chats disent qu’elles ont remarqué que leur animal est plus affectueux une fois que commencent à apparaître les premiers symptômes de la grossesse. Cependant, tout comme les chiens, votre chat peut préférer s’éloigner de vous au cours de votre grossesse.
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Les animaux de compagnie, et particulièrement les chats, sont capables de pressentir un changement d’importance au sein du foyer, comme une grossesse. Son attitude change-t-elle?? Quelles sont les précautions à prendre pour éviter que le chat se sente rejeté??
Pourquoi le chat change-t-il de comportement??
Le comportement du chat pendant la grossesse est fonction de son caractère. Quelle que soit sa race, il possède une personnalité qui lui est propre. Son changement d’humeur est la conséquence d’habitudes bouleversées pour lui, mais aussi pour la future maman. Une fatigue prononcée, un sommeil agité ou encore une attention moins importante à la présence de son animal de compagnie expliquent en partie les réactions du félin. Un chat affectueux peut être distant. Dans certains cas, il peut se montrer irritable et versatile, voire agressif.
Ce qu’il convient de faire pour habituer son chat à l’arrivée d’un heureux événement
Au contraire, un chat indépendant peut adopter une humeur totalement différente. Il peut se montrer plus proche de sa maîtresse ou réduire la fréquence et son temps de sortie. Ce changement de situation est déstabilisant pour la femme et le chat. Il peut s’expliquer aussi par certaines modifications de l’organisme féminin, notamment au niveau des hormones. Pour minimiser les bouleversements de son chat, son espace (litière, jeux, arbre à chat…) doit être préservé dans la mesure du possible.
La gestation du chat, un comportement qui change également
Ce type de comportement peut également être observé si le chat attend des petits. La durée de gestation chez le chat varie entre 60 et 67 jours. Là encore, il faut veiller à ce que son animal de compagnie ne manque de rien et, en fonction de ses habitudes, s’adapter à un changement d’attitude. Avant l’accouchement du chat, lors de sa grossesse, la chatte peut se montrer très protectrice ou redoubler d’affection auprès de sa maîtresse et des autres personnes du foyer.
Bon à savoir : tout comme il est important de faire vacciner son bébé, il en est de même pour les chatons. On trouve des vaccins pour chaton spécialement adaptés.
Chat et grossesse : font-ils bon ménage ? (1/2)
Jamais je n’ai véritablement pensé que le chat pouvait avoir un lien avec une grossesse… j’entends une grossesse “humaine”. Je ne m’étais pas imaginé qu’il pouvait y avoir un lien entre cet état et le comportement de nos félins… Mais, enceinte, j’ai réalisé à quel point la présence d’un chat pouvait susciter des questions. La première est bien souvent liée à la toxoplasmose. En effet, on accuse souvent le chat d’être le vecteur de cette maladie.
La toxoplasmose est la conséquence d’un parasite. Un parasite que les animaux domestiques sont accusés de transmettre à l’homme. Le chat se révèle être un porteur particulièrement pointé du doigt. Bien que sans danger en temps normal, il arrive bien souvent qu’elle passe inaperçu ou confondue avec une grippe dont les symptômes sont assez semblables. Cependant, la toxoplasmose peut se révéler très dangereuse pour une femme enceinte et surtout pour son bébé.
Faut-il se débarrasser de son chat pendant la grossesse ?
La réponse est NON ! Et heureusement ! Imaginez le nombre d’abandons de ce pauvre animal si cela devait être le cas.
Seul le contact de la litière est à éviter pendant la grossesse… et encore… car la toxoplasmose peut se trouver dans les crottes de chat ! Mais cela n’est pas forcément le cas. La toxoplasmose est la conséquence d’un germe contenu dans la terre. C’est en ingérant de la terre infectée que le chat peut devenir porteur de la maladie. Cependant, si votre chat reste à la maison, le risque qu’il contracte le germe est véritablement ridicule !
Et puis, si jamais le chat de la maison sort régulièrement et risque de ramener avec lui la toxoplasmose, sachez que le risque pour la femme enceinte de la contracter reste encore moindre. A moins que la future maman s’amuse à la litière de son animal préféré avec les mains, il y a peu de risque qu’elle ne contracte la toxoplasmose par ce biais ! En effet, il faudrait qu’elle ait manipulé les crottes avec ses mains (je doute que qui que ce soit s’y aventure) et qu’elle porte ensuite ses mains sales à la bouche.
Et puis, si la future maman n’a jamais eu la toxoplasmose jusque là au contact de votre chat, il y a fort à parier qu’elle ne l’attrapera pas au cours de sa grossesse.
En fait, le réel danger réside dans la consommation de viande de broutard (boeuf…) mal cuite ou dans l’ingestion de fruits et légumes mal lavés.
Le chat sent-il la grossesse ?
Une grossesse peut perturber le chat et cela bien avant que le ventre de la future maman ne s’arrondisse. A cela, il peut y avoir plusieurs explications.
D’après ce que l’on dit, le chat sentirait les hormones de la future mère. Cela expliquerait certainement pourquoi certains petits félins des maisons changeraient de comportement bien avant que leur maîtresse ne sache qu’elle est enceinte et qu’elle en développe les symptômes.
Il est possible également qu’il sente la “nouvelle présence”.
Mais ce sont surtout les changements liés à ce nouvel état qui peuvent perturber minou et modifier son comportement. La maman change d’odeur corporelle, d’humeur et ses habitudes. Le chat peut devenir ainsi plus câlin, dépressif, agressif ou plus proche… Les comportements peuvent être variables d’un chat à l’autre. Certains, se sentant menacés par cette nouvelle arrivée, iraient même jusqu’à marquer leur territoire un peu partout dans la maison !
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Grossesse, enfants : choisir le chat idéal
Les relations chat bébé
Mais toutes ces précautions seront oubliées quand bébé naîtra. Car la relation chat et bébé est magique. Au début, le chat choisira ou pas de venir près du bébé. Si le chat est curieux, il s’approchera pour sentir et s’approprier la nouvelle odeur. Mais de nombreux chats plus craintifs, choisissent de rester à distance raisonnable.
Du reste, le temps où on attribuait des propriétés malfaisantes au chat comme de vouloir étouffer le bébé est révolu. Un chat essayera de dormir dans un berceau car il y fait chaud, que c’est douillet et que ça sent bon. Tout comme il le ferait sur une pile de linge propre.
Cependant, la plupart du temps, ils sont présents et ne ratent rien de ce qu’il se passe mais restent à bonne distance. Ce n’est que lorsqu’ils sont totalement rassurés, qu’ils vont à la rencontre du bébé. Cela peut prendre de nombreux mois.
Mais une fois établie, la relation chat et bébé est une réciproque bienfaisante pour les deux. Le chat passera de nombreuses heures à observer le bébé qui est une inépuisable source de curiosités, tandis que le bébé capable d’interagir avec son environnement sera instinctivement attiré par le chat. A tel point que l’on pourrait considérer que la présence du chat participe à son développement psychomoteur. Le bébé en âge de se mouvoir tentera d’attraper le chat qui passe à sa portée.
Puis, lorsqu’il commencera à ramper ou à faire du quatre pattes, le bébé essayera de rejoindre ou de suivre le chat. De même lorsque le bébé commencera à marcher. Ces interactions timides et maladroites sont en somme les prémices d’une extraordinaire relation chat enfant.
Les relations chat enfant
Car la relation chat enfant grandit en même temps que l’enfant lui-même. La présence d’un chat est bénéfique pour l’enfant à tout point de vue. Le chat joue un rôle indéniable dans son éducation.
En veillant au bien-être du chat et en participant aux soins réguliers comme remplir ses gamelles de nourriture et d’eau, nettoyer sa litière, l’enfant se responsabilise et apprend à considérer et à prendre en compte » l’autre « . Cela peut également contribuer à développer sa confiance en lui.
Le calme et la patience du chat sont source de réconfort pour l’enfant. En cas de heurts avec les autres membres de la famille, en cas de chagrin, l’enfant trouve une présence apaisante, déstressante et le chat est à même de le consoler plus que quiconque. De même que le chat parfois malicieux, souvent espiègle et joueur est un partenaire de jeux infatigable.
Mais ce merveilleux compagnon ne fait pas toujours ce que l’on attend de lui, c’est souvent lui qui décide. Encore une fois le tempérament du chat sera un des fondements de l’apprentissage de la patience pour l’enfant. Enfin, le chat est un confident hors pair pour un enfant qui pourra lui raconter ses bonheurs, ses chagrins et ses secrets en sachant qu’ils ne seront jamais révélés. Bref, il n’est pas rare que le chat soit qualifié de meilleur ami de l’enfant, et ce n’est pas peu dire !
Le chat, la grossesse et le bébé
Le chat, s’il a été votre seul » enfant » durant quelques temps, doit être préparé à l’arrivée du bébé.
Le chat ressent la grossesse
Le chat ressent la grossesse chez la femme, pour plusieurs raisons. Premièrement, l’odeur corporelle de la femme peut se voir modifiée. Ensuite, son humeur sera ressentie par le chat : pleurs, stresse, ou sur-plus d’amour. La relation de la femme enceinte et du chat se verra forcément un minimum modifiée, notamment à cause du risque de toxoplasmose.
Une fois le bébé arrivé, le chat bénéficiera de moins d’attention, du moins dans les premiers temps, et devra s’habituer au contact d’un nouvel être.
Les conseils pour ne pas perturber votre chat
– A l’arrivée du bébé, faites sortir le chat de la maison pour faire entrer en premier le nourisson. Le chat doit comprendre que le bébé est chez lui, et pas un simple visiteur.
– Laissez-lui des repères : ne bougez pas ou peu souvent ses affaires. Si possible, dédiez-lui un espace ou le bébé n’ira pas : c’est » son » endroit.
– Enfin, n’obligez en aucun cas le contact entre le bébé et le chat. Cette étape doit se faire naturellement.
Côté bébé
Attention aux gestes que vous faites envers votre chat, car bébé prendra modèle sur vous, mais sans forcément maîtriser précisémment ses gestes.