Table des matières
- Pourquoi mon chat a-t-il des démangeaisons?
- Les promenades au printemps : quelques précautions à prendre mais des solutions simples !
- NOS ENNEMIS DU PRINTEMPS
- DES SOLUTIONS SIMPLES
- Mon chat se gratte constamment
- La gale chez le chat : symptômes, traitement et prévention
- Qu’est-ce que la gale du chat ?
- Quels sont les symptômes de la gale du chat ?
- Comment traiter la gale du chat ?
- Comment prévenir la gale du chat ?
- Comment aider mon chat qui a des croûtes ?
- Comment désinfecter les croûtes de mon chat ?
- Mon chat a des croûtes : quelles sont les causes possibles ?
- Puis-je prévenir la formation de croûtes chez mon chat ?
Pourquoi mon chat a-t-il des démangeaisons?
Les problèmes de peau de votre chat
Il se peut que votre chat se gratte de manière excessive à cause d’un problème de peau, et non d’un parasite. Il peut s’agir d’une infection fongique, comme la teigne, qui pénètre dans la peau par une lésion, une morsure ou un contact direct, puis commence à irriter la couche externe de la peau. L’acné peut également provoquer des démangeaisons. Elle se manifeste par des lésions rouges et enflammées habituellement situées sur le menton.
Si la nourriture de votre chat ne répond pas à tous ses besoins nutritionnels, celui-ci peut présenter un pelage et une peau d’apparence moins saine, ce qui peut causer des démangeaisons. Par exemple, si sa nourriture n’est pas composée de la bonne combinaison d’acides gras oméga-3 et d’autres vitamines pour aider sa peau à retenir l’humidité et à renforcer son rôle de barrière contre les substances irritantes, sa peau peut se dessécher, s’écailler et être la cause de grattage.
Les chats qui vont régulièrement à l’extérieur peuvent finir par se gratter vigoureusement pour retirer les résidus environnants collés à leur pelage ou à leur peau, tels que les éclats de bois ou les graines. Si ceux-ci se logent dans le pelage de votre chat, il fera fréquemment sa toilette pour tenter de s’en débarrasser.
Les allergies chez votre chat
Le grattage et le toilettage agressifs peuvent également être causés par une allergie, dont les symptômes se manifestent sur la peau de votre chat. Voici les trois principaux éléments à l’origine des réactions allergiques chez le chat : les puces, les aliments et les allergènes se trouvant dans son environnement. Certains chats peuvent développer une allergie aux puces, ce qui entraîne une réaction excessive de leur système immunitaire en cas de morsure de puce et de l’irritation. Certains allergènes qui proviennent de l’environnement, comme les graines de graminées et les acariens, peuvent également irriter le système de votre chat. Les chats peuvent également être allergiques à certains composants de leur nourriture après une surexposition; plutôt que de traiter l’élément comme étant inoffensif, les cellules de réponse immunitaire de leur système sont déclenchées à tort, ce qui entraîne des démangeaisons.
Le processus de toilettage d’un chat est un moyen important pour qu’il se garde propre et en bonne santé, mais il ne devrait jamais devenir excessif. Consultez votre vétérinaire si vous constatez que votre chat se gratte ou se lèche de façon répétée. Il sera en mesure de vous conseiller sur le meilleur plan d’action.
Les promenades au printemps : quelques précautions à prendre mais des solutions simples !
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Publié le 21/08/2017 | Mis à jour le 03/04/2018 | Catégorie : Prévention santé
Avec les beaux jours, nous pouvons enfin sortir ! Nos compagnons à quatre pattes aussi : le chat casanier en hiver reprend son instinct de chasseur et explore son territoire, tandis que chiens, furets ou encore cochons domestiques sont ravis de partager de grandes promenades avec nous en pleine nature.
Néanmoins, pour préserver la santé de nos petits êtres si chers, il faut prendre quelques précautions.
NOS ENNEMIS DU PRINTEMPS
1. Les parasites
La chaleur et l’humidité du printemps sont des facteurs idéaux pour la prolifération des parasites externes des carnivores domestiques :
- Les puces
On le sait, leur piqûre provoque des démangeaisons à votre animal. Ce que l’on sait moins, c’est que les puces transmettent également la larve d’un vers intestinal, le Ténia, qui peut provoquer des troubles digestifs.
Elles sont également responsables de la DAPP, la Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces.
Les puces sont aussi bien présentes à l’intérieur qu’à l’extérieur de votre habitat.
- Les tiques
Elles sont très présentes en forêts et dans les champs d’herbes hautes. C’est un parasite qui se nourrit du sang de votre animal, comme la puce. La tique peut transmettre un parasite sanguin, le babesia. Cette transmission peut provoquer une maladie appelée la piroplasmose, souvent grave et potentiellement mortelle. Attention, une tique doit être retirée avec une pince adaptée !
- Les aoûtats
Ils ne transmettent pas de maladies, mais procurent aux animaux infestés d’intenses démangeaisons.
Ils se présentent sou la forme de microscopiques points orangés, surtout entre les doigts et sur les oreilles de vos compagnons. Attention, vous pouvez être infesté vous aussi !
- Les phlébotomes
Une variété de moustiques surtout présents dans le sud de la France. Ils sont à prendre très au sérieux. En effets, ils peuvent transmettre la leishmaniose, maladie grave et presque incurable.
Il est indispensable, pendant cette période printanière, que votre animal soit correctement traité contre ces parasites. Demandez conseil à votre vétérinaire !
2. Les allergies
Tout comme chez les êtres humains, avec le printemps arrive la saison des allergies :
- Certaines plantes ou pollens peuvent provoquer différents signes chez votre animal (démangeaisons, les yeux ou le nez qui coulent).
- Parfois un chien ou un chat va se gratter de façon extrême au même endroit, jusqu’à retirer les poils et souvent se blesser. C’est ce qu’on appelle un » hot spot « . Ce type de réaction allergique doit donner lieu à une consultation vétérinaire, pour soulager au plus vite l’animal.
- Une réaction allergique peu courante est l’urticaire, souvent causées par des piqûres d’insectes. Ce phénomène est plus fréquent chez le chien : des bosses vont apparaître sous la peau et l’animal va se gratter très intensément.
L’urticaire est un symptôme d’urgence car le cou peut se mettre à gonfler et gêner la respiration. Vous devez conduire rapidement votre animal chez un vétérinaire.
- Les causes d’allergies sont nombreuses, et parfois difficiles à identifier et à traiter. Si vous avez un chien allergique toute l’année, ou » chien atopique « , la présence des plantes et insectes printaniers peuvent possiblement aggraver ses symptômes. Il est donc très important à cette période de suivre à la lettre les recommandations de votre vétérinaire sur son traitement, sa nourriture et son traitement antiparasitaire.
Si vous constatez l’un de ces symptômes sur votre animal, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire.
3. Les épillets
L’épillet est l’ » épi » d’une graminée qui pousse surtout au printemps et en été, et se présente sous forme d’herbes hautes.
Les petites parties de l’épi se détachent très facilement, pour devenir un épillet. Grâce à ses longs brins, l’épillet se fixe très facilement sur les poils des chiens qui s’amusent dans l’herbe, surtout si le poil du chien est long ou mi-long. Sa tige rigide et piquante lui permet de piquer la peau de l’animal et d’y rester.
Ses endroits de prédilection sont :
- Les espaces entre les doigts
L’épillet crée une ouverture dans la peau et remonte petit à petit sous la peau. Ceci est très douloureux pour le chien et peut causer une infection. Si l’épillet remonte loin sous la peau, une intervention sous anesthésie est indispensable pour le retirer. - Les oreilles: L’épillet se fixe aux poils des oreilles pour continuer sa course jusqu’au conduit de l’oreille, dans lequel il va se fixer et continuer à avancer.
- Votre chien va présenter de la douleur : couinements, grattage de l’oreille, secouage de la tête. Parfois, chez des chiens peu démonstratifs, l’épillet ne sera détecté que lorsque le vétérinaire examinera l’oreille pour une otite infectée.
- Pour retirer un épillet d’une oreille, une anesthésie générale est indispensable.
Après une promenade, il est bon d’examiner le pelage de son chien ou de son chat, et même de le brosser, pour vérifier l’absence d’épillet. Ils peuvent aussi s’introduire dans n’importe quelle orifice corporel (nez, œil, etc).
DES SOLUTIONS SIMPLES
1. Traiter votre animal contre les parasites externes
Colliers, pipettes, comprimés… Il existe de nombreux antiparasitaires adaptés à l’espèce, au poids, au lieu de vie de votre animal et aux parasites visés. Votre vétérinaire saura parfaitement vous indiquer ce qui convient le mieux à votre animal.
2. Brosser votre animal et inspecter son pelage après chaque promenade.
N’oubliez pas les oreilles, le ventre et de regarder sous la queue ! Vous détecterez ainsi parasites ou épillets !
3. Consulter votre vétérinaire
Si vous constatez que votre animal se gratte plus que d’habitude. Des traitements peuvent le soulager rapidement et durablement.
N.B. : Attention, une tique doit être retirée avec une pince adaptée !
BONNES PROMENADES EN TOUTE TRANQUILLITÉ !
Dr Marion HOUARD, Vétérinaire et Responsable Formation SUP-VETO Paris
Mon chat se gratte constamment
Saison des démangeaisons : votre chat n’en veut pas !
Les fortes démangeaisons sont une véritable cause de stress dont seules les personnes souffrant d’eczéma ou de psoriasis peuvent avoir une idée. Elles se manifestent par un besoin irrépressible de se gratter, qui conduit le chat à des écorchures parfois dramatiques, à cause de ses griffes. Le chat peut aussi chercher à se mordiller ou mordre franchement sa peau, de la même façon qu’on grignote un épi de maïs. Il n’est pas rare qu’avec ses dents et sa langue il s’attaque à ses poils, qu’il tire et arrache parfois par touffes entières.
Pas de puces pour mon chat
Les puces sont la cause la plus fréquente de démangeaison chez le chat du fait de l’allergie que leur piqûre provoque. Elles injectent un peu de leur salive dans la peau de leur hôte obligé pour s’y frayer un chemin et se nourrir d’un peu de sang. Cette salive déclenche alors une réaction allergique plus ou moins intense selon les chats.
Pour éviter cette douleur et ce stress, il est fondamental d’anticiper l’arrivée des puces, attirées par la chaleur et l’humidité, donc surtout présentes dans l’environnement d’avril à novembre.
Le traitement contre les puces fait généralement appel à des » spot-on « , des préparations de très faible volume (environ 0,5 ml) que l’on dépose sur la peau, entre les omoplates (un endroit que le chat ne peut ni lécher ni atteindre, théoriquement, avec sa langue ou ses pattes). Une fois sur la peau, la substance insecticide et acaricide se répand grâce au film cutané et assure une protection pendant 4 à 5 semaines contre les puces.
Des allergies fréquentes
Si votre chat présente des croûtes ou de petites excroissances sur la peau, une visite chez votre vétérinaire s’impose, car c’est généralement ce qu’on appelle de l’eczéma (encore appelé dermatite miliaire). Elle se localise sur le dos, là où les chats aiment être caressés, mais là aussi où les puces élisent domicile. Au-delà du traitement anti-parasitaire qui devra être administré au chat et à tout l’environnement, l’allergie en elle-même devra être traitée soit localement avec des lotions dermatologiques soit avec des comprimés ou injections, souvent à base de cortisone, à laquelle les chats répondent bien.
Le pelage, un vrai miroir de son alimentation
Certaines démangeaisons, l’apparition de pellicules ou la modification de l’allure du pelage peuvent venir d’une alimentation de mauvaise qualité, inadaptée aux besoins de votre chat. On peut citer les allergies alimentaires qui se manifestent parfois par ce qu’on appelle un » hotspot » : une lésion d’apparition brutale, rouge suintante, sans poils et très prurigineuse.
Le chat a en commun avec l’Homme la particularité de développer de l’acné, uniquement sous le menton ou sur les lèvres. Il s’agit de comédons, correspondant à l’excès de kératine (une protéine constitutive du poil) qui s’accumule et soulève le bulbe du poil. Selon les chats, l’acné peut être très limitée (moins d’une vingtaine de très petites croûtes) ou au contraire être envahissante. Le traitement, dans ce dernier cas, fera appel à une antibiothérapie voire un traitement antifongique.
Alerte rouge !
Votre chat n’a pas son pareil pour faire disparaître les puces qu’il ingère, et dont vous ne retrouverez que les traces : des petits points noirs, sur sa peau, ou sur les linges sur lesquels il dort. Déposés sur un papier essuie-tout légèrement imbibé d’eau, ces petits points noirs deviennent rouges, révélant leur véritable nature. Ce sont les déjections des puces, donc du sang séché, celui de votre chat …Un traitement s’impose !
En bref
·Le prurit (démangeaisons) est une cause de stress importante
·Les puces sont la cause la plus fréquente de prurit
·Les déjections des puces se reconnaissent aux traces rougeâtres qu’elles laissent sur un papier essuie-tout humide
La gale chez le chat : symptômes, traitement et prévention
Chez le chat, la gale est une maladie cutanée due à de petits acariens. Si cette pathologie inflammatoire est bénigne, il est important d’agir rapidement pour la soigner au plus tôt et éviter des complications. Les symptômes sont multiples et se manifestent principalement sous la forme d’irritations cutanées et de fortes démangeaisons. Découvrez en quoi consiste la gale chez le chat, apprenez à en identifier les différents symptômes ainsi que le traitement à mettre en place pour la soigner.
Qu’est-ce que la gale du chat ?
La gale, ou plutôt les gales, sont des affections cutanées appelées dermatites. Elles sont dues à des acariens et se manifestent au niveau des oreilles et/ou du corps. Plusieurs types d’acariens sont susceptibles de contaminer le chat ; certains vivent à la surface de la peau quand d’autres y creusent des galeries pour se nourrir.
Les différentes formes de gales ont pour principe commun de déclencher des démangeaisons et des irritations intenses.
La gale du corps
On distingue deux agents pathogènes à l’origine d’une gale du corps :
- La gale notoédrique : due au Notoedres Catii, cette forme de gale touche essentiellement le chat, plus rarement le chien ou l’homme. Heureusement, elle reste rare en France, mais elle est plus fréquente dans d’autres pays, dont certains limitrophes comme l’Italie, d’où l’importance de rester vigilant. Généralement, la gale se manifeste dans un premier temps autour des oreilles avant de contaminer le reste du corps.
- La gale sarcoptique : due au Sarcoptes scabiei, cette forme de gale touche au contraire principalement le chien, plus rarement le chat. Toutefois, une contamination est toujours possible, notamment lorsque les deux espèces cohabitent. Elle provoque des démangeaisons très fortes et a tendance à s’associer à une maladie entraînant une faiblesse immunitaire.
La gale des oreilles
La galle des oreilles, ou gale otodectique, est due à l’acarien Octodectes cynotis. Elle touche en premier lieu les oreilles de l’animal qui se remplissent d’un cérumen noirâtre. Lorsque celui-ci s’étend, il entraîne des inflammations, des otites, voire une perforation du tympan.
Quelle que soit sa forme, la gale est très contagieuse, entre chats et chiens, mais également avec les humains. Elle se transmet essentiellement par contact direct ou par contact indirect, par du matériel de toilettage contaminé par exemple.
Quels sont les symptômes de la gale du chat ?
Les différentes formes de gales sont identifiables grâce à leurs symptômes caractéristiques.
- Une agitation : le chat infecté est perturbé par la présence irritante des acariens. Il ne peut donc se tenir immobile et reposé.
- Des démangeaisons intenses, ou prurits : le chat contaminé souffre de fortes démangeaisons, ce qui le pousse à se gratter de manière répétée, parfois jusqu’à provoquer une irritation importante. Le chat a également tendance à lécher compulsivement les zones infectées.
- La perte de poils, ou alopécie : la zone touchée étant fortement grattée par le chat, une perte de poils est généralement visible à cet endroit. Elle n’est pas liée à l’acarien en lui-même, mais elle est une conséquence de sa présence irritante.
- Les lésions cutanées : les lésions cutanées ne sont pas systématiques en cas de gale chez le chat, mais leur localisation permet d’identifier la forme de maladie en cause.
- Des boutons et croûtes : la peau du chat se couvre de petits boutons et de croutes au niveau de la zone infectée. L’épiderme est rouge, chaud et enflammé. Il peut se couvrir d’eczéma et peler. Ces plaies et inflammations peuvent s’infecter, d’où l’importance de les soigner rapidement.
- Une lichénification et une hyperpigmentation de la peau : la peau s’épaissit et forme des plaques roses puis brunes en raison de l’irritation.
- Des sécrétions auriculaires : le chat atteint de la gale de l’oreille produit des sécrétions brunes en grande quantité. Celles-ci, produites par le conduit auditif, sont visibles dans le pavillon de l’oreille. Elles peuvent causer des otites, des saignements, des hémorragies et jusqu’au percement du tympan en l’absence de soins.
Ces symptômes apparaissent généralement autour des oreilles, entre les pattes, au niveau des coudes, sur le ventre et le thorax. Certaines formes partent de la tête et forment comme un casque avant de s’étendre vers le cou et le reste de corps.
Le diagnostic de la gale
Le vétérinaire commencera par observer l’animal. Le premier diagnostic est avant tout visuel et se base sur des observations cliniques. Le praticien constate les fortes démangeaisons dont souffre l’animal et les plaies cutanées qui constellent son épiderme. Selon leur aspect et leur localisation, il peut suspecter une forme de gale plutôt qu’une autre.
Pour confirmer son prédiagnostic, le vétérinaire effectue un ou plusieurs raclages cutanés. Pour ce faire, il prélève un petit morceau d’épiderme en surface afin de l’étudier au microscope. Il observe ainsi la forme des parasites, leurs excréments et leurs œufs. Cette étape n’est pas toujours simple selon le type de gale.
Enfin, le vétérinaire peut effectuer une prise de sang afin de confirmer le diagnostic. Cet examen est surtout fréquent en cas de suspicion de gale sarcoptique, en raison de la difficulté à percevoir au microscope l’acarien qui en est responsable, le Sarcoptes scabiei.
Comment traiter la gale du chat ?
Il n’est pas simple de soigner un chat atteint de la gale, mais lui procurer un traitement adapté est indispensable pour préserver sa bonne santé. Au moindre symptôme, consultez rapidement votre vétérinaire afin de procéder à la confirmation du diagnostic. Plus vous attendez, plus l’infection s’étend et plus celle-ci sera difficile à soigner, avec le risque de provoquer des lésions graves.
Lorsque le vétérinaire aura confirmé le diagnostic, il prescrira à votre chat un traitement adapté qu’il est impératif de bien respecter. D’ordre général, le praticien met également en place, en parallèle, des consultations de suivi qui lui permettent de constater l’efficacité du traitement et de le réajuster en cas de besoin ou bien de le prolonger.
Il existe plusieurs formes de soins locaux pour soigner votre chat atteint de la gale :
- La tonte de son poil sur la zone infectée et l’application de lotions traitantes.
- Des shampooings, des sprays, des poudres, des gouttes ou des aérosols pour éliminer les acariens responsables de la gale. Attention à ne pas les confondre avec des antiparasitaires uniquement destinés aux puces et tiques.
- Des injections cutanées.
- Des comprimés et des capsules en traitement interne qui aident à éliminer les parasites présents dans l’organisme.
- L’application de pipettes ou spot-on. Cette nouvelle forme de traitement semble grandement faciliter l’application du traitement par les maîtres dans le cas de maladies cutanées.
Le vétérinaire préconisera également un isolement de l’animal au sein de votre foyer ainsi qu’une désinfection de son environnement au moyen d’un traitement parasitaire et de produits hygiéniques désinfectants.
Par la suite, il est conseillé de bien respecter l’application des traitements antiparasitaires de votre animal, à raison d’une fois par mois.
Ne faites jamais d’automédication pour soulager la gale de votre chat, même si celui-ci a déjà été infesté par le passé. Il est peu probable que vous puissiez vous-même déterminer le type d’acarien en cause et une mauvaise médication peut au contraire fragiliser la santé de votre animal et aggraver la maladie.
Comment prévenir la gale du chat ?
La gale étant due à un acarien, la seule véritable prévention consiste à tenir son traitement antiparasitaire à jour, à raison d’une dose mensuelle. Assurez-vous de conserver les espaces repos, dodo et repas de votre animal bien propres. Évitez-lui tout contact avec des animaux pouvant le contaminer et surveillez régulièrement son épiderme et son état de santé en général.
Comment aider mon chat qui a des croûtes ?
Comment désinfecter les croûtes de mon chat ?
Mon chat a des croûtes : premier réflexe, les désinfecter pour éviter les surinfections bactériennes. Pour ce faire, utilisez toujours un produit désinfectant adapté à la peau des chats. Il existe notamment des lingettes désinfectantes conçues spécifiquement pour eux. Autre option : la bétadine. Un gel réparateur ou une crème apaisante pour chat peuvent aussi être utiles pour accélérer la cicatrisation et calmer les démangeaisons. Au besoin, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.
Mon chat a des croûtes : quelles sont les causes possibles ?
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Mon chat a des croûtes : et si c’étaient des puces ?
Les puces du chat sont une cause « classique » de léchages, démangeaisons et croûtes. Elles peuvent être difficiles à repérer dans son pelage. Même si vous ne les voyez pas, n’hésitez pas à utiliser des produits antiparasitaires pour chat, adaptés à l’âge et au poids de votre animal : pipettes, spray, shampoing, collier antipuces… De plus, il est conseillé de traiter aussi ses affaires (exemple : panier). Bien souvent, ces mesures suffisent, mais si les troubles persistent plus de quelques jours, consultez.
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Mon chat a des croûtes : et si c’étaient d’autres parasites ?
Si les puces ne sont visiblement pas en cause, votre vétérinaire peut déterminer l’origine des croûtes de votre chat grâce à divers examens. Parfois, les démangeaisons et les croûtes du chat sont simplement dues à d’autres parasites comme des aoutats par exemple. Il vous prescrira alors un antiparasitaire spécifique. Conseil : pensez aussi à vermifuger régulièrement votre chat, au moins tous les six mois. Certains parasites intestinaux peuvent entraîner de vives séances de grattages et la formation de croûtes.
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Croûtes chez le chat : allergies et eczéma
Dans d’autres cas, les croûtes du chat sont les complications d’un eczéma, d’une allergie de contact (exemple : allergie à un produit d’entretien) ou encore d’une allergie alimentaire. Elles sont généralement apparues après des grattages intensifs. Le vétérinaire vous prescrira le traitement adapté. Il peut aussi conseiller de modifier son alimentation : de nos jours, il existe des aliments conçus spécifiquement pour les chats souffrant de problèmes de peau et/ou d’allergie alimentaire.
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Mon chat a des croûtes : et s’il était stressé ?
Parfois, le chat peut se gratter à longueur de journée au point de s’abîmer la peau sans pour autant souffrir de problèmes physiologiques. Il s’agit d’un trouble comportemental, généralement lié à du stress chez le chat. Pour y mettre un terme, il faudra comprendre l’origine du stress de votre animal et l’aider à l’apaiser. L’utilisation d’un spray diffusant des phéromones apaisantes, par exemple, peut apporter une aide. Dans tous les cas, suivez bien les recommandations de votre vétérinaire.
Puis-je prévenir la formation de croûtes chez mon chat ?
Vous pouvez limiter les risques de croûtes pour votre chat dans une certaine mesure… Premier conseil : prenez bien soin de sa peau en l’entretenant avec des produits de toilette adaptés. Il faut surtout éviter la sécheresse cutanée, qui favorise les démangeaisons. Une alimentation de bonne qualité est également importante pour la santé de sa peau. Second conseil : traitez régulièrement votre chat contre les parasites, en suivant bien les recommandations des produits utilisés. Beaucoup d’entre eux sont contre-indiqués chez les chatons. Enfin, pour éviter que votre chat s’ennuie ou stresse, créez-lui un environnement amusant : jouets divers et arbres à chat lui permettront de se défouler.