Table des matières
- Démangeaisons : mon chat se gratte en permanence
- La présence de parasites
- L’acné du chat
- Les allergies
- Les problèmes de comportement
- Les réflexes et moyens de prévention
- Mon chat se lèche tout le temps, pourquoi ?
- Léchage excessif chez le chat : 6 choses à savoir
- Quelles raisons peuvent pousser un chat à trop faire sa toilette ?
- Comment savoir si mon animal a ce problème
- » Le mordillement de son propre corps par un animal de compagnie peut être un comportement tout à fait normal. «
- En résumé
- Votre chien ou votre chat se gratte/se lèche ou se mordille sans cesse?
Démangeaisons : mon chat se gratte en permanence
La présence de parasites
Si votre chat se gratte de manière importante vous devez suspecter en premier lieu la présence de parasites quelque part sur lui :
- Les puces provoquent des démangeaisons et des allergies plus ou moins virulentes par leurs piqûres ;
- Les aoûtats peuvent aussi amener votre chat à se gratter ;
- La gale des oreilles provoque des démangeaisons importantes sur certaines parties du corps ;
- Même les parasites internes, les vers, en irritant le tube digestif peuvent amener votre chat à se gratter.
L’acné du chat
Comme les humains, le chat peut avoir de l’acné.
Dans ce cas, les comédons s’accumulent et soulèvent le bulbe du poil tout comme cela arrive chez les humains. Cette acné du chat s’installe en général autour de la bouche mais peut s’étendre à mesure que le félin se gratte.
Votre vétérinaire pourra en venir à bout grâce à un traitement à base d’antibiotiques ou d’antifongiques.
Les allergies
Plusieurs allergies peuvent provoquer des démangeaisons que le chat va essayer de combattre en se grattant :
- La DAPP (dermite allergique aux piqûres de puces) que vous remarquerez par la présence de plaques rouges qui ont tendance à s’infecter. Comme c’est une allergie, une seule piqûre de puce peut parfois suffire ;
- Une atopie, c’est-à-dire une prédisposition à une allergie aux acariens, aux pollens… ;
- Les allergies alimentaires peuvent aussi, amener votre chat à se gratter de manière excessive.
Les problèmes de comportement
En cas de stress ou d’hypersensibilité un chat peut trouver dans un grattage excessif, un moyen pour exprimer son mal-être.
Les réflexes et moyens de prévention
- Vous devez inspecter régulièrement l’état du pelage et de la peau de votre chat. Votre vigilance vous permettra de remarquer toute anomalie, rougeur, perte de poil plus ou moins étendue, parasite…
- Vous devez participer à l’entretien du pelage de votre chat. En le brossant et en le baignant vous complétez la toilette que se fait votre chat lui-même et vous aérez les poils, vous massez doucement la peau et vous éliminez de nombreuses impuretés.
- Vous devez traiter votre chat en permanence contre les parasites internes et externes.
- Vous devez prévenir votre vétérinaire qui, dans certains cas prendra en charge la pathologie en cause ou prescrira un changement de régime alimentaire.
Mon chat se lèche tout le temps, pourquoi ?
« A se nettoyer sans cesse, le chat est le seul animal qui soit propre, et donc digne d’être caressé. » disait Louis Pasteur. Mais entre le raisonnable et l’excessif, certains chats dépassent vite la ligne du toilettage.
Une propreté méticuleuse
Le comportement de toilettage permet à votre chat de maintenir la propreté de son pelage, d’en expulser les parasites et les corps étrangers.
C’est un comportement important et fragile. Important, parce qu’il occupe une part non négligeable du temps d’activité du chat, entre 10 à 30 %. Fragile, puisqu’il s’altère très facilement lors de modifications de l’environnement. Il est bien souvent, un des premiers symptômes des affections, comportementales ou non, du chat.
Généralement, le léchage, réalisé avec la langue et les membres antérieurs, est distingué du grattage, réalisé avec les postérieurs.
Le toilettage est quasiment systématique au réveil ou après une période de repos. Il concerne de nombreuses zones corporelles, en général d’abord la face. Puis un léchage lent et systématique du corps, de la tête vers la queue.
Les zones les plus léchées sont le pourtour de la bouche (après chaque repas, surtout avec un aliment humide), le cou, le thorax, les épaules et les antérieurs. Les autres zones corporelles reçoivent moins d’attention.
De la tête aux pieds
La toilette de la tête fait l’objet d’un véritable rituel. Le chat est toujours en position assise, il tend son antérieur à l’horizontale, puis lèche la face médiale de son membre ; il passe ensuite son antérieur, de l’arrière vers l’avant, par-dessus son nez dans un mouvement circulaire, qui progressivement s’étend du nez jusqu’à atteindre l’oreille (trois passages sont nécessaires pour atteindre l’oreille); le chat lèche sa patte à chaque passage, et s’en sert un peu comme d’un gant de toilette. Une fois l’oreille atteinte, l’antérieur passe successivement derrière l’oreille, sur le front et les yeux.
Lors du léchage, le chat emploie aussi ses dents pour attraper les parasites. Les incisives sont surtout utilisées pour nettoyer les espaces interdigités et pour démêler les touffes de poils agglutinés.
Vous pouvez déclencher des mouvements de léchage ou un réflexe de grattage en passant la main sur les lombes ou en périphérie des oreilles de votre chat.
Une fonction apaisante
Mais, à côté de sa fonction utilitaire stricte, le toilettage a surtout une fonction neurobiologique majeure. Le fait de se toiletter déclenche une production endogène d’endorphines, ce qui donne à ce comportement une fonction anxiolytique qui explique l’apparition de séquences de léchage dans des situations de contrariété (lorsque votre chat vient de rater sa proie) ou de frustration (il voulait sortir, mais par la porte que vous lui ouvrez il découvre qu’il pleut…). Le léchage permet alors à votre chat de se remettre de ses « émotions ».
Au-delà de ce qui est normal – un entretien régulier de son pelage et de son moral – il arrive que votre chat se lèche frénétiquement tout simplement parce qu’il a mal, soit sous le feu d’une inflammation (eczéma, allergie) ou sous l’offense des piqûres des puces. Par son léchage inhabituel, votre chat essaye de soulager une irritation ou une douleur, comme c’est le cas s’il passe beaucoup plus de temps qu’à son habitude à faire sa toilette intime, ventre y compris. Pour tenter d’apaiser la douleur provoquée par une cystite, certains chats en arrivent à ne plus avoir un poil sur le ventre. Pensez rapidement à consulter votre vétérinaire.
Le fait que le léchage s’accompagne d’une production d’endorphines, soulage bien évidemment votre chat, mais celle-ci s’accompagnant d’une libération de dopamine, un neuromédiateur associé au plaisir, certains chats peuvent ne plus savoir s’arrêter et adopter alors ce qu’il faut appeler des TOC, troubles obsessionnels compulsifs, ou comportements stéréotypés. Siamois, Abyssins, Burmeses (et les Himalayens, dans une moindre mesure), sont les trois races les plus représentées en matière de troubles compulsifs, automutilations, et destructions de lainage, etc.
La mère-chatte en toilettant sa portée stimule ses chatons, les enveloppes, d’un coup de langue, de l’odeur de groupe qui va en faire leur unité ; elle peut aussi, parfois, briser leurs élans d’indépendance en leur coupant court les moustaches, et leurs perspectives d’exploration !
Quand tout s’emmêle
Il arrive, parfois très brutalement, que le pelage du chat s’agglutine, formant ce qu’on appelle des catons. Cette situation se produit souvent lors de la mue, au printemps et à l’automne, et parfois lorsque le temps est humide.
L’absence de toilettage peut en être la cause; elle traduit le plus souvent une douleur, une maladie ou une dépression. L’obésité est aussi parfois un frein à se toiletter correctement. Les catons forment alors une carapace très désagréable, et seule la tonte permet de repartir sur de bonnes bases.
En bref
·Le toilettage est quasiment systématique au réveil ou après un repos
·Par son léchage inhabituel, le chat soulage une irritation-douleur dont il faut rechercher la cause
·Le léchage a également une fonction apaisante
Léchage excessif chez le chat : 6 choses à savoir
Le léchage excessif chez le chat est un trouble fréquent. Le Docteur Jasmine Chevallier, vétérinaire comportementaliste, fait le point sur son origine et les moyens de lutte.
Quelles raisons peuvent pousser un chat à trop faire sa toilette ?
» Vous venez de soulever votre chat, et vous vous apercevez soudain que les poils de son bas-ventre ont disparu ! Il a désormais un rectangle de peau toute lisse qui s’étend du nombril jusqu’aux cuisses… Pourtant vous ne le voyez pas s’arracher les poils ! Que lui arrive-t-il ? «
- Le chat casse ses poils à force de se lécher
En cas de léchage excessif, les poils sont progressivement cassés à la racine et de larges plages dépourvues de poils apparaissent. Les zones dépilées sont généralement symétriques, il s’agit le plus souvent d’un carré totalement dépilé sur le bas-ventre. Dans des cas plus graves, les cuisses et les flancs peuvent être totalement nus également : on parle d’alopécie extensive féline. Dans la plupart des cas, il n’y a ni plaques rouges, ni croûtes, la peau devient parfaitement lisse et semble froide. - Des maladies de peau peuvent être en cause
Puces, gale, poux, teigne, allergies, infections de la peau … De nombreuses maladies parasitaires ou dermatologiques peuvent déclencher du léchage excessif chez le chat. Rapidement, l’inconfort dermatologique va retentir sur le caractère de votre chat : il devient stressé, s’isole, et vous fait croire que c’est son stress qui provoque son léchage compulsif… Pour ne pas passer à côté d’une maladie de peau, la première étape est donc de consulter votre vétérinaire pour un examen dermatologique. - Le léchage compulsif peut être d’origine anxieuse
Le chat est un animal d’une extrême sensibilité ; divers événements peuvent le déstabiliser et déclencher du léchage compulsif d’origine anxieuse :
– Modification du territoire : déménagement, changement du mobilier, petits travaux, ou tout simplement un changement d’horaires des propriétaires peuvent déclencher du stress chez le chat.
– Modification du groupe familial : arrivée d’un bébé, d’un chien ou d’un nouveau chat, recomposition de la famille, décès, sont des causes fréquentes de déstabilisation.
– Insécurité : passage de chats errants dans le jardin, dégradation des relations avec les maîtres (punitions), régime alimentaire trop drastique, soins médicaux traumatisants peuvent aussi être sources d’angoisse. - En cas d’anxiété, le chat tente de s’apaiser par le léchage excessif
Un chat déstabilisé, stressé, ou anxieux se trouve dans un inconfort émotionnel qui envahit son quotidien. Le léchage lui procure alors un soulagement momentané, au même titre que certaines personnes se rongent les ongles en cas d’angoisse. Mais si les causes de stress ne disparaissent pas, le léchage devient compulsif, sans que le chat ne parvienne à s’apaiser durablement : des lésions dépilées apparaissent alors, et s’entretiennent. - Le chat se lèche en cachette
C’est toujours très étonnant pour le propriétaire de s’entendre dire que son chat s’est épilé tout seul à force de se lécher. En effet, le plus souvent, le chat se lèche en cachette, dans une de ses zones de repli et à l’abri des regards… - Comment combattre le léchage excessif ?
– Étape 1 : consultez votre vétérinaire pour écarter toute maladie dermatologique.
– Étape 2 : restaurez son territoire. Essayez de trouver ce qui a stressé votre chat, et tâchez de faire diminuer (ou disparaître) la cause du stress si c’est possible. Prenez soin de lui.
– Étape 3 : rendez l’environnement apaisant. Aménagez plus de cachettes pour votre chat afin qu’il puisse s’isoler tranquillement, limitez l’agitation et utilisez des phéromones pour rendre l’ambiance apaisante.
Phéromones apaisantes :
Bien souvent, en cas de stress ou d’anxiété, le chat perd sa capacité à s’apaiser par ses propres phéromones car son marquage territorial diminue avec son angoisse. L’utilisation de phéromones de synthèse permet alors de pallier momentanément à ce phénomène, et de restaurer rapidement un environnement apaisant.
– Étape 4 : ne laissez pas l’anxiété s’installer. Si le problème perdure ou que vous ne parvenez pas à identifier la cause de son angoisse, offrez-lui une consultation comportementale chez un vétérinaire qualifié.
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Comment savoir si mon animal a ce problème
- Votre animal se lèche constamment le dessous des pattes.
- Votre chat n’a plus de poils sur l’abdomen à force de lécher cette région.
- Les pattes blanches de votre bichon sont de couleur rouille.
- Les flancs de votre chien sont complètement dénudés tellement il se mordille.
- Votre chien se gratte les oreilles ou se mordille les fesses dès qu’il est contrarié.
- Votre chien court régulièrement après sa queue et la mord jusqu’à se blesser.
- Vous voyez la peau de votre chat bouger sur son dos.
- Ce dernier fait des courses folles dans la maison sans raison.
» Le mordillement de son propre corps par un animal de compagnie peut être un comportement tout à fait normal. «
• La première étape consiste à déterminer la fréquence, la durée et l’intensité du comportement afin d’établir s’il est considéré comme normal ou excessif. Une rencontre avec un vétérinaire permettra d’analyser la situation afin de recommander au propriétaire la solution la mieux adaptée à l’état de son animal.
• Dans le cas de mordillements ou de léchage excessif, un examen physique par votre vétérinaire de famille est d’abord nécessaire afin d’éliminer toute cause médicale sous-jacente.
• Selon les résultats de l’examen, il est possible que le vétérinaire recommande certains tests (grattage cutané, culture, changement alimentaire, etc.) ou tests médicaux pour être en mesure d’établir un diagnostic dermatologique précis. Il pourra aussi vous référer à un dermatologue vétérinaire si la condition le requiert.
• Si aucune cause médicale n’est identifiée ou si le comportement persiste après une thérapie médicale, une évaluation comportementale par un vétérinaire comportementaliste est recommandée afin de déceler la présence d’anxiété sous-jacente pouvant expliquer les comportements excessifs.
En résumé
Un chat se toilette en moyenne 3 1/2 heures par jour. Le chien se lèche ou mordille son pelage principalement lorsqu’une région de son corps est mouillée ou souillée ou lorsqu’il a des débris dans son pelage.
L’animal qui se mordille ou se lèche excessivement souffre habituellement d’un trouble médical causant des démangeaisons ou un inconfort.
L’anxiété peut exacerber toute condition médicale menant à des démangeaisons.
Un animal souffrant de démangeaisons doit être examiné par un vétérinaire afin de déceler la présence de maladie physique et/ou d’un désordre psychologique.
Votre chien ou votre chat se gratte/se lèche ou se mordille sans cesse?
Avant de penser qu’il est stressé ou qu’il veut attirer votre attention; sachez que dans la majorité des cas, un problème médical est à l’origine de sa démangeaison. Les grandes classes de problèmes sont :
- Les parasites de la peau comme les puces et les mites de peau : elles se transmettent souvent facilement d’un animal à un autre et peuvent parfois infecter l’humain. Certains chiens et chats sont même allergiques à la salive des puces!
- Les infections de la peau par des bactéries ou des champignons : selon leur ampleur, elles peuvent nécessiter un traitement oral pour les guérir et rendre l’animal plus confortable. De plus, une allergie peut être à l’origine de cette infection.
- L’atopie ou dermatite atopique : réaction allergique à certains composants de l’environnement (pollen, acariens, plumes, poils, etc.). L’allergie peut être présente à longueur d’année ou saisonnière (débutant souvent lors de la fonte de la neige au printemps jusqu’au retour du froid à l’automne. Habituellement, les animaux qui en souffrent ne se grattent pas durant l’hiver.)
- Les allergies alimentaires : réaction allergique à quelque chose dans la nourriture de l’animal. Elle peut se déclarer à n’importe quel âge.
Puisqu’un chien ou un chat peut se gratter pour plusieurs raisons différentes, il est important de ne pas prendre ce comportement à la légère et de consulter votre vétérinaire afin d’améliorer le confort de votre animal. À la suite d’un examen approfondi, des tests pourraient vous être recommandés, mais surtout, un plan de traitement personnalisé vous sera proposé.