Les démangeaisons, encore appelées prurit, se manifestent chez le chat par un grattage et/ou un léchage important. Cela entraîne des lésions cutanées comme des rougeurs, des pertes de poils, des petits boutons,.. Pour savoir comment les traiter, encore faut-il en avoir cerné la cause…
Table des matières
- Quelles peuvent être les causes des démangeaisons chez le chat ?
- Quels traitements pour un chat qui se gratte ?
- Quels examens complémentaires ?
- J’ai mon chien ou mon chat qui se gratte : Quelles peuvent en être les raisons ?
- Mon chat ou mon chien se gratte les oreilles : Est ce toujours une otite ?
- Le prurit, est l’une des manifestations fréquentes de nombreuses dermatoses que ce soit chez le chien comme chez le chat.
- Classification du prurit
- J’ai mon chien ou mon chat qui se gratte : Quelles en sont les causes ?
- Toujours traiter la cause et non seulement l’une des conséquences d’une dermatose
- SI VOTRE CHIEN OU VOTRE CHAT SE GRATTE LA TÊTE OU QU’IL LA SECOUE, CE N’EST PAS PARCE QU’IL EST EN TRAIN DE RÉFLÉCHIR.
- Mon chat se gratte, que faire ?
- Pourquoi est-ce que le chat se gratte ?
- Complications
- Traitements pour le chat qui se gratte
- 1. A-t-il forcément des puces ?
- 2. Il existe d’autres parasites externes pouvant être responsable de ces démangeaisons
- 3. Les allergies: une qutre possibilité
- 4. Ne serait-ce pas lié à l’alimentation ?
- 5. Enfin, n’oubliez pas la piste comportementale !
Quelles peuvent être les causes des démangeaisons chez le chat ?
Les piqûres des puces sont la principale cause de démangeaisons chez le chat. Les puces sont difficiles à éliminer, parfois invisibles et surtout, une seule piqûre peut provoquer des démangeaisons importantes dues à une réaction allergique très importante.
D’autres parasites sont également responsables de démangeaisons : les aoûtats et les cheylétielles. Les produits anti-puces de dernière génération (Frontline par exemple) sont aussi efficaces contre ces parasites en application locale (spray).
Les gales du corps (gale notoédrique en particulier) peuvent aussi entraîner des démangeaisons, mais elles sont rares chez le chat. La gale d’oreilles est quant à elle plus fréquente, et se manifeste par des démangeaisons localisées à ce niveau.
Un parasitisme digestif important par des vers peut entraîner l’apparition d’un grattage intense. Il faut donc vermifuger très régulièrement votre chat (tous les mois jusqu’à l’âge de six mois puis tous les six mois au minimum).
Il existe différents types d’allergies chez le chat :
La dermatite allergique aux piqûres de puces, qui est la cause principale d’allergie chez le chat. Elle est appelée DAPP dans notre jargon. Cette allergie à la salive de puce entraîne des plaques rouges et des démangeaisons. Parfois, ces plaques peuvent s’infecter car le chat les gratte avec ses griffes qui peuvent être sales ou se lèche frénétiquement (et autant dire que la salive de chat est un réel bouillon de culture !). Cela peut causer donc une infection cutanée assez longue à soigner. De plus, une seule piqûre de puce suffit souvent à déclencher une crise de grattage frénétique et l’apparition de plaques.
L’atopie, qui est une prédisposition à faire des allergies envers plusieurs allergènes (substance responsable de la mise en route des manifestations allergiques), généralement inhalés (acariens de poussière, pollens).
L’allergie alimentaire, qui est due à des allergènes ingérés dans la ration.
L’allergie de contact, qui n’est pas vraiment une allergie mais une sensibilisation de la peau au contact de diverses substances (produits ménagers, certains pigments des gamelles en plastiques).
Une pyodermite
Il s’agit d’une infection bactérienne de la peau qui peut avoir des origines variées : allergie, présence de parasites, irritation de la peau, problème hormonal, ou être primitive.
Les troubles comportementaux
Parfois, certains chats stressés ou hyper-sensibles ont des crises de démangeaisons frénétiques, qui peuvent aller jusqu’à engendrer de l’automutilation.
Il convient alors de soigner le problème comportemental, mais aussi le problème de peau car le chat se gratte tant que ses lésions ne sont pas guéries et le cercle vicieux est délicat à briser.
Quels traitements pour un chat qui se gratte ?
Tout d’abord, il convient de traiter, afin de se débarrasser pour longtemps des puces, régulièrement tous les animaux du domicile (chiens et chats) avec un produit antipuces efficace et rémanent.
De plus, en cas d’invasion, pour se débarrasser complètement des puces, il faut également traiter l’environnement.
Afin d’effectuer ce traitement, il existe plusieurs types de produits : des sprays à pulvériser directement sur les endroits de prédilection de votre chat (fauteuil, tapis…) ou des bombes auto-diffusantes, ces produits détruisent les œufs et les larves de puces.
Quels examens complémentaires ?
Si les traitements anti-puces ne suffisent pas, il faut alors tenter de trouver l’origine des démangeaisons de votre chat.
Pour cela, une visite chez le vétérinaire s’impose. Ce dernier l’examinera attentivement et effectuera éventuellement des examens complémentaires comme des prélèvements cutanés, un régime d’éviction ou encore des tests intradermiques afin de trouver l’origine des démangeaisons.
Puis, selon les résultats des examens complémentaires, le vétérinaire vous prescrira un traitement adapté.
Le conseil de l’expert Purina : Le régime d’éviction pour diagnostiquer une allergie alimentaire
La seule méthode fiable pour diagnostiquer une allergie alimentaire chez un chat est de lui faire suivre un régime d’éviction, par exemple avec Purina® Pro Plan® Veterinary Diets HA ST/OX Hypoallergenic. Un régime d’éviction est spécialement formulé pour aider à limiter les réactions allergiques.
Si votre chat souffre d’une véritable allergie alimentaire, les signes doivent disparaître lorsqu’il est nourri avec Feline HA ST/OX Hypoallergenic, cet aliment étant » hypoallergénique « , cela signifie qu’il contient des protéines soigneusement sélectionnées qui ont été décomposées en tout petits fragments par un procédé appelé hydrolyse, et qui ont très peu de risque de provoquer une réponse immunitaire ou d’être considérés comme des corps étrangers par le système immunitaire du chat. Les sources de glucides ont également été spécialement choisies pour leur pureté, les traces de protéines étant alors négligeables.
Avant utilisation ou avant prolongation de la durée d’utilisation, il est recommandé de demander l’avis d’un vétérinaire.
J’ai mon chien ou mon chat qui se gratte : Quelles peuvent en être les raisons ?
Mon chat ou mon chien se gratte les oreilles : Est ce toujours une otite ?
Le prurit, est l’une des manifestations fréquentes de nombreuses dermatoses que ce soit chez le chien comme chez le chat.
Ce prurit, plus communément appelé démangeaison chez le chien comme chez le chat, peut se manifester sous la forme d’un grattage, d’un léchage ou de mordillement sur diverses parties du corps de l’animal.
Classification du prurit
On considère, qu’il existe deux grands types de prurit, le prurit primaire pour lequel dans ce cas, c’est la dermatose elle-même qui est à l’origine des démangeaisons. Et le prurit secondaire, pour lequel ce sont les complications infectieuses dues à des bactéries ou des levures, qui sont à l’origine des démangeaisons. Une dermatose hormonale, par exemple, n’est globalement jamais à l’origine de démangeaisons dans un premier temps, mais lorsqu’il y a des complications infectieuses, notamment une pyodermite, un prurit secondaire peut alors apparaître. Qu’il soit primaire ou secondaire ce prurit va se traduire de différentes manières notamment du léchage, du grattage ou des mordillement et des lésions plus ou moins sévères. Le chat peut ainsi s’infliger de sévères lésions auto-induites avec ses griffes acérées.
J’ai mon chien ou mon chat qui se gratte : Quelles en sont les causes ?
Un chien qui se gratte ou un chat qui se gratte peut avoir de très nombreuses causes. Les principales causes en sont tous les parasites qui peuvent être à l’origine de prurit, notamment des puces (Les puces sont les principaux parasites des chats et des chiens), ou les sarcoptes, à l’origine de la gale sarcoptique, autrement appelée gale du corps chez le chien, ou les otodectes, à l’origine de la gale des oreilles que ce soit chez le chien comme chez le chat. Dans certains pays comme l’Italie le chat est également parfois contaminé par un parasite, Notoedres cati à l’origine de la gale notoédrique. Son origine peut également en être les diverses allergies que peuvent présenter le chien comme le chat, notamment l’allergie aux allergènes dans l’air, les allergies alimentaires (Une alimentation pour chat ou chien adaptée doit alors être mise en place) ou l’allergie à la salive de puces. Une allergie aux piqûres de puces est en effet une cause très commune de démangeaisons chez nos animaux de compagnie. Contrairement à ce que l’on lit communément ce n’est pas une seule piqûre qui peut entraîner une crise allergique, mais bien le dépassement d’un seuil allergique. Les dermatoses comportementales, constituent également une cause fréquente chez nos animaux de compagnie. Pour terminer certains produits appliqués sur la peau peuvent également à l’origine d’une irritation et potentiellement d’un prurit, ainsi que certaines maladies générales.
Toujours traiter la cause et non seulement l’une des conséquences d’une dermatose
Il est très important de se rappeler que le prurit n’est qu’une manifestation directe ou indirecte d’une dermatose, et donc qu’un traitement anti-prurigineux, anti démangeaison, n’a de raison d’être qu’à partir du moment où on contrôle, ou guérit, la où les causes sous-jacentes de ce prurit. Sinon, cela conduirait à faire des traitements répétés et non justifiés. C’est notamment pourquoi, il ne faut jamais utiliser de cortisone dans le contrôle des démangeaisons chez un chien, comme chez un chat, dès lors que la cause n’a pas été diagnostiquée. Qui plus est, au risque de voir apparaître différents effets secondaires bien connus, notamment avec une chute des poils, et une atteinte au niveau du foie et des reins qui peut se traduire par des vomissements par exemple. Vous devez consulter votre vétérinaire si votre chat ou votre chien présentent de tels symptômes car votre animal réagit peut être mal au traitement mis en place
Posté le 24 Juillet 2018
SI VOTRE CHIEN OU VOTRE CHAT SE GRATTE LA TÊTE OU QU’IL LA SECOUE, CE N’EST PAS PARCE QU’IL EST EN TRAIN DE RÉFLÉCHIR.
Votre compagnon vous envoie des signaux d’alarme lorsqu’il se gratte la tête ou qu’il la secoue de manière inhabituelle. Quelque chose le dérange. Si vous vous approchez de lui et que vous examinez ses oreilles, voyez-vous des sécrétions ? L’odeur qui se dégage du visage est-elle désagréable, voire nauséabonde ? Si c’est le cas, il souffre peut-être d’une otite.
« Chez le chien ou le chat en santé, ce n’est pas normal d’avoir des sécrétions visibles et en quantité dans le pavillon de l’oreille », explique Dre Marie-Hélène Laporte, de l’Hôpital Vétérinaire Le Gardeur. « Il vaut donc mieux de consulter son médecin vétérinaire afin qu’il vérifie si c’est de la cire ou un symptôme de maladie, même si le chien ne se gratte pas. Malheureusement, il y en a qui vont laisser l’otite aller très très loin avant de commencer à montrer des symptômes d’inconfort. »
Chez les humains, généralement, l’otite se loge profondément dans l’oreille interne. Mais chez le chien ou le chat, elle est plus souvent externe et se manifeste dans le long canal de l’oreille ou au niveau du pavillon.
Spontanément, vous vous demandez sans doute de quelle façon vous pourriez assurer l’hygiène de l’oreille de votre compagnon. « Pas avec un coton-tige ! » prévient Dre Laporte. « Sinon, vous poussez des sécrétions à l’intérieur et bouchez encore plus le canal. Vous favoriserez donc l’apparition d’une otite. Il faut plutôt utiliser des nettoyants approuvés qu’on peut verser directement dans l’oreille et les laisser déloger la cire. C’est le chien, par la suite, en se secouant, qui va expulser le nettoyant et les sécrétions. Ensuite, on n’aura qu’à essuyer le pavillon et ses replis avec un coton ou un linge, sans pénétrer le canal. »
Après chaque baignade de votre chien, afin d’éviter le risque qu’il attrape une otite, Dre Laporte vous recommande d’appliquer le nettoyant. Il n’est pas irritant et il a un effet préventif par son effet asséchant, l’humidité étant propice au développement de l’otite.
Vous pouvez vous procurer ce produit chez votre vétérinaire, sans ordonnance.
À quelle fréquence est-il recommandé de nettoyer les oreilles de votre compagnon ? Selon Dre Laporte, chez les chiens seulement, l’intervalle varie selon la race et le mode de vie. Un nettoyage préventif hebdomadaire, pour les chiens à risque (qui a beaucoup d’activités extérieures, qui va à l’eau, etc.) ou mensuel pour ceux qui ne le sont pas (sédentaires, vivant dans des appartements), est recommandé. L’effet préventif réel.
Les chats, de leur côté, n’ont pas le même type d’otite que les chiens, et elle est généralement causée par des parasites quand ils sont très jeunes, ou elle est secondaire à un autre problème lorsqu’ils sont adultes. Dans tous les cas, l’otite est exceptionnelle.
Si votre médecin vétérinaire diagnostique une otite, il sera très important de le revoir une dizaine de jours plus tard afin de faire valider la guérison de votre chien. » Si elle n’est pas complètement guérie, prévient Dre Laporte, ce sera à recommencer, et le cas risque d’empirer. Les gens sous-estiment trop souvent l’importance de revoir le vétérinaire à la fin du traitement. Il n’est pas du tout normal pour un chien d’avoir trois otites par année. Vraiment pas ! «
Mon chat se gratte, que faire ?
Les démangeaisons sont un motif de consultation dermatologique fréquent chez le chat. Voyons ensemble les éléments de réponses possibles.
Pourquoi est-ce que le chat se gratte ?
Les démangeaisons représentent un symptôme qui reconnaît de très nombreuses causes et l’identification d’une cause précise n’est pas toujours simple. Ce qu’on peut dire chez le chat, c’est que la cause la plus importante (et de loin) est la présence de puces qui piquent le pauvre matou. Les autres causes sont bien moins fréquentes (autres parasites, allergies, champignons, …).
Beaucoup de propriétaires pensent que leur chat ne peut pas avoir de puces parce qu’ils n’en voient pas sur leur animal. Il faut cependant savoir que le chat en faisant sa toilette avale 80 à 90 % mais que les puces attrapées au cours d’une sortie ont le temps de piquer au préalable.
Complications
Lorsque les démangeaisons durent dans le temps, cela peut entraîner des complications soit de plaies surtout sur le cou et la face (simplement par le fait de se gratter avec des griffes souvent acérées) ou des dépilations liées au léchage avec une langue râpeuse (surtout sur le ventre et les cuisses). il faudra assez rapidement consulter votre vétérinaire afin déjà de calmer médicalement le prurit de votre chat et de commencer à évaluer les différentes causes possibles.
Votre vétérinaire fera un examen dermatologique complet afin de rechercher des lésions qui pourront l’orienter vers une maladie ou une autre. Souvent des examens complémentaires microscopiques faits en consultation sont nécessaires et parfois des examens de laboratoire.
Traitements pour le chat qui se gratte
Donc en conséquence si vous observez que votre chat se gratte anormalement, la première chose à faire est de vérifier le traitement anti-puces et d’envisager la possibilité de piqures de puces. Si les signes persistent malgré tout, il faudra consulter rapidement votre vétérinaire afin d’éviter que les choses n’empirent.
> Voici nos conseils en vidéo :
A lire aussi : Mon chat s’arrache les poils, pourquoi ? Cet article est-il utile, répond-il à votre problème ?
Votre animal favori passe son temps à se gratter, vous entendez sans cesse le bruit de sa patte sur le sol, pas d’inquiétude ! Que cela concerne votre chien ou votre chat, nous allons vous donnez toutes les clés pour comprendre ce phénomène. Tout d’abord, sachez que si les séances de grattage de votre animal sont brèves et peu fréquentes, il n’y a sans doute pas de raison de s’inquiéter. En revanche, si ce grattage devient incessant, il est temps de soulager votre animal.
1. A-t-il forcément des puces ?
» Mon chien se gratte donc il a des puces » : voilà un raisonnement classique que vous avez peut être déjà eu, mais celui-ci est-il vraiment exact ?
Les puces sont en effet un des premiers diagnostic à envisager. Les piqûres de puces peuvent provoquer de vives démangeaisons, d’autant plus que certains animaux y sont allergiques. Si l’infestation est importante, vous pourrez observer de vous-mêmes la présence de puces ou de leurs déjections dans les poils de votre animal.
Dans ce cas, pour se débarrasser des puces sur le long terme, il convient de traiter régulièrement votre animal infesté, mais aussi tous les autres animaux du foyer avec un anti-puce. De plus, il faudra aussi traiter l’environnement lui-même (autrement dit votre maison) grâce à des sprays pulvérisés aux endroits de prédilection de votre compagnon préféré.
2. Il existe d’autres parasites externes pouvant être responsable de ces démangeaisons
Cependant, les puces ne sont pas les seules responsables à incriminer : un chien qui se gratte sans avoir de puces, c’est possible et c’est même très fréquent !
Si votre chat se lèche et se gratte de manière frénétique, il est possible qu’il soit porteur de parasites. Outre les puces, votre chat peut se faire piquer par des aoûtats. La gale des oreilles entraîne quant à elle des démangeaisons importantes localisées. Les parasites digestifs peuvent aussi causer un grattage intense surtout au niveau de l’arrière train.
De même chez le chien, la gale, les demodex ou encore les aoûtats constituent une des causes les plus fréquentes de démangeaisons. L’une d’elle est d’ailleurs typique chez nos amis canins et est connu sous le nom du » signe du traîneau » lorsque le chien avance en se frottant les fesses au sol.
3. Les allergies: une qutre possibilité
Si aucun parasite n’a été détecté sur votre animal, il va alors falloir envisager la piste allergique. En effet, le nombre d’allergies existantes chez nos carnivores domestiques augmente d’années en années. Nous avons déjà abordé l’allergie aux piqûres de puces, mais il y en a bien d’autres.
L’allergie est en fait responsable de l’assèchement de la peau de votre chien mais peut aussi la rendre graisseuse. Votre animal peut souffrir d’une atopie, c’est-à-dire d’une prédisposition d’allergie aux acariens, pollens…
La plupart des allergies apparaissent chez les jeunes animaux entre 6 mois et 3 ans, soyez donc bien vigilants durant cette période. Les signes principaux peuvent aller de simples pertes de poils dues au léchage à des petites croûtes dans certains endroits du corps, mais aussi à des lésions de grattage à vif. Le diagnostic des allergies est plus difficile chez le chat que chez le chien.
Par ailleurs, la présence de croûtes ou de petites excroissances méritent une visite chez le vétérinaire, car elles peuvent traduire une dermatite miliaire (ou eczéma). Souvent localisée sur le dos, cette forme d’allergie nécessite un traitement anti-parasitaire.
Enfin, la dermatite allergique de votre animal peut aussi être liée à une » allergie » alimentaire, c’est à dire qu’il est intolérant à certains composants de son alimentation…
4. Ne serait-ce pas lié à l’alimentation ?
Aujourd’hui, certaines gammes de croquettes sur le marché ne sont pas toujours adaptées à nos compagnons canin et félin et peuvent donc avoir un impact sur leur santé.
Si votre chien se gratte très fortement et est déjà vermifugé, il va falloir vous pencher sur la qualité de son alimentation, en particulier sur ses apports protéiques et glucidiques. En effet, des protéines de mauvaise qualité sont agressives pour la flore intestinale de votre animal, créant un syndrome d’hyperperméabilité intestinale. Elles sont souvent issues de » viande et sous produits animaux » . Pour ce qui est des glucides, une quantité trop importante de céréales (> 33%) aura des conséquences similaires sur l’organisme de votre animal.
En effet, une majorité des croquettes présentes sur le marché, dont les grandes marques et autres croquettes industrielles, ne répondent pas aux besoins biologiques et naturels des chiens. Bien souvent les étiquettes de vos sacs de croquettes renferment des petits secrets dont vous n’avez pas pris conscience lors de votre achat, pensant acheter une marque de qualité pour sa santé.
De la même manière chez le chat, certaines démangeaisons, les pellicules ou la modification de l’allure du pelage peuvent venir d’une alimentation de mauvaise qualité. Ces allergies alimentaires peuvent se manifester sous la forme d’un » hotspot » c’est à dire d’une lésion apparue brutalement, rouge, suintante et sans poils.
5. Enfin, n’oubliez pas la piste comportementale !
Le grattage et/ou le léchage peuvent aussi révéler un stress et une anxiété chez votre animal, ce qui peut à terme entraîner une chute des poils. Cette réaction compulsive peut être apaisée en empêchant votre animal de se gratter par le biais de spray amers par exemple, mais il faudra tout de même traiter le fond du problème, c’est à dire l’anxiété ou l’ennui de votre compagnon.
Vous l’avez compris, les causes de démangeaisons chez le chien et le chat sont multiples, n’hésitez donc pas à vous rendre chez votre vétérinaire traitant pour établir le bon diagnostic !