Nous avons tous nos habitudes, nos manies et les animaux aussi ! Elles peuvent alors être étonnantes, drôles ou parfois exaspérantes ! Mais pourquoi chiens, chats et autres petits mammifères se comportent-ils ainsi ?
Table des matières
- Mon chien tourne dans son panier avant de se coucher
- Mon chien mange des excréments et se roule dedans
- Mon chien gratte le sol après avoir fait ses besoins
- Mon chien hurle à la mort
- Mon chat pétrit
- Mon chat gratte autour de sa gamelle
- Mon chat boit au robinet
- Mon lapin/furet gratte le fond de sa cage
- Mon lapin » tape du pied «
- Le patounage du chat
- Trouver un équilibre
- Vrai ou Faux : Mon chat patoune quand il est heureux
- Quand est-ce que les chats pétrissent ?
- Que signifie un chat qui patoune plusieurs fois par jour ?
- Et si mon chat tète en même temps ?
- 1. Enterrer son animal dans son jardin
- 2. Enterrer son animal dans un cimetière pour animaux
- 3. Incinérer son animal
Mon chien tourne dans son panier avant de se coucher
Nous trouvons cela inutile de tourner ainsi plusieurs fois dans son panier avant de se coucher. Et pourtant, ce geste permettait aux ancêtres des chiens de vérifier que serpents et autres indésirables ne s’étaient pas faufilés dans leur lieu de couchage. Aujourd’hui, ce comportement reste inné et constitue sûrement un petit rituel apaisant. Certains grattent même le fond de leur couchage : il faut bien se débarrasser de tous ces importuns !
Mon chien mange des excréments et se roule dedans
Répugnant pour nous, le fait de manger des excréments d’un animal d’une autre espèce n’est pas considéré comme pathologique pour un jeune chien. Il explore le monde… Chez le chien adulte, cela peut être le signe d’un inconfort digestif, d’un parasitisme interne ou encore d’un trouble du comportement. Le Copronat est un complément alimentaire qui permet de réduire ce comportement dérangeant.
Il arrive même que des chiens se roulent avec beaucoup de plaisir dans des excréments ou dans des charognes : le moyen de passer inaperçu olfactivement ! Ainsi, c’est souvent après un bon shampooing que les chiens tentent de cacher cette odeur peu naturelle par une bonne odeur… pour eux mais pestilentielle pour nous !
Les chiens qui mangent de l’herbe peuvent aussi présenter une sensibilité digestive, un parasitisme… Pour en savoir plus, consultez notre fiche correspondante.
Mon chien gratte le sol après avoir fait ses besoins
Il arrive souvent d’observer un chien grattant avec ses pattes arrières après avoir fait ses besoins. Après avoir marqué son territoire par ses fèces, le fait de gratter ainsi renforce ce marquage de manière olfactive grâce aux glandes situées sous les pattes mais aussi de manière visuelle par les traces qu’il laisse au sol.
Mon chien hurle à la mort
C’est un moyen de communication car il s’agit d’une sorte d’aboiements. Certains chiens sont plus enclins à aboyer ainsi : souvent les chiens nordiques mais aussi les chiens de chasse.
Mon chat pétrit
Lorsque votre chat vient se coucher sur vos genoux, il commence par vous labourer ou pétrir avec ses pattes. Cela peut parfois faire mal et est rarement agréable. Sachez qu’il s’agit d’un comportement préservé depuis sa plus tendre enfance pendant laquelle il effectuait ce même geste pour faire venir le lait dans la mamelle de sa mère. Ce comportement est donc apaisant pour lui.
Mon chat gratte autour de sa gamelle
Cela signifie qu’il n’a plus faim et mime le fait de cacher ses réserves. Les chats aiment manger plusieurs petits repas par jour, il est donc important de leur laisser leur ration journalière à disposition en permanence : un distributeur peut donc être intéressant pour éviter qu’ils ne mangent tout en une seule fois.
Mon chat boit au robinet
Les chats sont des animaux très chics et élégants. Beaucoup n’aiment pas boire dans une eau stagnante et exigent une eau en mouvement. A la maison, c’est assez contraignant d’ouvrir le robinet au chat dès qu’il veut boire, c’est pourquoi nous conseillons l’usage d’une fontaine à eau.
Mon lapin/furet gratte le fond de sa cage
Ces petits animaux (ou leurs ascendants) creusent des terriers dans la nature. Il est donc tout à fait compréhensible qu’ils gardent ce comportement instinctif dans leur nouvel environnement. Toutefois, cela est souvent signe d’ennui. Fournissez-leur un bac pour terre à bain assez grand pour qu’ils puissent s’y enfouir s’ils le désirent et enrichissez au maximum leur territoire avec des jouets, des cachettes, des postes d’observation…
Mon lapin » tape du pied «
Dans la nature, cela peut être un signe d’alerte pour prévenir les autres lapins d’un danger ou un signe d’agacement. Si votre lapin agit ainsi, il se peut qu’il soit anxieux ou qu’il manifeste son mécontentement : cela peut aller d’une mouche qui l’embête à un retard du repas. Il est alors conseillé de vérifier que tout aille bien pour votre lapin, d’enrichir son environnement, et si cela continue, de ne pas répondre à ce comportement car il pourrait l’associer au fait que vous vous occupiez de lui et taper avec sa patte juste pour avoir de l’attention.
C’est l’un des sentiments les plus agréables au monde, quand votre chat, s’installant pour une sieste – une de plus – commence à vous pétrir avec ses pattes. Mais pourquoi les chats font-ils ce genre de chose ?
L’action du pétrissage commence dès la naissance des chatons : l’une de ses fonctions est de stimuler la production de lait dans les glandes mammaires de leur mère. Cette action s’accompagne généralement d’un ronronnement suivi d’une sieste – deux comportements qui sont également observés chez les chatons pendant et après l’allaitement. Mais ce genre d’attitude est également observé à l’âge adulte. Mais votre chat n’essaye pas nécessairement de provoquer une montée de lait, vous imaginant comme une sorte de maman d’adoption.
Il y a en effet d’autres instincts en jeu lorsque votre chat vous « masse » pour faire une sieste. Dans la nature, les chats adultes utilisent leurs pattes et griffes pour fouler et adoucir une petite zone pour dormir. Les ancêtres sauvages des chats domestiques aimaient en effet se coucher sur des surfaces douces et confortables pour dormir ou donner naissance à leurs petits. Pétrissant les hautes herbes ou les feuilles, les chats se créaient alors un petit cocon, vérifiant au passage la présence éventuelle de visiteurs indésirables cachés sous les feuillages.
Et, puisque les chats ont également des glandes odoriférantes dans leurs pattes, ils se livrent probablement aussi à un peu de territorialisme, vous marquant comme leur propriété. Mais ça, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ? Il est important de noter que malgré la croyance populaire, le pétrissage n’est pas le signe d’un chat qui a été sevré trop tôt – la plupart d’entre eux semblent en effet le faire. Si un chaton a été séparé de sa mère avant d’être sevré, il essaiera de téter d’autres choses, comme des couvertures, et des parties du corps humain comme des lobes de vos oreilles.
Quand bien même votre animal vous écrase pour se faire un petit lit douillet, ou essaye de vous marquer comme sa propriété, un chat qui vous pétrit signifie qu’il est à l’aise, et que vous êtes apprécié. Prenez cela comme un compliment !
Le patounage du chat
En piétinant les tétines de sa mère, le chaton aide à stimuler la montée de lait. Lorsqu’un chat adulte se pose sur vos genoux et piétine, il revient donc à son comportement d’enfance.
Ce comportement est quelque chose que la mère interrompt de façon naturelle lorsque le chaton grandit et peut prendre soin de soi-même. Pendant ce processus de sevrage, la mère laisse le chaton patouner pendant des périodes de plus en plus courtes avant de l’interrompre. En tant que propriétaires de chats adultes, nous devons faire la même chose, mais un peu différemment. Il n’y a aucun problème à laisser votre chat patouner un peu de temps à autres, mais il faut rester vigilant à son comportement. Si vous voyez que le chat est stressé et piétine de manière frénétique, il est important de l’interrompre en le soulevant de vos genoux ou en déplaçant l’objet sur lequel il patoune. Ne le grondez jamais, vu que cela pourrait endommager votre relation et la confiance du chat envers vous.
Le chat peut également commencer à baver et téter pour la même raison que le patounage.
Trouver un équilibre
Même s’il n’y a rien de dangereux à patouner, il n’est pas non plus très bien pour un chat adulte de revenir à ses habitudes et sentiments de chaton trop souvent, vu que cela peut entraver à son développement et le rendre incertain. Si le chat devient trop attaché à son propriétaire en ayant fait du patounage une dépendance, cela peut amener à de nombreux problèmes comportementaux tels que de l’angoisse de séparation ou que le chat ne se sente pas à l’aise dans son territoire.
La meilleure façon de trouver un bon équilibre est donc de laisser le chat patouner un peu pour se sentir bien et vous montrer son affection, mais ensuite l’interrompre afin de ne pas développer des problèmes comportementaux.
Vrai ou Faux : Mon chat patoune quand il est heureux
Tout d’abord, qu’est-ce que le » patounage » du chat ? Tous les propriétaires de chats ont déjà observé leur animal le faire, mais nous utilisons souvent nos propres termes : pianotage, tricotage, pétrissage…
Quand est-ce que les chats pétrissent ?
Généralement, les chats pétrissent lorsqu’ils se sentent bien à un endroit donné. Ce comportement est très souvent associé à des ronronnements ou à quelques tours sur lui-même juste avant de se coucher, mais certains le font aussi au réveil en même temps qu’ils étirent leur antérieurs.
Ce » patounage » proviendrait du comportement de pétrissage effectué par les chatons juste avant la tétée sur les mamelles de sa mère et qui stimule la production de lait. Il perdure à l’âge adulte sans que cela soit anormal. Ce comportement n’a pas été plus observé chez les chatons orphelins que chez les autres. Il ne semble pas non plus lié avec des problèmes anxieux contrairement à ce qui est parfois supposé.
Que signifie un chat qui patoune plusieurs fois par jour ?
Et bien très vraisemblablement qu’il est très à l’aise et se sent bien. Le ronronnement, lui, peut être observé à la fois quand votre chat est heureux mais aussi lorsqu’il souffre de douleurs intenses : on ne sait pas encore si c’est un signe d’émotion intense qu’elle soit négative (douleur intense) ou positive ou si c’est une technique pour tenter d’avoir moins mal par exemple.
Et si mon chat tète en même temps ?
La tétée (de tissus par exemple) peut être un comportement qui persiste chez des chatons orphelins nourris au biberon, ou encore un rituel mis en place entre le chat et l’être humain qui l’a nourri au biberon et qui sert ensuite à communiquer sans que cela soit pathologique…
Nous le savons, lorsque nous adoptons un animal, il y a peu de chances pour qu’il nous survive. Il faut donc toujours se préparer à l’éventualité de sa disparition. Une fois qu’il est parti, à la douleur de la perte s’ajoute une décision particulièrement difficile à prendre : que doit-on faire du corps ? Sachez que tout n’est pas permis et que la loi est très claire sur ce sujet puisqu’il n’existe que 3 possibilités.
On pense souvent qu’un animal nous appartient et, qu’à sa mort, c’est à nous de décider ce qu’on fera de son corps. Or, il n’en est rien. Par exemple, il est communément admis que les poissons décédés peuvent être jetés dans les toilettes, les égouts ou dans une rivière. Eh bien non, c’est interdit et c’est même puni par la loi ! Tout comme le fait de jeter le cadavre de son chat ou de son chien à la poubelle. En effet, cela pourrait vous coûter 150 euros.
Sommaire
1. Enterrer son animal dans son jardin
Cela est tout à fait possible à plusieurs conditions :
- l’animal doit peser moins de 40 kilos
- il devra être enterré dans un trou d’au moins 1m20 de profondeur afin d’éviter que d’autres animaux viennent le déterrer
- il devra être enterré à au moins 35 mètres de distance des habitations et des points d’eau à proximité
- son corps devra être placé dans un linge ou une boîte (en bois ou en carton), mais en aucun cas dans un sac en plastique,
- son corps devra être recouvert de chaux vive
Crédits : /YamaBSM
Si votre animal pèse plus de 40 kilos (gros chien, cheval…), vous devez obligatoirement contacter un service d’équarrissage (de destruction du corps) qui viendra enlever le cadavre dans les 24 heures. Cela vous coûtera une centaine d’euros. Pour connaître les coordonnées du service le plus proche, contactez votre mairie. Cette solution est souvent difficile à accepter pour les amoureux des animaux, mais malheureusement c’est la loi. Si vous ne déclarez pas le décès de votre animal de plus de 40 kilos, vous pourrez écoper d’une amende de 3 750 euros.
En revanche, si cette solution vous semble insupportable, vous pouvez bien évidemment demander à un vétérinaire de s’occuper du corps de votre animal, mais cela ne sera pas gratuit.
2. Enterrer son animal dans un cimetière pour animaux
Si vous n’avez pas de jardin, vous pouvez vous tourner vers les cimetières pour animaux. Pour connaître le cimetière le plus proche, contactez votre mairie. En revanche, il est interdit d’enterrer son animal de compagnie dans le caveau familial !
Pour une inhumation dans un cimetière pour animaux, prévoyez un budget conséquent. En effet, tout dépend des cimetières et des services proposés, mais vous devrez payer :
- l’inhumation dans un cercueil en pleine terre ou en caveau (plus cher) : de 150 à 1 000 euros
- la location d’une concession annuelle en pleine terre ou en caveau : de 75 à 90 euros
- le transport jusqu’au cimetière : environ 50 euros
Encore une fois, selon le Code rural, l’inhumation (et l’incinération) n’est autorisée que pour les animaux pesant moins de 40 kilos.
Crédits : Free-Photos/
3. Incinérer son animal
Cette solution est privilégiée dans les zones urbaines. Il suffit d’amener le corps de votre animal (de moins de 40 kilos) chez votre vétérinaire afin que ce dernier prenne contact avec une entreprise d’incinération d’animaux. Vous pourrez choisir entre :
- l’incinération collective : solution la moins coûteuse (environ 60 euros), l’animal est incinéré avec d’autres animaux et leurs cendres sont répandues dans un lieu dédié
- l’incinération individuelle : plus chère (environ 150 euros), cette solution permet d’assister à l’incinération de votre animal et de récolter ses cendres dans une urne
Crédits : smgphotographyart/
Enfin, une dernière solution consiste à faire empailler son animal par un taxidermiste. Mais on ne va pas se le cacher, non seulement cette pratique est démodée, mais elle apparaît désormais comme étant plutôt macabre…
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