Table des matières
- Est-ce que je manque à mon chat ?
- L’attente du chat : qu’en disent les scientifiques ?
- Prendre en compte la personnalité de votre chat
- Les chats auraient la notion du temps et tenteraient de le mesurer
- Les chats ont-ils la notion du temps ?
- Comment mesurent-ils le temps ?
- La notion du temps chez le chien
- Mon chien a t il la notion du temps ?
- Quelle étude ?
- Mémoire épisodique chez le chien
Est-ce que je manque à mon chat ?
L’attente du chat : qu’en disent les scientifiques ?
Puisqu’il ne quémande que rarement de l’affection au retour de son maître, définir le degré d’attachement d’un chat s’avère souvent une tâche ardue. Ce mystère reste d’autant plus prégnant que les études scientifiques ne fournissent pas de réponse précise à la question.
Certaines mettent ainsi en lumière des signes évidents d’angoisse de séparation chez les chats livrés à eux-mêmes. Cette anxiété se manifeste notamment par des mictions plus fréquentes, des miaulements répétitifs et même certains comportements auto destructeurs.
D’autres études montrent au contraire que cette anxiété n’est pas liée à l’attachement du chat pour son maitre, mais au simple sentiment de solitude. Les chats reproduiraient donc ce schéma anxieux dans tous les cas, peu importe qu’il s’agisse de l’absence d’un étranger ou de celle de leur propriétaire.
Une étude réalisée sur 50 chats montre enfin que les petits félins ne passent qu’1/5 de leur temps à dormir en l’absence de leur maître. Entre l’observation à travers les fenêtres, les interactions avec les autres animaux du foyer et les activités physiques, leurs occupations sont étonnamment nombreuses. Quand on sait que le chat consacre habituellement plus de la moitié de sa journée au sommeil, ce résultat est surprenant.
Est-ce là un signe qu’ils cherchent désespérément à s’occuper pendant votre absence ? Ce n’est pas à exclure… 😉
Une étude a montrée que les petits félins passent uniquement 1/5 de leur temps à dormir en l’absence de leur maître.
Prendre en compte la personnalité de votre chat
Finalement, le moyen le plus efficace pour savoir si vous avez réellement manqué à votre chat est de rester à son écoute. Après tout, tous les chats sont différents. Comprendre la psychologie de votre animal vous permettra ainsi de mieux décrypter les petits signes de son attachement à votre égard.
Avec les chats, le simple fait de ne pas vous ignorer à votre retour et de vous autoriser à les grattouiller derrière l’oreille en révèle déjà beaucoup sur l’affection qu’il vous porte ! Elizabeth Stelow, chef du service de comportement animal à l’Université de Californie, confirme d’ailleurs cette intuition » Nous comptons généralement sur leur désir d’être près de nous et d’être caressé comme une mesure d’attachement « .
Vous voulez savoir si votre chat attend impatiemment votre retour ? À vos boules de cristal, et n’hésitez pas à nous donner votre avis :).
> Le stress chez le chat – Wanimo Véto
> L’anxiété de séparation chez le chat – Wanimo Véto
Les chats auraient la notion du temps et tenteraient de le mesurer
Les chats ont la réputation d’être indépendants, autonomes et solitaires. Néanmoins, même si on peut parfois tordre le cou à ces idées reçues, il est légitime de se poser la question sur leur capacité à supporter la solitude. Se rendent-ils compte du temps qui passe ? Si tel est le cas, comment font-ils pour le mesurer ?
Les chats ont-ils la notion du temps ?
Le chat est plutôt de nature observatrice. En étant tant chasseur que proie, ce félin doit avoir une excellente connaissance de son environnement.
Selon différentes attitudes du chat, on peut penser que ce dernier voit le temps passer. Différents signes prouvent que les chats ont la notion du temps.
Les propriétaires de chats peuvent parfois être étonnés face à la ponctualité dont fait preuve le chat. Un exemple classique et le réveil matinal. Pour une très grande majorité, les chats réveillent leur maitre chaque jour à la même heure (incluant bien évidemment le week-end). L’objectif ici est très clair, c’est l’heure de manger il est temps de se lever.
Autre exemple, les chats ont pour habitude d’attendre leur maitre à la porte tous les jours comme s’ils savaient que la journée de travail était terminée et qu’il était temps de rentrer.
A contrario, lorsqu’il y a un changement d’habitude le chat ne va pas réagir de la même façon. Si son maitre s’absente plus longtemps qu’habituellement, un week-end à la campagne ou alors un retour de vacances, le chat ne vas pas attendre devant la porte, mais va plutôt être froid et distant, manifestant ainsi son mécontentement.
Il parait donc plus évident que les chats ont une certaine notion du temps et ils posséderaient même une horloge interne qui mesurera la durée d’un événement et donc du temps. Contrairement à l’homme, la perception du temps n’est pas la même. Le métabolisme étant plus rapide, le temps passe plus lentement pour eux.
Comment mesurent-ils le temps ?
Qui dit horloge interne dit aussi mesure du temps. Si on prend le mot ‘temps’ au sens premier du terme, il est bien évidemment impossible pour un chat de lire l’heure.
Néanmoins, comme évoqué au début de l’article, le chat observateur se repère dans son environnement : premièrement le chat va utiliser l’orientation du soleil, les oiseaux qui chantent le matin… Pour avoir une notion du temps qui passe. Ensuite, les chats pourraient aussi s’appuyer sur des facteurs environnementaux pour avoir une idée du temps qui passe.
Tout comme l’homme, le chat a aussi sa routine, il utilise aussi ses capacités pour tenter de comprendre (ou interpréter) les nôtres. En effet, en observant son maitre, il comprendrait que certains éléments (brossage de dents, petit déjeuner…) se produisent chaque jour à la même heure. Ce rythme de journée le rassure.
Des chercheurs viennent de démontrer l’étonnante capacité des animaux à appréhender le temps qui passe. En soumettant des souris à une expérience de réalité virtuelle et en observant leur activité cérébrale, les scientifiques sont parvenus à identifier précisément la région du cerveau qui leur confère de telles capacités. Une découverte qui ouvre la voie vers un meilleur diagnostic des maladies neurodégénératives chez l’être humain.
De nombreux propriétaires de chats ou de chien peuvent en témoigner : c’est tous les jours à une heure bien précise que leur fidèle compagnon vient les tirer du lit pour réclamer sa nourriture… Une ponctualité aussi agaçante qu’inexplicable, et qui pourrait porter à croire que Médor ou Minette ont une horloge à la place du ventre. Et bien, il s’avère que cette hypothèse ne serait en fait pas si éloignée de la vérité.
Plutôt que dans leur estomac, c’est dans leur cerveau que serait cachée la « pendule » qui permet aux animaux d’apprécier, avec une précision digne des meilleures montres suisses, la notion du temps qui passe. C’est ce que révèle une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Neuroscience.
Pour parvenir à cette étonnante révélation, une équipe de chercheurs de l’Université Northwestern, aux États-Unis, a fait vivre à des souris une expérience hors du commun. Les rongeurs de laboratoires ont en effet été plongés dans un environnement de réalité virtuelle.
Une part de concret, un soupçon de virtuel
Le principe de l’expérience repose sur l’immersion des souris dans un monde à mi-chemin entre réel et virtuel. Les cobayes devaient en effet se déplacer sur un tapis de course on ne peut plus concret, et ce afin d’atteindre une porte virtuelle menant à une vraie récompense sous forme de friandise. Pour en profiter, l’animal devait patienter six secondes, temps nécessaire pour que la fausse porte ne s’ouvre.
Une fois habituées à ce manège, les souris ont été soumise à une autre expérience. Toujours le même tapis, la même friandise à atteindre, mais cette fois, la porte qui la séparait de la récompense avait été rendue invisible par les chercheurs dans l’environnement virtuel. « Le point important à ce stade était que la souris ne savait pas si la porte était ouverte ou fermée, puisqu’elle était invisible », explique le co-auteur des travaux James Heys, chercheur en post-doctorat au Northwestern’s Weinberg College of Arts and Sciences.
Loins des yeux, et pourtant pas loin du cœur !
Pour matérialiser l’emplacement de la porte, les chercheurs avaient malgré tout pris soin de changer la texture du sol sur lequel se déplaçait la souris à l’endroit précis où était censée se trouver l’ouverture. Invisible aux sens, la porte s’est – contre toute attente – révélée bien présente dans l’esprit des souris : celles-ci patientant en effet toujours six secondes à son seuil avant de se ruer vers leur friandise ! « La seule façon qu’elles ont d’avoir pu réaliser cela est d’avoir utilisé la notion du temps interne à leur cerveau », révèle James Heys. Les souris, et donc sans doute bon nombre d’autres animaux, posséderaient donc, comme nous, une parfaite capacité à appréhender le temps qui passe.
« , l’animal ne pouvait pas toucher , l’entendre, sentir son odeur, ou la ressentir de quelque façon que ce soit. Grâce à la réalité virtuelle, nous pouvions éliminer tous les indices sensitifs », explique James Heys. C’est donc bien uniquement leur capacité à juger du temps qui passe qui a conduit les souris à patienter avant l’ouverture d’une porte rendue invisible.
Pour étayer encore un peu plus leur découverte, les chercheurs ont entrepris d’explorer l’activité cérébrale des souris, afin d’en extraire les mécanismes responsables de leur incroyable capacité à appréhender le temps. Pour ce faire, ils ont fait appel à une technique novatrice d’imagerie cérébrale, appelée « microscopie à deux photons », une technique qui mêle fluorescence et absorption d’un duo de ces « particules » lumineuses, et qui permet – entre autres – d’observer en temps réel l’activation des neurones dans le cerveau.
Une aide pour la recherche contre Alzheimer
« Alors que les animaux effectuaient leur parcours et parvenaient à la porte invisible, nous avons vu les cellules qui contrôlent l’encodage spatial s’activer », retrace le directeur des travaux Daniel Dombeck, maître de conférence au Northwestern’s Weinberg College of Arts and Sciences. Des cellules cérébrales situées dans un région cérébrale bien précise : le cortex entorhinal, zone du cerveau impliquée dans la mémoire et la localisation spatiale.
« Non seulement les cellules sont actives durant l’attente, mais elles encodent en fait le temps passé par l’animal à attendre », révèle Daniel Dombeck, qui voit en cette expérience « l’une des plus convaincantes pour démontrer que les animaux possèdent véritablement la capacité de se représenter le temps dans leur cerveau lorsqu’ils sont confrontés à la mesure d’un intervalle de temps. »
À lire aussi Voilà pourquoi vous feriez mieux de conserver les sachets de silica gel
Au-delà de son aspect fondamental pour la recherche en biologie animale, c’est avant tout pour la médecine humaine que cette découverte promet des avancée majeures : « Les patients atteints de la maladie d’Alzheimeroublient notamment les choses qui se sont déroulées dans le passé. Sans doute est-ce parce qu’elles perdent certaines des fonctions de bases du cortex entorhinal, qui est l’une des premières régions cérébrales affectée par la maladie », avance James Heys.
« Cela pourrait donc mener à de nouveaux tests de détection précoce de la maladie d’Alzheimer », estime Daniel Dombeck. « Nous pourrions commencer à demander aux gens d’évaluer combien de temps s’est écoulé, ou leur demander de se diriger dans un environnement virtuel – au fond, effectuer le même test « d’arrêt à la porte » chez l’humain », entrevoit finalement le scientifique.
Ils ne rendraient pas compte de la longueur du temps qui s’écoule. Et finalement, ce n’est pas une mauvaise chose puisque la plupart des chiens restent plus ou moins sagement à la maison en attendant, des heures durant, le retour de leur maître et maîtresse partis au travail.
Nos toutous vivent ainsi dans le présent et ne sont pas conscients qu’ils ont un passé ni un futur.
Mais comment l’expliquer alors qu’ils se » souviennent » d’événements passés, des choses qu’on leur a apprises et même de nous ? Il semblerait que les chiens n’aient pas une mémoire » épisodique » semblable à celle de l’être humain. En d’autres termes, ils ne sont pas capables de » remonter mentalement le temps » pour se remémorer des souvenirs mais ils possèderaient d’autres formes de mémoires qui leur permettraient de stocker des informations sans toutefois être en capacité de pouvoir situer le moment de leur apprentissage dans le temps.
Autre question que l’on est en droit de se poser: en l’absence de notion du temps, comment se fait-il que le chien » sache » qu’il est l’heure de manger ou que je vais rentrer du travail ? En effet, la plupart des chiens s’agite quand l’heure de la gamelle a sonné ou anticipe votre arrivée en allant vous attendre à la porte de votre domicile pile à l’heure où vous rentrez du travail…et pourtant, il n’a pas de montre pour savoir quelle heure il est ! En effet, cela est certainement due à la routine quotidienne que vous avez établi plus ou moins consciemment avec votre chien. Ce dernier est attentif à des signaux que vous ne remarquez même plus tels que le passage d’un bus dans la rue ou la sonnerie d’un réveil qui jalonnent sa journée et lui indiquent qu’il est l’heure de pratiquer telle ou telle activité (manger, promener, retour des enfants de l’école etc.).
D’autres hypothèses sont avancées pour expliquer l’existence de cette » horloge interne canine « . Certains avancent l’hypothèse du rythme circadien ou rythme biologique. En effet, les animaux sont à l’écoute de leurs sensations corporelles. Par exemple, un estomac qui gargouille sera le signe qu’il est l’heure de réclamer ses croquettes et la nuit qui tombe déclenche la production d’une hormone favorisant l’endormissement. D’autres supposent que les chiens sont capables d’analyser la longueur des ombres pendant la journée pour se repérer sur le principe du cadran solaire. Enfin, d’autres pensent que les chiens possèdent une » horloge interne en odorama » et se basent sur les odeurs qui s’estompent au fur et à mesure du temps passé pour se repérer dans le temps au cours de la journée.
Bref, vous l’aurez compris, la notion du temps chez nos toutous suscitent encore bien des interrogations et des conjectures chez les scientifiques qui s’intéressent à nos compagnons à 4 pattes.
La notion du temps chez le chien
Pour essayer de comprendre si les chiens ont la notion de temps, les humains ne peuvent pas s’empêcher de faire référence à leur propre concept de temps. La notion du temps chez le chien a toujours été indubitablement déterminer comment figer par le monde scientifique. Pourtant… L’humain est capable de se remémorer des événements passés, et de s’imaginer ce que pourrait être son avenir. La mémoire des événements vécus est appelée mémoire épisodique (exemple: je me souviens de mon dernier voyage à New York), qui se distingue de la mémoire sémantique qui permet le stockage de la connaissance générale (exemple: je sais que New York est une ville Américaine).
Les animaux et la mémoire épisodique.
Il est impossible d’interroger les animaux pour savoir s’ils se remémorent consciemment un événement et faire donc appel à une forme de mémoire épisodique ou s’ils peuvent savoir ce qu’ils ont vécu (mémoire sémantique). C’est ainsi, que Clayton et Dickinson (Episodic-like Memory during cache recovery by scrub jays) ont préféré employer l’expression mémoire » du type » épisodique, pour parler de la mémoire des événements chez l’animal. Pour la mettre en évidence, des critères uniquement comportementaux ont été utilisés, notamment l’existence de trois composantes: le » quand « , le » quoi » et le » où » dans la mémoire d’un événement. Dans leurs études, des geais à gorge blanche, ces oiseaux nous apprennent qu’ils peuvent resituer dans le temps et l’espace plusieurs types d’items alimentaires: certains très appréciés mais périssables (comme les vers de terre), d’autres moins appréciés mais plus durables (cacahuètes). En fonction du temps écoulé depuis qu’ils ont caché de la nourriture, les geais ont ajusté de manière très appropriée leur recherche, démontrant ainsi qu’ils prennent en compte l’écoulement du temps dans leurs comportements alimentaires.
Quand est-il chez le chien dans les études plus ou moins récentes ?
Pour tenter de démontrer que le chien possède une mémoire épisodique associée à la mémoire sémantique (la capacité à comprendre les significations et les concepts) ce qui donne la capacité de se souvenir des faits et des informations et ce qui représente la mémoire déclarative. Claudia Fugazza, et Ádám Miklósi ont demandé aux propriétaires de huit chiens adultes de les entraîner à » faire ce que je fais » (par exemple, sonner une cloche ou de marcher autour d’un gobelet), puis les faire attendre pendant 5 à 30 secondes avant qu’ils ne soient autorisés à essayer de copier l’action qu’ils avaient simplement observée sur leur propriétaire. Pour l’étude, les chiens ont regardé leurs propriétaires faire ses actions pendant 1,5 minute. Pour certaines actions les chiens ont été autorisés à copier les actions; pour d’autres actions, ils ne pouvaient que s’asseoir et regarder. Ensuite, les chiens étaient libres derrière un écran de sorte que simplement ils ne pouvaient plus voir les objets utilisés dans les actions. Les chiens sont restés derrière l’écran de 40 secondes à 10 minutes, au cours desquels les gens ont pris le temps joué avec eux où ils ont été autorisés à faire ce qu’ils voulaient. Le but de la pause derrière l’écran était de déterminer si les chiens se souvenaient comment imiter les actions sans jamais les refaire pendant un certain laps de temps. Quand les chiens ont été ramenés, c’est le propriétaire ou un étranger qui commandait au chien de « le faire », ils ont effectué généralement la tâche. Conclusion: « la capacité d’encoder et de se rappeler d’une action après un délai implique que les chiens ont une représentation mentale de la manifestation humaine. En outre, la capacité d’imiter une action après un retard sans la pratique précédente suggère la présence d’un type spécifique d’une mémoire à long terme chez les chiens. » « Ce serait la mémoire déclarative, qui se réfère à des souvenirs qui peuvent être rappelés consciemment, comme faits ou des connaissances. » Claudia Fugazza, Ádám Miklósi (Imitation différée et la mémoire déclarative chez les chiens domestiques. 16 juillet 2013).
Mon chien a t il la notion du temps ?
Avec le changement de notre routine grâce au changement d’heure, un client de notre centre Canidelite de Toulouse, m’a demandé si son chien avait la notion du temps ! C’est une question intéressante, qui revient souvent sur le tapis !
Et cette question tombe bien, puisque les études de ses dernières années, prouvent qu’un chien a bien la notion du temps ! Et oui, Rex et Médor peuvent savoir si vous mettez plus de temps que d’habitude à leur servir leur repas ou si vous rentrez plus tard de votre travail ! La plupart des maîtres en avaient déjà fait l’expérience, mais rien ne le prouvait réellement scientifiquement, car peu d’études s’y étaient intéressées ! Allez, on vous démêle tout ça !
Votre chien peut-il lire l’heure ? La mémoire des chiens
Quelle étude ?
Cette nouvelle étude qui fait suite à beaucoup d’autres en parallèle, a été mené par la Northwestern University. Elle a pu mettre en évidence des preuves évidentes sur la capacité des animaux, dont le chien, à concevoir le temps qui passe. Capacité que l’on a cru longtemps valable que pour l’être humain.
C’est en examinant le cortex entorhinal médial du cerveau (ou se trouve tout un réseau étendu de la mémoire , de la navigation et de la perception du temps), que les chercheurs ont découvert un ensemble de neurones jusqu’alors inconnu. Cet ensemble de neurones s’excite lorsque le chien attend.
» Votre chien sait-il qu’il vous a fallu deux fois plus de temps pour obtenir sa nourriture qu’auparavant ? Il n’y avait pas de bonne réponse à cela auparavant « , a déclaré Daniel Dombeck, responsable de l’étude.
» C’est l’une des expériences les plus convaincantes qui montre que les animaux ont réellement une représentation explicite du temps dans leur cerveau lorsqu’ils sont soumis à plusieurs intervalles de temps. «
L’étude a été publiée en ligne cette semaine dans la revue Nature Neuroscience. Le docteur Dombeck est un professeur agrégé de neurobiologie au Weinberg College of Arts and Sciences de Northwestern. Lors de la planification de l’étude, l’équipe de Dombeck s’est concentrée sur le cortex entorhinal médial, une zone située dans le lobe temporal du cerveau associée à la mémoire et à la navigation. Comme cette partie du cerveau code des informations spatiales dans des mémoires épisodiques, Dombeck a émis l’hypothèse que la zone pourrait également être responsable du temps de codage.
Lorsque le chien attend, des cellules de chronometrage s’allument dans son cerveau. Alors que celles-ci sont inactives lorsque le chien est occupé. Et non seulement elles s’activent, mais elles codent en fait combien de temps le chien est au repos.
En clair, même si votre chien ne sait pas lire votre montre, il a conscience du temps qui passe. C’est pourquoi il peut venir vous réclamer ses croquettes à l’heure habituelle, qu’il peut vous faire plus la fête quand vous vous absentez plus longtemps, ect.
Mémoire épisodique chez le chien
Cette nouvelle étude permet d’être mise en lien, avec une étude parue en 2016 réalisée par le Docteur Claudia Fugazza. Cette étude avait mis en évidence, l’existence avérée de la mémoire épisodique chez le chien.
La mémoire épisodique est la capacité de pouvoir revenir en arrière mentalement, pour se rappeler d’un événement ou des détails de cet événement. On savait scientifiquement, que cette mémoire existait chez les primates et les humains. Mais cette étude a pu également prouver qu’elle existait chez le chien, même si elle est plus limitée semblerait-il que chez l’être humain.
Attention : Pour autant, un chien n’aura pas plus la conscience d’avoir fait une bêtise. En revanche, il pourra se souvenir que vous avez été en colère lors d’un événement, sans pour autant en comprendre le sens.