Chaque chat a sa propre réaction face à un événement donné. De plus, les chats sont complexes et dans bien des cas, ils n’adoptent pas une seule de ces attitudes mais une combinaison savamment dosée. On peut néanmoins distinguer les chats sereins des chats sur le qui-vive. Sereins, détendus, ils le sont peu avant et après la sieste, bien au chaud sur le canapé ou en hauteur après un bon repas. Détendu des moustaches et des oreilles, les yeux mi-clos, leurs sens ne sont pas vraiment en alerte et l’heure est à la satisfaction de la vie de chat : repus et vivant dans le confort. Il baille, il s’étire, il somnole, il s’installe. Le chat reprend aussi ses instincts de prédateur lorsqu’un intrus pénètre sur son territoire, lorsqu’une proie réelle ou fictive se fait entendre ou se montre, lorsqu’un bruit met ses sens en alerte. Là, il évalue la menace, tantôt en colère et agressif, tantôt apeuré, en chasse ou surpris. Il doit être concentré.
Ses miaulements, ses cris, ses ronronnements, ses grognements sont autant d’indices sonores à l’état d’esprit de votre félin. La position de son corps, de ses oreilles, de ses moustaches, la dilatation de ses pupilles et les battements de sa queue indiquent son humeur. Loin de percer les mystères du comportement d’un félin qu’on dit domestiqué, ces indices permettent de comprendre un peu plus notre compagnon.
Table des matières
Chat serein et détendu
En général, le chat domestique est en confiance sur son territoire, autrement dit chez vous. Assis, couché les pattes sous le corps ou en train de se lécher, c’est l’attitude classique du chat sur lequel ne pèse, lui semble-t-il, aucune menace. Il est détendu des oreilles jusqu’au bout des moustaches.
Et ensuite ?
Ensuite, qu’on le veuille ou non, vient un véritable processus de deuil, vu la place que les animaux de compagnie occupent aujourd’hui dans nos vies. Plus ou moins important selon la sensibilité et les priorités de chacun, il passe par cinq étapes classiquement décrites : déni, colère, culpabilité, chagrin et enfin acceptation.
Quelques conseils généraux pour cette période souvent difficile :
– Ranger les objets qui vous rappellent votre chat
– S’entourer de personnes qui vous comprennent, et éviter d’en discuter avec des personnes qui ne vous comprennent pas.
– Ne pas forcément se précipiter pour acquérir un nouveau chat. Il s’agit certes d’une décision très personnelle : certains ont besoin de remplacer dans la journée leur compagnon disparu, d’autres préfèreront laisser passer quelques temps, et terminer le processus de deuil évoqué plus haut. Il est malgré tout conseillé d’éviter le « chat de remplacement » : le chat de même race et de même couleur que Minou, acquis quelques heures après le décès de ce dernier, et que l’on baptise Minou 2. Quelle que soit notre bonne volonté et même s’il s’agit de mécanismes inconscients, Minou 2 sera toujours comparé (à son désavantage, bien sûr), au défunt Minou 1, et passera toute sa vie à nous décevoir…
– Et avec les enfants ? il est conseillé de leur expliquer clairement les choses, bien sûr avec des mots adaptés à leur âge et à leur capacité de compréhension, mais en leur décrivant les circonstances du décès (il s’est endormi calmement) et le devenir du corps. Leur mentir (« Minou est chez le vétérinaire, qui continue à le soigner » ; ou bien « il est en vacances chez Tatie, il rentrera le mois prochain »), rendra les choses encore plus compliquée lorsque les enfants finiront par découvrir la vérité.
– Et avec les autres animaux ? Le chat est un animal territorial davantage que social, et il faut bien admettre que certains semblent bien contents de voir disparaître l’autre chat de la maison, qui vivait à leurs côtés depuis des années ! Il arrive aussi, cependant, qu’un animal qui vient de passer des années en compagnie du chat qui vient de décéder, qui a parfois été élevé par lui/elle, fasse une véritable dépression après le décès de son compagnon, au point de cesser de jouer et de s’alimenter. Il faut alors distraire autant que possible l’animal restant, le faire jouer plus que d’habitude… Cet état dépressif passera généralement en quelques jours. S’il persiste et met en danger la vie de cet animal (ou du moins nuit à sa qualité de vie), il sera intéressant d’en parler à votre vétérinaire, qui pourra vous proposer un certain nombre de solutions.
Chaque fois que votre chat se réveille, même après s’être assoupi quelques minutes, il adopte toujours le même rituel : il s’étire de tout son long. Mais pourquoi ? Quel sentiment cela lui procure-t-il ? Et est-ce grâce à ça qu’il est d’une souplesse stupéfiante ? Réponses !
Sommaire
1. Il améliore sa circulation sanguine
Votre chat s’étire presque à chaque fois qu’il se lève après être resté assis ou couché quelque temps, c’est un fait. Et la raison est simple : ce geste lui permet de faire circuler le sang dans son corps. En effet, le sommeil ou de longues périodes d’inactivité entraînent une chute de la pression artérielle. En s’étirant, votre félin ramène sa tension artérielle à son niveau habituel.
Tout comme pour les humains, ces étirements permettent à votre chat d’augmenter sa pression artérielle et donc de se réveiller. Et quand on sait que nos amis félins effectuent en moyenne 12 à 16 courtes siestes par jour, il est normale qu’ils passent beaucoup de temps à s’étirer !
2. Il réveille ses muscles
Lorsque votre chat s’étire, il réveille également ses muscles, qui sont raides à son réveil, afin de pouvoir être immédiatement d’attaque à chasser une proie. En effet, un chat avec des muscles raides ne peut ni courir ni sauter avec efficacité. Il est donc important qu’ils restent souples.
De plus, étirer ses muscles permet à votre chat d’éliminer les toxines accumulées, notamment le dioxyde de carbone ou encore l’acide lactique.
Crédits : jonathansautter/
3. Il vous montre de l’affection
Lorsque votre chat s’étire devant vous, notamment lorsque vous rentrez à la maison, ce n’est pas innocent. En effet, il se met volontairement dans une position vulnérable, ses membres et sa queue étant exposés. Or, cela signifie qu’il se sent bien auprès de vous et surtout qu’il vous fait confiance.
Et s’il vous montre son ventre lors de ses séances d’étirement, c’est qu’il a une confiance totale en vous. En effet, le ventre contient les principaux organes vitaux de votre chat…
4. Il se sent bien
Si votre chat s’étire, c’est aussi parce que cela lui fait du bien. En effet, s’étirer est un bon moyen pour lui de soulager les tensions accumulées dans les muscles de son dos et de ses épaules. De plus, cela libère des endorphines dans son cerveau, ce qui crée un sentiment général de bien-être.
Pour cette raison, il est tout à fait possible qu’un chat particulièrement anxieux s’étire excessivement, dans le but de s’apaiser. Dans ce cas, les étirements sont bien souvent accompagnées de bâillements, signe que l’animal n’est pas très à l’aise.
LE CHAT ET LA MORT
UN SERVICE FUNÉRAIRE POUR ANIMAUX
Parce qu’il a partagé vos vies pendant des années et a été un membre à part entière de votre famille, le sentiment de perte est profond et douloureux lorsque votre compagnon à quatre pattes rend son dernier souffle. Vous voulez lui rendre un ultime hommage et lui offrir une fin en toute dignité, à la hauteur de ce qu’il a représenté pour vous.
Avec compréhension et attention, Dignami® vous propose un service complet de pompes funèbres pour animaux de compagnie afin de répondre au mieux à vos attentes en ces moments difficiles.
Intervenant en Ile de France, Dignami® vous propose un service funéraire personnalisé et adapté à vos besoins ainsi que de nombreux produits afin de garder un souvenir intact de votre fidèle compagnon.
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LE DEUIL D’UN CHAT
Autant on peut accepter nos propres réactions de tristesse face à la perte d’un chat, autant il est malaisé de les exprimer socialement, de peur du jugement d’autrui. Il n’est pas rare d’entendre que « Ce n’était qu’un chat! » ou « Remplace-le par un nouveau chat ! ». Les personnes face à votre tristesse ont parfois des réactions qui ajoutent à votre chagrin, alors que l’on attendait de la compréhension, de l’empathie et du respect de la douleur.
En ma qualité de psychologue, je vais vous décrire les différentes étapes de la perte d’un être cher. La première réaction normale est la tristesse et la détresse, ensuite un état de dépression temporaire et ensuite progressivement une adaptation, une cicatrisation. L’intensité du deuil est liée à la sensation de perte , d’irréparable, de définitif et aux regrets et à la détresse de ne pouvoir rien y changer.
Hommage à Catouille
Hommage à Chipie
Les réactions émotionnelles :
le deuil comporte plusieurs phases :
-Le déni et la peur de l’avenir sans l’être aimé
-La tristesse, avec repli sur soi
-La culpabilité liée à la colère contre le chat de nous avoir quitté et de nous laisser désemparéeou la colère contre soi ou conte le vétérinaire de n’avoir pas pu empêcher sa mort .
-L’atténuation des réactions émotionnelles de peur, colère et culpabilité
-La résolution et l’acceptation
La durée de ces réactions va de plusieurs jours à plusieurs mois.
Les réactions sensorielles :
De nombreuses personnes vivent les situations suivantes :
-Entendre le chat marcher dans la pièce
-S’attendre à voir le chat à un endroit spécifique
-Rêver du chat
-Être désorienté à des horaires spécifiques d’interactions avec le chat : le retour du travail, le moment des repas…
-Avoir des bouffées de pleurs lorsqu’on retrouve un jouet du chat sous le sofa, en voyant des photos, dans les moments d’inoccupation, ou même sans raison.
Je conseille de laisser venir l’émotion venir, sans réfléchir, sans lutter…Juste se laisser traverser par l’émotion, l’accepter et essayer d’en faire un témoignage d’amour envers le disparu.
QUAND LA FIN ARRIVE…
La décision de l’euthanasie
Face à un chat très âgé ou malade dont le pronostic vital est engagé, les propriétaires sont généralement démunis et ont du mal à gérer la situation. La décision de l’euthanasie est souvent mal vécue. Dans le meilleur des cas , l’animal est âgé et présente tous les signes de l’âge. Mais la fin de vie peut arriver plus tôt lorsque le chat souffre d’une maladie mortelle.
Différents facteurs sont à prendre en compte :
– La maladie est-elle curable ou non ?
– Les symptômes ont-ils un impact sur son bien être ?
– Est-il possible d’améliorer la douleur ?
La décision de l’euthanasie se prend en intégrant les facteurs cités ci-dessus et en concertation avec son vétérinaire, le plus à même de donner un avis médical impartial.
L’impossibilité de soulager la douleur où lorsque les conditions de vie du chat se dégradent : chat très âgé, privation de sens (vue, ouïe), qui peine à se déplacer et/ou à manger, alors on peut se poser la question de son bien être.
Après le décès
Plusieurs solutions existent pour nous aider à mieux accepter la perte de cet être cher avec qui on a partagé quelques années de notre vie et lui assurer une fin digne.
L’équarrissage (destruction du corps):
Elle est prévue dans le Code rural (article 264) qui pose des conditions strictes concernant l’inhumation des animaux. » Les propriétaires ou détenteurs d’un ou plusieurs animaux morts pesant au total plus de 40 kg sont tenus d’avertir dans les plus brefs délais l’équarrisseur autorisé d’avoir à procéder à l’enlèvement du ou des cadavres. » Une solution certes économique mais difficile à envisager quand on a choyé son animal comme s’il faisait partie de la famille. Si votre animal pèse plus de 40 kg, il faudra pourtant vous y résoudre.
L’incinération :
C’est l’option la plus prisée des propriétaires, il existe une trentaine de Centre d’incinération en France. La crémation peut être individuelle, elle présente l’avantage de pouvoir conserver les cendres dans une urne ou collective. Dans ce cas là les cendres sont dispersées. Dans les 2 cas un suivi et un soutien psychologique sont assurés au sein de la société. La société peut aussi venir chercher la dépouille de l’animal au domicile ou chez le vétérinaire.
Vous pouvez aussi choisir d’enterrer votre chien ou votre chat dans un cimetière animalier géré par des sociétés privées ou des associations à but non lucratif. Le plus célèbre et le plus ancien est le cimetière d’Asnières, dans les Hauts-de-Seine. Des services de pompes funèbres rattachés au cimetière existent parfois. Ils s’occupent de tout, viennent chercher l’animal à votre domicile, le transportent au cimetière et l’inhument. Il vous en coûtera les frais de concession renouvelables (un an à 20 ans), les frais d’enfouissement, la taxe d’inhumation, plus le prix du cercueil et de la dalle. Pour connaître la présence d’un cimetière dans votre département, renseignez-vous auprès de votre mairie
Liste des cimetières animaliers et centres d’incinération sur le site de 30 millions d’amis.
Enterrer son chat :
Si vous avez un jardin, et que votre animal pèse moins de 40 kg, vous pouvez l’inhumer mais en respectant des règles strictes. Vous devrez creuser un trou de 1 mètre de profondeur et à 35 m de distance, au moins, des habitations, puits, point d’eau les plus proches Et recouvrir le corps de chaux.
Enterrer son animal : Les tarifs
– Incinération : entre 35 et 150 euros selon le poids de l’animal.
DES URNES FUNÉRAIRES POUR CHATS
www.eco-urne.com de 84 à 118 euros
– Inhumation : de 100 à 600 euros selon le cercueil, l’emplacement etc
LE CHOC ÉMOTIONNEL CONSÉCUTIF A LA PERTE DU COMPAGNON DE VOTRE CHAT
La disparition du chien ou du chat avec lequel votre chat vivait en parfaite harmonie depuis des années peut entraîner un état de choc émotionnel. L’animal a perdu son repère affectif.
Les signes d’un choc émotionnel :
Un choc émotionnel se traduit par une perte d’appétit. L’animal passe son temps à dormir, ne bouge plus, ne joue plus et reste dans son coin. Il est en état d’inhibition et demeure prostré. Le chat peut ne plus faire sa toilette. C’est un état de sidération émotionnel, une sorte de dépression aiguë.
Que faire, prendre un nouvel animal ?
Le chat, animal solitaire n’aime pas partager son territoire avec un autre chat. Lui imposer un nouvel animal peut avoir des conséquences désastreuses. Si c’est un chiot celui-ci peut vouloir jouer avec le chat qui n’apprécie pas ce nouvel intrus trop turbulent. Il peut alors être stressé, se réfugier sous un meuble et ne plus en sortir. Il peut même quitter la maison.
Il est préférable d’introduire un chat ou un chiot adulte qui aura été familiarisé aux chats. Attention imposer un nouveau chat sous prétexte que cela va le » « booster « , voire palier sa solitude, c’est méconnaître le caractère solitaire du chat.
Une entente peut naître, mais le risque existe.
Dans tous les cas, les présentations auront lieu dans une pièce avec portes ouvertes pour qu’un des chats puissent aller se réfugier ailleurs.