Table des matières
- Mon chat est mort il y a un mois, et me manque tous les jours
- Mon enfance avec les animaux
- Comment j’ai rencontré mon chat
- Le décès de mon chat, de la maladie au dernier jour
- Mon chat, une présence irremplaçable
- Pourquoi mon chat ravage le canapé ?
- Pourquoi mon chat me réveille la nuit ?
- Pourquoi mon chat fait pipi partout ?
- Pourquoi mon chat me griffe les mollets ?
- Pourquoi mon chat met ses poils partout ?
- Pourquoi mon chat mange tout le temps ?
- Pourquoi mon chat tête mes pulls en cachemire ?
- Pourquoi mon chat grimpe aux rideaux ?
- Pourquoi mon chat me ramène des oiseaux morts ?
- Pourquoi mon chat refuse d’avaler ses médicaments ?
- Pourquoi mon chat monte sans arrêt sur le plan de travail ?
- Pourquoi mon chat s’attaque aux plantes ?
- Pourquoi mon chat me mordille ?
- Pourquoi mon chat vomit ?
Mon chat est mort il y a un mois, et me manque tous les jours
Initialement publié le 19 août 2018
J’ai écrit ce texte à chaud, parce qu’en me réveillant ce matin, je me suis rendue compte que ça fait un mois aujourd’hui que ma chatte est partie, à cause d’un cancer.
Elle a eu un début de vie particulier. Et une fin de vie particulière. Et puis beaucoup de gens ne comprennent pas la douleur que peut générer la perte de son animal.
Alors je voulais lui rendre hommage, parce qu’elle a été exceptionnelle pendant les huit années qu’elle a passées avec moi.
Mon enfance avec les animaux
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les animaux.
Pendant ma petite enfance, ma vie était coupée entre deux pôles : l’un assez malheureux, avec mon père, en ville, le week-end.
L’autre heureux, le reste du temps, dans une grande maison de campagne, avec ma mère et chez mes grands-parents, avec les lapins, les poules, les escargots (j’aimais leur créer des parcs pour les observer, sur des feuilles de papier journal posées à même le carrelage du salon de mamie), et surtout… les chats.
Je pense que mes souvenirs d’enfance se rapportent en majeure partie aux animaux. Leur présence a dû jouer un rôle, adoucir mon quotidien de petite fille au milieu d’un divorce chaotique.
La plus ancienne photo où je suis en présence d’un chat, eh bien je dois avoir un peu moins d’un an, et je lui fais un câlin, la tête posée sur son ventre.
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Love before walk. ⠀ #tbt #baby #me #cat #child #childhood #photo #blackandwhite #love #moment #nap #hug 👶♡🐱
Comment j’ai rencontré mon chat
Il y a huit ans, je quittais la maison pour mes études.
J’avais un appartement en bord de mer, et je me sentais seule. Comme j’avais assez peu d’heures de cours et beaucoup de travail à la maison, j’ai adopté un chat.
Ça me manquait, puisque pendant toutes ces années chez ma mère, ma famille animale était très grande. On avait plusieurs chiens, et surtout des chats. Vivre sans matou me pesait.
Je me suis donc retrouvée avec une frimousse blanche et rousse. Je l’aimais de tout mon cœur, mais ce n’était pas assez !
J’ai regardé les annonces, et je suis tombée sur la perle rare.
C’était une femelle de six mois, tout blanche avec des poils très longs, un visage très fin, une allure royale.
Elle était à vendre sous prétexte que même si elle n’était inscrite au LOOF c’était un chat de race.
Je ne cautionne pas du tout le fait de vendre ou acheter des animaux de compagnie, mais j’avoue… j’ai eu un coup de cœur.
Alors j’ai pris rendez-vous avec la propriétaire, et j’ai fait la route pour aller la rencontrer.
Privilégions l’adoption !
La rédaction de madmoiZelle tient à rappeler que pour adopter un animal, l’adoption reste le meilleur choix. À l’été 2018, les chiffres d’abandon d’animaux de compagnie ont battu un triste record…
Adopter, c’est donner une nouvelle vie à une boule de poils. Le vous permet de trouver facilement votre nouveau meilleur ami !
La première rencontre avec mon chat
Je crois que ce jour-là a été un choc pour moi.
Je suis entrée dans la maison, et j’ai vu beaucoup de chats. Mais ce n’était pas comme chez ma mère. Ils étaient tous sur des meubles, contre les murs, les yeux grands ouverts…
J’ai d’abord cru qu’ils étaient empaillés, tellement ils étaient immobiles.
À lire aussi : Je suis famille d’accueil pour chats, j’héberge les matous perdus ou abandonnés !
On aurait dit un antiquaire pour félins digne d’un Chair de Poule, poussiéreux, en désordre, où le temps s’est arrêté, où l’on attend qu’un mauvais sort surgisse de derrière un vieux miroir.
La femme est allée chercher la chatte et me l’a apportée dans une toute petite cage à lapin, puis elle m’a simplement dit » voilà, c’est 50€ « .
J’ai dit que je voulais la prendre dans mes bras pour voir si le contact passait entre elle et moi. La vendeuse a accepté avec une moue d’appréhension.
Et quand j’ai posé la demoiselle sur mon épaule, en lui parlant doucement, elle y a enfoncé toutes ses griffes, m’a regardé, senti le visage et s’est accrochée encore plus à moi.
On aurait dit qu’elle n’avait jamais reçu d’attention, et en un instant j’ai eu le cœur en miettes. Elle s’appelait Fantine, et c’est comme si c’était son nom qui lui avait promis le malheur.
C’était fini, je ne pouvais pas la laisser dans cette maison, je devais la sortir de là.
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C’était pas un jouet? ⠀ #cat #catsofinstagram #photo #angora #angoraturc #beautifull #white #green #playing #cute #love #mybaby 🐱
Les premiers mois de notre vie commune étaient compliqués. Elle avait peur de moi, peur de bouger, peur de tout.
Puis elle a commencé à accepter de jouer avec l’autre chat (qui s’appelait Lechat), et à m’approcher.
Au bout de six mois, je suis parvenue à la prendre dans mes bras quelques minutes. En un an, elle était devenue une chatte sociable, joueuse, câline.
Un jour, il n’y eut plus que nous deux. Et pendant huit ans, Fantine est devenue l’amour de ma vie.
Mon chat, et mon meilleur ami
J’habitais loin de ma famille, j’avais des hauts et des bas, et Fantine était toujours là. Je n’ai jamais eu à hausser le ton. Parfois, je voyais son petit caractère se faire.
Elle jouait avec l’eau de sa gamelle, et quand elle se rendait compte que je la voyais, elle se léchait la patte, comme pour feinter.
Elle allait chercher ses doudous, et me les rapportait, pour que je les lui renvoie, comme un chien.
Elle me suivait partout, jusque dans le lit où il fallait absolument qu’elle se love contre moi, son museau contre ma tête, sous peine de m’empêcher de dormir jusqu’à ce que je cède.
Quand je me réveillais, elle s’étirait, toujours contre moi, et réclamait des câlins avant de sortir de la couette.
Dans les moments les plus durs, elle était toujours plus proche de moi.
Il y a quatre ans, j’ai avorté. Je me suis renfermée parce que je le vivais assez mal, et le fait que Fantine soit là m’a beaucoup aidée, tout simplement parce qu’elle était mon bébé, celui que j’avais choisi et qui me donnait tant d’amour.
Elle était là pendant tant d’épreuves alors que, vu de l’extérieur, j’étais seule.
Quand j’ai emménagé avec mon copain il y a deux ans, elle l’a apprivoisé. Il est tombé sous son charme. Quand les gens prenaient des nouvelles, c’était » comment va la petite famille, comment va Fantine ? « .
Elle avait charmé tout le monde.
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Love. ⠀ #photo #blackandwhite #snapshot #cat #hug #cute #love #mybaby
Le décès de mon chat, de la maladie au dernier jour
Et puis, il y a deux mois, elle s’est mise à boiter.
C’était juste une petite foulure. Sauf que quand un doigt est abîmé, la griffe reste sortie de la patte, et Fantine a eu une infection.
J’ai commencé à m’inquiéter, ça avait du mal à guérir.
J’ai demandé au vétérinaire si ça ne cachait pas quelque chose de plus grave, je me sentais mal, j’avais une mauvaise impression. D’habitude, Fantine se remet vite des petits bobos.
Puis c’est parti tout seul, et elle semblait aller bien. Sauf qu’à l’intérieur, quelque chose se passait.
Du jour au lendemain, Fantine a arrêté de manger, de boire, de jouer. Elle respirait fort. Et je me sentais de plus en plus mal.
On est retournés chez le vétérinaire. Il l’aimait beaucoup, et il avait l’air très inquiet. Il lui a fait une radio et une analyse de sang. Il m’a montré sur son écran en me disant : » Il y a plein de liquide, j’ai dû tout retirer. Mais ce qui m’inquiète, c’est ça… « .
Deux petites boules blanches dans sa cage thoracique.
Je l’ai dit avant lui. J’avais peur qu’il le dise lui, je préférais qu’il me dise que ce n’était pas ça. Mais j’avais raison, elle avait des tumeurs.
Sans que je ne le sache, c’était ce mot qui me bloquait le ventre depuis quelques semaines. Ce quelque chose de plus grave.
Les anticorps de Fantine ne pouvaient pas guérir sa griffe et se battre contre le cancer à la fois ; c’est pour ça que ça s’est aggravé d’un coup.
Elle devait l’avoir depuis quelques années déjà, ce cancer. J’ai appelé mon copain pour qu’il vienne nous chercher et qu’il écoute le vétérinaire, parce que je n’entendais plus rien.
Quand une personne a un cancer, même à un stade avancé, on propose tout ce qu’on peut pour la sauver, parce que tout est possible. Pour un chat, c’est différent.
Déjà, même avec une assurance, la chimiothérapie revient à un prix inimaginable. En plus, elle a très peu de chances de fonctionner, peu importe le stade de la maladie.
On a essayé un traitement à la cortisone, parce que le vétérinaire pensait que ça pourrait stabiliser Fantine et qu’elle pourrait vivre tout à fait normalement pendant un bon bout de temps encore — sans douleur, comme si elle n’avait rien, juste le liquide à retirer de temps en temps.
On saurait très vite si ça marche. Et ça a eu l’air d’avoir de l’effet immédiatement.
Le jour où il faut dire adieu à mon chat
J’ai dû m’absenter deux jours. Au moment de mon départ, Fantine était en plein forme. Elle respirait un peu fort, mais ce n’était pas alarmant.
Je lui ai fait plein de câlins, je lui ai dit » à demain « , sans savoir que je ne la reverrai jamais.
Le vendredi 13 juillet, j’étais dans les bouchons, sur la route du retour. Il faisait une chaleur à crever dans la voiture. Le trajet était censé durer 3 heures et ça faisait déjà 5 heures que je roulais en seconde.
Mon copain m’a appelée, en panique. Ça n’allait pas, Fantine n’arrivait pas à se lever.
Je lui ai dit d’appeler le vétérinaire, d’y aller en urgence, et que s’il disait que c’était la fin, qil ne fallait pas faire durer, pour elle. Il s’est fait emmener par un ami, il l’a prise sur ses genoux dans la voiture. Et il m’a appelée.
Pour la première fois, mon copain n’arrivait plus à parler. J’ai compris tout de suite. J’étais sur une aire d’autoroute, à une centaine de kilomètres.
Il m’explique qu’elle a planté ses griffes dans son bras en le regardant, comme elle l’a fait quand je l’ai vue pour la première fois. Et elle a rendu son dernier souffle.
J’ai pris sur moi, pour lui dire les bons mots, pour être forte pour nous deux, parce que lui ne pouvait pas.
J’ai repris la route, et quand je suis arrivée, la maison semblait vide. Comme s’il n’y avait même plus les meubles. J’ai tellement voulu être forte pour mon copain que je n’ai pas pleuré une seule fois avant de récupérer les cendres.
Depuis, je suis sortie de mon apathie, en commençant par m’effondrer avec une petite boîte dans les mains, une petite boite avec inscrit » Fantine » dessus.
Ce qui est beau, c’est que ma famille, mes amis, ont pleuré sa perte aussi. Parce qu’elle était belle, gentille, douce, et surtout parce que » c’était une chatte vraiment à part » avec tout l’amour qu’elle donnait.
Ce qui est beau, c’est que bien que je ne me sois jamais sentie aussi vide qu’en la perdant, je n’ai jamais été aussi entourée.
Mon chat, une présence irremplaçable
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Tous les amours ne sont pas à sens unique. #girl #me #and #my #cat #kitty #love #kiss #hug ❤️
Beaucoup de gens pensent qu’un chat n’est qu’une présence matérielle, une boule de poils avec laquelle on joue de temps en temps, qui fait sa vie et remplit un espace comme la télévision en fond sonore remplit un silence gênant.
Beaucoup de gens pensent que perdre un animal n’est pas si grave, qu’au bout de trois jours de deuil, on se remet, qu’on en aura d’autres.
Mais si tous ces gens leur donnaient tout l’amour qu’ils ont, tout cet amour serait rendu au moins au centuple, et leur remplirait le cœur.
Moi, mon cœur était rempli d’amour grâce à Fantine, et même si j’ai toujours dit qu’elle était ma petite princesse, au fond, elle était une reine.
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Feline. ⠀ #photo #blackandwhite #photography #cat #animal #look #cateyes #angora #turkishangora #mybabe #love
À lire aussi : Mon chat est mort, j’ai pleuré, et c’est normal
Pourquoi mon chat ravage le canapé ?
Qu’il soit seul ou pas, il s’acharne sur le canapé. On dirait même qu’il prend un soin particulier à planter ses griffes en profondeur pour bien transformer le cuir en lambeaux…
D’où vient le problème ?
Non, il ne se moque pas de nous, il a juste un point de vue différent. Peu importe la valeur du canapé, le chat n’a qu’une idée en tête : déposer son odeur corporelle (via des glandes podales situées entre les coussinets et les pattes) sur ce qu’il considère être son territoire, pour décourager d’éventuels rivaux !
La solution :
S’il n’en a pas déjà un, on lui offre un griffoir ! Et si ça ne marche pas ? On peut au choix, frotter le griffoir avec un noyau d’olive ou le vaporiser d’huile d’herbe à chats. Dans les deux cas, l’odeur qui le rend fou devrait l’inciter à faire ses griffes à cet endroit précis.
Pourquoi mon chat me réveille la nuit ?
Et voilà, ça recommence, toutes les nuits la même sérénade : il miaule dans le couloir, saute sur le lit, court après nos orteils… bref, il nous réveille !
D’où vient le problème ?
Là, il peut y avoir plusieurs causes possibles. Si c’est un chaton (jusqu’à 6/8 mois), il n’a pas peut-être pas encore compris que la nuit, c’est fait pour dormir. Mais si c’est un chat adulte, le problème peut venir d’un hyper attachement au maître (il s’ennuie sans nous), ou, plus embêtant, d’un trouble neurologique.
La solution :
On essaie de le défouler avant d’aller se coucher, et on barde sa gamelle de croquettes. Il insiste ? On ne réponds pas à ses sollicitations. Et si le problème perdure, on le décourage à coups d’ultra-sons (avec une torche à ultra-sons, en animalerie) ou de jets d’eau (avec un simple vaporisateur). Si rien ne fonctionne, on prend rendez-vous chez le vétérinaire pour vérifier qu’il y a pas un problème neurologique (fréquent chez les chats âgés).
Pourquoi mon chat fait pipi partout ?
Pas la peine de faire un dessin, le pipi de chat, personne n’aime ça. Surtout quand on en retrouve partout en dehors du bac à litière.
D’où vient le problème ?
Tout dépend de la position dans laquelle il fait pipi. Si le chat urine en position accroupie, c’est sûrement qu’il y a un problème avec sa litière (elle est sale, elle ne lui va pas…). Mais s’il projette des gouttes d’urine à 20 cm au-dessus du sol, c’est qu’il marque son territoire suite à un stress (déménagement, travaux, arrivée d’un enfant…).
La solution :
Plutôt que de lui mettre le nez dedans (ce qui ne sert à rien), on élimine les tâches avec de l’eau vinaigrée, on nettoie et on change la litière. On peut aussi brancher un diffuseur de phéromones apaisantes (en vente chez le vétérinaire), ou isoler le chat deux jours dans une pièce avec son bac à litière. Aucune amélioration ? On consulte pour vérifier qu’une cystite (fréquent chez le chat), un diabète ou une insuffisante rénale (courant chez le chat âgé) ne soit pas la cause de la malpropreté.
Pourquoi mon chat me griffe les mollets ?
Caché derrière une porte, il attend le bon moment pour nous sauter dessus, toutes griffes dehors : direction mollets !
D’où vient le problème ?
Non, il n’est pas psychopathe ! Il a faim et/ou il s’ennuie dans la journée. Une gamelle vide est forcément une source de stress pour un chat, qui fait spontanément 18 à 20 repas par jour. Et si en plus il vit dans un espace restreint dépourvu de stimulations sensorielles, le retour de son maître déclenche un réflexe de chasse quasi immédiat !
La solution :
On lui donne des croquettes en libre service et on enrichit son environnement. Concrètement ? On laisse à sa disposition de quoi explorer, sentir, jouer, et défouler ses pulsions de chasse : un carton vide, une balle, un sac en papier, une croquette sous un meuble… tout ce qui peut l’occuper est bon à prendre ! On consulte seulement si le problème persiste.
Pourquoi mon chat met ses poils partout ?
Sur le canapé, les coussins, les lits… c’est simple, il y a des poils de chats partout dans la maison !
D’où vient le problème ?
Les chutes de poils régulières (en appartement) ou saisonnières (si le chat sort) sont la conséquence d’une mue plus ou moins constante, mais normale. Pas de souci non plus s’il perd ses poils par plaques, après un choc émotionnel (déménagement, arrivée ou disparition d’un autre animal…) ou un changement hormonal (après une gestation ou une castration) pour lequel il n’y a rien à faire. En revanche, il y a un problème si l’alopécie (chute de poils) est associée à de fortes démangeaisons.
La solution :
On vérifie qu’il ne soit pas couvert de puces (les démangeaisons étant dues à une allergie aux morsures de puces dans 80 % des cas), et on le traite. Et s’il continue à perdre ses poils, on consulte pour détecter une éventuelle allergie aux acariens ou à un aliment.
Pourquoi mon chat mange tout le temps ?
L’objet qu’il préfère ? Sa gamelle et ce qu’il y a dedans ! Résultat, il grossit et on ne voit plus ses côtes.
D’où vient le problème ?
Il s’ennuie et reporte son attention sur sa gamelle pour soulager un état anxieux. En un mot, il compense un stress dû à un manque de stimulations dans sa journée. Le problème, c’est que l’obésité chez le chat, entraîne les mêmes pathologies que chez l’homme (diabète, arthroses, troubles respiratoires…).
La solution :
On vérifie sa courbe de poids avec l’aide de son vétérinaire, qui peut proposer un régime à base de croquettes allégées en graisses et enrichies en protéines. On lui fait faire de l’exercice en jouant avec lui 10 à 15 mn par jour, et on transforme l’appartement en salle de jeux en mettant à sa disposition toutes sortes d’objets (mobile, bouchon de liège, jouets pour chats…) avec lesquels il peut s’occuper en notre absence.
Pourquoi mon chat tête mes pulls en cachemire ?
Dès qu’il est dans nos bras, il fait le chaton. Il peut téter la peau, mais il a une préférence pour la laine : c’est ce que les anglo-saxons appellent le » wool sucking syndrome « , littéralement le syndrome du suceur de laine.
D’où vient le problème ?
Il a sans doute été séparé de sa mère avant 8 semaines, sans qu’elle n’ai eu le temps de le sevrer, et reproduit le comportement d’un chaton avec ses maîtres. Rien de très grave, sauf si la tétée est associée à un stress, et que le chat se lèche de façon compulsive (au point de provoquer des lésions).
La solution :
On branche un diffuseur de phéromones apaisantes. Et si le stress persiste, on consulte un vétérinaire comportementaliste qui pourra prescrire des anxiolytiques.
Pourquoi mon chat grimpe aux rideaux ?
Effrayant de constater à quel point il est agile… et destructeur en même temps ! Aucune paire de rideaux ne résiste à son passage.
D’où vient le problème ?
Normal pour un chat de vivre en 3D ! Si rien ne lui permet de jouer au léopard pour observer son territoire de haut, le rideau est une solution comme une autre. Possible qu’il en profite en plus pour marquer son territoire en faisant ses griffes.
La solution :
On libère une étagère, on lui fait une place sur le buffet, et/ou lui offre un arbre à chats, qu’on installe dans un premier temps devant les rideaux. Si tout va bien, il devrait l’adopter et se désintéresser des rideaux.
Pourquoi mon chat me ramène des oiseaux morts ?
Qui n’a jamais vu son chat rentrer fièrement du jardin avec un oiseau mort ou blessé dans la gueule ? Classique, mais pas toujours agréable.
D’où vient le problème ?
Il chasse, c’est normal. Le chat est un prédateur, et si tout va bien, sa mère lui a appris à sélectionner et à ramener ses proies… ce qu’il reproduit en bon élève !
La solution :
On lui met un collier à grelots autour du cou : le bruit devrait suffire à faire fuir les oiseaux.
Pourquoi mon chat refuse d’avaler ses médicaments ?
Rien à faire, il recrache tous ses médicaments ! Et c’est chaque fois un cauchemar pour le soigner.
D’où vient le problème ?
Pour un chat, le médicament n’a rien de très appétissant. Et son odorat ne le trompe pas, au point que peu de chats se font avoir par le coup de la boulette de viande fourrée au médicament !
La solution :
On le coince entre nos jambes en ne laissant dépasser que sa tête, on lui ouvre la gueule et on glisse le comprimé au fond de sa gorge. Ensuite, on tient ses mâchoires fermées et on lui masse la gorge pour le forcer à déglutir. Impossible ? On renouvelle la même opération avec un lance-pilules (moins de 2 € chez le vétérinaire).
Pourquoi mon chat monte sans arrêt sur le plan de travail ?
La table, le buffet de la cuisine, le plan de travail… dès qu’il y a de la nourriture quelque part en hauteur, il débarque. Son objectif ? Mettre à profit ses qualités de chasseur pour chaparder à la vitesse grand V tout ce qui lui tombe sous la patte !
D’où vient le problème ?
Si le règlement n’est pas parfaitement clair dès son arrivée à la maison ( » toi, tu manges dans ta gamelle « ), il est parfaitement naturel qu’il aille chercher la nourriture là où elle se trouve !
La solution :
On le prend en traître avec un truc de dresseur animalier. Avant de sortir des aliments, on étale une couverture de survie (ou du papier alu) sur le plan de travail… et on attend. Surpris par la sensation très désagréable du crissement sous les pattes, le chat ne devrait pas avoir envie de renouveler l’expérience.
Pourquoi mon chat s’attaque aux plantes ?
Impossible de conserver une plante en bon état, il ne cesse de creuser la terre et/ou de mâchouiller les feuilles !
D’où vient le problème ?
Mâchouiller des herbes pour se purger, creuser la terre toute douce sous les pattes… sont là des plaisirs félins que la plupart des chats s’octroient, surtout s’ils n’ont pas accès à l’extérieur. Seul problème, certaines plantes d’intérieurs (ficus, muguet, azalée…) sont toxiques pour un chat.
La solution :
On achète un pot d’herbe à chat, et on met des galets et/ou des boules de naphtaline dans la terre des plantes pour l’empêcher de creuser et de confondre la terre avec sa litière. Et s’il mâchouille les feuilles ? Un coup de vaporisateur d’eau devrait suffire à le décourager.
Pourquoi mon chat me mordille ?
Avec lui, les séances de câlins ne sont jamais simples à comprendre. Il s’abandonne, tout va bien, et, brutalement, il réagit si on touche son ventre…
D’où vient le problème ?
Le ventre est sans doute la partie de son corps la plus vulnérable. Se laisser caresser à cet endroit précis est un gage de confiance absolue. Mais s’il n’y a pas été habitué très jeune, c’est-à-dire avant l’âge de 9 semaines, c’est tout à fait normal qu’il se méfie.
La solution :
On prend soin de surveiller les signes avant-coureurs du passage à l’acte, oreilles légèrement tournées vers l’arrière, pupilles dilatées… attention, il prévient qu’il peut mordre. En retirant sa main au bon moment, on atténue son stress et on évite la morsure. A force de patience, il peut même finir par accepter la caresse sur le ventre.
Pourquoi mon chat vomit ?
Même si à priori tout va bien, il vomit n’importe où et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
D’où vient le problème ?
Si l’on met de côté les causes pathologiques (gastrite, vers intestinaux), le problème vient sans doute des poils morts qu’il avale en faisant sa toilette : l’excédent de poils forme des boules dans l’estomac (appelées trichobézoards). Elles irritent la paroi intestinale et finissent par provoquer des vomissements.
La solution :
On oublie le problème du vomi et on pense à la santé de son fidèles compagnon sachant que les boules de poils peuvent provoquer une occlusion intestinale nécessitant une intervention chirurgicale. Pour prévenir et régler ce type de problème, on le brosse tous les jours. Cela l’aidera à éliminer ces fameux poils morts. Et si ça ne suffit pas, on consulte. Le vétérinaire pourra prescrire une pâte lubrifiante ou conseiller une alimentation enrichie en fibres végétales.
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