Table des matières
- Pourquoi dit-on que le chat fait le dos rond ? Explications
- Faire le dos rond exprime la peur chez le chat
- Faire le gros dos pour en imposer
- S’arc-bouter pour exiger la paix
- Dos rond et autres signes étranges : l’attaque est imminente
- Le chat, un interlocuteur talentueux
- 10 comportements du chat expliqués aux humains
- Langage du chat
- Langage du corps chez le chat
- Signes olfactifs
- Langage vocal félin
- Comportements agonistiques chez le chat (1) : postures de menace, offensives et d’intimidation
- Les différents types d’ataxie
- Que faire en cas de perte d’équilibre ?
Pourquoi dit-on que le chat fait le dos rond ? Explications
Le langage du corps en dit long sur l’humeur du moment, et pas uniquement chez l’humain. Les chats comme les autres animaux s’expriment avec leur corps. Observer son chat est en tout cas très instructif car ses différentes attitudes sont un véritable moyen de communication. Par exemple, s’il fait le dos rond, c’est loin d’être un effet de style. Voyons cela de plus près.
Faire le dos rond exprime la peur chez le chat
Le chat adopte toutes sortes de comportements au fil de la journée selon son humeur. Lorsqu’il s’arc-boute c’est généralement parce qu’il a peur du fait d’un danger immédiat. Mais que se passe-t-il exactement à ce moment précis ? Le chat exprime sa crainte mêlée à l’agressivité s’il pressent la présence d’un ennemi hypothétique. En un fragment de seconde le chat s’arc-boute et son poil se hérisse. Puis le petit félin se met à marcher de côté. Cette posture du crabe n’a d’autre but que d’impressionner un adversaire.
Faire le gros dos pour en imposer
Le principe du dos rond chez le chat rappelle étrangement une fable de La Fontaine… Sauf que, contrairement à cette grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf par jalousie, le chat adopte l’attitude du dos rond afin de paraître plus gros qu’il ne l’est réellement dans le simple but d’en imposer pour se défendre. Face à un chien ou à un autre animal ou bien aussi face à un humain par exemple, le chat fait fréquemment le gros dos.
S’arc-bouter pour exiger la paix
Parfois, le chat peut faire le dos rond tout simplement pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de son maître, même si ce dernier est loin d’être son ennemi juré. Dans ce cas bien précis, l’animal n’exprime pas la peur mais plutôt sa désapprobation. Cette petite boule de poils ne tolère d’aucune façon que les limites soient dépassées … enfin, les siennes. Empiéter sur son territoire suffit à le voir se transformer physiquement en monstre terriblement terrifiant (c’est en tout cas ce qu’il croit…). Itou si son maître s’approche de son chat alors que celui-ci a simplement envie qu’on le laisse tranquille. Le message est on ne peut plus clair.
Dos rond et autres signes étranges : l’attaque est imminente
Persuadés d’impressionner l’attaquant en arc-boutant leur échine, le chaton et le chat adulte, mâle ou femelle, accompagnent cette gestuelle d’un feulement caractéristique ou bien d’un grognement. Ils crachent et semblent montés sur la pointe de leurs doigts. Ils rabattent leurs oreilles vers l’arrière, leurs pupilles se dilatent, les paupières sont grandes ouvertes et les vibrisses se tendent vers l’avant. Là, l’attaque est imminente. Mieux vaut déguerpir.
Le chat, un interlocuteur talentueux
Quand on possède un chat, on a tout intérêt à s’intéresser à son langage corporel. C’est une marque de respect et d’affection. On n’imagine pas le nombre de messages que le chat peut faire passer rien qu’avec son corps et ses feulements. Quelques mouvements de queue comme la position des oreilles sont des moyens de communication. Le chat parvient même à changer la forme de ses yeux pour se faire comprendre. Quant à ses vibrisses, elles ne lui servent pas seulement de radar mais sont un autre moyen de faire comprendre que l’on est soit détendu, soit en colère.
En tout cas, les signes que cet animal de compagnie transmet sont extrêmement révélateurs, et savoir les comprendre permet de mettre en place une relation de confiance mutuelle entre le maître et le chat. Si certaines mimiques ne sont pas très parlantes, on peut rencontrer un vétérinaire comportementaliste intarissable sur le sujet. C’est aussi le professionnel qui s’impose lorsque l’on soupçonne des problèmes comportementaux chez son chat. Les consultations, assez onéreuses, peuvent être remboursées par une assurance chat.
10 comportements du chat expliqués aux humains
Les attitudes félines peuvent se révéler extrêmement complexes pour leurs maîtres. Compliqué de comprendre quoi que ce soit avec un animal aussi mystérieux et autonome. Pourtant les comportements de votre chat en disent long sur son caractère. Mais rassurez-vous, Patachon, Félix et Whiskas n’auront bientôt plus de secrets pour vous :
1. Quand votre chat remue la queue
Le chat est différent du chien, quand il remue la queue rapidement, c’est généralement mauvais signe, autrement dit, ça pue ! Cela signifie en effet qu’il est passablement agacé, voire profondément contrarié, il vaut mieux le laisser tranquille. En revanche, si la queue bouge lentement de gauche à droite, un peu à la manière d’un balancier, cela s’apparente à un » bonjour « , ou à une demande (de croquettes ou patée par exemple) –> Oui, le chat ne perd pas le nord.
2. Quand Il court d’un bout à l’autre de la pièce
C’est un comportement qui concerne généralement les chats d’appartement. N’ayant pas accès à l’extérieur, ils ont tout simplement besoin de se dépenser et de se défouler en courant pendant de longues minutes, s’arrêtant puis repartant brusquement. Rien d’inquiétant donc, mais n’hésitez pas à stimuler votre chat par le jeu (un bout de ficelle suffira).
3. Votre chat pousse des miaulements rauques
Rassurez-vous, il n’est pas en train de muter en loup-garou. Le miaulement est l’un des principaux modes de communication chez le chat. Qu’ils soient aigus, tout petits, longs ou graves, ils adressent une multitude de messages codés. Lorsque les miaulements sont rauques, ce n’est généralement pas bon signe : c’est notamment ce qui se produit lorsque qu’un intrus pénètre sur son territoire, et on ne rentre pas chez lui sans en subir les conséquences.
4. Il est mignon, il passe sa patte derrière l’oreille
Selon les dires et la croyance populaire, lorsqu’un chat passe sa patte derrière l’oreille, il pleuvra le lendemain. En réalité ce geste, que les félins effectuent avec beaucoup doigté, fait tout simplement parti de sa » toilette « . Le chat lèche sa patte et se nettoie l’oreille parce qu’il ne peut pas se lécher à cet endroit. Donc si il pleut demain, ne lui en voulez pas.
5. Mon chat tousse
Comme pour nous, il n’est pas rare de voir un chat tousser. En se toilettant par exemple, le chat ingurgite de nombreux poils (comme vous). Une partie sera bien sûr expulsée naturellement, mais certains iront se loger à l’arrière de la gorge, dans l’estomac ou à l’entrée du petit intestin. Ces petites boules de poils, appelées trichobézoards, peuvent causer toux et vomissements. C’est généralement sans conséquences, mais si les symptômes persistent consultez votre véto, il fait peut-être une occlusion intestinale.
6. Il grimpe à mes ridaux (tout neufs en plus)
Cette habitude, qui agace profondément les maîtres, est due au fort instinct des chats qui apprécient particulièrement la hauteur. Dans un appartement ou une maison, le chat ne pense pas comme nous, il pense comme un chat, donc il va remplacer l’arbre du jardin par le rideau (même s’ils vous ont coûté un bras chez Confo). C’est très frustrant, mais veillez à ne pas vous mettre en colère, votre chat ne peut pas lutter contre son instinct. Optez plutôt pour un arbre à chat afin qu’il puisse grimper et faire ses griffes. Quant aux rideaux, vous êtes bons pour en racheter …
7. Il crache
Un chat qui crache n’est pas bon signe, il est en général très énervé. C’est une façon pour lui de faire peur à un ennemi. Si votre chat crache face à un congénère – ou un chien – c’est normal, mais s’il adopte la même attitude envers vous, c’est un vrai problème. Cela signifie que votre chat est en souffrance.
8. Il se frotte aux meubles
Ils n’ont pas de goûts particuliers pour les meubles, ils déposent simplement leurs phéromones un peu partout pour s’assurer que cette substance chimique odorante est bien présente dans son environnement. Une manière de dire aux autres « ici, c’est chez moi minot ». Il ira donc se frotter contre vous, les murs et les meubles pour déposer ces phéromones qui contribuent à son bien-être.
9. Il se cache, puis bondit sur quelqu’un (comme ça, sans raison)
Vous rentrez tranquillement chez vous quand soudain, Patachon surgit de nulle part et vous saute dessus. Rassurez-vous, c’est simplement que Patachon s’ennuie, et quand un félin s’ennuie, il adopte l’attitude du chasseur face à sa proie. De bonnes séances de jeu (des bouts de ficelle donc), ainsi que des petits accessoires disposés dans la maison ou l’appartement (comme des bouts de ficelle) devraient rapidement détourner le prédateur de sa » proie » favorite –> Vous.
10. Mon chat se déplace » de travers « / fait le gros dos
La fameuse posture du crabe, une technique n’a qu’un seul but : impressionner le maître ou la maîtresse qui a dépassé les bornes, en traversant le couloir au mauvais moment par exemple (on plaisante pas avec ça). C’est une façon pour le chat de faire comprendre à son maître qu’il est sur SON territoire, et que vous êtes « toléré » en somme. Le chat est chez lui, mais c’est encore vous qui achetez les croquettes bon sang !
(Bonus). Mon chat rapporte sa proie à la maison
Quel que soit son degré avancé de domestication, votre chat conservera toujours ses comportements instinctifs. Vous en avez l’exmple quand il rapporte à la maison des souris ou des oiseaux morts ou, pire, à moitié morts. Parfois vous avez l’impression qu’il vous présente sa proie. Et c’est bien ce qu’il fait. Le plus souvent, le chat ne mange pas sa proie mais vient la déposer dans votre cuisine ou votre salon, il cherche simplement à attirer votre attention. En fait, il rapporte à manger pour sa famille – vous.
Langage du chat
Les animaux utilisent des moyens variés pour communiquer entre eux, et les chats ne font pas exception. Ils utilisent un langage corporel, des signaux olfactifs et des vocalises. Faisons le point sur la question du langage du chat, afin de décrypter plus facilement ce que veulent dire nos petits félins domestiques.
Langage du corps chez le chat
Les chats utilisent leurs expressions faciales, les postures de leur corps et de leur queue pour donner des indications sur leur état émotionnel.
La tête
Si les oreilles du chat sont positionnées vers l’avant, bien droites, le chat est détendu ou attentif, il va bien, mais si les oreilles se tournent et se plaquent vers l’arrière, le chat est en colère ou apeuré, il faut alors vous méfier de ses réactions.
Lorsque le chat vous regarde et cligne des yeux, c’est un message amical. Quand il est en train de jouer, il va avoir les pupilles dilatées, mais attention il peut aussi avoir les yeux noirs sous le coup de la colère, c’est pourquoi il est important de voir son attitude corporelle dans son ensemble pour bien comprendre ce qu’il exprime.
L’expression de son visage entre aussi en jeu dans le langage du chat. Moustaches plus ou moins ébouriffées, gueule fermée, détendue, ou ouverte et qui montre les crocs, soyez attentif à tout.
Le corps
Un chat tranquille a une attitude neutre, ses muscles sont détendus et son corps est souple, il est assis, couché ou marche calmement.
Si son corps est tendu, nerveux, rassemblé sur lui-même, il a peur, il est possible qu’il se trouve face à un autre chat qui le domine.
Au contraire, s’il se fait le plus gros possible, corps arqué, poils gonflés, qu’il marche en crabe, c’est la posture typique d’intimidation.
La queue
Queue enroulée autour du chat, immobile ou bougeant tout doucement, tout va bien.
Si la queue tape la mesure, le chat signifie au mieux que quelque chose l’interpelle, au pire qu’il commence à être sérieusement agacé, méfiez-vous.
Lorsque le chat plaque sa queue entre les pattes, contre son ventre, il est en position de soumission, sur la défensive.
Signes olfactifs
Plus ou moins faciles à détecter par nos odorats d’humains, les signaux olfactifs donnent des informations complémentaires, souvent liées au marquage territorial.
Le marquage urinaire
Utilisé par les chats pour délimiter leur territoire, il peut passer inaperçu pour nous dans la nature, mais s’il est fait à proximité ou même à l’intérieur de nos habitations, cela peut vite devenir un enfer.
Un trop grand nombre de chats dans la maison ou des mésententes entre animaux peuvent être à l’origine de ces marquages urinaires récurrents.
Les phéromones
Les chats excrètent des phéromones grâce à leurs glandes sudoripares. Situées sur la tête, les joues ou encore entre les coussinets, ils s’en servent pour délivrer des messages à leurs congénères.
Phéromones amicales ou d’apaisement quand les chats se frottent entre eux (ou contre nous), informations sur leur âge, leur sexe et balises territoriales quand les chats marchent ou font leurs griffes à des endroits stratégiques.
Langage vocal félin
Enfin, ils ont une palette de vocalises variées, ce qui finit de compléter le langage félin.
Le ronronnement
C’est l’une des premières vocalises émises par les chats lorsqu’ils sont chatons, avec leur mère. Le ronronnement a plusieurs fonctions car il est utilisé autant pour exprimer le bien-être que pour s’apaiser ou apaiser un congénère. Un chat qui souffre ronronne pour réduire la douleur.
Les cris d’appel
Utilisés par la mère chatte pour appeler ses petits, par les femelles en chaleur ou les mâles en période de rut, les cris d’appel sont puissants et facilement reconnaissables.
Les vocalises d’intimidation
Les chats crient, soufflent, feulent ou crachent pour intimider et faire fuir un intrus, chat, chien ou tout autre animal qui n’est pas le bienvenu sur son territoire.
Les miaulements
Dans la nature, les chats utilisent peu les miaulements que nous connaissons, cette vocalise s’adresse particulièrement à la communication entre les chats et les humains, c’est la domestication qui a engendré le développement de cette spécificité.
Comportements agonistiques
chez le chat (1) : postures de menace, offensives et d’intimidation
- Questions essentielles
- Comportement
- Histoire
- Aristote
- Descartes
- Courant vitaliste
- Courant naturaliste
- Courant neurophysiologique
- Courant prépsychologique
- Courant. behavioriste
- Éthologie objective
- Courant précognitif
- Courant cognitif
- Évolutionnisme darwinien
- Évolutionnisme
- Connaissances XIXe
- Antiquité-Moyen Age
- Buffon
- Geoffroy St-Hilaire
- Lamarck
- Darwin
- Théorie de l’évolution
- Génétique
- Théorie synthétique
- Classification animale
- Questions races
- Fixisme
- Linné
- Cuvier
- Agassiz
- Créationnisme
- Évolutionnisme
- Approches comportementales
- Ethologie clinique
- Comportement normal
- Homéostasie
- Etat réactionnel
- Séquence comprtementale
- Comportement pathologique
- Développement comportemental
- Facteurs génétiques
- Facteurs épigénétiques
- Périodes de développement
- Période prénatale
- Période postnatale
- Comportements agonistiques
- Armes
- Menaces
- Combats
- Fuite
- Défense
- Sociétés animales
- Proxémie
- Cognition
- Mémoire
- Généralités
- Mém sensorielle
- Mém à court terme
- Mém de travail
- Mém à long terme
- Mém : neurobiologie
- Communication
- Généralités
- Communication chimique
- Communication phéromonale
- Communication olfactive
- Communication visuelle
- Communication sonore
- Communication tactile
- Communication canine
- Communication féline
- Communication humaine
- Histoire
- Comportement
du chien- Histoire(s)
- Zoologie
- Domestication
- Statut actuel
- Communication
- Communication olfactive
- Communication sonore
- Communication visuelle
- Rencontres chiens
- Morphologie
- Postures
- Mimiques faciales
- Regard
- Mouvements des oreilles
- Mouvements de la queue
- Communication tactile
- Ethogramme
- Agressions
- Comportements agonistiques
- Postures
- Menaces
- Communicationbats
- Eloignement
- Fuite
- Comportement alimentaire
- Alimentation maternelle
- Prédation
- Alimentatin ménagère
- Comortement dipsique (boisson)
- Comportement éliminatoire
- Elimination fécale
- Elimination urinaire
- Comportement sexuel
- Puberté
- Cycle oestral
- Coit
- Gestation
- Parturition
- Développement comportemental
- Périodes
- Période prénatale
- Période néonatale
- Sémiologie
- Sémiologie alimentaire
- Semiologie dipsique
- Sémiologie sexuelle
- Histoire(s)
- Comportement
du chat- Histoire(s)
- Zoologie
- Domestication
- Statut actuel
- Communication
- Communication olfactive
- Communication sonore
- Communication visuelle
- Rencontres chats
- Morphologie
- Postures
- Mimiques faciales
- Regard
- Mouvements des oreilles
- Mouvements de la queue
- Communication tactile
- Ethogramme
- Agressions
- Agr de prédation
- Comportements agonistiques
- Postures
- Menaces
- Combats
- Eloignement
- Fuite
- Comportement alimentaire
- Alimentation maternelle
- Prédation
- Alimentation ménagère
- Communication dipsique (boisson)
- Comportement éliminatoire
- Elimination fécale
- Elimination urinaire
- Comportement sexuel
- Puberté
- Cycles oestraux
- Coit
- Gestation
- Parturition
- Marquages
- Phéromones
- Marquage urinaire
- Marquage facial
- Griffades
- Marquages d’alarme
- Marquage fécal ?
- Structure sociale
- Territoire
- Agressions
- Développement comportemental
- Périodes
- Période prénatale
- Période néonatale
- Sémiologie
- Sémiologie alimentaire
- Sémiologie dipsique
- Malpropreté
- Sémiologie sexuelle
- Histoire(s)
- Communication Éducation
- Communication
- Communication olfactive
- Communication olfactive du chien
- Communication olfactive du chat
- Communication phéromonale
- Phéromones et marquages
- Phéromones et organisation sociale
- Phéromones et reproduction
- Phéromones et alarme
- Communication sonore
- Communication sonore du chien
- Communication sonore du chat
- Communication visuelle
- Communication visuelle du chien
- Communication visuelle du chat
- Communication tactile
- Communication tactile du chien
- Communication tactile du chat
- Communication olfactive
- Apprentissage
- Généralités
- Conditionnement classique
- Conditionnement opérant
- Renforcements
- Punitions
- Habituation
- Sensibilisation
- Imitation
- Intuition
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- Apprentissage latent
- Aversion gustative
- Apprentissages complexes
- Education
- Communication
- Biologie
- Anatomie
- Tégument
- Peau
- Récepteurs cutanés
- Glandes cutanées
- Phanères
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- Dents
- Système nerveux
- Encéphale
- Hypothalamus
- Tronc cérébral
- Nerfs crâniens
- Formation réticulée
- Moelle épinière
- Système périphérique
- Système autonome
- Système génital
- Système génital mâle
- Système génital femelle
- Tégument
- Biologie cellulaire
et moléculaire- Biochimie
- Protides
- Enzymes
- Constituants de
la cellule - Reproduction cellulaire
- Mitose
- Méiose
- Régulation cycle
- Cytosquelette
- Microfilaments d’actine
- Filaments intermédiaires
- Microtubules
- Transport membranaire
- Endocytose
- Moteurs moléculaires
- Voies de
signalisation
- Biochimie
- Histologie
- Epithéliums
- de revêtement
- glandulaires
- Tissu conjonctif
- Tissu musculaire
- Tissu nerveux
- Epithéliums
- Embryologie
- Différentiation cellulaire
- Embryogénèse
- Zygote (oeuf fécondé)
- Segmentation
- Gastrulation
- Endocrinologie
- Axe hypothalamo- hypophysaire
- Hormones hypothalamiques
- GnRH
- Hormones hypophysaires
- FSH
- LH
- Hormones gonadiques
- Androgènes
- Oestrogènes
- Progestérone
- Activines
- Inhibines
- Hormones placentaires
- Organes des sens
- Olfaction
- Nez et olfaction
- Communication olfactive
- Communication phéromonale
- Neurophysiologie
- Vision
- Oeil et vision
- Communication visuelle
- Neurophysiologie
- Audition
- Oreille et audition
- Communication sonore
- Neurophysiologie
- Goût
- Bourgeons goût
- Neurophysiologie
- Somatosensoriel
- Toucher
- Thermoception
- Proprioception
- Nociception
- Olfaction
- Reproduction
- Puberté
- Gamétogenèse
- Spermatogenèse
- Ovogenèse
- Mâle
- Érection
- Éjaculation
- Coït
- Femelle
- Cycle ovarien
- Cycle oestral
- Cycle menstruel
- Cycle vaginal
- Fécondation
- Gestation
- Lactation
- Systèmes fonctionnels
- Motricité
- Equilibre
- Anatomie
- Troubles comportement
- Psychopathologie
- Sensibilisation
- Psychopathologie
- Traitement
- Thérapies
- Thérapies comportementales
- par extinction
- Désensibilisation
- Contre-conditionement
- par immersion
- Thérapies cognitives
- Traitements biologiques
- Psychotropes
- Phéromonothérapie
- Apprentissage
- Education
Les chats peuvent présenter des pertes d’équilibre que l’on apparente à l’ataxie. La gravité peut être plus ou moins importante : elle peut aller de légers troubles de la démarche à des chutes. L’ataxie est due à une incoordination motrice entre la tête, le corps et les pattes de l’animal. Les pertes d’équilibre peuvent être classées en 3 catégories et avoir des origines variées.
Les différents types d’ataxie
On classe généralement les pertes d’équilibre (ataxie) en 3 groupes :
- l’ataxie médullaire
- l’ataxie vestibulaire, comprenant l’ataxie vestibulaire centrale et l’ataxie vestibulaire périphérique.
- l’ataxie cérébelleuse
Ataxie médullaire
L’ataxie médullaire est secondaire à une lésion de la moelle épinière. En effet, une atteinte de la moelle épinière provoque des déficits proprioceptifs se traduisant par une perte d’équilibre.
Les ataxies médullaires peuvent avoir des origines variées : fracture vertébrale (suite à un accident de la voie publique par exemple), maladies infectieuses (Péritonite infectieuse féline), tumeurs, etc…
Ataxie vestibulaire
On distingue l’ataxie vestibulaire centrale et périphérique :
- l’ataxie vestibulaire centrale est due à une atteinte du noyau de l’appareil vestibulaire situé dans le tronc cérébral.
- l’ataxie vestibulaire périphérique est due à des lésions de l’oreille interne. En effet, l’oreille est composée de 3 parties : l’oreille externe qui va jusqu’au tympan, l’oreille moyenne (bulle tympanique) et l’oreille interne qui joue un rôle dans l’équilibre.
Les symptômes rencontrés lors de syndrome vestibulaire sont : une tête penchée, un nystagmus (mouvements saccadés et involontaires des yeux) et une perte d’équilibre d’un seul côté. D’autres symptômes peuvent être présents et varient en fonction de la localisation des lésions.
Il existe également de nombreuses causes responsables de syndromes vestibulaires central et périphérique : maladie infectieuse (PIF), traumatisme, tumeur, polype nasopharyngé, idiopathique, ….
Ataxie cérébelleuse
Elle est due à une atteinte du cervelet. Elle se traduit par une ataxie de la tête et des quatre membres, des tremblements intentionnels (quand le chat se concentre sur sa nourriture par exemple), une hypermétrie (augmentation de l’amplitude des mouvements) et une absence de » clignement à la menace « .
Il existe plusieurs origines possibles : maladie infectieuse, congénitale (typhus chez une chatte gestante), tumeur, idiopathique, etc ….
Que faire en cas de perte d’équilibre ?
Si votre chat présente des pertes d’équilibre, nous vous conseillons de consulter un vétérinaire.
Des examens complémentaires sont nécessaires pour établir un diagnostic de certitude. Le choix des examens dépend des symptômes rencontrés chez l’animal : radiographie, scanner, analyses sanguines, ponction de liquide céphalo-rachidien, etc…
Le traitement et le pronostic dépendent de la cause.
Lors d’ataxie idiopathique, il n’y a malheureusement rien d’autre à faire que d’attendre, une amélioration doit être observée après 3 jours.