Table des matières
- L’appétit du chat
- Symptômes – L’état de choc
- CE QU’IL FAUT SAVOIR:
- RECONNAITRE L’ETAT DE CHOC
- CE QU’IL FAUT VERIFIER
- EN ATTENDANT LE VETERINAIRE
- Changement de comportement
- L’appétit et la consommation d’eau
- La température rectale
- La couleur des muqueuses
- Le poids
- Les symptômes respiratoires
- Les symptômes digestifs
- Les affections de l’appareil urinaire
- Les affections de l’appareil génital
- Les boiteries et les paralysies
- Les symptômes neurologiques
- Les symptômes dermatologiques
- Chat malade
- Chat malade : observations des changements comportementaux
- Chat malade : identification des symptômes
- Urgences vétérinaires : les symptômes à ne pas ignorer
L’appétit du chat
L’appétit du chat doit être stimulé tout au long de sa vie pour qu’il soit en pleine santé. Néanmoins cela n’est pas facile à tous les âges, et parfois un chat ne mange pas sa gamelle. Cette situation peut être prévenue par de très simples astuces.
Tout d’abord, un chat, comme un humain, a des goûts. Et les goûts ne se discutent pas. Il peut ne pas aimer certains aliments et en dévorer d’autres. Certains chats préfèrent la volaille, d’autres la viande rouge, et d’autres chats encore le poisson. Des chats préfèrent les croquettes alors que pour d’autres, seule la pâtée compte. Il vous faut essayer différents aliments avant de vous rendre compte de ce que préfère votre chat.
Manger tous les jours la même chose : le meilleur moyen de perdre l’appétit !
Ensuite, un chat comme un humain peut se lasser d’un aliment. Personne ne souhaiterait manger la même chose tout le long de sa vie ; pour votre chat, c’est pareil. Alternez les aliments et les sources de protéines et de lipides, ainsi que les textures. Votre chat vous en remerciera en finissant sa gamelle.
Enfin, comme pour un humain, être exposé à trop d’exhausteurs de goût désensibilise le palais. Si vous ne donnez à votre enfant que des aliments trop sucrés, salés ou remplis d’additifs artificiels les premières années de sa vie, il sera pour le moins compliqué de le faire revenir à une alimentation saine qu’il considèrera comme fade. C’est la même chose pour votre chat. Nourri uniquement avec des aliments artificiellement rendus irrésistibles, quelle que soit la valeur nutritionnelle de l’aliment par ailleurs, il y a de grandes chances qu’il ait perdu le vrai goût des bonnes choses. Il lui faudra du temps avant de se réhabituer au régime naturel de ses ancêtres : la viande fraîche, sans produit chimique.
Les bons produits creusent l’appétit
C’est ce que vous trouverez chez Atavik : des aliments sains, conformes à la nature strictement carnivore de votre chat, à base d’ingrédients frais. Pas de colorants, de conservateurs, d’additifs ou d’arômes artificiels. Et tout comme cela prend un peu de temps à un enfant d’apprécier les légumes verts bons pour sa santé, votre chat peut trouver la transition vers le naturel un peu fade. Il convient dans ce cas d’insister simplement. De même, votre chat ne se ruera peut-être plus vers sa gamelle comme un perdu. C’est normal, et une nourriture roborative et saine lui fera mieux réguler la vitesse de ses repas, sans parasitage artificiel, en évitant aussi les vomissements de fin de repas.
Pour exhauster naturellement les saveurs, de simples trucs existent. Par exemple, réhydrater des croquettes à l’eau tiède une demie-heure avant de servir permet aux arômes de se développer. Ou encore, une pâtée à température ambiante sera plus appétissante qu’une pâtée qui sort du frigo.
Le manque d’appétit ou l’anorexie sont des signes fréquents mais non spécifiques de maladies systémiques, et ils peuvent être aussi causés par des sensations de nausée. Un manque d’appétit doit être différencié d’un animal ayant un appétit difficile, ce qui est particulièrement courant chez les chiens de race de petite taille.
Principaux symptômes
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incapacité à sentir la nourriture
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fièvre
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douleur
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problème dentaire
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trouble gastro-intestinal, en particulier présence d’un corps étranger, d’une tumeur intestinale ou d’une gastro-entérite sévère
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insuffisance rénale
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trouble hépatique
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pancréatite
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insuffisance cardiaque
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anémie
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processus tumoral
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désordre métabolique
Pour pouvoir s’assurer de l’importance et des conséquences du manque d’appétit et de l’anorexie, il faut que le propriétaire puisse indiquer au vétérinaire quel pourcentage de la quantité habituelle de nourriture l’animal a-t-il mangé, depuis combien de temps l’appétit diminue, s’il a perdu du poids et s’il boit normalement. Il faut réaliser un examen clinique complet de tous les appareils. L’abdomen en particulier, doit être palpé avec attention afin de rechercher la présence d’éventuelles masses, car on peut facilement passer à côté. Il faut également noter l’état corporel, l’état d’hydratation et les indicateurs d’une éventuelle maladie sous-jacente.
Par la suite, les démarches diagnostiques seront orientées selon la présence ou l’absence de signes spécifiques révélateurs de certaines maladies. Si aucun signe clinique révélateur n’est présent, et qu’une origine alimentaire est exclue, on recommande d’effectuer une prise de sang pour faire une analyse des paramètres hématologiques et biochimiques ainsi que des analyses urinaires. Si encore une fois rien ne ressort de ces analyses, il est préférable de réaliser des radiographiques du thorax et de l’abdomen.
Quel traitement ?
L’identification et le traitement spécifique du problème en cause permettront un retour de l’appétit. Durant la période de convalescence, le propriétaire devra proposer des petites quantités de nourriture appétente et réchauffée, comme du poulet ou du poisson cuits, ou encore une alimentation humide vendue en clinique adaptée à la convalescence. Certains animaux apprécieront d’être nourris à la main, mais il faut éviter de les forcer à manger car ils peuvent développer une aversion envers la nourriture proposée.
Que faire si son état ne s’améliore pas ?
Une anorexie totale durant plus de trois jours chez les chats, et cinq jours chez les chiens, devient une urgence vitale. Ce risque est d’autant plus important chez les chats à cause du risque de lipidose hépatique. Il faut hospitaliser l’animal, lui poser une voie veineuse pour le réhydrater si nécessaire, et lui fournir les fluides nécessaires à ses besoins d’entretien. Il faut également rétablir l’équilibre électrolytique. Il faut essayer de l’alimenter par voie entérale. Si l’animal reste anorexique, il faudra mettre en place une sonde naso-oesophagienne. Elles sont en général assez bien tolérées, simples à mettre en place, et idéales pour l’alimentation à court terme des patients qui ne vomissent pas et qui n’ont pas d’atteintes oesophagienne. Les animaux peuvent quand même manger d’eux-mêmes avec la sonde en place. Certains animaux tolèrent d’être nourris à la seringue mais seules des personnes ayant l’habitude doivent le faire à cause du risque de faire fausse route, et il ne faut pas continuer si l’animal l’accepte mal.
Symptômes – L’état de choc
CE QU’IL FAUT SAVOIR:
L’état de choc correspond à un état d’insuffisance circulatoire sévère caractérisé par une chute du débit cardiaque qui entraîne une perfusion sanguine inadéquate des tissus et des organes. Il en résulte un apport d’oxygène insuffisant avec une souffrance des cellules, et leur dysfonctionnement. L’état de choc se complique rapidement et tend à s’auto-aggraver en l’absence de traitement efficace : Le sang devient plus visqueux et des caillots se forment spontanément en bouchant les artérioles Les reins sont moins perfusés avec pour conséquence une destruction des tubules et un état d’urémie En fin de compte, un état de défaillance généralisée de nombreux organes se développe et l’animal meurt.
Le choc peut avoir diverses origines :
Traumatique lors d’hémorragie importante ou lors d’atteinte neurologique (une perte de 10% du volume sanguine déclenche un état de choc). Cardiogenique lors de maladie grave du myocarde. Infectieuse lors notamment d’infection par des bactéries sécrétant des endotoxines ou lors de septicémie. Allergique lors de choc anaphylactique. Hypovolémique lors de fuites hydriques organiques excessives (diarrhées, vomissements, insuffisance rénale).
RECONNAITRE L’ETAT DE CHOC
Animal incapable de réagir, faiblesse extrême, niveau de conscience altérée, Extrémités des pattes froides Pâleur des muqueuses buccales et conjonctivales Respiration accélérée
CE QU’IL FAUT VERIFIER
Votre animal qui a subit un accident, un traumatisme violent, présente des diarrhées ou des vomissements, est atteint d’insuffisance rénale, présente l’un ou l’autre des signes de l’état de choc ?
OUI : consultez d’urgence un vétérinaire. Il est indispensable d’agir très vite. Le traitement de l’état de choc repose essentiellement sur la perfusion intra veineuse de liquide iso ou hypertonique pour corriger l’ hypovolémie sanguine et sur l’oxygénothérapie. L’identification de la cause de l’état de choc (hémorragie, traumatisme crânien, infection, pathologie cardiaque…) et son traitement compléteront la thérapeutique générale et permettront la survie de l’animal.
EN ATTENDANT LE VETERINAIRE
Couvrir avec couvertures chaudes et réchauffer l’animal
Placez-le avec les membres surélevés et la tête basse,
Ne donnez aucun médicament,
En absence de vomissements, faire avaler de l’eau sucrée
Pratiquer massage cardiaque et respiration artificielle si défaillance respiratoire ou cardiaque.
Tout comme les hommes, les chats peuvent être malades. Malheureusement, ils ne peuvent pas nous alerter lorsque quelque chose ne va pas. Il est donc difficile de savoir s’ils sont malades et s’ils doivent être emmenés chez un vétérinaire. De plus, les chats peuvent partir pendant quelques temps lorsqu’ils ne vont pas bien ce qui complique l’identification d’anomalies. Nous vous proposons de découvrir les principaux symptômes qui, seuls ou associés, doivent suggérer une maladie chez votre chat.
Changement de comportement
Si vous notez un changement de comportement chez votre chat (abattement, agressivité soudaine, etc…), il est peut-être malade. Un chat malade cherche souvent à se cacher et il peut partir pendant plusieurs jours.
Si votre chat présente des miaulements rauques et forts, cela doit également vous alerter.
Vous connaissez bien votre chat et êtes le mieux placé pour juger d’un comportement » anormal « , si votre chat n’est pas comme d’habitude cela peut vous alerter et souvent c’est pour une bonne raison.
L’appétit et la consommation d’eau
Un animal malade refusera généralement de s’alimenter et de boire : on parle d’anorexie.
Chez les chats, l’olfaction est très importante pour la consommation de nourriture. Les chats souffrant de coryza par exemple et donc ne pouvant plus bien » sentir » peuvent présenter une anorexie pendant plusieurs jours. Il est nécessaire de consulter rapidement un vétérinaire car ils risquent de se déshydrater.
Les chats peuvent également souffrir de polyphagie et de polydipsie (augmentation de la consommation de nourriture et d’eau) qui peuvent être les symptômes de plusieurs maladies : diabète, hyperthyroïdie, insuffisance rénale, etc…
La température rectale
La seule méthode fiable pour mesurer la température de votre chat est d’utiliser un thermomètre. Il est conseillé que quelqu’un vous tienne le chat pour éviter de vous faire griffer ou mordre. Vous pouvez aussi l’envelopper dans un linge.
La température rectale chez le chat est comprise entre 38°C et 39°C.
Si la température est supérieure à 39°C, alors votre chat a de la fièvre. Elle peut être présente si votre chat souffre d’une maladie infectieuse comme le coryza, un abcès, etc…
Bon à savoir : le stress peut faire monter la température : chez le vétérinaire un chat peut avoir plus de 39°C sans que cela ne soit forcément lié à une maladie… Dans tous les cas la température est à relier aux symptômes et au comportement général du chat.
Si la température est inférieure à 38°C, alors votre chat est en hypothermie. L’hypothermie est généralement un facteur pronostique négatif, car cela signifie que l’animal est trop faible pour réguler sa température.
La couleur des muqueuses
Vous pouvez regarder les gencives de votre chat : elles doivent être roses. Si vous observez un changement de couleur (muqueuses jaunes, présence de points rouges, etc…), il est recommandé de consulter rapidement un vétérinaire car cela peut être dû à une maladie grave (intoxication par des raticides anticoagulants par exemple)
Le poids
Un amaigrissement rapide et important est souvent le signe d’une maladie grave (tumeur, maladie endocrinienne, insuffisance rénale, etc…)
Attention, une perte de poids de 1 kg chez un chat est déjà très importante ! En effet, si un chat de 4kg perd 1kg, c’est comme si un homme de 80 kg perdait 20 kg !
Nous vous conseillons de peser régulièrement votre chat pour suivre son poids.
Les symptômes respiratoires
De nombreux symptômes respiratoires peuvent être rencontrés : toux, éternuements, ronflements, etc…
La principale affection responsable de troubles respiratoires chez le chat est le coryza.
Des crises de difficultés respiratoires peuvent également être rapportées chez les chats souffrant d’asthme félin.
Les symptômes digestifs
Si votre chat présente des troubles digestifs tels que des vomissements, de la diarrhée, etc… il est recommandé de consulter un vétérinaire.
Attention aux pelotes de laine et fils de sacs poubelles qui peuvent être responsables d’occlusions intestinales chez le chat !
Les affections de l’appareil urinaire
Les chats sont sujets aux maladies du bas appareil urinaire félin telles que les cystites, les calculs urinaires, etc…
Attention, si votre chat fait des allers-retours à la litière et ne parvient pas à uriner, il présente probablement une obstruction urinaire. Une consultation en urgence est nécessaire car son pronostic vital est engagé.
Les affections de l’appareil génital
Les femelles non stérilisées peuvent souffrir d’un pyomètre (infection de l’utérus), on peut alors observer un écoulement blanchâtre au niveau de la vulve.
C’est l’un des principaux effets indésirables chez les chattes prenant la pilule. Nous vous invitons à lire notre fiche » pourquoi ne pas donner la pilule à sa chatte » pour connaître les effets indésirables de la pilule.
Les boiteries et les paralysies
Les boiteries sont fréquentes chez les chats et sont essentiellement dues à :
- Des abcès suite à des bagarres avec d’autres chats, très fréquentes chez les animaux non castrés
- Des fractures
- Des piqûres d’insectes
Une paralysie chez le chat nécessite une consultation en urgence chez un vétérinaire. Elle peut être due à une thrombo-embolie aortique qui provoque le plus souvent une paralysie brutale des membres postérieurs. Le pronostic est généralement mauvais.
Les symptômes neurologiques
Lorsque des symptômes neurologiques sont observés (tremblements, convulsions, etc…) une consultation en urgence chez un vétérinaire est nécessaire.
Ils peuvent être dus à de nombreuses causes : intoxication, maladies infectieuses, etc…
Il faut notamment être vigilant à ne pas utiliser un traitement antiparasitaire pour chien sur un chat car ils peuvent être responsables d’intoxications !
Les symptômes dermatologiques
Si votre chat présente des démangeaisons, une chute de poils importante, des boutons, etc…il est recommandé de consulter un vétérinaire pour qu’il examine votre chat. Il réalisera éventuellement des examens complémentaires pour établir un diagnostic et prescrire un traitement adapté.
En conclusion, nous vous conseillons de consulter un vétérinaire si vous avez le moindre doute sur l’état de santé de votre animal. Une prise en charge précoce permettra de soulager votre chat et limiter l’aggravation de la maladie.
Pour prévenir les maladies, n’oubliez pas de vacciner votre chat, de le vermifuger, de le traiter contre les puces et les tiques, de le nourrir avec des aliments de qualité, etc… Nous vous conseillons également de consulter régulièrement votre vétérinaire pour réaliser un bilan de santé. Un bilan sanguin » de routine » est conseillé avant une intervention chirurgicale et chez les animaux âgés.
N’hésitez pas à consulter nos fiches sur la santé du chat.
Chat malade
Pour de nombreux propriétaires, un chat malade est un chat qui présente des comportements inhabituels accompagnés de symptômes cliniques. Mais le chat, en tant que proie, sait cacher ses faiblesses dans une logique de survie. Or, certaines maladies métaboliques sont silencieuses. Lorsque les signes apparaissent, il faut réagir vite, car le mal est vite installé.
Chat malade : observations des changements comportementaux
Si un chat habituellement en bonne santé change subitement de comportement et présente des symptômes cliniques, enfermez-le et isolez-le afin de le surveiller. Observez-le manger, boire, dormir, éliminer, marcher et bouger, interagir.
Voici les changements comportementaux d’un chat souffrant :
- Un état léthargique :
- Le chat dort davantage (peut-être dans des endroits inhabituels : plus calmes et sombres).
- Le chat sort moins.
- Le chat ne sollicite plus d’interactions, refuse les caresses, joue moins.
- Perte d’appétit : le chat mange moins ou est devenu plus exigeant. Il refuse sa ration habituelle mais acceptant d’autres formes d’aliment.
- Augmentation de l’appétit :
- Le chat mange davantage et prend du poids (signes d’obésité).
- Le chat mange davantage mais perd du poids (signes d’insuffisance rénale chronique ou d’hyperthyroidisme).
- Le chat est boulimique.
- Le chat est agité : il miaule, tourne en rond, se gratte ou se toilette de façon obsessive.
- Le chat est craintif et agressif : une lésion douloureuse est à craindre.
- Le chat présente des troubles neurologiques : perte d’équilibre, démarche hésitante, se cogne, est pris de tremblements.
Chat malade : identification des symptômes
Étudier les comportements du chat
Pour détecter les symptômes d’une maladie et préparer une éventuelle visite chez le vétérinaire, munissez-vous d’un carnet et notez les changements comportementaux et signes cliniques observés (avec les dates et les mesures que vous aurez relevées).
Voici les comportements que vous pouvez tester :
- Tenez le chat enfermé au moins 48 heures dans une pièce tranquille, puis :
- Disposez une litière propre de type silice. Grâce aux changements de coloration des granules, on révèle si le chat à des urines normales.
- Ou mettez en place une alèse dans le fond de la litière et étalez une fine couche de litière de couleur blanche, non agglomérante.
- Enfin, observez la couleur et l’odeur des urines mais aussi des excréments : y a-t-il des signes de constipation, diarrhée, présence de boules de poils, de sang ?
- A l’aide d’un récipient gradué, mesurez la quantité d’eau donnée, et ainsi ingurgitée par le chat. Ne remplissez pas la coupelle d’eau. Ajoutez-en au fur et à mesure.
- Faites de même avec sa nourriture : laissez un bol à disposition mais avec une portion connue de façon à déterminer la quantité absorbée.
- Prenez un peigne à dents serrées (et non une brosse) et peignez le chat de façon à voir si vous trouvez des traces de parasites. Examinez son pelage : est-il terne, sec ou bien gras avec des pellicules ?
- Pesez régulièrement votre chat et vérifiez l’évolution de son poids. Attention, il existe des variations saisonnières : en hiver, le chat qui sort prend entre 500 et 1 500 grammes, qu’il perd naturellement en été.
- Examinez les oreilles et les dents : sont-elles saines, sentent-elles mauvais ?
- Vérifiez les yeux du chat : sont-ils renfoncés et secs, recouverts par la troisième paupière latérale, purulents ?
- Enfin, prenez la température du chat avec un thermomètre rectal : la température normale est de 38,5°C.
Quels sont les symptômes légers ?
On peut observer chez le chat malade des symptômes légers :
- Les boules de poils régurgitées ou éliminées dans les excréments, la présence de vers dans les selles, la présence de puces sur le pelage. Si ce cas se présente, il faut probablement déparasiter le chat et prendre soin de sa fourrure. Voici le mode opératoire :
- Brossez-le pendant la période de mue tous les jours et plusieurs fois par jour.
- Aidez-le à régurgiter avec de l’herbe à chat (celles à purger).
- Nettoyez quotidiennement les gamelles du chat.
- Ne laissez pas de nourriture en libre service s’il fait chaud ou si d’autres chats du quartier viennent se servir.
- Fermez bien les paquets de croquettes entamés et vérifiez les dates de péremption.
- Nettoyez la litière à chaque fois que vous la changez. Si votre chat a des parasites, vous devez la changer tous les 3 jours et jeter les excréments tous les jours (ne pas les composter).
- Vomissements et diarrhée sans autres symptômes. Le chat a peut-être mangé quelques chose d’inhabituel ou une proie. Suivez alors le mode opératoire suivant :
- Mettez le chat à jeun 24 heures (si le chat n’est pas obèse ou particulièrement faible et maigre)
- Laissez-lui de l’eau.
- Surveillez-le régulièrement.
- Boiterie. Elle peut-être le signe de douleurs causée par l’arthrose ou une myopathie mais aussi plus simplement d’une chute ou d’une morsure d’animaux. Si vous observez ce cas, voici les actions à réaliser :
- Examinez le membre à la recherche de blessures ou morsures :
- S’il est indemne, levez le chat pour l’obliger à se tenir debout sur le membre.
- S’il ne pose pas la patte, il y a un risque de fracture.
- Enfermez le chat dans une pièce aérée, vérifier sa température et maintenez-la à 38,5°C.
- Mettez-le à jeun mais laissez-lui de l’eau que vous disposerez à côté de son panier à terre. Surveillez-le régulièrement.
- Si après 24 heures, cela ne va pas mieux, appelez le vétérinaire pour une visite.
- S’il y a une trace de morsure, lavez la plaie et désinfectez-la.
- Si votre chat souffre d’une maladie qui affaiblit son système immunitaire (virale), consultez de suite le vétérinaire.
- Examinez le membre à la recherche de blessures ou morsures :
Urgences vétérinaires : les symptômes à ne pas ignorer
Les symptômes listés ci-dessous sont graves, d’autant plus s’ils se cumulent :
- Vomissements, diarrhées et fièvre.
- Déshydratation : le chat a perdu trop de liquide, a les yeux renfoncés, la bouche sèche, la peau du dos qui ne revient pas immédiatement en position collée sur le dos lorsqu’elle vient pincée et soulevée.
- Blocage d’émission d’urines et/ ou d’excréments.
- Difficultés respiratoires, toux.
- Troubles neurologiques (tremblements, perte d’équilibre, incoordinations des mouvements).
- Anorexie.
Ce sont les signes que l’on retrouve en cas :
- d’intoxication alimentaire ou d’empoisonnement ;
- des maladies métaboliques telles que l’hypothyroïdisme, l’insuffisance rénale, le diabète, l’ictère (avec leur complications : urémie, acidocétose, lipidose hépatique) ;
- de méningite, tumeur cérébral, problèmes cardiaques, maladies du système urinaire, des myopathies, des maladies virales.