Table des matières
- Votre chat est prêt à vous tuer, selon la science
- Les chats ne seraient pas que de gentilles boules de poils qui vous réchauffent lors des longues soirées d’hiver. Derrière cette apparence rassurante se cache un animal sauvage, expliquent les scientifiques.
- Ce que les chats pensent de nous… pourrait vous surprendre !
- It’s my party : un précurseur terrible
- Take a chance on me : le désespoir à la sauce ABBA
- Bizarre Love Triangle : la souffrance innommable
- Alors on danse : aucune issue
- Dancing on my own : la piste de danse comme scène d’un théâtre tragique
- Et au Québec? Ce soir on danse à Naziland : dystopie
Votre chat est prêt à vous tuer, selon la science
Les chats ne seraient pas que de gentilles boules de poils qui vous réchauffent lors des longues soirées d’hiver. Derrière cette apparence rassurante se cache un animal sauvage, expliquent les scientifiques.
Une étude menée par les chercheurs de l’Université d’Edimbourg (Ecosse) et le zoo du Bronx à New York avance ainsi que la personnalité des chats domestiques est similaire à celle des chats sauvages et autres félins.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont utilisé le test de personnalité intitulé « modèle des big five », utilisé fréquemment en psychologie. Celui-ci permet d’établir un type de personnalité en fonction de cinq critères : l’extraversion, le caractère consciencieux, l’ouverture à l’expérience, l’agréabilité et le névrotisme.
Les chats proches des lions d’Afrique
En appliquant ce test aux chats et à différents animaux sauvages, les chercheurs ont ainsi établi qu’il n’existait aucune différence entre la personnalité des chats et celle des lions d’Afrique : ils aiment dominer, sont impulsifs, anxieux et colériques.
Pour résumer, s’ils étaient plus grands, ils n’hésiteraient sans doute pas à tuer leur maître. Mais rassurez-vous, les chats peuvent aussi être affectueux, joueurs et sociables… comme peuvent l’être les lions.
Maintenant que vous connaissez les intentions de votre chat, voici une infographie pleine d’humour issue du site oatmil.com qui pourrait vous aider à anticiper d’éventuels mauvais coups.
Ce que les chats pensent de nous… pourrait vous surprendre !
J’ai lu quelques articles dans lesquels vous disiez que les chats nous voyaient comme de gros chats stupides. C’est vrai ?
Non. Dans le livre, j’explique comment le comportement des chats avec les humains est identique au comportement des chats entre eux. Ils pensent que nous sommes maladroits : peu de chats trébuchent sur les gens alors nous trébuchons facilement sur eux.
Mais je ne pense pas qu’ils nous considèrent comme bêtes ou stupides : un chat ne se frotterait pas sur un autre chat s’il le considérait comme inférieur.
Pouvons-nous découvrir ce que les chats pensent réellement de nous?
Il faudrait faire plus de recherches. Et ce n’est pas un domaine qui a reçu une attention suffisante. Les chats ne sont pas des animaux sauvages, donc les écologistes doivent penser que » ce ne sont pas vraiment des animaux. «
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans vos recherches?
Le stress ressenti par beaucoup de chats domestiqués — sans que leurs propriétaires ne s’en rendent compte— et à quel point cela peut affecter la qualité de leur vie et de leur santé mentale. Les chats ne s’entendent pas toujours avec leurs congénères, et l’on ne se rend pas compte à quel point cela peut les perturber. Outre les visites de routine, la raison la plus courante pour laquelle les chats sont emmenés chez le vétérinaire est à cause d’une blessure subie au cours d’une bagarre avec un autre chat.
Mystérieusement, de plus en plus de chat contractent des dermatites et des cystites (inflammation de la vessie) et il devient tout à fait clair que ces problèmes médicaux sont aggravés par un stress psychologique. Par exemple, l’inflammation de la paroi de la vessie est liée aux stress de certaines hormones dans le sang.
Une solution consiste à analyser le mode de vie social du chat plutôt que de le gaver de médicaments. Il faudrait par exemple s’assurer que deux chats qui ne s’entendent pas vivent à deux endroits opposés de la maison ; bien souvent, c’est comme cela que le problème disparaît.
Sur Facebook, quelques propriétaires de chats ont des questions pour vous. Tout d’abord, pourquoi un chat se met-il à hurler alors qu’il est tout seul dans une pièce ?
Les chats apprennent précisément comment leurs propriétaires réagissent quand ils font certains bruits. Donc si le chat pense » Je veux que mon maître qui se trouve dans l’autre pièce me rejoigne, » alors il s’emploie à l’exprimer. Ils utilisent l’apprentissage direct.
Pourquoi certains chats se comportent-ils différemment avec les membres d’une famille ?
Ils sont beaucoup plus intelligents que nous ne voulons l’admettre. Ils vite apprennent ce qu’ils peuvent faire ou non et avec qui. Ils savent si un membre de la famille est enclin à se lever à 4 heures du matin et à leur donner quelques friandises.
Pourquoi est-ce que les chats aiment nous malaxer avec leurs pattes ?
Ils adoptent le même comportement qu’ils auraient avec leur mère : leur comportement envers nous est, d’une certaine façon, dérivé de la relation mère-chaton. Le chaton apprend à lever la queue, à se frotter sur sa mère, à » malaxer » et à ronronner. En retour, sa mère lui fait sa toilette.
Ils utilisent donc une partie de leur répertoire comportemental pour communiquer avec nous. Il n’y a pas beaucoup de comportements—peut-être une demi-douzaine.
Peut-on dresser un chat?
C’est possible. Les chats peuvent apprendre des choses qu’ils ne sont pas censés faire. Si votre chat a pris l’habitude de sauter sur la table de la cuisine, il existe des moyens limités pour l’en empêcher.
Vous pourriez utiliser un jouet à ressort : si votre chat saute sur quelque chose, alors le jouet fera un gros bruit et se mettra à bouger dans tous les sens et le chat, effrayé, sautera au sol. Une autre méthode plutôt inoffensive consiste à utiliser un pistolet à eau pour enfant. Mais assurez-vous que le chat ne se rende pas compte que vous l’avez. Les chats ne pardonnent pas, et une fois qu’ils ont réalisé qu’une personne leur causait de l’anxiété ou pouvait leur nuire, ils gardent leurs distances.
Que voulez-vous que les propriétaires de chats apprennent sur leurs félins?
Reconnaître que les chats sont des animaux sociables jusqu’à un certain point, mais dans un degré différent des chiens. Beaucoup de gens qui possèdent un chat décident qu’ils aimeraient en avoir un autre, pensant que deux chats sont deux fois plus amusants. Mais les chats peuvent le voir autrement.
Le simple message que je voudrais faire passer est que si vous souhaitez avoir plus d’un chat, ce ne sera pas facile ; il faudra vous préparez à renoncer à cette idée si cela ne fonctionne pas.
Dans quelques jours, le nouvel album de Robyn verra le jour. Les fans attendent l’événement avec anticipation, les plus avides d’entre eux avec une idée bien précise en tête : avoir enfin de nouveaux headbangers sur lesquels pleurer tout leur saoul.
Missing U, single sorti plus tôt cette année est la promesse parfaite d’un alliage entre déhanchements lascifs et épanchements de larmes éhontés. Une combinaison qui peut sembler surprenante, mais qui a pourtant fait ses preuves tout au long de l’histoire de la musique populaire, comme le montre les nombreux exemples suivants.
It’s my party : un précurseur terrible
Si Leslie Gore interprète ce hit des années 60 sans fausse note, c’est Quincy Jones (l’éminence grise derrière le succès de Michael Jackson) qui est aux commandes de la console de son. Claps et percussions bon-enfant font de la chanson une sautillante ritournelle. Une écoute attentive des paroles dévoile cependant une tragédie toute juvénile. La pauvre narratrice cherche son prétendant, Johnny, tandis que son amie, Judy, s’est également éclipsée. Elle constate dans la déconfiture que le jour même de son anniversaire, elle est la victime d’une trahison sans nom. Tout ce qu’il lui reste à faire, c’est pleurer, comme le témoignent si bien ces déchirantes paroles : “It’s my party, and I’ll cry if I want to/Cry if I want to, cry if I want to/You would cry too if it happened to you”.
Take a chance on me : le désespoir à la sauce ABBA
Ne vous laissez pas berner par les sourires espiègles d’Agnetha, Björn, Benny et Anni-Frid. Le quatuor disco suédois ABBA, a le sens aiguisé du drame et a plus d’une fois été le sujet de théories accablantes sur la profonde détresse au cœur de sa musique. Sur ce succès de 1978, les cœurs enjoués répétant un « take a chance take a take a chance chance » arrivent à peine à nous faire oublier qu’au fond, la chanson tourne autour d’une personne prête à sacrifier sa dignité pour une parcelle d’attention d’un individu qui n’en a rien à cirer. « If you’re all alone when the pretty birds have flown/Honey I’m still free/Take a chance on me » se traduisant par « Si toutes les beautés veulent pas de toi, essaie-toi au moins sur moi, moi je suis toujours libre ». Dramatiquement pathétique.
Bizarre Love Triangle : la souffrance innommable
Il y a de ces façons d’écrire une chanson qui laissent planer un flou artistique sur une signification profonde, tout en évoquant les émotions les plus concrètes. Quel est l’étrange triangle amoureux dans lequel est pris le narrateur de cet incontournable bijou new wave? Hésite-t-il entre deux personnes (« I do admit to myself/That if I hurt someone else/Then I’ll never see just what we’re meant to be »)? Entre quelqu’un et une certaine forme de pression sociale (« I feel fine and I feel good/I’m feeling like I never should/Whenever I get this way/I just don’t know what to say/Why can’t we be ourselves like we were yesterday »)? Entre sa foi qui exige la pureté et ses sentiments interdits (« Every time I see you falling/I get down on my knees and pray/I’m waiting for that final moment/You say the words that I can’t say »)? Le vidéoclip abstrait et hautement esthétique n’aide en rien à se faire une idée. Ne reste que les drum machines ultra robotiques, les riffs de basse suraiguë et les mélopées enivrantes de synthétiseurs.
Alors on danse : aucune issue
Le cynisme et le désenchantement le plus total. C’est la proposition simple et efficace du Belge Stromae sur la pièce qui l’a fait connaître au reste du monde. Sur la bassline qui entre le plus dans la tête de toute l’histoire de la musique, le rappeur dépeint un désarroi social qui n’est pas sans rappeler la théorie du nihilisme passif de Nietzsche. « Et là tu te dis que c’est fini car pire que ça ce serait la mort/Quand tu crois enfin que tu t’en sors quand y en a plus et ben y en a encore » Le hit, devenu rapidement planétaire, porte à croire que tout le monde se sent un peu dans la même merde.
Dancing on my own : la piste de danse comme scène d’un théâtre tragique
La voilà, celle que vous attendiez de pied ferme, une boîte de kleenex à la main. Sur cet incontournable morceau de la Suédoise Robyn, tout se passe sur la piste de danse. Elle est juste-là, le voit en embrasser une autre. Il ne la remarque même pas. Que fait-elle, dans un moment déchirant et cruel? Elle danse. Toute seule. Et on est prêt à parier que des milliers de personnes ont essayer de faire passer le motton en dansant, seules elles aussi, sur Dancing On My Own.
Et au Québec? Ce soir on danse à Naziland : dystopie
« Autour de nous il tombe des bombes/Plus besoin de creuser nos tombes/On est tous des morts en vacances/Mais on s’en fout ce soir on danse. » Luc Plamondon a probablement accouché de ses paroles les plus sombres au moment d’écrire l’opéra rock Starmania. Sa dystopie met en scène les personnages les plus désabusés, entonnant leurs sombres confessions sur la musique la plus groovy (signée Michel Berger). Ce soir on danse à Naziland ne fait pas exception. Une Nanette Workman au sommet de sa forme s’époumone avec l’énergie du désespoir : « On va tous mourir, dansons! » Une proposition étonnamment convaincante.
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Instagram’s latest assault on Snapchat, FaceTime and Houseparty launches today. TechCrunch scooped back in March that Instagram would launch video calling, and the feature was officially announced at F8 in May. Now it’s actually rolling out to everyone on iOS and Android, allowing up to four friends to group video call together through Instagram Direct.
With the feed, Stories, messaging, Live, IGTV and now video calling, Instagram is hoping to become a one-stop-shop for its 1 billion users’ social needs. This massive expansion in functionality over the past two years is paying off, SimilarWeb told TechCrunch in an email, which estimates that the average U.S. user has gone from spending 29 minutes per day on the app in September 2017 to 55 minutes today. More time spent means more potential ad views and revenue for the Facebook subsidiary that a Bloomberg analyst just valued at $100 billion after it was bought for less than $1 billion in 2012.
One cool feature of Instagram video calling is that you can minimize the window and bounce around the rest of Instagram without ending the call. That opens new opportunities for co-browsing with friends as if you were hanging out together. More friends can join an Instagram call in progress, though you can mute them if you don’t want to get more call invites. You’re allowed to call anyone you can direct message by hitting the video button in a chat, and blocked people can’t call you.
Here’s how Instagram’s group video calling stacks up to the alternatives:
- Instagram – 4-way plus simultaneous browsing
- Snapchat – 16-way with up to 32 people via listening via audio
- FaceTime – 32-way (coming in iOS 12 this fall)
- Houseparty – 8-way per room with limitless parallel rooms
- Facebook Messenger – 6-way with up to 50 people listening via audio
Instagram is also rolling out two more features promised at F8. The Explore page will now be segmented to show a variety of topic channels that reveal associated content below. Previously, Explore’s 200 million daily users just saw a random mish-mash of popular content related to their interests, with just a single “Videos You Might Like” section separated.
Now users will see a horizontal tray of channels atop Explore, including an algorithmically personalized For You collection, plus ones like Art, Beauty, Sports and Fashion, depending on what content you regularly interact with. Users can swipe between the categories to browse, and then scroll up to view more posts from any they enjoy. A list of sub-hashtags appears when you open a category, like #MoGraph (motion graphics) or #Typeface when you open art. And if you’re sick of seeing a category, you can mute it. Strangely, Instagram has stripped Stories out of Explore entirely, but when asked, the team told us it plans to bring Stories back in the near future.
The enhanced Explore page could make it easier for people to discover new creators. Growing the audience of these content makers is critical to Instagram as it strives to be their favorite app amongst competition. Snapchat lacks a dedicated Explore section or other fan base-growing opportunities, which has alienated some creators, while the new Instagram topic channels is reminiscent of YouTube’s mobile Trending page.
Instagram’s new Explore Channels (left) versus YouTube’s Trending page (right)
Finally, Instagram is rolling out camera effects designed by partners, starting with Ariana Grande, BuzzFeed, Liz Koshy, Baby Ariel and the NBA. If you’re following these accounts, you’ll see their effect in the Stories camera, and you can hit Try It On if you spot a friend using one you like. This opens the door to accounts all offering their own augmented reality and 2D filters without the Stories camera becoming overstuffed with lenses you don’t care about.
Instagram’s new partner-made camera effects
What’s peculiar is that all of these features are designed to boost the amount of time you spend on Instagram just as it’s preparing to launch a Usage Insights dashboard for tracking if you’re becoming addicted to the app. At least the video calling and camera effects promote active usage, but Explore definitely encourages passive consumption that research shows can be unhealthy.
Therein lies the rub of Instagram’s mission and business model with its commitment to user well-being. Despite CEO Kevin Systrom’s stated intention that “any time should be positive and intentional“ and that he wants Instagram to “be part of the solution,” the company earns more by keeping people glued to the screen rather than present in their lives.