Table des matières
- Un chat peut-il avoir froid ?
- 1. Il cherche la chaleur
- 2. Il adopte la position “pain de viande”
- 3. Il frissonne
- Un compromis biochimique
- Mon chat a-t-il froid en hiver ?
- Sensation et perception du froid chez le chat
- Notion de préférence : mon chat aime-t-il rester au chaud et craint-il le froid ?
- Besoins énergétiques et activité du chat en hiver
- Rester dehors en hiver présente-t-il des risques pour la santé de mon chat ?
- Les chats et le froid de l’hiver
- Chiens et chats : pour qu’ils passent un bon hiver
- Le froid : Une question d’habitude, de morphologie…
- … et de santé
- Protéger les coussinets du froid
- Attention au sel de déneigement et à l’antigel
- Coups de froid et gastro n’épargnent pas les chiens et chats
- En résumé
Un chat peut-il avoir froid ?
Nous allons maintenant voir quelques conseils simples mais efficaces que vous pouvez appliquer avec votre chat pour le protéger du froid mordant de l’hiver :
- Il est évident qu’une alimentation adéquate et équilibrée rendra notre chat beaucoup plus sain et lui permettra de mieux résister au froid. Cependant, il faut garder à l’esprit que pendant l’hiver, les chatons ont tendance à faire moins d’exercice, à dormir beaucoup et à être moins actifs qu’à d’autres périodes de l’année, c’est pourquoi s’ils passent l’hiver dans la maison, il convient de surveiller les doses de nourriture que nous leur donnons et d’éviter les friandises et compléments afin de prévenir l’obésité féline. D’un autre côté, si votre félin est un aventurier qui aime se dépenser à l’extérieur même lorsqu’il fait froid, il est préférable de lui fournir de l’énergie supplémentaire lorsque vous le nourrissez afin de l’aider à maintenir une température corporelle adéquate.
- Une bonne façon d’empêcher votre chat d’avoir froid quand vous êtes à la maison est de fermer les fenêtres, d’allumer le chauffage ou les radiateurs et de maintenir un environnement chaud et confortable pour eux et pour nous. Vous pouvez également ouvrir les rideaux ou les stores pour laisser entrer les rayons du soleil de l’extérieur afin que votre chat puisse se coucher et se réchauffer. Faites tout de même attention à ne pas passer d’un extrême à l’autre et essayez de garder une température équilibrée, les animaux sont très sensibles aux changements radicaux de température !
- Si vous n’êtes pas à la maison, il est préférable de ne pas laisser les radiateurs ou le chauffage allumé pour éviter les accidents domestiques, mais cela peut être une bonne idée de préparer plusieurs endroits stratégiques pour que votre chat puisse s’abriter lorsque vous êtes absent, en plaçant par exemple plusieurs couvertures et coussins dans divers endroits de la maison, surtout si votre animal n’a pas de poils. Si votre félin a le potentiel d’une fashion victime, vous pouvez également opter pour des vêtements confortables pour chat comme des écharpes ou pulls. Attention toutefois, si vous voyez que votre chat n’est vraiment pas à l’aise avec l’idée de porter un habit en permanence, ne le forcez pas.
- Que vous soyez à la maison ou non, en plus de laisser plusieurs couvertures à la disposition de votre chaton pour l’abriter du froid, vous pouvez aussi rajouter une couverture dans son panier ou sa niche.
- N’hésitez pas à vous rendre chez votre vétérinaire préféré pour une petite visite médicale, surtout s’il s’agit d’un jeune chaton, afin de vous assurer que ces vaccins soient à jour et qu’il ne présente aucune faiblesse qui pourrait lui porter préjudice durant l’hiver à venir.
L’arrivée de l’hiver implique une baisse notable des températures, qui peuvent même parfois devenir glaciales. Or, cette année, vous avez décidé de faire des économies de chauffage et d’enfiler un deuxième pull au lieu de monter le thermostat du radiateur. Mais vous n’êtes pas tout seul : votre chat aussi vit avec vous et vous n’avez pas envie qu’il attrape froid par votre faute. Même si vous savez que les félins sont plus résistants au froid que les humains, ce ne sont pas non plus des super-héros. Voici donc les signes de froid à observer chez votre chat pour savoir à quel moment il sera nécessaire d’augmenter le chauffage.
Attention, si votre chat est un chaton, s’il est âgé ou s’il est malade, il sera plus sensible au froid, son système immunitaire étant affaibli, et devra donc faire l’objet d’une attention toute particulière. Cette recommandation vaut également pour les chats sans poils.
Sommaire
1. Il cherche la chaleur
Si votre chat a froid, vous pourrez constater qu’il cherche à s’abriter dans les zones les plus chaudes de la maison : sous une couverture, sur le radiateur, sur l’ordinateur, près de la cheminée… Si vous voyez votre chat faire sa sieste sur le radiateur, pas de panique, il peut supporter sur sa peau une température qui peut aller jusqu’à 50°C !
S’il a froid, votre matou peut aussi rechercher d’autres sources de chaleur, comme le soleil par exemple. En effet, vous pourrez le voir se reposer uniquement aux endroits ensoleillés dans la maison, la surface sur laquelle il se couche étant plus chaude qu’ailleurs.
2. Il adopte la position “pain de viande”
Si, dès que votre chat se couche, il adopte la position du “pain de viande”, c’est qu’il a assurément froid. Dans cette position, son corps est alors étroitement comprimé, ses pattes sont repliées sous son ventre et sa queue est enroulée autour de son corps.
L’intérêt de cette position est de conserver la chaleur de son corps pour maintenir sa température corporelle à un niveau élevé.
Crédits : iStock
3. Il frissonne
Si votre chat a vraiment froid, il pourra se mettre à frissonner, voire même à trembler. Cela peut arriver notamment si votre chat est à l’extérieur alors qu’il fait très froid, s’il se retrouve dans un courant d’air ou encore s’il revient mouillé de sa balade.
Dans ce cas, veillez à bien le sécher et à le réchauffer en l’enveloppant dans une couverture bien chaude afin qu’il ne s’enrhume pas. Car, ne l’oubliez pas, le pire ennemi de votre chat n’est pas le froid mais bel et bien l’humidité !
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On a longtemps cru, et peut-être même certains le croient-ils encore, qu’il y avait des animaux à sang froid et des animaux à sang chaud. Serpents et autres reptiles feraient partie du premier groupe, les oiseaux et les mammifères, dont les hommes, feraient partie du second. C’est doublement faux. D’une part, parce que l’on sait aujourd’hui qu’il y a bien plus de catégories que ces deux simples « froid » et « chaud », la nature n’ayant, comme d’habitude, pas été avare de solutions au chauffage interne des êtres vivants. Et d’autre part, parce que ceux l’on appelait les animaux à sang froid sont en réalité bien souvent plus chauds que ceux réputés être de sang chaud.
Si tous les êtres vivants, les plantes aussi d’ailleurs, ont besoin de réguler leur température interne en fonction des conditions climatiques ou de leur situation physiologique, plusieurs moyens peuvent être mis en œuvre. Le plus simple est d’utiliser le soleil pour se réchauffer et l’ombre ou l’eau pour se refroidir. C’est le cas des serpents, lézards et des reptiles en général (mais pas seulement). Ils appartiennent au monde des ectothermes. Leur température corporelle peut varier jusqu’à plus ou moins 20 °C sans danger pour l’organisme concerné. Si ce rudimentaire système de climatisation est peu consommateur d’énergie, d’aliments et d’oxygène, il est cependant assez handicapant pour l’activité de l’animal, qui devient tributaire de la température ambiante.
En revanche, mammifères et oiseaux disposent d’une « chaufferie » interne sophistiquée, avec système de refroidissement et de préservation d’énergie, qui leur permet, la plupart du temps, de maintenir leur température interne quasiment constante. Ils appartiennent au groupe des endothermes. Une trop grande variation de cette température peut être fatale aux membres de ce groupe. Et si cette constance de la température permet le maintien d’une activité à volonté dans la plupart des conditions climatiques, elle est en revanche très gourmande en énergie et nécessite donc des apports en aliments et en oxygène réguliers et assez importants.
Un compromis biochimique
Les poissons sont souvent classés avec les reptiles. Pourtant, leur cas est particulier. En effet, leur température corporelle ne varie que très peu (de 1° à 2° sous celle de la température de l’eau), car le milieu dans lequel ils évoluent est thermiquement plutôt stable. Ce sont donc des ectothermes homéothermes. Mais les thons, espadons, requins, par exemple, sont capables d’élever leur température très au-dessus de celle de l’eau (jusqu’à + 15 °C) dans laquelle ils nagent?
A contrario, chez les endothermes (température constante), certains animaux sont capables de faire varier de manière importante leur température. Les colibris, ou oiseaux-mouches, et de nombreux passereaux sont ainsi capables d’abaisser leur température la nuit ou dans des conditions hivernales. Tout comme les chauves-souris. Sans parler des mammifères qui pratiquent la vraie hibernation (pas comme les ours) et dont la température corporelle n’est plus que de quelques degrés.
La machine humaine n’a pas cette possibilité, et l’hypothermie sévère (à partir de 32 °C) peut lui être fatale. La chaleur du corps est en effet produite par le métabolisme des aliments et par le « travail » fourni par les différents muscles et organes qui « brûlent » de l’oxygène. C’est le cerveau, et plus particulièrement l’hypothalamus, qui assure une régulation « automatique » de la température corporelle en fonction d’une valeur référence (autour de 37,5 °C). Si, à cause d’un effort ou des conditions ambiantes, la température du corps monte, l’hypothalamus déclenche la transpiration. Si la température descend, il déclenche des frissons corporels et augmente les oxydations cellulaires produisant de la chaleur.
Cette température autour de 37,5 °C est un compromis biochimique. C’est à cette température que les réactions biochimiques se produisent avec assez de vitesse et d’intensité pour créer les éléments nécessaires à la vie des cellules, mais pas trop pour ne pas les brûler et respecter les cycles biochimiques sans les affoler. La biochimie autorise un certain battement, grosso modo d’une dizaine de degrés.
Ce que l’on retrouve, avec de petites différences, chez les autres mammifères. Les chats et les chiens vivent ainsi entre 38,5° et 39°. Les oiseaux font plus fort, puisque leur température s’élève le plus souvent à 40°, à 41° ou 42° pour les mésanges, chez qui elle peut monter jusqu’à 44°. C’est que leurs dépenses énergétiques liées au vol sont supérieures à celles des autres animaux. Une sorte de fièvre des hauteurs.
Mon chat a-t-il froid en hiver ?
Le chat ressent le froid, comme la plupart des animaux. Il peut également souffrir de conditions de température extrêmes. Malgré son poids léger et armé de son seul pelage, le chat est capable de vivre à l’extérieur en hiver. Pourtant, certains chats refusent de sortir dès que la météo s’assombrit : comment le chat ressent et tient compte du froid ? Pourquoi observe-t-on ces différences de comportement ?
La sensibilité thermique, autrement dit la sensation du chaud et du froid, est discutée aujourd’hui comme un sens à part entière, bien que les scientifiques ne soient pas encore d’accord pour le distinguer de la sensibilité fine. Nous allons voir comment le chat perçoit et réagit au froid, et ce qu’on doit préparer pour l’hiver.
Sensation et perception du froid chez le chat
Le chat est un être sensible, comme la plupart des animaux : il reçoit des sensations, et exprime en retour des émotions. Il perçoit notamment la température, au travers de ses sens, et en tient compte pour rechercher un certain confort.
Naturellement, le chat dispose d’une protection : sa peau est recouverte d’un pelage dense qui maintient la température du corps stable. Cette barrière retient la chaleur corporelle, et repousse l’eau (via le sébum, substance huileuse qui recouvre le poil), isolant la peau de l’humidité et du froid.
D’ailleurs, la densité de ce pelage évolue au cours de l’année et des saisons. Un animal soumis à des variations de températures saisonnières (comprenez : un animal qui ne vit pas exclusivement en intérieur) aura un pelage d’hiver, plus dense, et une mue à l’arrivée des beaux jours.
Le corps de votre chat s’adapte donc en fonction des saisons pour lui permettre de continuer ses sorties, malgré les températures extrêmes. On note chez les chats qui ne sortent pas, restant à température constante, une perte de poils continue sur toute l’année.
Le chat perçoit le froid très probablement comme nous le percevons : une sensation diffuse, pouvant se manifester de manière douloureuse si trop extrême. En effet, au niveau neurologique, les voies nerveuses de la sensibilité thermique sont similaires chez l’homme.
Notion de préférence : mon chat aime-t-il rester au chaud et craint-il le froid ?
Cependant, bien que (presque) tous les humains disposent des mêmes nerfs optiques, aucune expérience ne peut garantir que la couleur vue par une personne est la même pour une autre. Il en va de même pour la température entre le chat et nous : s’il perçoit la sensation de chaud et de froid, rien ne nous garantit qu’il en tienne compte de la même façon que nous.
Cette analogie vaut également entre différents chats ! Un chat d’intérieur, au chaud la majorité du temps, aura très probablement plus de difficulté à s’adapter à un grand froid, qu’un chat qui passe plus de 12h par jour à l’extérieur.
Cela va nous permettre de définir une notion de préférence, ou de goût : chaque chat va développer une sensibilité qui lui est propre, et réagir de manière légèrement différente à la température. Certains refuseront même de sortir dans des conditions hivernales trop rudes. Il n’aura aucune hésitation à rester chez vous s’il juge la météo pas à son goût : on voit fréquemment le chat passer plus de temps à l’intérieur en hiver.
Donc l’animal est naturellement adapté au froid, mais doit apprendre à le tolérer, et le chat a tendance à sélectionner l’environnement qui lui paraît le plus confortable. Il saura donc se réguler lui-même par rapport à sa sensibilité aux mauvaises conditions. De plus, en tant qu’animal indépendant, ses besoins éthologiques correspondent souvent à une certaine liberté de mouvements. Donc un chat habitué à sortir souffrira plus du manque d’activité que du froid s’il vient à être enfermé.
Le plus simple est de proposer au chat différentes aires de repos à l’intérieur et à l’extérieur. Le chat sélectionnera en fonction de ses besoins celle qui lui convient, et cela pourra évoluer au cours des saisons : un petit abri ou une niche pas très loin de l’entrée permettra au chat d’attendre l’ouverture de la porte à l’abri des courants d’air. N’hésitez pas à lui donner un accès libre à ces zones, afin qu’il soit sûr de trouver différents abris en cas de besoin. La chatière est le plus commode pour lui, lui assurant une indépendance totale.
Au final, en tant qu’animal ritualisé appréciant peu le changement, le mieux est de lui proposer ce qu’il a eu l’habitude de connaître au cours de sa vie : un chat d’extérieur souffrira du manque d’activité en intérieur, et à l’inverse, le chat d’appartement n’aura pas tendance à réclamer des passages à l’extérieur et pourra même être frileux ou effrayé si on lui ouvre la porte.
Besoins énergétiques et activité du chat en hiver
L’activité du chat va évoluer également au cours de l’année en fonction de la météo. La température va donc influencer fortement ses besoins en énergie.
D’une part, le chat risque de moins se dépenser car effectuant des sorties moins nombreuses, et plus courtes. Mais d’autre part, le chat est un petit animal (4-5kg), qui se refroidit vite ! Il va donc devoir dépenser plus d’énergie pour maintenir sa température interne.
Ces deux phénomènes s’opposent, et on a alors des cas de figures opposés qui peuvent arriver :
- le chat continue de sortir l’hiver et passe beaucoup de temps dehors, ce qui lui demande plus d’énergie : il faudra alors augmenter l’énergie dans sa ration de 10 à 20%, en jouant sur le taux de protéines/lipides par exemple.
- le chat sort moins l’hiver, et passe plus de temps au chaud : son activité diminuant énormément, au profit d’une prise alimentaire plus régulière (étant moins occupé et plus proche de la nourriture), le chat risque au contraire de prendre du poids.
Il y a donc un impact direct du froid sur son comportement et son alimentation, au travers de son activité. Cette influence se fait sentir de manière assez variable chez les différents chats : certains refuseront de sortir dès qu’ils sentiront un courant d’air froid, d’autres affronteront froid et intempéries sans broncher.
Rester dehors en hiver présente-t-il des risques pour la santé de mon chat ?
Le chat n’est pas spécialement plus sensible à une maladie particulière au cours de l’hiver. Comme nous, il a un système immunitaire plus fragile avec le froid et c’est une période plus risquée pour les maladies infectieuses, mais il n’y a pas de maladie particulière propre à cette saison. Au niveau des mesures à prendre, contrairement aux chiens, il n’est pas possible de protéger directement le chat contre le froid avec un vêtement. Il risque de ne pas tolérer la présence du manteau, en plus du risque de s’accrocher au cours de la promenade.
Attention au retour de l’hiver pour les puces, on observe fréquemment un pic d’infestation autours d’octobre/novembre, tout à la fin de la période active des puces. En effet, elles profitent de la chaleur de nos foyers pour se mettre à l’abri du froid. Pour les chats traités pendant l’été, il est conseillé de prolonger le traitement préventif jusqu’à la fin de l’automne et le début du grand froid.
Si des gelures apparaissent, il est possible de les couvrir avec de la vaseline, ce qui forme une barrière isolante contre le gel (à utiliser notamment pour les coussinets en cas de très grand froid, et risque de gel). En pratique, on observe peu ce genre de lésions, propre aux cas extrêmes.
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
A lire aussi : Faut-il laisser sortir son chat en hiver ?
Pour connaître l’âge d’un chaton, plusieurs critères existent : les dents, l’ouverture des yeux… Mais cette observation nécessite des connaissances et un bon coup d’œil. Je vais vous proposer ici une méthode qui nécessite seulement un bon thermomètre.
De plus, ces données aideront tous les propriétaires de chatons à surveiller de près leurs petites boules de poils.
Âge en semaines |
Température rectale en degrés Celsius |
35 – 37 |
|
37 – 38,2 |
|
37,4 – 38,6 |
|
37,8 – 39 |
Sachant qu’un chat adulte a une température rectale entre 38 et 39°C.
La température du chaton nouveau-né chute dans les 30 minutes qui suivent sa naissance pour atteindre environ 36,7°C.
Le chaton ne maîtrise absolument pas sa température interne jusqu’à l’âge de 2 semaines. A partir de là, il devient capable de maintenir sur un laps de temps court sa température corporelle à condition que les conditions ne soient pas trop rudes. Le frisson apparaît quant à lui au bout de 3 semaines.
Ce qui nous amène à définir les problèmes de perte de chaleur et leurs causes. On soupçonne facilement le carrelage d’être trop froid mais on se méfie moins du courant d’air que l’on provoque pour aérer la pièce. Le chaton peut donc perdre sa chaleur au contact des surfaces froides (une différence de quelques degrés suffisent), de l’air qui bouge (ouverture vive de la porte par exemple), de gouttes d’eau ou de lait, par l’exposition de zones glabres.
On peut en déduire, en absence de la mère (ou dans le cas d’une mère sans expérience), beaucoup de comportements à adopter.
A la naissance des chatons, il faut les réchauffer en frictionnant vigoureusement le thorax avec un linge propre. Séchez-les. Puis placez les chatons auprès de la mère ou auprès d’un corps chaud (bouillotte protégée par un linge doux et épais, bouteille remplie d’eau chaude entourée d’un linge, une lampe à infrarouge). Il est préférable si possible de chauffer le ventre du chaton.
Resservons-nous de notre vaillant thermomètre pour déterminer la température idéale du milieu de vie des chatons si la mère est absente (c’est normalement la mère qui par ses allées et venues régule la température).
Âge en jours |
Température idéale en degrés Celsius |
Après 35 |
Prenez toujours la plus forte valeur de l’intervalle pour le chaton le plus jeune.
Pensez à placer à proximité du » nid » une éponge saturée d’eau, en dehors de porté des chatons, pour maintenir le degré d’hydrométrie de l’air et éviter le dessèchement des chatons. Mais ça c’est un autre article…
Les chats et le froid de l’hiver
Le froid n’a pas le même impact sur tous les chiens et les chats. Tout dépend en premier lieu de la race ou du type auquel ils appartiennent. Puis de la condition physique dans laquelle ils se trouvent.
Chiens et chats : pour qu’ils passent un bon hiver
Mais aussi de leur mode de vie en général. Ainsi, un chien ou un chat robuste, habitué à vivre à l’extérieur à l’année, ne souffrira pas spécialement du froid. Pour les autres, certaines précautions sont à envisager pour affronter cette période de l’année qui annonce déjà de fortes baisses des températures.
Si bon nombre d’animaux domestiques apprécient la chaleur de leur foyer – même après de longues sorties – certains, comme notamment les chiens de type Montagne ou Nordique, par exemple, peuvent tout à fait continuer à vivre à l’extérieur. L’essentiel étant qu’ils disposent d’un abri (niche) confortable et bien isolé. Pour le chat, il est possible de continuer à lui permettre des » escapades » extérieures si tel est son mode de vie.
Le froid : Une question d’habitude, de morphologie…
En général, les animaux habitués à vivre à l’intérieur, ceux à poils courts ou ras, ceux en convalescence, fragiles, âgés ou tout » simplement » frileux ne devront pas être laissés dehors. Un manteau bien adapté et ne les gênant pas dans leurs mouvements pourra être utilisé pour les sorties du chien.
Les chiens de petit format ne bénéficient pas d’une bonne isolation thermique naturelle en raison de réserves graisseuses limitées.
Les » toy » sont ainsi souvent beaucoup plus frileux que les autres. Les chiens fins et hauts sur patte, comme les lévriers, sont également naturellement moins résistants au froid que d’autres.
… et de santé
Les chiens et les chats atteints de maladies chroniques (insuffisance cardiaque, déficit immunitaire…) seront moins aptes à résister correctement à l’hiver. Le froid et surtout l’humidité peuvent aussi aggraver certaines maladies chroniques comme l’arthrose.
A noter que le poids ne fait pas tout ! Les animaux trop maigres mais aussi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ceux souffrant d’obésité, luttent plus difficilement contre le froid. De manière générale, le froid sec est plus facile à supporter que le froid humide.
Protéger les coussinets du froid
Un bon séchage de l’animal – chien ou chat – est conseillé au retour de promenade ou de sortie : pattes, dessous du ventre… Les coussinets seront inspectés, notamment les jours de neige ou en présence de glace. Les pattes pourront alors être passées sous l’eau tiède avant d’être correctement essuyées.
En cas d’apparition de crevasse, une visite chez le vétérinaire est conseillée, sans attendre.
Il existe des solutions tannantes afin de protéger les coussinets des animaux que le vétérinaire pourra conseiller.
Attention au sel de déneigement et à l’antigel
Un bon nettoyage des pattes évitera aussi que le chien ou le chat n’ingère du sel de déneigement qui peut être répandu sur le sol. Celui-ci est souvent à l’origine de troubles gastriques.
L’antigel utilisé pour les voitures est également toxique pour le chien et le chat. Son goût sucré est appètent. Et chaque année, l’ingestion d’antigel constitue un motif fréquent de consultation vétérinaire. Il faut s’en méfier et le mettre hors de portée.
Coups de froid et gastro n’épargnent pas les chiens et chats
L’hiver est dans tous les cas une saison propice au développement de certaines maladies et notamment de celles contagieuses.
Chiens et chats ne sont pas épargnés par les risques de gastro-entérites et autres » coup de froid « .
Au moindre symptôme (abattement, fièvre, vomissement, diarrhée, écoulement nasal, toux…), le plus prudent est de consulter sans attendre afin qu’un traitement adapté soit rapidement mis en place.
Le chien est sensible à certains virus, même s’ils ne sont pas semblables à ceux que peuvent contracter les humains. Il peut souffrir d’affections respiratoires touchant les poumons, les voies nasales, le larynx, etc.
Le chat peut aussi souffrir d’affections de ce type. Et également être atteint de coryza, que l’on appelle d’ailleurs le ‘’rhume du chat’’. La meilleure des préventions contre le coryza chez le chat reste la vaccination.
Le forfait prévention de l’assurance santé animale permet le remboursement de la vaccination du chien ou du chat en utilisant cette somme d’argent renouvelée chaque année. Et dont le maître peut disposer à sa guise chez le vétérinaire de son choix.
En résumé
La déshydratation est possible, même en hiver ! Il faut donc veiller à abreuver régulièrement son chien – notamment au cours des promenades si elles sont longues – et laisser de l’eau à disposition de son chat.- La lutte contre les parasites externes – puces en premier lieu – doit être poursuivie régulièrement selon le traitement prescrit par le vétérinaire. Attention, chiens et chats ne se traitent pas avec les mêmes produits ! – Chez un chien vivant à l’extérieur, ses besoins énergétiques (et suivant aussi les efforts qu’il peut fournir) seront plus élevés. La ration journalière pourra être augmentée de 10-15 à 20 %. Vous pourrez pour cela demander conseil à votre vétérinaire.