On a tous déjà entendu cette fameuse histoire d’un chat qui s’est aventuré au sommet d’un arbre dans l’espoir d’attraper un oiseau. Mais, une fois arrivé tout en haut, le voilà fort dépourvu car incapable de redescendre. Aussi peut-on se poser la question : le chat est-il en capacité de redescendre seul d’un arbre ? On vous explique absolument tout dans cet article !
Ce genre d’appels fait partie du quotidien des sapeurs-pompiers de France : venir en aide à un chat ou à un chaton coincé au sommet d’un arbre.
Descendre de l’arbre
En effet, grâce à leurs griffes et à leur grande agilité, les chats ne rencontrent absolument aucun problème au fait de grimper au sommet d’un chêne ou d’un platane afin d’aller déloger l’écureuil ou l’oiseau qui les nargue là-haut, tout là-haut. Sauf que, peu prévoyants, nos amis les félins se posent rarement la question de la descente.
Alors : un chat peut-il véritablement quitter l’arbre dans lequel il est perché ?
Les griffes de nos amis les chats, très aiguisées mais courbées vers l’arrière, ont été pensées sur-mesure par Dame Nature pour permettre au félin de grimper au sommet d’un arbre sans aucun souci. Néanmoins, ces mêmes atouts ne lui sont absolument d’aucune aide dès lors qu’il se trouve dans le besoin de redescendre de son perchoir.
Une posture contre-nature
En amorçant la descente tête la première, il essaiera naturellement de freiner son avancée en plantant par réflexe les griffes de ses pattes arrière dans l’écorce de l’arbre. Hélas, enfoncer des griffes en forme de crochet vers le bas, comme l’exige une descente, se révèle pour le moins… difficile.
D’où la nécessité de porter secours à un chat coincé en haut d’un arbre. Car après plusieurs tentatives infructueuses, le chat va vite perdre sa force et manquera d’énergie pour de nouvelles tentatives de descente. Affamé, déshydraté, il choisira de rester au sommet de son piège sylvestre, incapable de bouger.
Pris au piège
Certains de nos félins domestiques se révèlent cependant plus astucieux. Quelques uns vont tenter de quitter leur arbre en descendant le postérieur en premier et en plantant les griffes des pattes avant sur le côté des arbres. Malheureusement, les pattes arrière des chats qui leurs servent pour bondir, courir et grimper sont bien moins habiles que celles de l’avant.
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Vous l’avez compris : rien de plus contre-intuitif pour nos matous préférés que cette opération très périlleuse. En vérité, tout dépend du type d’arbre dont on parle. Si le chat s’est aventuré dans un arbre possédant beaucoup de branches poussant jusqu’au sol et arborant un tronc à la circonférence assez fine, il devrait parvenir à en descendre sans souci.
Chercher de l’aide
La meilleur décision demeure cependant d’appeler les pompiers dès lors que l’on aperçoit un chat piégé au sommet d’un arbre. Au-delà de douze heures, l’animal se déshydrate dangereusement et après deux jours sans s’alimenter, il peut commencer à connaître de graves soucis de santé. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire !
Table des matières
Un chat peut-il descendre d’un arbre?
Pour pallier ce problème, les chats descendent généralement le postérieur en premier et essaient de planter leurs griffes avant sur les côtés des arbres, explique M. Filion.
Mais les pattes arrière des chats domestiques, qui servent normalement de ressort pour bondir, grimper ou courir, sont moins mobiles et agiles que leurs pattes avant. » Ça pose beaucoup de problèmes, car il faut lever la patte , ce qui est très contre-intuitif pour un chat. Et en même temps, comme il descend le derrière en premier, il a de la misère à voir où il s’en va. C’est quand même assez exigeant pour un chat. C’est une bonne dépense d’énergie et c’est assez dangereux « , ajoute M. Filion.
Certaines formes d’arbres facilitent la descente
Cependant, malgré ces difficultés, la majorité des chats réussissent à redescendre au sol par eux-mêmes, selon les experts rejoints pour cet article. La forme de l’arbre, dont sa faible hauteur et sa petite circonférence, ainsi que la présence de branches le long de son tronc, pourraient faciliter leur descente. En effet, un chat descendant le postérieur en premier descendra plus facilement d’un arbre à faible circonférence (voir cette vidéo).
Supporter la faim ou se jeter dans le vide
Bien que la plupart des chats domestiques redescendent d’eux-mêmes, certains restent coincés. » Si le chat est là depuis plus de 12 heures, souvent il va être déshydraté. Après deux jours sans s’alimenter, il peut commencer à montrer des problèmes de santé plus graves « , commente la vétérinaire Karine Gélinas.
Éric Dussault précise cependant n’avoir jamais trouvé de chat mort au pied d’un arbre. Il admet avoir déjà vu un chat faire un arrêt cardio-respiratoire lors d’un sauvetage, probablement à cause du stress de l’intervention et au fait que le chat ait passé plusieurs jours sans boire ni manger, dit-il.
Parmi les quelque 400 interventions réalisées entre 2014 et 2017 par le Service urgence et sauvetage animal dans la région métropolitaine de Montréal, 75 % correspondaient à des sauvetages de chats coincés dans des arbres depuis deux à quatre jours, commente M. Dussault.
Un verdict général
La plupart des chats domestiques sont capables de descendre des arbres. Ils sont aidés bien plus par la morphologie des arbres (petits, multiples branches) que par la leur (griffes recourbées). Sans oublier la nécessité d’aller manger!
– Laura Martinez
Chiens, chats, NAC en danger : allo… les pompiers !
Pour les essaims d’abeilles, un apiculteur peut être contacté.
Chien ou animal agressif : les pompiers interviennent
Les pompiers interviennent aussi dans le cas d’un animal agressif : » Lorsque les sapeurs-pompiers ont affaire à des animaux agressifs ou errants, des cas où les risques pour les personnes sont plus importants (…) on envoie le vétérinaire et l’équipe animalière d’office « , explique pour sa part un pompier à ladepeche.fr.
Les sapeurs-pompiers de Paris réalisent chaque année quelque 150 interventions impliquant des animaux dangereux, voire… insolites (850 interventions par an en moyenne tous animaux confondus).
De plus en plus de NAC… insolites
Le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) est en effet désormais souvent appelés pour intervenir pour des NAC (nouveaux animaux de compagnie). Mais pas pour le lapin domestique ou le furet. Non plutôt des animaux de type… serpents et autres tarentules !
» Ils sont de la compétence des vétérinaires, pas de celle des pompiers. Mais quand quelqu’un est confronté à un problème, il compose le 18 et on y va quand même. Aujourd’hui, nous menons une réflexion pour nous organiser (…) avec, peut-être, une facturation au propriétaire négligeant « , précise encore le commandant Sylvain Bonvin.
En 2010, dans le Xe arrondissement de Paris, une personne âgée a retrouvé un boa d’1m50 enroulé autour des canalisations de ses toilettes. Le serpent était parvenu à se faufiler par… le vide-ordure.
Intervention des pompiers : est-ce gratuit ou payant ?
Si l’appel concerne un animal qui ne se trouve pas sur la voie publique ou encore si l’animal ne présente pas une menace, le particulier faisant appel aux pompiers devra payer l’intervention.
Dans la »nature », les pompiers interviennent, mais dès lors que la vie de l’animal est en péril ou bien qu’il représente un danger.
Des pompiers vétérinaires
Les Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS), ainsi que la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris, le Bataillon des Marins Pompiers de Marseille et les Unités Militaires de Sécurité Civile, disposent en leur sein de vétérinaires sapeurs pompiers, membres du service de santé et de secours médical.
Au nombre d’environ 300 en France, ils étaient en 2010, à quelques exceptions près, un statut de sapeur pompier volontaire, sont officiers (de capitaine à colonel), et exercent au sein des services de secours de missions variées.
Parmi celles-ci :
– gestion opérationnelle des interventions de capture d’animaux dangereux ;
– médicalisation des animaux blessés sur la voie publique ;
Au secours d’un chat coincé depuis 3 jours!
Des citoyens inquiets de voir un chat perché dans un arbre depuis le 25 décembre dernier se sont mobilisés afin de lui porter secours dans le quartier Villeray à Montréal.
Le joli félin blanc comme la neige surnommé « Verglas » donne du fil à retordre à ceux qui veulent l’aider.
L’animal a passé le 26 décembre perché dans l’arbre sous la tempête de verglas, d’où le surnom qu’on lui a attribué.
Des citoyens de Villeray ont donc loué un camion-échelle afin d’aller chercher l’animal.
Malgré tous les efforts et le 1.000$ investis par citoyens pour équipe et nacelle, le chat surnommé Verglas… est monté encore plus haut! pic.twitter.com/TtXdiJqzhW
— Maxime Landry (@MaxLandryTVA) 28 décembre 2016
Malheureusement, plus la secouriste tente d’atteindre le chat, plus celui-ci grimpe dans l’arbre.
La secouriste croit qu’il s’agit d’un chat errant, notamment parce qu’il ne se laisse pas approcher. Elle croit toutefois qu’elle sera en mesure de libérer l’animal de sa fâcheuse posture avant la fin de journée.
Le Service de sécurité incendie de Montréal a indiqué que les pompiers ne se déplaçaient pas pour ce type d’évènement.
Le chat a finalement été secouru par un émondeur appelé en renfort en fin de journée.
A Bruxelles, appeler les pompiers pour un chat coincé dans un arbre coûte plus cher qu’avant. 195 euros par heure pour une intervention liée à un animal, pour vider votre cave inondée, ou arrêter chez votre voisin l’alarme qui sonne depuis plusieurs heures. Plus cher encore, depuis janvier, être délivré d’un ascenseur en panne, cela coûte 280 euros par heure.
Depuis le premier janvier, l’arrêté du gouvernement bruxellois est entré en vigueur et appeler les pompiers pour des missions « légères » vous coûtera plus cher.
La personne qui paye n’est pas toujours celle qui a appelé. Si vous appelez pour un problème sur l’espace public, ce sont les autorités qui sont responsables de cette voirie-là. Pour une voirie communale, ce sera la commune qui payera.
Mais s’il y a, par exemple, un chat dans un arbre de votre jardin, vous téléphonez, c’est le propriétaire du chat qui devra payer. Si on ne le trouve pas le propriétaire, c’est vous, l’auteur de l’appel, qui payerez.
Reste-t-il des interventions gratuites ?
Pas question de faire payer l’intervention des pompiers face à une catastrophe, le sauvetage d’une vie humaine, l’incendie de votre maison ou une explosion, cela reste gratuit. Ou plutôt payé par la collectivité.
M.Baele
Vesoul – Animaux Un chat coincé quatre nuits dans un arbre
Les yeux encore marqués par les pleurs, Émilie, 22 ans, protégeait Gucci bien enveloppé dans une couverture, à la descente de la nacelle qui venait de permettre son sauvetage à quelque 14 m du sol. Au grand soulagement de sa maîtresse, de sa maman, de connaissances et de riverains qui, depuis quatre jours, avaient les yeux rivés sur l’arbre où le chat de gouttière noir et blanc, âgé d’un an et demi, avait grimpé après avoir faussé compagnie à sa jeune maîtresse. Depuis, Émilie a cherché le petit animal sans relâche tout autour de la rue Jean-Jaurès, secteur où elle réside. Vendredi, à force de l’appeler, elle a entendu ses miaulements puis s’est dirigée illico dans cette direction. Elle a découvert la petite bête perchée à plus de 10 m du sol.
» Pendant une heure, j’ai appelé, secoué une boîte pour l’inciter à descendre. » Sans succès. De la pâtée a également été déposée au pied de l’arbre. Un pompier s’est rendu sur place, samedi, et expliqué que » dans plus de 90 % des cas, le chat redescend tout seul « . Pas de nature à rassurer la jeune femme qui craignait une chute et une énième nuit dans le froid. Elle voyait, impuissante, son petit protégé faire demi-tour sur quelques centimètres et revenir se positionner au bout de sa branche. Émilie, demandant de l’aide, sentait Gucci » apeuré et perdu « .
Toujours perché lundi en début d’après-midi, un pompier s’est à nouveau rendu sur place. Le commandant Vion, au SDIS (Service d’incendie et de secours) évoquait l’impossibilité de positionner et de stabiliser la grande échelle à cet endroit, étroit. Un agent du » cadre de vie » de la ville de Vesoul s’est également rendu sur place après sollicitation de la mairie par la famille » désespérée « . Sollicité par une connaissance, le co-gérant de la SARL Biwer, David Biwer, alors sur un chantier dans l’agglomération avec une nacelle est arrivé sur place peu avant 15 h : » La difficulté dans ce genre d’opération, c’est le caractère du chat. Là, il s’est laissé attraper par sa maîtresse « . Depuis cinq ans, ce type d’aventure est arrivé à trois reprises à l’entreprise. Sur un site internet ( https ://chats.ooreka.fr) , il est préconisé, dans ce cas, d’éviter les rassemblements de trop nombreuses personnes appelant la bête, d’éloigner les chiens et d’inciter le chat à bouger avec ses croquettes ou avec un laser pointeur. Précisant que » les chats résistent rarement à ce petit point lumineux « .