Table des matières
- Le claquement des dents, causes et explications
- Que se passe-t-il quand mon chien claque des dents ?
- Le claquement des dents : le chien qui a froid
- Le claquement des dents : expression de la peur
- Le claquement des dents : synonyme d’excitation
- Le claquement des dents : un mode de communication
- Le claquement des dents : perception de phéromones
- La communication du chat
- Le langage du chat
- Les miaulements
- Le ronronnement
- Le sifflement, crachement ou feulement
- Le claquement des mâchoires ou des dents
- La communication non verbale
- Les moustaches ou vibrisses
- Infographie
- Les Craquements de la Mâchoire
- Les Craquements et le Blocage de la Mâchoire
- Le traitement des Craquements de la Mâchoire.
- Pourquoi mon chat claque des dents ?
- Pourquoi mon chat claque des dents dans certaines situations ?
- L’instinct de chasse du chat s’exprime par le jeu
- Bruits de chat
- Bruxisme : un trouble du sommeil depuis longtemps (re)connu
- Grincer des dents, c’est mieux pris en charge au Canada ?
- En conclusion
- Pourquoi claque-t-on des dents quand il fait froid ?
- Une réponse du cerveau au froid
- Des claquements de dents dus à la contraction des muscles
- Définition de claquer – TLFi
- Définition de claquer – Wiktionary
- Conjugaisons de claquer
- Images d’illustration de claquer
- Évolution historique de l’usage du mot » claquer «
- Citations contenant le mot » claquer «
- Antonymes de claquer
Le claquement des dents, causes et explications
Votre chien claque des dents et vous vous demandez pourquoi ? Voici quelques éléments de réponse qui peuvent expliquer ce comportement…
Que se passe-t-il quand mon chien claque des dents ?
Le fait de claquer des dents est dû à une contraction rapide et intermittente des muscles de la mâchoire. Le plus souvent, ce phénomène se produit le plus souvent chez un chien soumis à des tremblements occasionnés par un état de stress intense.
Le claquement des dents : le chien qui a froid
Le tremblement peut tout d’abord être dû à un stress thermique. Et oui, votre chien peut tout simplement trembler et claquer des dents parce qu’il a froid. Le cas échéant, le chien grelotte et tout son corps est agité de spasmes musculaires qui visent à maintenir une température corporelle normale.
Il n’y a rien de plus normal quand la température extérieure flirte avec le 0°C mais cela peut aussi arriver alors que la température ne justifie aucunement de grelotter (au-dessus de 15°C qui est la température optimale pour un grand nombre de chiens). Dans ce dernier cas, il faut alors consulter son vétérinaire car une frilosité excessive chez le chien peut révéler :
- un pelage de mauvaise qualité qui ne lui permet pas de bien conserver sa chaleur corporelle. Cela peut être le révélateur d’une maladie dermatologique ou endocrinienne,
- une extrême maigreur de votre animal qui ne possède alors plus suffisamment de graisse sous-cutanée pour » l’isoler » du froid,
- une hypothyroïdie qui » dérégule » le thermostat de l’organisme,
- de la fièvre.
Le claquement des dents : expression de la peur
L’une des autres causes de tremblements et de claquage des dents est la peur. Il s’agit alors de manifestations neuro-végétatives qui se produisent en réaction à une émotion intense. En cas de peur, ces manifestations ne sont pas les seules. Elles s’accompagnent également d’une dilatation des pupilles qu’on appelle la mydriase, d’un hérissement du poil, d’une augmentation de la salivation et parfois de miction (le chien urine) ou de défécation involontaires.
La posture et le comportement du chien nous renseignent également sur sa peur : son corps se replie sur lui-même, ses oreilles se plaquent contre son crâne et sa queue est basse plaquée sous son ventre. Il peut alors chercher à s’enfuir, s’immobiliser complètement ou attaquer.
Si la peur intervient alors qu’il n’y a pas de danger et/ou qu’elle est permanente, ce n’est pas normal. Il est alors utile de faire un bilan comportemental auprès d’un éducateur comportementaliste ou d’un vétérinaire comportementaliste pour identifier la cause de cette anxiété et y remédier efficacement.
Le claquement des dents : synonyme d’excitation
Les tremblements et le claquage des dents peut aussi être l’un des signes physiques d’une grande excitation chez le chien. Une séance de jeu, le retour de son maître à la maison après une période d’absence, l’envie d’aller rencontrer un congénère en promenade, la faim ou l’envie d’aller faire ses besoins sont autant d’occasions qui peuvent faire monter l’état d’excitation d’un chien. Les autres signes physiques qui trahissent cet état sont une dilatation des pupilles, des aboiements ou des vocalises, des sauts, des halètements, le besoin de courir dans tous les sens…
Si une excitation temporaire est normale chez le chien- et notamment chez le jeune chien, elle devient anormale quand elle est difficile à réguler ou à modérer chez le chien adulte. Mieux vaut alors consulter un éducateur canin comportementaliste pour que cette excitation n’évolue pas en véritable trouble du comportement.
Le claquement des dents : un mode de communication
Les claquements de dent, au même titre que des jappements ou des halètements, peuvent constituer des signaux auditifs émis involontairement qui, en complément du langage corporel du chien, renseignent ses congénères sur l’état émotionnel de l’animal qui les émet. En ce sens, on peut dire qu’il s’agit d’une des composantes de la communication sonore du chien.
Le claquement des dents : perception de phéromones
Le chien peut également claquer des dents lorsqu’il perçoit les phéromones laissées par ses congénères. Il s’agit de sécrétions qui sont de véritables messagers chimiques entre chiens et qui jouent, entre autres fonctions, un rôle primordial dans la reproduction.
Pour les percevoir, le chien se sert de son organe voméro-nasal. Situé sous la muqueuse nasale, cet organe débouche par deux orifices dans la cavité buccale derrière les incisives et stimule le bulbe olfactif accessoire du chien, une région particulière du cerveau capable d’interpréter les messages olfactifs véhiculés par les phéromones.
Pour amener les phéromones jusqu’à cet organe, le chien ouvre légèrement la gueule, aspire de l’air, salive, lèche parfois les urines émises par les chiennes en chaleur et peut claquer des dents. On appelle ce comportement particulier, le flehmen.
La communication du chat
Le langage du chat
A défaut de parole, le chat communique avec son maître ou avec ses congénères grâce un langage qui lui est propre. C’est un animal qui a la réputation d’être mystérieux, mais il est surtout très intelligent, très sensible et a développé différents moyens de communication.
Les miaulements
Les miaulements du chat domestique constituent une demande envers l’humain. Le répertoire de notre petit félin adulte peut comprendre seize vocalises différentes et neuf pour le chaton. Le chat miaule volontiers, et chez le siamois en particulier, c’est une véritable vocation. Les miaulements peuvent avoir une signification positive ou négative.
- Le chat qui vocalise en boucle, avec des miaulements rapprochés, est un chat qui se trouve dans une situation positive et excitante.
- Le petit félin qui émet des miaulements courts mais espacés, recherche de l’aide. C’est le signal du chaton qui alerte sa maman.
Chaque chat possède sa propre façon de miauler, tout comme nos timbres de voix sont différents. Avec un peu de patience et de curiosité, on arrive facilement à différencier les miaulements de notre petit compagnon.
Les chats sauvages ne miaulent pas ou très peu. Ils possèdent quelques vocalises, mais pas le traditionnel « miaou ».
Le ronronnement
Le ronronnement est une vocalisation qui apparaît dès l’âge de deux jours. Dans la nature, le ronronnement est essentiellement limité aux relations mère-progéniture. Le chat domestique peut ronronner tant dans une situation de plaisir que de souffrance, c’est pourquoi la signification de cette vocalisation de contact est peu évidente. Certains le comparent au sourire de l’humain.
Le sifflement, crachement ou feulement
Un chat agressif ou contrarié manifeste sa colère en sifflant et/ou en crachant. Il vaut alors mieux le laisser en paix, car il peut passer à l’attaque. C’est ainsi qu’il se défend et qu’il gère son territoire vis- à-vis de ses congénères. Si cette colère se tourne vers le maître, il faut en chercher la cause. Cela pourrait être du à une douleur ou à une blessure de l’animal.
Le claquement des mâchoires ou des dents
Le félin qui montre un claquement des mâchoires associé à un miaulement et à de vifs mouvements de queue, est caractéristique d’un chat qui guette une proie. Il lui arrive également de le faire lorsqu’on lui prépare son repas, c’est un peu comme d’avoir l’eau à la bouche.
La communication non verbale
Les mouvements des oreilles, de la queue, de la forme des yeux et du corps en disent long sur l’état d’esprit du félin. Nous vous décryptons les signes des comportements les plus courants.
- Se défendre: ses oreilles sont abaissées et tournées vers l’extérieur et ses pupilles sont rondes et dilatées.
- La colère: ses oreilles sont dressées et tournées sur le côté et ses yeux sont froncés. De plus, son corps s’élève, son poil se dresse, sa queue grossit et dessine un arc. Les crocs sont sortis et les griffes aussi.
- Attentif: ses oreilles sont droites, légèrement pointées vers l’avant, mobiles et indépendantes l’une de l’autre. Si on observe un chat qui dort, lorsqu’un bruit inhabituel lui parvient, ses petites oreilles se tournent comme des radars.
- La peur: ses oreilles se couchent, son cou est rentré, sa queue hérissée est sur le sol et agitée de petits mouvements nerveux.
- Attachement et Marquage: Lorsqu’un humain rentre chez lui, ou plus exactement chez son chat, son animal est tout disposé à bien l’accueillir et arrive vers son maître de face, la queue relevée, verticale ou légèrement recourbée à son extrémité. Il se sent en confiance et visiblement il lui montre son attachement. Cet accueil se termine souvent par un frottement contre les jambes de l’humain, les oreilles droites et les yeux plissés. Lorsque le chat se frotte contre son maître, c’est sa façon de l’assimiler à son territoire. C’est un signe de marquage et c’est sa façon de lui montrer l’affection qu’il lui porte, en déposant par la même occasion ses phéromones territoriales. Il en profite aussi pour s’imprégner des odeurs que son humain dégage.
- Confiance et Soumission: Si le chat se met sur le dos et qu’il montre son ventre, c’est qu’il a une totale confiance en son maître et qu’il réclame des caresses. Cela signifie aussi qu’il est plutôt soumis. Il ne prend cette position qu’avec les personnes avec lesquelles il est parfaitement détendu. Il peut aussi être en état de soumission, mais par peur, dans ce cas la il est préférable de le laisser en paix.
- Les mouvements de la queue: ils sont des indicateurs facilement perceptibles par le propriétaire. Le balancement de la queue indique une émotion, qu’elle soit positive ou négative, mais le plus souvent, c’est un signe annonciateur d’agression. Si Le chat remue la queue avec une certaine vigueur lorsqu’il est caressé, c’est qu’il exprime une excitation. Il vaut mieux arrêter tout de suite car il n’apprécie pas et le montre clairement.
- Hérissement des poils de la queue: le chat hérisse sa queue lors de chaque forme d’agression, que ce soit pour une agression territoriale, parce qu’il a peur, ou simplement parce qu’il est irrité.
Les moustaches ou vibrisses
Les moustaches du chat sont également capitales ! Il est donc vivement déconseillé de les couper, car ses vibrisses lui servent à l’exploration tactile de son environnement et à communiquer avec ses congénères.
Infographie
Dans un prochain article nous développerons plus en détail d’autres façons de communiquer pour le chat domestique, alors à très bientôt!
Les Craquements de la Mâchoire
Gérard Quilliou
Les Craquements et le Blocage de la Mâchoire
– Les craquements avec ou sans douleur.
– La déviation de la mâchoire à l’ouverture de la bouche.
– Le blocage de la mâchoire en position semi-fermée.
– Le blocage de la mâchoire en position ouverte.Le condyle passe en avant de la cavité glénoïde de l’os temporal, le disque articulaire se retrouve soit à l’avant, soit à l’arrière du condyle. Le patient reste bloqué en ouverture, souvent d’un seul côté, avec une latérodéviation.
– La douleurs à la mâchoire, à l’oreille et aux tempes.
– La compression articulaire et la migraine frontale.
– La luxation temporo-mandibulaire, altération des rapports entre léminence temporale et le condyle mandibulaire.
Ils ont tous la même cause et sont à considérer comme des alertes sérieuses.
Appelée Articulation Temporo Mandibulaire, l’articulation de la mâchoire, est située juste devant l’oreille. Elle est composée de deux structures principales : le condyle articulaire (partie de la mâchoire inférieure) et la fosse glénoïde (partie du crâne). Entre les deux se trouve un ménisque (disque articulaire en bleu sur le schéma), petit coussin de fibrocartilage, qui bouge avec les mouvements de la mâchoire.
Les craquements de la mâchoire sont à considérer comme une indication sérieuse. Les conséquences ne sont pas anodines et peuvent vous laisser dans une douleur permanante à un moment donné, avec ses conséquences.
Le manque d’information renforce ce sentiment de vulnérabilité et à défaut nous nions pour masquer nos peurs.
Le craquement de la mâchoire n’est pas une maladie, car ce n’est qu’un déséquilibre ou un décentrage postural global. Oui, votre mâchoire appartient à votre corps et fonctionne en synergie avec les autres parties de votre corps. Il n’y a pas de craquement de la mâchoire sans raison. Il n’y a pas de craquement de la mâchoire dont la cause est réduite à un événement dernièrement passé, mais ne serait-ce pas un événement déclenchant ?
Le traitement des Craquements de la Mâchoire.
Le corps fonctionne dans la globalité, le corps physique avec le corps mental et le corps émotionnel avec ses mémoires. Pour vos craquements de la mâchoire, je vais avoir une démarche de traitement global, sur les 3 plans.
Le protocole de redressement ou de recentrage mandibulo-postural sera adapté à vos craquements de la mâchoire et à votre sensibilité exprimée, source d’amplification de la souffrance.
La durée du traitement est variable d’une personne à une autre et reste un traitement pluridisciplinaire, Ouvrir la page contact . La réussite de votre bien-être, dépend de la finesse des indications recueillies et de la compétence des intervenants. Voire la page Protocole
MCES-Corporel
Pourquoi mon chat claque des dents ?
Qui n’a pas entendu son chat claquer des dents derrière la fenêtre, en observant un oiseau qui le nargue ? C’est ce qui pousse de nombreux propriétaires à se questionner : » Pourquoi mon chat claque des dents ainsi ? Il a froid ? Il est stressé ? » En réalité, la réponse est tout autre.
Beaucoup de théories plus ou moins fantaisistes ont été élaborées pour expliquer le phénomène du chat qui claque des dents. En réalité, ça ressemble à une sorte de crépitation qu’on ne remarque pas toujours tout de suite. Mais une fois qu’on l’a entendu, on se rend compte que c’est un comportement qui peut se répéter assez fréquemment !
Pourquoi mon chat claque des dents dans certaines situations ?
Tout d’abord, le chat claque toujours des dents quand il voit une proie par la fenêtre, ou à la télévision. Son instinct de chasseur entre donc en jeu. Deuxième chose à retenir : le chat n’est pas en capacité d’attraper sa proie. Le claquement de dents du chat est donc lié à une forme de frustration.
En effet, un chat qui chasse le fait sans le moindre bruit. Imaginez que le chat fasse ce bruit avant de sauter sur sa proie, cette dernière détalerait avant de prendre le coup fatal !
Quand un chat attrape une proie, la plupart du temps, il lui brise les cervicales afin de l’empêcher de s’enfuir. Pour ce faire, le chat fait un mouvement de va et vient avec la mâchoire autour du cou de sa victime, comme une scie.
C’est exactement ce mouvement qui émet ce bruit crépitant quand notre chat voit une proie inaccessible !
En fait, quand le chat claque des dents, il s’entraîne à faire ce geste qui mettra fin aux jours de sa proie, comme s’il la tenait, là, dans sa gueule ! C’est amusant, non ?
L’instinct de chasse du chat s’exprime par le jeu
La plupart de nos chats ne chassent pas, et c’est exactement pour faire comme si, pour ne pas perdre la patte, qu’ils s’exercent. Ils retrouvent cette sensation primitive des chats sauvages, mais ce n’est pas le seul moyen qu’ils ont pour rester des chasseurs prêts à reprendre cette activité !
Une simple balle, un plumeau, ce que nous appelons communément des « jeux » ne sont en réalité pour nos chats que des moyens de s’entraîner à la chasse, de faire semblant, de rêver quelques instants qu’ils sont de redoutables prédateurs !
Voilà donc pourquoi nos chats font ce petit claquement de dents, imaginant qu’ils ont atteint leur cible, comme nous avons l’eau à la bouche en repensant à un bon plat de notre enfance.
Il ne vous reste plus qu’à installer un endroit confortable avec vue sur les arbres – par exemple un arbre à chat ! – afin que Félix puisse saliver devant des petits oiseaux qu’il n’attrapera jamais.
Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
Bruits de chat
On a identifié plus de 16 vocalisations du chat différentes. Il en existe certainement d’autres, mais les humains n’ont pas réussi à en déceler les subtilités. Les bruits de votre chat vous indiqueront exactement ce qu’il ressent, qu’il s’agisse de ronronnements heureux ou d’un feulement réprobateur.
Un bengal très intelligent qui peut être dressé
Pourquoi les chats ronronnent-ils ?
Le ronronnement n’est pas commun à tous les félins, le saviez-vous ? Les lions, les tigres, les jaguars et les léopards rugissent tous, mais ils ne peuvent pas ronronner. Le ronronnement est un des tous premiers sons qu’un chaton émettra. Quand ils tètent leur mère, ils ronronnement doucement. Dès ce jeune âge, le ronronnement est associé à un sentiment positif, comme l’heure de manger, de jouer avec ses frères ou bien de se toiletter.
Plusieurs théories entourent le ronronnement des chats. L’une d’elle argumente que la turbulence dans la circulation du sang provoque une vibration dans la poitrine et la trachée, ce qui provoque ensuite une résonance dans les cavités des sinus du crâne. Une autre suggère que les muscles du diaphragme et du larynx se contractent hors tempo, ce qui provoque la vibration de ronronnement. Une troisième théorie, soutenue par les études scientifiques, suggère que les chats utilisent les plis vocaux et les muscles du larynx pour dilater et contracter alternativement la glotte (l’ouverture entre les cordes vocales et la partie supérieure du larynx). Cela entraîne une vibration de l’air qui produit le son du ronronnement.
On pense que les chats ronronnent lorsqu’ils sont détendus et contents, mais le ronronnement ne se limite pas seulement au bonheur. Les chats ronronnent aussi pour se calmer dans les situations stressantes, où lorsqu’ils ont mal. Certains scientifiques pensent que la fréquence d’un ronronnement (26 Hertz) favorise la régénération des cellules, et qu’en ronronnant, les chats se soignent ou renforcent leurs os. Votre chat peut ronronner lorsqu’il a faim (un ronronnement plus fort), et les chats dominants ronronnent parfois en approchant un chat en position de soumission pour indiquer qu’ils viennent en paix.
Pourquoi les chats claquent-ils des dents ?
Les chats claquent souvent des dents lorsqu’ils ont repéré une chose qui les attire et qu’ils veulent attraper. Que ce soit un oiseau dans le jardin ou une mouche qui bourdonne contre la fenêtre, observer un chat claquer des dents est toujours un spectacle amusant. Il vibrera de sa mâchoire et émettra une sorte de bégaiement. Les scientifiques pensent que les chats réagissent ainsi car ils sont excités ou frustrés lorsqu’ils détectent une proie potentielle. Le mouvement de la mâchoire survient car le chat pratique sa morsure fatale, comme s’il avait sa proie dans la bouche.
Pourquoi les chats miaulent-ils ?
En plus du ronronnement, le miaulement est un des premiers sons qu’un chaton émettra. Miauler est le principal moyen par lequel votre félin attirera votre attention. Quand il a faim, soif, demande des caresses ou désire sortir, votre chat miaulera jusqu’à ce que vous lui donniez ce qu’il veut. Certains scientifiques pensent que les chats ont développé leur miaulement pour communiquer particulièrement avec les humains. Il est en effet rare que les chats adultes miaulent de la même façon entre eux. Votre chat émet un petit miaulement aigu lorsqu’il veut simplement vous saluer. Si le miaulement n’en finit pas, c’est qu’il attend quelque chose de vous. Un miaulement interminable et grave indique que votre chat est agité et que sa demande est urgente. Pour comprendre ce qu’il veut, il faut remettre son miaulement en contexte. S’il se tient devant la porte en miaulant fort, il veut sans doute que vous le laissiez sortir dehors. S’il regarde sa gamelle et miaule, il a sans doute faim. Si vous avez les jambes croisées et qu’il est assis près de vous en miaulant, il a certainement très envie que vous décroisiez les jambes afin de se blottir sur vos genoux !
Pourquoi les chats feulent-ils ?
Si votre chat se sent effrayé, menacé ou agressif, il grognera et feulera. Les chats grognent et feulent avant d’attaquer. Si votre chat feule et grogne dans votre direction, vous devez le laisser tranquille ou il finira par vous attaquer si vous continuez de l’embêter. Un grognement ou un feulement peuvent accompagner un langage du corps anxieux, apeuré ou mécontent.
Un chat très mécontent qui feule
Pourquoi les chats crient et gémissent-ils ?
Les chats ont tendance à crier (ou » margotter « ) lorsqu’ils communiquent entre eux. Quand vous entendez un chat bruyant pendant la nuit, c’est souvent dû à leurs cris. Ce son très distinctif est comme un long gémissement. Les chats crient pour défendre leur territoire, quand ils se battent ou qu’ils ont mal. Les chats non stérilisés gémissent, qui est une version du cri. Les femelles en chaleur gémissent (souvent et fort) et tenteront tout pour s’enfuir et se chercher un partenaire. Les mâles gémiront aussi pour attirer les femelles en chaleur.
Pourquoi les chats gazouillent-ils ?
Ce son se situe entre un miaulement et un ronronnement. Il ressemble à un ronronnement qui vibre. Votre chat l’aura appris auprès de sa mère. Une mère chatte » roucoule » ou gazouille à ses chatons pour avoir leur attention, souvent quand elle veut qu’ils la suivent. Votre chat utilisera ce son pour avoir votre attention ou comme une salutation amicale.
La plupart du temps, et en particulier les premiers jours, l’utilisation d’une gouttière dentaire va créer un certain inconfort. Mais ses bénéfices sont à ce prix. Trouver le dispositif adapté à sa propre bouche reste l’idéal. Il y a parfois plusieurs tailles, et d’en certains cas, vous aurez besoin de faire bouillir votre gouttière pour l’adapter à votre dentition. C’est souvent le cas sur les orthèses anti-ronflement d’ailleurs.
Dans tous les cas, vous aurez ensuite besoin de quelques jours pour vous habituer au port de la gouttière.
Le prix d’une gouttière dentaire ? Comptez jusqu’à 75 euros environ pour une gouttière de très bonne qualité. Vous en trouverez probablement à tous les prix, mais faîtes attention quand même à utiliser des produits de qualité.
Les facteurs aggravants : lutter contre le stress
Il existe plusieurs facteurs aggravants reconnus qui favorisent le grincement de dents la nuit.
Le premier d’entre eux et le plus important est le stress et l’anxiété. Même si l’on connaît peu les mécanismes encore, on a pu démontrer le lien de cause à effet. Si vous souffrez de stress, vous avez plus de chance de grincer des dents ! Et c’est un facteur associé à la fois chez les enfants, les adolescents et les adultes.
Lutter contre le stress est plus facile à dire qu’à faire, mais toutes les solutions sont bonnes à prendre : faire du sport pendant la journée par exemple, ou n’importe quelle autre forme d’exutoire qui vous correspond.
Certaines personnes utilisent également la sophrologie ou même l’hypnose pour juguler ce stress.
Tant que ça fonctionne pour vous, c’est bénéfique.
Les autres facteurs aggravants à éviter pour limiter la gravité du trouble sont l’alcool et le tabac avant de dormir. De manière moins répandue (enfin j’espère), on sait également que les amphétamines et le médicament prescrit chez les personnes souffrant de Parkinson (le L-Dopa) aggravent le bruxisme la nuit.
Bruxisme : un trouble du sommeil depuis longtemps (re)connu
Il existe dans l’univers médical du sommeil une classification internationale des troubles du sommeil. Son nom officiel en anglais est » International Classification of Sleep Disorders » (ou ICSD). On y répertorie le grincement de dents ou » bruxisme « .
Dans la première version de la classification internationale des troubles du sommeil, le bruxisme se classe comme une parasomnie. Par définition, les parasomnies sont des événements physiques ou des expériences indésirables qui se produisent à l’endormissement, pendant le sommeil ou lors d’éveils partiels . Cette définition s’adapte effectivement à notre problème de grincement de dents.
Mais depuis 2005, année de publication de la 2ème édition de la classification internationale des troubles du sommeil, le bruxisme se classe désormais comme un trouble moteur lié au sommeil. Une définition plus fine mais tout aussi exacte qu’on retrouve encore dans la dernière édition de cette classification, soit la 3ème publiée en 2014.
Fun fact : La classification internationale des troubles du sommeil est, comme son nom ne l’indique pas, éditée par l’académie américaine de médecine du sommeil (American Academy of Sleep Medicine).
Grincer des dents, c’est mieux pris en charge au Canada ?
Si vous cherchez des renseignements sur le web sur le fait de grincer des dents (et mon petit doigt me dit que c’est le genre de choses que vous pourriez faire…), vous allez rapidement tomber sur de nombreux sites internet de cabinets de dentistes francophones au Canada. Ils sont plus complets et mieux fournis que ceux de nos dentistes de l’hexagone.
Globalement, nos amis d’Amérique du Nord sont peut-être plus à l’aise avec les nouvelles technologies, mais il semble aussi évident que le bruxisme est un trouble mieux pris en charge de l’autre côté de l’Atlantique. Tout ça est aussi cohérent avec ce que je vous disais sur la classification internationale/américaine des troubles du sommeil d’ailleurs.
En conclusion
De votre côté, vous n’avez plus d’excuses ! Il est temps de prendre soin de vos dents comme de votre sommeil (ou de celui de votre conjoint) en mettant en œuvre une des solutions adaptées évoquées dans cet article. Un seul objectif : ne plus grincer des dents ! Vos dents seront en sécurité et la qualité de votre sommeil sera meilleure. Pour vous, c’est plus d’énergie au réveil et moins de café pendant la journée en perspective.
Sources
Michel Billiard & Yves Dauvilliers, Les troubles du sommeil, Issy-les-Moulineaux, Elsevier Masson, 2012, 2ème édition, 514p
ICSD-II. International Classification of Sleep Disorders : Diagnostic and coding manual. 2nd ed. Chicago : American Academy of Sleep Medicine ; 2005.
Avertissement : cet article et son contenu ne constituent pas un avis médical. Veuillez consulter votre médecin pour obtenir un avis médical et un traitement associé.
Bruxisme : les solutions pour ne pas grincer des dents la nuit 4.2/5 (5 vote)
Pourquoi claque-t-on des dents quand il fait froid ?
Un coup de froid et notre corps tout entier se met à frissonner. Les dents sont notamment concernées puisqu’elles se mettent à claquer dès les premiers frimas. Il s’agit en fait d’un phénomène réflexe. Une réaction de défense de notre organisme face à des températures trop fraîches.
Lorsque le mercure baisse, notre corps voit lui aussi sa température diminuer. Il doit donc activer tout un processus pour se maintenir à 37 °C. Heureusement, notre organisme dispose de différentes stratégies pour conserver sa température interne.
Une réponse du cerveau au froid
D’une part, l’hypothalamus (qui est en quelque sorte le centre de contrôle de la thermorégulation) engage un processus de vasoconstriction. Les vaisseaux à la surface de la peau vont se rétrécir pour retenir la chaleur au niveau des organes vitaux.
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Pour ce qui est du claquement de dents, il existe là aussi une explication. L’hypothalamus – toujours lui – va ordonner à certains muscles du corps de s’activer afin de réchauffer notre organisme.
Des claquements de dents dus à la contraction des muscles
Dans la mesure où notre visage est souvent exposé au froid, les dents qui claquent ne sont en fait que la manifestation de la contraction des muscles de la mâchoire.
Le phénomène ne doit pas être confondu avec le bruxisme, ce grincement des dents qui survient de manière involontaire, le plus souvent la nuit.
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Table des matières
Définition de claquer – TLFi
CLAQUER1, verbe. I.− Emploi intransitif A.− Produire un bruit sec et éclatant :1. Un grand silence s’était fait. Puis, tout à coup, un bruit sec claqua dans l’air. Le vicomte avait giflé son adversaire. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Un Lâche, 1884, page 915. 2. Avant qu’il ait ouvert la bouche, sa fille repousse déjà la barrière de bois, ses galoches claquent sur les pierres de la route… Bernanos, Nouvelle Histoire de Mouchette,1937, page 1316. SYNTAGMES Un fouet, une porte, un drapeau, un volet, des coups de feu claquent; claquer du doigt, de la langue; claquer brutalement, bruyamment, nerveusement. − Claquer des mains. Des voix éraillées (de jeunes gens?) criaient « bis! » et on claquait toujours des mains (Montherlant, Les jeunes filles,1936, page 1042).Claquer des dents. Avoir froid, avoir peur (sans que les dents s’entrechoquent nécessairement). Il aura quelque chose à écrire pour que le monde claque des dents jusqu’à la consommation des siècles (Bloy, Journal,1903, page 179).♦ Par hyperbole Claquer de froid, de faim, de peur. En pantalon rouge, claquant de chaleur et de discipline (Gide, Correspondance, 1906, page 409). Remarque Claquer de peur peut être compris également comme l’ell. de claquer des dents de peur. Johel. − Comment : il claque de peur? Le Barbier. − Je veux dire : il claque des dents, de peur du roi (Gide, Saül, 1903, III, 1, page 311). ♦ Au figuré, Claquer du bec. Avoir faim, soif. Encore un qui claquait du bec de jus (Barbusse, Le Feu,1916, page 119). B.− Par extension Se rompre en faisant un bruit sec :3. Elle brisa furieusement six cruches, et la sueur d’angoisse coulait de son front. Les vases claquèrent et s’ouvrirent : ils étaient vides. Schwob, Le Livre de Monelle,1894, page 87. − Fam. Se briser, se détruire subitement. Le joint claque (R. Champly, Nouv. Encyclop. pratique,t. 10, 1927, page 99).♦ Au figuré, Claquer dans les mains, dans les doigts. Échouer. « C’est l’affaire de l’institut qui vient de me claquer dans les mains » (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 253). − Argot, populaire Mourir. Il n’est donc pas encore claqué, votre Lanlaire? (Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre,1900, page 88). Remarque On rencontre le substantif féminin claquaison attesté uniquement chez Verlaine. Litote, néologisme familier évoquant la mort. Me sauver cette fois, non certes d’une claquaison prochaine, mais d’une crise qui eût, certes, été mortelle dans la solitude (Correspondance, t. 1, 1862-95, page 86). II.− Emploi transitif A.− Faire un geste, un mouvement qui provoque un bruit sec. 1. a) Donner des claques, frapper du plat de la main. En rentrant, papa m’a claquée. J’ai même pleuré, c’est plutôt rare (Bernanos, Journal d’un curé de campagne,1936, page 1207). b) Vieux. Applaudir un artiste, une œuvre en frappant dans ses mains. « Ce n’est pas le public d’Henriette Maréchal! » tout est accepté, claqué (E. et J. de Goncourt, Journal,1879, page 7). 2. Plaquer, fermer quelque chose avec force :4. − À présent, du sang-froid, se dit Lafcadio. Ne claquons pas la portière : on pourrait entendre à côté. Il tira la portière à lui, contre le vent, avec effort, puis la referma doucement. Gide, Les Caves du Vatican,1914, page 830. − Au figuré, Claquer la porte, partir en claquant la porte, claquer la porte au nez de quelqu’un. Refuser de voir, d’écouter, de recevoir, de demeurer chez quelqu’un pour lui montrer son désaccord. Je ne demandais qu’à régler les choses à l’amiable. C’est lui qui est parti en claquant la porte (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, page 401). Remarque Claquer la langue. Produire un bruit sec en détachant la langue du palais; la construction transitif : en hochant la tête et en claquant la langue (Barbusse, Le Feu, 1916, page 97) est beaucoup plus rare que la construction intransitif : la belle jeune fille claque de la langue (Éluard, Donner à voir, 1939, page 13). Les puristes préfèrent, dans cette expr., l’emploi du verbe clapper* (confer claquement). B.− Pop. Rompre en faisant du bruit. 1. SP. Se claquer un muscle, un tendon, un ligament. Se déchirer un muscle, un tendon, un ligament par un effort trop brutal. Le sportif s’est claqué un muscle.− Absol. Se claquer. Être victime d’un claquage*. Remarque 1. Attesté dep. Littré et dans tous les dictionnaires généralement du xxes. exceptés Académie française 1932 et Dub. 2. Cf. également claqué, adjectif plus fréq. dans cet emploi. 2. Vieux. Mettre sous la dent, consommer. J’ai faim, tu sais… j’ai compté sur toi. Faut me trouver quelque chose à claquer (Zola, L’Assommoir,1877, page 763).− Par extension Dépenser, gaspiller. Avec des copains, je ne compte pas l’argent que je claque en une soirée (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, page 293). C.− Emploi pronominal ou passif. Être à bout de force. 1. Se claquer. Se fatiguer à l’excès. Il ne faut pas arriver à être surentraîné, c’est-à-dire qu’il y a une limite au delà de laquelle on se claque (Renard, Correspondance,1883-1910, page 310). 2. Être claqué. Je suis claqué. J’ai passé la nuit précédente dans le train, debout presque tout le temps (Vailland, Drôle de jeu,1945, page 165). Prononciation et Orthographe : , (je) claque . Ds Académie française 1694-1932. Étymologie et Histoire A. 1508 oiseaux claquans du bec (J. Le Maire, Œuvres, III, 20, Stecher d’après Delboulle dans R. Histoire litt. Fr., t. 6, page 456). B. 1648 » donner une claque » (Scarron, Virgile travesti dans Richardson). C. 2emoitié du xviiies. » applaudir (une pièce de théâtre, un auteur) » (Diderot, Neveu de Rameau, page 66 dans IGLF). D. 1848 » manger voracement » (A. Pierre, Argot et jargon, c. 1); 1861 page ext. » dépenser , perdre ses biens » (Larch., page 90 : il a tout claqué). E. 1859 » mourir » (L. Larchey, Les Excentricités de la langues fr. en 1860, page 456). Dérivé. de l’onomatopée klakk-, v. claque1. Bibliographie. Ducháček (O.). L’Interdépendance et l’interaction du contenu et de l’expr. Orbis. 1972, t. 21, page 475. − Pauli 1921, page 52. − Sain. Lang. par. 1920, page 356. − Sain. Sources t. 3 1972 , page 174.
Définition de claquer – Wiktionary
Verbe
claquer kla.ke intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Faire un certain bruit aigu et éclatant.
- Ils avaient une maison à eux. . Oh ! une vraie cabane ! couverte de chaume, bâtie en pisé, fermée par des volets qui claquaient au vent ; . — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 324, Fischbacher, 1896)
- , Mimile faisait de temps à autre claquer vigoureusement son fouet pour, d’une façon précise et tangible, rappeler au sentiment de la discipline ses tributaires encornés se bousculant dans les ornières boueuses de l’étroit chemin. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Henri fit claquer ses phalanges contre ses paumes crispées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- Nouveaux coups de feu : » Ça claque trop sec ! c’est du pistolet. On attaque quelqu’un je parie. On se bagarre « . — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Puis le soliste lui-même devient virulent, et la masse orchestrale claque d’explosions sporadiques. — (Christian Leblé, » Cristobal Halffter « , in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, p. 221)
- (Familier) Mourir.
- elle a reçu tant de coups de pied au ventre qu’hier après-midi elle a été prise de douleurs et qu’elle en a fait une fausse-couche pendant la nuit ; même qu’elle a failli en claquer. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Familier) Dépenser avec excès.
- Mme Napier m’a dit que son fils avait claqué 200 balles sur un carnet de chèques chipé à sa soeur. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 71, p. 198, 28 avril 1913)
- Très vite, il avait » claqué » sa petite fortune entre le baccara, Montmartre et les boîtes du Quartier. — (Francis Carco, Au coin des rues : Deux vieux, 1919 ; Éditions G. Crès et Cie, Paris, 1922, p. 6)
- Rien pour payer les études des enfants, aucun investissement pour produire de la richesse, pas de filet de sécurité au cas où on perdrait son job. Nous savons que nous ne devrions pas tout claquer ainsi. — (J. D. Vance, Hillbilly élégie, traduction de Vincent Raynaud, Globe, 2017)
Conjugaisons de claquer
Images d’illustration de claquer
Évolution historique de l’usage du mot » claquer «
Source : Google Ngram, application linguistique permettant d’observer l’évolution de la fréquence d’un ou de plusieurs mots ou groupe de mots à travers le temps dans les sources imprimées.
Citations contenant le mot » claquer «
“On est prié de ne pas claquer l’apôtre.” – De Alphonse Allais
“Mieux vaut claquer du fric que du bec.” – De Professeur Choron
“Je viens d’une famille où l’on ne vit pas à découvert. J’en ai gardé des stigmates: je ne sais pas « claquer » ni flamber” – De Valérie Trierweiler / Merci pour ce moment
“Il en est de certaines caves comme des musées. On souhaiterait de s’y laisser enfermer après l’heure ; d’entendre claquer la serrure et s’éloigner les pas du gardien pour surprendre les conciliabules de la nuit.” – De Pierre Veilletet
“Un regard dérange plus qu’une claque.” – De Dominique-Joël Beaupré
“J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait quand il a claqué la porte.” – De Claude Serre
“L’amour arrive sur la pointe des pieds et repart en claquant la porte.” – De Anonyme
“Les claques, c’est les carambars des pauvres.” – De Jean-Claude Izzo / Total Khéops
“Les claques, c’est les carambars des pauvres.” – De Jean-Claude Izzo / Total Khéops
“La claque est à la gloire dramatique ce que les pleureuses étaient à la douleur.” – De Auguste Villiers de l’Isle-Adam
“Faut-il que les hommes soient bêtes de fabriquer des machines pour se tuer… comme si on ne claquait pas assez vite tout seul !” – De Alphonse Allais / A se tordre
“La grandeur du sacrement, c’est de s’agenouiller, de s’accuser, de recevoir l’absolution et d’apprendre en même temps, dans ce petit claquement sec du guichet, qu’on n’est jamais absout.” – De François-Régis Bastide / Les adieux
“Hélas ! C’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.” – De Georges Bernanos / Les Grands Cimetières sous la lune
“Le temps n’est plus où les ministres claquaient du doigt, et ça obligeait tout le monde à changer. (…) Ce n’est pas au ministre de décider des méthodes de lecture.” – De François Bayrou / J’ai une question à vous poser – 26 Février 2007
“La mort. L’horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n’y a pas d’explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d’une phrase : » Non, c’est fini » et claque la porte.” – De Anthony Burgess / Entretien avec Sophie Lannes – Juin 1977
Antonymes de claquer
- éclore
- entasser
- guérir
- naître