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Une fille, c’est un peu comme un chat…
J’ai honte de le dire, encore plus de l’écrire, parce que j’en suis une fille. Avec le temps, toutefois, j’ai du me rendre à l’évidence : une fille, c’est un peu (beaucoup) comme un chat. C’est une comparaison qu’on fait souvent à la blague, mais quand on se penche vraiment sur les ressemblances entre les femmes et la race féline, on remarque qu’il y en a plusieurs. Petit commentaire aux femmes qui nous lisent: je vous avertis toute de suite, vous n’aimerez pas cet article-là. Mais avant d’affirmer que vous n’êtes pas comme ça, vous, pensez à toutes vos amies qui le sont!
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Un chat, c’est tout sauf dépendant
Pour l’amadouer, il faut faire son indépendant. Si vous essayez trop fort de flatter un chat, que vous le prenez dans vos bras malgré lui ou que vous l’approchez trop vite, le chat fuira. Il ne voudra absolument rien savoir de vous, c’est automatique. Par contre, si vous ignorez le chat, que vous faites semblant qu’il n’existe pas et que vous ne lui accordez aucune attention, il viendra vers vous et n’aura jamais autant voulu votre amour. Une fille, c’est pareil (ouch…). Si vous êtes trop intense, trop étouffant, elle ne voudra pas de vous. Si vous faites votre indépendant et que vous lui montrez que vous avez une vie en dehors de votre relation, vous deviendrez drôlement plus attirant pour elle.
Un chat a un instinct de chasseur
Un chat peut passer des heures à observer un oiseau dans un arbre et à s’imaginer toutes sortes de pièges pour l’attraper. Les hommes aussi vous l’avez, cet instinct de chasseur, donc vous comprendrez que les femmes sont pareilles. Vous aimez séduire? Eh bien les femmes aiment se faire séduire, et aiment séduire aussi.
Un chat délimite son territoire
Un chat laissera délibérément ses empreintes visuelle et olfactive sur ce qui lui appartient. Beaucoup de femmes tenteront de faire pareil. Sauf qu’elles disposent de plus de moyens que les chats, car elles ont accès… aux médias sociaux! Elles peuvent désormais facilement montrer à toutes les autres femmes que vous êtes le sien, ou bref, en voie de devenir le sien.
Un chat, c’est doux
Lorsque vous avez enfin amadoué un chat, il devient colleux, doux et affectueux. Mais il faut prendre son temps et être patient, parce que ce comportement n’est pas instinctif pour lui. Lorsque vous êtes rendu à cette étape, vous avez gagné une bonne partie de la bataille. Encore une fois, c’est la même chose pour une femme. Lorsque ses sentiments se développent, elle ouvre plus facilement son cœur et fait ressortir sa douceur.
Un chat, c’est traître
Vous pouvez être assis là, à flatter tranquillement un chat et la seconde qui suit, il sortira ses griffes ou tentera de vous mordre. Les chats sont traîtres, les femmes aussi (ouch no 2…). Les femmes sont traîtres parce qu’elles aiment jouer ou parler dans le dos des autres. Observez à quel point elle dit des choses négatives sur ses collègues de bureau ou même ses amies. Pensez-vous qu’elle ne dit que de belles choses sur vous? Mais en plus, il y a ce grave phénomène qui les affecte toutes : ces deux ou trois journées dans le mois où elles deviennent des êtres complètement détestables. C’est hormonal; vous n’y comprenez probablement rien et c’est tout à fait normal. Elles sortiront leurs griffes à leur manière en vous lançant des insultes par la tête, en étant impatientes avec vous, en cherchant la chicane alors que pourtant, la veille, tout allait si bien!
Voilà! Après avoir lu l’article, on comprend effectivement que la femme se rapproche beaucoup de la race féline, que ça lui plaise ou non. Ça a quand même quelques avantages finalement, non? Bref, comptez-vous chanceux que j’aie fait l’exercice avec une femme, parce que je ne sais pas encore à quel animal j’aurais comparé les hommes!
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Hommes/Femmes, sommes-nous égaux devant nos chats ?
Malgré la force des discours égalitaristes, la recherche actuelle tend à montrer qu’il existe un ensemble d’éléments neurobiologiques, physiques, cognitifs, comportementaux et affectifs qui fondent la différence entre hommes et femmes. Il serait donc logique que cette différence se prolonge vis à vis d’un animal dont l’un et l’autre partage l’affection…mais à quels point ? Et à quel niveau ?
Dans les faits…
Saviez-vous que les femmes sont généralement celles qui sont à l’origine de l’introduction des chats dans la maison ? Lorsque ce ne sont pas les enfants du foyer qui insistent auprès des parents pour adopter un chat, ce sont les femmes du foyer qui s’en chargent 9 fois sur 10. D’ailleurs, les femmes vivant seule qui partagent leur quotidien avec un chat sont légion, alors que les hommes célibataires sont plus rarement accompagnés d’un matou.
Et les publicitaires ne s’y sont pas trompés : La cible privilégiée est la femme (dans 40 % des cas en cible unique contre 15 % pour les hommes) et dans 32 % des publicités, le chat est accompagné d’une femme (contre 6 % seulement d’un homme).
De toute façon, le chat est utilisé dans la publicité pour sont pouvoir évocateur de symbole :
Pour vanter des lessives par exemple, où il sera symbole de propreté ; Sa douce fourrure lui permet de promouvoir des laines ou des collant sur les jambes de femmes. Son rôle de protecteur ou gardien du foyer lui vaux d’être utilisé pour vanter des produits électroménagers…dont la cible principale, on le sait, est généralement la femme.
S’occuper du chat
Une fois que le chat est introduit dans la maison, les tâches ne sont pourtant pas réparties de la même façon selon les sexes. En effet, une récente étude sociologique a permis de mettre en lumière un certain nombre de pratiques et de représentations vis à vis du chat de la maison qui prouvent que les hommes et les femmes sont différents avec leur chat.
Pour tout ce qui concerne les soins physiques (nettoyer la litière ou les gamelles, amener le chat chez le vétérinaire pour les visites de routine, couper les griffes, nettoyer les bêtises etc.), c’est la femme qui s’y colle. Les hommes consentent le plus souvent à se charger de l’achat de la nourriture (s’il font les courses) et de la distribution de nourriture. Ils sont d’ailleurs souvent soucieux de la ligne de leur chat et veillent à ce que celui-ci ne prenne pas trop de poids. Paradoxalement, l’hygiène préoccupe beaucoup la gente masculine. C’est l’argument premier pour refuser la venue d’un chat dans la maison ( » il faut nettoyer sa litière ! « , » il va abîmer notre canapé ! », » il risque de salir notre lit ! « ). Si cela les inquiète, ça ne suffit pourtant pas à ce qu’ils s’occupent eux-mêmes de cet aspect des choses. D’accord pour avoir un chat, mais c’est madame qui nettoie et qui s’en occupe !
Comme toujours, il y a évidemment des hommes très soucieux du bien être physique de leur chat qui n’hésitent pas à mettre la main à la patte et qui sont véritable fée du logis pour leur minou.
La place du chat
Là non plus, hommes et femmes ne sont pas tout à fait d’accord. Si les femmes autorisent (ou s’autorisent ?) le chat à venir dormir dans la chambre ou même sur le lit, ce n’est pas toujours du goût de leur compagnon. Alors on s’arrange, on trouve un compromis : minet dort dans la chambre, mais pas sur le lit, ou alors, il dort sur le lit, mais à nos pied, pas plus haut…et pour peu que monsieur s’absente une matinée ou une nuit, et le chat se charge de chauffer la place auprès de madame jusqu’à son retour.
A l’inverse, la venue du chat sur le canapé indiffère bien plus aux hommes qu’aux femmes, qui voient là avec horreur les poils laissés par le chat et qu’il faudra nettoyer, brosser etc. ce dont elles sont en charge bien évidemment.
L’éducation
Un gros point de divergence encore une fois : loin d’être un simple cliché, il existe de grandes disparités entre les deux sexes en ce qui concerne les règles d’éducation et les méthodes employées.
S’il arrive aux femmes d’être plus sévères que les hommes concernant leur chat, c’est parce qu’elle sont bien plus concernées par le sujet. Lorsqu’on leur demande d’énumérer ce que le chat n’a pas le droit de faire à la maison, elle peuvent lister sans problème un grand nombre d’interdits, alors que les hommes n’en connaissent qu’un ou deux ou disent tout juste » il n’y a pas grand chose qui lui soit interdit « .
Le schéma le plus fréquent reste celui du maître autoritaire et sévère, et de la maîtresse douce et clémente vis à vis du chat. Même s’ils punissent ou grondent leur minou, monsieur hésitera moins a taper le chat, lui crier dessus ou lui donner des coups de torchons. Madame sera plus encline à le » gronder « , ou à lui donner » la fessée « , mais le plus rarement possible.
Pour résumer grossièrement, les hommes sont plus brusques, mais ils se fâchent moins souvent, les femmes punissent plus souvent, mais moins fort.
Les représentations
Un chat a beau être un chat, on y voit ce que l’on veut y voir, et on fait de lui ce qu’il nous plait. Voilà ce qui explique qu’hommes et femmes ne perçoivent pas à l’identique leur animal de compagnie. L’amour ou l’affection que monsieur et madame ressentent pour leur chat peuvent être d’une égale intensité, mais cela ne s’exprimera pas de la même façon. L’étude sociologique menée en 2003 a permis de montrer que les femmes ont une très nette tendance à considérer le chat comme un enfant (voire » leur » enfant, » leur bébé « ), qu’il faut materner, dorloter, éduquer etc. Elle se sentent très responsable de leur bien-être, et n’hésitent pas à consulter lorsqu’il va mal (90 % de ma clientèle est féminine !). Les hommes perçoivent plus le chat de la maison comme un camarade, voire comme un membre de la famille, mais généralement pas comme » l’enfant de la famille « . Ils gardent en permanence à l’esprit que le chat est un animal, ce qui met une distance naturelle physique et émotionnelle entre eux et le chat. Dans certaines tribus d’Amazonie, les femmes allaitent les jeunes animaux domestiques. Les hommes sont plus souvent dévoués à la chasse…
Cependant, il est une chose qui est assez frappante : lorsque les hommes se mettent vraiment aimer les chats, ils sont très fusionnels avec eux, un peu à l’image d’amants parfaits, ou de père idéaux. Souvenons-nous, Verlaine ( » Elle jouait avec sa chatte, et c’était merveille de voir la main blanche et la blanche patte s’ébattre dans l’ombre du soir … « ), Baudelaire ( » Viens mon beau chat, sur mon cœur amoureux… « ) ou Apollinaire ( » Je souhaite dans ma maison une femme ayant sa raison, un chat passant parmi les livres, sans lesquels je ne peux vivre « ).
Et les chats alors ?
Si les humains marquent des différences, pourquoi les chats et les chattes seraient parfaitement identiques ?
Il y a eu peu de recherches sur le sujet, mais une étude préliminaire que j’ai mené sur un petit nombre de chats et chattes stérilisées confrontées à des inconnus a mis en évidence des différences importantes entre les deux sexes.
En fait, les chattes se montreraient plus réservées et plus prudentes que les mâles lorsqu’elles découvrent des lieux ou des nouvelles personnes. Cette prudence ne les empêche pas d’établir leur foyer toujours à proximité des habitations humaines. Il est fort probable que ce soit les chattes qui soient à l’origine de la domestication de l’espèce, car elles ont tendance à mettre bas et à élever leur portée dans des lieux où la nourriture ne manque pas (et que les humains distribuent ou amène malgré eux via les rats avec les réserves de nourriture). Elles recherchent pour elles-mêmes et leur progéniture chaleur et sécurité, que l’humain apporte avec plaisir en l’échange de quelques caresses.
Par contre, les chats mâles semblent tout aussi câlins et affectueux que les femelles, et semblent être moins souvent peureux.
Déboutée en Cour supérieure et en Cour d’appel, Nathalie Doucet de Saint-Eustache refuse de laisser mourir ses chats. Elle sort de nouveau les griffes et accuse le ministère de la Justice d’avoir brimé et violé ses droits fondamentaux.
La femme de 49 ans invoque les articles 5, 7 et 8 de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec pour faire casser une injonction à vie qui lui a été imposée par le juge Luc Lefebvre de la Cour supérieure du Québec. « J’ai envoyé un avis de fraude contre la Ville de Saint-Eustache et le juge Lefebvre a statué que j’étais fautive et que la Ville avait raison. »
L’article 5 de la charte stipule que « toute personne a droit à la vie privée ». L’article 7 mentionne que « la demeure est inviolable » et l’article 8 souligne que « nul ne peut pénétrer chez autrui sans son consentement exprès et tacite ».
« Comment voulez-vous que ce fondement de la justice et de la paix au Québec me soit accordé si je dois laisser entrer n’importe quand les inspecteurs de la Ville pour s’assurer que je respecte l’injonction, et ce pour le reste de ma vie. »
« Uniquement la semaine dernière, ils sont venus à trois reprises. Si ce n’est pas de l’abus de pouvoir ou de l’intimidation, je me demande bien c’est quoi », renchérit avec véhémence celle qui vit seule et consacre toutes ses économies à ses « amours ».
Nathalie Doucet estime ne plus être en sécurité chez elle. « Je ne dors plus seule à la maison. Je me cache lorsque ça sonne à la porte et pourtant je n’ai rien à cacher. Je suis traitée comme une criminelle alors que je n’ai rien fait de plus que de garder des chats qui étaient destinés à une mort certaine en liberté. »
Ce qui exaspère Mme Doucet, c’est que ses chats ne dérangent personne n’ayant jamais sorti à l’extérieur.
100 000 $ pour ses chats
L’aventure a débuté en 2005, lorsqu’elle a retrouvé sur son terrain des chatons errants dont la mère était morte.
Nathalie Doucet a décidé de transformer son garage en un refuge félin. Elle avait 30 chats en 2013, elle en a 22 aujourd’hui. Mais depuis l’injonction, elle ne peut en garder que deux.
« J’en ai 20 d’hébergés temporairement chez une amie depuis le dernier jugement. Il était impossible de les faire adopter étant trop vieux et impensable de les faire euthanasier. La preuve, depuis qu’ils ont quitté la maison, ils ont été malades, un stress trop grand pour ces petites bêtes », mentionne la gorge nouée celle qui précise que chaque chat a son nom, son carnet médical et ses rendez-vous pour le toilettage. En 13 ans, Nathalie Doucet estime avoir dépensé plus de 100 000 $ pour ses chats.
« J’ai hébergé et stérilisé ces chats parce qu’il n’y a pas de service de stérilisation ni de fourrière à Saint-Eustache. Et au lieu de me remercier, le maire et les conseillers me poursuivent avec l’argent des contribuables. Imaginez comment cette saga judiciaire a coûté aux gens. Moi, ma facture d’avocats s’élève à plus de 20 000 $ et ce n’est pas fini. »
Infirmière dans une clinique privée, la résidente de Saint-Eustache demandait à la Ville que les chats meurent de leur propre mort et ensuite elle promettait de ne plus en avoir.
La Ville de Saint-Eustache a plutôt préféré s’adresser aux tribunaux soulignant qu’un règlement municipal interdit à un résident de garder plus de deux chats et deux chiens dans sa maison.
Québec dit oui aux chats, jusqu’à 49 même
Nathalie Doucet ne comprend toujours pas la décision du juge Lefebvre en première instance, décision qui a été reconduite par les trois juges de la Cour d’appel.
C’est que depuis l’entrée en vigueur en 2015 de la loi provinciale sur le nouveau statut juridique des animaux de compagnie, Mme Doucet détient un permis du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour la détention de « 15 à 49 chats et/ou chiens. Le MAPAQ m’a encore envoyé il y a deux semaines mon renouvellement », de dire Mme Doucet.
La SPCA aussi, après vérification, avait conclu que les lieux étaient salubres.
Le HuffPost Québec a visité les lieux pour constater qu’il n’y avait aucune senteur nauséabonde d’urine de chat ou d’excréments au sol. Tout était propre dans le garage annexé à la résidence principale.
Mme Doucet déplore que la Ville ne tienne pas compte de la propreté des lieux ou du fait que les chats sont bien nourris et bien soignés.
« Je nettoie les lieux matin et soir. Tous les gens qui viennent ici disent qu’ils mangeraient par terre tellement c’est propre. »
C’est Me Anne-France Goldwater, qui représentait, pro bono, la dame aux chats en appel. Tout comme l’appelante, Me Goldwater était persuadée que la loi provinciale avait préséance sur la loi municipale. Mais les tribunaux les ont rappelées à l’ordre.
Nathalie Doucet souhaite maintenant que la Commission de la charte des droits et libertés de la personne du Québec prenne le dossier en main afin que « cette décision inhumaine du juge » soit infirmée dans le but de lui permettre de retrouver ceux qu’elle surnomme affectueusement « mes petits enfants ».