Table des matières
- Remède de grand mère contre les puces de chat
- Les puces de chat, comment les identifier?
- Contre les puces, traitement anti puce mécanique ou traitement anti puce chimique ?
- Remède de grand mère contre les puces de chat
- Remèdes naturels pour traiter l’allergie du chat
- Médicaments à base de produits naturels : également efficaces sur les animaux
- Reconnaître et comprendre les différents types d’allergie du chat
- Les soins naturels pour traiter les allergies des chats
- Dermatite par allergie aux piqures de puces chez le chat
- Qu’est-ce que la dermatite allergique aux piqûres de puces chez le chat ?
- Symptômes du DAPP chez le chat
- Comment le vétérinaire établit-il le diagnostic de DAPP ?
- Est-il possible de traiter la dermatite allergique aux piqûres de puces chez le chat ?
- Comment prévenir la dermatite par allergie aux piqûres de puces chez le chat ?
- Quelles sont les causes d’allergies chez le chat ?
- Quels sont les signes cliniques lors d’allergies chez le chat ?
- Comment traiter les allergies chez le chat ?
- Mon chat est allergique
- 1/ Mon chat est allergique
- 2/ Trouver le facteur allergène
- 3/ Si les symptômes persistent
- 4/ Si l’allergie est alimentaire
- 5/ Le traitement de l’allergie
- 10 remèdes de grands-mères pour soulager des allergies
- 1 – Une tisane aux plantes contre la toux
- 2 – L’argile contre l’eczéma
- 3 – De l’eau salée pour calmer les irritations
- 4 – L’estragon contre le rhume des foins
- 5 – L’ortie contre l’écoulement nasal
- 6 – Du vinaigre de cidre, en prévention
- 7 – Les agrumes contre le pollen
- 8 – Le chlorure de magnésium avant le printemps
- 10 – L’oignon, un antihistaminique naturel
- Caractéristiques de la toux allergique
- Prise en charge de la toux allergique
- Traitements naturels de la toux allergique
- Médicaments contre le rhume des foins et l’urticaire
- Médicaments spécifiques au rhume des foins
- Médicaments spécifiques aux poussées d’urticaire
- Allergies : ce qu’il faut savoir sur les antihistaminiques
- Qu’est-ce qu’un antihistaminique ?
- Comment l’histamine provoque-t-elle l’allergie ?
- Comment agissent les antihistaminiques sur l’allergie ?
- Allergie : les différents types d’antihistaminiques
- Antihistaminiques pendant la grossesse : est-ce dangereux ?
- Quel est le mécanisme d’action de l’antihistaminique ?
- La consommation d’antihistaminiques entraîne-t-elle des effets secondaires néfastes ?
- Qu’en est-il de la prise d’antihistaminique en même temps que d’autres médicaments ?
- À qui s’adresse la prise d’antihistaminique sans ordonnance ?
- Conseils pratiques pour un traitement à base d’antihistaminique
- — Dans quel cas l’antihistaminique par voie orale est-il préconisé ?
- — Quand acheter un antihistaminique par voie nasale ?
- — Les antihistaminiques en gouttes pour les yeux
- — Comment combattre les éternuements, l’écoulement nasal et la congestion liés au rhume ?
- — Antihistaminique pour guérir la toux sèche
- — Quel antihistaminique pour prévenir les symptômes du mal de transport ?
- — Antihistaminique contre les urticaires
- — L’antihistaminique est-il indiqué en cas d’inflammation ou de piqûre d’insecte ?
- — L’antihistaminique en guise de somnifère ?
- — Dans quel cas utiliser du Xyzall ?
- — Utilisation de l’Optilast
- Achat d’antihistaminiques : quelle solution choisir ?
Remède de grand mère contre les puces de chat
Les puces de chat, on en entend beaucoup parler sans forcément savoir à quel point cela peut devenir un véritable enfer. De tous temps, ces parasites s’en sont pris aux animaux de ferme et de compagnie. Et nos aïeux avaient des astuces bien à eux pour s’en débarrasser et se protéger de toute infestation. Découvrez ci-dessous une sélection de remède de grand mère contre les puces de chat.
Dans cet article :
- Les puces de chat, comment les identifier?
- Contre les puces, traitement anti puce mécanique ou traitement anti puce chimique ?
- Remède de grand mère contre les puces de chat
Les puces de chat, comment les identifier?
Si vous constatez que votre animal se gratte, c’est qu’il a peut-être attrapé des puces. Dans ce cas là, pas une minute à perdre. Pour l’en débarrasser, éviter une infestation ou encore en traitement préventif, il va vous falloir traiter votre chat et votre domicile.
En Europe, on rencontre normalement peu d’espèces de puces. La plus fréquente est la puce de chat, aussi connue sous le nom de ctenocephalides felis. Elle se plaît dans les zones tempérées et se reproduit à grande vitesse surtout au printemps et en été.
La puce du chat peut attaquer plus de 50 espèces de mammifères, dont l’homme. Elle se déplace en marchant ou en sautant et se nourrit du sang de son hôte. Après son repas, elle peut pondre plus de 25 oeufs par jour qui risquent de se transformer en quelques semaines en autant de puces adultes.
Lorsque la puce pique pour se nourrir, elle peut déclencher une irritation, une allergie mais aussi transmettre des parasites dont le ténia. Il est donc important de pouvoir détecter au plus tôt si votre animal en a attrapé. Pour cela :
- Utilisez un peigne fin pour examiner son pelage, notamment sur les zones du ventre et de la base de la queue.
- Vérifiez la présence de puces ou d’excréments de puces (petits points noirs) en mettant ce que vous retirez dans un mouchoir/papier blanc.
- Écrasez le contenu à l’intérieur de ce mouchoir/papier. S’il y a des puces adultes, elles laisseront des traces de sang.
C’est une façon facile et efficace de vérifier la présence de puces sur un animal avant de passer au traitement.
Contre les puces, traitement anti puce mécanique ou traitement anti puce chimique ?
Préventif ou d’attaque, mécanique ou chimique, il y a plusieurs types de traitements anti puce. Les personnes ayant vécu une infestation de puces vous conseilleront de tous les utiliser. En effet, on a tendance à penser que pour se débarrasser des puces il suffit de traiter son animal. C’est faux car c’est l’association des traitements mécanique et chimique qui va donner les meilleurs résultats.
Les puces se reproduisant, même si vous parvenez à éliminer les puces adultes, elles auront peut-être eu le temps de pondre. Une excellente hygiène est la base autant en prévention qu’en phase d’attaque.
- Aspirer régulièrement de fond en comble son domicile, avec un aspirateur adéquat, nettoyer les sols, les plinthes, les tapis, canapé, linge de lit et housse de coussin est donc indispensable pour limiter une possible prolifération.
- Toiletter son animal et les baigner si possible est également fondamental pour être sûr de se débarrasser de ces parasites.
Concernant les traitements anti puce chimiques, on trouve désormais dans le commerce et chez les vétérinaires des insecticides sous différentes formes. Pipette, spray, shampoing ou encore comprimé peuvent aider à éliminer les puces mais il sera tout de même nécessaire de décontaminer tout son domicile en même temps. Parallèlement, certains animaux supportent mal ce type de traitement chimique. Pour les protéger, prévenir et traiter en continu facilement, il existe plusieurs types de remèdes anti puce maison qui peuvent également être utilisés.
Remède de grand mère contre les puces de chat
Nos grands-mères ont également dû lutter contre les puces et protéger leurs animaux. Si elles aussi nettoyaient soigneusement leur domicile, elles ont trouvé des astuces et anti puce naturel très intéressantes dont les suivantes :
La terre de diatomée
Une astuce efficace et peu onéreuse qui permet de traiter son animal mais aussi sa maison. Très simple à utiliser, la terre de diatomée se présente sous la forme d’une poudre blanche à rependre sur le sol ou à saupoudrer sur son animal avant de le brosser.
L’essence de térébenthine
Les oeufs de puces, larves et nymphes se plaisent particulièrement entre les lattes des planchers. Des zones compliquées à nettoyer pouvant renfermer de vraies colonies. Pour les éliminer, le remède de grand mère contre les puces de chat veut que l’on passe de l’essence de térébenthine au chiffon sur le parquet. L’odeur étant très forte, aérez la pièce pendant 24-48h et empêchez le passage des animaux.
L’eucalyptus
Assainissant et purifiant, l’eucalyptus est réputé pour être un bon anti-parasite. Infusez-en quelques feuilles dans de l’eau chaude pendant une dizaine de minutes. Laissez refroidir avant d’en appliquer sur votre animal.
Le piège de la bougie et de l’eau
Pour vous débarrasser des puces facilement, laissez la nuit une bougie allumée au milieu d’une assiette creuse remplie d’eau dans une pièce.
La levure de bière
La levure de bière a de nombreuses propriétés, dont celle apparemment de faire fuir les puces. Vous pouvez donc en mélanger entre 1/4 et 1/2 cuillère à café avec la nourriture de votre animal. Son pelage sera plus beau et les puces éviteront de s’en prendre à lui. Demandez tout de même l’avis de votre vétérinaire.
Le vinaigre blanc
Diluez 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc dans un bol d’eau. Trempez-y un linge ou un gant de toilette, essorez-le et passez-le sur votre animal. À répéter toutes les deux semaines, suivi d’un brossage, pendant deux mois.
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Le savon noir
Certains animaux le détestent mais le savon noir est très utile pour lutter contre les parasites. Vous pouvez brosser votre animal avec un peu de savon noir dissout dans de l’eau tiède ou, si possible, le shampouiner avec du savon noir. Laissez agir 5 minutes avant de rincer et de l’essuyer gentiment.
Cire et huile de lin
Autre traitement anti puce maison, le mélange cire et huile de lin. Appliqué entre les lattes du parquet, il va coller les larves et oeufs et les étouffer sur place.
Le citron et/la menthe
Les puces détesteraient l’odeur du citron mais également de la menthe. N’hésitez donc pas à mettre des feuilles de menthe dans les placards. Pour le citron, vous pouvez faire macérer un citron coupé dans de l’eau chaude. Vous pourrez ensuite vous en vaporiser, après filtration, sur le pelage de votre animal (attention à ne pas lui en mettre dans les yeux).
Un remède de grand mère contre les puces de chat peut être efficace en prévention et en complément de traitements anti puce mécanique et chimiques. Les puces sont des parasites très opportunistes dont il est difficile de se débarrasser, autant utiliser tous les moyens à notre disposition pour s’assurer d’un excellent résultat.
Remèdes naturels pour traiter l’allergie du chat
Une allergie chez le chat prise en charge à temps sera facile à traiter. Plutôt que de donner à votre animal des médicaments issus de l’industrie pharmaceutique qui contiennent des produits chimiques, vous pouvez opter pour les produits naturels proposés par le Labo Demeter qui seront tout aussi efficaces.
Médicaments à base de produits naturels : également efficaces sur les animaux
De nombreux animaux qui vivent à l’état sauvage font de l’automédication. Leur instinct leur dicte les plantes et les aliments à prendre en fonction de leurs affections. Ainsi, si certaines espèces de singes éliminent les parasites intestinaux et soignent leurs troubles digestifs avec des écorces d’arbres qu’ils reconnaissent facilement, les chiens et les chats se purgent avec certaines herbes, certaines chenilles se débarrassent des larves de guêpes en ingérant des alcaloïdes de certaines plantes, etc.
Par ailleurs, les progrès en recherches pharmacologiques pour les soins à base de produits naturels ont permis de créer des médicaments efficaces et sans grands risques pour l’homme comme pour les animaux. Soigner une allergie de votre chat avec des remèdes naturels est donc désormais possible. Toutefois, le recours aux conseils et à l’expertise d’un vétérinaire ou d’un thérapeute qualifié est toujours recommandé afin d’éviter l’aggravation des problèmes et pour ne pas mettre la vie de votre animal en danger.
Reconnaître et comprendre les différents types d’allergie du chat
Chez les chats domestiques, il est parfois difficile de détecter les symptômes d’une allergie. Les réactions cutanées sont généralement les indices visibles lors d’une affection. L’animal a des démangeaisons et de petits boutons apparaissent progressivement sur l’ensemble du corps. Pour se soulager, votre compagnon à quatre pattes aura tendance à se lécher plus souvent, à se gratter voire à se mordre, ce qui entraînera également des plaies à traiter rapidement. Pour activer les soins, le diagnostic d’un vétérinaire est indispensable afin d’identifier l’origine et la cause de la réaction.
En effet, il faut rappeler qu’à l’instar de celles des humains, les réactions allergiques des chats peuvent être déclenchées par différentes raisons. Les allergènes environnementaux affectant les animaux sont connus (acariens, pollens, etc.) et sont habituellement à l’origine des dermatites atypiques, les allergies cutanées les plus fréquentes chez les chats. Bon nombre de ces derniers sont également très sensibles aux piqûres de puces, occasionnant une DAPP (Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces). Il importe de soigner cette allergie rapidement afin d’éviter une propagation des effets (rougeurs, boutons et perte de poils), Enfin, les réactions allergiques à un aliment sont également possibles et se reconnaissent aux diarrhées et vomissements fréquents.
Les soins naturels pour traiter les allergies des chats
Par nature, une allergie est avant tout une réponse immunitaire excessive du corps face à un agent nocif. Afin de limiter cette réaction et d’en atténuer les effets, les traitements naturels sont tout à fait indiqués. Chez le chat en particulier, les préparations à base de probiotiques et silicium organique permettent à son corps de garder un certain équilibre et ainsi de stimuler son immunité et son métabolisme. Dans ce domaine, les produits de Labo Demeter concilient parfaitement la philosophie du » naturel » aux exigences des milieux vétérinaires.
Dermatite par allergie aux piqures de puces chez le chat
La dermatite par allergie aux piqûres de puces, communément appelée DAPP, est un des problèmes cutanés les plus fréquemment observés chez les chats. Liée non seulement à la présence de puces sur l’animal, mais aussi et surtout à la réaction allergique que celles-ci déclenchent, elle est particulièrement invalidante et difficile à diagnostiquer. Pour tout savoir sur la dermatite par allergie aux piqûres de puces chez le chat.
Qu’est-ce que la dermatite allergique aux piqûres de puces chez le chat ?
La dermatite par allergie aux piqûres de puces (ou DAPP) est une maladie de peau liée à la réaction allergique que déclenche la présence de puces chez le chat. Attention, elle n’est pas systématiquement observée chez tous les animaux porteurs de puces. Seuls les individus allergiques aux piqûres de l’insecte sont concernés.
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Symptômes du DAPP chez le chat
Les symptômes observés en cas de DAPP chez le chat sont dominés par un grattage intense et une importante perte de poils débutant fréquemment au niveau de l’arrière-train et se propageant sur le dos, puis le ventre.
Par contre, la détection de puces sur le pelage de l’animal n’est pas systématique : les démangeaisons provoquées par la maladie sont telles qu’en se grattant, se mordillant ou se léchant, l’animal les élimine de ses poils.
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Comment le vétérinaire établit-il le diagnostic de DAPP ?
Confirmer que votre chat est atteint de DAPP n’est pas chose facile pour le vétérinaire, tout d’abord parce qu’il existe bien d’autres maladies de peau qui se traduisent par des démangeaisons et une perte de poils, que l’animal ait des puces ou non.
Le vétérinaire passera donc en revue avec vous toute une série de points :
- les symptômes présentés par votre chat et la description de son milieu de vie ;
- vos habitudes en termes d’application de produit anti-puces sur vos animaux domestiques ;
- l’existence de congénères canins ou félins dans votre foyer, qui peuvent faciliter la transmission des puces ;
- l’observation de puces ou de déjections de puces dans son pelage par un examen minutieux ;
- la présence de piqûres de puces sur vos avant-bras, jambes et d’éventuelles démangeaisons ;
- la diminution éventuelle des symptômes après l’application d’un produit insecticide.
À l’image de ce qui est proposé en médecine humaine aux patients souffrant d’allergies et souhaitant connaître précisément l’origine de celles-ci, un diagnostic dit allergologique peut être réalisé chez le chat. À l’heure actuelle, les réponses données par ces tests sont jugées insuffisantes pour établir un diagnostic de certitude.
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Est-il possible de traiter la dermatite allergique aux piqûres de puces chez le chat ?
Oui. Le traitement de la DAPP est possible, mais il est fastidieux car il suppose une prise en charge particulière du problème. Traiter le chat atteint de DAPP est un fait, mais il est important de comprendre le cycle de vie de la puce dont les œufs et les larves sont capables de persister dans l’environnement de manière remarquable (couchage de l’animal, coussins, textile de maison, moquette…). C’est donc l’ensemble du lieu de vie de l’animal qui doit être inspecté et désinsectisé au même titre que ses congénères.
Le traitement individuel quant à lui repose sur l’application d’un produit anti-puces combiné à l’administration d’un anti-inflammatoire pour calmer les démangeaisons. Dans certains cas, le vétérinaire prescrira des antihistaminiques en lieu et place des anti-inflammatoires si les lésions et le grattage sont moindres.
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Comment prévenir la dermatite par allergie aux piqûres de puces chez le chat ?
La prévention de la DAPP est simple : prévenir l’infestation par les puces en utilisant des insecticides sur l’ensemble de vos animaux domestiques (chiens, chats, furets, etc.). Ces produits disponibles en pharmacie ou auprès de votre vétérinaire se présentent sous forme de comprimés à avaler ou de pipettes à appliquer sur le dos de votre animal (juste entre les épaules, en écartant bien les poils pour que le produit soit en contact direct avec la peau). La plupart de ces anti-puces ont une durée d’action minimale de 4 semaines. N’oubliez donc pas de renouveler leur application !
Si vous constatez que votre animal se gratte, observez son pelage ou utilisez un peigne à puces. Si vous ne récoltez aucun insecte, vous aurez peut-être collecté ses déjections. Dans ce cas, étalez-les sur un coton humide ou sur une surface claire et écrasez-les. Les déjections de puces contenant du sang montrent une couleur brunâtre caractéristique. Une fois la présence de ces insectes contrôlée, n’oubliez pas qu’il est indispensable de traiter l’ensemble du lieu de vie de l’animal. Des sprays insecticides sont ainsi vendus dans les jardineries, animaleries, pharmacies ou chez votre vétérinaire.
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Comme les chiens, les chats sont sujets aux allergies. Les causes d’allergies chez le chat sont sensiblement les mêmes que chez le chien. Les manifestations cliniques sont essentiellement cutanées. Nous vous proposons d’en savoir plus sur les allergies chez le chat.
Quelles sont les causes d’allergies chez le chat ?
L’allergie correspond à une réaction exacerbée de l’organisme vis-à-vis de substances appelées allergènes. Les allergènes peuvent être présents dans l’air, dans l’alimentation, etc…
Il existe 4 grands types d’allergies chez le chien et le chat :
- La dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP)
- L’allergie alimentaire
- La dermatite atopique (DA) : encore mal connue chez le chat contrairement à la DA chez le chien.
- La dermatite de contact
La DAPP est fréquente chez le chat, les trois autres types d’allergies sont rares.
L’asthme chez le chat serait aussi d’origine allergique, comme chez l’homme. Les allergènes responsables sont des pollens, des acariens, des squames humains, des parasites ou encore la fumée de cigarette.
Il est souvent long et difficile de diagnostiquer une allergie chez le chat.
Quels sont les signes cliniques lors d’allergies chez le chat ?
Les allergies peuvent se traduire par des troubles digestifs chez le chat ou par des troubles respiratoires. Mais les allergies conduisent essentiellement à des symptômes cutanés.
Le syndrome cutané le plus fréquent chez le chat est l’alopécie extensive. Il s’agit d’une perte de poils secondaire à un léchage excessif. La peau est le plus souvent normale (absence de rougeurs, de croûtes, etc…). Les chats se lèchent essentiellement les parties basses du corps comme le ventre ou le bas du dos. Dans 95% des cas, l’alopécie extensive est due à une DAPP.
Bon à savoir : les propriétaires ignorent souvent que les chats présentent des démangeaisons car ils confondent ce léchage excessif avec le toilettage.
Les allergies chez le chat peuvent aussi être responsables de prurit cervico-facial : ce sont des démangeaisons localisées au niveau de la tête et du cou. On doit également penser en premier lieu à la DAPP lors de prurit cervico-facial chez le chat.
Comment traiter les allergies chez le chat ?
Il n’est pas possible de guérir un animal d’une allergie : un chat allergique le restera toute sa vie. Il existe toutefois des traitements qui permettent de soulager l’animal et d’améliorer considérablement son confort de vie.
L’idéal est de déterminer le ou les allergènes en cause pour pourvoir les éliminer. Par exemple, pour les animaux souffrant de DAPP, un traitement antiparasitaire devra être réalisé toute l’année pour éviter que l’animal ne soit piqué par des puces. Lors d’allergie alimentaire, le régime alimentaire sera adapté pour que l’animal n’ingère plus l’allergène en cause. Un aliment médicalisé hypoallergénique peut être nécessaire (sur prescription du vétérinaire traitant).
Des traitements pourront également être mis en place pour soulager les animaux (lorsque les démangeaisons sont très importantes, lors de lésions cutanées, etc…).
Mon chat est allergique
1/ Mon chat est allergique
Votre chatte semble présenter de nombreux troubles ayant pour origine une allergie. Il faut savoir que la gestion médicale des animaux allergiques est, à l’instar de celle des humains, très délicate. Il existe quatre types d’allergies chez le chat :
– la dermatite allergique aux piqûres de puces, qui est la cause principale d’allergie. Elle est appelée DAPP dans notre jargon.
– l’atopie, qui est une prédisposition à faire des réactions allergiques envers plusieurs allergènes, généralement inhalés (acariens de poussière, pollens, poils de chiens, squames humains…
– l’allergie alimentaire,
– L’ « allergie de contact », qui n’est pas vraiment une allergie mais une sensibilisation de la peau au contact de diverses substances (produits ménagers, certains pigments bleus des gamelles en plastique, …).
2/ Trouver le facteur allergène
Votre chatte présente peut-être l’une de ces allergies, mais le problème est de savoir laquelle.
Il se peut aussi qu’elle présente plusieurs types d’allergies. En effet, lorsqu’un chat possède un terrain allergique, il est souvent sensible à de nombreux allergènes.
Pour identifier cet allergène, on réalise tout d’abord un traitement efficace contre les puces. En effet, une seule puce suffit à provoquer des troubles cutanés très importants chez les chats. Et, comme nous l’avons dit précédemment, l’allergie aux piqûres de puces est la plus fréquente chez les chats.
3/ Si les symptômes persistent
Il faut rechercher d’autres causes. Le vétérinaire réalise un examen dermatologique poussé (en faisant éventuellement des biopsies) et pose de nombreuses questions. Ceci afin de connaître parfaitement votre chatte, son alimentation et son environnement.
Il peut alors utiliser différents procédés pour préciser les allergènes responsables des troubles. On peut procéder comme chez l’homme à l’identification précise du (ou plus souvent des) allergène(s) responsables avec à des tests cutanés.
Si ces tests sont positifs (c’est-à-dire qu’ils ont permis l’identification du (ou des) allergène(s) responsable(s)), alors on peut pratiquer éventuellement une désensibilisation (lire pages suivantes) et éviter, autant que faire se peut, la présence des allergènes dans le milieu de vie de votre chatte.
4/ Si l’allergie est alimentaire
Si la suspicion de votre vétérinaire est plutôt en faveur d’une allergie alimentaire, il mettra en place un régime d’éviction.
Cela consiste à nourrir le chat avec des aliments qu’il n’a jamais ingérés auparavant.
Il faudra donc essayer de se remémorer ce que votre chat a pu manger pendant toute sa vie pour trouver une source de protéines (poisson, dinde, oeuf, canard, cheval …) et une source de glucides (pommes de terre ? tapioca ? …) qu’il n’a jamais eu l’occasion de manger auparavant.
Il est également possible de donner à votre chat tout de suite un aliment dit « hypoallergénique ». Ces aliments sont élaborés à partir de sources de protéines et de glucides que les chats n’ont pas l’habitude de manger et qui sont rarement responsables de phénomènes allergiques.
Cette démarche diagnostique est certes longue et il faudra vous armer de patience, mais les résultats sont très utiles afin de savoir où se situe « l’ennemi ».
5/ Le traitement de l’allergie
En ce qui concerne le traitement des allergies, il n’y a pas beaucoup d’alternatives :
- Élimination du ou des allergènes responsables : changement d’alimentation, traitement de la maison contre les acariens, etc.
- Désensibilisation lorsque l’éradication de l’allergène est impossible.
- Un traitement adjuvant, indispensable, vous sera proposé par votre vétérinaire (antibiotiques, shampooing, lotion calmante à base de lait d’avoine, …), ceci afin de traiter les surinfections de la peau (plaques rouges « purulentes », papules et boutons, croûtes, oedème, etc.).
- Il est également indispensable de traiter votre chat contre les puces. Cela permettra d’éviter des allergies supplémentaires (DAPP par exemple) et des surinfections cutanées (les puces peuvent transporter des bactéries sur leurs pattes).
En conclusion, sachez qu’on ne guérit jamais d’une allergie et que les chats allergiques auront probablement toujours des petits problèmes. Seul un suivi médical régulier lors d’allergie importante et des traitements ponctuels lors de crises permettront à votre chatte de vivre normalement. Même si le traitement des phénomènes allergiques est long et délicat, il permet généralement d’apporter beaucoup de confort au chat et à son maître !
Docteur Caroline Bouheddi
Vétérinaire du site Wanimo.com
Posez vos questions à notre vétérinaire sur le forum Animaux, chaque semaine il répondra à l’une de vos questions dans sa chronique.
10 remèdes de grands-mères pour soulager des allergies
Le pollen, la poussière, ainsi que les acariens provoquent parfois des allergies qui se manifestent par des démangeaisons, de l’eczéma, des rougeurs, ou une toux irritante… Pour soulager les symptômes, optez pour les remèdes naturels de grands-mères.
1 – Une tisane aux plantes contre la toux
Vous éternuez ou toussez à répétition ? Faites chauffer de l’eau pour vous préparer une bonne tisane au thym séché, à la lavande, à la camomille ou encore à l’eucalyptus ou aux sauges. Effet apaisant immédiat.
2 – L’argile contre l’eczéma
Si vous êtes sujets à l’eczéma, rien de tel qu’une bonne couche d’argile à appliquer, sans oublier de bien boire régulièrement. Vous pouvez aussi utiliser du liniment oléo-calcaire, en mélangeant un peu d’huile d’olive avec de l’eau de chaux.
3 – De l’eau salée pour calmer les irritations
Les irritations surviennent très souvent en cas d’allergie. Les yeux piquent et les muqueuses sont affectées. Pour calmer les démangeaisons oculaires, placez des compresses d’eau froide sur les yeux pendant quelques minutes. Pour les narines, il vous suffit de mélanger une demie cuillère à café de sel avec 250 ml d’eau chaude. Laissez dissoudre puis injectez ce liquide dans chaque narine à l’aide d’une seringue.
4 – L’estragon contre le rhume des foins
Les vertus de l’estragon sont idéales pour lutter contre le rhume des foins. Il agit comme un anti-allergène. Pour profiter de ses bienfaits, pressez trois gouttes d’huile essentielle d’estragon dans un mouchoir et respirez-le trois fois par jour.
5 – L’ortie contre l’écoulement nasal
Vous avez le nez qui coule à force d’éternuer ? L’ortie est le remède idéal que les grands-mères utilisent contre l’écoulement nasal. Il vous suffit de verser deux cuillères à café d’ortie dans 150 ml d’eau chaude et de laisser infuser durant une dizaine de minutes. A boire trois fois par jour.
6 – Du vinaigre de cidre, en prévention
Le vinaigre de cidre permet de prévenir les rhinites allergiques en buvant chaque jour un verre d’eau dans lequel vous ajoutez deux cuillères à café de vinaigre de cidre, et une de miel pour adoucir la gorge.
7 – Les agrumes contre le pollen
Pour renforcer votre système immunitaire et lutter contre l’allergie au pollen, boire un jus d’agrumes frais composé d’un demi citron et de deux oranges, ainsi qu’une cuillère à soupe de miel permettra de soulager vos muqueuses nasales et le mal de gorge.
8 – Le chlorure de magnésium avant le printemps
Pourquoi ne pas essayer une cure de chlorure de magnésium de trois semaine environ pour préparer votre corps à l’arrivée de la saison.
10 – L’oignon, un antihistaminique naturel
L’oignon agit comme un antihistaminique efficace pouvant aider à lutter contre les allergies printanières. Riche en fibre et non gras, vous pouvez aussi opter pour l’ail dans votre alimentation.
Enfin, il est fortement conseillé, en cas d’allergie, de se laver régulièrement les cheveux afin de se débarrasser de la présence de pollen, d’aérer régulièrement les pièces de la maison, de porter un chapeau et des lunettes de soleil l’été, et d’éviter de fumer. Enfin, côté alimentation, les laitages, les oeufs, le sucre, la farine, les graisses ou encore l’alcool sont à éviter. Ils peuvent en effet favoriser la formation de mucus.
Olivia B. , le 09/12/2016
L’allergie aux chats est généralement confondue avec l’allergie aux poils de chat. Contrairement aux idées reçues, être allergique aux chats est la conséquence d’une allergie à la protéine Fel d 1 présente dans la salive et dans les larmes, et non aux poils. Maxisciences fait un focus complet sur l’allergie aux chats.
Les signes de l’allergie aux chats
Les signes de l’allergie aux chats sont généralement ceux de la rhinite allergique et de l’asthme. La rhinite allergique se manifeste par une conjonctivite et une rhinite. La conjontivite est associée à des yeux rouges, larmoyants, qui grattent. Dans quelques cas, les paupières peuvent enfler.
La rhinite évoque une sensation de nez bouché, des écoulements nasaux clairs, des éternuements à répétition et des démangeaisons. Dans des situations plus graves, le patient allergique peut présenter un asthme, une atteinte des bronches. Sont éprouvées des difficultés à respirer, une toux et une respiration sifflante. Il est essentiel de prendre en charge rapidement une crise d’asthme. Moins fréquemment, l’allergie aux chats peut entraîner une éruption cutanée comme une urticaire.
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Une nouvelle méthode de désensibilisation contre l’allergie aux chats
En cas d’allergie aux chats, il existe des solutions efficaces comme la désensibilisation connue également sous le nom d’immunothérapie. Il s’agit du seul traitement qui se concentre sur la cause même de l’allergie. La technique repose sur l’administration régulière d’extraits contenant les allergènes. Ce procédé s’étend généralement sur trois ans et repose sur 50 à 80 doses. L’efficacité était jusque là moins probante que la désensibilisation à d’autres allergènes tels que le pollen ou les hyménoptères. Une nouvelle méthode consisterait à injecter seulement trois doses sur une durée de trois mois.
Que faire en cas d’allergie aux chats ?
En cas d’allergie aux chats, la meilleure action est d’éviter leur présence. Mais en réalité, cela ne s’avère pas toujours simple. Il convient de prendre certaines mesures pour diminuer les symptômes de manière significative. Le premier conseil est d’interdire la chambre au chat. Il est indispensable d’aérer et de faire le ménage régulièrement en aspirant tous les jours. Il est préférable d’éviter les tapis et les moquettes. La litière doit être changée tous les jours et les mains lavées après des caresses. Il est aussi recommandé de faire castrer son chat, de le brosser souvent et de le laver une à deux fois par mois.
Caractéristiques de la toux allergique
Il est essentiel de savoir reconnaître une toux allergique et de la distinguer des autres formes de toux, car son traitement peut être spécifique et il ne conviendra pas nécessairement à une toux d’origine infectieuse. La toux allergique est le plus souvent une toux chronique qui peut parfois être associée à un asthme. Dans ce cas, la toux peut préfigurer une crise. Mais de façon générale, les toux allergiques sont des toux qui persistent plusieurs semaines et elles ne s’accompagnent ni de fièvre ni d’autres symptômes majeurs pouvant faire évoquer une infection. Si cette toux allergique est chronique, c’est parce que la personne allergique reste longtemps au contact de l’allergène qui peut être un pollen (la toux se manifeste dans ce cas chaque année à la même période), de la poussière, des poils de chat, des acariens, etc.
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Prise en charge de la toux allergique
La première chose à faire est de s’assurer de l’origine allergique de la toux. Les caractéristiques qui viennent d’être évoquées sont généralement suffisamment significatives, mais en cas de doute, n’hésitez pas à vous rendre chez votre médecin qui vous orientera vers un allergologue si nécessaire. Ce dernier sera amené à réaliser des tests afin de déterminer l’allergène responsable de la toux. Le traitement classique de la toux allergique passe par la prescription d’antihistaminiques. En cas de symptômes particulièrement sévères, on peut envisager un programme de désensibilisation qui est toutefois extrêmement long et contraignant. Heureusement, des solutions naturelles existent pour soulager une toux allergique.
Traitements naturels de la toux allergique
La première solution pour soulager une toux allergique consiste à bien s’hydrater (c’est-à-dire à boire très régulièrement de l’eau) pour diluer le mucus accumulé dans la gorge et éviter qu’elle ne se dessèche. Par ailleurs, un des traitements naturels envisageables en cas de toux allergique est l’homéopathie. En cas de toux allergique liée au pollen, prenez une dose de Pollens en 30 CH chaque jour pendant les deux mois qui précèdent la période des allergies. Outre ce traitement préventif, vous pouvez traiter les symptômes en prenant matin et soir 5 granules de Pollens en 15 CH, d’Apis mellifica en 9 CH et de Poumon histamine en 15 CH. Vous pourrez aussi avoir recours à des infusions de bourgeons de sapin. Faites-en infuser 20 g dans un litre d’eau bouillante pendant une dizaine de minutes, puis buvez cette préparation quatre ou cinq fois par jour. Une autre recette extrêmement efficace en cas de toux allergique est l’infusion, pendant 5 minutes, de citron bio. Buvez cette préparation chaude avec du miel. Enfin, vous pouvez confectionner un sirop à base de jus d’oignon (pressez un oignon découpé pour le récupérer) et de miel que vous laisserez macérer une demi-journée avant d’en consommer régulièrement pendant trois jours.
Eternuements répétés, démangeaisons, picotements du nez, parfois des yeux… les allergies déclenchées par l’inhalation de pollens d’arbres ou de graminées concernent près de 30 % des Français.
Des traitements en vente libre, de la famille des antihistaminiques ou des anti-inflammatoires, permettent d’apaiser rapidement cet inconfort. Sans amélioration dans les 48 heures ou si les troubles s’aggravent, il faut consulter un médecin.
Médicaments contre le rhume des foins et l’urticaire
Alairgix Allergie 10 mg (Cooper), environ 4,80 € la boîte de 7 comprimés sécables à sucer
- Signes particuliers : de la cétirizine, antihistaminique de seconde génération équivalent du médicament Virlix sur ordonnance. Une présentation pratique en comprimés à sucer ou à diluer dans un peu d’eau.
- Dans quel cas ? À partir de 6 ans, notamment pour ceux qui n’apprécient pas les comprimés à avaler, en cas de symptômes gênants et/ou de gêne oculaire associée (yeux qui piquent ou pleurent).
- Notre conseil : un risque de somnolence moins élevé qu’avec des antihistaminiques de première génération mais possible. A prendre le soir au coucher.
Loratadine Mylan Conseil 10 mg (Sanofi), entre 2,50 et 3,60 € environ la boîte de 7 comprimés
- Signes particuliers : un médicament générique, peu onéreux, qui contient de la loratadine, l’un des antihistaminiques oraux les moins sédatifs. La molécule est fréquemment prescrite sous le nom de Clarityne, médicament sur ordonnance.
- Pour qui ? À partir de 12 ans, si les symptômes sont gênants. Agit aussi sur les signes oculaires.
- Notre conseil : pour une action plus rapide, prendre le médicament à jeun ou 30 minutes avant un repas.
Médicaments spécifiques au rhume des foins
Cromorhinol 2 % (Bausch + Lomb, Laboratoire Chauvin), entre 5 et 6 € environ le spray de 15 ml.
- Signes particuliers : du cromoglycate de sodium qui inhibe la réaction inflammatoire à l’origine des symptômes. Un médicament bien toléré.
- Dans quel cas ? En effet préventif lorsque les symptômes débutent et/ou sont légers : éternuements, démangeaisons nasales. À partir de 30 mois.
- Notre conseil : l’action de ce médicament est d’autant plus efficace qu’on commence le traitement tôt. Il peut être pris tout au long de la période allergique, et être associé à un antihistaminique oral. Utile aussi en relais des corticoïdes.
Allergyl (Laboratoires Gilbert), 8,50 € environ le spray poudre de 200 doses
- Signes particuliers : une poudre de cellulose végétale et de menthe poivrée, qui forme un film protecteur et empêche l’adhésion des allergènes.Des études cliniques chez des patients allergiques aux acariens ou aux graminées montrent une diminution des symptômes.
- Dans quel cas ? Pour des symptômes légers, ou en association à un antihistaminique oral. À partir de 18 mois.
- Notre conseil : on peut l’utiliser autant de fois que nécessaire pendant toute la période allergique, mais il ne faut pas l’associer à un autre spray nasal au risque de diminuer leur efficacité respective.
BionalMedical Allergy (Omega Pharma), environ 10,50 € le spray nasal (140 doses)
- Signes particuliers : un gel formé d’huiles (sésame et menthe verte) et d’émulsifiants (argile et gomme xanthane) qui devient liquide après agitation et forme un film protecteur sur la muqueuse nasale qui empêche les allergènes d’entrer en contact avec la muqueuse nasale.
- Dans quel cas ? En prévention avant l’apparition des premiers symptômes. A partir de 12 ans.
- Notre conseil : pour être efficace, le traitement doit être commencé avant l’exposition à l’allergène.
LinfoVir+ (PediAct), entre 9 et 12 € environ le spray de 30 ml
- Signes particuliers : du resvératrol, extrait de plante (Renouée du Japon) aux propriétés anti-inflammatoires, et un polymère qui adhère à la muqueuse (le carboxyméthyl-bêta-glucane). Convient aussi en cas de rhume car le resvératrol a des propriétés antivirales.
- Pour qui ? Pour ceux qui recherchent un produit naturel. À partir de 12 mois, symptômes modérés ou en association avec les autres traitements.
- Notre conseil : une référence bien tolérée et utilisable au long cours.
Humex Rhume des foins Béclométasone (Urgo), environ 7 € le flacon spray de 20 ml.
- Signes particuliers : un corticoïde nasal équivalent du spray Béconase sur prescription. Seule différence : une quantité de produit plus faible (20 ml).
- Les + : le seul traitement à base de cortisone disponible sans ordonnance, indiqué dans le rhume des foins. Une action anti-inflammatoire locale puissante, supérieure à celle des antihistaminiques.
- Le – : les corticoïdes locaux ont parfois des inconvénients : irritation, saignement de nez… Ne pas prendre sur une longue période sans avis médical.
- Pour qui ? À partir de 15 ans, lorsque les autres traitements sont insuffisants ou le nez très bouché.
- Notre conseil : comme l’efficacité du corticoïde n’est optimale qu’après 3 jours de prise, on peut utiliser un antihistaminique oral en attendant. Interrompre le traitement en cas de bouton de fièvre (poussée d’herpès labial).
Médicaments spécifiques aux poussées d’urticaire
Butix gel (Pierre Fabre), environ 6,30 € le tube de 30 g.
- Composition : de la diphénhydramine, un antihistaminique.
- Les + : son efficacité pour diminuer les démangeaisons liées à des manifestations allergiques. Une texture gel facile à appliquer et qui pénètre bien.
- Le – : la molécule est photosensibilisante : risque de coup de soleil même en cas de faible exposition solaire.
- Dans quel cas ? En cas de démangeaisons (type urticaire) liées à des piqûres d’animaux ou de végétaux. À partir de 36 mois. Traitement limité à 7 jours.
- Notre conseil : en cas d’exposition au soleil, prévoir un vêtement couvrant sur la zone concernée ou appliquer un produit solaire haute protection après l’application du gel.
Onctose (Merck Médication Familiale), environ 5,90 € le tube de 48 g.
- Composition : de la lidocaïne, un anesthésique local, du méfénidramium, un antihistaminique.
- Le + : son effet calmant. La lidocaïne associée à l’antihistaminique soulage rapidement les démangeaisons.
- Le – : les anesthésiques locaux sont parfois à l’origine de réactions cutanées allergiques.
- Dans quel cas ? En cas de démangeaisons intenses par exemple liées à une urticaire. Traitement limité à 7 jours.
- Notre conseil : si les démangeaisons ne diminuent pas rapidement voire s’aggravent, stopper les applications. Il peut s’agir d’une intolérance à l’anesthésique local.
Cortisédermyl 0,5 % crème (Cooper), environ 4,75 € le tube de 15 g.
- Composition : de l’hydrocortisone, un corticoïde.
- Le + : son effet anti-inflammatoire sur les démangeaisons et l’œdème local en cas de piqûre.
- Le – : les dermocorticoïdes ne sont pas anodins. Il faut respecter les consignes d’application. Chez l’enfant, pas avant 6 ans.
- Dans quel cas ? Pour calmer des démangeaisons importantes et/ou pour réduire l’œdème local suite à des piqûres de végétaux ou d’animaux. On évite la peau du visage, assez fine. Traitement limité à 3 jours.
- Notre conseil : pas d’application sous pansement occlusif, cela amplifierait trop l’effet du corticoïde. Augmenter la fréquence d’application n’accélère pas la guérison, mais peut provoquer des effets indésirables (irritations…).
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Allergies : ce qu’il faut savoir sur les antihistaminiques
En cas d’allergie, les antihistaminiques font partie des médicaments couramment utilisés pour minimiser voire faire disparaître les symptômes. Ils permettent une amélioration considérable du confort des personnes allergiques au quotidien. Petit tour d’horizon de ces différents médicaments.
Il existe de nombreux médicaments qui permettent de lutter contre les différentes manifestations de l’allergie : les corticoïdes ou anti-inflammatoires stéroïdiens, les antiallergiques spécifiques du traitement de l’ asthme ( antiasthmatiques)… Les antiallergiques antihistaminiques ont quant à eux la faculté d’agir spécifiquement sur une molécule qui intervient de façon prépondérante dans les mécanismes d’inflammation et d’allergie : l’ histamine.
Qu’est-ce qu’un antihistaminique ?
Un antihistaminique est un médicament qui lutte contre l’action d’une substance naturelle présente dans l’organisme humain : l’histamine. Cette molécule est un neuromédiateur sécrété par l’organisme, notamment lors des réactions allergiques. C’est précisément l’histamine qui déclenche les effets de l’allergie.
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À noter : les antihistaminiques (traitement médicamenteux) permettent de rétablir la qualité de vie en améliorant ou en faisant disparaître les symptômes d’allergie. Mais il existe d’autres traitements, parfois plus efficaces : désensibilisation, suppression de l’exposition à l’allergène en question, etc.
Les allergies en hausse ces dernières années
La prévalence des maladies allergiques a considérablement augmenté dans les pays industrialisés au cours des 20-30 dernières années : entre 25 à 30 % pour les maladies allergiques en général, entre 7 à 10 % pour l ‘asthme, entre 15 à 20 % pour la rhinite allergique et la conjonctivite allergique.
Comment l’histamine provoque-t-elle l’allergie ?
Depuis longtemps, on sait que l’histamine est un neuromédiateur largement impliqué dans les phénomènes inflammatoires et allergiques. Dans notre corps, elle est synthétisée à partir d’un acide aminé : l’histidine. Elle est stockée principalement dans des cellules immunitaires, les mastocytes, qui la libèrent lorsqu’ils sont stimulés par la présence d’un corps étranger comme un allergène.
Une fois libérée, l’histamine va agir en se fixant sur des récepteurs cellulaires qui lui sont propres, et dont il existe deux formes :
- Les récepteurs de type 1 (H1) sont présents partout dans le corps et ils sont impliqués dans l’inflammation, ce sont eux qui provoquent les symptômes allergiques ;
- Les récepteurs de type 2 (H2) sont présents au niveau de l’estomac et sont responsables de l’acidité gastrique.
Comment agissent les antihistaminiques sur l’allergie ?
C’est sur ces fameux récepteurs H1 qu’on se concentre : en les stimulant, l’histamine va entraîner plusieurs actions sur l’organisme :
- Une dilatation et une augmentation de la perméabilité des petits vaisseaux sanguins, responsable de plusieurs symptômes allergiques : œdème, rougeurs, congestion nasale, larmoiement lors du rhume des foins ;
- Une contraction des fibres musculaires lisses (les fibres musculaires qui échappent à notre volonté) notamment au niveau des bronches et du tube digestif ;
- Une augmentation de la vigilance par son action sur le système nerveux central.
Les antihistaminiques vont empêcher l’action de l’histamine au niveau de ces récepteurs H1, et diminuer ainsi les symptômes de l’allergie tels que l’œdème, l’écoulement nasal et lacrymal…
Ils sont à prendre quotidiennement, par voie orale ou par voie nasale. Si les symptômes de l’allergie ne cèdent pas avec les seuls antihistaminiques, d’autres traitements peuvent être proposés (corticoïdes, désensibilisation). N’hésitez pas à consulter un allergologue.
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Allergie : les différents types d’antihistaminiques
Les antihistaminiques anticholinergiques
Les antihistaminiques anticholinergiques sont de moins en moins employés car ils entraînent souvent une somnolence. Leurs actions anticholinergiques s’accompagnent d’autres effets secondaires tels que sécheresse buccale, constipation, risque de rétention urinaire, risque de glaucome, etc. Ils sont contre-indiqués chez l’enfant et chez les personnes qui souffrent déjà de ce type d’affections. Ils ne sont délivrés que sur ordonnance.
Les antihistaminiques H1
Les antihistaminiques H1 plus récents, dits « de 2ème génération », n’ont pas d’effets secondaires aussi importants. Il sont généralement à base de cétirizine et de desloratadine. Plus récents que les anticholinergiques, et plus utilisés, ils entraînent moins de somnolence car ils diffusent moins dans le système nerveux central. Ils ont révolutionné le confort du traitement de la rhinite allergique, et ne sont délivrés que sur ordonnance.
Les antihistaminiques H2
Les antihistaminiques H2 agissent sur les récepteurs H2 (voir plus haut) : ils sont indiqués en cas d’ ulcère de l’estomac et du duodénum, mais également en présence d’un reflux gastro-œsophagien (RGO), d’acidité gastrique. Ils agissent de manière limitée sur les symptômes allergiques.
Et les effets secondaires ?
Même si les antihistaminiques H1 entraînent moins d’effets secondaires (dont le principal est la somnolence) que ceux de « première génération », la conduite de véhicule et l’utilisation de machines restent toutefois déconseillées pendant le traitement. Pour connaître tous les effets secondaires, veuillez vous référer à la notice du médicament ou vous adresser à votre médecin ou votre pharmacien.
À noter : la plupart des antihistaminiques sont délivrés sur ordonnances. Cependant, il existe des antihistaminiques disponibles en pharmacie sans ordonnance, qui agissent sur certains symptômes de l’allergie. Renseignez-vous en pharmacie ou après de votre médecin.
Antihistaminiques pendant la grossesse : est-ce dangereux ?
Les maladies allergiques sont fréquentes au cours de la grossesse ou de l’allaitement. Il est possible de prendre des antihistaminiques durant ces périodes, mais il faut les choisir parmi une liste bien précise. Parmi tous les antihistaminiques disponibles par voie orale, la femme se tournera vers les molécules suivantes (pour lesquelles il n’y a pas à craindre une augmentation du risque malformatif de base) :
Pour en savoir plus, lisez notre article » Les allergies pendant la grossesse : comment les gérer ? ».
Ecrit par:
Dr François Resplandy
Pharmacien
Ecrit par:
Mathilde Pujol
Journaliste rédactrice
Mis à jour le 25 avril 2019
Sources :
– « Les antihistaminiques », 2017, Dr Pauline Pralong, Service de dermatologie, photobiologie et allergologie CHU Grenoble-Alpes ( accessible en ligne)
Aussi, avant la prise d’un tel médicament, certaines précautions sont à adopter. Il vous faut en premier lieu savoir si vous devez l’ingérer avec votre repas ou avec de l’eau s’il s’agit de médicament à avaler. En cas de traitement local, vous devez être en mesure de l’appliquer convenablement et distinguer une solution pour le nez d’une autre pour les yeux. Il vous faut par ailleurs vous informer quant à la posologie : le dosage peut varier d’un patient à un autre, suivant le poids ou encore l’âge. Il est essentiel de savoir combien de fois par jour vous pouvez en prend et à quel moment : les formes les plus anciennes d’antihistaminiques sont souvent prises le soir avec d’aller se coucher. Enfin, la durée du traitement est également distincte d’un sujet à un autre. Si certains antihistaminiques sont préconisés pendant quelques jours seulement, d’autres le sont pour une longue période.
— Le médicament antihistaminique contre le rhume des foins
Dans le cas d’un rhume des foins, le remède idéal serait probablement un antihistaminique. Il permettra de soulager les signes d’allergie. Si vous avez ce type d’allergie, préférez un antihistaminique non somnolent, car cela vous évitera de vous endormir à longueur de journée. Quoi qu’il en soit, il est toujours plus raisonnable de demander l’avis d’un pharmacien, si vous avez un doute concernant le médicament le mieux adapté à votre situation, car tous les antihistaminiques ne sont pas agissants pour tout le monde.
— Que faire si les écoulements nasaux persistent en dépit de la prise d’un antihistaminique ?
Si un antihistaminique n’est pas opérant contre une allergie, cela peut signifier que la réaction allergie est devenue plus grave. Elle s’accompagne quelquefois d’une irritation chronique même si le diagnostic a par exemple révélé une allergie aux pollens. Cependant, un simple rhume peut aussi constituer un agent qui provoque les écoulements nasaux. S’ils perdurent, l’unique façon d’y remédier est de réaliser un examen chez votre allergologue.
Quel est le mécanisme d’action de l’antihistaminique ?
La fonction de l’antihistaminique consiste à bloquer l’action d’une substance nommée histamine, qui trouble les cellules du corps. Comme cela a déjà été mentionné, l’histamine est une substance que le corps extrait lorsqu’il décèle un élément nuisible, à l’instar d’une infection. Cela cause une inflammation et une tuméfaction au niveau de la peau. Chez certaines personnes, la production d’histamine génère divers symptômes, dont des éternuements, un écoulement du nez ou encore des éruptions cutanées. Grâce aux antihistaminiques, il est possible de prévenir ce genre de problème. Il vous suffit d’en prendre avant de vous exposer à la substance qui engendre l’allergie. D’un autre côté, dans le cadre d’un traitement curatif, les médicaments antihistaminiques permettent d’atténuer la gravité d’un symptôme.
La consommation d’antihistaminiques entraîne-t-elle des effets secondaires néfastes ?
De même que plusieurs autres types de médicaments, les antihistaminiques sont susceptibles de produire des effets secondaires. Certains constituent des sources de somnolence, de troubles de la vision, de difficultés à uriner et de bouche sèche. D’autres provoquent des maux de tête ou des sensations de malaise. S’il vous semble que le médicament obtenu sans ordonnance a occasionné un effet secondaire, vous pouvez en référer à un médecin.
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Qu’en est-il de la prise d’antihistaminique en même temps que d’autres médicaments ?
Avant de vous procurer un antihistaminique sans ordonnance, pensez à demander au pharmacien ou à votre médecin traitant si ce médicament est compatible avec la consommation d’autres comprimés. En réalité, les médicaments peuvent avoir une influence les uns sur les autres, ce qui pourrait annuler leurs actions et accroître le risque d’apparition d’effets secondaires.
Certains antihistaminiques ne peuvent pas être pris en même temps que des antidépresseurs, des médicaments pour soigner des reflux gastro-œsophagiens pathologiques ou des ulcères stomacaux. La prise simultanée de l’antihistaminique et d’alcool est aussi fortement déconseillée, étant donné que cela peut décupler les risques de léthargie.
À qui s’adresse la prise d’antihistaminique sans ordonnance ?
Presque tout le monde a la possibilité de prendre des antihistaminiques acquis sans ordonnance. Toujours est-il que si vous avez besoin de l’avis d’un professionnel, il est préférable de demander conseil au médecin ou au pharmacien.
Ainsi, chez les femmes enceintes et allaitantes, et chez les enfants, des précautions sont à prendre avant d’ingérer des antihistaminiques, que ce soit pour traiter le rhume des foins ou toute autre forme d’allergies.
D’autre part, comme cela a été dit, l’administration d’antihistaminiques avec d’autres médicaments n’est pas recommandée. Cela est également le cas si vous souffrez d’une maladie sous-jacente, telle que l’hépatite, l’épilepsie, une maladie au niveau de cœur ou du rein.
De plus, certains antihistaminiques ne sont pas efficaces dans certains cas d’allergie. Le médecin ou le pharmacien pourra vous indiquer le mieux adapté à votre situation.
Bref, n’oubliez pas de consulter la notice de votre médicament sans ordonnance afin de vous assurer qu’il convient ou non à votre allergie.
Conseils pratiques pour un traitement à base d’antihistaminique
Pour venir à bout d’une allergie grâce à un antihistaminique, le choix de la forme du remède est fondamental. Ainsi, en fonction de la manifestation de votre réaction allergique, vous opterez pour tel ou tel médicament.
— Dans quel cas l’antihistaminique par voie orale est-il préconisé ?
Pour lutter contre des symptômes d’allergie tels que les écoulements nasaux et oculaires, les éternuements ou les démangeaisons, la prise d’un antihistaminique par voie orale est recommandée. Si vous souffrez de rhume des foins ou d’une rhinite allergique, préférez un antihistaminique de la première ou de la seconde génération. Vous devez toutefois savoir que les antihistaminiques de première génération sont susceptibles d’engendrer certains effets secondaires comme la léthargie. Ceux-ci sont disponibles sans ordonnance.
Quant aux antihistaminiques de seconde ou de troisième génération, ils permettent de traiter efficacement des symptômes répétitifs de rhume des foins. Ils doivent en principe être pris une ou au maximum deux fois par jour.
— Quand acheter un antihistaminique par voie nasale ?
Choisissez un antihistaminique par voie nasale si vous manifestez des symptômes tels que l’écoulement nasal, les éternuements, les démangeaisons, les écoulements rhinopharyngiens ou une congestion des sinus. Les pulvérisateurs nasaux vous aideront à traiter les symptômes d’allergies qui apparaissent au niveau du nez et les rhumes. En général, une ordonnance est requise. Ces médicaments causent parfois des effets secondaires, comme la prise de poids, la fatigue, la somnolence…
— Les antihistaminiques en gouttes pour les yeux
Si vous avez les yeux rouges qui coulent et qui vous grattent, achetez des antihistaminiques présentés sous forme de gouttes. Ils peuvent être disponibles avec ou sans ordonnance. Ils génèrent malheureusement des effets secondaires : yeux secs, maux de tête… Avant l’application des gouttes, veillez à bien vous laver les mains à l’eau chaude et au savon. Inclinez ensuite votre tête vers l’arrière tout en regardant vers le haut et en tirant sur votre paupière inférieure. Il vous suffit par la suite de verser le nombre de gouttes requis. Fermez vos yeux une à deux minutes.
— Comment combattre les éternuements, l’écoulement nasal et la congestion liés au rhume ?
Afin de calmer les symptômes du rhume, à l’instar du nez qui coule, des éternuements ou de la congestion, il vous suffit d’opter pour un médicament anti-rhume qui contient de l’antihistaminique. Ainsi, le processus de guérison sera activé. Avalez votre médicament avec de l’eau. Vous pouvez suivre un traitement de 12 h ou de 24 h, à raison d’une ou de deux prises par jour.
— Antihistaminique pour guérir la toux sèche
Pour soigner la toux sèche, l’antihistaminique peut être efficace. Veillez cependant à ne pas vous procurer un médicament qui pourrait entraîner de la somnolence, car en journée, cela risque d’entraver le bon déroulement de vos activités habituelles.
— Quel antihistaminique pour prévenir les symptômes du mal de transport ?
Vous pouvez également choisir un antihistaminique avant un voyage en voiture, en avion, en bateau ou en métro, si vous avez le mal de transport. Cela prévient les vomissements, les vertiges ou encore la nausée. Vous pouvez en trouver sans ordonnance. La prise du médicament doit être faite une heure avant le voyage.
— Antihistaminique contre les urticaires
Si vous avez de l’urticaire ou des irritations qui vous grattent, vous pouvez prendre de l’antihistaminique. Ces affections peuvent être causées par de l’histamine en surproduction. Les antihistaminiques de seconde et troisième génération sont à même d’empêcher la production en excès de l’histamine. Vous en prendrez en soirée avant de dormir, étant donné leur propriété léthargique.
— L’antihistaminique est-il indiqué en cas d’inflammation ou de piqûre d’insecte ?
L’antihistaminique à appliquer par voie cutanée permet de remédier à des démangeaisons ou des irritations engendrées par une piqûre d’insecte. Les antihistaminiques topiques se déclinent sous la forme de crème ou de lotion et sont disponibles sans ordonnance. Il vous suffit d’étaler le produit sur la partie affectée, quatre fois par jour. La plupart de ces crèmes renferment du diphénhydramine et de la calamine, afin de protéger la peau.
En cas de douleurs, de boursouflures, de rougeurs, de difficultés à respirer ou d’urticaire suite à une piqûre d’insecte, il est conseillé de se rendre sans attendre aux urgences. En outre, si du pus sort de la piqûre ou si les enflures sont multiples, parlez-en vite à votre médecin, car il pourrait s’agir d’une infection cutanée qui exige l’intervention d’un médecin.
Si par ailleurs vous vous êtes fait piquer à plusieurs endroits de votre corps, misez plutôt sur un antihistaminique par voie orale. Si votre cas s’aggrave, une fois encore, contactez le médecin.
Enfin, ne vous servez pas simultanément un antihistaminique par voie orale et par voie cutanée. Et pour cause, cela double la teneur d’antihistaminique dans votre corps.
— L’antihistaminique en guise de somnifère ?
Vous avez des problèmes de sommeil ? Vous pouvez éventuellement prendre un antihistaminique ayant des propriétés léthargiques. Ce genre de médicament est quelquefois vendu sans ordonnance et proposé comme somnifères, étant donné les effets de somnolence qu’il peut entraîner.
— Dans quel cas utiliser du Xyzall ?
Le Xyzall est un médicament antihistaminique permettant de soigner l’urticaire, les rhinites allergiques et toute sorte d’allergies. Présenté sous forme de comprimés, il aide à soulager les symptômes relatifs à ces types d’allergie, en stoppant les récepteurs d’histamine. Les cachets sont pris en dehors ou durant un repas, à raison d’une prise par jour.
— Utilisation de l’Optilast
Décliné sous la forme de gouttes pour les yeux, l’Optilast est un médicament antihistaminique qui freine les réactions allergiques du corps. Il est principalement employé pour lutter contre les symptômes oculaires produits par une allergie, qui se manifeste par des yeux larmoyants, rouges et qui démangent. Ces symptômes sont la plupart du temps provoqués par une allergie aux acariens, aux animaux de compagnie ou au rhume des foins. L’Optilast doit être pris à des heures fixes. Avant son usage, il est impératif de se laver les mains.
Achat d’antihistaminiques : quelle solution choisir ?
De nombreux médicaments antihistaminiques sont disponibles sans ordonnance médicale, et sont de ce fait proposés en vente libre. Ce, afin d’apaiser les symptômes de l’allergie dans les plus brefs délais. Bien qu’ils soient vendus sans ordonnance, ils s’avèrent parfois tout aussi efficaces que ceux qui requièrent une prescription médicale. Si vous vous en procurez en pharmacie, ces médicaments sont plus onéreux et ne bénéficient pas de remboursement auprès de la caisse d’assurance maladie.
Par ailleurs, il est possible d’acheter des médicaments antihistaminiques sur le web. Certaines pharmacies en lignes agréées vous permettront même d’acquérir une ordonnance médicale valide, que vous pourrez obtenir directement en ligne. Ainsi, vous aurez non seulement droit à une ordonnance, mais vous pourrez en plus profiter de vos avantages de remboursements par la Sécurité Sociale et/ou votre mutuelle.
Dans tous les cas, lorsque vous souffrez d’une allergie, n’hésitez pas à prendre un antihistaminique, qui vous aidera à en atténuer les symptômes.
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C’est fort d’une équipe pluridisciplinaire que le magazine Santé Sans Tabou analyse les tendances, actualités et sujets de fond ayant attrait au domaine de la Santé et du Bien-être.