Table des matières
Montéria au Portugal
Organisation Chasse Pêche s’engage une nouvelle fois par écrit sur la réussite de votre séjour de chasse :
– Une organisation sans failles est rodée sur place,
– un réceptif aéroport et local pour vos démarches administratives,
– La sécurité d’une Montéria Privée en exclusivité et en comité restreint, 12-18 carabines maximum,
– Notre présence tout au long de votre séjour,
– La garantie de votre réussite, vos tableaux de chasse garantis,
– Un prix fixe sans surprise en tout inclus.
Nos superbes propriétés de chasse privées : grâce à une bonne gestion que nous avons réalisé ces dernières années, nous pouvons vous proposer des battues de qualité et une quantité d’animaux à prélever importante.
Nous avons une large population de Mouflons, Daims, Cerfs, Biches et Sangliers.
Chaque jour de chasse, deux battues d’environ 3 heures se déroulent sur plus de 500-1000 hectares. C’est un point important pour votre réussite, ce qui évite de passer « à travers » une journée.
Nous changeons bien sûr de propriété et secteur, chaque jour de chasse.
La végétation est composée de marronniers, de pins, de chêne-liège, de plantes typiques Portugaises (quéjigos, madroño, jara), de noisetiers et d’eucalyptus.
En majorité, les territoires sont assez vallonnés et offres de superbes postes de tir à 360°en hauteur.
Nul besoin d’être un groupe complet pour nous rejoindre et profiter de ces moments de vie, nous vous jumèlerons
à un groupe constitué avec l’assurance du nombre limité de chasseurs, d’une excellente convivialité avec toujours une grande équité de chasse.
Plan de chasse
Nous avons voulu vous faire découvrir une chasse d’antan.
Pour un groupe de 16 carabines et 3 jours de chasse soit 6 battues, nous nous engageons sur 150 animaux au tableau dont environ 30 trophées parmi les Cerfs, Daims et Sangliers.
Nous vous garantissons aujourd’hui dans ces conditions exceptionnelles un minimum de 150 animaux au tableau.
Nul doute que vous en reviendrez satisfait.
Votre hébergement
Vous serez hébergés dans des hôtels 3/4* à proximité du domaine de chasse ou même au beau milieu de celui ci. Les chambres sont doubles avec un confort de haut standing. Salle à manger, salon, bar, piscine extérieure, patio extérieur seront mis à votre disposition.
Une cuisine soignée et raffinée vous sera servie, moderne ou traditionnelle utilisant des produits régionaux souvent issus de la chasse (perdreaux, lapin, sanglier, daim, canard, … ). Pour la nuit précédent votre départ en avion vous serez éventuellement logés près de l’aéroport afin d’avoir un minimum de déplacement pour prendre votre avion de retour.
Votre équipement
Nous vous conseillons vos vêtements traditionnels de chasse aux gros gibiers. Idéalement, nous préconisons les cagoules et le 100% camouflage…attention, vous devez rester sur des vêtements légers car il peut faire encore chaud à cette époque.
Pour le transport des armes sur place une housse souple traditionnelle est recommandée.
Un sac à dos sera indispensable pour vos déplacements, un thermos utile. Une paire de chaussures de marche étanche. Et prévoyez un K-Way au cas où !
Une paire de jumelles et canne de tir, nous paraissent indispensable pour certains postes et votre réussite.
Même si le tir à 360° est souvent praticable en toute sécurité, des vêtements vous identifiant à longue distance sont vivement conseillés !
Sur le séjour, nous aurons des postes très variés offrant des tirs courts et longs, préférez donc une carabine permettant des tirs pour toutes distances.
Votre transport
Pour le voyage – idéalement avec la TAP – compagnie portugaise
Bagage de soute : max 23kg (variable suivant la compagnie aérienne)
Bagage de cabine : max 8kg (variable suivant la compagnie aérienne)
Boite d’arme à fermer (code ou clef) – Pas de poids précisé dans les conditions générales de transports aériens
Nous vous invitons à prendre une housse plus légère: sur la voie publique, les armes doivent être sécurisées pas un cadenas de pontet et être dans une housse.
Boite munition (code ou clef) – max 5 kg (impérativement séparée des armes)
Une taxe de transport des armes doit à réglée personnellement à l’aéroport (±25€ par trajet, selon les compagnies).
Il faut impérativement être titulaire de la Carte Européenne d’armes à feu, où y figure l’arme transportée (nous apportons un service gratuit de conception auprès de votre préfecture si besoin).
Formalités
Vous devez être porteur d’une pièce d’identité ou d’un passeport valide.
Aucun vaccin n’est obligatoire.
Pour les armes, nous vous fournirons une licence de chasse et d’importation d’armes. Ce document est pris en charge par nos services, il nous faudra recevoir :
– Une copie de votre Carte d’identité ou Passeport,
– Une copie de votre Carte Européenne d’armes à feu,
– Une copie de votre permis de chasse avec la validation de la saison en cours
– Une copie de votre Assurance de chasse, mais nous pouvons aussi vous la faire pour 25€.
Notre Offre
Base 1 à 18 chasseurs.
Formule 3 jours de chasse et 4 nuits, Tarif 2990 € par chasseur
Accompagnant 550 €
Journée supplémentaire 1 200 €, plus ou moins 50 animaux en sus
Les tarifs comprennent :
La pension complète en chambre double,
La licence de chasse Portugaise,
L’installation dans un hôtel 3/4 étoiles ou Hacienda au coeur des territoires,
Les boissons durant les repas,
L’encadrement sur les lieux de chasse,
Transferts sur les lieux de chasse,
Votre interprète et votre prise en charge aéroport,
La première préparation des trophées.
Sanglier
- Ordre: Artiodactyles S.O. Suiformes
- Famille: suidés
- Genre: Sus
- Espèce: Sus Scrofa (Thomas, 1912)
- Longueur du corps: 120 cm
- Longueur de la queue: 22 cm
- Hauteur: 65 cm
- Poids moyen: mâles adultes (péninsule ibérique) – 70 à 90 kg, femelles adultes (péninsule ibérique) – 40 à 65 kg.
- Parfois, les deux sexes peuvent atteindre 150 kg.
BIOLOGIE DE L’ESPÈCE
En dépit d’avoir une mauvaise vision, le sanglier, possédait un grand sens de l’odorat et entendu. Être l’arme de défense contre tout ennemi, parce qu’il parvient à capturer des sons imperceptibles à l’homme, est le sens le plus développé, car il permet de détecter la nourriture et les ennemis à plus de 100 mètres et même de découvrir certains aliments qui sont enterrés.
Leurs poils sont épais et noirs mesurant environ 10 à 13 cm dans le corps. Dans la colonne, la crinière, jusqu’à 16 cm. Face au danger, les sangliers hérissent les épines de leur cheval et deviennent plus grands devant leurs ennemis. La couleur de son manteau est très variable, les couleurs existantes du noir presque noir, gris ou même arrussados et rougeâtre. La mue des cheveux a lieu dans les mois de mai et juin, et les femelles avec les dieux ont tendance à changer plus tard.
Les oursons de Boar sont nés avec des listes sombres le long du corps, d’où le nom de liste, qui, au cours des premiers mois d’existence disparaissent avec un pelage plus sombre.
Le sanglier est un animal socialement insignifiant qui se déplace dans les groupes matriarcaux, généralement 3 à 5 femelles avec leur progéniture. La femelle dominante est, en norme, toujours la plus grande et la plus ancienne. Les jeunes mâles, malgré l’accompagnement du groupe, vivent un peu à l’écart. Les mâles adultes ne vivent en isolement qu’à la saison chaude. Ceux-ci adoptent parfois un jeune homme (Squire) qui les accompagne toujours.
Le sanglier est habituellement sédentaire pendant la journée, mais la nuit, il peut parcourir des distances considérables qui peuvent atteindre de 2 à 14 km, en utilisant presque toujours les mêmes routes et cols.
La chaleur est donnée de novembre à janvier. A ce moment, le mâle cherche si activement des femelles réceptives qu’il oublie parfois de se nourrir. À ce stade, quand ils trouvent une tige féminine, les mâles chassent la progéniture de l’année précédente et, au besoin, se battent contre leurs rivaux pour conquérir les femelles. Ils se battent de 2 à 8 combats.
Les sangliers aiment se baigner dans la boue ou la boue. Cette action a un rôle important dans l’écologie de l’espèce, compte tenu des fonctions suivantes: Puisque le verrat n’émet pas de sueur, le saindoux a pour fonction la régulation thermique du corps; Il joue un rôle important au niveau social, y compris la sélection sexuelle, car dans le cio, les poux ne semblent réservés qu’aux mâles adultes et dominants; Il sert de désinfestation parasitaire; Sert de marque territoriale
S’adaptant à tout type d’habitat, le sanglier est préféré dans les zones de brousse où l’on trouve de la nourriture et de l’eau. Il aime les forêts de pins denses car en plus de la protection, ils trouvent la chaleur en hiver et la fraîcheur en été
LE TROPHÉE
Les canines (supérieure et inférieure) sont le trophée du sanglier. Plus le sanglier est âgé, plus vos dents seront grandes. Il s’avère qu’au fil des ans, le verrat va user les dents, les rendant fragiles et usées. En termes d’homologation, le sanglier perd de la qualité, mais c’est un trophée formidable et quelque chose dont tous les chasseurs rêvent à chaque fois qu’ils vont sur le terrain. Le » vieux solitaire » existe dans les pensées de tout chasseur!
Le chien d’arrêt
L’apparition du chien d’arrêt pour la chasse aux gibiers à plumes remonte au 14e siècle. Dès qu’ils sentaient la présence d’un gibier, ces chiens, de type épagneul, se couchaient, immobiles, permettant ainsi aux chasseurs de lancer sur eux un filet pour capturer le gibier… c’était avant l’invention de la poudre à fusil. Encore aujourd’hui, quelle fascination de voir un chiot se figer à l’arrêt lorsqu’il capte, pour la première fois, l’odeur d’une perdrix ! On a l’impression de voir en une fraction de seconde remonter des siècles d’instinct hérité de ses ancêtres, et c’est cette connivence avec le chien qui anime le chasseur au chien d’arrêt. Au fil des siècles, les éleveurs ont réussi par sélection à améliorer la qualité olfactive, la vitesse et la docilité, faisant évoluer les races en fonction des besoins jusqu’aux chiens d’arrêt actuels, pour le plus grand bonheur des chasseurs de petit gibier.
En action de chasse, le chien d’arrêt ne voit pas le gibier, il le sent, sa capacité olfactive étant de loin supérieure à celle de l’humain. Donc, le chien court, narines ouvertes à la recherche d’émanations qui lui révèlent la présence du gibier. Quand il détecte une gélinotte ou une bécasse, il s’immobilise dans une pose tendue très caractéristique, » pointant » à son maître la présence du gibier : c’est l’arrêt.
L’éducation et le dressage débutent en bas âge, et s’échelonnent sur quelques années. Si l’arrêt s’inscrit dans le bagage génétique du chien, il faut le contrôler par dressage afin qu’il soit productif pour son maître. Le port d’une clochette au cou aide à suivre le déplacement du chien dans le sous-bois dense, et dès que le tintement cesse, c’est le moment tant attendu… l’arrêt : l’adrénaline à son comble, le chasseur localise d’abord son chien immobile, pointant un endroit bien précis, puis il avance lentement, le cœur battant la chamade, le fusil bien en main, il dépasse le chien toujours de marbre, et sans crier gare, une bécasse s’envole dans un bruit d’ailes caractéristique… Le fusil monte à l’épaule et le chasseur voit la chute de l’oiseau au loin. Le chien s’empresse de retrouver la jolie bécasse pour la rapporter à son maître, qui le félicite amicalement avant de le relancer à la recherche d’une nouvelle bécasse ou gélinotte.
La chasse au chien d’arrêt, c’est une passion, un rituel tout en finesse, qui renoue avec la complicité millénaire entre l’homme et son auxiliaire canin. Ses adeptes sont de véritables passionnés, qui connaissent bien la forêt et ses gibiers et qui les respectent. Cette activité traditionnelle unique se pratique dans les somptueux coloris de l’automne et gagne à être connue, pour sa noblesse et son esprit de conservation.
Le chasseur et le chien, il y a plus que de l’affection une complémentarité dans l’acte de chasse et une complicité dans le plaisir qu’il procure. Envoyez le maître à la chasse sans son chien, et vous le verrez errer comme une âme en peine, trouvant peu de goût à la traque qui le passionnait auparavant, rentrant le carnier plat et la mine désabusée.
C’est que le chien, à la chasse, est à la fois utile et agréable.
Utile, car dans cette confrontation à l’animal sauvage, il apporte au chasseur ce qui lui fait défaut en animalité, notamment le flair, indispensable pour trouver et retrouver le gibier.
Agréable, car il élève la chasse au sublime. Nos cœurs battent plus fort quand un chien d’arrêt bloque un perdreau, quand il fait gicler des ronces une bécasse. De même, le chasseur anxieux après un coup de fusil délicat retrouvera un grand sourire en voyant le chien apparaître avec le gibier dans la gueule. Tout cela nous fait vibrer, et donne tout son sens à la chasse.
Le chien nous rappelle combien la chasse est un acte naturel. Il exerce avec un instinct qui sera perfectionné par la sélection des races et le dressage.
Un chien de chasse n’est jamais malheureux ! Point de maltraitance dans nos rangs ! Et quand tous deux rentrent d’une journée, fourbus, le chasseur n’aura de cesse que son chien se sente bien. Au coin du feu, le premier dans son fauteuil lève un instant les yeux, croise le regard du second dans son panier, et tous deux revivent en un instant la belle journée passée.
Comment dresser son chien d’arrêt ?
Cette question vous brûle les lèvres ? Pierre Jouvenal, animateur du Festival Nature en Bièvre mais surtout, amateur passionné de chiens d’arrêt et d’eau, vous fais profiter de son expérience.
Pour lui, le dressage d’un chien est étroitement lié à son éducation et ne peut fonctionner sans l’amour du chien pour son maître. Pour cela, le maître doit être omni présent : être celui qui le corrige mais aussi, celui qui lui donne à manger. A force de répétition, vous gagnerez le respect de votre chien et ainsi, la légitimité de votre rôle de chef de meute.
Très rapidement, vous devez lui inculquer le premier commandement : » assis « . La méthode est simple : caressez votre chien, appuyez lui doucement sur le derrière jusqu’à le faire asseoir, lui dire » assis » et caressez-le. Cet ordre est primordial avant de partir en dressage. Il doit être acquis vers 3 mois et demi.
Toujours dans les premiers mois, vient l’apprentissage du » non » : » non » à la gamelle, » non » devant la porte, etc. Avec cet ordre, la gestuelle est très importante : la main doit être levée devant le chien comme face à un mur. Quel que soit l’ordre, l’intonation de votre voix est capitale : on chuchote lorsque l’on veut féliciter son chien et au contraire, on élève la voix lorsque l’on est mécontent. Ça parait tout bête mais le chien est un lecteur d’humeur. Il sait rien qu’à votre voix, si vous êtes bien » luné » ou non.
Vient ensuite, le jeu. Si vous savez jouer avec votre chien, vous n’aurez jamais de chien méchant. Le jeu forge le caractère mais permet aussi, de lui donner un cadre. Parmi ses jeux préférés : la promenade. Pour cela, votre chien doit être habitué très jeune à la laisse comme à la voiture (caisse de transport obligatoire pour garantir sa sécurité). La laisse sera privilégiée pour les balades en ville et la voiture, pour les balades en nature. En voiture, les chiens sont souvent malades au début mais il faut persister en privilégiant des trajets courts puis rallonger la distance petit à petit.
Autre jeu : le lancer de balle ou tout autre objet fétiche. C’est un moyen indirect de lui inculquer le rapport. Une fois l’objet en gueule, c’est gagné. Donnez-lui l’ordre de s’asseoir, caressez-le puis dite-lui : » donne « . S’il lâche sa balle (ou son objet fétiche), félicitez-le : » c’est bien » tout en le caressant. Si votre chien refuse de vous donner son jouet, éloignez-vous. Il reviendra de lui-même.
Plus tard, la balle sera remplacée par du gibier mort. Si le chien ne rapporte pas, partez à l’opposé. S’il persiste, faites pareil dans un endroit restreint et fermé : votre garage, par exemple.
Pour le chien d’eau, le travail est assez similaire. Pour l’acclimater à l’eau, on se baigne avec. On ne le jette surtout pas dedans ! Il vaut mieux y aller petit à petit. Commencez par marcher au bord de l’eau puis, faites-lui travailler le rapport au bord puis, jetez son objet fétiche à l’eau. Commencez par là où il a pied puis, plus loin. Si le chien ne va pas à l’eau, accompagnez-le. S’il y va, attendez-le toujours à la sortie. Faites un pas en avant et caressez-le.
Une fois cet exercice acquis, vous pouvez introduire la canne à pêche : un fil de 1,50 m au bout duquel on fixe n’importe quelle plume d’oiseau. On agite la canne au-dessus du chien et on le fait courir. Instinctivement, le chien cherche à attraper la plume. Déplacez la canne de droite à gauche… Au bout de 4, 5 fois, le chien s’arrêtera de lui-même et bondira dessus. Durant cet apprentissage, le chien ne doit jamais attraper la plume en vol.
Après, on évalue son comportement face au gibier. Le principe est simple : on emmaillote une caille dans un tissu au bout de la canne. Malgré l’odeur et l’excitation face à cet oiseau vivant, le chien doit là encore, marquer l’arrêt. Travaillez toujours à la longe (4 à 5 m souple) et tenez-vous à bon vent. Si votre chien ne s’arrête pas, tirez sur la longe, maîtrisez-le et caressez-le. Puis, faites-le reculer pour travailler le » marking « . Un chiot travaille beaucoup à vue. Si on le fait reculer, il ne voit plus sa proie et se trompe. Il est alors contraint de se servir de son flair pour retrouver l’oiseau. Cet exercice est idéal pour calmer votre chien tout en maintenant son intérêt.
La méthode de la canne à pêche a fait ses preuves mais il ne faut pas en abuser. Si votre chien baille, tourne la tête… la leçon est trop longue. Il vaut mieux arrêter. Souvent, 10 leçons de 4 min valent mieux qu’une heure. Mais impératif : il faut toujours finir une séance par du positif. Penchez-vous et félicitez votre chien : » c’est bien, tu as bien travaillé « .
Après le travail de la caille, passez plus tard au pigeon puis à la boîte d’envol pour que cette fois-ci, votre chien prenne l’oiseau.
Comme tout appareil, il y a quelques précautions à prendre : tenir compte du vent, faire placer la boite par une aide qui n’enmpiétera pas sur la piste, baliser discrètement l’emplacement de la boite, déterminer un périmètre de sécurité autour, changer souvent de terrain d’entraînement et de lieux de cache. Dans le cas où votre chien ne trouve pas la boîte, revenez au point de départ, faites-le asseoir et déclenchez l’envol ! Il comprendra que comme à la chasse, il peut laisser du gibier sur son passage et la prochaine fois, il le cherchera avec plus d’application.
Après, vient la chasse proprement dite. La chasse hélas, va briser tous les codes. Commencez de préférence à faire chasser seul votre chien. Comme à l’entraînement, s’il commet une erreur, dite-lui » non » et replacez-le là où il a fauté.
Il faut compter une année pour qu’un chien soit totalement dressé. L’idéal étant qu’il soit né pendant la chasse pour bien travailler aux beaux jours et qu’il soit suffisamment mûr pour l’ouverture (entre 6 et 8 mois).
Jusqu’à 5 ans, la progression est énorme. C’est pourquoi, il ne faut jamais juger le potentiel d’un chien à 6 mois. Un dicton arabe dit pour le dressage des purs sangs : » les premières 10 années, tu les donne à ton frère, les dix années suivantes sont pour toi et les 10 dernières vont à ton ennemi. » Pour un chien, c’est presque pareil. Un tiers de sa vie, il apprend, le second tiers, il excelle et le dernier tiers, il décline mais nous surprend aussi par quelques instants de grâce.
Pour dresser un chien, il faut faire l’effort et beaucoup se documenter. Si on ne se passionne pas, on ne passionnera pas son chien. Après, il faut beaucoup de rigueur, de patience et de gentillesse mais aussi, un brin de folie pour tenter des trucs.
Vous avez encore des questions pour le dressage de votre chien d’arrêt ? N’hésitez pas à contacter M. Jouvenal qui y répondra volontiers au 04 74 54 89 56.
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DRESSAGE DU CHIEN D’ARRET : NIVEAU 1
LES CHIENS D’ARRET
Comment réussir le dressage de votre chien d’arrêt
NIVEAU I
Dressage niveau 1
Comme il existe des gens mal élevés qui ont des enfants mal élevés, il existe des personnes qui ont des chiens très mal éduqués, qui sont pour eux et leur entourage, un calvaire. Ces gens là sont souvent les mêmes personnes.
Un certain travail de « DRESSAGE » aurait pu rendre leur compagnon plus agréable. En prenant pour principe que le dressage qu’elle qu’en soit la méthode, sera à mon avis, toujours basé sur les mêmes principes : répétition, caresses, obligation et progression lente mais régulière.
1ère étape : L’approche du jeune chien
J’y attache une grande importance car trop d’erreurs sont commises…
1 / Le choix d’un chiot
toujours le choisir dans une race qui vous plaît et qui vous motive, car un sujet pris à contre-cœur entraîne toujours un manque de confiance et la moindre faute du chien est toujours amplifiée à vos yeux.
2 / L’éducation
dès son plus jeune âge, un chiot comme un enfant doit être éveillé par son maître et ne peut, par exemple, rester dans un chenil trop muré d’où il ne pourra voir personne au risque de faire un sujet sensible, craintif et souvent ayant beaucoup de mal à assimiler la suite de son éducation.
Pour cela s’il vit au chenil, il faudra beaucoup le sortir, le promener en laisse, dans la rue, pour lui apprendre le contact avec les gens. Si vous avez un jardin, le laisser de temps en temps gambader et jouer dans ce lieu « clos »; l’appeler par son nom en disant: « viens ici »; le flatter lorsqu’il s’exécute, sinon allez le chercher, passez lui la laisse amenez-le gentiment à l’endroit où vous l’avez appelé une première fois en répétant son nom, « viens ici ». Puis le caresser, tout cela plusieurs fois. Il faut en tout cas lui montrer que vous l’aimez, . mais aussi lui apprendre que le chien c’est lui, le maître c’est vous, et qu’il doit en toute occasion vous respecter. Oui, c’est oui ! Non, c’est non…
Dans tous les cas de figure, si vous habitez à la campagne, sous le faux prétexte de le rendre heureux, et qu’il y a peu de danger, il faut absolument éviter de laisser votre chien livré à lui-même dans un terrain « non clos » qui deviendra vite un lieu de chasse où il prendra d’irrémédiables défauts, et d’où il rentrera quand il en aura envie.
3 / Intéressement au gibier et développement de l’odorat
On peut préparer cette phase par divers moyens :
– a – Soit en chassant réellement, c’est-à-dire sur un terrain plus ou moins naturel où il rencontrera un hypothétique gibier plus ou moins facilement. Il se passionnera ainsi petit à petit, mais cela peut être assez long, en raison de la faible quantité de rencontres.
– b – Soit en le testant, en lui montrant du gibier d’élevage. Il faut là, à mon avis, prendre un maximum de précautions.
Soit vous le testez « librement » avec des « cailles de tir » le plus souvent il va les attraper avant même leur envol, ce qui peut fortement perturber son arrêt.
Soit vous procédez comme je le préconiserais plutôt, c’est-à-dire l’amener gentiment sur l’émanation à l’aide d’une longue laisse, ou petit cordeau de trois mètres environ. Vous l’empêchez de se saisir de l’oiseau lorsqu’il l’a senti, cela de manière douce, en tendant au besoin légèrement « le frein » et en caressant le chiot, tout en lui donnant des chuuuuuuuut! Assez longuement, pour l’inciter à ne pas bouger.
Puis, vous faites voler la caille après une quarantaine de secondes environ, tout en empêchant le chiot de la poursuivre, mais sans le gronder non plus, en continuant de le caresser. Après un détour vous le ramènerez à l’émanation et vous recommencerez l’opération.
Ainsi, vous vous rendrez compte de ses qualités olfactives, testerez son arrêt et lui donnerez progressivement le goût de la chasse.
Si au cours d’un essai libre, il arrête une pièce, passez-lui immédiatement la laisse et flattez-le comme précédemment.
Si par hasard vous arrivez trop tard, ne restez pas inactif, poursuivez-le et essayez de le rattraper sans lui faire peur et sans violence, avant qu’il ne se saisisse lui-même de la caille. Ramenez-le à l’endroit de son arrêt, où vous le caresserez.
Sur du gibier ne corrigez jamais un chiot ou (puppy) avant de l’avoir dressé correctement.
2ème étape : L’éducation de base sans gibier
Lorsque votre chien a acquis la passion et que vous êtes certain qu’il mérite un bon dressage, vous pouvez commencer la partie « technique », c’est-à-dire son éducation de base sans gibier qui va vous permettre de chasser plus tard dans de bonnes conditions. Il faut prendre pour principe que le dressage n’est pas seulement de la coercition, mais aussi peut être de la répétition d’exercices qui entraîneront un conditionnement du sujet, ce qui lui donnera une bonne obéissance. Il faut pour cela consacrer, au minimum entre dix et quinze minutes deux fois par jour, à votre chien.
– a – La marche en laisse : vous placez le chien à votre gauche et vous lui dites « au pied ». Si le chien tire dans un sens ou dans un autre, vous répétez l’ordre en donnant fermement une secousse vers vous et vous le caressez lorsqu’il est tout contre votre jambe. Vous avancez de nouveau et répétez l’opération.
– b – Assis : le chien marche à votre gauche, vous vous arrêtez: « ASSIS » tout en donnant une petite secousse à la laisse vers l’arrière. A l’aide de votre main gauche tout en renouvelant l’ordre vous appuyez simultanément sur le derrière de votre chien. Vous répétez cet exercice pendant quelques sorties, et en le flattant lorsqu’il est en bonne position.
Lorsque vous sentez qu’il cède facilement vous procédez de la même manière, mais avec l’autre bout de la laisse tenue par votre main droite, au deuxième « ASSIS » vous donnez un petit coup sur les fesses de votre chien, et vous le caressez, bien assis en bonne position.
– c – Le down : toujours sur votre gauche, vous le mettez en position « assis », puis tout en donnant l’ordre « down » à l’aide de votre main gauche vous appuyez sur sa tête, tout en avançant légèrement ses pattes avant pour positionner les griffes au niveau des yeux, la tête bien à plat.
Dès la première leçon, le chien devra tenir sa tête par terre, sans que vous éloignez ta main de plus de quelques centimetres de son chanfrein, et ce sera bien suffisant pour ses premiers downs. Plus tard, et très progressivement, vous associerez le coup de sifflet long, et vous ne vous éloignerez que très lentement, levant le bras verticalement, ce qui veut aussi dire « DOWN ». Lorsque le chien se maintiendra bien dans la position, vous compléterez cette éducation en y adjoignant du rappel et du down à distance.
Le chien bien au down, à l’aide d’un cordeau, vous rappelerez votre chien au sifflet « tut! tut! viens ici… », et vous le ramenez gentiment à vous.
Lorsqu’il revient bien, vous travaillez le down à distance, en levant le bras, sifflant un coup long et en disant « down » tout cela simultanément. S’il ne se couche pas il faut le ramener, gentiment les premières fois, à la place où vous lui avez donné les ordres, puis avec un peu plus de sévérité si vous sentez qu’il a bien compris et qu’il persiste dans son refus. Progressivement vous arriverez à tout cela en raccourcissant la laisse, puis en la supprimant totalement sans oublier de la réutiliser à la première incartade. Ce cordeau vous sert de contact avec la bête et vous évite des fuites désagréables en début de dressage.
– d – Le rapport « forcé ou appris » : les mots : « va chercher, prends, porte, donne ».
La phase la plus longue doit être la plus progressive. On commence avec un chevalet de bois de trois ou quatre centimètres de diamètre avec deux petites roues de chaque côté. Le chien assis à votre gauche, de votre main droite vous lui présentez l’apportable que vous tenez par une « roue » tout en disant « PRENDS » et à l’aide de votre main gauche vous lui ouvrez la gueule en passant le pouce et l’index de chaque côté du nez et en serrant un peu les babines.
Vous glissez l’objet derrière les crocs, « PORTE », et du plat de votre main droite sous la gueule, vous maintenez la mâchoire inférieure. Après quelques leçons au mot « PORTE », s’il a tendance à ouvrir sa gueule vous donnez des petites tapes sur la mâchoire. Progressivement, il ouvrira mieux sa gueule et tiendra facilement l’objet. Le plus dur consiste à le faire avancer vers l’objet au sol.
une dizaine de secondes, vous lui demandez le rapport. Quand il ne cherche plus à bouger vous terminez en le mettant au down juste au moment du lancer. Un jeu utile pour plus tard consiste, surtout lorsque votre chien a pris le goût pour le rapport, à jeter l’objet par surprise devant « la trajectoire » de votre chien en train de gambader dans votre pelouse par exemple.
A ce moment-là, il faut mettre votre chien au down, et le faire rapporter un coup sur deux jusqu’à ce que votre chien s’arrête seul.
Lorsque toute la « technique » sera parfaite dans la cour, avec ou sans laisse, vous pouvez passer à la phase suivante.
3ème étape : L’éducation sur le terrain
Vous vous placerez à bon vent (face à vous) dans un terrain clair (pour mieux voir les réactions de votre chien), et si possible limité en surface, par des bordures nettes, pour le récupérer plus facilement.
Vous mettez un collier à votre chien avec un petit cordeau d’un mètre cinquante qui rappellera à votre chien le dressage, et qu’il y a entre lui et vous un lien.
Après l’avoir mis au down et répété quelques phases d’obéissance, vous le libérez vers la droite par exemple, et vous l’accompagnez sur quelques pas. Lorsqu’il aura pris une distance suffisante selon votre goût (pas trop loin les premières fois), vous le rappelez énergiquement au sifflet (tut ! tut ! tut !), et s’il refuse d’obtempérer, vous courez vers lui tout en essayant de le mettre au down par un coup de sifflet long (tuuut !). Lorsque vous le récupérez, vous le caressez une seconde, puis vous saisissez le cordeau pour le ramener là où vous avez demandé le down; vous le plaquez au sol énergiquement une vingtaine de secondes en répétant « down », et ensuite vous rappelez sévèrement au tut ! tut ! en donnant des secousses à la laisse. Lorsque vous arrivez à l’endroit où vous l’avez appelé, dans un premier temps, vous le sifflez à nouveau tout en le caressant longuement. Vous renouvelez l’opération sur la gauche.
Lorsque votre chien revient vers vous de la gauche vers la droite vous allez dans le même sens. Il aura tendance à calquer sa recherche sur « votre pas », vous dépassera et lorsqu’il aura atteint la distance suffisante vous le rappellerez après avoir pris soin de changer votre sens de marche (droite vers gauche).
L’opération se renouvellera et le chien s’initiera progressivement à la quête. Il faut aussi le rappeler au sifflet lorsqu’il monte tout droit dans le vent, sans raisons apparentes, et lui montrer du bras une direction droite ou gauche tout en accompagnant le mouvement d’un pas rapide. Plus tard le geste suffira.
Pour le down à distance, il est beaucoup plus simple, comme pendant l’éducation de base, de commencer à l’ordonner à petite distance, et s’il ne se couche pas il faut le ramener énergiquement à l’endroit exact, le plaquer au sol, et le laisser une quarantaine de secondes tout en sifflant des coups longs « tuuuuut ! « . Vous augmentez progressivement les distances, mais vous êtes intraitable, le chien ne doit pas venir se coucher à vos pieds. Le down vous servira à arrêter votre chien lorsqu’il poursuivra une pièce de gibier que vous ne « souhaitez » pas qu’il poursuive. Un très bon rappel et un excellent down sont nécessaires pour passer à la phase suivante.
4ème étape : La mise en pratique sur le gibier
S’il est bien obéissant sans gibier, vous pouvez pratiquer dans un premier temps comme avec le chiot. Pour cela vous l’amenez à l’émanation de la pièce du gibier en laisse ou au petit cordeau, ce qui vous permettra de contrôler ses réactions.
Si cette pièce n’est pas une caille, elle aura été au préalable mise dans une petite boîte grillagée, pour éviter de la chercher pendant des heures, et pour être certain de la trouver au bon endroit.
Dans le cas d’une caille, vous mettez un petit fil rouge à la patte pour la repérer plus vite, et ne pas amener le chien le nez jusque sur l’oiseau; il ne faut pas l’habituer à arrêter de trop près.
A la prise d’émanation facile à remarquer par son changement soudain de direction vers l’avant et son impression de boire les effluves, vous contrôlez sa réaction en lui donnant des « chuuuut ». Vous tendez « le frein » du cordeau si son arrêt n’est pas parfait, et au bout d’une quarantaine de secondes de caresses légères et de « chuuuut » vous faites voler la pièce que vous « libérez » en tirant sur la ficelle reliée à la petite boîte.
A l’envol vous mettez gentiment votre chien au down tout en tirant un coup de revolver d’alarme. Lorsque votre sujet ne bougera plus vous procéderez de la même manière sans tenir le cordeau pendant quelques séances puis en le supprimant totalement. Lorsque, malgré un down insistant, votre chien partira tout de même à l’envol, ou au coup de feu, il faut le poursuivre, le rattraper au plus vite et le ramener à la place initiale assez énergiquement, puis recommencer l’opération, avec un nouvel oiseau.
Pour faire un nouvel arrêt sur une pièce que vous avez faite voler et qui a bien été respectée par le chien, il faut éviter d’y aller tout droit, mais au contraire faire un détour pour que le chien perde l’idée exacte du point de chute, et ainsi, mieux vous obéir, mieux croiser sa quête et ne pas aller directement sur l’oiseau.
Malgré tous ces bons principes, il ne faut pas oublier que la réussite d’un bon dressage sera liée à sa longévité, et pour cela il faudra continuer à pratiquer de la sorte lorsque vous serez à la chasse (« la vraie »), en ne perdant pas votre self-contrôle, avant que le chien ne le perde lui-même (par exemple : en tirant une pièce mise à l’envol ou en demandant le rapport avant même d’avoir tiré).
Pour en revenir au rapport, il faut bien dire qu’il est particulièrement important pour récupérer le gibier, mais il faut parfois faire des choix, car un rapport trop rapide devient vite une poursuite sous l’aile lorsque vous manquerez la pièce. Pour cela essayez de n’envoyer au rapport seulement qu’une vingtaine de secondes après le coup de feu.
Il faut dans tous les cas, à la chasse, penser autant à la qualité du spectacle et au dressage duquel découle cette qualité qu’à la rentabilité et au nombre de pièces dans le carnier.
Patrick Teulières