Table des matières
- Chat mâle ou femelle avec du sang dans les urines : comment réagir ?
- Un chat femelle perd du sang : est-ce lié aux chaleurs ?
- Mon chat mâle perd du sang : pourquoi ?
- Quels sont les autres symptômes possibles d’un problème urinaire ?
- Comment être sûr qu’il n’y a pas de sang dans l’urine ?
- Comment nourrir un chat au système urinaire sensible ?
- Sang dans les urines du chat
- Sang dans les urines du chat : cas des maladies de l’appareil urinaire bas félin
- Sang dans les urines du chat : cas des cystites
- Sang dans les urines du chat : autres cas de figure
- Les chaleurs chez la chatte
- Le comportement d’une chatte en chaleur
- Sang dans les urines chez le chat
- Les symptômes d’alerte
- Les causes
- La Consultation
- Le traitement suite à du sang dans les urines chez le chat
Chat mâle ou femelle avec du sang dans les urines : comment réagir ?
Un chat femelle perd du sang : est-ce lié aux chaleurs ?
Qu’elle soit stérilisée ou non, une chatte ne doit pas perdre de sang. S’il s’agit d’un chat femelle non stérilisé, aucune goutte de sang ne doit être visible pendant ses chaleurs (alors que cela est normal chez la chienne). La présence de sang dans l’urine ou dans la litière d’un chat mâle ou femelle est le plus souvent due à une affection de l’appareil urinaire. Mais l’hypothèse d’une intoxication ou d’une maladie infectieuse est aussi envisageable.
Si la chatte vient d’être stérilisée, un problème post-opératoire est toujours possible, même si cela est rare. Informez votre vétérinaire et ramenez la chatte à la clinique si son état vous inquiète. Si votre chatte est enceinte et a des pertes de sang, cela peut être le signe d’une mise bas prématurée : consultez un vétérinaire.
Mon chat mâle perd du sang : pourquoi ?
Parce qu’ils ont un urètre long et étroit, les chats mâles sont plus exposés que les chattes aux obstructions urinaires. De nombreuses causes peuvent être à l’origine du fameux syndrome du » chat bouché » : cystite, stress, calculs, bouchons de matière organique… Lorsqu’un chat mâle ne peut plus uriner normalement parce que l’urètre est obstrué, l’issue peut être dramatique pour le chat et il faut le soulager très vite.
Quels sont les autres symptômes possibles d’un problème urinaire ?
Qu’il s’agisse d’une cystite du chat (inflammation de la vessie), de calculs ou d’infection urinaire, les symptômes se ressemblent pour un chat mâle ou femelle. Outre le fait qu’il peut y avoir du sang dans l’urine, le chat se lèche la zone génitale et réagit mal si vous le prenez sous le ventre. Il peut avoir des difficultés pour uriner, ou uriner par petites quantités en prenant son temps. Certains chats se mettent à uriner en dehors de la litière (incontinence).
N’attendez pas pour le montrer au vétérinaire sinon son état va se détériorer : il va être extrêmement abattu, ne mangera plus et, en cas d’obstruction complète des voies urinaires, les conséquences du blocage risquent d’être très graves.
Comment être sûr qu’il n’y a pas de sang dans l’urine ?
Chez un chat mâle ou femelle prédisposé aux problèmes urinaires, il peut être utile de surveiller la composition de l’urine. Même s’il n’y a pas de sang visible, d’autres paramètres peuvent être intéressants à analyser par le vétérinaire.
Comment nourrir un chat au système urinaire sensible ?
Pour être en bonne santé et heureux, un chat doit pouvoir manger à sa faim une nourriture adaptée à ses besoins. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire : certaines marques d’alimentation pour chat , comme Purina® ProPlan® Chat ou Purina® One® Chat proposent des croquettes et des sachets fraîcheur pour chat spécialement formulés pour les chats castrés et stérilisé ; et pour les chats avec un système urinaire sensible.
Sang dans les urines du chat
Votre chat semble peiner lorsqu’il essaie d’uriner et vous notez des traces d’urine rosâtre ou des gouttes de sang sur le sol, voire, plus inquiétant, votre chat urine du sang ? L’hématurie est le symptôme de plusieurs maladies félines. Faisons le point dans cet article sur les causes possibles du sang dans les urines du chat.
Sang dans les urines du chat : cas des maladies de l’appareil urinaire bas félin
De manière générale, les jeunes mâles en bonne santé ont une urine tellement concentrée qu’il est improbable que les bactéries survivent dans ce milieu ; ils sont donc moins sujets aux infections bactériennes mais la concentration des urines favorise la formation des calculs. Les complications avec obstruction totale de l’émission d’urine touche exclusivement les chats mâles.
En revanche, les femelles souffrent plus souvent d’infections bactériennes des voies urinaires et vessie car les bactéries remontent plus facilement dans un urètre plus large et plus court que celui des mâles.
Ainsi, la présence de sang dans les urines du chat peut être le signe d’une maladie de l’appareil urinaire bas félin :
- calculs urinaires (ou urolithiases), que les chats mâles ont 35% plus de risques de développer que les femelles ;
- bouchons urétraux, dont les chats mâles sont également affectés, et qui causent un ensemble de symptômes représentatifs d’une inflammation ;
- obstruction urinaire féline, où le chat risque de s’empoisonner avec ses propres toxines qui seront réabsorbées par le corps au lieu d’être éliminées.
Infections urinaires du chat
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Sang dans les urines du chat : cas des cystites
Une cystite est une inflammation de la vessie. Le chat essaye d’uriner fréquemment mais cela prend du temps et au final, ce ne sont que quelques gouttes qui s’échappent en lieu et place d’un jet, ce qui ne permet pas de vidanger complètement la vessie, et qui devient source d’infection. Les causes possibles sont :
- les calculs vésicaux qui se forment dans la vessie, lésionnent sa paroi et celle de l’urètre ;
- les bactéries : elles remontent dans l’urètre pour coloniser l’appareil urinaire. Il en existe de nombreuses souches qui doivent être identifiées pour donner les antibiotiques nécessaires à leur élimination ;
- les mycoses urinaires ;
- la glucosurie qui est associée au diabète sucré facilite la croissance et prolifération des bactéries (le glucose est un aliment utile au métabolisme microbien)
- le stress : on parle de cystite idiopathique car on ne lui trouve aucune cause médicale. Le chat a fréquemment des crises lorsqu’il se trouve en état de stress. Ne se sentant pas en sécurité, le chat ne mange pas et boit peu ou pas. Il attend pour uriner et la rétention de l’urine dans la vessie provoque une inflammation. Il est important de faire boire le chat pour que l’urine ne se concentre pas et d’isoler le chat du stress .
Si votre chat est affecté par une cystite, les signes suivants apparaîtront :
- la présence de sang dans les urines ;
- l’augmentation de la fréquence des mictions avec diminution du volume des urines émises (parfois blocage total de la miction) ;
- le chat se lèche de façon compulsive le sexe ;
- la vessie est très gonflée et douloureuse ;
- le chat urine en dehors de sa litière, dans la maison.
Cystite du chat
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Sang dans les urines du chat : autres cas de figure
Les problèmes sanguins
Le chat peut avoir des problèmes de coagulation soit parce que ses plaquettes sont diminuées suite à une infection soit parce qu’il a été exposé à un poison qui contient un puissant anti-coagulant comme la » warfarine « , présente dans les raticides. Dans les deux cas on observera des hémorragies : présence de sang dans l’urine, mais aussi les excréments et de taches rouges ou bleus sur la peau du chat, visibles notamment au niveau des coussinets et oreilles. Des troubles cardiaques et respiratoires sont aussi présents.
Le chat peut aussi souffrir d’une inflammation des vaisseaux sanguins appelée vascularite qui survient lorsque le système immunitaire attaque les vaisseaux sanguins. Ces affections donneront les mêmes symptômes. Ce sont des maladies rares avec un pronostic sombre.
Les cancers
Les tumeurs se formant dans la vessie, la prostate, les reins, l’appareil génital peuvent aussi provoquer des saignements. Puisque la présence de sang dans l’urine de chat indique qu’une infection est en cours ou une maladie se développe, le traitement dépendra des maladies primaires ou associées aux saignements :
- La chirurgie peut être indiquée pour les calculs, les tumeurs ou les blessures traumatiques à l’appareil urinaire ;
- Les transfusions sanguines peuvent être nécessaires pour les problèmes sanguins, notamment si le taux d’hémoglobine est particulièrement bas ;
- Une fluidothérapie sera nécessaire si le chat est déshydraté ;
- On aura recours aux antibiotiques pour traiter les infections urinaires et les maladies bactériennes ;
- Une dialyse sera nécessaire si les reins ne fonctionnent pas correctement ;
- Un changement des habitudes alimentaires et des aliments sera mis en place pour prévenir toute récidive de formation de struvites, pour gérer un diabète ou une insuffisance rénale.
Maladies du chat
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Vous êtes, depuis peu, l’heureux propriétaire d’une chatte et vous avez pu observer de légères pertes de sang chez cette dernière ? Ce n’est pas forcément bon signe et on vous explique pourquoi !
Les chaleurs chez la chatte
Les premières chaleurs apparaissent chez la chatte une fois qu’elle a atteint sa maturité sexuelle, c’est-à-dire vers l’âge de 4 à 9 mois, en fonction de la race. Normalement, les chattes sont en chaleur plusieurs fois au cours de la saison de reproduction, qui a lieu de février à septembre, au moment où les jours sont les plus longs.
Cependant, les chattes d’intérieur peuvent être en chaleur toute l’année, même en hiver, leurs hormones étant perturbées par les lumières artificielles. En effet, tant qu’elle ne s’est pas accouplée et qu’elle n’est pas tombée enceinte, une chatte a ses chaleurs toutes les deux ou trois semaines.
Cette période des chaleurs est aussi appelée oestrus et dure entre 4 et 10 jours, selon la chatte. S’ensuit une période d’inactivité d’environ 15 jours, appelée dioestrus. L’oestrus et le dioestrus composent le cycle oestral de la chatte.
Crédits : iStock
Le comportement d’une chatte en chaleur
Lorsqu’elle est en chaleur, une chatte passe rarement inaperçue. En effet, elle a tendance à devenir particulièrement agitée et excessivement affectueuse, à se frotter contre tout ce qu’elle trouve, à se rouler par terre, à montrer ses fesses à tout va, à tenter de sortir à l’extérieur par tous les moyens et à pousser des miaulements rauques vraiment très insistants.
Durant cette période, il est également possible d’observer de très légères pertes de sang chez la chatte. Cela peut se traduire par de petites taches de sang sur le sol ou sur le lit. Toutefois, cela reste particulièrement rare. Ainsi, si vous constatez que votre chatte saigne, mieux vaut appeler votre vétérinaire. En effet, cela peut être une fausse couche, une infection de l’utérus ou toute autre affection plus ou moins grave.
Ainsi, on ne peut pas dire que les chattes ont leurs “règles”. En effet, contrairement à la femme, il ne s’agit pas d’un cycle menstruel au cours duquel la muqueuse utérine se détache du corps une fois tous les 28 à 38 jours. De plus, les chattes ne sont pas censées avoir de pertes de sang, contrairement aux chiennes.
Sang dans les urines chez le chat
L’hématurie, c’est-à-dire la présence de sang dans les urines est un problème fréquent chez le chat.
Calcul vésicaux
Les symptômes d’alerte
Un des premiers signes d’alerte est souvent le changement de couleur des urines dans la litière, qui varie du rosé au rouge vif. Les poils de la vulve ou du fourreau peuvent être, eux aussi, souillés et maculés.
Outre cette coloration, sont parfois décrites des modifications du comportement urinaire nommées dysurie, et parfois même de la douleur à la miction appelée strangurie.
De la malpropreté est fréquemment relatée : le chat ne fait plus uniquement dans sa litière.
Un léchage intempestif en lien avec l’inflammation et la douleur est, dans certains cas, noté par les propriétaires.
Enfin d’autres symptômes plus généraux peuvent être décrits : dysorexie voire anorexie, vomissements, diarrhée, abattement ou asthénie…
Les causes
Les origines de présence de sang dans les urines du chat sont multiples :
- Les atteintes systémiques : infection virale ou bactérienne, maladie métabolique (diabète …), intoxication, coagulopathie, vascularite…
- Les atteintes de l’appareil reproducteur : métrite, vaginite ou balanoposthite (inflammation du pénis et du fourreau), tumeur, kyste, traumatique…
- Les atteintes du haut appareil urinaire : malformation ou affection congénitale, calculs rénaux, tumeur, pyélonéphrite, traumatique (lors d’accident de la voie publique), idiopathique…
- Les atteintes du bas appareil urinaire : malformation, tumeur, cystite à urolithiase, cystite idiopathique, cystite bactérienne, traumatique (chat parachutiste)…
- Certaines causes sont plus fréquentes que d’autres : la sédentarité des chats augmentant, de nombreux patients sont reçus en milieu urbain pour cystite.
Il convient donc de présenter le chat en consultation afin d’établir la cause du phénomène, et pouvoir mettre en place le traitement le plus adapté le plus rapidement possible.
La Consultation
L’examen clinique
Lors de la consultation, le vétérinaire aura besoin d’informations concernant la vie du chat à la maison :
- Les symptômes présentés pendant cette période de crise urinaire
- Mais aussi des données plus générales concernant notamment :
- Les antécédents médicaux : cet épisode était-il une récidive? l’animal est-il stérilisé?
- Le milieu de vie de l’animal : vie en ville ou à la campagne?
- Le mode de vie de l’animal : sortie ou non ? autres animaux à la maison ?
- Le caractère de l’animal : le chat est-il facilement anxieux ?
- Des changements particuliers en ce moment ?
- L’alimentation : type, quantité, mode de distribution ?
- L’abreuvement : quantité, mode de distribution ?
- Le lieu de miction : litière (type et qualité), dehors ?
- …
Cet » interrogatoire » est nécessaire et complète l’examen clinique afin d’identifier au mieux l’origine de cette hématurie.
Lors de l’examen clinique, le vétérinaire portera attention à la palpation de la vessie : sa taille, sa consistance, et la réaction de l’animal à l’abord de celle-ci. Il est souvent constaté une douleur qui peut être vive.
Il est quelquefois possible que cette manipulation de la vessie provoque une miction (émission d’urines), permettant alors un recueil d’urines pour des examens complémentaires.
Les reins peuvent aussi être palpés par voie transabdominale permettant ainsi au vétérinaire d’objectiver leur taille, leur forme, et la douleur provoquée par la manipulation de ceux-ci.
Chez les femelles entières, l’utérus est palpable surtout si sa taille est augmentée.
Ces informations recueillies lors de la discussion avec le propriétaire et lors de l’examen clinique de l’animal suffisent, dans certains cas, à poser un diagnostic. Mais pour certains patients, il est nécessaire de poursuivre les investigations et de faire des examens complémentaires.
Les examens complémentaires
Les examens urinaires
L’examen complémentaire de base, lors de découverte de sang dans les urines, est la bandelette urinaire. Ce test permet de vérifier la composition des urines en quantifiant grossièrement certains paramètres comme : le pH, les protéines, le sang, le glucose, les nitrites, les leucocytes…
Ce premier examen urinaire est parfois complété par un culot urinaire qui offre la possibilité d’un comptage plus précis, et d’une qualification des cellules et des éventuels cristaux retrouvés dans les urines.
Un examen cytobactériologique des urines peut également être réalisé afin de détecter la présence de bactéries dans celles-ci.
Les examens sanguins
Chez certains patients, des prélèvements sanguins seront nécessaires afin de pratiquer des analyses biochimiques pour vérifier, notamment, le bon fonctionnement des reins, une numération formule sanguine afin de détecter, par exemple, des signes infectieux, ou encore des tests de coagulation lors de suspicion d’intoxication.
L’imagerie
Des examens d’imagerie complètent parfois le bilan réalisé.
Les radiographies sans préparation permettront, par exemple, de mettre en évidence des calculs. On peut aussi réaliser des radiographies avec préparation révélant la présence d’éventuelles malformations.
L’échographie permettra de visualiser les organes composant l’appareil uro-genital au complet : leur taille, leur forme, leur contenu et leur rapport avec les autres organes de la cavité abdominale. Au cours de cette échographie pourront être effectués d’autres prélèvements comme des cystocentèses.
Les biopsies
Enfin, on réalise parfois des biopsies, rénales notamment, afin d’obtenir des informations plus précises concernant la capacité de fonctionnement des organes prélevés.
Le traitement suite à du sang dans les urines chez le chat
Une fois le diagnostic établi, un traitement sera proposé. Il est bien évidemment dépendant de la cause de l’hématurie.
Il peut faire appel à :
- Des techniques chirurgicales lors de calculs vésicaux par exemple.
- Des hospitalisations : pour perfusion en cas d’insuffisance rénale notamment.
- Des traitements médicamenteux : antibiotiques, antispasmodiques, anti-inflammatoires, myorelaxants …
- Et bien souvent à des traitements hygiéniques : mise en place d’une alimentation spécifique, stimulation de l’abreuvement, changement dans l’environnement, prise en charge du stress…
Une partie des affections causant les hématuries peut présenter un caractère récidivant. Il convient donc de mettre en place un traitement de crise permettant de soulager l’animal et un traitement de fond afin d’éviter ces récidives.
Une fois le traitement de fond en place, des contrôles réguliers seront préconisés afin de vérifier son efficacité sur le long terme et de l’ajuster, au mieux, à l’évolution éventuelle de l’affection.