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Mort du lapin
La fin de vie d’un animal de compagnie ayant partagé une partie de notre existence est souvent une épreuve douloureuse pour le propriétaire. Quelles sont les causes les plus fréquentes de mort du lapin, comment se préparer à l’euthanasie et comment vivre son deuil ?
Se préparer au décès de son lapin
Que cela soit un chien, un chat, un cheval ou tout autre animal domestique, on s’attache à son compagnon à quatre pattes et on crée une véritable complicité qui dure souvent des années. On ne s’imagine pas vivre sans lui car il fait partie intégrante de la famille.
C’est bien sûr la même chose pour notre ami lapin qui vit dans sa cage et qui partage la vie du foyer. Attachant, affectueux, joueur, drôle et fort sympathique, il comble nos moments de joie, voire de tristesse, jusqu’à ce qu’il disparaisse.
Bien entendu, les années passent très vite et on est un jour confronté, sans y être véritablement préparé, à la mort du lapin, véritable compagnon. Théoriquement, la durée de vie du lapin est en moyenne de 8 à 10 ans parfois 15 ans pour certains ; tout dépend des conditions dans lesquelles il est élevé.
Élever des lapins
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Dans quelle circonstance meurt un lapin ?
Votre lapin peut mourir de vieillesse après une vie agréable et heureuse auprès de vous. Parfois, c’est une autre circonstance. Voici les causes les plus fréquentes de morts du lapin :
- des maladies graves comme la VHD ou la myxomatose qui sont souvent rapides et mortelles et laissent donc peu de chance au lapin de s’en sortir, d’où l’importance de le vacciner ;
- une fin de vie, en stade terminal, due à une maladie incurable. Votre compagnon ne peut plus se lever, il ne mange plus, il est complètement amorphe et gémit de douleur ;
- un accident ou une chute ;
- un prédateur ayant jeté son dévolu sur votre lapin gambadant dans son enclos ;
- l’euthanasie.
Quand et pourquoi euthanasier son lapin ?
L’euthanasie a pour objectif de provoquer une overdose occasionnant la mort du lapin. C’est un acte doux qui se réalise en deux temps :
- une sédation (anesthésie comme pour une opération) ;
- une injection mortelle (au dessus du seuil anesthésique » overdose « ).
Le cœur et la respiration s’arrêtent et l’animal meurt paisiblement.
Comme déjà évoqué, nos compagnons à quatre pattes ne sont pas éternels et leur espérance de vie est beaucoup plus courte que la nôtre. Il faut donc se préparer un jour à les voir disparaître.
On utilise généralement le procédé d’euthanasie pour mettre fin aux souffrances et à l’agonie de l’animal. Ce n’est pas un acte facile et la décision n’appartient qu’à vous, si vous êtes son maître. Le vétérinaire est là toutefois pour vous épauler, vous accompagner, vous expliquer et vous conseiller.
Vous avez le choix :
- d’accompagner votre animal » jusqu’au bout « , cela peut vous aider à faire votre deuil ;
- ou ne pas assister à l’euthanasie, si vous n’en avez pas le courage.
Le propriétaire est souvent confronté à un grand sentiment de culpabilité. Il faut bien considérer que cet acte très traumatisant est pratiqué pour le bien de l’animal, et lorsqu’il n’y a plus d’issues thérapeutiques.
Wavebreakmedia / Getty Images
Dépouille du lapin : enterrement ou incinération ?
Vous avez la possibilité d’enterrer ou incinérer votre lapin.
Si vous choisissez de l’enterrer, vous pouvez :
- l’enterrer dans votre jardin, c’est tout à fait légal ;
- opter pour un cimetière animalier.
Si vous préférez l’incinérer, deux solutions s’offrent à vous :
- l’incinération individuelle avec possibilité de récupérer les cendres ;
- l’incinération collective.
Lapin mort : vivre son deuil
Vous venez de perdre votre fidèle compagnon, il faut maintenant passer au deuil qui se déroule en plusieurs phases psychologiques :
- La première phase est le choc émotionnel, plus ou moins important : colère, culpabilité, haine.
- Viennent ensuite le chagrin et enfin l’apaisement.
Selon la personne et la peine, ces différentes étapes du processus de deuil sont plus ou moins variables. Cet état est normal, il ne faut pas hésiter à l’exprimer.
Il est toujours bon de pouvoir s’appuyer sur des proches pour ne pas sombrer dans la dépression. Votre animal ne reviendra jamais et le temps n’effacera rien. C’est une plaie souvent béante qui cicatrise tout doucement avec le temps pour ensuite atteindre l’acceptation du deuil et l’apaisement.
Elle semble bien avoir levé un lièvre… La Pugétoise Virginie Virolle, par ailleurs ingénieure biologiste à la faculté de Valrose (Nice), s’est alarmée, la semaine dernière, d’avoir perdu son lapin domestique du jour au lendemain. « J’ai retrouvé mon lapin mort, un soir, alors qu’une heure avant, il semblait en pleine forme, raconte-t-elle. En cherchant bien sur Internet, je me suis aperçue que de plus en plus de lapins, dans notre région, contractaient cette maladie foudroyante. »
Renseignements pris, la biologiste redoute un virus appelé VHD2 qui décime lièvres et lapins, domestiques et sauvages. « Hélas, peu de vétérinaires de la région sont au courant, car ce virus a commencé à se répandre en Europe et a touché d’abord le Nord de la France, avant d’arriver depuis peu par chez nous », déplore-t-elle.
« Le virus RHDV2 (ou VHD2, Ndlr.) circule en France, en effet, confirme le Dr Samuel Boucher, vétérinaire expert en cuniculture (élevage des lapins) et co-découvreur en France de ce virus. Le lièvre peut également être affecté. Ce virus touche désormais des lapereaux jeunes et provoque de vraies hécatombes, jusqu’à 90 % de morts sur des animaux non vaccinés. »
D’où l’importance de penser à vacciner son animal, « comme on le ferait pour son chat ou son chien », précise le Dr Leclerc (lire ci-dessous). « Ce virus, originaire de Chine, a fait son apparition en 1988 sous la forme du VHD, mais un vaccin a permis de stopper l’épidémie. Malheureusement depuis 2010, un variant (le VHD2) est apparu et a commencé à se répandre par le nord de la France, jusqu’à arriver en Paca ces dernières semaines, explique la jeune femme. Mais pourquoi sommes-nous si peu informés? Il n’y a pas de prophylaxie, pas d’anticipation et maintenant, le virus se propage si facilement… »
AUCUN TRAITEMENT
Si les particuliers ont de quoi s’alarmer, l’inquiétude est tout aussi grande chez les éleveurs. Chez la Muyoise Nathalie Ribet, éleveuse d’animaux de basse-cour, également présidente de l’association EVA (éleveurs varois avicoles, lire ci-contre), a fait passer le mot chez ses confrères et consœurs éleveurs de lapins. « Il y a beaucoup d’enjeux, on tient à ne pas perdre notre travail. Ce virus touche tous les lapins (nains, de taille moyenne et géants). On a atteint la cote d’alerte, maintenant il faut que les pouvoirs publics informent la population. »
Hélas, vaccins et autopsies ont un coût pour le particulier, et surtout pour l’éleveur. Mais en l’absence de traitement, la vaccination paraît incontournable. « Et ce virus est très résistant ! Il se transmet par le toucher et peut rester « actif » pendant au moins trois mois à l’air libre. Si le virus est inoffensif pour l’homme à ce jour, il est très facile de le transmettre par inadvertance », alerte Virginie Virolle, qui attend les résultats de l’autopsie réalisée sur son lapin mort.
Et craint ce qui semble être une évidence: le virus VHD2 a frappé…
CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE
Le décès brutal d’un lapin doit alerter le propriétaire. Ce qu’il convient de ne surtout pas faire est de le manger. Ne pas non plus le donner à manger à son chien, car il peut devenir vecteur du virus et le transmettre.
Il ne faut pas non plus enterrer le lapin car le virus a une durée de vie de plus de trois mois à sec et peut être consommé par un carnivore qui deviendra vecteur à son tour… Rappelons que le simple toucher suffit à transmettre ce virus particulièrement résistant. Pour s’en prémunir, il convient se renseigner auprès de son vétérinaire pour faire vacciner, au plus tôt, son animal.
Retrouvez l’intégralité de l’article dans l’édition deVar-matin Fréjus-St Raphaël, ce mardi 11 octobre
De quoi mon lapin est mort ?
S’IL VOUS PLAÎT LISEZ JUSQU’AU BOUT C’EST TRES IMPORTANT POUR MOI
Bonjour , si je vous écris aujourd’hui c’est parce que je viens de vivre un bien malheureux événement … Aujourd’hui comme tout les dimanches , je m’apprêtais à changer la cage de mon lapin nain de 3 ans , mais j’ai rapidement découvert qu’il ne bougeait plus , il était mort … Le choc a bien sûr été très important . Je ne sais pas exactement qu’est ce qu’il s’est passé . Pas de sang , ni de comportement anormal . Je culpabilise beaucoup car j’ai peur que sa mort soit de ma faute . Je suis lycéen et ne suis pas souvent chez moi la journée . Mon lapin était très doux avec moi , mais avec les autres un peu moins . Avant , ma mere lui donnait à manger quand je n’étais pas là , mais un jour il l’a mordu et depuis elle ne voulait plus . En rentrant des cours , je lui donnais du foin , tout les soirs il avait le droit à un bout de pain mais il arrivait souvent que pendant plusieurs heures il n’est pas de foin . Parfois je lui en donnais le soir car n’avait pas eu le temps au matin de lui en donner avant de partir en cours . Je suis conscient également qu’à certains moments il m’est arrivé de remettre le moment de lui donner à manger à plus tard , d’être parfois négligeant mais il avait toujours à manger au moins une fois dans la journée , je ne l’oubliais pas , je l’aimais . Depuis quelques mois j’ai également eu un chien qui a occupé plus d’attention , celui ci embêtait parfois aussi mon lapin qui était dans une petite pièce du bureau , il arrivait donc souvent qu’il finisse au garage pour quelques jours . Mes parents aimaient mon lapin mais apres s’être fait mordus , lui accordait moins d’attention , il n’y a que moi qui l’approchait . J’ai peur qu’il soit mort de faim , je m’en voudrais énormément .. Le samedi nous devions justement aller lui chercher du foin , le soir nous étions invités , je lui ai donc rempli sa boule de foin et suis partit au soir , nous sommes rentrés tard dans la nuit et ne lui est donc pas donné de pain . Le lendemain , je n’ai pas donné à manger tout de suite , en général j’attend un peu , surtout que je lui avais donné du foin la veille , mais dans l après midi , pour aller faire sa cage , il ne bougeait plus … Est ce que je ne lui donnais plus assez à manger ? Je sais que j’ai été négligeant mais il n’y a pas un jour où il n’avait pas à manger , cependant je sais que plusieurs heures pouvaient se passer sans qu’il n’est à manger … Est il mort de faim par ma faute ? Je m’en voudrais toute ma vie si c’était le cas car je l’aimais mon petit père … Je m’en veux encore plus car le fameux dimanche de sa mort ou je devais faire sa cage , je devais normalement le faire la matin comme je le fais d’habitude , mais le dimanche étant le seul jour où je peux dormir un peu , j’ai traîné le matin et me suis dit que je ferais sa cage dans l’après midi et lui donnerais aussi à manger à ce moment là .. Mais au moment de faire sa cage , il ne bougeait plus … D’autant plus que mes parents l’avaient encore vu bouger au matin , il était encore vivant . Si j’avais fait sa cage comme d’habitude au matin , il serait peut être encore vivant … Qu’en pensez vous ? Est ce de ma faute ? Je ne vois pas d’autres explications concernant sa mort … Est il mort de faim ? J’ai besoin de vos avis pour me faire une idée … Merci d’avance .