Table des matières
- La stérilisation des chats en quelques questions.
- TOUS NOS CONSEILS POUR VOTRE CHAT
- Âge pour stériliser son chat
- Avantages de la stérilisation
- Après l’opération
- Quel âge pour la castration d’un chat ?
- Quel est l’âge idéal pour la castration du chat ?
- Pourquoi opter pour la castration du chat ?
- La castration, un acte responsable pour son chat
La stérilisation des chats en quelques questions.
A quel âge stériliser un chat ou une chatte ?
L’intervention de stérilisation par ovariectomie chez la femelle ou castration chez le mâle se pratique normalement entre l’âge de 6 mois et l’âge d’un an. Il est cependant envisageable d’intervenir plus précocement, moyennant quelques précautions supplémentaires pour l’anesthésie.
Contrairement aux idées souvent reçues, il n’est pas nécessaire d’attendre qu’une chatte ait eu ses premières chaleurs pour la stériliser. De même une portée n’est pas nécessaire et n’a aucun effet bénéfique sur la santé ultérieure de la chatte.
L’intervention est-elle dangereuse ?
Comme pour toute chirurgie, le risque de problème ou de complication n’est jamais totalement nul. Cependant, il s’agit d’opérations de convenance parfaitement maîtrisées et le danger est donc infime.
Pour une sécurité encore accrue, une auscultation cardiaque pré-anesthésique est indispensable et un examen sanguin pré-opératoire peut être pratiqué pour la recherche d’un diabète ou d’une faiblesse du foie ou des reins (anomalies assez rares mais parfois dénuées de symptômes chez le jeune chat et qui peuvent contre-indiquer une anesthésie).
Comment se déroule l’intervention ?
Les stérilisations sont normalement réalisées en début de matinée. Le rendez-vous opératoire est pris quelques jours à l’avance, soit au cours d’une consultation précédente, soit par téléphone ou à l’accueil de la clinique.
Le chat ou la chatte devra être maintenue à jeun depuis la veille au soir (dernier repas vers 20h au plus tard), l’eau de boisson étant laissée à disposition jusqu’à minuit maximum. Au matin, votre compagnon sera amené à la clinique dans son panier de transport (de préférence rigide) pour 8h30.
L’intervention étant pratiquée en début de matinée, vous pouvez appeler la clinique en fin de matinée pour prendre des nouvelles de l’opération ainsi que du début du réveil. Votre animal vous sera rendu vers 17h, le temps d’un réveil quasi complet. De retour à la maison, vous pourrez lui remettre à boire immédiatement et le réalimenter à partir de 20h.
Un traitement antalgique (contre la douleur) et antibiotique (pour prévenir tout risque d’infection) est réalisé par injections pendant l’intervention : vous n’avez donc aucun médicament à administrer chez vous.
Les mâles n’ont ni fils de suture, ni pansement : il faut juste veiller à éviter un léchage excessif de la cicatrice, au besoin à l’aide d’un carcan placé autour du cou. Les femelles sont rendues avec des fils (résorbables) et un petit bandage qui devra être laissé en place 10 à 12 jours. Il est préférable de revenir alors à la clinique (sur rendez-vous) pour retirer le pansement et les fils, acte gratuit compris dans le tarif de l’intervention.
Peut-on opérer une chatte en chaleurs ?
Certains praticiens n’aiment pas réaliser l’ovariectomie sur une chatte pendant ses chaleurs. En effet les ovaires sont plus irrigués durant cette phase ce qui augmente le risque de saignement chirurgical. Personnellement, nous préférons tout de même opérer que recourir même temporairement à l’emploi de pilules progestatives aux effets secondaires potentiellement néfastes.
Par contre, en cas de gestation, le chirurgien sera obligé de retirer l’utérus en même temps que les ovaires.
La stérilisation modifie-t-elle leur comportement ?
Chez le mâle, la castration a un effet positif sur le marquage urinaire (même s’il existe parfois un marquage territorial indépendant de la sexualité) et bien souvent aussi sur l’agressivité. N’étant plus attiré par les femelles en chaleurs, le chat mâle castré devient plus sédentaire et cherche moins à fuguer.
Chez la femelle, les modifications de comportement sont très peu marquées (en dehors de la disparition des chaleurs bien entendu).
Qu’en est-il de la prise de poids ?
Physiologiquement, la stérilisation fait grossir puisqu’elle se traduit à la fois par une augmentation de la prise alimentaire et par une diminution des besoins. Il est donc utile de surveiller régulièrement le poids de votre animal dans les semaines qui suivent la stérilisation.
Il existe des aliments spécifiquement formulés pour les chats stérilisés : disponibles sous forme sèche (croquettes) ou humides (sachets fraîcheur), ces aliments participent de plus à la prévention des calculs urinaires et des troubles digestifs liés aux boules de poils.
Pensez, surtout s’il ne sort pas, à offrir un environnement de jeu assez riche à votre animal afin qu’il puisse se dépenser : arbre à chat, cachettes, jouets, balles …
Attention à ne pas trop réduire la quantité d’aliment après la stérilisation ! Affamer votre chatte ou votre chat ne fera que l’inciter à modifier son comportement alimentaire en réclamant en permanence par peur de manquer. C’est ainsi que l’on favorise l’obésité !
TOUS NOS CONSEILS POUR VOTRE CHAT
Certains hésitent à faire stériliser leur chat. Pourtant, leur stérilisation apporte plus de bienfaits pour l’équilibre générale que des risques. Stériliser son chat peut s’avérer être un acte responsable.
Âge pour stériliser son chat
Il est conseillé de le faire à 5 mois pour un mâle et à 6 mois pour une femelle. Toutefois, il n’y a pas d’âge pour la stérilisation, il vaut mieux stériliser son chat qui a un âge avancé que de ne pas le stériliser du tout. Dans ce cas, consultez un vétérinaire qui saura vous informer sur le meilleur moment pour pratiquer l’intervention. Le chat doit être à jeun durant 12 heures tandis que la chatte doit l’être pendant 36 heures car l’opération consiste au retrait des ovaires. Et il ne faut pas que les aliments dérangent le ventre. Pour le mâle, il s’agit d’enlever les testicules.
Avantages de la stérilisation
Les chattes n’ont pas de ménopause, leur fertilité dure toute leur vie et elles peuvent porter jusqu’à 8 chatons. C’est pour limiter une surpopulation qu’il faut stériliser son chat. On peut ainsi éviter les errances et abandons. En 2016, un seul chaton sur 12 a pu être adopté.
La stérilisation protège également les chattes contre les infections de mamelons. Sans stérilisation, le risque de développer cette maladie est multiplié par 7.
Après que l’animal soit castré ou stérilisé, il devient plus calme car il ne produit plus d’hormones. Cela évite aussi les marquages de territoire qui peuvent incommoder fortement les maîtres. Stériliser son chat le rend plus agréable à vivre et plus affectueux. Il se bagarre moins et évite ainsi les blessures, griffures et transmissions de maladies. Puis, moins de bagarres, moins de nuisances sonores.
Après l’opération
Pour que la convalescence de votre chat se passe au mieux, il faut aménager un lieu de repos calme, confortable et accessible.
Placez un lit doux si possible sur un carrelage ou du bois. Les félins apprécient le sol dur et froid pour le rafraichissement de leur ventre donc l’apaisement de la zone opérée. Éloignez les enfants et les autres animaux, surtout les chats non stérilisés de sa zone de confort, il lui faudrait du silence. Avec les effets de l’anesthésie, le chat ne supporte pas la lumière. Tamisez donc l’éclairage.
Utilisez des vieux journaux, des morceaux de papiers ou des grains de riz crus au lieu de la litière. Cela évitera les infections provoquées par le contact des résidus. Mettez-lui une collerette pour éviter qu’il se lèche. Ne lui faites pas prendre un bain et n’appliquez pas de produit sur l’incision. Donnez-lui un antidouleur. Il faut que le chat reste à la maison durant sa convalescence pour un séchage plus vite de la plaie. Évitez de le porter et empêchez-le de bouger car cela risque de rouvrir la plaie.
Stériliser son chat est une intervention banale mais elle reste néanmoins une opération. Il faudra respecter toutes les précautions nécessaires surtout après l’opération pour que votre matou se rétablisse au mieux. N’omettez surtout pas les rendez-vous de suivi chez le vétérinaire.
De plus, il faudra changer quelques habitudes, notamment alimentaires pour optimiser son bien-être au quotidien.
Dans sa boutique en ligne, Animal&Co vous propose un large choix de nourriture pour votre chat stérilisé.
Tous droits réservés pour tout support, reproduction interdite.
Points forts :
. La castration du chat et l’ovariectomie de la chatte se pratiquent à partir de l’âge de six mois.
. La castration du chat supprime ou diminue le marquage urinaire dans la maison, les fugues, et les bagarres (donc les abcès et les risques de contamination par les virus de la leucose et de l’immunodéficience féline), chez 85-90 % des chats.
. La stérilisation de la chatte supprime les nuisances liées aux chaleurs (miaulements, arrivée de tous les matous du quartier), les grossesses non désirées, les infections de l’utérus, et si elle est pratiquée avant les premières chaleurs, les tumeurs mammaires.
. Dans tous les cas, la douleur est prise en charge par des anti-inflammatoires et des morphiniques, et les chats et chattes ne manifestent pas de signe de douleur au réveil.
. Les pilules contraceptives, sources d’infections utérines et de tumeurs mammaires (entre autres), devraient toujours être évitées.
. Certains animaux ont tendance à grossir après stérilisation. Le poids (ou l’allure générale du chat) devront être surveillés, et un aliment adapté pourra être recommandé.
. Nos tarifs pour la castration du chat et l’ovariectomie de la chatte sont consultables en cliquant ici.
Et le même article en version chien se trouve ici !
LA CASTRATION DU CHAT
Pourquoi ?
Parce que dans la grande majorité des cas, un chat non castré développe trois comportements gênants :
– il marque son territoire en urinant un peu partout, même s’il a accès à l’extérieur, (et pas seulement s’il vit en appartement).
– il fugue, parfois pour plusieurs jours, avec les risques d’accident que cela implique (photos ci-dessous).
– et il se bagarre, ce qui augmente les risques d’abcès et d’infection par les virus FeLV et FIV (photo de droite : affreux abcès de la joue chez un chat, suite à une bagarre).
85 à 90 % des chats castrés ne présenteront plus ces comportements gênants… ou seulement s’ils ont une bonne raison de le faire ! (marquage urinaire en cas d’anxiété importante, bagarres si d’autres chats viennent envahir le territoire…)
Moins de fugues, moins de bagarres… la durée de vie des chats castrés est, en moyenne, nettement supérieure à celle des chats entiers.
Fracture des deux fémurs, pour ce jeune matou de six mois, pas encore castré, et malencontreusement entré en collision avec une voiture. Photo de droite : radio de contrôle après chirurgie.
À partir de quel âge ?
Classiquement, la castration se fait à partir de cinq-six mois (parfois dès deux mois, aux USA). Au delà de six mois, le chat peut être castré à tout âge, et il ne semble pas que cela modifie, dans un sens ou dans l’autre, l’efficacité de l’intervention sur les nuisances décrites plus haut.
Comment cela se passe-t-il ?
Votre chat doit être à jeun depuis la veille au soir (on ne lui donne plus rien à manger à partir de 19-20 heures). En revanche, il peut boire jusqu’au moment du départ. Vous nous le déposez le matin. Nous l’examinons pour voir si tout va bien (auscultation cardiaque notamment). Il reçoit ensuite des injections de morphine et de tranquillisant, puis une autre injection pour l’endormir, 1/2 heure plus tard. Une fois endormi, le chat est préparé pour la chirurgie (rasage, désinfection), et l’intervention est réalisée. Un anti-inflammatoire et un antibiotique sont injectés, et le chat retourne dans sa cage, où il se réveille doucement, sous surveillance (photo ci-dessous). Il peut retourner à sa maison le soir même.
Tintin et Fripouille, quelques heures après leur castration : réveil tranquille, sans signe de douleur, grâce à un protocole utilisant un alpha 2 agoniste et un anti-inflammatoire non stéroïdien.
À noter que si l’on avait le projet de faire pratiquer une autre (petite) intervention demandant une anesthésie, en particulier le tatouage ou l’injection d’une puce électronique… c’est le moment d’en profiter !
Combien ça coûte ?
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Y a-t-il un risque ?
On peut raisonnablement répondre « non » : nous castrons plusieurs chats chaque jour, à longueur d’année, et les accidents sont rarissimes.
Après, il existe toujours, par définition, un risque anesthésique (nous-mêmes pouvons subir une intervention bénigne, et ne pas nous réveiller !)
Signalons aussi l’existence, chez le chat, de malformations cardiaques très sournoises, parfois impossibles à détecter à l’ausculation, et qui peuvent se révéler lors d’une anesthésie. Mais encore une fois, tout cela est extrèmement rare.
Et ensuite ?
Pas de suture, donc pas de points à retirer. Pas de médicament à donner non plus, au cours des jours suivants.
Le chat peut prendre un repas léger le soir même, s’il a faim et qu’il ne vomit pas. À partir du lendemain, on peut recommencer à le nourrir normalement.
On évitera de le laisser sortir pendant un jour ou deux, pour ne pas qu’il tombe d’un arbre ou d’un toît, la nuit suivant l’anesthésie.
Il est possible de remplacer la litière par du papier journal pendant trois ou quatre jours, afin que des graviers ne se collent pas sur la plaie de castration.
Le principal effet secondaire de la castration est la prise de poids : les chats castrés sont en effet plus sédentaires, et mangent davantage, que les chats entiers. Il est donc conseillé de peser régulièrement son chat après castration, de le faire jouer pour qu’il prenne de l’exercice (s’il ne le fait pas de lui-même), et de le nourrir avec un aliment de bonne marque, spécialement prévu pour les chats castrés.
LA STÉRILISATION DE LA CHATTE (OVARIECTOMIE)
Pourquoi ?
D’abord, pour éviter les chaleurs (la chatte vocalise jour et nuit derrière la porte,
pendant qu’une armée de matous l’attend à l’extérieur, en urinant sur tout ce qui dépasse), les gestations non désirées (six ou huit chatons à placer – ou à euthanasier – tous les six mois), et les éventuels problèmes de mise-bas.
Les saillies elles-mêmes, et les morsures qui les accompagnent, peuvent être à l’origine d’abcès, et l’occasion de contamination par les virus FeLV et FIV, notamment.
Une chatte non stérilisée peut aussi présenter les mêmes comportements gênants qu’un chat entier (marquage urinaire, fugues et bagarres), quoiqu’avec une moindre intensité, en général.
Infection de l’utérus chez deux chattes sous pilule. Photo de gauche : importante métrite, avec un utérus uniformément rempli de pus. Photo de droite : aspect de l’utérus chez une chatte de huit ans qui vomissait depuis quatre jours : un abcès à coque épaisse, rempli d’un pus épais, est visible à la base de l’une des cornes utérines, un kyste ovarien à l’extrémité de la deuxième corne. Les deux chattes ont bien récupéré après l’opération… mais une stérilisation simple à six mois aurait évité tous ces désagréments, et aurait été beaucoup plus économique !
Photo de gauche : tumeur mammaire chez une chatte sous pilule. Photo de droite : énorme kyste ovarien, découvert lors de la stérilisation d’une autre chatte prenant la pilule depuis six ans.
Enfin et surtout, la stérilisation supprime les risques d’infection de l’utérus (métrite), de tumeur de l’utérus ou des ovaires (photos ci-dessus), et une stérilisation précoce (avant les premières chaleurs), supprime quasiment tout risque de développer plus tard des tumeurs des mamelles, beaucoup plus souvent cancéreuses chez la chatte que chez la chienne (photo de gauche : tumeur mammaire chez une chatte sous pilule). Cet effet préventif est d’autant plus important qu’une chatte non stérilisée prend souvent la pilule pour éviter tous les désagréments énumérés plus haut, et que la prise de pilule augmente considérablement les risques de métrite, et de tumeur de l’utérus et des mamelles, chez la chatte (photos ci-dessus).
À quel moment ?
Comme pour le chat mâle, l’ovariectomie se pratique classiquement à partir de cinq ou six mois. Si l’on ne tient pas à ce que la chatte fasse des petits (voir ci-dessous), le mieux est d’intervenir avant les premières chaleurs, ce qui supprime le risque qu’elle fabrique des tumeurs mammaires par la suite. Une chatte stérilisée avant l’âge d’un an aura sept fois moins de risque de développer des tumeurs mammaires que la population générale.
Contrairement à une idée très répandue, il n’est absolument pas nécessaire qu’une chatte fasse des petits, avant de la stériliser : cela ne lui apporte rien en terme de santé… sinon de possibles problèmes à la mise-bas !
Si l’on s’est laissé surprendre et que la minette est déjà en chaleurs, on pourra l’opérer quand même. Si elle est gestante, l’utérus sera retiré en même temps
que les ovaires (voir chapître suivant).
Si la chatte vient d’avoir des bébés et que l’on n’a pas envie que cela se reproduise, on peut l’opérer dans les semaines qui suivent la mise-bas : contrairement à une idée répandue, l’ovariectomie ne va pas « couper le lait », et les chatons pourront continuer à s’alimenter sans problème (photo ci-dessous). Il faut savoir que certaines chattes se font resaillir pendant qu’elles allaitent encore leur portée précédente… et c’est alors reparti pour six chatons de plus !
Myrtille, de retour dans son box avec ses chatons, quelques minutes après la fin de sa stérilisation. Le plus vorace a déjà recommencé à têter !
Si la chatte n’est pas stérilisée jeune, éviter autant que possible d’utiliser des contraceptifs qui favorisent le développement d’infections de l’utérus, ainsi que l’apparition de tumeurs des mamelles (souvent malignes), de l’utérus, et des ovaires (photos ci-dessus).
Comment cela se passe-t-il ?
La minette doit être à jeun depuis la veille au soir (on ne lui donne plus rien à manger à partir de 19-20 heures). En revanche, elle peut boire jusqu’au moment du départ. Vous nous la déposez le matin. Nous l’examinons pour voir si tout va bien (auscultation cardiaque notamment). Elle reçoit ensuite des injections de morphine et de tranquillisant, puis une autre injection pour l’endormir, 1/2 heure plus tard. Une fois endormie, la chatte est préparée pour la chirurgie (rasage, désinfection), et l’intervention est réalisée (ouverture de l’abdomen, et retrait des ovaires)(photo de gauche). Si par hasard la minette est gestante, ou qu’une anomalie est présente sur l’utérus, ce dernier est retiré en plus des ovaires. Un anti-inflammatoire et un antibiotique sont injectés, et la chatte retourne dans sa cage, où elle se réveille doucement, sous surveillance. Dans la mesure où il s’agit d’une chirurgie abdominale, (et non d’une intervention sur un organe externe comme chez le mâle), le retour à la maison ne se fait que le lendemain.
Comme pour le mâle, si vous aviez le projet de faire tatouer votre minette, ou de lui faire implanter une puce électronique, ou autre petite intervention demandant une anesthésie… c’est le moment d’en profiter !
Combien ça coûte ?
Voir ici !
Y a-t-il un risque ?
Il est tout à fait minime : voir ci-dessus, le paragraphe sur La castration du chat.
Et ensuite ?
Des comprimés d’antibiotique sont à donner pendant quelques jours, après l’intervention. Les points de suture sont retirés après 12 à 15 jours.
La chatte peut manger et boire normalement, dès son retour à la maison. On attend un jour ou deux avant de la laisser retourner dehors.
Comme chez le mâle, mais plus encore chez la femelle, le principal effet secondaire de la stérilisation est la prise de poids : il est donc conseillé de peser régulièrement sa chatte après ovariectomie (photo de droite), de la faire jouer pour qu’elle continue à prendre de l’exercice (si elle ne le fait pas d’elle-même), et de la nourrir avec un aliment de bonne marque, spécialement conçu pour les chattes stérilisées.
Quel âge pour la castration d’un chat ?
Quel est l’âge idéal pour la castration du chat ?
La castration, ou stérilisation, du chat est une intervention destinée à empêcher la reproduction. Elle se pratique généralement avant la puberté. L’âge de castration du chat se situe entre 6 et 12 mois. À savoir aussi que l’intervention peut être réalisée tout au long de la vie du chat. Chez la femelle, il est recommandé de procéder à la stérilisation avant qu’elle ait eu une portée. Il existe deux méthodes : la stérilisation temporaire (traitement hormonal contraceptif) et la stérilisation définitive.
Pourquoi opter pour la castration du chat ?
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Le déroulement de l’opération
Il est primordial de retirer eau et nourriture pour que le chat soit à jeun avant l’intervention. Chez le mâle, l’intervention chirurgicale est simple et rapide, car les testicules sont faciles d’accès. La castration se définit comme l’ablation des testicules par une petite incision du scrotum. L’opération se révèle plus complexe chez les femelles. Il faut ouvrir la cavité abdominale pour atteindre les ovaires. Dans les deux cas, les interventions se déroulent sous anesthésie générale.
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Les intérêts de la castration
La castration assure un certain confort des propriétaires. Si elle est pratiquée suffisamment tôt, elle évite le développement des comportements territoriaux de marquage comme les jets d’urine et les griffades. Pendant la période de reproduction, il est très fréquent que les chats fuguent plusieurs jours. Elle réduit les risques de morsures et de griffures lors d’affrontements.
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Les avantages de la stérilisation
La stérilisation présente de nombreux avantages pour la santé de la chatte. Il n’y a plus de risques de tumeurs ou de kystes ovariens. Si en plus une hystérectomie a été pratiquée, la chatte ne peut plus avoir d’infections de l’utérus. À noter également que l’ovariectomie peut réduire de manière très significative le risque de tumeurs mammaires. La femelle castrée est également moins exposée aux maladies félines telles que la leucose et le FIV, étant donné qu’elle a moins de contacts avec d’autres chats. Les propriétaires n’ont plus à subir les désagréments entraînés par les chaleurs, notamment les miaulements permanents, les fugues, etc.
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Les effets secondaires à surveiller
Il est fréquent que les chats et les chattes prennent du poids suite à la stérilisation. L’explication en est très simple : la diminution de sécrétion de certaines hormones et la baisse de l’activité suite à l’intervention. Les vétérinaires recommandent de surveiller l’alimentation en réduisant l’apport énergétique dès le retour du chat à la maison. Il existe aujourd’hui des croquettes spéciales pour répondre aux besoins des chats castrés et stérilisés. Les mâles castrés auraient également plus de risques de souffrir de calculs urinaires et d’obstruction des voies urinaires.
La castration, un acte responsable pour son chat
Aujourd’hui, en France, la castration, ou stérilisation, du chat concerne plus de 70% des chats. En résumé, l’âge de castration du chat se situe entre 6 et 8 mois, voire jusqu’à 12 mois selon les chats. Il est recommandé de pratiquer l’intervention avant l’âge de la puberté. Sachez tout de même qu’elle peut être réalisée tout au long de la vie du chat. C’est un acte responsable qui empêche des portées non désirées. Chaque année, des millions de chatons et de chats sont euthanasiés. Il convient de savoir qu’une chatte non stérilisée peut avoir jusqu’à trois portées par an et jusqu’à dix chatons par portée. Certaines personnes craignent le manque d’équilibre de leur animal de compagnie. Il n’a jamais été prouvé que la femelle avait besoin d’une portée pour être équilibrée. Cela fait partie des idées reçues !