Table des matières
- L’hypothyroïdie canine
- L’hypothyroïdie
- L’HYPOTHYROÏDIE CHEZ LE CHIEN
- QU’EST CE QUE L’HYPOTHYROÏDIE? :
- Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?
- Différentes formes d’hypothyroïdie chez le chien
- Les symptômes de l’hypothyroïdie chez le chien
- Le diagnostic de l’hypothyroïdie canine
- Le traitement de l’hypothyroïdie du chien
- Hypothyroïdie du chien : la détecter, la comprendre et la soigner
- Les différentes causes engendrant l’hypothyroïdie du chien
- Les signes physiques et comportementaux
- Traitement conseillé contre l’hypothyroïdie canine
- hypothyroïdie
- [email protected]
- Tumeur de la thyroïde chez le chien
- Description de la thyroïde chez le chien
- Description des tumeurs de la thyroïde
- Symptômes de la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Traitement de la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Sujets en lien avec la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Quels sont les signes cliniques de l’hypothyroïdie ?
- Comment aider votre chien qui souffre d’hypothyroïdie ?
- Le cas de l’hyperthyroïdie
L’hypothyroïdie canine
L’hypothyroïdie est le trouble hormonal le plus commun chez le chien. Il survient lorsque la glande thyroïde est incapable de produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme et du bon fonctionnement de l’organisme.
La cause principale d’hypothyroïdie chez le chien est la thyroïdite lymphocytaire. Elle survient lorsque des anticorps produits par l’organisme attaquent et détruisent la glande thyroïde. Cette maladie auto-immune est héréditaire et plusieurs races de chiens y sont prédisposées. Citons, entre autres, le Golden retriever, le Doberman, le Setter irlandais, le Airedale, le Teckel, le Beagle, l’épagneul, le Shetland et le Poméranien.
Signes cliniques
Les premiers symptômes de l’hypothyroïdie apparaissent habituellement entre l’âge de 3 à 8 ans. Ils débutent souvent par une détérioration insidieuse de la qualité du pelage :
- poil sec et terne
- poils qui ne repoussent pas après un rasage
- poils clairsemés; pellicules (séborrhée)
- tendance accrue aux infections cutanées
De plus, le chien peut présenter un ou plusieurs des symptômes suivants, lesquels sont associés à un ralentissement du métabolisme:
- Léthargie, fatigabilité, baisse d’activité
- intolérance au froid
- prise de poids malgré un appétit normal ou diminué
- faiblesse et raideur musculaire, etc.
- chaleurs absentes ou anormales chez la chienne
- diminution de la libido chez le chien
- ralentissement de la fréquence cardiaque
Diagnostic
Malgré tous ses symptômes, l’hypothyroïdie demeure parfois une maladie difficile à diagnostiquer parce que tous ces signes cliniques peuvent être aussi observés avec d’autres maladies.
Des analyses sanguines sont essentielles pour établir le diagnostic. Plusieurs tests sanguins sont disponibles mais le dosage sanguin de la » T4 » et la » TSH » sont les plus souvent recommandés.
Traitement
Le traitement de l’hypothyroïdie consiste à remplacer l’hormone déficiente par une hormone de synthèse. Ces comprimés de levothyroxine (Thyro Tab®, Soloxine®) doivent être administrés durant toute la vie.
On débute habituellement le traitement avec une dose de ~20 µg/kg (0,02 mg/kg) soit, pour votre chien ______ comprimés de _____ µg administrés aux 12 heures. Après quelques mois de traitement, lorsque tous les symptômes sont résolus, le la fréquence d’administration peut être généralement diminuée et maintenue à une seule prise de médicament par jour.
Une prise de sang est généralement recommandée après un ou deux mois de traitement et selon le cas, sur une base annuelle par la suite. Le test consiste généralement au dosage de la T4, environ 4 à 6 heures après la prise de levothyroxine, afin de s’assurer que la dose de maintien est adéquate.
La disparition des signes cliniques est lente et progressive, quoique plusieurs chiens démontrent un regain d’énergie dès les premières semaines de traitement.
On doit éviter de faire reproduire les chiens atteints d’hypothyroïdie, puisqu’il s’agit généralement d’une maladie héréditaire.
L’hypothyroïdie
Qu’est-ce que l’hypothyroïdie?
L’hypothyroïdie est une maladie hormonale fréquente chez le chien. Les hormones thyroïdiennes sont produites par les glandes thyroïdes (qu’on appelle aussi » la thyroïde « ), localisées dans le cou, de part et d’autre de la trachée. Ces hormones, qui sont des substances liquides actives, jouent un rôle fondamental dans la régulation du métabolisme (pousse des poils, régulation de la température du corps, fonctionnement cardiaque, etc.) et le fonctionnement normal de l’organisme.
Lors d’hypothyroïdie, on observe un déficit de production des hormones, c’est-à-dire qu’elles ne sont plus produites en quantité suffisante.
Ce phénomène fait suite à une destruction des glandes thyroïdes, ou à leur mauvais fonctionnement.
Comment détecter une hypothyroïdie?
Votre chien ne sécrète pas assez d’hormones thyroïdiennes. Parmi les signes les plus fréquents liés au manque d’hormones, on peut observer :
- Un manque de dynamisme, une fatigue, une baisse d’activité
- Des troubles du comportement
- Une prise de poids, un œdème du visage
- Une perte de poils, une baisse de la qualité du pelage
Le manque d’hormones thyroïdiennes s’exprime différemment selon les animaux. Il se peut donc que vous n’observiez pas tous les signes décrits, mais seulement certains.
Quelles races de chiens sont les plus touchées par cette affection ?
Pratiquement toutes les races, y compris les chiens croisés, peuvent être atteints d’hypothyroïdie. L’hypothyroïdie est le plus souvent diagnostiquée entre 2 et 6 ans. Les mâles et les femelles sont atteints de manière comparable.
Comment un chien devient-il hypothyroïdien?
L’hypothyroïdie primaire, la plus fréquente chez le chien est associée à une destruction de la glande thyroïde, ce qui provoque une déficience en hormone thyroïdienne.
Deux mécanismes sont impliqués ; ils concernent plus de 95% des cas d’hypothyroïdie primaire chez le chien.
Dans certains cas, l’organisme produit des anticorps contre les cellules thyroïdiennes, ce qui les détruit. On parle de thyroïdite lymphocytaire. Les signes d’hypothyroïdie n’apparaissent que lorsque la plus grande partie des glandes est détruite. Ce processus progresse lentement (en 1 à 3 ans).
Dans d’autres cas, les cellules thyroïdiennes sont remplacées par des cellules graisseuses. On parle d‘atrophie idiopathique car la cause de ce phénomène n’est pas connue.
Que faire en cas de doute ?
Quels que soient les signes qui vous ont alerté, il est essentiel de consulter votre vétérinaire pour qu’il examine votre chien.
En fonction de l’examen clinique et des informations que vous pourrez lui donner, votre vétérinaire vous proposera différents examens sanguins destinés à confirmer le diagnostic.
Il est parfois difficile de diagnostiquer une hyperthyroïdie lorsque les symptômes ne sont pas très marqués. Le vétérinaire peut répéter certains examens pour pouvoir adapter à votre chien le traitement le plus approprié.
Comment traiter l’hypothyroïdie ?
Le traitement de l’hypothyroïdie repose sur l’utilisation d’une hormone thyroïdienne synthétique de remplacement. Il s’agit dans la plupart des cas d’un traitement à vie, mais il est assez simple et peu contraignant. Il apporte une amélioration assez rapide de l’état de votre compagnon, dont les poils mettront sans doute quelques semaines à retrouver leur aspect initial.
4 semaines environ après le début du traitement, une visite de suivi pourra être réalisée. A cette occasion, votre vétérinaire vous proposera un suivi sanguin pour s’assurer que le taux d’hormones est de nouveau dans les limites de la normale.
Il est important d’informer votre vétérinaire de tout nouveau symptôme ou maladie lorsque votre chien est sous traitement. Tout changement est une indication de ré-évaluation de l’animal.
Quel est le pronostic ?
Le pronostic est excellent une fois que les chiens hypothyroïdiens sont stabilisés grâce à l’utilisation d’hormones thyroïdiennes de substitution. L’espérance de vie est alors la même que pour des animaux sains.
Prendre rdv avec un vétérinaire
L’HYPOTHYROÏDIE CHEZ LE CHIEN
QU’EST CE QUE L’HYPOTHYROÏDIE? :
L’hypothyroïdie est une maladie hormonale qui correspond à une diminution de la sécrétion d’hormone thyroïdienne par la glande thyroïde. Les hormones thyroïdiennes participent à réguler le métabolisme du chien. Ainsi quand la sécrétion d’hormone thyroïdienne s’effondre c’est tout le fonctionnement de l’organisme qui se trouve perturbé.
On distingue plusieurs type d’hypothyroïdie. L’hypothyroïdie primaire est due à un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Elle est souvent due à un dérèglement du système immunitaire qui attaque et détruit la thyroïde de façon irréversible. L’hypothyroïdie secondaire correspond à un dysfonctionnement de l’hypophyse qui ne sécrète plus l’hormone TSH qui stimule la glande thyroïde. L’hypothyroïdie tertiaire qui correspond à un dysfonctionnement de l’hypothalamus qui ne secrète plus l’hormone TRH qui stimule l’hypophyse. Enfin bien que très rares des atteintes cancéreuses de la thyroïde peuvent provoquer une hypothyroïdie.
Elle provoque des symptômes variés et variables d’un chien à l’autre si bien qu’elle n’est pas toujours facile à diagnostiquer. On vous explique ce qu’est l’hypothyroïdie et comment elle se soigne chez le chien.
Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?
L’hypothyroïdie est une maladie endocrinienne due à un taux d’hormones thyroïdiennes trop bas dans le sang.
Ces hormones sont fabriquées par la thyroïde, une glande endocrine située dans le cou. Il en existe deux types : la T4 ou thyroxine et la T3 ou triiodothyronine.
C’est en réalité la T3 qui est l’hormone pleinement active. Elle est fabriquée à partir de la T4. Son action est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme tout entier car elle intervient dans de nombreux métabolismes : croissance, régulation de la température corporelle, maturation du système nerveux central, métabolisme des nutriments etc. La T4 n’est pas seulement le précurseur de la T3 : elle joue entre autres un rôle dans la libération de sérotonine dans le cerveau. Ce neurotransmetteur est notamment impliqué dans la régulation de l’humeur.
Lorsque les taux sanguins d’hormones thyroïdiennes diminuent, l’hypophyse, une autre glande située à la base du cerveau, stimule la thyroïde via la sécrétion d’une hormone hypophysaire appelée la TSH ou thyréostimuline. L’hypophyse est elle-même stimulée par la TRH ou hormone thyréotrope, synthétisée par l’hypothalamus, une autre glande située dans le cerveau. A l’inverse, lorsque les concentrations sanguines de T3 et T4 sont suffisantes, elles font diminuer les quantités de TRH et de TSH sécrétées. Ces mécanismes de régulation permettent physiologiquement d’adapter les quantités d’hormones thyroïdiennes fabriquées par la thyroïde en fonction des besoins de l’organisme.
Les rôles cruciaux de la T3 et de la T4 expliquent donc qu’une baisse de leurs concentrations sanguines en cas d’hypothyroïdie, on observe de nombreux dérèglements physiques et comportementaux. L’hypothyroïdie est en effet une maladie systémique, qui touche l’ensemble des organes.
Différentes formes d’hypothyroïdie chez le chien
Il existe plusieurs formes d’hypothyroïdie, en fonction de leur origine :
L’hypothyroïdie primaire
L’hypothyroïdie primaire désigne un défaut de production d’hormones thyroïdiennes causé par un dysfonctionnement de la glande thyroïde.
Dans la plupart des cas, elle résulte de la destruction progressive de la glande thyroïde par les propres anticorps du chien. Cette forme d’hypothyroïdie auto-immune, également appelée thyroïdite lymphocytaire, est similaire à la thyroïdite de Hashimoto décrite chez l’Homme. La destruction de la glande se met en place progressivement chez le chien, en 1 à 3 ans, sans symptômes perceptibles avant que ceux de l’hypothyroïdie se manifestent. Malheureusement ces signes apparaissent lorsque la plus grande partie de la thyroïde est détruite de façon irréversible.
D’autres hypothyroïdies primaires sont dites idiopathiques : les cellules fonctionnelles de la tyroïde sont alors progressivement remplacées par des cellules graisseuses sans que la cause de cette atrophie soit réellement connue.
Enfin, il existe également des hypothyroïdies primaires congénitales, présentes dès la naissance.
Les hypothyroïdies secondaires et tertiaires
Les hypothyroïdies secondaires et tertiaires ne proviennent pas d’un dysfonctionnement de la thyroïde mais trouvent leurs causes dans un défaut de sécrétion de TSH par l’hypophyse (secondaire) ou de TRH par l’hypothalamus (tertiaire). Les causes peuvent être des malformations congénitales, la présence d’une tumeur ou bien encore une inhibition de la sécrétion d’hormone secondaire à une autres maladies. Les hypothyroïdies secondaires et tertiaires sont beaucoup plus rares chez le chien.
Les hypothyroïdies causées par des tumeurs de la thyroïde
Une hypothyroïdie peut également être consécutive à une tumeur de la thyroïde. Dans ce cas, la tumeur envahit et détruit les cellules thyroïdiennes responsables de la sécrétion d’hormones.
Les symptômes de l’hypothyroïdie chez le chien
Comme les hormones thyroïdiennes agissent sur de nombreux organes, les symptômes de l’hypothyroïdie sont nombreux, variés et variables d’un chien à l’autre. Ils sont à la fois d’ordre physique et comportementaux.
Les symptômes physiques de l’hypothyroïdie chez le chien
Les symptômes de l’hypothyroïdie sont communs à un ralentissement global du métabolisme du chien qui se manifestent par les signes cliniques suivants :
- de la fatigue, une grande apathie et une tolérance à l’effort diminuée,
- une prise de poids et cela, en dépit d’un appétit parfois diminué,
- une modification de l’appétit à la baisse ou à la hausse,
- des troubles digestifs comme des diarrhées ou des vomissements,
- une baisse de la fertilité,
- un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie),
- des boiteries et/ou des crampes,
- des dépôts de cholestérol dans la cornée,
- des problèmes de peau et un pelage clairsemé,
- …
Certains chiens atteints d’hypothyroïdie peuvent ne présenter qu’une petite partie des symptômes évoqués ci-dessus.
Les chiots atteints d’hypothyroïdie congénitale présentent quant à eux des troubles du développement cérébral et de la croissance.
Les symptômes comportementaux de l’hypothyroïdie chez le chien
L’hypothyroïdie peut également être à l’origine de modifications comportementales chez le chien. Ainsi, un chien hypothyroïdien peut souffrir :
- de dépression récalcitrante à tout traitement psychotrope,
- de courtes périodes d’hyperactivité pendant lesquelles le chien est en état d’hypervigilance, à la fois excité et anxieux comme s’il était sur le qui-vive,
- de phobies apparues sans explications, en réaction à des choses anodines de son quotidien,
- d’agressivité, qui se manifeste surtout quand on souhaite le toucher ou lorsque l’on importune dans son lieu de repos.
Il est établi que certaines races présentent une prédisposition à l’hypothyroïdie comme le Golden retriever mais aujourd’hui la maladie touche de plus en plus de chiens, quelle que soit leur race. La maladie se manifeste habituellement entre l’âge de 3 à 8 ans et touche indifféremment les mâles et les femelles.
Le diagnostic de l’hypothyroïdie canine
Le diagnostic de l’hypothyroïdie n’est pas facile à établir pour plusieurs raisons :
- les symptômes de l’hypothyroïdie sont souvent non spécifiques. En d’autres termes, ils pourraient être attribués à de nombreuses autres maladies. Ils sont en plus très variés et hétérogènes d’un chien malade à l’autre.
- Les taux d’hormones thyroïdiennes sanguins sont très fluctuants au cours d’une même journée, ce qui peut fausser les résultats des examens sanguins pratiqués par le vétérinaire pour poser son diagnostic.
Le diagnostic d’une hypothyroïdie repose :
- sur la réalisation d’une prise de sang dans laquelle on dose la T4, la TSH, et souvent le cholestérol. En cas d’hypothyroïdie, la T4 devrait être normale à basse, la TSH normale à élevée et le cholestérol élevé. Le grand nombre de résultats faux négatifs chez le chien ne permet pas toujours à la première prise de sang d’écarter l’hypothèse de l’hypothyroïdie avec certitude et explique qu’il est souvent nécessaire de pratiquer plusieurs analyses.
- parfois sur des examens d’imagerie,
- sur un constat thérapeutique. Le traitement de l’hypothyroïdie est dépourvu d’effets secondaires chez le chien. En cas de suspicion d’hypothyroïdie non confirmée par les analyses, le vétérinaire peut donc choisir d’administrer ce traitement au chien et d’observer, dans les deux à quatre semaines qui suivent, si ses symptômes s’atténuent.
Le traitement de l’hypothyroïdie du chien
Le traitement consiste à administrer des hormones thyroïdiennes de synthèse au chien malade.
La dose de médicament est calculée en fonction du poids du chien et adaptée par la suite en fonction de la réponse au traitement et des résultats des prises de sang de suivi.
Il doit être administré à vie, en une à deux prises par jour, de préférence un quart d’heure ou une demi-heure minimum avant le repas afin d’augmenter l’efficacité de son absorption.
La disparition des symptômes est longue et graduelle.
Même bien traitée et stabilisée, l’hypothyroïdie nécessite un suivi vétérinaire et des prises de sang régulières qui peut justifier la souscription d’une assurance santé.
Hypothyroïdie du chien : la détecter, la comprendre et la soigner
L’hypothyroïdie du chien est la dysendocrinie (anomalie hormonale) la plus fréquente chez les canins, 0,6 à 0,8% de la population canine est touchée. Certaines races sont prédisposées : Airedale terrier, Beagle, Bulldog anglais, Caniche, Chow chow, Doberman, Golden retriever, Poméranien, Setter irlandais, Shar-Peï, Shetland, Teckel.
Focus sur les origines, les symptômes et les traitements permettant de faire face à ce trouble endocrinien canin.
Les différentes causes engendrant l’hypothyroïdie du chien
La majorité des chiens souffrant de l’hypothyroïdie du chien sont âgés de plus de deux. Il existe trois types d’hypothyroïdie.
L’hypothyroïdie primaire est la cause la plus connue chez le chien (95% des cas). Elle est assimilée à la détérioration de la glande thyroïde qui engendre une carence sanguine en hormone thyroïdienne. Cette détérioration peut être par le système immunitaire de l’animal. L’organisme de l’animal se met à éliminer les cellules thyroïdiennes en fabriquant des anticorps. Cette pathologie est alors appelée » Thyroïde lymphocytaire « . Une autre cause courante se rapporte à l’atrophie idiopathique, où les cellules graisseuses prennent la place des cellules thyroïdiennes. Enfin, quatre autres causes plus rares sont la présence d’une tumeur thyroïdienne, une hyperplasie des cellules folliculaires, une hypothyroïdie congénitale, qui apparaît à la naissance du chien, ou une hypothyroïdie iatrogène par défaut d’apport en iode.
L’hypothyroïdie secondaire est causée par un défaut de sécrétion hypophysaire en TSH, molécule qui stimule la glande thyroïdienne. Elle représente moins de 5% des cas d’hypothyroïdie rencontrés dans l’espèce canine. Elle peut être causée par la prise de certains médicaments, une malformation congénitale de l’hypophyse ou une tumeur hypophysaire.
L’hypothyroïdie tertiaire est causée par un déficit de sécrétion en TRH par les neurones des noyaux supra-optiques et paraventriculaires de l’hypothalamus, à l’origine d’un déficit de stimulation de l’hypophyse et d’un défaut de sécrétion en TSH, d’où un déficit de sécrétion thyroïdienne. C’est une entité extrêmement rare chez le chien.
Les signes physiques et comportementaux
L’hypothyroïdie touchant le chien provoque des symptômes variés. Les premiers signes surviennent habituellement entre 2 et 8 ans et commencent généralement par la qualité des poils qui se détériore. Les symptômes physiques de cette maladie canine se rapportent à une baisse globale du métabolisme de l’animal. L’animal rencontre généralement un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Prise de poids
- Baisse d’activité
- Diminution de son rythme cardiaque
- Pelage clairsemé
- Changement dans l’expression faciale : » faciès triste «
- Diminution de la fertilité
- Résidus de cholestérol sur la cornée
- Crampes
- Boiteries
Les chiots souffrant d’hypothyroïdie congénitale souffrent de dérèglements de leur croissance et de trouble du développement cérébral. Des changements de comportement peuvent aussi être constatés chez l’animal en raison de cette maladie. Ainsi, un chien souffrant d’hypothyroïdie est plutôt dépressif. Il peut aussi souffrir de phobies d’origine méconnue ou de brefs moments d’hyperactivité. L’animal est anxieux. Il peut également se montrer agressif, surtout lorsqu’il est importuné sur le lieu où il dort ou s’il est simplement touché.
Traitement conseillé contre l’hypothyroïdie canine
Pour soigner l’hypothyroïdie du chien, il faut lui donner des hormones thyroïdiennes de synthèse. La dose est à adapter au poids de l’animal ou aux résultats constatés par les prises de sang de contrôle. Le médicament se prend deux fois par jour et 20 à 30 minutes avant le repas minimum pour améliorer l’assimilation. Même stabilisée, cette pathologie requiert un suivi de la part du vétérinaire, par des prises de sang fréquentes, du moins au début du traitement. Lorsque tous les symptômes sont éliminés, après quelques mois de prise de médicament, la fréquence d’administration peut être réduite à une prise quotidienne. La réduction voire disparition des manifestations cliniques est progressive et lente.
En cas de doute, n’hésitez pas à prendre contact avec nos vétérinaires en ligne pour chien.
Retrouvez tous nos conseils santé pour votre chien.
HOURT, D. (2008). » Etude bibliographique de l’évolution du diagnostic clinique de l’hypothyroïdie et de l’utilisation de lévothyroxine dans l’espèce canine. «
hypothyroïdie
[email protected]
Qu’est-ce que l’hypothyroïdie?
C’est une condition pathologique caractérisée par une production mineure d’hormones thyroïdiennes, comme la tyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3); on la trouve très souvent chez les chiens mais elle est beaucoup plus rare chez les chats.
Quelles sont les hormones thyroïdiennes et à quoi servent-elles?
Les hormones thyroïdiennes sont produites par la thyroïde et passent dans l’appareil circulatoire par la stimulation de l’hormone thyréotrope (TSH) produite par l’hypophyse. L’hypophyse est contrôlée à son tour par l’hormone qui provoque la libération de la thyréotrope (TRH) produite par l’hypothalamus. Les hormones thyroïdiennes ont de nombreuses fonctions dans l’organisme. Elles soutiennent l’activité métabolique de nombreux tissus dans l’organisme et augmentent la consommation d’oxygène. La T3 est environ trois à quatre fois plus puissante que la T4.
Quels types d’hypothyroïdie existe-t-il chez le chien et chez le chat?
L’hypothyroïdie peut être acquise ou congénitale.
L’hypothyroïdie congénitale est extrêmement rare chez les petits animaux. Les chiens et les chats qui en sont affectés reçoivent le diagnostic de cette maladie, le plus souvent, dès leur plus jeune âge. Lors d’une visite médicale on observe qu’ils sont plus petits (nanisme) puisque le développement du squelette est ralenti, et ces animaux peuvent apparaître plus fatigués et léthargiques car il y a aussi un ralentissement de l’activité mentale. En outre, la peau peut avoir des zones alopéciques. La maladie est plus communément due à un dérangement congénital de la thyroïde. La thyroïde chez les chiens et les chats qui souffrent d’hypothyroïdie congénitale n’est pas en mesure d’accomplir la synthèse des hormones thyroïdiennes. L’hypothyroïdie congénitale est héréditaire chez certaines races de chien, parmi lesquelles les Toy Fox Terrier et les Rat Terrier.
L’hypothyroïdie acquise se divise en primaire, secondaire et tertiaire, selon la localisation des troubles. On parle d’hypothyroïdie primaire lorsque c’est la thyroïde qui a un problème pathologique compromettant sa fonction; dans ce cas, les formes plus communes sont les thyroïdites lymphocytaires et les atrophies thyroïdiennes. Les formes secondaires concernent l’hypophyse et sont caractérisées par une carence en TSH et les formes tertiaires sont caractérisées par une carence en TRH. Les formes secondaires ont été rarement décrites et les formes tertiaires n’ont jamais été décrites pour le chien.
Quand dois-je soupçonner l’hypothyroïdie chez mon chien?
Les hormones thyroïdiennes sont impliquées dans le métabolisme pour presque toutes les fonctions de l’organisme; une carence de ces hormones porte donc à un cadre clinique aspécifique, commun à beaucoup d’autres maladies.
L’apparition de l’hypothyroïdie acquise se manifeste vers les 7 ans et les races canines qui risquent le plus d’en être atteintes sont les Golden Retriever et les Doberman. Les signes cliniques les plus fréquents sont la léthargie, la diminution de l’acuité mentale, l’augmentation du poids (malgré un appétit réduit ou normal), l’intolérance à l’effort physique et la sensibilité au froid. Il n’est pas rare qu’un chien hypothyroïdien soit en surpoids ou obèse. Environ les deux tiers des chiens hypothyroïdiens ont des anomalies cutanées comme l’alopécie, la séborrhée, l’hyperkératose et l’hyperpigmentation. La peau des chiens hyperthyroïdiens est prédisposée aux infections bactériennes. D’autres altérations que l’on peut observer, bien que moins fréquentes et controversées, sont les troubles de la reproduction, les troubles neurologiques (paralysie laryngée, mégaœsophage, changements dans le comportement), les altérations oculaires (dépôt de cholestérol cornéen, lipémie dans la chambre antérieure) et de l’appareil cardio-circulatoire.
Comment diagnostiquer l’hypothyroïdie chez le chien?
Les altérations plus souvent observées lors d’analyse de sang chez les chiens hypothyroïdiens sont une anémie légère, une augmentation variable du taux de cholestérol et des triglycérides. De telles altérations sont toutefois aspécifiques. Donc, pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire d’effectuer des examens médicaux supplémentaires. Chez les chiens ayant des signes cliniques se rapportant à l’hypothyroïdie, il est fondamentale de mesurer certaines hormones comme il est expliqué ci-dessous.
Les hormones qui peuvent être mesurées dans le sang sont la T4 totale et libre, la T3 totale, la TSH basale.
La mesure du taux de la T4 totale est très sensible mais relativement spécifique. Donc, un résultat normal consent d’exclure en toute sécurité l’hypothyroïdie, alors qu’une valeur inférieure à la normale pourrait s’observer aussi bien chez les chiens hypothyroïdiens que chez les chiens atteints par d’autres maladies. Beaucoup de maladies qui ne sont pas thyroïdiennes peuvent, en effet, réduire la concentration de la T4 totale.
La mesure du taux de la T4 libre est très sensible et bien spécifique. Donc, un résultat normal consent d’exclure en toute sécurité l’hypothyroïdie et une valeur inférieure à la normale sera plus facilement due à l’hypothyroïdie. Autrement dit, contrairement à la T4 totale, les maladies qui ne sont pas thyroïdiennes n’ont pas tendance à réduire la concentration de T4 libre. La T4 libre représente le test unique le plus précis pour diagnostiquer l’hypothyroïdie chez le chien.
La mesure du taux de la T3 totale est peu précise du fait que l’on peut observer des valeurs fluctuantes même chez des chiens sains.
La mesure du taux de la TSH est modérément sensible et très spécifique. Beaucoup de chiens hypothyroïdiens peuvent avoir la TSH normale.
Le cadre typique d’un chien atteint d’hypothyroïdie (primaire) est caractérisé par des valeurs de la T4 totale et libre inférieures à la normale et de la TSH plus élevées.
L’exécution d’échographies, de scintigraphies et de biopsies de la thyroïde et la mesure des anticorps anti-T3, anti-T4 et anti-thyroglobuline peuvent aider ultérieurement pour le diagnostic lors de cas plus complexes.
Comment traiter l’hypothyroïdie chez le chien?
La thérapie à choisir pour l’hypothyroïdie consiste dans l’administration d’hormones thyroïdiennes synthétiques par voie orale, en particulier la L-tyroxine (T4). La T3 synthétique n’est généralement pas utilisée, mais toutefois elle est adoptée pour certains chiens hypothyroïdiens pour lesquels la L-tyroxine (T4) semble apporter peu de bénéfices.
Le succès de la thérapie administrée aux chiens hypothyroïdiens est atteint lorsqu’il y a la guérison des symptômes et des altérations observées lors d’analyse de sang et lorsque les hormones thyroïdiennes (T4 totale) sont dans la normalité. Le monitorage des chiens hypothyroïdiens prévoit des visites périodiques chez le vétérinaire. Au début les contrôles se font toutes les 2-4 semaines, ou bien selon la nécessité. Successivement, si le chien hypothyroïdien est stable du point de vue clinique, les contrôles se feront tous les 4-6 mois.
Est-il possible de guérir de l’hypothyroïdie?
Chez la plupart des chiens hypothyroïdiens le pronostic est bon si la thérapie est administrée correctement. Par contre, pour les chiens hypothyroïdiens non traités, le pronostic sera peu favorable si le diagnostic est tardif. Quelques fois, les chiens, non traités pendant longtemps, peuvent arrivés chez le vétérinaire dans des conditions très graves. Dans ces cas, le chien a un air très abattu ou bien il est léthargique, avec de la fièvre, une pression systémique et une fréquence cardiaque réduites et un myxœdème (accumulation de liquides sous cutanée, surtout au niveau de la tête). Les chiens qui arrivent chez le vétérinaire dans ces conditions sont dans un état critique et peuvent tomber dans le coma et mourir.
Tumeur de la thyroïde chez le chien
Les thèmes abordés
- Description de la thyroïde chez le chien
- Description des tumeurs de la thyroïde
- Symptômes de la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Traitement de la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Sujets en lien avec la tumeur de la thyroïde chez le chien
Description de la thyroïde chez le chien
Description et localisation de la thyroïde
La thyroïde du chien est une glande endocrine située latéralement à la trachée, au niveau des premiers anneaux trachéaux. Elle est formée de deux lobes latéraux verticaux accolés à cette dernière. Sa surface est légèrement lobulée et elle n’est pas palpable à l’état normal chez le chien.
Fonctions de la thyroïde
La thyroïde sécrète les hormones thyroïdiennes T3 et T4 responsables de réguler le métabolisme de base et la température interne.
Chez le chiot, ces hormones stimulent la croissance des os longs et le développement cérébral.
L’hormone T3 est dix fois plus active que l’hormone T4. L’hormone T4 peut être activée en se transformant en hormone T3 au niveau du foie.
Description des tumeurs de la thyroïde
Les tumeurs de la thyroïde sont rares chez le chien.
5 à 10 % des tumeurs de la thyroïde sont bénignes chez le chien : ce sont des tumeurs non cancéreuses donc sans gravité et qui n’engendrent pas de métastases. C’est-à-dire qu’elles ne se propagent pas à d’autres parties du corps. Cependant de manière exceptionnelle, elles peuvent se transformer en tumeurs malignes. L’adénome est la principale tumeur bénigne rencontrée chez le chien.
Par contre 90 à 95 % des tumeurs de la thyroïde sont des tumeurs malignes : ce sont des tumeurs graves encore appelées cancer ou tumeurs cancéreuses. Elles peuvent se propager à d’autres parties du corps (on parle alors de métastases) et engager le pronostic vital du chien.
Les principales tumeurs malignes sont :
• Le carcinome : une tumeur se développant à partir d’un tissu épithélial.
• L’adénocarcinome : une tumeur qui se différencie de l’adénome qui, lui, est bénin.
Ces dernières ont tendance à s’étendre localement, jusqu’à la trachée, et à métastaser dans les poumons.
Symptômes de la tumeur de la thyroïde chez le chien
Les symptômes observés chez le chien sont :
• Une masse pouvant être visible au niveau du cou, due à l’augmentation de volume de la glande thyroïde.
• De possibles difficultés de respiration, de déglutition et de modification de la voix.
• Un bruit anormal lié à une perturbation du passage de l’air dans le larynx durant la respiration (appelé cornage).
Traitement de la tumeur de la thyroïde chez le chien
Après diagnostic par le vétérinaire, le retrait chirurgical de la tumeur est possible selon les cas, complété par la chimiothérapie et la radiothérapie dans le cas de tumeur maligne.
Seule l’analyse histologique permet de le déterminer. Un prélèvement de la tumeur est expédiée dans un laboratoire d’histologie. Ce dernier examine alors au microscope les cellules de la lésion. C’est la seule façon d’exclure l’hypothèse cancéreuse.
La chimiothérapie
La chimiothérapie désigne l’administration de médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses.
Le traitement a pour but de détruire les cellules ou de stopper la multiplication.
La radiothérapie
La radiothérapie consiste à détruire les cellules cancéreuses en envoyant des rayons capables d’irradier une tumeur et ainsi de détruire les cellules qui la composent, bloquant ainsi leur capacité à se multiplier.
L’irradiation détruit les cellules tumorales tout en épargnant les tissus qui l’entourent.
Sujets en lien avec la tumeur de la thyroïde chez le chien
- Chimiothérapie chez le chien
- Tumeurs, cancers, métastases chez le chien
Vous vous posez une question sur les tumeurs de la thyroïde chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
👍❤️Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager ! Votre soutien nous est essentiel pour aider Catedog à grandir ❤️
Donnez votre avis :
Quels sont les signes cliniques de l’hypothyroïdie ?
Quelque chose ne va pas chez votre chien ? Vous en êtes sûr. Cela fait quelque temps que son comportement a changé. Il n’est plus joyeux et de bonne humeur. Il ne joue plus avec vous, ne se met plus à courir dès qu’il met une patte dehors. Son poil s’est également modifié. Affinez votre observation car cela peut être un problème de thyroïde. L’hypothyroïdie est un problème hormonal qui affecte la vivacité de votre animal. Il se fatigue plus vite, n’a plus d’énergie ni son entrain habituel. Il se met à grossir alors que son régime alimentaire reste inchangé. Il grogne et devient frileux. Il perd des poils au niveau des flancs et sa peau semble plus épaisse, plus colorée.
Comment aider votre chien qui souffre d’hypothyroïdie ?
La première chose à faire est de l’emmener chez le vétérinaire afin qu’il l’examine et lui fasse subir les examens de dépistage. Le vétérinaire effectue un dosage sérique : T4, TSH et cholestérol font l’objet de tests en laboratoire. A partir du moment où votre vétérinaire confirme son hypothyroïdie, votre chien ne pourra qu’aller de mieux en mieux, car cette maladie se soigne très bien. Malgré tout, votre chien sera obligé de prendre un traitement jusqu’à la fin de sa vie. Ce traitement peut être remboursé par les mutuelles pour chiens.
Le cas de l’hyperthyroïdie
Ce cas est rare, mais il peut arriver. Au lieu de grossir, votre chien a plutôt tendance à maigrir. Il est surexcité et son système digestif s’en trouve affecté. Surviennent diarrhées et vomissements. Vous devez consulter au plus vite. C’est une tumeur qui sévit. Il faut alors procéder à l’ablation de la tumeur et d’une partie ou de la totalité de la thyroïde. C’est une opération lourde et dangereuse.
Dans la majorité des cas, les problèmes de thyroïde chez les chiens sont bénins à condition d’être traités rapidement. L’hypothyroïdie peut être due à la destruction auto- immune de la thyroïde ou au remplacement des cellules thyroïdiennes par des cellules graisseuses. Dans les deux cas, il n’y a pas de raison particulière. Soyez tout de même vigilant.