Les tumeurs pulmonaires chez le chien sont des tumeurs peu fréquemment rencontrées. Elles prennent origine dans le tissu pulmonaire. Une augmentation de leur fréquence ces dernières années est rapportée, cela pouvant être attribuée à l’augmentation de l’espérance de vie de nos animaux de compagnie, à l’amélioration des moyens diagnostiques amis aussi à l’augmentation de l’exposition à des facteurs cancérigènes. La tumeur pulmonaire primitive la plus fréquente est le carcinome broncho-alvéolaire. Le site préférentiel de métastase de ces tumeurs est le poumon lui-même.
Les tumeurs pulmonaires métastatiques sont quant à elles plus fréquentes et sont issues d’une tumeur primaire située dans un autre lobe pulmonaire ou ailleurs dans l’organisme. Par exemple, une tumeur osseuse métastasée aux poumons.
Les tumeurs pulmonaires métastatiques sont généralement multiples.
La présence de masses pulmonaires, n’est pas toujours synonyme de tumeur, elles peuvent aussi être causées par une affection infectieuse (fongique), parasitaire, inflammatoire et non un cancer.
Les tumeurs pulmonaires métastatiques sont généralement multiples.
La présence de masses pulmonaires, n’est pas toujours synonyme de tumeur, elles peuvent aussi être causées par une affection infectieuse (fongique), parasitaire, inflammatoire et non un cancer.
Table des matières
- Quels sont les symptômes lors de tumeurs pulmonaires chez le chien ?
- Quels sont les examens complémentaires devant être réalisés?
- Le cancer du poumon chez le chien
- Les tumeurs pulmonaires du chien
- Le cancer chez le chien
- Difficulté du diagnostic de cancer chez le chien
- Les signes visibles potentiels d’un cancer chez le chien
- Les traitements du cancer chez le chien
- Traitement du cancer chez le chien
- Combien coûte le traitement du cancer chez le chien ?
- Tumeur des poumons chez le chien
- Les poumons du chien
- Description des tumeurs pulmonaires
- Traitement des tumeurs pulmonaires
- Sujets en lien avec les tumeurs pulmonaires chez le chien
- Le cancer chez le chien : 10 signes qui doivent vous alerter
- Des grosseurs
- Une mauvaise haleine
- Une perte de poids
- Une perte d’appétit
- Un chien léthargique
- Des difficultés respiratoires
- Des plaies ouvertes
- Des vomissements et diarrhées
- Des gencives pâles
- Les chiens seraient capables de détecter les cancers du poumon avec 97% de fiabilité
Quels sont les symptômes lors de tumeurs pulmonaires chez le chien ?
Chez le chien, une toux pouvant s’accompagnée de production purulente ou sanguine est le plus souvent présente. Des difficultés respiratoires telles qu’une respiration plus ample et plus rapide peuvent être observées.Une baisse de forme, une perte d’appétit, une perte de poids peuvent également être présentes.
Les symptômes s’aggravent avec le temps, initialement un traitement antibiotique peut faire diminuer les signes cliniques. La tumeur peut parfois être détectée à l’issue de radiographies thoraciques de routine.
Quels sont les examens complémentaires devant être réalisés?
Des analyses sanguines initiales sont réalisées : numération formule sanguine et biochimie sanguine. Des radiographies thoraciques : 2 à 3 clichés permettent une première approche diagnostique. Les tumeurs localisées dans le poumon droit sont mieux visualisées quand le chien est couché sur le flanc gauche et vice-versa. Une échographie thoracique permet également la visualisation de masses pulmonaires et permet la réalisation de prélèvement à l’aiguille fine.
L’examen scanner peut être nécessaire afin de déterminer une localisation plus précise.
Si une affection fongique est suspectée, des cultures fongiques peuvent être réalisées.
Dans certains cas ou une infection est suspectée, une bronchoscopie peut être réalisée afin de collecter des prélèvements pour analyse microscopique ou culture bactérienne.
Une échographie abdominale ou un scanner abdominal peut être proposé afin de rechercher d’éventuels foyers tumoraux primitifs.
Le cancer du poumon chez le chien
Fréquence : | Rare |
Maladie héréditaire : | Non |
Vice rédhibitoire : | Non |
Les tumeurs pulmonaires prennent leur origine dans le tissu pulmonaire du chien, et peuvent être malignes ou bénignes. Il existe deux types de cancers du poumon chez le chien : le cancer primaire et le cancer métastatique. Le cancer primaire est dû à des tumeurs qui prennent directement naissance dans le poumon du chien, alors que le cancer métastatique est dû à des métastases qui apparaissent dans une autre partie du corps et se propagent jusqu’aux poumons grâce à la circulation sanguine.
Le cancer du poumon chez le chien est une affection rare et difficile à diagnostiquer, car ses symptômes sont très proches d’autres maladies bénignes : perte d’appétit, léthargie, difficultés respiratoires, perte de poids, toux chronique… De plus, un traitement antibiotique peut souvent faire diminuer les signes cliniques, au point que les tumeurs peuvent finir par n’être détectées qu’à la faveur d’une radiographie thoracique de routine.
Les traitements contre le cancer du poumon sont les mêmes que pour n’importe quel autre cancer chez le chien : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. En cas de cancer métastatique, la chirurgie n’est pratiquement jamais utilisée, les métastases ayant envahi le reste du corps. En revanche, la radiothérapie et la chimiothérapie sont employées pour tenter de venir à bout des tumeurs. Dans le cas d’un cancer primaire, la chirurgie permet de retirer la tumeur, et peut être complétée par de la chimiothérapie et de la radiothérapie pour en venir complètement à bout.
Les tumeurs pulmonaires du chien
La chirurgie est le traitement de choix des chiens ayant une seule tumeur pulmonaire primitive en l’absence de métastases à distance. Les nœuds lymphatiques régionaux qui apparaissent suspects doivent être biopsiés.
La majorité des tumeurs pulmonaires primitives (carcinome : tumeur épithéliale maligne) ne sont pas particulièrement sensibles à la chimiothérapie et son efficacité est considérée comme minime sauf pour les lymphomes. La mise en place d’une chimiothérapie adjuvante dépend de l’absence ou la présence de métastases locorégionales et à distance. Le choix de l’agent dépend de la tumeur : par exemple, le carcinome peut montrer une réponse positive à l’administration de carboplatine tandis qu’une rémission partielle ou complète est possible pour un sarcome histiocytaire avec la lomustine.
Les adénocarcinomes et carcinomes papillaires ont un meilleur pronostic (médiane de survie de 19 mois) que l’épithélioma spino-cellulaire (de l’ordre de 8 mois).
En général, la médiane de survie post-opératoire pour une tumeur pulmonaire solitaire en l’absence de métastase peut être supérieure à 12 mois voire deux ans dans certains cas. Les individus montrant des critères de mauvais pronostic (taille supérieure à 5 cm de diamètre ; présence de signes cliniques et métastases aux nœuds lymphatiques locorégionaux) présentent après exérèse chirurgicale une médiane de survie de 1 à 8 mois. Lorsque la tumeur ne peut être enlevée chirurgicalement, cette médiane est réduite à plusieurs semaines voire quelques mois.
Le cancer chez le chien
Difficulté du diagnostic de cancer chez le chien
Sachant que le risque zéro n’existe pas, mais sans rentrer dans une quelconque psychose, il est essentiel d’être attentif aux premiers signes de la maladie. L’espérance de vie du chien dépend très étroitement en effet de la précocité du diagnostic.
Dès que votre chien est âgé, il commence à se comporter différemment, et il ne faut surtout pas en conclure trop vite qu’il est vieux et que c’est parce qu’il est vieux qu’il change.
La plupart du temps, ce n’est pas un problème d’âge : quelque chose oblige le chien à diminuer son activité, altère son fonctionnement alimentaire ou comportemental, quelque chose que le premier réflexe impute à l’âge. C’est un piège pour le propriétaire qui ne s’alarme pas, ainsi que pour le vétérinaire. C’est pour cela, hélas, qu’en cancérologie, le diagnostic est souvent tardif.
Globalement, tout signe chronique et récidivant, tout symptôme un peu bizarre qui apparaît, disparaît puis revient, doivent amener à consulter et devront être pris en compte d’une manière rigoureuse lors de l’examen clinique par le vétérinaire. Ce sont ces signes, ces symptômes qui peuvent amener à un diagnostic précoce et le propriétaire est souvent le premier à pouvoir s’en rendre compte en observant son chien chaque jour.
Dans le doute, il faut aller voir son vétérinaire traitant : il connaît bien l’animal et sera le mieux à même de repérer ou de confirmer un changement anormal.
Si tel est le cas, il doit orienter très vite l’animal vers un centre de cancérologie vétérinaire pour un diagnostic de précision. Grâce à cela, on pourra réaliser un diagnostic très précoce et proposer des choix thérapeutiques qui vont augmenter l’espérance de vie de l’animal.
Les signes visibles potentiels d’un cancer chez le chien
- Masse ou nodule
- Ecoulement récurrent (sang ou autre) provenant de tout orifice
- Plaie qui ne guérit pas
- Perte de poids
- Perte ou diminution de l’appétit
- Tendance à boire davantage
- Perte d’énergie, léthargie
- Changement de comportement, agressivité
- Boiterie, raideurs persistantes
- Asymétrie du museau
- Ventre qui grossit
- Tendance nouvelle à tourner en rond
- Difficulté à mâcher ou avaler
- Difficulté à respirer, uriner ou déféquer
Les traitements du cancer chez le chien
Toutes les disciplines de la médecine vétérinaire ont fait d’énormes progrès et le matériel disponible dans les cliniques vétérinaires est de plus en plus performant.
Les cancers sont variés et les diagnostics plus ou moins précoces. Comme chez les humains, le traitement d’un cancer est souvent envisageable mais les contraintes peuvent être très lourdes :
- Contraintes sur la durée du traitement ;
- Contraintes sur la lourdeur des soins et des attentions que le propriétaire devra poursuivre souvent tout au long de la vie du chien ;
- Contraintes budgétaires ;
- Contraintes émotionnelles pour le propriétaire.
Sans doute plus que pour d’autres pathologies, une profonde réflexion avec votre vétérinaire sur l’opportunité et les conditions d’un traitement du cancer, est indispensable.
L’hygiène est toujours positive lorsqu’il s’agit de prévenir les maladies, par exemple, une bonne hygiène bucco-dentaire aide à prévenir les tumeurs dans la bouche.
Dans le cas des femelles, le fait de les stériliser avant leur première chaleur réduira considérablement la probabilité de développer un cancer du sein.
Faites bouger votre chien, faites de l’exercice et au moins une longue promenade chaque jour. De plus, si vous l’accompagnez lors de ces activités, votre santé vous remerciera également.
Évitez les aliments de mauvaise qualité et les aliments bas de gamme qui sont pleins de colorants artificiels et d’agents de conservation.
Offrez à votre chien une alimentation riche, en alternant la meilleure qualité que vous pouvez vous permettre avec des aliments frais et naturels comme le poulet, la dinde ou le bœuf, le foie, l’œuf, le yogourt naturel et complétez-le avec des légumes frais comme la pomme, la poire, la carotte ou la canneberge, parce que ce sont des aliments riches en vitamines et en antioxydants naturels. Le mieux reste de cuisiner vous-même la nourriture de votre chien. Cela prend du temps, mais l’incidence de l’alimentation industrielle sur les cancers, que ce soit pour les animaux ou les humaines, est souvent sous-estimée.
Traitement du cancer chez le chien
Il y a quelques décennies, les gens ne savaient même pas que les chiens pouvaient avoir le cancer. Cependant, la médecine vétérinaire a parcouru un long chemin au cours des dernières années dans le traitement des cancers et des tumeurs chez les animaux de compagnie. Le traitement d’une tumeur canine n’est pas uniforme. Ce sera le vétérinaire qui indiquera le traitement à suivre, qui dépendra du type de tumeur, de l’endroit où elle se trouve et si elle a été détectée à temps ou non.
En général, les vétérinaires disposent de plusieurs outils pour traiter les tumeurs, et ils sont similaires à ceux utilisés pour traiter le cancer chez l’homme :
- La chirurgie, qui consiste à enlever la masse avec les cellules tumorales. Dans le cas des ostéosarcomes (tumeurs osseuses), il est souvent recommandé d’amputer le membre (généralement la jambe) où se trouve la tumeur ;
- Médicaments, y compris les analgésiques pour réduire la souffrance ;
- La radiothérapie, disponible dans certaines cliniques vétérinaires ;
- La chimiothérapie ou utilisation de médicaments pour tuer les cellules cancéreuses ou les empêcher de se propager ;
- Traitements pour aider le système immunitaire à combattre la tumeur.
Combien coûte le traitement du cancer chez le chien ?
Cela dépend beaucoup du pays dans lequel vous vous trouvez. Mais en général, ce n’est pas un traitement bon marché. D’une manière générale, il y aura deux types de dépenses vétérinaires. Le premier sera le coût des tests de diagnostic, qui, selon la difficulté, peut varier de 100 euros à environ 1000 euros.
Deuxièmement, il y a le coût du traitement lui-même. Si la chirurgie est nécessaire, le coût peut commencer à partir d’environ 300 euros, et peut aller jusqu’à un millier d’euros ou plus, selon le cas. Si des traitements supplémentaires tels que la radiothérapie ou la chimiothérapie sont également nécessaires, le coût sera plus élevé. Informez-vous auprès de votre vétérinaire à ce sujet, car la somme totale variera grandement selon la situation et les besoins spécifiques.
Si vous avez une assurance pour chien, il est possible qu’elle prenne une partie en charge, mais cela dépend du cadre du contrat.
Tumeur des poumons chez le chien
Les thèmes abordés
- Les poumons du chien
- Description des tumeurs pulmonaires
- Traitement des tumeurs pulmonaires
- Sujets en lien avec les tumeurs pulmonaires chez le chien
Les poumons du chien
Description des poumons du chien
Les poumons du chien sont au nombre de deux et occupent avec le coeur la majorité du volume thoracique.
Le poumon gauche est constitué de trois lobes. Le poumon droit est constitué de quatre lobes, il est un peu plus volumineux que le gauche.
Les deux poumons entourent le coeur. Les scissures interlobaires assurent la séparation entre les différents lobes pulmonaires.
Chaque poumon est recouvert d’une membrane, appelée plèvre, elle-même divisée en deux feuillets : un feuillet interne (plèvre viscérale entourant le poumon) et un feuillet externe (plèvre pariétale contre la paroi thoracique).
L’espace séparant les deux feuillets de la plèvre est appelé espace pleural. Il est quasiment virtuel et contient 1 à 3 ml de liquide facilitant le glissement des deux feuillets l’un sur l’autre (rôle lubrifiant).
Fonction des poumons chez le chien
Les poumons assurent la fonction respiratoire de l’organisme, c’est-à-dire les échanges gazeux entre l’air et le sang
• L’oxygène contenu dans l’air inspiré est acheminé jusqu’aux alvéoles pulmonaires puis libéré dans le sang artériel tandis que le dioxyde de carbone (encore appelé gaz carbonique) est rejeté dans l’air expiré.
• La fréquence respiratoire du chien au repos est de 10 à 30 cycles par minute (un cycle respiratoire comprend une inspiration suivi d’une expiration). Dans tous les cas, en l’absence d’effort ou de chaleur excessive, elle doit rester inférieure à 40.
Les poumons possèdent également un rôle thermorégulateur
L’accélération du rythme respiratoire (polypnée) permet au chat d’évacuer l’excès de chaleur corporelle quand la température extérieure augmente, compte tenu du fait que celui-ci ne transpire pas par la peau. En effet, les zones d’échanges thermiques sont uniquement localisées au niveau de la surface pulmonaire et des coussinets (sudation plantaire).
Description des tumeurs pulmonaires
Il s’agit le plus souvent de métastases qui sont secondaires à un autre cancer : des foyers infectieux secondaires formés à la suite de la prolifération de cellules tumorales à partir d’un premier foyer, par voie sanguine ou lymphatique.
Les tumeurs d’origine pulmonaire (tumeurs primitives du poumon) sont rares chez le chien. En revanche, elles sont généralement cancéreuses. Les tumeurs primitives du poumon génèrent souvent des métastases au niveau de la plèvre, des bronches, des ganglions lymphatiques, des os longs, des reins, du foie, du cerveau, du cœur.
Une ostéo-arthropathie hypertrophiante (Syndrome de Cadiot-Ball) est associé à ces tumeurs dans 15 à 20 % des cas.
Traitement des tumeurs pulmonaires
Après diagnostic par le vétérinaire, en l’absence de métastases, la chirurgie est privilégiée lors de tumeur unique (retrait partiel ou total du lobe pulmonaire atteint).
La radiothérapie et la chimiothérapie sont parfois envisagées mais l’efficacité est discutable.
La radiothérapie
La radiothérapie consiste à détruire les cellules cancéreuses en envoyant des rayons capables d’irradier une tumeur et ainsi de détruire les cellules qui la composent, bloquant ainsi leur capacité à se multiplier.
L’irradiation détruit les cellules tumorales tout en épargnant les tissus qui l’entourent.
La chimiothérapie
La chimiothérapie désigne l’administration de médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses.
Le traitement a pour but de détruire les cellules ou de stopper la multiplication.
Sujets en lien avec les tumeurs pulmonaires chez le chien
- Chimiothérapie chez le chien
- Syndrome de Cadiot-Ball chez le chien
- Tumeurs, cancers et métastases chez le chien
Vous vous posez une question sur les tumeurs pulmonaires chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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Le cancer chez le chien : 10 signes qui doivent vous alerter
Nos meilleurs amis à quatre pattes ne sont hélas pas épargnés par le cancer. Et si la recherche permet de soigner de plus en plus d’animaux et d’humains, il est primordial de détecter à temps la maladie pour mettre en place un traitement le plus tôt possible.
Certains signes peuvent vous alerter. Si vous pensez reconnaître certains symptômes du cancer chez votre chien, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui réalisera les examens appropriés.
Des grosseurs
C’est souvent ce signe qui conduit les propriétaires de chiens à s’inquiéter. Si vous sentez des grosseurs sous la peau de votre animal en le caressant, contactez sans tarder votre vétérinaire. Il peut s’agir d’un kyste ou d’une tumeur bénigne qu’il sera peut-être tout de même préférable d’ôter. Mais il peut aussi s’agir d’une grosseur cancéreuse.
Une mauvaise haleine
Les chiens peuvent développer des tumeurs de la bouche qui les gênent pour manger, engendrant saignements et mauvaise haleine. Une mauvaise odeur des zones nasales et rectales sont aussi des signes qui doivent vous alerter.
Une perte de poids
Surveillez le poids de votre chien. Une perte soudaine de poids n’est pas anodine et doit donc être prise au sérieux.
Une perte d’appétit
Un chien qui ne s’intéresse plus à sa gamelle est souvent un chien qui souffre. De nombreuses maladies entraînent une perte d’appétit chez les humains comme chez les animaux, et le cancer en fait partie.
Un chien léthargique
Votre chien a perdu son énergie ? Il ne s’intéresse plus à ses jeux favoris et passe de plus en plus de temps à somnoler ? Chaque chien a une personnalité différente. Certains sont plus énergiques que d’autres, mais il n’est pas normal q’un chien devienne léthargique. Un tel changement de comportement doit donc vous alerter.
Un chien souffrant d’une tumeur peut aussi éprouver des difficultés à marcher, mais également à uriner et déféquer.
Des difficultés respiratoires
Les chiens souffrent eux aussi de cancers du poumon. Une toux, une respiration sifflante ou un essouflement après un peu d’exercice sont des symptômes à surveiller.
Des plaies ouvertes
Si votre chien souffre de plaies ouvertes qui peinent à guérir, consultez votre vétérinaire car il pourrait s’agir d’un problème médical plus sérieux.
Des vomissements et diarrhées
Il peut s’agir de problèmes gastriques sans gravité, mais si votre chien est pris régulièrement de vomissements ou de diarrhées, n’hésitez pas, là encore, à l’emmener chez le vétérinaire. S’il est accompagné de l’un ou plusieurs des symptômes cités plus haut, ce signe doit d’autant plus alerter.
Des gencives pâles
Les gencives de votre chien sont plus pâles que d’habitude ? Cela peut être lié à une perte sanguine, un symptôme engendré par plusieurs maladies graves, dont le cancer.
Si un cancer est malheureusement diagnostiqué, votre vétérinaire pourra vous guider vers un oncologiste afin de vous aider à choisir le traitement le plus adapté : intervention chirurgicale pour ôter la tumeur, chimiothérapie ou radiothérapie.
Faire face à la maladie de son animal n’est bien sûr jamais facile. Comment réagir quand son chien souffre d’un cancer ? Après avoir séché ses larmes, il est important de ne pas se précipiter, d’étudier toutes les options possibles pour prendre une décision réfléchie et responsable.
Pamela Mitchell, bloggeuse et maîtresse de deux Terriers de Boston, est passée par cette douloureuse épreuve avec sa chienne Dolly. Elle a partagé son expérience, pour aider celles et ceux qui doivent ou devront un jour y faire face et livre de précieux conseils pour affronter la maladie.
Les chiens seraient capables de détecter les cancers du poumon avec 97% de fiabilité
Une équipe américaine serait parvenue à entraîner des beagles à renifler des cancers. Leur odorat pourrait être exploité dans le dépistage.
Une équipe américaine serait parvenue à entraîner des beagles à renifler des cancers.
L’équipe de Lake Erie College of Osteopathic Medicine aux Etats-Unis a choisi trois beagles, une race de chiens à l’odorat très développé. L’équipe a passé 8 semaines à entraîner les chiens avant de passer aux tests. Ils devaient distinguer des échantillons sanguins appartenant à un patient atteint d’un cancer du poumon malin.
Les chiens devaient s’asseoir devant les échantillons en cas de suspicion de cancer et passer à l’échantillon suivant dans le cas contraire.
Selon les résultats publiés dans la revue The Journal of the American Osteopathic Association, les chiens se seraient montrés ensuite capables d’identifier les échantillons touchés dans 97% des cas.
Le cancer du poumon compte parmi les plus mortels. Le dépistage sous sa forme actuelle coûte cher et ne s’avère pas toujours fiable. Les chercheurs espèrent mettre au point une forme de dépistage fiable et peu onéreuse. L’objectif reste de proposer un produit vendu sans ordonnance, aussi simple d’utilisation qu’un test de grossesse.
Le Dr Quinn et son équipe passent actuellement à la deuxième phase de leur expérience. Les chiens tentent désormais de détecter le cancer du poumon, du sein et le cancer colorectal. Jusqu’ici, leurs aptitudes semblent se confirmer.
Les scientifiques tentent par ailleurs de déterminer les composés que les chiens sont capables de distinguer.
« Pour le moment, les chiens semblent dotés d’une aptitude naturelle à détecter le cancer bien plus fiable que les technologies les plus avancées », explique le Dr. Quinn, avant d’ajouter : « Une fois que nous saurons ce que les chiens savent et comment ils procèdent, nous pourrons peut-être faire aussi bien ».
Ecrit par:
Luc Blanchot
Créé le 20 juin 2019