Table des matières
- Mutations des calopsittes: récapitulatif et sexage
- Mutations des calopsittes
- Type sauvage
- Mutations des calopsittes courantes
- Les autres mutations des calopsittes
- Conclusion
- Le sexage ADN
- Le sexage au comportement
- Le sexage via le dimorphisme sexuel
- Le sexage via la génétique
- Le sexage: les méthodes qui ne fonctionnent pas
- Les attitudes de la calopsitte
- La calopsitte élégante : comment élever cet oiseau à la maison ?
- La calopsitte élégante qui est-elle ?
- Comment élever une calopsitte élégante ?
- Comment dresser une perruche Calopsitte ?
- Les mutations du plumage
- Les calopsittes (Présentation générale)
- Mon oiseau crie beaucoup : communication et hyper-vocalisation
- Comprendre le comportement de son oiseau : pourquoi crie-t-il ?
- Le code de communication des oiseaux : un système de vocalisations complexe
- L’hyper-vocalisation : quand les cris excessifs deviennent un trouble du comportement
- Les cris d’alerte et de panique
Mutations des calopsittes: récapitulatif et sexage
La calopsitte est un oiseau élégant par excellence. Grâce à sa prestance et sa multitude de couleurs (mutations), cette grande perruche a beaucoup de succès chez les passionnés de becs crochus pour travailler les mutations des calopsittes.
Mutations des calopsittes
Dans cet article, nous allons aborder le sujet des mutations des calopsittes de façon plus détaillée.
Pour que le sujet soit le plus complet et clair possible, Loeticia Grandidier, une éleveuse passionnée de becs crochus a accepté de nous faire un retour sur les mutations des calopsittes et de nous donner un avis sur le sexage quand c’est possible visuellement.
Cela va permettre (enfin j’espère) d’éviter le sexage à la louche des calopsittes et sans fondement.
Comme d’habitude, je n’ai pas attendu longtemps et le texte ci-dessous sur les mutations des calopsittes a été rédigé par Loeticia Grandidier que vous pouvez trouver sur sa page facebook Calopsitte EAM et EPP.
Type sauvage
Chez les calopsittes, il existe de multiple mutations, mais nous avons aussi la “base” de départ que l’on appelle le “type sauvage”.
A gauche mâle/A droite femelle
Ce n’est pas une mutation mais la couleur de base que l’on appelle aussi le “phénotype sauvage”.
Les oiseaux sont gris avec des bandes alaires blanches et des joues orangées, plus ou moins intenses (rien à voir avec le sexe de l’oiseau). Le mâle arbore un beau masque jaune après sa 1ère mue. Avant les mues les oiseaux restent non sexable, car le plumage juvénile est identique chez les 2 sexes.
Mutations des calopsittes courantes
Mutation lutino dite “ino”
Lutino
Elle est parmi les mutations des calopsittes la plus appréciée. Cette mutation qui est récessive liée au sexe (transmise par le mâle à ses filles ). Toute la mélanine du plumage est supprimée (pigments gris et noirs ), ce qui nous donne un oiseau au plumage plus ou moins intense jaune, les joues orange sont également bien présente. La bande alaire blanche à évidement disparu ou presque. Les petits naissent avec les yeux rouges et un duvet jaune. Cette mutation se sexe facilement après la 1ère mue. Un mâle n’a plus de spot SOUS les ailes alors qu’une femelle les conserve (voir photo ci-dessous). Avant cette mue, tous les juvéniles ont le même plumage et donc non sexable sans connaître les parents . Les yeux foncent avec l’âge (mais reste rouge même si ont a l’impression qu’ils sont noirs ). Exemple avec un couple mâle lutino et femelle perlée (opaline).
Toutes les lutinos seront des femelles. Pour avoir des mâles, il faut que la mère soit lutino
Voici un lien calculateur génétique: http://www.gencalc.com/gen/fre_genc.php?sp=0Cock
Méthode pour sexer un calopsitte lutino à partir de 8 mois:
Mutation opaline ou perlée
Cette mutation récessive liée au sexe est très souvent en “supplément” d’une autre et est caractérisée par des perles sur le dos.
Les opalines sont toutes différentes avec plus ou moins de perle, on parle de bon ou mauvais perlage. Il est impossible de sexer des jeunes sujets sur cette mutation sans connaitre les parents.
Les mâles sont reconnaissables car ils commencent à perdre leurs perles dès leur première mue, et ressembleront donc (pour les simples opaline) à un type sauvage . il existe de multitudes de combinaisons avec l’opaline, comme panaché opaline, opaline cinnamon ou encore face blanche opaline ect…
Toutes les mutations peuvent se combiner ensemble.
Voici deux photos: à droite mâle opaline face pale qui a perdu les perles sur son dos ,on voit de légères traces encore. A gauche femelle opaline (perlée).
Femelle opaline Mâle opaline face pale qui a perdu les perles sur son dos ,on voit de légères traces encore
Mutation face blanche
Comme pour le type sauvage, les jeunes sujets de cette mutation ne peuvent pas être sexés dès leur plus jeune age. Cependant, la face blanche est bel et bien une mutation. Elle est aussi appréciée chez les amateurs des mutations des calopsittes.
Les jeunes naissent avec un beau duvet blanc et yeux noir. Cette mutation supprime toutes les psittacines (pigments jaunes et rouges). Cela nous donne donc un oiseau gris (plus ou moins foncé suivant sa géneéique et si mutation ajoutée ). Avec des bandes alaires blanches sur les ailes et pas de joues orange.
A l’âge adulte, la femelle n’a pas de masque blanc et la queue est striée. Le mâle, lui a la queue unie et un masque blanc.
C’est une mutation dite récessive, cela signifie que les deux sujets doivent avoir ce gène, soit de visuel, soit en portage pour avoir des jeunes face blanche sur la couvée. Elle est apparue dans les années 80 environ.
Comme on l’a vu plus haut cette mutation se combine aussi avec toutes les autres et cela ne change rien au sexage.
Photos:
Ici sur la coco , un mâle face blanche , son masque est bien présent (je ne parlerais pas de ses autres mutations ici ,ce n’est pas le sujet afin d’éviter les confusions)
Au milieu un mâle face blanche très foncé sur le dos. On appelle cela l’oxydation plus un oiseau est gris foncé plus il est oxydé.
Ici une jeune femelle face blanche. A l’age adulte sa tête restera ainsi.
Mutation panachée
Cette mutation,qui est récessive (les 2 parents doivent avoir le gêne de visuel ou en portage) altère la mélanine du plumage pour les panaché standard et la psittacine pour les panaché face blanche.
C’est pour cela qu’il apparaît comme des tâches de blanc (pour les faces blanches) ou de jaune plus ou moins importantes. La bande alaire sur les ailes reste présente ainsi que les joues oranges pour les standards. Il n’existe aucune différence visuelle permettant de reconnaître un mâle d’une femelle. Ils sont non sexable à l’œil. Les petits naissent avec un duvet jaune et yeux noirs et du duvet blanc pour les panaché face blanche. Au fur et à mesure de leur croissance et de la sortie des tubes de plumes. On peut déjà dire si panaché ou non grâce aux nuances de couleur sur la pointe de leurs ailes. La huppe peux aussi montrer des nuances de couleur signe de panachage, à ne pas confondre avec les taches (jaunes ou blanche) derrière la tête, que l’ont appelle : le white nappet.
Il y a beaucoup de possibilité de combinaison de mutation avec le panaché, voici quelques photos:
Panaché standard ,on voit les nuances de jaune et gris Femelle panaché face blanche opaline ,seul ses perles permettent de la sexer Panaché face blanche, ici le jaune a laissé place au blanc Femelle panachée opaline cinnamon, ici sexable grâce à l’opaline encore et au cinnamon
Mutation cinnamon
Pour cette mutation récessive liée au sexe, les oisillons naissent avec un duvet jaune et les yeux noirs. Certains diront noisette.
Le cinamon n’est pas une réduction de la mélanine mais plutôt un manque d’oxydation de celle-ci. La couleur de l’oiseau est brune/marron dite aussi “cannelle”, qu’il soit mâle ou femelle. La tête est jaune chez le mâle et plus terne chez la femelle, juste du jaune autour du bec. La femelle a les rectrices striées (plumes de queue), la bande alaire est toujours présente.
Ces oiseaux perdent de leur couleur (taches blanches) lorsqu’ils sont placés au soleil. Cela crée des nuances sur leur plumage.
Toutes les mutations peuvent être ajouté au cinnamon:
Voici une femelle cinnamon en plus d’etre edged et face pâle . on voit bien le plumage qui tire plus sur le marron que sur le gris
Voici un exemple de combinaison de mutation ,ici une femelle panachée opaline cinnamon joues jaunes
Mâle cinnamon qui est joues jaunes en plus. Chez lui le marron lié à cette mutation se voit sur la pointe des ailes et sa queue
Mutation face pâle
Cette mutation est AUTOSOMALE RÉCESSIVE mais est un allèle incomplète de la mutation FACE-BLANCHE qu’elle domine. Ainsi, la plupart des FACES-PÂLES sont des oiseaux hétérozygotes signifie qu’ils sont porteurs de FACE-BLANCHE.
Pour les accouplements, on privilégiera donc le travail avec des FACES-BLANCHES bien que le plus recherché étant l’homozygote (sans face blanche ) .
Cette mutation se traduit par une réduction des psittacines jaunes et rouges, donc une mutation qui donne un oiseau intermédiaire entre la type sauvage et le face blanche. Le masque jaune est donc dilué et devient jaune pâle chez le mâle, de même que les stries de la queue chez les femelles et les juvéniles et les joues ORANGE-ROUGE deviennent JAUNE-ORANGE. On peut donc facilement sexer avec cette mutation toujours après la mue grâce au masque du mâle qui jaunira.
Comme le terme pastel est réservé aux dilutions de mélanine, le terme américain était inadapté pour cette mutation. Il a donc été proposé d’utiliser le terme FACE-PÂLE (PALE-FACE en anglais).
A noter que la différence avec la mutation JOUES-JAUNES, outre l’hérédité, est que le masque est nettement plus clair chez le face pâle car les psittacines sont dilués de moitié environ .
On peux également combiner cette mutation avec toutes les autres, ainsi un LUTINO combiné au FACE PÂLE donnera un creme-ino.
Ici mâle face pâle ,son masque est bien présent
Femelle lutino face pâle appelé aussi » creme-ino «
Femelle edged face pâle
Les autres mutations des calopsittes
Mutation joues jaunes
Cette mutation est récessive liée au sexe et Le sexage n’est pas différent de la mutation sauvage . le mâle présente toujours un masque jaune après sa mue juvénile. La bande alaire est présente aussi.
Les petits naissent avec un duvet jaune et yeux noirs.
Il faut bien différencier le joues jaunes du face pâle. Le joues jaunes agit seulement sur les joues aussi appelés oreillons (le masque reste donc intact ). Le face pale, lui a tendance à agir sur l’ensemble du corps y compris le masque qui deviens plus “terne”.
C’est la dernière mutation fixée par les éleveurs aujourd’hui.
Femelle panaché opaline cinnamon joues jaune
Mâle joues jaunes cinnamon
Mutation fallow cendré dite aussi “argenté”
Pour cette mutation qui est récessive , l’oiseau présente une couleur gris clair métallisé, d’où son nom “cendré”, un masque jaune (pour les mâles après la mue juvénile) et des joues oranges. Leurs yeux sont rouges clairs , visible des la naissance car les petits naissent avec un duvet jaune et les yeux rouges.
Le sexage fonctionne comme le type sauvage, donc après la mue juvénile grâce aux mâles qui prennent leur masque jaune. Cette mutation se combine aussi très bien avec toutes les autres ce qui ne change rien au sexage.
Voici un jeune fallow cendré opaline ,on voit bien ses yeux rouge vif
Mâle fallow cendré face blanche, sa couleur est t’es clair liée a sa mutation
Mutation bronze fallow
C’est une mutation récessive (les 2 parents doivent avoir le gêne de visu ou porteur pour sortir des jeunes). Les sujets présentent une couleur beige/doré (bronze) des yeux rouges et un joli masque doré. Il est difficile de déterminer mâle et femelle sur cette mutation sans un œil avertie. Cependant les mâles présentent tout de même un masque plus prononcé que les femelles. Les petits naissent avec un duvet jaune et des yeux rouges.
C’est une de mes mutation préférée avec le edged et le bronze fallow face blanche est juste magnifique !
Mâle bronze fallow
Femelle bronze fallow opaline face blanche
Mutation edged
J’ai gardé le meilleur pour la fin, avec cette mutation qui est AUTOSOMALE CO-DOMINANTE ^^ . Ce qui signifie que l’on n’a jamais de porteurs et qu’il existe des SIMPLES FACTEURS et des DOUBLES FACTEURS différentiables.
La différence entre simple et double facteur est visible à l’œil nu: les doubles facteurs sont bien plus clair et d’aspect » délavé « .
Description de l’edged simple facteur :
Les edged simple facteur ont la tête jusqu’à la base du coup qui semble plus foncée que le reste du corps. La couverture alaire semble écaillée. La mélanine est surtout présente en bordure de plumes ce qui est surtout très visible au niveau des tectrices. Il existe différentes intensités d’expression de la mutation :
- foncé (très difficile à identifier car proche du type sauvage)
- Moyen (présence des signes typique de la mutation mais présence d’une assez grande quantité de mélanine) bien que ce type soit supprimé en concours.
- Clair : le corps est presque blanc et la tête reste noire
Un edged de type clair peut sortir des edged de type clair mais aussi des jeunes de type foncé.
Un edged de type foncé peut sortir des edged de type foncé mais aussi des jeunes de type clair.
On a tendance à penser aujourd’hui que les types clairs sortent plus facilement des types clairs et que les types foncés sortent plus de types foncés d’où les accouplements type foncé x type foncé et type clair x type clair.
Description de l’ edged double facteur:
Les doubles facteurs produisent encore moins de mélanine au niveau des plumes , c’est pourquoi pour un œil non averti il est possible de les confondre avec des lutinos. En edged DF FB la confusion est possible avec une albino. Moyens de différentiations valables quelque soit l’edged DF :
- les yeux sont noirs
- les pattes restent foncées
- stries sous les plumes de queue chez les femelles Les meilleures combinaisons sont en série grise avec des mutations affectant la couleur des joues : mutation face blanche, face pâle et joues jaunes.
Les combinaisons avec l’opaline, les 2 fallow, le panaché et l’ino présentent peu d’intérêt au niveau de la beauté de l’oiseau.
Différenciation entre edged SF type clair et edged DF type foncé:
Que ça soit en SF ou en DF, les mâles edged sont bien souvent plus clairs que les femelles. La mutation n’affecte pas la couleur de la tête en simple facteur mais ce n’est pas le cas pour les doubles facteurs. Les DF en type foncé sont toujours plus clairs que le plus clair des edged SF.
Double facteur Edged face pâle
Edged double facteur face blanche
Edged simple facteur face pâle, type foncé, on voit bien le haut de la tête plus foncé voir noir
Voici une aile d’un edged, on voit bien la couleur plus foncé sur le bord des petites plumes (tectrices ) caractéristique de cette mutation
Sur cette femelle edged simple facteur cinnamon type foncé on voit encore la tête noire également caractéristique de cette mutation
Ici un mâle edged double facteur face pâle
En haut à gauche, un mâle edged simple facteur face blanche type moyen, on voit bien les dessin caractéristique de cette mutation, sensation d’écaille /marbrage sur
Conclusion
Malgré que le sujet des mutations des calopsittes est long, je trouve qu’il est assez complet. Si vous prenez vraiment le temps de le lire, je pense que vous allez trouver pas mal d’informations pour progresser dans l’élevage de cette espèce.
Les mutations des calopsittes est un sujet vaste qui nécessite beaucoup d’investissement pour tout absorber. Donc ne paniquez pas, c’est juste une question de temps pour apprendre d’avantage sur les mutations des calopsittes.
On peut dire que les mutations des calopsittes reflètent le succès de l’espèce que chez les éleveurs comme chez les particuliers.
Il existe plusieurs moyens d’identifier le sexe d’une calopsitte pour reconnaître mâles et femelles.
Le sexage ADN
Possédant un taux d’erreurs minime bien qu’existant, le sexage ADN permet de connaître avec certitude et dès le plus jeune âge le sexe de votre oiseau.
C’est cependant un test payant et qui nécessite d’attendre un délai plus ou moins long. Il est possible de se renseigner auprès des éleveurs ou des associations.
Pour effectuer un sexage ADN, il faut prélever une plume sur votre animal et l’envoyer au centre génétique qui va extraire l’ADN suite à une découpe à la base de la plume. Ensuite, l’ADN sera isolé par centrifugation et amplifié. Les mâles présenteront des fragments d’ADN sexuel (le chromosome Z) mesurant 372 paires de base tandis que les femelles présenteront en sus des fragments de 400 paires de base sur le chromosome W.
Le sexage au comportement
Entre 6 mois et 1 an approximativement, la calopsitte atteint sa maturité sexuelle. Même s’il est tout à fait déconseillé de la faire reproduire à cet âge, elle développe des comportements sexuels comme la parade ou le chant. Certaines attitudes sont propres aux mâles: c’est le cas de la parade, des ailes en forme de cœur ou même du chant. Il est cependant important de ne pas se fier à certains comportements qui peuvent se montrer trompeurs. En effet, il est tout à fait possible d’obtenir des œufs en ne possédant que des femelles (les œufs seront clairs, non fécondés). Il est aussi possible d’assister à des comportements sexuels entre deux mâles.
Le sexage via le dimorphisme sexuel
Il est important de ne pas se fier entièrement au dimorphisme sexuel de la calopsitte pour déterminer son sexe. En effet, cette pratique de sexage peut s’avérer illusoire en fonction des mutations et de l’âge de l’animal. Elle consiste à comparer le physique des individus mâles et femelles pour y noter des différences. On examine en particulier la tête, les plumes de queues (rectrices) et les plumes des ailes (rémiges). Pour que le sexage ait le plus de chances de réussites, il est nécessaire que l’oiseau ait à minima 1 an et qu’il ait achevé sa mue.
Dans le cas de la mutation « type sauvage » (TS), les mâles ont la tête jaune et les joues orangées tandis que la tête de la femelle sera grisée.
Certaines mutations sont impossibles à sexer, c’est le cas du panaché par exemple. Pour d’autres, il est possible d’observer la présence de stries sous les plumes de queues ou les spots sous les plumes des ailes qui seraient représentatifs d’une femelle. Cette technique de sexage reste peu fiable.
Le sexage via la génétique
Quatre mutations sont liées à des gonosomes, autrement dit ce sont des mutations liées au sexe. Les femelles ne peuvent pas être porteuses de ce type de mutations, contrairement aux mâles. Par exemple, le Cinnamon étant une mutation liée au sexe: soit la femelle est elle-même Cinnamon, soit elle est d’une autre mutation et dans ce cas elle ne possède pas le « gène » du Cinnamon dans sa génétique. À l’inverse, un mâle peut être TS (Type Sauvage) et porter le Cinnamon dans ses gènes sans que cela soit visible sur lui.
Le père transmet la mutation à ses filles. Ainsi, dans un couple constitué d’un mâle Cinnamon et d’une femelle TS: tous les bébés mâles seront porteurs du Cinnamon et tous les bébés femelles seront Cinnamon. Dit autrement: tous les bébés Cinnamon seront des femelles !
Cette méthode de sexage est efficace mais suppose deux contraintes: connaître et savoir différencier les mutations de la calopsitte et connaître la génétique !
Le sexage: les méthodes qui ne fonctionnent pas
Les quatre méthodes de sexage proposées ci-dessus ont plus ou moins efficacement fait leurs preuves. Cependant, il est parfois possible de rencontrer d’autres moyens alternatifs de sexer une calopsitte qui ne sont pas reconnues comme efficaces. Fuyez donc toute personne assurant pouvoir sexer votre oiseau en palpant ses os pelviens, en fonction de la couleur de ses joues, de sa taille ou de celle de sa huppe !
Les attitudes de la calopsitte
Les calopsittes sont des perroquets, et donc des oiseaux particulièrement intelligents, leur mode de communication surtout sonore et gestuelle, est particulièrement riche. Comme ses proches cousins les cacatoès, la huppe est un indicateur très explicite de leurs humeurs!
– Huppe dressée, plumage plaquée, yeux grands ouverts: peur ou surprise
– Huppe dressée, mouvements du corps: impatience et curiosité
– Huppe légèrement baissée, plumage gonflé: quiétude
– Huppe basse, plumage plaquées, bec ouvert, feulements: agression, morsure imminente, peur
– Ailes grandes ouvertes, huppe basse, feulements: Avertissement, agression
– Ailes grandes ouvertes, tête en bas, mouvements du corps: Excitation, joie ou pendant la douche
– Grincement de bec, plumage gonflé: quiétude et préparation à la sièste
-Sifflements, ailes écartées, mouvements du corps: parade amoureuse (mâle)
– Croupion relevé, tête basse, huppe basse, ailes écartées: position accouplement (femelle)
– Sifflements légers, plumage gonflé: contentement
– Tête baissée, plumage légèrement gonflé, yeux mis-clos: Réclamation de caresses
– Position sur une patte tête droite ou enfouie dans les plumes du dos: sommeil
Autres comportements normaux:
– Lissage des plumes: nettoyage et entretien quotidien du plumage, renouvellement des plumes lors de la mue
– Plumage secoué: excès de poudre, renouvellement des plumes lors de la mue
– Baillemments: Réaction lors de caresse ou fatigue
Comportements anormaux:
– Arrachage localisé de plumes: anxiété, insécurité, maladies, parasites…
– Mouvements de balancement du corps (gauche/droit): anxiété, impatience…
– Vas et viens dans la cage: anxiété, demande à sortir…
– Mouvement incohérents de la tête (cercles, boucles): anxiété, insécurité…
– Agressivité importante: insécurité, mal être physique, traumatisme, éducation inadéquate, frustration…
– Comportement amorphe: Maladies, déprime…
– Cris excessifs: solitude, manque d’attention, peur, anxiété, insécurité, frustration…
– Ect…
La calopsitte élégante : comment élever cet oiseau à la maison ?
Vous envisagez d’adopter une perruche Calopsitte ? Ce bel oiseau de la même famille que le perroquet est très sociable et adore prendre part à la vie de famille. En revanche, gagner sa confiance nécessite une grande patience et beaucoup de douceur. Intelligente, curieuse et joueuse, la perruche Calopsitte a un beau plumage gris et coloré et une belle crête sur le sommet de la tête. Découvrez ses secrets et apprenez à l’élever chez vous via ce dossier complet !
La calopsitte élégante qui est-elle ?
La perruche Calopsitte (Nymphicus hollandicus) est un animal très intelligent, curieux et proche de l’homme, de l’ordre des Psittaciformes. Originaire d’Australie, elle mesure 30 à 40 cm et pèse 80 à 150 g. À l’état sauvage, elle vit dans presque tout le pays, sauf sur les zones côtières, et se plait autant dans les pâturages et la savane qu’en ville. Elle vit en groupe principalement.
De couleur grise, elle présente des bandes blanches sur les ailes, une tête jaune, des joues orangées et rouges et une magnifique crête sur le sommet du crâne. En revanche, la femelle ne présente pas de masque jaune. Une perruche Calopsitte vit entre 10 et 20 ans en moyenne.
Très sociable, la perruche Calopsitte aime observer et vivre avec les habitants de la maison, comme un membre à part entière plus que comme un animal de compagnie. Elle s’attache très vite à celui qui s’occupe d’elle et s’identifie fortement à sa personne. En outre, elle est très bavarde, excellente siffleuse et bruyante, raison pour laquelle elle est souvent déconseillée en appartement ou dans les familles qui recherchent le calme.
La perruche Calopsitte peut vivre seule chez vous, mais si vous vous absentez souvent, il est préférable d’adopter au moins un couple. Cela permettra de tromper l’ennui et surtout la dépression, car ces animaux sont très solidaires. Évitez en revanche de placer deux mâles ensemble ou plus de mâles que de femelles, car ils risquent de s’affronter à coups de bec pour affirmer leur supériorité.
Comment élever une calopsitte élégante ?
La cage
La perruche Calopsitte a besoin d’une cage spacieuse pour être pleinement heureuse. Très active, elle aime voler chaque jour et déployer ses ailes pour s’étirer. Équipez la cage de jouets et de perchoirs en bois, car elle adore mordiller et s’amuser. En revanche, évitez les miroirs qui ont tendance à l’affoler ou à lui faire perdre la tête. Quant aux perchoirs, variez les tailles et les diamètres pour éviter le risque d’arthrose des pattes.
Installez une baignoire d’eau tiède dans la cage chaque jour pour que la perruche s’y baigne. Elle aime s’amuser dans l’eau et s’en servir pour se laver.
La cage doit être installée dans une pièce animée, comme un séjour. En effet, la perruche Calopsitte est très sociable et aime observer et interagir avec ceux qui l’entourent. Si vous l’isolez, elle sera malheureuse et risque de déprimer.
Vous pouvez la laisser sortir chaque jour dans une pièce sécurisée et fermée, isolée des autres animaux, des très jeunes enfants et des différents dangers.
Gardez sa cage propre en tapissant le fond de papier journal pour absorber les fientes. Lavez la cage régulièrement (une fois par semaine au moins) avec de l’eau chaude et du savon noir pour la désinfecter et éviter que les acariens et autres parasites s’y développent.
Son alimentation
Vous pouvez acheter des mélanges de graines adaptés en magasin ou en animalerie. Véritable granivore, la perruche adore les graines de toutes sortes et s’en régale.
Complétez son alimentation de fruits et de légumes frais pour lui apporter un maximum de vitamines et de minéraux. Renouvelez-les chaque jour pour préserver leur fraîcheur. La perruche Calopsitte apprécie les pommes, les poires, les épinards, le cresson, les blettes, les feuilles de choux et les carottes notamment.
Par ailleurs, pour compléter ses apports en calcium, donnez-lui une à deux fois par semaine un os de seiche et du millet.
Enfin, pensez à lui fournir de l’eau propre et fraîche que vous renouvellerez chaque jour.
Comment dresser une perruche Calopsitte ?
Vous pouvez acheter une perruche Calopsitte élevée à la main, c’est-à-dire habituée à vivre avec l’homme, à se poser sur son épaule ou sur sa main. Même si elles sont un peu plus chères, ces perruches seront plus rapidement habituées à votre présence.
Néanmoins, vous pouvez tout à fait élever vous-même votre perruche, à condition d’être très patient et doux. Dans ce cas, préférez adopter un individu jeune qui sera plus à votre écoute et réceptif à vos pratiques.
Procédez toujours en douceur pour ne pas la déraciner brutalement dès son arrivée chez vous. Laissez-la tranquille pendant plusieurs jours pour lui permettre de s’habituer à sa nouvelle maison sans stress, mais pensez à bien la nourrir et à l’abreuver.
Attendez qu’elle se détente et qu’elle prenne ses aises pour lui donner quelques friandises du bout des doigts, à travers les barreaux de la cage. Parlez-lui en douceur, mais allez-y progressivement pour ne pas la brusquer. Elle peut avoir besoin de temps pour accepter et vous faire confiance. Ce n’est que lorsqu’elle acceptera de prendre cette friandise que vous lui tendez qu’elle aura franchi une première étape décisive ; proposez-lui ensuite la friandise depuis l’intérieur de la cage et non plus seulement l’extérieur.
Attirez-la à l’aide de friandises pour l’inviter à se poser sur un perchoir, puis sur votre doigt. Lorsque ce contact est établi, c’est qu’elle vous fait pleinement confiance et elle viendra ensuite peu à peu vers vous d’elle-même, sans attendre de récompense.
Les mutations du plumage
Les mutations du plumage
Qu’est-ce qu’une mutation ?
On appelle mutation une variation d’un gène codant pour un caractère particulier. Ici on parlera de mutations pour la couleur du plumage chez les calopsittes. Ces variations sont naturelles et spontanées, elles apparaissent au cours des générations et se transmettent ou non à la descendance.
Chez les calopsittes, de nombreuses variations du plumage ont fait leur apparition au cours des décennies d’élevage. Des couleurs qui peuvent être très différentes du phénotype sauvage que l’on retrouve dans la nature.
Rencontre-t-on des » mutants » à l’état sauvage ?
Bien sûre, puisque les mutations sont naturelles et spontanées, on les observe également dans la nature. Cependant les mutants sont bien plus rares, car ce nouveau plumage n’est pas toujours un avantage pour leur survie ! En effet, dans un groupe de calopsittes de couleur uniforme, un individu qui se distingue très clairement des autres se fera plus vite repéré par les prédateurs. Les mutations les plus courantes étant souvent plus » voyantes » ! Il a été décrit que ces individus forts différents pouvaient être rejetés par le groupe, voire par le couple durant l’élevage. Mais personnellement je doute que de tels comportements puissent avoir lieu.
Pourquoi sont-elles si courantes en captivité ?
Les calopsittes de nos volières et de nos maisons ne sont, normalement, pas à la merci des prédateurs. Il est donc naturel que tout individu présentant un plumage particulier ait autant de chance de survie que les autres.
Qu’est-ce qu’une mutation liée au sexe ?
On appelle mutation liée au sexe une variation pour un gène se trouvant sur les chromosomes sexuels. Ainsi elles s’expriment selon le sexe des individus. Chez les oiseaux, les mâles peuvent être simples porteurs, alors que les femelles les exprimeront systématiquement.
On parle de dominance et de récessivité, qu’est-ce que cela veut dire ?
Les calopsittes sont des organismes diploïdes, ce qui signifie qu’elles disposent de 2 copies pour un même gène. On appelle ses copies des allèles. Ces derniers ne sont pas toujours semblables et cela signifie que l’individu peut porter une mutation sans pour autant l’exprimer.
Si les 2 allèles sont identiques, on parle d’individu homozygote, s’ils sont différents, on parlera d’individu hétérozygote.
Une calopsitte peut ainsi présenter un phénotype sauvage, comme dans la nature, mais être porteuse d’une seule voire de plusieurs mutations.
La mutation est dite dominante si l’individu est hétérozygote et exprime la couleur du plumage qu’elle détermine. La mutation est dite récessive si l’individu ne l’exprime pas mais la porte au sein de son génome.
Comment savoir si sa calopsitte est homozygote ou hétérozygote ?
En ne sachant rien sur la généalogie de l’oiseau, on ne peut pas le savoir, sauf lors de la reproduction où les mutations peuvent apparaître dans la nichée. Ce qui signifierait que l’un des 2 partenaires est porteur de ces mutations (prudence avec les mutations liées au sexe qui ne nécessitent qu’un seul porteur au sein du couple, le mâle).
Si l’éleveur ou le particulier est capable de vous donner la couleur des parents et des frères et sœurs, alors il sera possible d’estimer le nombre de mutations que l’oiseau est susceptible de porter et de transmettre à sa descendance.
Comment les mutations sont-elles établies malgré la récessivité ?
L’apparition de ces variances génétiques est naturelle, spontanée, mais relativement rare. Ce qui signifie qu’avant d’observer les premiers mutants à partir d’élevage de souches sauvages homozygotes, il faut se lever de bonne heure et être patient !
Ce n’est qu’après plusieurs décennies d’élevage que les premiers mutants sont arrivés chez les calopsittes. L’apparition d’un mutant dans une nichée signifie que l’un des parents ou les 2 sont porteurs de cette variation spontanée du gène codant pour la couleur du plumage. Pour obtenir de nouveaux mutants, il faut » fixer » la mutation en faisant reproduire entre eux les individus qui l’expriment. Et en règle générale, cela nécessite d’effectuer des mariages consanguins : faire reproduire des individus ayant un lien de parenté.
Ainsi la plupart des calopsittes mutantes sont issues de ces mariages. S’ils sont faits avec prudence et professionnalisme, alors ils n’ont pas de conséquences néfastes sur les individus. Cependant les mutations sont aujourd’hui si bien établies qu’il est désormais difficile de trouver une calopsitte homozygote pour le phénotype sauvage par exemple. Le brassage est tel que les éventuels effets de la consanguinité se sont vites estompés.
Y a-t-il des différences comportementales notables entre mutants ?
Oui et non. Fixer une mutation suggère de croiser des individus présentant les mêmes caractéristiques physiques, certes, mais pas seulement. Car ces variations spontanées ne concernent pas uniquement la couleur du plumage, mais peuvent évidemment toucher toutes les strates qui constituent l’organisme, dont le comportement.
A chaque nouvelle mutation, on peut donc observer des tendances comportementales, qui s’estompent au fur et à mesure de son expansion et des brassages. Ainsi on pouvait constater une prédisposition au picage au nid chez les calopsittes lutino, ou encore que les parents calopsittes à joues jaunes étaient de mauvais couveurs.
A partir de quel âge peut-on savoir qu’une calopsitte exprime une mutation particulière du plumage ?
Les mutations sont ancrées dans le génome et s’expriment donc dès la formation de l’individu au cours de l’embryogenèse. Cependant les plumes n’apparaissent que quelques semaines après l’éclosion. Ce n’est donc qu’au moment de la formation des premières plumes qu’on peut connaître la couleur des jeunes. Certaines mutations s’expriment par des variations de la couleur des yeux, des pattes (couleurs des écailles et des griffes) et du duvet. Ainsi les oisillons aux yeux rouges seront nécessairement lutinos ou albinos, alors que les individus aux yeux » prune » seront cinnamon.
Quelles sont les mutations les plus courantes chez les calopsittes ?
Liste non exhaustive :
– Lutino : récessive liée au sexe
– Albino : récessive liée au sexe
– Perlée/Opaline : récessive et temporaire chez les mâles qui perdent leurs perles au moment de la maturité sexuelle.
– Cinnamon : récessive
– Face blanche : récessive
– Panachée : Dominante
– Joues jaunes : Récessive
Et bien d’autres encore…
Pourquoi certains motifs et couleurs apparaissent ou disparaissent au fur et à mesure des mues ?
Si les couleurs changent après la première mue des juvéniles, on ne peut pas parler de mutation, car celles-ci s’expriment dès la formation du jeune dans l’œuf. Il est très probable que ces variations spontanées et temporaires soient liées à des facteurs externes. Les carences alimentaires, l’hypervitaminose, la présence de circovirus (PBFD) ou encore le taux d’hormones sexuelles dans le sang peuvent modifier la couleur du plumage qui peut alors présenter un hyperchromisme comme un hypochromisme localisé.
Une exception notable : la mutation perlée. Les jeunes mâles et femelles qui l’expriment sont parfaitement identiques. Mais les mâles finissent par perdre petit à petit les perles caractéristiques au cours des mues, soit dès le début de la maturité sexuelle. Au bout d’un an ils ressemblent à des calopsittes de phénotype sauvage. Au contraire des femelles qui maintiennent les perles toute leur vie.
Les calopsittes (Présentation générale)
_____Il existe des mutations dites, de « base », qui peuvent se combiner entre elles. Je vais vous présenter les principales, et quelques associations de mutations. Pour certaines, on peut distinguer le mâle de la femelle grâce à différents critères, et ce après la mue juvénile (qui vient entre 7/8 mois & 10/12 mois). Pour d’autres, il faudra se fier à la posture, au chant ou encore au comportement. Sinon, il existe des tests ADN.
La mutation type sauvage:
_____Cette mutation est caractérisée par des plumes de couleurs grises. Un masque jaune bien prononcé et des joues orange sont caractéristiques du mâle, de plus celui ci a le dessous de la queue uni. La femelle, quant à elle, a un masque beaucoup moins jaune, il est généralement un peu grisé, et a le dessous de la queue striée. Elles ont également des perles sous les ailes. Sur la photo ci dessus, vous avez un mâle à gauche et une femelle à droite.
La mutation panaché:
_____Cette mutation altère la mélanine du plumage. C’est pour cela qu’il apparaît comme des tâches de blanc ou de jaune. Il n’existe aucune différence visuelle permettant de reconnaître un mâle d’une femelle. Sur la photo, c’est une calopsitte avec beaucoup d’altération de la mélanine.
La mutation cinnamon:
_____Cette mutation transforme le gris du type sauvage en marron/brun du fait qu’elle empêche l’oxydation de la mélanine (responsable du gris). Les caractéristiques physiques pour les mâles et les femelles restent les mêmes que pour la mutation type sauvage.
La mutation face blanche:
_____Comme pour le type sauvage, les jeunes sujets de cette mutation ne peuvent pas être sexés dès leur plus jeune âge. Elle supprime tous les psittacines (pigments jaunes et rouges). A l’âge adulte, la femelle n’a donc pas de masque et la queue striée. Le mâle, lui a la queue unie et un masque blanc.
La mutation lutino:
_____Cette mutation supprime toute la mélanine. Elle va laisser apparaître la psittacine sur l’entièreté du corps, qui va donc être jaune (plus ou moins soutenu) et blanc. La bande sous-alaire (perles) et les stries caudales sont présentes chez les femelles lutino, mais peu visibles. Ces particularités sont, une fois de plus, fiable après la première mue. (photos ici )
La mutation albinos:
_____Cette mutation est une combinaison entre l’ino (suppression de la mélanine) et la face blanche. Les femelles n’ont pas de stries sous la queue ni de perles sous les ailes.
La mutation perlée (ou opaline):
_____Cette mutation est toujours en « supplément » d’une autre, et est caractérisée par des perles sur le dos. La combinaison la plus simple est opaline type sauvage. Il est impossible de sexer de jeunes calopsittes. Les mâles sont reconnaissables car ils perdent leurs perles dès leur première mue. Il existe d’autres combinaisons, comme panaché opaline, ou opaline cinnamon ou encore face blanche opaline.
Génétique
La couleur sauvage de la perruche calopsitte (cockatiel)est à la base grise.
L’arrivée progressive et la reproduction en masse de la calopsitte (cockatiel)dans nos élevages européens a indéniablement amené les éleveurs à obtenir des sujets dont les couleurs s’écartaient progressivement de la couleur naturelle.
C’est ainsi que sont nées les différentes mutations que l’on connait actuellement.
Toutes ces mutations peuvent être « contrôlées » avec un minimum de connaissance génétique.
En effet, bien que complexe pour tout néophyte, elle peut s’avérer devenir un jeu d’enfant lorsque quelques règles de base facileà comprendre sont appliquées.
Ce qui suit est un support de formation mis au point par Thierry Duliere. Je le remercie grandement d’ailleurs pour son autorisation quant à la publication de celui-ci.
Il est habituellement utilisé pour faire comprendre à des éleveurs amateurs les bases de la génétique.
La méthode utilisée est non conventionnelle mais permet à tout un chacun de comprendre aisément et de devenir indépendant quant à la constitution de ses accouplements.
Bien entendu, leur publication est simplement soumise à autorisation préalable de l’auteur Thierry Dulière.
Plan
1. Introduction, Définitions et Terminologie
a. Introduction
b. Qu’est-ce qu’une mutation ?
c. L’origine des couleurs
d. Transmission des mutations
2. Principes de Base de l’hérédité
e. Mâle, Femelle et Jeunes
f. Les mutations récessives liées au sexe
g. Les mutations récessives libres
3. Combiner les Mutations
h. Les Combinaisons simples et rares
i . Le Crossing-over
j . Réflexion sur l’action des mutations avant de tenter des combinaisons
I – INTRODUCTION, DEFINITIONS ET TERMINOLOGIE
a. Introduction
La génétique regorge de termes complexes et difficilement compréhensibles. Afin d’aider chacun à la compréhension de la matière, une familiarisation du langage génétique s’impose.
Certains mots peuvent sembler nouveaux et leur sens pas forcément clair dans votre esprit.
Mutation, Gène, Chromosome, Phénotype….
Tout un langage que vous allez apprendre à connaître et à utiliser et qui vous aidera à comprendre la suite.
N’ayez aucune crainte, il y a très peu de choses à apprendre, simplement quelques règles à comprendre….
La génétique est facile à assimiler quand elle est expliquée comme des opérations simples de calcul et de logique.
b. Qu’est-ce qu’une mutation ?
Par rapport au type sauvage des êtres vivants (animaux ou végétaux), il existe des variations comme chez l’homme : la couleur des yeux, la couleur des cheveux, la texture des cheveux.
Chez les oiseaux, vous rencontrez des modifications de couleur, de texture de plumes (huppe, frisure).
Ces modifications sont appelées mutations quand elles sont transmissibles.
Sinon, ce sont de simples aberrations (modifications d’aspect de l’oiseau qui ne sont pas transmissibles).
Pour comprendre les mutations de couleur, il est bon de se rappeler quelques règles apprises en peinture.
Rappels:
Quand vous mélangez de la peinture JAUNE
avec de la peinture BLEU, vous obtenez de la peinture VERT. Donc en peinture :
VERT = JAUNE + BLEU
- Si une mutation retire le JAUNE chez un oiseau VERT, c’est la mutation BLEU
- Si une mutation retire le BLEU chez un oiseau VERT, c’est la mutation JAUNE
- Si on combine les deux mutations, la BLEU qui retire le JAUNE et la JAUNE qui retire le BLEU, on obtient un oiseau BLANC
Donc en génétique :
JAUNE = VERT – BLEU
BLEU = VERT – JAUNE
Le BLANC n’est pas une mutation mais une combinaison de deux mutations.
c. L’origine des couleurs
Il existe deux grandes familles d’origine des couleurs :
- couleurs pigmentaires
- couleurs structurelle
Les couleurs pigmentaires
- Psittacines jaunes et rouges (caroténoïdes chez les non-psittacidés)
- Mélanines
§ Eumélanine
· Noire si oxydée
· Brune si non oxydée
§ Phaéomélanine brune
Les couleurs structurelles
La structure de plume qui agit sur l’aspect des couleurs mélaniques
- Le bleu obtenu par effet de distorsion de la lumière
- Le gris obtenu par modification de la zone spongieuse des plumes qui modifie la distorsion de la lumière
- Le facteur foncé contrôle la profondeur de la zone spongieuse et modifie la longueur d’onde de la distorsion lumineuse (et par effet la réfraction).
- Le facteur violet altère la zone spongieuse et et il en résulte une altération de la longueur d’onde de la distorsion lumineuse (et par effet la réfraction).
Ces différentes phénomènes se combinent pour permettre une multitude de couleurs.
d. Transmission des mutations
Le corps des oiseau, tout comme les êtres vivants, est composé de plusieurs millions de cellules. Chacune cellule contient un noyau qui contient les chromosomes.
Il y a toujours deux chromosomes identiques par cellules (= paire de chromosomes).
Sur chaque chromosome se trouvent des gènes. Ces gènes nombreux sont également par paire. Ces gènes contiennent des informations comme par exemple la couleur du plumage.
Les mutations sont déterminées par des gènes qui sont fixées sur les chromosomes à des emplacements appelées locus (loci au pluriel).
Comme les chromosomes qui se trouvent dans chacune des cellules des être vivants sont systématiquement par paires, lors de la reproduction qui sera étudiée dans un prochain chapitre, nous verrons que les jeunes héritent de la moitié du patrimoine génétique du père et de la moitié du patrimoine génétique de la mère.
L’aspect extérieur visuel d’un oiseau est appelé phénotype.
Son patrimoine génétique (l’ensemble des caractères visibles et cachés mais transmissibles) est appelé génotype.
Le mode de transmission des mutations est appelé hérédité.
II – PRINCIPES DE BASE DE L’HEREDITE
Nous allons observer maintenant le mécanisme de la reproduction et la détermination du sexe chez les jeunes oiseaux.
Ensuite, nous allons étudier les deux grandes familles d’hérédité à savoir
- hérédité liée au sexe et
- hérédité libre
mais également les différents types de dominance:
- récessive et
- dominante
e. Mâle, Femelle et Jeune
Chez les oiseaux, le mâle se différencie génétiquement de la femelle par une paire de chromosomes sexuels XX tandis que la paire de chromosomes sexuels de la femelle est XY.
Lors de la multiplication cellulaire (cf fig1) normale, les cellules se divisent à l’identique, une cellule donnant deux cellules identiques avec chacune les mêmes paires de chromosomes qui à leur tour donnent chacune une paire de cellules identiques, etc….
Lors de la reproduction, chez le mâle comme chez la femelle, des cellules se divisent en demi-cellules comprenant chacune une demi-paire de chromosomes.
Ainsi si les demi-cellules, qui sont en fait les cellules reproductrices, provenant du mâle ont chacune un chromosome X , celles provenant de la femelles ont pour une moitié un chromosome X, et pour l’autre moitié un Y.
Ainsi pour le mâle on obtient le schéma ci-dessous :
Fig 2 : division cellulaire chez le mâle calopsitte
Et pour la femelle, celui-ci :
Fig 3 : division cellulaire chez la femelle calopsitte
Le chromosome Y est minuscule et ne contient presque pas d’information.
Ces cellules vont ensuite se rencontrer lors de l’accouplement et ainsi, dés la fécondation, le sexe des jeunes sera déterminé.
Pour illustrer les différents cas de figures, utilisons un simple tableau dans lequel nous allons uniquement noter les chromosomes qui nous concernent pour la détermination du sexe.
Dans ce tableau, nous reportons dans les cases du haut chacun des chromosomes du mâle et dans les cases de gauche ceux de la femelle.
Ensuite, il suffit de reconstituer, dans les quatre cases aux intersections des colonnes et des lignes, les paires de chromosomes des jeunes
Mâle | |||
X | X | ||
Femelle | X | ||
Y |
Mâle | |||
X | X | ||
Femelle | X | XX | XX |
Y | XY | XY |
Vous constatez que l’on a bien en théorie :
- 2 jeunes sur 4 qui sont des mâles (50%) et
- 2 jeunes sur 4 qui sont des femelles (50%).
f. Mutations récessives liées au sexe
Le locus (= emplacement sur le gène) de certaines mutations est situé sur les chromosomes X.
En conséquence, comme ce sont les chromosomes qui déterminent le sexe, nous dirons que ces mutations sont liées au sexe.
Il s’agit des mutations suivantes:
- Lutino (dit ino)
- Perlée
- Cinnamon (canelle ou isabelle)
- Joue jaune
Remarque : Notez que chez la calopsitte (cockatiel), il existe une mutation ino non liée au sexe
Nous allons prendre comme exemple la mutation lutino (=ino) liée au sexe.
Nous allons simplement noter INO pour représenter le gène ino sur le chromosome X et XINO pour représenter le gène non ino.
Dans ces conditions, un oiseau mâle qui possède deux chromosomes X avec le gène non ino sera noté : X INO X INO . Cet oiseau sera de couleur sauvage car non affecté par la mutation.
Un oiseau mâle qui possède deux chromosomes X avec le gène ino sera noté : X INO X INO. Cet un oiseau sera de couleur ino car affecté par la mutation.
Un oiseau mâle qui possède un chromosome X avec le gène ino et un chromosome X avec le gène non ino sera noté : X INOX INO. Cet oiseau sera de couleur sauvage mais porteur de la mutation car la mutation est liée au sexe.
Et en ce qui concerne les femelles, deux solutions seulement peuvent se présenter :
- un oiseau femelle qui possède son chromosome X avec le gène non ino sera noté : X INO Y. Cet oiseau sera de couleur sauvage car non affecté par la mutation.
- un oiseau femelle qui possède son chromosome X avec le gène ino sera noté : X INO Y. Cet un oiseau sera de couleur ino car affecté par la mutation.
Retenez bien
Les femelles ne peuvent jamais être porteur d’une mutation liée au sexe
Accouplons sous forme de tableaux nos différentes combinaisons afin de voir ce que les oisillons nous donnent :
Couple 1: Mâle non lutino et Femelle non lutino
Non ino X Non ino |
Mâle | ||
XINO | XINO | ||
Femelle | XINO | XINOXINO | XINOXINO |
Y | XINOY | XINOY |
Résultats des jeunes :
50% de Mâles non ino
50% de Femelles non ino
Couple 2 : Mâle non lutino et Femelle lutino
Non ino x ino |
Mâle | ||
XINO | XINO | ||
Femelle | XINO | XINOXINO | XINOXINO |
Y | XINOY | XINOY |
Résultats des jeunes :
50% de mâles porteur ino
50% de femelles non ino
Couple 3 : Mâle lutino et Femelle non lutino
ino x non ino |
Mâle | ||
XINO | XINO | ||
Femelle | XINO | XINOXINO | XINOXINO |
Y | XINOY | XINOY |
Résultats des jeunes :
50% de mâles porteur ino
50% de femelles ino
Couple 4 : Mâle lutino et Femelle lutino
ino x ino |
Mâle | ||
XINO | XINO | ||
Femelle | XINO | XINOXINO | XINOXINO |
Y | XINOY | XINOY |
Résultats des jeunes
50% de mâles ino
50% de femelles ino
Couple 5 : Mâle porteur lutino et Femelle non lutino
Porteur ino x Non ino |
Mâle | ||
XINO | XINO | ||
Femelle | XINO | XINOXINO | XINOXINO |
Y | XINOY | XINOY |
Résultats des jeunes
25 % de mâles porteur ino
25 % de mâles non ino
25 % de femelles grises
25 % de femelles lutino
f. Les mutations récessives libres
Le locus des autres mutations est situé sur des chromosomes autres que les chromosomes sexuels X.
En conséquence, comme ce ne sont pas les chromosomes qui déterminent le sexe, nous dirons que ces mutations sont libres puisque leur hérédité va être en conséquence non dépendante du sexe des géniteurs.
Il s’agit d’un grand nombre de mutations:
- Joues blanche
- Fallow
- Panaché (bigarré)
- Pastel
- Argenté récessif
Comme ces mutations sont indépendantes du sexe des parents, nous ne représenterons pas les chromosomes sur lesquels elles sont fixées.
Ainsi, le tableau sera simplifié et les résultats seront identiques en inversant mâle et femelle.
Parent n°1 | |||
Parent n°2 | |||
Nous allons prendre comme exemple simple, la mutation FALLOW.
Nous codifierons la mutation de la même façon:
* F pour le gène Fallow
* F (F barré) pour le gène Non-Fallow
En conséquences, construisons les tableaux d’accouplements :
Couple 1 : Mâle Non Fallow et Femelle Non Fallow
Non Fallow x Non Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Résultats des jeunes
100 % de Non Fallow
Couple 2 : Mâle Non Fallow et Femelle Fallow
Non Fallow x Non Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Résultats des jeunes
100 % de Porteur Fallow
Couple 3 : Mâle Fallow et Femelle Fallow
Fallow x Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Résultats des jeunes
100 % de Fallow
Couple 4 : Mâle Fallow et Femelle Porteur Fallow
Fallow x Porteur Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Résultats des jeunes
50 % de Fallow
50 % de Porteur Fallow
Couple 5 : Mâle Non Fallow et Femelle Porteur Fallow
Non Fallow x Porteur Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Résultats des jeunes
50 % de Non Fallow
50 % de Porteur Fallow
Remarque: Tous les mâles sont de possibles porteurs car on ne peut reconnaître les porteurs des normaux qu’en les testant par accouplement.
Couple 6 : Mâle Porteur Fallow et Femelle Porteur Fallow
Porteur Fallow x Porteur Fallow |
Parent n°1 | ||
F | F | ||
Parent n°2 | F | FF | FF |
F | FF | FF |
Remarque: Tous les non Fallow et les porteurs Fallow sont des possibles porteurs car on ne peut pas reconnaître les porteurs des normaux qu’en les testant par accouplement.
!!Attention, toutes les mutations à hérédité libre ne sont pas récessives. Il y a des mutations dominantes et des mutations semi-dominantes
Conclusion:
Une mutation est dite récessive quand le sujet hétérozygote pour cette mutation a l’aspect d’un sujet non-mutant mais est porteur de la mutation (il est capable de transmettre la mutation)
Une mutation est dite dominante quand le sujet hétérozygote pour cette mutation a l’aspect d’un sujet mutant identique au sujet homozygote pour la mutation
h. Combinaisons simples et rares
La génétique devient un jeu d’enfant lorsque les grands principes sont assimilés.
Il devient possible dès ce moment de connaître les possibilités de naissances des oisillons pour des couples précis.
Tant l’éleveur confirmé que le particulier peut « contrôler » ses couples et obtenir la mutation désirée.
Mais pour ne pas fausser les résultats de ces combinaisons, la connaissance tant du phénotype que du génotype seront plus qu’indispensables.
Ex: un mâle gris (phénotype gris) peut avoir un génotype lutino (en langage familier, il est porteur ino)
Pour les plus récalcitrants, voici une liste reprenant la plupart des combinaisons simples et rares possibles.
Combinaisons simples:
Résultats de quelques combinaisons simples d’accouplements
Père |
Mère |
Oisillon Mâle |
Oisillon Femelle |
Gris Normal |
Gris Normal |
100% Gris Normal |
100% Gris Normal |
Gris Normal/Cinnamon |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Cinnamon 50% Gris Normal |
50% Cinnamon 50% Gris Normal |
Cinnamon |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Cinnamon |
100% Cinnamon |
Gris Normal |
Cinnamon |
100% Gris Normal/Cinnamon |
100% Gris Normal |
Gris Normal/Cinnamon |
Cinnamon |
50% Gris Normal/Cinnamon 50% Cinnamon |
50% Gris Normal 50% Cinnamon |
Cinnamon |
Cinnamon |
100% Cinnamon |
100% Cinnamon |
Gris Normal/Lutino |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Lutino 50% Gris Normal |
50% Lutino 50% Gris Normal |
Lutino |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Lutino |
100% Lutino |
Gris Normal |
Lutino |
100% Gris Normal/Lutino |
100% Gris Normal |
Gris Normal/Lutino |
Lutino |
50% Gris Normal/Lutino 50% Lutino |
50% Gris Normal 50% Lutino |
Lutino |
Lutino |
100% Lutino |
100% Lutino |
Gris Normal/Perlée |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Perlée 50% Gris Normal |
50% Perlée |
Perlée |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Perlée |
100% Perlée |
Gris Normal |
Perlée |
100% Gris Normal/Perlée |
100% Gris Normal |
Gris Normal/Perlée |
Perlée |
50% Gris Normal/Perlée |
50% Gris Normal |
Perlée |
Perlée |
100% Perlée |
100% Perlée |
Gris Normal/Joues jaunes |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Joues jaunes |
50% Joues jaunes |
Joues jaunes |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Joues jaunes |
100% Joues jaunes |
Gris Normal |
Joues jaunes |
100% Gris Normal/Joues jaunes |
100% Gris Normal |
Gris Normal/Joues jaunes |
Joues jaunes |
50% Gris Normal/Joues jaunes |
50% Gris Normal |
Joues jaunes |
Joues jaunes |
100% Joues jaunes |
100% Joues jaunes |
Gris Normal/Panaché |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Panaché |
50% Gris Normal/Panaché |
Panaché |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Panaché |
100% Gris Normal/Panaché |
Gris Normal |
Gris Normal/Panaché |
50% Gris Normal/Panaché |
50% Gris Normal/Panaché |
Gris Normal/Panaché |
Gris Normal/Panaché |
25% Panaché |
25% Panaché |
Panaché |
Gris Normal/Panaché |
50% Panaché |
50% Panaché |
Gris Normal |
Panaché |
100% Gris Normal/Panaché |
100% Gris Normal/Panaché |
Gris Normal/Panaché |
Panaché |
50% Panaché |
50% Panaché |
Panaché |
Panaché |
100% Panaché |
100% Panaché |
Gris Normal/Face Blanche |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Face Blanche |
50% Gris Normal/Face Blanche |
Face Blanche |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Face Blanche |
100% Gris Normal/Face Blanche |
Gris Normal |
Gris Normal/Face Blanche |
50% Gris Normal/Face Blanche |
50% Gris Normal/Face Blanche |
Gris Normal/Face Blanche |
Gris Normal/Face Blanche |
25% Face Blanche |
25% Face Blanche |
Face Blanche |
Gris Normal/Face Blanche |
50% Face Blanche |
50% Face Blanche |
Gris Normal |
Face Blanche |
100% Gris Normal/Face Blanche |
100% Gris Normal/Face Blanche |
Gris Normal/Face Blanche |
Face Blanche |
50% Face Blanche |
50% Face Blanche |
Face Blanche |
Face Blanche |
100% Face Blanche |
100% Face Blanche |
Gris Normal/Argenté Rec. |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Argenté Rec. |
50% Gris Normal/Argenté Rec. |
Argenté Rec. |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Argenté Rec. |
100% Gris Normal/Argenté Rec. |
Gris Normal |
Gris Normal/Argenté Rec. |
50% Gris Normal/Argenté Rec. |
50% Gris Normal/Argenté Rec. |
Gris Normal/Argenté Rec. |
Gris Normal/Argenté Rec. |
25% Argenté Rec. |
25% Argenté Rec. |
Argenté Rec. |
Gris Normal/Argenté Rec. |
50% Argenté Rec. |
50% Argenté Rec. |
Gris Normal |
Argenté Rec. |
100% Gris Normal/Argenté Rec. |
100% Gris Normal/Argenté Rec. |
Gris Normal/Argenté Rec. |
Argenté Rec. |
50% Argenté Rec. |
50% Argenté Rec. |
Argenté Rec. |
Argenté Rec. |
100% Argenté Rec. |
100% Argenté Rec. |
Gris Normal/Fallow |
Gris Normal |
50% Gris Normal/Fallow |
50% Gris Normal/Fallow |
Fallow |
Gris Normal |
100% Gris Normal/Fallow |
100% Gris Normal/Fallow |
Gris Normal |
Gris Normal/Fallow |
50% Gris Normal/Fallow |
50% Gris Normal/Fallow |
Gris Normal/Fallow |
Gris Normal/Fallow |
25% Fallow |
25% Fallow |
Fallow |
Gris Normal/Fallow |
50% Fallow |
50% Fallow |
Gris Normal |
Fallow |
100% Gris Normal/Fallow |
100% Gris Normal/Fallow |
Gris Normal/Fallow |
Fallow |
50% Fallow |
50% Fallow |
Fallow |
Fallow |
100% Fallow |
100% Fallow |
Combinaisons plus rares:
Résultats de combinaisons plus rares
Père |
Mère |
Oisillon Mâle |
Oisillon Femelle |
Gris normal |
Argenté Dom. facteur simple |
50% Gris normal |
50% Gris normal |
Gris normal |
Argenté Dom. facteur double |
100% Argenté Dom. facteur simple |
100% Argenté Dom. facteur simple |
Argenté Dom. facteur simple |
Argenté Dom. facteur simple |
25% Gris normal |
25% Gris normal |
Argenté Dom. facteur simple |
Argenté Dom. facteur double |
50% Argenté Dom. facteur simple |
50% Argenté Dom. facteur simple |
Argenté Dom. facteur double |
Argenté Dom. facteur double |
100% Argenté Dom. facteur double |
100% Argenté Dom. facteur double |
Gris normal |
Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
Gris normal |
Pastel |
100% Gris normal/Pastel |
100% Gris normal/Pastel |
Gris normal/Pastel |
Gris normal |
50% Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
Gris normal/Pastel |
Gris normal/Pastel |
25% Gris normal |
25% Gris normal |
Gris normal/Pastel |
Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
Pastel |
Gris normal |
100% Gris normal/Pastel |
100% Gris normal/Pastel |
Pastel |
Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
Pastel |
Pastel |
100% Pastel |
100% Pastel |
Gris normal/Joues blanches |
Gris normal/Pastel |
25% Gris normal |
25% Gris normal |
Gris normal/Joues blanches |
Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Pastel |
Joues blanches |
Gris normal/Pastel |
50% Gris normal/Joues blanches |
50% Gris normal/Joues blanches |
Joues blanches |
Pastel |
100% Pastel/Joues blanches |
100% Pastel/Joues blanches |
Mon oiseau crie beaucoup : communication et hyper-vocalisation
Les oiseaux sont des animaux naturellement expressifs, qui utilisent différents sons pour communiquer avec leurs semblables, mais aussi avec leurs compagnons humains. Dans certains cas, leurs cris deviennent exagérés, allant jusqu’à se transformer en de véritables nuisances auxquelles il faut remédier.
Avoir à la maison un oiseau qui crie à longueur de journée n’est jamais plaisant. Si votre compagnon cherche avant tout à interagir avec vous, il peut développer un sévère problème comportemental et exprimer son mal-être à travers des hurlements incessants.
Comprendre le comportement de son oiseau : pourquoi crie-t-il ?
Les oiseaux crient tout simplement pour communiquer avec vous, comme ils le feraient dans la nature avec leurs congénères. Les cris constituent le mode d’expression principal de nombreuses espèces grégaires. Les perruches et perroquets les utilisent notamment pour signifier aux membres de leur groupe la présence de nourriture, pour les avertir de l’approche d’un prédateur, ou pour leur demander où ils sont. Ces échanges rassurants sont essentiels au bien-être des oiseaux.
Le code de communication des oiseaux : un système de vocalisations complexe
Les oiseaux émettent toutes sortes de vocalisations, dont la signification peut varier selon les espèces et les situations : gazouillis (souvent une expression de plaisir lors de jeux, d’un toilettage mutuel ou de câlins), chants (mâle qui cherche à séduire une femelle ou à délimiter son territoire), piaillements, sifflements, imitations de la parole… Les cris, beaucoup moins agréables pour nos oreilles, font également partie intégrante de ce répertoire de sonorités.
L’hyper-vocalisation : quand les cris excessifs deviennent un trouble du comportement
Un problème sérieux
Vous l’avez compris, il est inné pour un oiseau de crier : il est donc impossible de l’en empêcher en permanence. Mais il arrive qu’un individu crie excessivement fort, tout au long de la journée, en oubliant parfois même de se nourrir ou de s’abreuver. Il s’agit alors d’hyper-vocalisation, un trouble du comportement qui touche plus particulièrement les Psittacidés. Ces espèces possédant habituellement une voix rauque ou nasillarde extrêmement puissante, ce phénomène peut rapidement devenir invivable.
Les causes
L’hyper-vocalisation s’observe généralement chez l’oiseau dépendant : très lié à son maître, il ne supporte pas la solitude et se met à brailler dès qu’il le perd de vue. L’ennui est une autre explication : un animal qui ne reçoit aucune attention et qui n’a aucun moyen de se distraire crie pour attirer l’attention de son propriétaire. De mauvaises habitudes sont occasionnellement aussi à mettre en cause : un oiseau qui est en liberté quasiment tout le temps va crier dès qu’on tente de l’enfermer dans sa cage. Tout comme un sujet qui est systématiquement sorti à heure fixe (à votre réveil ou à votre retour du travail par exemple), et qui va tirer la sonnette d’alarme si vous êtes en retard par rapport à ses habitudes.
Que faire ?
La meilleure solution est d’ignorer l’oiseau quand il crie, même si cela est difficile et demande énormément de patience. Votre animal ne doit pas obtenir ce qu’il veut, c’est-à-dire votre attention. Ne le regardez pas et changez de pièce, en attendant qu’il se taise. Ne le frappez sous aucun prétexte, même à bout de nerfs. Ne criez surtout pas après lui : il va considérer ces actions comme une réponse de votre part à ses sollicitations. Par contre, vous pouvez de temps en temps lui signifier votre désapprobation avec un « Non » sec et un regard ferme, que votre oiseau est tout à fait à même de comprendre. Il est important quand il est calme, qu’il siffle ou qu’il parle, de lui accorder votre temps : parlez-lui, jouez avec lui et récompensez-le avec ses friandises préférées et des caresses. Il comprendra à force quels comportements sont acceptables ou non. Fournissez-lui des jouets variés pour qu’il puisse s’occuper dans sa cage, ou un partenaire si cela est possible.
Les cris d’alerte et de panique
Il ne faut cependant pas confondre l’hyper-vocalisation avec des cris d’alerte et de panique, qui sont des sons assez forts, aigus et désagréables, couramment accompagnés d’un ébouriffement du plumage. Votre oiseau ne les émet pas continuellement, mais uniquement lorsqu’il est réellement effrayé par quelque chose. Si vous entendez ce type de cri, vérifiez que votre animal va bien et qu’aucun danger ne le menace.
Mon oiseau crie le matin et le soir :
Certains oiseaux s’adonnent à des vocalises assez fortes au lever et au coucher du soleil, sans raison apparente. Il ne s’agit pas d’un problème comportemental : votre oiseau ne fait que reproduire l’attitude naturelle de ses cousins sauvages, qui ont un besoin instinctif de crier et chanter à l’aube et au crépuscule.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 21 octobre 2015